FR2974977A1 - Dispositif pour l'enlevement automatise de trognons de vegetaux pour leur mise en fleurette - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour l'enlèvement automatisé de trognons de végétaux de type chou-fleur, brocoli ou de tout autre crucifère, pour la mise en fleurette des végétaux. Le dispositif comporte des moyens de découpe des végétaux et un réceptacle (8) permettant le maintien stable des végétaux en position verticale lors de la mise en fleurette. Les moyens de découpe comportent un dispositif à l'emporte pièce (32).

Description

B09-2936FR 1

Dispositif pour l'enlèvement automatisé de trognons de végétaux pour leur mise en fleurette Le domaine de l'invention est celui de la préparation de végétaux de type brocolis ou choux-fleurs et plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif pour l'enlèvement automatisé des trognons des végétaux pour leur mise en fleurette. Généralement, dans une tête de chou-fleur (également appelée pomme de chou-fleur), de brocoli, ou de tout autre crucifère, on ne mange que les fleurettes. En effet, le trognon (également appelé coeur) est plus dur et par conséquent moins bon. On prépare donc les têtes de choux-fleurs en ôtant les trognons et en découpant les fleurettes restantes, de façon à obtenir des groupes de fleurettes de taille suffisamment faible pour être cuisinées. On parle aussi d'éclatement des têtes de choux fleurs en fleurettes. Les choux sont récoltés dans un champ et ensuite transportés vers le lieu de leur transformation en dehors du champ. Or il s'agit de végétaux difficiles à transporter car ils sont très fragiles, lourds et peuvent devenir impropres à la consommation ou à la mise en conserve dès qu'ils sont abîmés, en particulier lors du transport. Par ailleurs, le transport des choux du lieu de récolte au lieu de transformation des choux en fleurettes et au conditionnement a un coût qui est intégré dans son prix de revient. L'évacuation des déchets tels que les trognons sur le lieu de transformation des choux en fleurettes entraîne également un coût. Le but de l'invention est donc de pallier les inconvénients précités et de proposer une solution permettant de diminuer le coût de traitement des choux.

L'invention concerne, précisément, un dispositif pour l'enlèvement automatisé des trognons des végétaux de type chou-fleur, brocoli ou de tout autre crucifère, pour la mise en fleurette des végétaux. Le dispositif comporte des moyens de découpe des végétaux comportant un dispositif à l'emporte pièce apte à séparer le tronc des fleurettes et un réceptacle permettant le maintien stable des végétaux en position verticale lors de la mise en fleurette. En outre, le dispositif à l'emporte pièce comprend deux mâchoires actionnées respectivement par deux ensembles de vérins et de bielles. Les deux mâchoires décrivent au moins partiellement une demi sphère dans les végétaux. Ainsi, le dispositif à l'emporte-pièce permet de décrire une demi sphère dans le végétal dans laquelle le trognon est inclus et qui permet de séparer toutes les fleurettes, situées latéralement ou sous le trognon. De préférence, l'invention comporte un mat et un bras supportant le dispositif à l'emporte pièce et mobile sur le mat entre une position d'attente dans laquelle il est espacé du réceptacle et une position active de découpage. Le réceptacle est de préférence apte à maintenir des végétaux de calibre différents. Avantageusement, le réceptacle comprend une base et des bras de maintien d'un végétal dans une position verticale. Chaque bras peut être pourvu d'une portion sensiblement horizontale et d'une portion sensiblement verticale apte à se déformer latéralement vers l'extérieur du réceptacle lors du maintien du végétal. Par ailleurs, chaque bras du réceptacle peut être maintenu au moyen d'un ressort contre le végétal. Les végétaux de calibre plus petit sont ainsi maintenus fermement.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'enlèvement comporte un organe de transport des végétaux jusqu'au dispositif d'enlèvement des trognons. L'organe de transport peut comporter une bande de transport sur laquelle le réceptacle est fixé.

Avantageusement, l'organe de transport peut comporter des réceptacles fixés sur la bande de transport. La bande de transport peut être entraînée sur une structure comprenant au moins deux portions longitudinales articulées entres elles par des moyens d'articulation de manière à faire évoluer l'organe de transport d'une position déployée dans laquelle il est apte à conduire les végétaux d'une première extrémité de la bande de transport vers le dispositif d'enlèvement des trognons à une position pliée pour permettre son rangement.

Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens d'articulation comprennent un jeu de bielles, solidarisées sur les parois latérales des portions longitudinales à assembler et le jeu de bielle est couplé à un vérin. De préférence, la bande de transport est entraînée latéralement par des poulies disposées à chaque extrémité de l'organe de transport. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif pour l'enlèvement des trognons des végétaux ; - les figures 2a et 2b représentent de manière plus détaillée les moyens de découpe d'un dispositif pour l'enlèvement des trognons des végétaux ; - la figure 3 représente une vue en perspective de l'organe de transport selon l'invention comportant quatre portions articulées entres elles ; - la figure 4 représente une vue en perspective plus précise qu'à la figure 2 de l'organe de transport selon l'invention et notamment des réceptacles à végétaux utilisés ; et - la figure 5 représente un schéma d'une remorque comprenant un dispositif de mise en fleurettes de végétaux comprenant l'organe de transport selon l'invention. Tel que la figure 1 l'illustre, le dispositif selon l'invention pour l'enlèvement des trognons 29 des végétaux, tels que les choux, pour la mise en fleurette des végétaux, comporte deux mats 30 fixes et un bras 31. Les mats 30 sont maintenus dans une position verticale et le bras mobile 31 se déplace en translation verticale le long du mat 30.

Un système de vis sans fin 32 permet en outre de déplacer verticalement le bras mobile 31. Ce dispositif comporte des moyens de découpe des végétaux comportant un dispositif à l'emporte pièce 33 fixé à l'extrémité du bras mobile 31. Le dispositif à l'emporte pièce 33 comporte un cylindre évasé 34 apte à entourer au poins partiellement le tronc d'un végétal avant le découpage pour la mise en fleurette. Le cylindre évasé 34 permet, lorsque le bras mobile 31 est dans une position de découpe, d'exercer une pression sur les fleurettes qui se sépareront après la découpe. Par ailleurs, les bords inférieurs du cylindre évasé 34 peuvent être tranchants afin de permettre une découpe au moins latérale des fleurettes. Deux mâchoires 35 sont disposées à l'intérieure du cylindre évasé 34. Ces deux mâchoires, de forme semi-circulaire, permettent de décrire au moins partiellement une demi sphère dans les végétaux lorsqu'elles sont actionnées. Les mâchoires 35 peuvent être actionnées après la découpe des fleurettes latérales par le cylindre évasé 34, afin de découper les fleurettes inférieures. La demi sphère décrite permet de découper le trognon à la base des fleurettes, et le cylindre évasé 34 applique une force qui permet d'éclater les végétaux en fleurettes. Chaque mâchoire 35 est reliée à un ensemble de bielles 36a et 36b reliées à un vérin hydraulique 37. Les vérins 37 permettent de fermer simultanément les deux mâchoires 35. Un réceptacle 8 est fixé sous le dispositif à l'emporte pièce 32 pour permettre le maintien stable des végétaux en position verticale lors de la mise en fleurette.

Quand un végétal est maintenu verticalement dans le réceptacle 8, son tronc fait face au dispositif à l'emporte pièce 33, et le bras mobile 31 passe d'une position d'attente surélevée à une position active de découpage dans laquelle il est descendu pour permettre au dispositif à l'emporte pièce 33 de séparer le tronc des fleurettes, en actionnant les mâchoires 35. Le dispositif pour l'enlèvement des trognons 29 peut comporter d'autres éléments qui n'ont pas été représentés pour des raisons de clarté. Par exemple, un système de glissière peut permettre d'évacuer les trognons des végétaux après la découpe, et une tige peut être disposée de manière à forcer le trognon en dehors du dispositif à l'emporte pièce 33 lorsque le bras 31 est en position haute, après l'enlèvement.

La figure 2a illustre de manière détaillée les moyens de découpe du dispositif 29. On reconnaît sur cette figure les ensembles de bielles 36a et 36b situés sur un côté du dispositif à l'emporte pièce 33.Une première liaison pivot 38 est reliée aux deux bielles 36b et deux liaisons pivot 39 relient les bielles 36b aux bielles 36a. Les liaisons pivot 39 ne sont pas liées au bras 31 et permettent la rotation des ensembles de bielles 36a et 36b. Les mâchoires 35 sont liées aux bielles 36a et des liaisons pivot 40 fixement liées au bras 31. Ainsi, lorsque la liaison pivot 38 est abaissée par les vérins 37 (figure 2b), les mâchoires 35 sont entraînées en rotation autour des liaisons pivot 40 et décrivent au moins partiellement une demi sphère dans les végétaux. Tel que la figure 5 l'illustre, la machine de mise en fleurettes de végétaux tels que des choux, selon l'invention, est portée par un châssis mobile 1 tel qu'une remorque de manière à pouvoir transformer et conditionner lesdits végétaux directement sur le lieu de leur cueillette. Plus précisément, la remorque 1 comprend un organe de transport des choux 7, un poste de traitement comprenant un dispositif pour l'enlèvement des trognons des végétaux 2, un poste de contrôle 3 des choux ainsi découpés et étrognés, un moyen de convoyage 4 des choux vers un poste de conditionnement, des moyens de conditionnement 5 des fleurettes ainsi obtenues, par exemple dans des sachets, et un espace de rangement 6 des fleurettes ainsi conditionnées dans des cagettes.

Le moyen de convoyage 4 des choux vers un poste de conditionnement et les moyens de conditionnement 5 peuvent être constitués par n'importe quels moyens compatibles avec la contrainte d'espace imposée par la remorque mobile 1.

Pour s'adapter à cette contrainte, l'organe de transport 7 de végétaux est pliable et évolue d'une position de rangement dans laquelle il est plié dans la remorque 1 à une position déployée dans laquelle il est déplié et s'étend à l'extérieur de la remorque 1 pour conduire les végétaux du lieu de la cueillette vers les moyens de découpe 2. Pour cela, l'organe de transport 7 comprend des réceptacles à végétaux 8 agencés sur une bande de transport 9. La bande de transport s'étend d'une première extrémité au niveau de laquelle les végétaux sont chargés après cueillette, à une deuxième extrémité de traitement au niveau de laquelle les trognons sont enlevés, par exemple en utilisant un dispositif de type à l'emporte-pièce. Tel qu'illustré sur la figure 4, les réceptacles 8 sont des bols flexibles réalisés, par exemple, en acier inoxydable.

Les réceptacles 8 possèdent une base 12, par exemple circulaire, et des bras 13 permettant le maintien stable d'un chou en position verticale. Le chou est ainsi présenté dans une position adéquate pour procéder à sa découpe en fleurettes. Le réceptacle 8 possède, plus précisément, quatre bras 13 répartis à intervalles réguliers. Chaque bras 13 est pourvu d'une portion sensiblement horizontale 13a et d'une portion sensiblement verticale 13b apte à se déformer latéralement vers l'extérieur du réceptacle lors du maintien d'un chou. Par ailleurs, chaque bras 13 peut également être maintenu au moyen d'un ressort non représenté contre le végétal. Les végétaux de calibre plus petit sont ainsi maintenus fermement. Par exemple, le réceptacle 8 peut accueillir des végétaux de calibre compris entre 11 et 22 centimètres (pour des fleurettes allant de 3 à 9 centimètres).

La base 12 peut avantageusement être vissée à la bande de transport 9 et une plaque non représentée peut être disposée de l'autre côté de la bande de transport 9 afin de rigidifier et protéger la région entourant la base 12 et permettre son vissage. Cette plaque peut par exemple être une plaque en téflon. La bande de transport 9 est entraînée sur une structure rigide comprenant au moins deux portions longitudinales 14 articulées entres elles par des moyens d'articulation explicités plus tard dans la description. Tel que représenté sur la figure 2, le mode de réalisation choisi comprend quatre portions longitudinales 14 : une portion d'extrémité fixe 14a, une première portion intermédiaire 14b, une seconde portion intermédiaire 14c et une portion d'extrémité mobile 14d. Les portions longitudinales 14 présentent deux parois latérales 15a et 15b entre lesquelles évolue la bande de transport 9 présentant un mouvement en boucle fermée. . La bande de transport 9 est tendue entre deux poulies 16 et 17. Les poulies 16 et 17 sont mobiles en rotation autour d'un axe transversal 18 maintenu en position aux deux extrémités de la structure de l'organe de transport 7, à savoir, à l'extrémité libre de la portion d'extrémité fixe 14a d'une part, et à l'extrémité libre de la portion d'extrémité mobile 14d d'autre part. A cet effet, des fentes 19 sont réalisées sur les parois latérales 15a et 15b et l'axe 18 y est logé. La bande de transport 9 est ainsi continue sur tout le long de l'organe de transport 7 indépendamment du nombre de portions longitudinales 14. Chaque réceptacle 8 est fixé sur la bande de transport 9 de manière à entraîner en translation les réceptacles 8 lorsque la bande de transport 9 est en mouvement. La structure particulière de la bande de transport 9 permet ainsi de la rendre très flexible comparée à un tapis roulant classique et apte à supporter les déformations dues au pliage et dépliage de l'organe de transport. Tel que représenté sur la figure 2, la portion d'extrémité fixe 14a est solidarisée avec le châssis mobile 1 par des moyens de support 11 tels que des barres métalliques. Quatre barres verticales dont seulement deux sont visibles sur la figure 1 et dont les références sont lla, llb permettent de maintenir la portion d'extrémité fixe 14a à une certaine hauteur. Deux barres horizontales 11c, 11d sont disposées transversalement par rapport à l'organe de transport 7 longitudinal et deux barres horizontales dont seulement une, l i e , est visible sur la figure 1, sont disposées longitudinalement par rapport à l'organe de transport 7 longitudinal et permettent de rigidifier le maintien de la portion d'extrémité fixe 14a. Elles sont solidaires d'une part du châssis mobile 1 et d'autre part de la portion d'extrémité fixe 14a.

La première portion intermédiaire 14b, la seconde portion intermédiaire 14c et la portion d'extrémité 14d sont mobiles, contrairement à la portion d'extrémité fixe 14a et sont de longueurs sensiblement identiques de manière à faciliter leur empilage. La première portion intermédiaire 14b est disposée entre la portion d'extrémité fixe 14a et la seconde portion intermédiaire mobile 14c. Les extrémités de la portion intermédiaire 14b sont montées mobiles autour d'un axe transversal à chacune de ses extrémités de manière à permettre le rangement de l'organe de transport. L'articulation entre les deux portions 14b, 14c est opéré par un jeu de deux bielles 21a, 21b disposées de part et d'autre sur les surfaces extérieures des parois latérales 15a, 15b. Pour cela, une première extrémité de la bielle 21a est montée mobile en rotation autour d'un axe transversal sur la surface extérieure de la paroi latérale 15a de la portion 14b et une première extrémité de la bielle 21b est montée mobile en rotation autour d'un axe transversal sur la surface extérieure de la paroi latérale 15a de la portion 14c. Entre elles, à savoir au niveau de leur seconde extrémité libre, les bielles 21a, 21b sont montées mobiles en rotation autour d'un axe transversal 25. Afin d'imprimer un déplacement linéaire aux bielles 21a, 21b, un vérin 22 est présent. I1 comprend un tube fixe 23, fixé sur la surface extérieure de la paroi latérale 15a de la portion 14b et une tige 24 mobile en translation dans le tube fixe 23, fixé sur la surface extérieure de la bielle 21a. Le vérin 22 permet de pousser ou tirer la bielle 21a pour ajuster le déploiement ou le rangement de l'organe de transport 7. Par analogie, la liaison entre les portions 14c et 14d est apte à faire évoluer l'organe de transport 7 d'une position déployée à une position rangée. Elle comprend un jeu de deux bielles 26a et 26b, positionnées au niveau des surfaces extérieures des parois latérales 15a et 15b, couplé à un vérin 27. Un axe transversal 28 permet la liaison entre les extrémités libres des bielles 26a, 26b. Les vérins 22 et 27 peuvent être pneumatiques ou hydrauliques et être commandés manuellement ou motorisés. Ils assurent le maintien et le blocage en position des portions 14b, 14c, 14d mobiles entres elles. Avantageusement, l'axe transversal 25 de jonction des bielles 21a, 21b est au dessus du dispositif de la bande de transport 9 lorsque l'organe de transport 7 est déployé alors que l'axe transversal 28 est situé au dessous pour le jeu de bielles 26a, 26b. Le compactage de l'organe de transport 7 en position de rangement est ainsi maximum. En effet, lorsque l'organe de transport 7 est plié, les portions 14b, 14c et 14d se superposent les unes sur les autres.

Plus concrètement, avec le mécanisme d'articulation décrit ci-dessus, le passage de la position déployée à la position de rangement de l'organe de transport 7 s'effectue en actionnant le vérin 22 de sorte que la tige 24 se coulisse dans le tube 23 afin que la bielle 23a se trouve sensiblement perpendiculaire à la portion 14b. La bielle 23a entraîne donc avec elle, la seconde bielle 23b solidaire de la seconde portion mobile intermédiaire 14c qui pivote ainsi pour se superposer sur la première portion intermédiaire 14b. La portion 14d s'empile de la même sorte sur la portion 14c. Le vérin 27 est actionné afin que la tige 24 se coulisse dans le tube 23 et que la bielle 26a se trouve sensiblement perpendiculaire à la portion 14c. La bielle 26a entraîne donc avec elle, la seconde bielle 26b solidaire de la portion mobile d'extrémité 14d qui pivote pour se superposer sur la seconde portion intermédiaire 14c.

Un empilage horizontal des trois portions mobiles 14b, 14c et 14d est ainsi réalisé. Une rotation de l'ensemble de l'empilage autour de l'axe transversal de la liaison effectuée entre la portion 14a et 14b permet de basculer l'empilage verticalement pour le ranger dans la remorque mobile 1 en cas de besoin. Par ailleurs, la découpe par le dispositif pour l'enlèvement des trognons 29 peut être déclenchée par un détecteur situé sous la bande de transport 9. Ce détecteur peut comprendre des moyens de détection des vis permettant le maintient du réceptacle 8.

Avantageusement, ce détecteur est situé sous la bande de transport de manière à détecter la présence du réceptacle 8 qui précède le réceptacle 8 situé au niveau du dispositif pour l'enlèvement des trognons 29. Grâce à l'invention, on bénéficie d'un outil de découpe de végétaux permettant un traitement des végétaux sur le site de cueillette. Une baisse des coûts est aussi à noter puisque le transport nécessaire entre l'étape de la cueillette des choux, leur transformation en fleurettes et leur conditionnement est effectué sur un seul et même lieu.

En outre, on bénéficie d'un organe de transport pliable et facilement agenceable dans un châssis mobile. Le temps de transport jusqu'au poste de transformation des choux en fleurettes est donc réduit au minimum ce qui permet de conditionner des fleurettes avec une qualité nutritive nettement améliorée et de ne pas les abîmer lors d'un transport en véhicule. Par ailleurs, l'organe de transport est ergonomique pour les cueilleurs puisque les diverses portions qui le composent, permettent de positionner la portion d'extrémité mobile du tapis à la hauteur souhaitée. Ceci atténuant bien évidemment la fatigue à ce poste. Bien sûr, il convient de noter que l'organe de transport, objet de l'invention, peut également être utilisé sur un lieu de transformation éloigné du lieu de cueillette et que le dispositif de découpe à l'emporte pièce peut être considéré indépendant de l'organe de transport et peut être incorporé à tout type d'installation de traitement de végétaux existant situé à distance du lieu de cueillette.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif pour l'enlèvement automatisé de trognons (29) de végétaux de type chou-fleur, brocoli ou de tout autre crucifère, pour la mise en fleurette des végétaux, comportant des moyens de découpe des végétaux et un réceptacle (8) permettant le maintien stable des végétaux en position verticale lors de la mise en fleurette, caractérisé en ce que les moyens de découpe comportent un dispositif à l'emporte pièce (32).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif à l'emporte pièce (32) comprend deux mâchoires actionnées respectivement par deux ensembles de vérins et de bielles.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux mâchoires décrivent au moins partiellement une demi sphère dans les végétaux
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un mat (30) et un bras (31) supportant le dispositif à l'emporte pièce (32) et mobile sur le mat (30) entre une position d'attente dans laquelle il est espacé du réceptacle (8) et une position active de découpage.
5. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le réceptacle (8) est apte à maintenir des végétaux de calibre différents.
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le réceptacle (8) comprend une base (12) et des bras (13) de maintien d'un végétal dans une position verticale.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque bras (13) est pourvu d'une portion sensiblement horizontale (13a) et d'une portion sensiblement verticale (13b) apte à se déformer latéralement vers l'extérieur du réceptacle (8) lors du maintien d'un végétal.
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de transport (7) des végétaux jusqu'au dispositif d'enlèvement des trognons (29).
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'organe de transport (7) des végétaux comporte une bande de transport (9) sur laquelle le réceptacle (8) est fixé.
10. 10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe de transport (9) comporte des réceptacles (8) fixés sur la bande de transport (9).
11. 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la bande de transport (9) est entraînée sur une structure comprenant au moins deux portions longitudinales (14a, 14b, 14c, 14d) articulées entres elles par des moyens d'articulation (2la, 21b, 22, 26a, 26b, 25, 27, 28) de manière à faire évoluer l'organe de transport (7) d'une position déployée dans laquelle il est apte à conduire les végétaux d'une première extrémité de la bande de transport vers le dispositif d'enlèvement des trognons (29) à une position pliée pour permettre son rangement.
12. 12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont constitués par un jeu de bielles (21a, 21b, 26a, 26b), solidarisées sur les parois latérales (15a, 15b) des portions longitudinales (14b, 14c, 14d) à assembler, le jeu de bielles étant couplé à un vérin (22, 27).
13. 13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que la bande de transport (9) est entraînée latéralement par des poulies (16, 17) disposées à chaque extrémité de l'organe de transport (7).