FR2974654A1 - Installation de simulation et de preparation d'un patient a un examen par irm, en particulier destine a des enfants, et methode de simulation et de preparation correspondante - Google Patents

Abstract

Installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants, et méthode de simulation et de préparation correspondante. L'invention concerne une installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, comprenant : - un corps principal (1) simulant le tunnel d'une véritable installation IRM, - un support pour le patient, - une série d'équipements électroniques comprenant : o un ou plusieurs générateur(s) de bruit (5), o au moins une caméra (6) pour filmer le patient pendant la simulation, o un écran de visualisation (8) pour pouvoir être consulté par le patient. - des moyens informatisés (10) de commande et pilotage de l'installation comprenant un ordinateur (12) avec un programme informatique de commande et de pilotage de la série d'équipements électroniques (5, 6, 8) reliés, audits moyens informatisés (10), et un écran de contrôle (11), - et un analyseur de contenu d'images apte à analyser les images du film pour détecter les mouvements du patient. Installation de simulation d'un examen médical.

Description

INSTALLATION DE SIMULATION ET DE PREPARATION D'UN PATIENT A UN EXAMEN PAR IRM, EN PARTICULIER DESTINE A DES ENFANTS, ET METHODE DE SIMULATION ET DE PREPARATION CORRESPONDANTE

La présente invention se rapporte au domaine général des installations et méthodes de simulation et de préparation de patients à un examen médical dont la bonne conduite et la qualité des résultats nécessitent le respect de contraintes exigeantes par le patient.

L'invention concerne plus précisément le domaine de l'examen par IRM en pédiatrie dont l'intérêt est manifeste mais très difficile à conduire avec des enfants, en particulier avec des enfants en bas âge, compte tenu des contraintes de tous ordres, notamment psychologiques, imposées par l'examen IRM.

L'invention concerne une installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants.

L'invention concerne également une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, ladite méthode étant destinée en particulier à des enfants en vue d'aider le corps médical à décider si le patient doit subir une anesthésie générale avant le véritable examen par IRM.

L'IRM, l'Imagerie par Résonance Magnétique, est à l'heure actuelle l'examen le plus sophistiqué en imagerie médicale. Il peut en effet fournir des images en coupe de l'organisme et ce dans les différents plans de l'espace permettant de fournir, non seulement des données anatomiques, mais encore des renseignements d'ordre fonctionnel en relation avec différents organes susceptibles d'être explorés.

Par ailleurs, les différentes instances médicales, tant internationales qu'européennes, recommandent de plus en plus fermement de diminuer, dans la mesure du possible, le recours à des techniques d'imagerie médicale utilisant la radiographie (utilisation de rayons X), particulièrement pour les jeunes enfants. B 11 627/FR Ainsi il s'avère que les examens médicaux non irradiants, c'est-à-dire ceux faisant appel à des techniques d'imagerie médicale non radiographiques, tel l'échographie et l'IRM sont particulièrement appropriés à l'investigation chez les enfants.

L'échographie est bien évidemment d'une utilité remarquable, mais connaît malgré tout des limites d'exploration au-delà desquelles l'IRM a un très grand intérêt.

Ainsi, l'examen par IRM est indolore, ne nécessite pas l'injection de produits chimiques particuliers, par exemple pour obtenir un contraste spécifique et n'est pas traumatisant sur le plan physique puisque ce n'est pas un examen invasif.

11 s'avère néanmoins que l'examen par IRM comporte des contraintes d'ordre psychologique qui sont inégalement tolérées et surmontées par les patients.

II existe tout d'abord une contrainte liée à l'environnement géographique de l'examen dans la mesure où le patient étant allongé sur le dos dans un cylindre où l'espace est confiné, une situation génératrice d'anxiété, voire de claustrophobie, est générée.

Il existe ensuite une contrainte liée au bruit, environ 100 décibels, généré par l'installation de la machine elle-même. Cette nuisance sonore peut contribuer à augmenter l'angoisse du patient enfermé dans l'espace confiné de l'appareil.

Il existe enfin une troisième contrainte liée à la nécessité de faire observer au patient une immobilité complète de plusieurs minutes pour que la machine soit en mesure d'acquérir un nombre de données suffisantes afin que l'image anatomique générale générée par la machine soit nette, précise et interprétable.

La maîtrise de l'ensemble de ces contraintes s'avère par conséquent essentielle pour qu'un examen 1RM puisse permettre d'obtenir une image anatomique de qualité, une telle maîtrise étant d'autant plus délicate que l'examen s'étend généralement sur une période totale de temps de l'ordre de 20 à 40 minutes.

Si la conduite d'examen par IRM avec des patients adultes est généralement bien maîtrisée, essentiellement par leur capacité naturelle à gérer et résister au mieux aux B 11627/FR différentes contraintes mentionnées ci-dessus, il s'avère que la conduite d'examen par IRM avec des enfants est beaucoup plus délicate et difficile.

II est en effet apparu que la phase d'entrée dans l'installation IRM est particulièrement délicate à gérer pour l'enfant et ses accompagnants. En outre, les enfants disposent d'une capacité limitée à résister et supporter le bruit et il leur est particulièrement difficile de se conformer à une exigence d'immobilité pendant une période relativement longue.

II s'ensuit que la réalisation d'examen par IRM avec des enfants, particulièrement en dessous de 6 ans, est extrêmement délicate. Par conséquent, en dessous de l'âge de 6 ans environ, et compte tenu des caractéristiques propres aux jeunes enfants, l'examen par IRM est presque systématiquement réalisé sous anesthésie générale ou sédation médicamenteuse.

La réalisation d'un examen par IRM dans de telles conditions s'avère alors moins anodin en raison des risques bien connus liés à l'anesthésie.

En outre, le recours à une anesthésie générale complique l'examen dans la mesure où il nécessite l'organisation d'une visite pré-anesthésique, puis une hospitalisation à jeun le jour de l'examen ce qui, in fine, augmente le coût global de l'examen.

II s'est ainsi créé un contexte général favorisant la recherche d'une solution aux différents inconvénients mentionnés ci-dessus dans le but d'éviter une anesthésie générale aux enfants en bas-âge, et âgés par exemple de 3 à 10 ans, devant subir un examen par IRM.

Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à proposer une installation et une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants, qui permettent de simuler les contraintes d'un véritable examen par IRM pour préparer le patient aux situations de contraintes du véritable examen afin d'éviter le recours à une anesthésie générale et d'améliorer la qualité des images en cas d'examen sans anesthésie. B11627/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer une installation et une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM qui mettent en oeuvre des moyens particulièrement simples et adaptés à des enfants en bas-âge.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une installation et une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM qui permettent d'obtenir des informations fiables pouvant aider le corps médical à prendre une décision objective sur la nécessité ou non de procéder à une anesthésie générale.

Un autre objet de l'invention est de proposer une installation et une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM qui soient particulièrement adaptées en cas d'IRM cérébrale.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'une installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants, comprenant : - un corps principal (1) définissant une enceinte (2) avec une ouverture (3) simulant le tunnel d'une véritable installation IRM, un support (4), du genre lit, pour supporter le patient en position allongée, ledit support (4) étant susceptible d'être mobile en translation pour pouvoir être positionné au moins en partie dans l'enceinte (2) à travers l'ouverture (3) du corps principal (1), une série d'équipements électroniques comprenant : o un ou plusieurs générateur(s) de bruit (5) destiné(s) à simuler le bruit d'une véritable installation IRM, o au moins une caméra (6) avec un champ focal d'enregistrement pour filmer le patient pendant la simulation et réaliser un film, o un écran de visualisation (8) monté dans l'enceinte (2) pour pouvoir être consulté par le patient pendant la simulation. des moyens informatisés (10) de commande et pilotage de l'installation de simulation comprenant un ordinateur (12) avec un programme informatique de commande et de pilotage de la série d'équipements électroniques (5, 6, 8) B 11627/FR lesquels sont reliés, par exemple électriquement, audits moyens informatisés (10), et un écran de contrôle (11) relié à l'ordinateur (12), et un analyseur de contenu d'images relié fonctionnellement à l'ordinateur (12) et apte à analyser les images du film réalisé par la caméra (6) pour détecter les mouvements du patient et les restituer sur l'écran de contrôle (11).

Les objets assignés à l'invention sont également atteins à l'aide d'une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par 1RM, destinée en particulier à des enfants, en vue de d'améliorer la qualité de l'image anatomique susceptible d'être obtenue lors d'un véritable examen par IRM ultérieur, dans laquelle, à partir d'une installation de simulation d'un examen par IRM, on procède successivement aux étapes suivantes formant la simulation : étape a) on installe le patient dans l'installation, étape b) on soumet le patient à l'émission sonore d'un enregistrement des bruits conventionnels générés par une véritable installation IRM, au cours de l'étape b) on filme le patient pendant une séquence déterminée à l'aide d'une caméra, étape c) on arrête la simulation et on analyse les images du film réalisé par la caméra à l'aide d'un analyseur de contenu d'images pour déterminer si le patient a effectué des mouvements pendant la séquence, étape d) en fonction du résultat de l'analyse, on renouvelle éventuellement la simulation pendant une autre séquence déterminée, tout en ayant auparavant montré au patient le film et l'enregistrement des mouvements conduisant au renouvellement.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtrons plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

- La figure 1 montre une vue générale en perspective d'une installation conforme à l'invention. B 11527/FR - La figure 2 illustre une vue schématique d'une installation conforme à l'invention avec les différents équipements électroniques et moyens informatisés qui la composent.

- La figure 3 illustre une vue générale d'un écran de visualisation à la disposition de l'opérateur de l'installation de simulation.

L'invention se rapporte à une installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), en particulier destiné à des enfants et plus particulièrement à des enfants âgés d'environ 3 à 10 ans pour lesquels la gestion et maîtrise des contraintes imposées par un examen IRM est très difficilement maîtrisable.

II s'avère en effet extrêmement difficile pour des enfants, âgés de 3 à 10 ans par exemple, de maîtriser l'appréhension générée par un environnement inconnu et impressionnant, de telle sorte que soit l'examen IRM s'avère impossible à réaliser sauf à réaliser l'examen sous anesthésie générale ou sédation médicamenteuse en dessous de 6 ans par exemple, soit la qualité de l'image anatomique générée n'est ni nette, ni suffisamment précise de telle sorte qu'elle est difficilement interprétable.

L'installation de simulation et de préparation conforme à l'invention, ainsi que la méthode correspondante, a été conçue pour préparer de manière ludique des patients, et en particulier des enfants âgés de 3 à 10 ans, à un examen IRM pour améliorer la qualité de l'image anatomique susceptible d'être obtenue lors d'un véritable examen par IRM ultérieur, qui suivra à plus ou moins brève échéance la simulation de l'examen dans l'installation conforme à l'invention.

Tel qu'illustré aux figures, l'installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants, comprend un corps principal 1 destiné à reposer directement ou indirectement sur le sol et définissant une enceinte 2, par exemple parallélépipédique ou cylindrique ou autre, au sein de laquelle est ménagée une ouverture 3 traversante ou non, simulant le tunnel d'une véritable installation IRM. B11627/FR L'installation comporte également un support 4, du genre lit, pour supporter le patient en position allongée, ledit support étant susceptible d'être mobile en translation, par exemple selon la direction F, pour pouvoir être positionné au moins en partie dans l'enceinte 2 à travers l'ouverture 3 du corps principal 1.

La mise en translation du support 4 est réalisée par des moyens conventionnels bien connus de l'homme du métier, du genre roues, roulettes, patins glissants (non représentés aux figures). Bien évidemment, les dimensions et configurations de l'installation et des différents éléments la composant sont adaptées à la population enfantine devant l'utiliser, de même que les matériaux utilisés. De la même façon, le corps principal 1 ainsi que le support 4 sont revêtus d'une mousse sur toute leur surface extérieure sur laquelle vient reposer un revêtement, par exemple plastique, évitant ainsi toute aspérité et tout risque de blessure.

L'installation conforme à l'invention comprend également une série d'équipements électroniques comprenant - un ou plusieurs générateur(s) de bruit 5 destiné(s) à simuler le bruit d'une véritable installation IRM, - au moins une caméra 6 pour filmer le patient pendant la simulation, - un écran de visualisation 8 monté dans l'enceinte 2 pour pouvoir être consulté par le patient pendant la simulation.

De manière particulièrement avantageuse, l'écran de visualisation 8 est monté sur la face supérieure de l'ouverture 3 formant le plafond de l'enceinte (non représenté) de telle manière que le patient allongé sur le support 4 puisse visionner facilement et sans effort l'écran de visualisation 8 lorsque le support 4 est positionné dans l'enceinte 2.

De manière particulièrement avantageuse, le ou les générateur(s) de bruit 5, la ou les caméra(s) 6 sont égaiement disposés dans la paroi supérieure de l'ouverture 3.

Tel qu'illustré à la figure 1 en particulier, la partie supérieure 1A du corps principal 1 est réalisée sous la forme d'un caisson démontable ou ouvrable, par le biais d'une charnière par exemple, de manière à pouvoir accéder facilement à l'intérieur du corps

B91627/FR principal 1 au sein duquel les équipements électroniques (générateur de bruit 5, caméra 6, et écran de visualisation 8) et leurs câblages sont insérés et disposés.

L'installation conforme à l'invention comprend également des moyens informatisés 10 de commande et de pilotage de la simulation comprenant un écran de contrôle 11 relié à un ordinateur 12 avec un programme informatique de commande et de pilotage de la série d'équipements électroniques 5, 6, 8, lesquels sont reliés, par exemple électriquement, audits moyens informatisés 10, tel qu'illustré à la figure 2.

De manière avantageuse, les moyens informatisés 10 sont situés à distance du corps principal 1, par exemple à quelques mètres, et permettent, à l'aide d'une interface informatique appropriée et de logiciels dédiés, la commande et le pilotage complet des équipements électroniques 5, 6, 8, par exemple par le biais d'une souris 13 et d'un clavier 14 sous la commande d'un opérateur.

De préférence, l'installation comporte une seule et unique caméra 6 qui est fixe. A titre de variante, au moins une autre caméra 6', par exemple mobile, peut être intégrée dans l'installation.

Avantageusement et tel qu'illustré, les équipements électroniques 5, 6, 8 sont intégrés dans un sous-ensemble 15 monté au moins en partie dans la partie supérieure 1A du corps principal 1.

Le ou les générateur(s) de bruit 5 permettent de reproduire, par l'intermédiaire d'un bruit d'IRM conventionnel enregistré au préalable et stocké sur l'ordinateur 12, les conditions sonores réelles auxquelles sera confronté le patient au cours d'un véritable examen IRM.

La ou les caméras) 6 ont pour objectif de filmer et d'enregistrer le patient pendant une ou plusieurs séquence(s) déterminée(s) au cours de la simulation afin d'être en mesure d'analyser ultérieurement d'éventuels mouvements du patient et de pouvoir les visualiser ou encore les montrer au patient lui-même à des fins pédagogiques. Bi16271FR L'installation conforme à l'invention comprend également un analyseur de contenu d'images relié fonctionnellement à l'ordinateur 12 et apte à analyser les images du film réalisé par la caméra 6 pour détecter les mouvements du patient et les restituer sur l'écran de contrôle 11 relié à l'ordinateur 12.

L'analyseur de contenu d'images est de manière avantageuse intégré, sous la forme d'un algorithme classique, au sein de l'architecture des programmes informatiques de commande et de pilotage intégrés dans l'ordinateur 12.

L'analyseur de contenu d'images permet de détecter de manière particulièrement fine les éventuels mouvements du patient qui auraient pu ou pourraient échapper à un opérateur par la simple observation à l'ceil nu du film pris par la caméra 6 et enregistré. Il s'avère en effet que des mouvements difficilement perceptibles à l'oeil nu sont peu ou mal perçus lors d'un enregistrement obtenu par le biais d'une caméra classique, alors que de tels mouvements peuvent au contraire être détectés par une analyse fine du contenu des images du film enregistré.

Ainsi, les signaux provenant des images prises par la caméra 6 sont traitées au sein de l'unité centrale de l'ordinateur 12, lequel par le biais de l'algorithme est à même de détecter au sein du flux des signaux ceux correspondants à un mouvement du patient.

De manière particulièrement avantageuse, l'analyseur de contenu d'image analyse une zone réduite de l'image, ladite zone réduite étant définie par l'opérateur préalablement au début de la simulation, par sélection de ladite zone dans le chant focal d'enregistrement de la caméra, ladite zone correspondant à la zone anatomique du patient devant faire l'objet de l'IRM.

L'opérateur peut donc paramétrer les zones de l'image enregistrée que l'analyseur de contenu d'images doit examiner, en vue de détecter un éventuel mouvement.

L'opérateur peut ainsi adapter la zone particulière d'examen à la partie du corps du patient qui fera l'objet de l'examen IRM, par exemple au visage, et en particulier la tête si l'IRM envisagée est une IRM cérébrale. B11627/FR Avantageusement, la zone réduite de l'image est restituée sur l'écran de contrôle 11.

De manière également particulièrement avantageuse, l'écran de contrôle 11 (figure 3) restitue à l'opérateur une image globale divisée en quatre zones, respectivement une zone intitulée « vision globale » dans laquelle s'affiche la totalité du chant focal d'enregistrement de la caméra 6, une zone intitulée « DVD » dans laquelle s'affiche en temps réel le film projeté au patient, une zone intitulée « zoom » dans laquelle s'affiche la zone réduite de l'image qui est analysée par l'analyseur de contenu d'images, et enfin une zone inférieure droite dans laquelle s'affiche un graphe 40.

En effet, selon une version particulièrement avantageuse de l'invention, l'analyseur de contenu d'images établit un graphe 40 des mouvements détectés dans la zone réduite à analyser, lequel graphe représente en abscisses le temps et en ordonnées l'amplitude des mouvements détectés sur la zone réduite considérée et est restitué sur l'écran de contrôle 11 dans la zone appropriée.

Avantageusement, afin d'aider le praticien à détecter les mouvements éventuels du patient, une zone de tolérance 41, d'ordonnée préétablie, est mise en évidence sur le graphe, par exemple par une coloration distincte. La zone de tolérance 41 permet ainsi de mettre immédiatement en évidence des mouvements d'amplitude significatifs lorsque les ordonnées du graphe dépassent la valeur de l'ordonnée préétablie.

Les équipements électroniques 5, 6, 8 sont montés avantageusement solidaires du corps principal 1.

Avantageusement, l'ouverture 3 forme un tunnel avec un plafond (non représenté) dans lequel sont incorporés la ou les caméra(s) 6, l'écran de visualisation 8 ainsi éventuellement que le ou les générateur(s) de bruit 5.

De manière avantageuse, les moyens informatisés 10 de commande et de pilotage sont pourvus de moyens de lecture 15 d'un support mémoire, du genre DVD ou clef USB par exemple ou tout moyen équivalent, de manière à permettre la visualisation du contenu du support mémoire sur l'écran de visualisation 8 par le patient pendant la simulation.

B91627/FR II a en effet été observé que la possibilité pour le patient de visualiser des images ou un film pendant la simulation avait pour conséquence de capter fortement l'attention du patient, notamment des enfants, ce qui avait un effet particulièrement positif sur son adaptation à la situation.

L'installation comporte également de manière avantageuse une table de mixage 16 reliée à l'ordinateur 12 et permettant par exemple de faire varier le niveau de son généré par le générateur de bruit 5 auquel elle est reliée pour réaliser différents enregistrements par le biais d'un micro 17, voire pour permettre à là l'opérateur de parler avec le patient par le biais d'un second micro 18.

Enfin, il est envisageable, par exemple par le biais d'une liaison lntemet 20, ou par tout moyen équivalent, de déporter la lecture de l'ensemble des informations restituées sur l'écran de contrôle 11 vers un ou plusieurs postes de relecture 2ldistant de l'ensemble des flux vidéo stockés dans l'ordinateur 12. Le poste de relecture distant 21 intègre bien évidement au moins un écran de visualisation 22 et un ordinateur 23.

De manière optionnelle, l'installation conforme à l'invention comporte également un simulateur d'antenne crâne (non représenté aux figures) destiné à être mis en place sur le crâne du patient pour simuler une 1RM cérébrale.

Le simulateur d'antenne crâne est par exemple composé d'une armature en forme de demi-cercle pourvue de sangles permettant son attachement au crâne de ['enfant ce qui permet de simuler la situation réelle survenant lors d'une IRM cérébrale.

De manière classique, l'installation conforme à l'invention comporte un corps principal 1 qui comporte une armature (non représentée aux figures) supportant une garniture à base de mousse pourvue d'un revêtement définissant l'enveloppe de l'enceinte, laquelle enveloppe a une forme assimilable à un corps de fusée. II est en effet apparu que pour faciliter la participation de l'enfant à [a simulation, il était intéressant de renforcer l'aspect ludique de la préparation en proposant des formes extérieures de l'enceinte 2 particulièrement proches des jeux habituels d'un enfant et associés à son imaginaire. Ainsi, l'enceinte 2 peut avoir avantageusement une forme extérieure B 11627/FR assimilable à une fusée pourvue extérieurement de réacteurs (non représentés aux figures).

Bien évidemment, d'autres formes d'enceinte sont envisageables.

L'invention concerne également une méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, destinée en particulier à des enfants, en vue de d'améliorer la qualité de l'image anatomique susceptible d'être obtenue lors d'un véritable examen par IRM ultérieur, dans laquelle, à partir d'une installation de simulation d'un examen par IRM, on procède successivement aux étapes suivantes formant la simulation - étape a) on installe le patient dans l'installation, - étape b) on soumet le patient à l'émission sonore d'un enregistrement des bruits conventionnels générés par une véritable installation IRM, au cours de l'étape b) on filme le patient pendant une séquence déterminée à l'aide d'une caméra, . étape c) on arrête la simulation et on analyse les images du film réalisé par la caméra à l'aide d'un analyseur de contenu d'images pour déterminer si le patient a effectué des mouvements pendant la séquence, - étape d) en fonction du résultat de l'analyse, on renouvelle éventuellement la simulation pendant une autre séquence déterminée, tout en ayant auparavant montré au patient le film et l'enregistrement des mouvements conduisant au renouvellement.

Selon la méthode de l'invention, l'analyseur de contenu d'images analyse de préférence une zone réduite des images, ladite zone étant préalablement définie par l'opérateur et correspondant à la zone anatomique du patient devant faire l'objet de l'IRM.

L'opérateur définit la zone réduite des images du film qui sera analysé par l'analyseur de contenu d'images de préférence avant le début de la méthode de simulation, et en tout cas avant l'étape b). B 11627/FR Selon la méthode de l'invention, l'analyseur de contenu d'images génère un graphe représentatif des mouvements analysés à partir des images de la zone réduite. Tel que mentionné précédemment, l'analyseur de contenu d'images génère alors un graphe 14 visionné par l'opérateur sur l'écran de contrôle 11.

Pour préparer et habituer au mieux le jeune patient à un examen IRM classique, il s'avère important de soumettre le jeune patient dès que possible au bruit généré par une véritable installation IRM, car cette émission sonore s'avère être l'un des éléments les plus déstabilisants. C'est la raison pour laquelle, avant même d'avoir installé le patient sur le support 4, on le soumet à une phase préliminaire de préparation au cours de laquelle on le soumet à l'émission sonore d'un enregistrement des bruits conventionnels générés par une véritable installation IRM, précédée ou non d'une phase de découverte de l'installation. II s'avère également que pour améliorer l'attention du jeune patient et l'apaiser, il est envisageable, au cours de l'étape b), de lui faire visualiser un film de son choix.

Dans le cas où le patient est amené à subir ultérieurement une IRM cérébrale, on installe le patient dans l'installation avec un simulateur d'antenne crâne sur la tête, de telle sorte que les étapes b) et c) seront réalisées avec un patient pourvu d'une antenne crâne.

Cette méthode est bien évidemment prévue pour être mise en oeuvre avec des enfants en bas-âge et âgés de 3 à 10 ans environ.

Enfin, et de manière particulièrement avantageuse, la méthode est mise en oeuvre dans une installation telle que décrite précédemment.

L'installation et la méthode selon l'invention permet de simuler les contraintes d'un examen IRM réel et cherchent à préparer les enfants à cette situation afin d'essayer d'améliorer la qualité de l'image susceptible d'être obtenue, voire à éviter le recours à l'anesthésie générale et à ôter les éléments angoissants liés à l'examen. L'enfant est invité à entrer dans l'enceinte à l'intérieur de laquelle il pourra visionner grâce à l'écran de visualisation 8 un film, et par exemple un dessin animé, par exemple

B 11627/FR de son choix. L'enfant reçoit les consignes de rester immobile au cours de séquences d'environ 3 minutes chacune pendant que le générateur de bruit 5 est en activité.

Lorsque la séquence de 3 minutes environ est terminée, l'opérateur et le corps médical visionnent le film enregistré ainsi que les enregistrements et graphes résultant de l'analyseur de contenu d'images en vue de déterminer si les consignes ont été correctement suivies et si l'enfant est resté immobile.

Des séquences supplémentaires peuvent être réalisées afin d'améliorer les résultats de la simulation en commençant un nouveau cycle par une nouvelle étape a). B 11627/FR

Claims (18)

1. REVENDICATIONS1 Installation de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, en particulier destiné à des enfants, comprenant : - un corps principal (1) définissant une enceinte (2) avec une ouverture (3) simulant le tunnel d'une véritable installation 1RM, un support (4), du genre lit, pour supporter le patient en position allongée, ledit support (4) étant susceptible d'être mobile en translation pour pouvoir être positionné au moins en partie dans l'enceinte (2) à travers l'ouverture (3) du corps principal (1), - une série d'équipements électroniques comprenant : o un ou plusieurs générateur(s) de bruit (5) destiné(s) à simuler le bruit d'une véritable installation 1RM, o au moins une caméra (6) avec un champ focal d'enregistrement pour filmer le patient pendant la simulation et réaliser un film, o un écran de visualisation (8) monté dans l'enceinte (2) pour pouvoir être consulté par le patient pendant la simulation. - des moyens informatisés (10) de commande et pilotage de l'installation de simulation comprenant un ordinateur (12) avec un programme informatique de commande et de pilotage de la série d'équipements électroniques (5, 6, 8) lesquels sont reliés, par exemple électriquement, audits moyens informatisés (10), et un écran de contrôle (11) relié à l'ordinateur (12), et un analyseur de contenu d'images relié fonctionnellement à l'ordinateur (12) et apte à analyser les images du film réalisé par la caméra (6) pour détecter les mouvements du patient et les restituer sur l'écran de contrôle (11).
2. 2 - Installation selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'analyseur de contenu d'images analyse une zone réduite de l'image, ladite zone étant définie par l'opérateur préalablement au début de la simulation par sélection dans le champ B11627/FR focal d'enregistrement et correspondant à la zone anatomique du patient devant faire l'objet de l'IRM.
3. 3 - Installation selon la revendication 2 caractérisée en ce que la zone réduite de l'image est restituée sur l'écran de contrôle (11).
4. 4 - Installation selon la revendication 3 caractérisée en ce que l'analyseur de contenu d'images établit un graphe des mouvements détectés dans la zone réduite, lequel graphe est restitué sur l'écran de contrôle (11).
5. 5 - Installation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que les équipements électroniques (5, 6, 7, 8) sont montés solidaires du corps principal (1).
6. 6 - Installation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que l'ouverture (3) forme un tunnel avec un plafond dans lequel sont incorporés le ou les capteurs de bruit (5), la caméra (6) et l'écran de visualisation (8).
7. 7 - Installation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que les moyens informatisés (10) de commande et de pilotage sont pourvus de moyens de lecture d'un support mémoire, du genre DVD ou clé USB par exemple, de manière à permettre la visualisation du contenu du support mémoire sur l'écran de visualisation (8) par le patient pendant la simulation.
8. 8 - Installation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un simulateur d'antenne-crâne destiné à être mis en place sur le crâne du patient pour simuler une IRM cérébrale.
9. 9 - Installation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle est conçue pour des enfants de 3 à 10 ans environ.
10. 10 -Installation selon la revendication 9 caractérisée en ce que le corps principal (1) comporte une armature supportant une garniture à base de mousse pourvue d'un revêtement définissant l'enveloppe de l'enceinte (2), laquelle enveloppe a une forme assimilable à un corps de fusée. B 11627/FR
11. 11- Méthode de simulation et de préparation d'un patient à un examen par IRM, destinée en particulier à des enfants, en vue de d'améliorer la qualité de l'image anatomique susceptible d'être obtenue lors d'un véritable examen par IRM ultérieur, dans laquelle, à partir d'une installation de simulation d'un examen par IRM, on procède successivement aux étapes suivantes formant la simulation : - étape a) on installe le patient dans l'installation, étape b) on soumet le patient à l'émission sonore d'un enregistrement des bruits conventionnels générés par une véritable installation IRM, au cours de l'étape b) on filme le patient pendant une séquence déterminée à l'aide d'une caméra, - étape c) on arrête la simulation et on analyse les images du film réalisé par la caméra à l'aide d'un analyseur de contenu d'images pour déterminer si le patient a effectué des mouvements pendant la séquence, étape d) en fonction du résultat de l'analyse, on renouvelle éventuellement la simulation pendant une autre séquence déterminée, tout en ayant auparavant montré au patient le film et l'enregistrement des mouvements conduisant au renouvellement.
12. 12 -Méthode selon la revendication 11 caractérisée en ce que l'analyseur de contenu d'images analyse une zone réduite des images, ladite zone étant préalablement définie et correspondant à la zone anatomique du patient devant faire l'objet de l'IRM.
13. 13 -Méthode selon la revendication 12 caractérisée en ce que l'analyseur de contenu d'images génère un graphe représentatif des mouvements analysés à partir des images de la zone réduite.
14. 14 -Méthode selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que, avant d'avoir installé le patient, on le soumet à une phase préliminaire de préparation au cours de laquelle on le soumet à l'émission sonore d'un enregistrement des bruits conventionnels générés par une véritable installation IRM précédée ou non d'une phase de découverte de l'installation. B 11627/FR 10
15. 15 -Méthode selon la revendication 11 caractérisée en ce que, au cours de l'étape b), on fait visualiser au patient un film de son choix.
16. 16 -Méthode selon la revendication 11 caractérisée en ce qu'on installe le patient dans l'installation avec un simulateur d'antenne crâne sur la tête.
17. 17 -Méthode selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que le patient est un enfant âgé de 3 à 10 ans environ.
18. 18- Méthode selon l'une des revendications 11 à 17 caractérisée en ce que la méthode est mise en oeuvre dans une installation conforme à l'une des revendications 1 à 10. B11627/FR