FR2971157A1 - Procede d'application d'une composition capillaire sur les cheveux. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé de traitement non thérapeutique des matières kératiniques humaines ou des muqueuses, comportant l'étape consistant à transférer sur les matières kératiniques ou les muqueuses, des paquets, de préférence des gouttelettes (G), d'une composition (P), retenus par capillarité ou autrement dans des cavités (3) d'un support (2), en mettant en contact ledit support (2) avec les matières kératiniques ou les muqueuses et/ou en éjectant lesdits paquets, de préférence lesdites gouttelettes, du support (2) par une action mécanique.

Description

La présente invention concerne les traitements des matières kératiniques ou des muqueuses, notamment les traitements de soin ou de maquillage de la peau, des lèvres et des cheveux. La présente invention concerne en particulier, mais non exclusivement, le coiffage et la mise en forme des cheveux. lies dispositifs les plus répandus pour la mise en forme et/ou la fixation de la coiffure sont des systèmes aérosols qui délivrent des gouttelettes d'un produit capillaire propulsé par un gaz; en général liquéfié, à base d'une solution alcoolique ou aqueuse et de résines polymériques, formant au séchage de fines soudures entre les cheveux. l0 L'utilisation d'un gaz liquéfié entraîne des contraintes de production, d'utilisation et de recyclage. De plus, le jet d'un aérosol n'est pas toujours facile à diriger sur la coiffure et la pulvérisation entraîne en général des pertes de produit, voire des salissures, notamment sur les vêtements, ainsi que des risques de projection sur le visage, par exemple dans les 15 yeux, ce qui peut provoquer une gêne importante. Il est en outre difficile d'obtenir à la fois de bonnes propriétés coiffantes et un pouvoir laquant satisfaisant, certaines laques conférant par exemple aux cheveux, en particulier aux cheveux teints, un toucher sec. De plus, certains composés fixants se présentent sous une forme habituelle 20 serai-solide, visqueuse ou poudreuse, et leur mise en oeuvre par les procédés classiques est difficile, notamment afin d'assurer une répartition homogène sur toute la chevelure à traiter. Ainsi, certains produits au pouvoir fixant potentiellement intéressant d'un point de vue capillaire, ne sont que peu ou pas utilisés sous forme de spray pour des raisons 25 d'incompatibilité avec une telle fonne de distribution. Il existe un besoin pour remédier aux inconvénients des dispositifs existants. II existe également un besoin pour bénéficier d'un dispositif compatible avec une large gamme de compositions capillaires. L'invention vise à répondre à l'un au moins de ces besoins. 30 L'invention s'intéresse à un procédé permettant le maintien de la coiffure via le dépôt d'une composition comportant un agent fixant à la surface des cheveux.

Selon un premier aspect, la présente invention a pour objet un procédé de traitement non thérapeutique des matières kératiniques humaines ou des muqueuses, comportant l'étape consistant à : i. transférer sur les matières kératiniques ou les muqueuses des paquets, de préférence des gouttelettes, d'une composition, retenues par capillarité ou autrement, par exemple par attraction électrostatique, dans des cavités d'un support, en mettant en contact ledit support avec les matières kératiniques ou les muqueuses et/ou en éjectant lesdits paquets, de préférence lesdites gouttelettes, du support par une action mécanique, notamment une action d'accélération du support ou de variation de pression dans le voisinage des paquets, de préférence des gouttelettes Selon l'invention, appliquée à une composition liquide ou ayant une phase liquide, les cavités piègent chacune par effet de capillarité une goutte de composition. Les gouttelettes, de taille définie, sont ensuite déposées sur les matières kératiniques ou les muqueuses selon une disposition dépendant de la répartition des cavités au sein du support.

Le procédé est par exemple un procédé de coiffage ou de traitement des cheveux, la composition étant une composition capillaire. Ce type d'application ne détruit pas la coiffure et, sans appuyer ni frotter le support sur les cheveux, permet d'obtenir un effet de fixation de très bonne qualité équivalent par exemple au résultat obtenu avec une laque aérosol classique, sans les inconvénients de celle-ci. Il permet notamment une bonne répartition du produit de traitement capillaire. Pour la suite, on considère que le support constitue un dispositif d'application ou appartient à un dispositif d'application. Grâce à l'invention, la composition peut être appliquée de manière précise, sans coulure. L'invention permet de conférer à la coiffure un maintien naturel et durable.

On peut contrôler aisément les caractéristiques des gouttelettes que l'on dépose sur la chevelure, en particulier leur taille, en choisissant les dimensions des cavités : des gouttelettes plus fines donnent à la coiffure un aspect plus léger et plus naturel alors que des gouttes d'un diamètre plus important procurent une tenue plus forte. Il est possible de jouer sur les caractéristiques du support en fonction du type d'application recherché, notamment stylisation, conception de coiffure ou fixation plus ou moins forte, par exemple en choisissant une plus ou moins grande densité de cavités et/ou en choisissant le matériau composant le support. Les tensions de surface observées au niveau des cavités dépendent du matériau choisi. Si la surface est parfaitement hydrophobe, il est difficile voire impossible de créer des gouttelettes d'eau ou de composition aqueuse de taille satisfaisante. Si la surface est très hydrophile, les gouttelettes ne pourront pas transférer facilement. Le matériau du support peut créer des tensions de surface différentes selon les cavités qui font que certaines cavités piègent seulement certains éléments de la composition et d'autres, des éléments différents. Chaque cavité du support peut contenir une gouttelette. La plus grande dimension d'ouverture, notamment le diamètre de chaque cavité varie de préférence de 30 µm à 3mm et, de sorte que la gouttelette libérée par la cavité ait un volume variant de 0,0001 µl à 10 µt et plus particulièrement de 0,001µl à 3µl. Les cavités peuvent ne pas communiquer entre elles, ce qui est notamment le cas lorsque les cavités sont formées par les mailles d'une grille. Le nombre de cavités peut varier de là 100.000, mieux de 50 à 50000, encore mieux de 100 à 5000, les cavités s'étendant par exemple sur une surface du support variant de 1 à 1000 cm'', mieux de 5 à 500 cm'. I,e procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre sur chevelure sèche ou sur chevelure mouillée. De préférence, 1a chevelure est sèche. 11 existe plusieurs façons de transférer les gouttelettes de composition depuis le support sur la chevelure.

On peut amener le support au contact de la chevelure. Le transfert des gouttelettes sur la chevelure peut alors se faire par capillarité. Dans une autre variante, en complément de la mise en contact du support avec les cheveux, une action mécanique, exercée par exemple par l'utilisateur, contribue à l'éjection des gouttelettes.

Dans une variante, le support n'est pas mis en contact avec la chevelure mais placé à une distance suffisamment proche, par exemple moins de 20 cm, de préférence moins de 5 cm, et les gouttelettes sont éjectées par une action mécanique. Par « action mécanique » On désigne toute action par laquelle les gouttelettes sont soumises à un phénomène physique provoquant leur départ des cavités vers la chevelure. L'action mécanique peut être une accélération du support et/ou ou une variation de pression dans le voisinage de la gouttelette ou une perturbation telle qu'une vibration. Cela peut être une modification de la forme de cavité.

Lorsque les cavités permettent d'éjecter les gouttelettes à la demande, celles-ci, sont qualifiées de cavités actives. L'action mécanique peut être induite par une source de vibrations, par exemple un élément piézo-électrique ou une masselotte entraînée en rotation, par une source de pression, ou un phénomène thermique ou électrique. L'action mécanique peut être générée par un système d'éjection appartenant au dispositif, par exemple intégré au support ou couplé à celui-ci. Le support est par exemple soumis à une accélération due à un tapotement par l'utilisateur du support, par exemple alors que celui-ci est situé à proximité ou au contact de la chevelure, ce qui a pour effet de déposer les gouttes de produit sur la chevelure, ou à des vibrations générées par une source vibrante. Le support peut être soumis, par exemple sur une face opposée à la face d'application située en regard de la chevelure, à une augmentation de pression due à un gaz, par exemple de l'air soufflé à travers le support.

Les gouttelettes peuvent être éjectées à l'aide d'un jet de gaz, de préférence provenant d'un récipient d'air comprimé. La gouttelette de composition contenue dans une cavité peut encore être soumise à une bulle de vapeur obtenue par chauffage de la composition, cette bulle de . vapeur provoquant, en se détendant, l'éjection de la gouttelette.

Selon les exemples, les cavités du support peuvent être traversantes ou non. Des cavités traversantes sont préférées lorsque l'éjection des gouttelettes et/ou leur transfert sur la chevelure est provoqué ou assisté par un gaz, de préférence de l'air, soufflé derrière le support en direction de la chevelure. Après transfert de la composition sur la chevelure. on peut éloigner le support et sécher les gouttelettes de composition sur la chevelure, par exemple à l'aide d'un sèche- cheveux ou d'un casque chauffant, ou les laisser sécher naturellement. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, on soumet le support, placé au contact de la chevelure ou maintenu à distance des cheveux, à un jet d'air. L'utilisation d'un jet d'air permet d'obtenir quasi-simultanément le transfert des gouttelettes et leur séchage sur les cheveux. Le jet d'air, permettant ou facilitant le transfert des gouttelettes de composition sur la chevelure, peut être un jet d'air chaud, froid ou à température ambiante. Le jet d'air peut être produit par une source d'air comprimé ou la soufflante d'un sèche-cheveux ou d'un casque. On peut transférer la composition en exerçant plusieurs actions combinées, par exemple en tapotant le support tout en le soumettant à un souffle de gaz.

Le support peut être configuré de façon à conserver les gouttelettes de composition et les éjecter à la demande. Autrement dit, le dispositif peut être commandé pour éjecter automatiquement les gouttelettes, l'éjection ayant par exemple lieu à partir de toutes les cavités ou de certaines cavités seulement, dans le cas ou le dispositif permet de commander individuellement l'éjection par une cavité.

L'éjection à la demande des gouttelettes peut résulter d'un effet the nique ou de l'utilisation d'un élément piézo-électrique. Dans un exemple de mise en oeuvre, le dispositif permet de chauffer la composition, notamment au sein d'une cavité afin de provoquer la vaporisation de celle-ci et générer une surpression qui entraîne l'éjection d'une gouttelette et son transfert sur la chevelure. Cette technique s'apparente à la technique d'impression jet d'encre par procédé thermique, et peut être utilisée pour provoquer de façon sélective le transfert de la composition à la demande. Le support peut intégrer une ou plusieurs résistances électriques permettant de vaporiser la composition.

L'éjection des gouttelettes du support peut encore être obtenue par un élément piézo-électrique. L'utilisation d'un élément piézo-électrique peut permettre une éjection à la demande, cet élément piézo-électrique étant éventuellement associé à une ou plusieurs cavités particulières.

Dans un exemple, le volume intérieur des cavités varie sous l'effet d'un ou plusieurs éléments piézo-électriques, et les gouttelettes sont éjectées et transférées sur la chevelure. Cette technique s'apparente à la technique d'impression jet d'encre par procédé piézo-électrique. Le dispositif selon l'invention, qu'il soit ou non réalisé pour un usage unique, peut être dépourvu de tout composant électrique, de façon à être réalisé à un faible coût. Ainsi, dans des exemples de mise en oeuvre, le support peut comporter une simple voilette en matière non absorbante. 2971157 G Chargement en composition du support Le procédé selon l'invention peut comporter une étape préalable consistant à charger le support avec la composition capillaire à appliquer. Plusieurs façons de charger le support avec la composition sont possibles, selon 5 le but recherché, notamment stylisation, conception de coiffure ou fixation. Le support peut être alimenté en composition, ou chargé en composition avant chaque utilisation. L'alimentation du support avec la composition peut être automatique ou non. Le support peut appartenir à un dispositif qui comporte un réservoir contenant la 10 composition à appliquer. 1,es cavités peuvent communiquer chacune, le cas échéant, avec le réservoir. La composition peut être prélevée directement par le support à partir d'un récipient contenant la composition. Le support peut par exemple être pressé sur une éponge imbibée de composition, pour se charger en composition. En variante, le support est 15 immergé dans la composition. 1,e support peut encore être amené au contact d'un rouleau chargé de composition De préférence, le support peut se nettoyer après l'utilisation et la composition restée après utilisation sur le support peut s'éliminer facilement, le nettoyage se faisant par exemple à l'eau ou à l'aide de tout solvant adapté, par utilisation d'un tissu absorbant, par 20 aspiration ou par jet de gaz, cette liste n'étant pas limitative. Le fait que le support soit rechargeable en composition permet de le réutiliser. Le support est par exemple rechargé avec une composition identique à la composition précédemment utilisée, ou le support peut être chargé avec une composition différente. Le chargement du support en composition peut faire intervenir une élimination 25 de la composition en excès sur le support, de façon à s'assurer que la composition n'est pas présente ailleurs que dans les cavités. Par exemple, le support . peut être amené au contact d'une racle après immersion dans un réservoir contenant la composition, cette racle étant par exemple formée par le bord libre d'une paroi du récipient contenant la composition. Compositions cosmétiques coiffantes et/ou fixantes 30 1,es compositions pouvant être utilisées dans la présente invention se présentent sous la forme de liquides ou de gels crèmes, pâtes, comportant ou non une phase pulvérulente, ou de poudre. Lorsque la composition est liquide, celle-ci peut être sous forme de lotion ou d'émulsion De préférence la composition se présenté sous forme d'un liquide, d'une lotion ou d'une émulsion fluide ou d'un gel peu épais.

La viscosité de la composition varie de préférence de 1 et 200 cps à 25°C et à une vitesse de cisaillement de 1s-1. Les mesures de viscosité auxquelles il est fait référence dans la présente demande sont effectuées par un rhéomètre à géométrie cône plan. Ln particulier, on peut choisir dans le cadre de la présente invention une composition connue de l'homme du métier pour le coiffage et la fixation de la chevelure et notamment celles introduites dans les dispositifs aérosol en présence d'un gaz propulseur pour être utilisée sous forme de laque. Conformément à l'invention, la composition comporte au moins un agent fixant, au besoin dans un milieu cosmétiquement acceptable, ce dernier étant de préférence aqueux, alcoolique ou hydroalcoolique.

La composition cosmétique selon l'invention peut notamment comprendre un ou plusieurs solvants organiques, de préférence dans une quantité massique comprise entre 0,05 et 95 %, et de manière tout à fait préférée, entre 1 et 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Ce solvant organique peut être un alcool inférieur en C2 à C4, en particulier l'éthanol et l'isopropanol, les polyols et éthers de polyol tels que le propylène glycol, le polyéthylène glycol ou le glycérol. Le solvant organique est de préférence l'éthanol ou l'isopropanol, et encore plus préférentiellement est l'éthanol. Polymère fixant La composition peut comporter comme agent fixant un ou plusieurs polymères fixants. Par polymère fixant, on entend au sens de la présente invention tout polymère permettant de conférer une forme à la chevelure ou de maintenir la chevelure sous une forme donnée. Tous les polymères fixants anioniques, cationiques, amphotères et non ioniques ainsi que leurs mélanges utilisés peuvent être utilisés en tant que polymères fixants dans les compositions selon l'invention.

Les polymères fixants peuvent être solubles dans le milieu cosmétiquement acceptable ou insolubles dans ce même milieu et utilisés dans ce cas sous forme de dispersions de particules solides ou liquides de polymère (latex ou pseudolatex). Les polymères fixants anioniques généralement utilisés sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000.Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : R'\ ,'---'(A )- COOH 'C. C\ (1) R$ R~ dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, Al désigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1, par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel qu'oxygène ou soufre, R7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-000H, phényle OU benzyle. Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et en particulier les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leurs sels de sodium sous les dénominations RETEN 421, 423 ou 425 par la Société IIERCULES.; B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n° 1 222 944 et la demande allemande n° 2 330 956, les 30' copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevet luxembourgeois n° 75370 et 75371 ou proposés sous la dénomination QUADRAMER par la société AMERICAN CYANAMID. On peut aussi citer les terpolymères acide acrylique /acrylate d'éthyle / N-tertio-butyl.acrylamide comme l'ULTRAHOLD STRONG vendu par la société BAS/~. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alk.yle en CI-C20, par exemple, de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONIE® LM et les terpolymères acide méthaeryliquelacrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMERt 100 P par la société BASF. On peut aussi citer les copolymères acide méthacrylique/ acide acrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de méthyle en dispersion aqueuse, commercialisés sous la dénomination AMERHOLD(R) DR 25 par la société AMERCHOL ; C) Les copolymères d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique; éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés ou réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique [alpha]- ou [beta]-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français n° 1 222 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781, 1 564 110 et 2 439 798. Des produits commerciaux entrant dans cette classe sont les résines 28-29-30, 26-13-14 et 28-13-10 commercialisées par la société National Starch ; D) Les copolymères d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi : les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ü) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US nos 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n° 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ® AN ou ES par la société ISP ;les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (h) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements aerylamide, méthacrylamide, [alpha]-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français FR 2 350 384 et FR 2 357 241 de la demanderesse ; E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates.

F) Les homopolymères et copolymères comprenant des groupements sulfoniques comme les polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrènesulfonique, naphtalène-sulfonique ou aerylamido-allcylsulfonique différents des polyesters sulfoniques ramifiés de l'invention. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi : les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone ,les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous la dénomination Flexane 500 et Flexan© 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719 ; les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique vendu sous la dénomination COSMEDIA POLYMER HSP 1180 par HENKEL. Comme autre polymère fixant anionique utilisable selon l'invention, on peut citer -le polymère anionique séquencé branché vendu sous la dénomination Fixate G-100 par la société NOVEON. Selon l'invention, les polymères fixants anioniques sont de préférence choisis parmi les copolymères d'acide acrylique ou des esters acryliques tels que Ies terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLDt STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertiobutylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que tes copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ® par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGITO L par la société ROHM PIIARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER® MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique vendus sous la dénomination LUVISET CA 66 par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEXO A par la société BASF, le polymère vendu sous la dénomination Fixate G-100 par la société NOVEON. Parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préfère plus particulièrement utiliser dans le cadre de la présente invention, les copolymères méthylvinylétherlanhydride maléique onoestérifiés vendus sous la dénomination GANTREZO ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLD® STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT® L par la société ROHM DHARMA, les terpolymères acétate de vinyleltertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER© MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone/acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendus sous la dénomination ACRYLIDONEO LM par la société ISP, le polymère vendu sous la dénomination Fixate G-100 par la société NOVEON. Les polymères filmogènes fixants cationiques utilisables selon la présente invention sont de préférence choisis parmi les polymères comportant dés groupements amines primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires faisant partie de la chaîne polymère ou directement reliés â celle-ci, et ayant de préférence un poids moléculaire compris entre 500 et environ 5 000 000 et de préférence entre 1 000 et 3 000 000. Parmi ces polymères, on peut citer plus particulièrement les polymères cationiques suivants: (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de foiinules suivantes: -CH C-- 2 C-o O O Nx (B} A (C) 1+ 1+ N 1 [X] R4' N-1 ou A R5 dans lesquelles: R3 désigne un atone d'hydrogène ou un radical CH3;A est un groupe

alkyle linéaire ou ramifié comportant de 1 à b atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ;R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 â 18 atomes de carbone ou un radical benzyle;

R1 et R2, identiques ou différents, représentent chacun un atome hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone;X désigne un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure.Les copolymères de la famille (1) contiennent en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonozxaères pouvant être choisis dans la famille des aerylamidès, méthacrylamides, diacétones-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des groupes alkyles inférieurs (Cl-C4), des groupes dérivés dés acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, d'esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : les copolymères d'acrylamide et de méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC(R) par la société HERCULES, les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAI P 100 par la société C1BA GEIGY, le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium tel que celui vendu sous la dénomination. RETEN par la société HERCULES, les copolymères vinylpyrrolidonelacrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quatemirés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT(R) " par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT(R) 734" ou "GAFQUAT(R) 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER(R) 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573 , les polymères à chaîne grasse et à motif vinylpyrrolidone, tels que les produits vendus sous la dénomination Stylèze W20 et Stylèze W10 par la société ISP, les IO terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthylelvinylcaprolactame/vinylpyrrolidone tel que le produit commercialisé sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, et les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisés tels que les produits commercialisés sous la dénomination "GAFQUAT(R) HS 100" par la société ISP. 15 (2) les polysaccharides cationiques non cellulosiques, de préférence à ammonium quaternaire tels que ceux décrits dans les brevets américains 3.589.578 et 4.031.307 tel que les gommes de guai contenant des groupements cationiques trialkylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C 15, JAGUAR C 17 par la 20 société MEYHALL. (3) les copolymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole ; (4) les chitosanes ou leurs sels; les sels utilisables sont en particulier les acétate, lactate, glutamate, gluconate ou le pyrrolidonecarboxylate de chitosane. Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90,5 % en poids 25 vendu sous la dénomination KYTAN BRUT STANDARD par la société ABER TECHNOLOGIES, le pyrrolidonecarboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER(R) PC par la société AMERCHOL. (5) les dérivés de cellulose cationiques tels que les copolymères de cellulose ou de dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble comportant un ammonium 30 quaternaire, et décrits notamment dans le brevet US 4 131 576 , tels que les hydroxyalkyl celluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium, de méthacrylamidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les produits commercialisés répondant à cette définition sont plus particulièrement les produits vendus sous la dénomination "CELQUAT L 200" et "CELQUAT H 100" par la Société National Starch. Lés polymères fixants amphotères utilisables conformément à l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C. désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes. B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un. polymère à motif éthylène-[alpha],[beta]-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou. plusieurs groupements amines primaires ou secondaires.

Les polymères fixant amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : (1) les copolymères à motifs vinyliques acides et à motifs vinyliques basiques, tels que ceux résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les méthacrylate et acrylate de dialkylaminoalkyle, les dialkylaminoâlkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n° 3 836 537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonorrrère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de dirnéthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyles comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N-tertiooctylacrylamide, le N-octyl.acrylamide, le N- décylacrylamide, le N-dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, .maléique, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléique ou fumarique.

Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-dirnéthylaminoéthyle, de N-tertiobutylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est Octylacrylamidelacrylateslbutylaminoethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMERe ou LOVOCRYL© 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de polyaminoamides de formule générale : CO-Rio-CO-Z ] (IO. dans laquelle R10 représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atomes de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis-primaire ou bis-secondaire, etL désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 1 oo % en moles, le groupe H (CH2), H 1P où x-2 et p=2 ou 3, ou bien x-3 et p-2 ce groupe dérivant de la diéthyléne-triamine, de la triéthylènetétraamine ou de la dipropylène-triam.ine; b) dans les dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe (III) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=1 et qui dérive de l'éthylène-diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine / \ N N- \_/ c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-(CH2)6-NH- dérivant de l'hexaméthylénediamine, ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent rét.iculant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes,. les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0,025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcanesultone ou de leurs sels.

Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcane-sultones utilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittériomques de formule Riz R31 C R13 dans laquelle RI1 désigne un R14 0 t N - (C,H2)z - C 0 (IV) I R15 groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement Y acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3. R12 et R13 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de tels motifs peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des acrylates ou méthacrylates d'alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle. A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-earboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle, tel que le produit vendu sous la dénomination DIAFORMER 7301 par la société SANDOZ. (5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : (F) H NHCOOE II N1-12 H C=0 I R16 COOH le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30 %, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50 % et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90 %, étant entendu que dans ce motif (F), R16 représente un groupe de formule :

Ris dans laquelle si q=0, R17, R18 et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogéné, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe 2971157 1.8 alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes R17, R18 et R19 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=1, R17, R18 et R19 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides. 5 (6) Les polymères aux motifs répondant à la formule générale (V) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 : h' (CH- -CH ) COOH CO I N-Rz1 R24 (V) N - R23 1 R22 dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un groupe CH30, CH3CH2O, phényle, R21 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle,

10 éthyle, R22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle, R23 désigne un groupe alkyle inférieur en Cl-C6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant â la formule : -R24-N(R22)2, R24 représentant un groupement - CH2-CIJ2- , -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus. 15 (7) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosan.e comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutyl-chitosane, vendus sous la dénomination " rVALSAN " par la société JAN DEKKER. (8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium 20 sur les composés comportant au moins un motif de formule :

-D-X-D-X-D- (VI) où D désigne un groupe \ N N / et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkyléne à chaîne droite ou ramifiée, comportant .jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote. de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule :

-D-X-D-X-(VII) où D désigne un groupe / \ N N et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E' ; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un groupe bivalent qui est un groupé alkyléne à chaîne droite ou ramifiée, ayant ,jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyles et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par tin atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyles ou une ou plusieurs fonctions hydroxyles et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude.

(9) les copolymères alkÿl(C1-05)vinylétherlanhydride maléique modifiés partiellement par semiamidiiication avec une N,N-dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par serriiestérilication avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonoméres vinyliques tels que le vinylcaprolactame.[

Parmi les polymères fixants amphotères cités ci-dessus [es plus particulièrement préférés selon l'invention, on citera ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est Octylacrylamidelacrylateslbutylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMERO, AMPHOMERO LV 71 ou LOVOCRYLO 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl- carboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle vendu par exemple sous la dénomination DIAI"ORMER 2301 par la société SANDOZ. Les polymères. fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : les polyalkyloxazolines ; les homopolymères d'acétate de vinyle ; les copolymères d'acétate de vinyle tels que, par exemple, les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique, les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène, ou les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de I O dibutyle ; les homopolymères et copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrÿlates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMALO AC-261 K et EUDRAGITO NE 30 D, par la société BASP sous la dénomination 8845, par la société 15 HOECHST sous la dénomination APPRETANO N9212 ; les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; les homopolymères de styrène ; 20 les copolymères de styrène comme, par exemple, les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que lés produits MOWILITHO LDM 6911, MOWILITHO DM 611 et MOWILITIIO LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPASO SD 215 et RHODOPAS 0 DS 910 proposés par la société RHONE POULENC ; les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; 25 les copolymères de styrène et de butadiène ; ou les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; les polyamides ; les homopolymères de vinyllactame tels que les homopolymères de vinylpyrrolidone et tels que le polyvinylcaprolactame commercialisé sous la dénomination 30 Luviskole PLUS par la société BASIC ; et les copolymères de vinyllactame tels qu'un copolymère poly(vinylpyrrolidone/vinyllactame) vendu sous le nom commercial LuvitecO VPC 55K65W par la société BASF, les copolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) comme ceux commercialisés sous la dénomination PVPVAO S630L par la société ISP, Luviskolt VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrroli.done/acétate de vinyle/propionate de vinyle) comme, par exemple, celui commercialisé sous la dénomination Luviskol® VAP 343 par la société BASF. Les groupes alkyles des polymères non ioniques mentionnés ci-dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. Selon l'invention. on peut également utiliser des polymères fixants de type siliconés greffés, comprenant une partie polysiloxane et une partie constituée d'une chaîne organique non silicosée, l'une des deux parties constituant la chaîne principale du polymère et l'autre étant greffée sur ladite chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-0 412 704 , EP-A-O 412 707 , EP-A-O 640 105 et WO 95/00578 , EP-A-O 582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935 , US 4,728,571 et US 4,972,037 . Ces polymères peuvent être amphotères, anioniques ou non ioniques, et ils sont de préférence anioniques ou non ioniques. De tels polymères sont, par exemple, les copolymères susceptibles d'être obtenus par polymérisation radicalaire à partir du mélange de monomères formé : a) de 50 à 90 % en poids d'acrylate de tertiobutyle, b) de 0 à 40 % en poids d'acide acrylique, c) de 5 à 40 % en poids d'un macromère siliconé de formule O i H3 CH, C1 -C-O-(CHI )3 -Si -O CH3 CH3C H3 I H3 Si -0-Si i -(C F12)3 - CH3 CH3 CH3 -v où v est un nombre allant de 5 à 700, les pourcentages en poids étant calculés par rapport 25 au poids total des monomères. D'autres exemples de polymères siliconés greffés sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type polyacide (méth)acrylique) et du type poly(( éth)acrylate d'alkyle), et des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d'isobutyle. Comme autre type de polymères fixants siliconés, on peut citer le produit Luviflex® Silk commercialisé par la société BASF. On peut également utiliser comme polymères fixants, des polyuréthanes fonctionnalisés ou non, siliconés ou non, cationiques, non-ioniques, anioniques ou amphotères, ou leurs mélanges. Les polyuréthanes utilisés dans la présente invention sont ceux notamment décrits dans les demandes EP 0 751 162 , EP 0 637 600 EP 0 648 485 et FR 2 743 297 dont la demanderesse est titulaire, ainsi que dans les demandes EP 0 656 021 et WO 94/03510 de la société BASE', et EP 0 619 111 de la société National Starch. Comme polyuréthanes convenant particulièrement bien dans la présente invention, on peut citer les produits commercialisés sous les dénominations LUVISET PUR® et LUVISET® Si PUR par la société BASF. La concentration en polymère(s) fixant(s) utilisée dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0,1 et 20 %, de préférence entre 0,5 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut contenir d'autres additifs tels que des agents tensioactifs, silicones volatiles ou non volatiles, cycliques, linéaires ou ramifiées, modifiées ou non par des groupements organiques, ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2ls à 25°C et de préférence 1.10-5 à 1 m21s. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent être solubles ou insolubles dans la composition et en particulier être des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition de l'invention. Elles peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60°C et 260°C. Les silicones telles que décrites ci-dessus peuvent être utilisées seules ou en mélange, en une quantité comprise entre 0,01 et 20 % en poids, de préférence entre 0,1 et 5 % en poids.

Les compositions de l'invention peuvent encore comporter des corps gras non siliconés tels que les huiles minérales, végétales, animales et synthétiques, les cires, les esters gras, les alcools gras non éthoxylés, et les acides gras. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 â IO atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépin de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides capryliquelcaprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyole 810, 812 et 81.8 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseliné, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléame ; les isoparaffines comme l'isohexadécane et l'isodécane. lés huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document 3P-A-2-295912 ; comme huiles fluorées, on peut citer aussi le perfluorométhyleyclopentane et le perfluoro-I,3 diméthylcyclohexane, vendus sous les dénominations de "FLUTECO PC1" et "1~LUTECO PC3" par la Société BNFL Fluorochemicals ; le perfluoro-1,2-diméthylcyclobutane ; les perfluoroalcanes tels que le dodécafluoropentane et le tétradécafluorohexane, vendus sous les dénominations de "PF 50500" et "PF 50600" par la Société 3M, ou encore le bromoperfluorooctyle vendu sous la dénomination "FORALKYLO" par la Société Atochem ; le nonafluoro-méthoxybutane et le nonafluoroéthoxyisobutane ; les dérivés de perfluoromorpholine, tels que la 4-trifluorométhyl perfluoromorpholine vendue sous la dénomination "PF 5052e" par la Société 3M ; La cire ou les cires sont choisies notamment, parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général.

Les acides gras saturés oit insaturés sont choisis plus particulièrement parmi I'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et l'acide isostéarique. Les esters gras sont notamment les esters d'acides carboxyliques en particulier les esters mono, di, tri ou tétracarboxyliques.

Les esters d'acides carboxyliques sont notamment les esters d'acides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C 1-C26 et d'alcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 10. Comme alcools gras on peut citer les alcools gras saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique. Les corps gras non silieonés représentent en général de 0,1 à 50 %; de préférence 1 à 30 %, et encore plus préférentiellement de 2 à 20 % en poids de la composition totale. L'homme du métier saurait ajouter les additifs sans perturber les propriétés des compositions de l'invention. Outre les compositions utilisées de façon habituelle comme composition coiffante et/ou fixante, notamment sous forme de spray, l'invention permet d'utiliser des produits fixants peu ou pas utilisés sous forme de laques aérosols pour des raisons d'incompatibilité avec la pulvérisation. La composition selon l'invention peut comporter en outre un ou plusieurs agents épaississants. Par agent épaississant, on entend au sens de la présente invention un agent capable par sa présence d'augmenter d'au moins 50 centipoises à 25°C et à un taux de cisaillement de 1 s"] la viscosité du milieu. De préférence, l'agent épaississant à 1 % dans l'eau ou un mélange eau/alcool 50150 en poids présente une viscosité à 25°C et à un taux de cisaillement de 1 s-1 supérieure â 100 centipoises. Ces viscosités peuvent être mesurées â l'aide notamment de viscosimètres ou rhéomètres â géométrie cône plan. Les agents gélifiants et/ou épaississants convenant pour les compositions de l'invention sont bien connus dans la technique et peuvent être choisis parmi les acides polyacryliques réticulés, les poly{oxyalkylène}glycols, les esters de poly(oxyalkyléne)glycols, les alginates, les biosaccharides, les amidons et leurs dérivés tels que le phosphate de diamidon et le carboxyméthylamidon, les gommes naturelles telles que les gommes de xanthane, de guar , de caroube, les scléroglucanes, les dérivés de chitine et de chitosane, les carraghénanes, les celluloses modifiées ou non telles que la gomme de guar hydroxypropylée, la méthylhydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylméthyl cellulose et Phydroxyéthyl cellulose, ,les argiles, et leur mélanges. A titre d'exemple d'agents gélifiants, notamment en phase aqueuse, on peut citer le SEPIGELO 305 commercialisé par la société SEPPIC, le FUCOGEL® 1000 PP commercialisé par la société SOLABIA, le SYNTHALENO K commercialisé par la société 3VSA, l'HOSTACERINO AMPS commercialisé par la société CLARIANT, , le LUBRAGELO MS commercialisé par la société GUARDIAN, le SATIAGEL® KSO commercialisé par DEGUSSA et le KELTROLO commercialisé par la société KELCO, les SALCARE SC 95 ou SC 96 commercialisés par la société CIBA. La concentration en agents épaississants et/ou gélifiants peut varier de 0,01 â 4 %, et de préférence de 0,1 â 2 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions utilisées dans l'invention peuvent également contenir des adjuvants cosmétiquement acceptables, tels que par exemple les agents de pénétration, les parfums, les colorants, les plastifiants, les tampons, et divers adjuvants usuels comme les céramides, les pseudocéramides, les vitamines ou provitamines comme le panthénol, les opacifiants, les agents réducteurs, les conservateurs, les charges minérales, les nacres, les paillettes, les filtres solaires, les protéines, les agents hydratants, les émollients, les agents adoucissants, les agents anti-mousse, les agents antiperspirants, les agents anti-radicaux libres, les bactéricides, les séquestrants, les anti-pelliculaires, les anti-oxydants, les agents alcalinisants, les polymères cationiques non fixants,les agents acidifiants, et tout autre additif classiquement utilisé dans les compositions cosmétiques destinées â être appliquées sur les cheveux.

Selon un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet un dispositif de côiffage comportant : i. un support comportant une pluralité de cavités aptes à retenir par capillarité ou autrement, des paquets, de préférence des gouttelettes d'une composition, ii. des paquets, de préférence des gouttelettes, d'une composition capillaire comportant au moins un agent fixant, retenues par capillarité, ou autrement, dans les cavités du support. En présence de gouttelettes, celles-ci sont retenues par capillarité. De préférence, la composition capillaire est liquide ou comporte une phase liquide. Support Le support peut être rigide, semi-rigide ou souple. Le support comporte ou est réalisé de préférence dans un matériau non absorbant. Par « non absorbant » on entend intrinsèquement imperméable â la composition, c'est-à-dire ne permettant pas la diffusion de la composition en son sein ni la destruction des paquets ou gouttelettes de composition. Le matériau non absorbant peut être une matière thermoplastique ou métallique, notamment choisie parmi les polyoléfines, les polyamides dont les nylons, polyester, fibres naturelles l'acier inoxydable, les céramiques.

Le support peut être constitué par ou comporter une partie applicatrice, par exemple souple, d'épaisseur relativement faible, de préférence traversée par les cavités, lesquelles sont séparées par des cloisons réalisées dans un matériau de préférence non absorbant, par exemple thermoplastique ou métallique. La partie applicatrice est apte â retenir des gouttelettes de la composition â appliquer. Pour permettre le transfert des gouttelettes de composition sur les cheveux, la partie applicatrice peut être dirigée face à la chevelure, voire mise en contact avec la chevelure, comme mentionné précédemment. La partie applicatrice peut être choisie parmi la liste suivante : une voilette, une grille notamment moulée, une membrane perforée, notamment un non-tissé perforé, une mousse de faible épaisseur obtenue par exemple en tranchant un matériau alvéolaire, un tissé, un film perforé, notamment plastique ou métallisé.

Le support peut être translucide, étant notamment constitué d'une grille dont le maillage permet de voir à travers, en particulier comportant des mailles de largeur comprise entre 100 µm et 5 mm. La partie applicatrice, voire le support, peut être à base vinylique, à base de PVA ou. PVP, de pseudo latex tels que les polymères acryliques, de polyuréthanes, d'élastomères de latex, cette liste étant non limitative. lies cavités peuvent être de plus grande dimension d'ouverture inférieure ou égale à 5 mm, de préférence comprise entre 10 pm et 3 mm, voire. comprise entre 100 µm et 2 mm.

Les cavités peuvent avoir toutes les mêmes dimensions pour un même support. Les dimensions des cavités peuvent être adaptées à la rhéologie et à la tension de surface de la composition. Comme indiqué précédemment, le nombre de cavités peut varier de là 100.000, mieux de 50 â 50000, encore mieux de 100 à 5000 [les cavités s'étendant par exemple sur une surface du support variant de à 1000 cm2, mieux de 5 â 500 cmz. En variante, la répartition et/ou la taille des cavités est irrégulière, notamment lorsque l'on recherche à déposer la composition selon un motif particulier. Les cavités sont par exemple réalisées par perforation d'une membrane selon un motif particulier. Dans un exemple, la partie applicatrice reçoit un traitement,. notamment une impression sélective par sérigraphie par exemple, affin de colmater, éventuellement partiellement, les cavités autour des motifs à réaliser. Une telle irrégularité dans la distribution des cavités est intéressante pour certaines coiffures, pour lesquelles on recherche une fixation différente suivant les mèches. I,e support peut comporter un cadre disposé au moins partiellement autour de la partie applicatrice et de préférence tout autour. Le cadre peut être rigide, semi-rigide ou souple. Le cadre peut comporter une matière synthétique, notamment un élastomère thermoplastique ou une mousse à cellules fermées, notamment NBR ou SBR ou un caoutchouc naturel ou synthétique. De préférence, le cadre est plus rigide que la partie applicatrice et permet de maintenir celle-ci dans une forme particulière, par exemple sensiblement plane. Le cadre peut être fixé à la partie applicatrice par tout moyen approprié, notamment par collage, thermosoudure, sertissage. La partie applicatrice peut être réalisée par moulage ou surmoulage avec le cadre, dans la même matière ou dans une matière différente. Le dispositif peut comporter une membrane souple, et plus généralement toute partie intermédiaire entre l'utilisateur et la partie applicatrice, s'étendant en arrière de la partie applicatrice. Cette membrane ou partie intermédiaire est par exemple réalisée en une matière souple, non absorbante, imperméable à la composition capillaire sous forme liquide. Le cadre et/ou la membrane ou partie intermédiaire peut définir une surface de préhension pour le dispositif, et notamment du support.

La présence d'un cadre et/ou d'une membrane ou partie intermédiaire imperméable à la composition peut faciliter la manipulation du support, en particulier lors de la recharge éventuelle en composition et, lors de la mise en place sur la chevelure, les doigts ne sont pas en contact avec la composition qui peut être salissante. De préférence, le support est rechargé en composition avant chaque utilisation.

A cette fin, le dispositif peut comporter un récipient contenant la composition. Par exemple, le récipient peut être un boîtier logeant une éponge imbibée de composition, qui est ainsi disponible pour charger la partie applicatrice, gui se présente par exemple sous la forme d'une voilette ou grille. Il faut alors presser la partie applicatrice sur l'éponge pour la charger en composition.

L'invention n'est pas limitée à un récipient particulier pour contenir la composition devant charger le support. Le dispositif peut comporter plusieurs supports, différant par la taille et/ou la répartition des cavités, en particulier leur densité surfacique. L'utilisateur peut alors choisir, pour une utilisation particulière, notamment mise en forme, stylisation, conception de coiffure, fixation ou retouche « coup de peigne », le support le mieux adapté. Le support peut aussi être pré-chargé en composition. Dans ce cas, le support est fourni à l'utilisateur pré-chargé de composition, au sein d'un emballage hermétique par. exemple. Dans une variante, le support, pré-chargé ou non, se présente en rouleau, avec des prédécoupes éventuelles pour faciliter la séparation des feuilles de support. Les feuilles peuvent être à usage unique.

Dans une réalisation particulière, le support se présente en pile ou en rouleau de feuilles définissant chacune une partie applicatrice pré-remplie de la composition à appliquer. Ce mode de distribution est particulièrement intéressant dans un cadre professionnel ; il est hygiénique et permet par exemple de reproduire facilement une répartition de la composition sur la chevelure selon un motif particulier défini en fonction de la coiffure recherchée. En présence de cavités actives, celles-ci peuvent être commandées selon un motif à réaliser sur la chevelure. La pile ou rouleau de feuilles peut être immergé, le cas échéant, dans un récipient qui contient la composition à appliquer. En variante, les feuilles sont imprégnées par la composition sans être immergées dans celle-ci. Selon un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet un système de coiffage ou de maquillage, comportant : i. un support comportant une pluralité de cavités aptes à retenir par capillarité ou autrement des paquets, de préférence des gouttelettes, d'une composition, notamment tel que défini ci-dessus, de préférence, la composition comportant au moins un agent fixant, ii. un système de soufflage de gaz, notamment d'air, iii. un système de fixation du support sur le système de soufflage de gaz le soufflage du gaz sur le support provoquant l'éjection et/ou le transfert de paquets, de préférence de gouttelettes du support vers la zone à traiter. L'invention permet d'avoir un système de coiffage ou de maquillage parfaitement directionnel, sans pertes ni salissures. Le système de coiffage ou de maquillage comporte par exemple une ou plusieurs tiges qui sont fixées à une extrémité au système de soufflage de gaz, par exemple un bidon aérosol, et à l'autre extrémité au support. Ces tiges sont par exemple moulées d'une seule pièce avec un cadre du support. La longueur des tiges est choisie de façon à ce que le jet de gaz émis par le système de soufflage de gaz force les gouttelettes de composition à quitter les cavités vers la chevelure. Le bidon aérosol peut contenir de l'air comprimé et être rechargeable.

Selon un autre de ses aspects, la présente invention a également pour objet un procédé de coiffage ou de maquillage utilisant un dispositif ou un système de coiffage ou de maquillage tel que décrit précédemment.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : les figures IA et 1B illustrent un procédé d'un coiffage selon l'invention. - les figures 2A à 2E sont différentes vues de supports selon l'invention, la figure 3 est une coupe selon III de la figure 2B, la figure 4 représente en coupe un dispositif selon I'invention, la figure 5 représente en perspective un système de coiffage selon l'invention, - la figure b illustre un procédé de coiffage utilisant le système représenté figure 5, et - la figure 7 représente en coupe une variante de réalisation de support suivant l'invention. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre directement par le consommateur, pour mettre en place ou retoucher sa coiffure. Il peut, de façon alternative, être utilisé dans un cadre professionnel, comme illustré par exemple sur les figures IA et I B. La figure 1A représente un support 2 selon l'invention ne comportant pas de cadre, sous forme d'une voilette en matériau non absorbant, par exemple en nylon, retenant des gouttelettes G d'une composition P contenant un agent fixant, que le coiffeur a posé sur la chevelure. Le coiffeur peut faciliter le transfert des gouttelettes sur la chevelure à l'aide d'un jet d'air, par exemple un jet d'air froid produit par un bidon aérosol rempli d'air comprimé, non représenté.

On voit sur la figure 1B que le coiffeur, après avoir rechargé le supporte avec la composition, peut renouveler l'opération en posant la voilette sur une autre partie de la coiffure. Dans l'exemple du dispositif 1 illustré à la figure 2A, le support 2 comporte une pluralité de cavités 3 dans lesquelles sont retenues les gouttelettes G de la composition à appliquer. Dans cette variante, le support 2 comporte une partie applicatrice 20 formée d'une grille métallique, maintenue par un cadré 9.

La forme des cavités et la nature du support conditionnent la taille des gouttes, leur nombre, leur aptitude au transfert et leur espacement une fois déposées sur la chevelure. La figure 2B représente un agrandissement selon le détail I de la figure 2A.

Lorsque les cavités sont peu espacées, par exemple avec un pas p entre les mailles compris entre 1.0 1m et 300 p comme dans l'exemple illustré aux figures 2A et 2B, les gouttelettes G sont très nombreuses et peuvent s'agglomérer sur les cheveux. Ce type de support est intéressant en particulier pour obtenir une fixation forte, qui dure longtemps. Selon le type de mise en forme recherché, on peut vouloir un effet plus naturel et avoir intérêt â utiliser une configuration ou les cavités 3 sont plus espacées, par exemple avec un pas p entre les mailles compris entre 30011 et 3mm comme illustré aux figures 2C et 2D, qui représente un agrandissement du détail Il de la figure 2C, afin de limiter les risques d'agglomération et donner une coiffure plus légère avec des gouttelettes G moins nombreuses. ®n voit sur la figure 2E que chaque cavité 3 peut être définie par une pluralité de cloisons 4 interconnectées, s'étendant dans de multiples directions. Chaque cavité peut être définie par exemple lorsqu'observée de face par une succession de quatre cloisons 4 ou plus, chacune sensiblement rectilignes, formant une boucle. Les cloisons peuvent être formées par des filaments d'une grille comme dans les exemples illustrés aux figures 2A- 2D. Les cavités peuvent présenter en section une forme quelconque, en particulier une forme circulaire, carrée, rectangulaire, hexagonale, polygonale. La plus grande dimension d'ouverture D est de préférence inférieure ou égale â 2 mm.

La figure 3 illustre en coupe selon III la partie applicatrice 20 du support 2 de la figure 2B se présentant sous forme d'une grille, dans laquelle les cavités 3 sont séparées par des cloisons 4 formées par les fils de la grille. Le diamètre des fils correspond dans le cas d'une grille aussi bien â la largeur lr des cloisons 4 délimitant les cavités qu'à l'épaisseur em de la partie applicatrice 20.

Plus généralement, l'épaisseur en, de la partie applicatrice 20 est comprise par exemple entre 10 um et 5 mm. Les gouttelettes G sont maintenues par capillarité dans les cavités 3. 2971.157 32 La figure 4 représente un boîtier 7 comportant un couvercle 8 et un récipient 70 formé d'une éponge 5 contenant la composition P à appliquer. Le support 2 est dans l'exemple illustré formé d'une partie applicatrice 20 sous forme d'un disque d'environ 6 cm de diamètre qui permet de traiter un quart de la 5 chevelure après l'avoir chargé une seule fois. On peut poser le support 2 sur la chevelure et le tapoter légèrement, ce qui a pour effet de déposer les gouttes de produit sur la chevelure. Le geste est très féminin puisqu'il rappelle la houppette dont on se sert pour se repoudrer le visage. Ce mode de réalisation est adapté à fixer et « retoucher » la coiffure tout au long de la journée. 1,0 Un même dispositif 1 peut comporter plusieurs supports 2 distincts, par exemple des grilles présentant des maillages différents comme dans l'exemple illustré. Un premier support 2 peut être rangé dans le la base 75 du boîtier 7, au dessus de l'éponge 5 lorsqu'il n'est pas utilisé. L'exemple illustré comporte en outre deux supports 2 supplémentaires, rangés 15 lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans un logement 85 du couvercle 8 du boîtier 7. Le logement 85 est fermé par une capsule de fermeture 80. Le couvercle 8 peut se visser sur la hase 75 du boîtier pour le fermer. Tout système de fermeture connu de l'homme du métier, tant pour le couvercle 8 que pour la capsule 80, peut être utilisé. 20 Dans une variante non illustrée, les supports comportent une partie applicatrice ainsi qu'une partie intermédiaire imperméable à la composition P définissant une surface de préhension facilitant leur manipulation. Dans une autre variante non représentée, le couvercle 8 ne comporte pas de logement et le dispositif 1 comporte un seul support. 25 La figure 5 illustre un système de coiffage 10 comportant un support 2 relié par un système de fixation 15 à une source de gaz 30 constituée d'un bidon d'air comprimé. Le système de fixation 15 illustré comporte trois tiges 16 reliant le cadre 9 du support 2 à la buse 35 de la source 30. Les tiges 16 maintiennent le support 2 à une distance L de la buse 35. L'homme du métier peut choisir tout autre système de fixation adapté sans sortir du 30 cadre de l'invention. La distance L entre la buse 35 de sortie de gaz et le support 2 est comprise par exemple entre 4 et 30 cm.

La figure b illustre un utilisateur utilisant le système de coiffage 10 selon la figure 5. L'utilisateur remet en forme ses mèches à l'aide d'un peigne tout en utilisant le système 10, et fixe ainsi facilement sa coiffure mèche par mèche. 11 recharge la partie applicatrice 20 à partir d'un récipient non représenté. Le support illustré sur la figure 7 comporte une partie applicatrice 20 d'épaisseur en, et une partie intermédiaire 25 d'épaisseur eF défroissant une surface de préhension, imperméable à la composition P, mais perméable à l'air afin de pouvoir utiliser, si cela est souhaitable, un jet d'air pour faciliter le transfert des gouttelettes G depuis les cavités 3 sur la chevelure. Dans l'exemple illustré figure 7, la surface de préhension 25 dépasse sur tes côtés de la partie applicatrice 20 facilitant ainsi la manipulation. L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés. L'invention n'est en particulier pas limitée au coiffage ni au traitement des cheveux. Un procédé de maquillage selon l'invention peut par exemple utiliser une composition adhésive et permettre le maquillage avec transfert de gouttelettes collantes puis application de particules ou autres composés qui collent à la peau grâce aux gouttelettes.

Dans une variante te procédé comporte le transfert de gouttelettes d'une composition colorée qui forme des « pixels » ou points de trame avec une répartition permettant de réaliser des motifs ou des dégradés sur le corps, notamment sur le visage, les joues par exemple ou de créer des effets pixélisés par exemple sur les lèvres.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de traitement non thérapeutique des matières kératiniques humaines ou des muqueuses, comportant l'étape consistant à transférer sur les matières kératiniques ou les muqueuses, des paquets, de préférence des gouttelettes (G), d'une composition (P), retenus par capillarité ou autrement dans des cavités (3) d'un support (2), en mettant en contact ledit support (2) avec les matières kératiniques ou les muqueuses et/ou en éjectant lesdits paquets, de préférence lesdites gouttelettes, du support (2) par une action mécanique.
2. 2. Procédé selon la revendication précédente, le support (2) étant constitué d'une matière non absorbante.
3. 3. Procédé selon les revendications 1 et 2, les cavités du support étant traversantes.
4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes de traitement des cheveux, la composition étant une composition capillaire.
5. 5. Procédé selon la revendication précédente, de coiffage des cheveux, la composition comprenant au moins un agent fixant, notamment un polymère fixant.
6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, les gouttelettes (G) étant éjectées à l'aide d'un jet de gaz, de préférence provenant d'un récipient d'air comprimé.
7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant l'étape préalable consistant à :charger le support (2) avec la composition (P), notamment par prélèvement directement par le support (2) à partir d' récipient (70) contenant la composition, en particulier le support étant pressé sur une éponge (5) imbibée de composition, pour se charger en composition.
8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'éjection des gouttelettes ayant lieu à la demande et résultant d'un effet thermique ou de l'utilisation d'un élément piézo-électrique. q. Dispositif de coiffage (1) comportant : i. un support (2) comportant une pluralité de cavités (3) aptes à retenir par capillarité ou autrement des paquets, de préférence des gouttelettes (G), d'une composition fluide,ai. des paquets, de préférence des gouttelettes, d'une composition capillaire (P) comportant au moins un agent fixant, retenues par capillarité ou autrement dans les cavités (3) du support (2). 10. Système de coiffage ou de maquillage comportant : un support (2) comportant une pluralité de cavités (3) aptes à retenir par capillarité ou autrement des paquets, de préférence des gouttelettes (G) d'une composition, notamment une composition comportant un agent fixant, iv. un système de soufflage de gaz (30), notamment d'air, v. un système de fixation (15) du support (2) sur le système de soufflage 10 de gaz(30), le soufflage du gaz sur le support provoquant l'éjection et/ou le transfert de paquets, de préférence de gouttelettes, du support vers la zone à traiter. 11. Dispositif ou système selon l'une des revendications 8 ou 9, le support (2) étant constitué d'une matière non absorbante. 15 12. Dispositif ou système selon l'une des revendications 8 à 10, le support (2) comportant une partie applicatrice souple. 13. Dispositif ou système selon l'une quelconque des revendications 8 à l l les cavités (3) ayant une plus grande dimension d'ouverture (D) inférieure ou égale à 2 mm, mieux comprise entre 1 µm et 2 mm. 20 14. Dispositif ou système selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, le support (2) comportant de 1 à 100.000, mieux de 50 à 50000, encore mieux de 100 à 5000 cavités. 1.5. Dispositif ou système selon l'une quelconque des revendications 8 à 13, les cavités s'étendant sur une surface du support (2) variant de 1 à 1000 cm2, mieux de 5 à 25 500 cm'. 16. Dispositif ou système selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, comportant en outre un récipient (70) contenant la composition (P), notamment une éponge (5) imbibée de composition. 17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 15, le support 30 (2) étant contiguré pour conserver des gouttelettes de composition et les éjecter à la demande, notamment par un effet thermique ou à l'aide d'un élément piézo-électrique.18. Dispositif ou système selon l'une quelconque des revendications 8 â 16, le support (2) comportant un cadre.