FR2967911A1 - Composition cosmetique fluide comprenant un copolymere ethylenique sequence et une cire - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une composition cosmétique fluide, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : a) au moins un copolymère éthylénique séquencé spécifique ayant un indice de polydispersité I supérieur à 2, b) au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, c) au moins 5 % en poids de cire(s) par rapport au poids total de la composition et d) de 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2 % en poids d'huile(s) volatile(s) dont le point éclair est inférieur à 80 °C, par rapport au poids total de la composition, ladite composition possédant à 20 °C une viscosité allant de 1 à 25 Pa.s, de préférence allant de 2 à 18 Pa.s et de préférence de 3 à 16 Pa.s.

Description

La présente invention a pour objet une composition cosmétique pour le maquillage et/ou le soin de la peau ou des lèvres, en particulier des lèvres. Les compositions de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres contiennent classiquement un polymère filmogène connu pour améliorer la tenue de la couleur des dépôts réalisés avec ces compositions sur la matière kératinique considérée, et notamment, lorsqu'il s'agit d'un rouge à lèvres. En particulier, des polymères filmogènes spécifiques à savoir comprenant au moins deux séquences, telles que l'une des séquences a une température de transition vitreuse supérieure à 20 °C (séquence dite rigide) et l'autre séquence a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C (séquence dite souple) sont mis en oeuvre dans le document EP 1 882 709, pour préparer des compositions cosmétiques qui présentent des propriétés à la fois de tenue et de brillance. Dans le document EP 1 884 229, il est en outre proposé des compositions cosmétiques associant, un copolymère de ce type particulier, une huile non volatile et une huile brillante. De telles compositions, bien que dotées d'une bonne tenue et d'une brillance satisfaisante, n'échappent néanmoins pas à l'inconvénient de générer du collant. L'introduction de cire(s) dans une composition de rouge à lèvres liquide est connue pour permettre d'augmenter la viscosité de cette composition.. Toutefois, la quantité de cire(s) acceptable demeure limitée car la composition correspondante devient rapidement trop épaisse voire trop dure et donc non propice à la formation d'un dépôt convenable (suffisamment épais et onctueux) sur les lèvres. Il demeure donc un besoin de disposer de compositions de maquillage et/ou de soin destinées à la peau et/ou aux, lèvres permettant de constituer un dépôt épais et brillant (et avantageusement de brillance persistante dans le temps), doté d'une longue tenue de la couleur et qui soit confortable et non collant. De plus, les consommatrices sont en permanence en attente de compositions cosmétiques dotées de texture et/ou propriétés originales. De manière inattendue, les inventeurs ont constaté que la mise en oeuvre dans des conditions spécifiques et simultanément d'au moins une cire et d'au moins un copolymère spécifique, permet d'accéder à une composition pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres, présentant une texture originale et en outre dotée d'un collant réduit, voire une absence de collant lorsqu'elle est appliquée sur la peau ou les lèvres. Une telle composition cosmétique de maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres permet d'obtenir un dépôt sur les lèvres présentant par ailleurs de bonnes propriétés cosmétiques et notamment de brillance élevée et de tenue de brillance dans le temps. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention a pour objet une composition cosmétique fluide, notamment pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : a) au moins un copolymère éthylénique séquencé (également appelé polymère éthylénique séquencé), contenant au moins une première séquence ayant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 40 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, et au moins une deuxième séquence ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, ladite première séquence et ladite deuxième séquence étant reliées entre elles par un segment intermédiaire statistique comprenant au moins un desdits premiers monomères constitutifs de la première séquence et au moins un desdits deuxièmes monomères constitutifs de la deuxième séquence, et ledit copolymère séquencé ayant un indice de polydispersité I supérieur à 2, b) au moins une huile ester hydrocarbonée, non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, c) au moins 5 % en poids de cire(s), par rapport au poids total de la composition, et d) de 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2 % en poids d'huile(s) volatile(s) dont le point éclair est inférieur à 80 °C, par rapport au poids total de la composition, ladite composition possédant à 20 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s et de préférence comprise entre 2 et 18 Pa.s. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition selon l'invention comprend moins de 5 % en poids, voire moins de 2 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition et peut en particulier être anhydre. Par "anhydre", on entend notamment que l'eau n'est de préférence pas ajoutée délibérément dans les compositions mais peut être présente à l'état de trace dans les différents composés utilisés dans les compositions. Comme précisé ci-dessus une composition selon l'invention a pour avantage notamment de posséder une texture fluide, (c'est-à-dire pouvant notamment être sous forme crémeuse), voire liquide qui s'avère particulièrement agréable à l'application et non collante. Plus précisément, la composition selon l'invention est fluide à 20 °C. Par fluide on entend une composition qui n'est pas solide, et dont il est possible de mesurer la viscosité. Protocole pour la mesure de la viscosité : La mesure de la viscosité est généralement effectuée à 20 °C, à l'aide d'un viscosimètre RHEOMAT RM 180 équipé d'un mobile n° 4, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la composition (temps au terme duquel on observe une stabilisation de la viscosité et de la vitesse de rotation du mobile), à un cisaillement de 200 s-'. La composition présente à 20 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s et de préférence comprise entre 2 et 18 Pa.s. De préférence, la viscosité à 20 °C d'une composition selon l'invention est comprise entre 3 à 16 Pa.s.
De même, une composition selon l'invention se caractérise par une évolution particulière de sa texture lorsqu'elle est soumise à un cycle thermique spécifique. Ainsi, elle s'avère apte à évoluer d'une texture fluide à une texture non fluide ou encore solide.
Plus précisément, une composition selon l'invention est telle que lorsqu'elle est soumise à un cycle thermique comprenant : - une étape de chauffage de ladite composition d'une température d'environ 20 °C à une température d'environ 100°C ou à la température de transition solide liquide de la cire. dotée du point de fusion le plus élevé présente dans cette composition, - une étape de refroidissement par trempe à une température de 0 °C (c'est-à-dire en plaçant à une température de 0 °C la composition, sans mélanger ou sans procéder à une agitation de celle-ci au cours de cette étape de refroidissement), la composition étant maintenue à la température de 0 °C pendant lheure, et - une étape de réchauffement consistant à porter la composition de l'étape précédente à la température de 20 °C pendant 24 h. ladite composition s'avère posséder une texture solide et de préférence une dureté supérieure ou égale à 30 Nm"1 à la température de 20 °C et à pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Comme il ressort de ce qui précède, dans le cas où la composition comprend plus d'une cire, c'est la température de fusion la plus élevée des cires considérées qui sera prise en considération et appelée "température de transition de l'état solide à l'état liquide". Dans la suite de la description, la température de transition de l'état solide à l'état liquide sera désignée par le terme "température de transition solide-liquide". L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'une composition fluide comprenant au moins une cire, au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole et au moins un copolymère éthylénique séquencé (également appelé polymère éthylénique séquencé), contenant au moins une première séquence ayant. une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 40 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, et au moins une deuxième séquence ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que 1'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, ladite première séquence et ladite deuxième séquence étant reliées entre elles par un segment intermédiaire statistique comprenant au moins un desdits premiers monomères constitutifs de la première séquence et au moins un desdits deuxièmes monomères constitutifs de la deuxième séquence, et ledit copolymère séquencé ayant un indice de, polydispersité I supérieur à 2, dans lequel on porte à une température au moins à égale à la température de transition de l'état solide à l'état liquide de la cire possédant le point de fusion le plus élevée, au moins une partie des différents constituants de 1a composition dont ladite cire, ladite huile ester et ledit copolymère, on ajoute le cas échéant les constituants annexes, puis l'on malaxe le mélange obtenu pendant au moins une partie de son refroidissement à une température d'environ 20 °C. 10 Selon une variante préférée, une composition selon l'invention peut être obtenue en soumettant la phase grasse la constituant et contenant au moins ladite cire, ladite huile ester et ledit copolymère à un cisaillement, de préférence en continu, au cours de l'étape de refroidissement. Préférentiellement, ce cisaillement est réalisé à une température supérieure ou égale à la température de transition de l'état solide à l'état 15 liquide de la cire dotée du point de fusion le plus élevé. Il en résulte une organisation particulière de la phase grasse dans la composition qui se caractérise par une texture fluide, en particulier de viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s., voire entre 2 et 18 Pa.s et de préférence entre 3 et 16 Pa.s.
20 Procédé de préparation Pour obtenir les propriétés particulières des compositions objet de la présente demande, celles-ci doivent être préparées selon un procédé comprenant au moins une étape de cisaillement contrôlé pendant la phase de refroidissement' de préférence en continu, de toute ou partie de la phase grasse structurée par le composé siliconé, avantageusement à 25 une température supérieure ou égale à la température de transition solide - liquide de la cire dotée du point de fusion le plus élevé. Ainsi, la présente invention concerne encore un procédé de préparation d'une composition selon la présente invention comprenant au moins une étape de Cisaillement contrôlé pendant la phase de refroidissement, de préférence en continu, de toute ou partie 30 de la phase grasse structurée par le composé siliconé, avantageusement à une température supérieure ou égale à la température de transition solide liquide de la cire dotée du point de fusion le plus élevé. Ce malaxage peut être réalisé à l'aide de tout équipement ou combinaison d'équipements permettant de maîtriser une action mécanique. De tels équipements sont illustrés ci-après de manière plus détaillée. Comme précisé ci-dessus, une composition selon l'invention contient au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole. Plus préférentiellement, il s'agit de l' octyldodécylenéopentanoate. L'invention a également pour objet, selon un autre aspect, un procédé cosmétique de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application sur la peau et/ou les lèvres, et notamment les lèvres, d'une composition telle que définie précédemment.
COMPOSITION SELON L'INVENTION Comme il ressort de ce qui précède, une composition selon l'invention possède la spécificité d'être sous forme fluide à 20 °C caractérisable par sa viscosité, et si elle est réchauffé et préparée par trempe (comme décrit précedemment) d'être sous forme solide à 20 °C, caractérisable par sa dureté. Le terme "solide" caractérise l'état de 1a composition à température ambiante (20 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg).
La première texture dite fluide est constatée lorsque la composition selon l'invention est notamment préparée en considérant une extrusion lors du mélange des différents ingrédients constituant notamment sa phase grasse. La seconde texture dite solide est pour sa part constatée lorsqu'une composition selon l'invention est soumise au cycle de température précédemment décrit et consistant notamment successivement à un chauffage à au moins une température de 100 °C, un refroidissement consécutif à 0 °C, en particulier par trempe pendant 1 heure, puis un réchauffement à température ambiante. Ainsi, lorsqu'elle est soumise au cycle de température précédemment décrit, une composition selon l'invention peut présenter avantageusement une dureté supérieure ou égale à 30 Nm-1 à la température de 20 °C et à pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Protocole de mesure de la dureté : La dureté d'une composition préparée par refroidissement trempe ou d'une composition selon l'invention réchauffée puis refroidie par trempe peut être mesurée selon le protocole suivant La composition est conservée à 20 °C pendant 24 heures avant la mesure de la dureté. La dureté peut être mesurée à 20 °C par la méthode dite "du fil à couper le beurre", qui consiste à couper transversalement un bâton de prôduit, de préférence cylindrique de révolution, à l'aide d'un fil rigide de tungstène de diamètre 250 gm en 10 déplaçant le fil relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min. La dureté des échantillons de compositions de l'invention, exprimée en Nm-1, est mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGS2 commercialisé par la société INDELCOCHATILLON. La mesure est reproduite trois fois puis moyennée. La moyenne des trois 15 valeurs lues au moyen du dynamomètre mentionné ci-dessus, notée Y, est donnée en grammes. Cette moyenne est convertie en Newton puis divisée par L qui représente la dimension la plus élevée traversée par le fil. Dans le cas d'un bâton cylindrique, L est égal au diamètre (en mètres). La dureté est convertie en Nm-1 par l'équation ci-dessous : 20 (Yx 10-3 x9.8)/L Pour une mesure à une température différente, on conserve le stick 24 heures à cette nouvelle température avant la mesure. Comme il ressort de ce qui précède, une composition selon l'invention comprend au moins une phase grasse et en particulier, au moins une phase grasse solide 25 contenant au moins 5 % en poids de cire(s) par rapport à son poids total
CIRE(S) La (ou les) cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25° C), à 30 changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30°C pouvant aller jusqu'à 200°C et notamment jusqu'à 120°C..
En particulier, les cires convenante l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 C, et en particulier supérieur ou égal à 55° C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination "MDSC 2920" par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la . référence commerciale Iso-Jojoba-50`', l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S"par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64e et 22L73" par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande 10 FR-A- 2792190. Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'allcyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 Pe", "Hydroxypolyester K 82 P®" et "Kester Wax K 80 Pe" par la société KOSTER 15 KEUNEN. La composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cire(s) allant de 5 à 30 % en poids, de préférence de 5 à 25 % en poids et de préférence de 8 à 20 % en poids par rapport à son poids total. Comme précisé ci-dessus, la composition considérée selon l'invention 20 comprend, outre au moins une cire telle que définie ci-dessus, au moins un copolymère spécifique tel que défini ci-après.
COPOLYMERES ETHYLENIOUES SEOUENCES La composition selon l'invention comprend au moins un copolymère 25 éthylénique séquencé tels que ceux définis ci-après. Les polymères séquencés (copolymères) utilisables selon l'invention sont par exemple ceux décrits dans la demande de brevet EP 1411 069 A2, et qui comprennent une première et au moins une deuxième séquence, lesdites première et deuxième séquences étant reliées par une séquence intermédiaire qui comprend au moins un monomère 30 constitutif de chacune desdites deux séquences.
Selon un mode particulier de l'invention, la composition comprend au moins un copolymère éthylénique séquencé (également appelé polymère éthylénique séquencé), contenant au moins une première séquence ayant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 40°C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, et au moins une deuxième séquence ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, ladite première séquence et ladite deuxième séquence étant reliées entre elles par un segment intermédiaire statistique comprenant au moins un desdits premiers monomères constitutifs de la première séquence et au moins un desdits deuxièmes monomères constitutifs de la deuxième séquence, et ledit copolymère séquencé ayant un indice de polydispersité I supérieur à 2.
Le polymère séquencé utilisé selon l'invention comprend ainsi au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence. Par "au moins" une séquence, on entend une ou plusieurs séquences. Par polymère "séquencé", on entend un polymère comprenant au moins 20 2 séquences distinctes, de préférence au moins 3 séquences distinctes. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères comprenant une insaturation éthylénique. Le polymère éthylénique séquencé utilisé selon l'invention est préparé exclusivement à partir de monomères monofonctionnels. 25 Cela signifie que le polymère éthylénique séquencé utilisé selon la présente invention ne contient pas de monomères multifonctionnels, qui permettent de casser la linéarité d'un polymère afin d'obtenir un polymère branché ou voire réticulé, en fonction du taux de monomère multifonctionnel. Le polymère utilisé selon l'invention ne contient pas non plus de macromonomères (par "macromonomère" on entend un monomère 30 monofonctionnel ayant un groupe pendant de nature polymérique, et ayant de préférence une masse moléculaire supérieure à 500 g/mol, ou bien un polymère comportant sur une seule de ses extrémités un groupe terminal polymérisable (ou à msaturation éthylénique), qui sont utilisés à la préparation d'un polymère greffé.
On précise que dans ce qui précède et ce qui suit les termes "première" et "deuxième" séquences ne conditionnent nullement l'ordre desdites séquences (ou blocs) dans la structure du polymère. La première séquence et la deuxième séquence du polymère utilisé dans l'invention peuvent être avantageusement incompatibles l'une avec l'autre. Par "séquences incompatibles l'une avec l'autre", on entend que le mélange 10 formé par un polymère correspondant à la première séquence et par un polymère correspondant à la deuxième séquence, n'est pas miscible dans le solvant de polymérisation, majoritaire en poids, du polymère séquencé, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (105 Pa), pour une teneur du mélange desdits polymères supérieure ou égale à 5 % en poids, par rapport au poids total du mélange desdits 15 polymères et dudit solvant de polymérisation, étant entendu que : i) lesdits polymères sont présents dans le mélange en une teneur telle que le rapport pondéral respectif va de 10/90 à 90/10, et que ii) chacun des polymères correspondant au première et seconde séquences a une masse moléculaire moyenne (en poids ou en nombre) 20 égale à celle du polymère séquencé +/- 15 %. Dans le cas d'un mélange de solvants de polymérisation, dans l'hypothèse de deux ou plusieurs solvants présents en proportions massiques identiques, ledit mélange de polymères est non miscible dans au moins l'un d'entre eux. Bien entendu, dans le cas d'une polymérisation réalisée dans un solvant unique, 25 ce dernier est le solvant majoritaire.
Le polymère séquencé selon l'invention comprend au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence reliées entre elles par un segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au 30 moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Le segment intermédiaire (également appelé séquence intermédiaire) a une température de transition vitreuse Tg comprise entre les températures de transition vitreuse des première et deuxième séquences.
Le segment intermédiaire est une séquence comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du polymère permet de "compatibiliser" ces séquences. Le segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du polymère est un polymère statistique. De préférence, la séquence intermédiaire est issue essentiellement de monomères constitutifs de la première séquence et de la deuxième séquence. Par "essentiellement", on entend au moins à 85 %, de préférence au moins à 10 90 %, mieux à 95 % et encore mieux à 100 %.
Le polymère séquencé selon l'invention est avantageusement un polymère éthylénique séquencé filmogène. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation 15 de monomères comprenant une insaturation éthylénique. Par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques.
20 De façon préférentielle, le polymère selon l'invention ne comprend pas d'atomes de silicium dans son squelette. Par "squelette", on entend la chaîne principale du polymère, par opposition aux chaînes latérales pendantes.
De préférence, le polymère selon l'invention n'est pas hydrosoluble, c'est à dire 25 que le polymère n'est pas soluble dans l'eau ou dans un mélange d'eau et de monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol, sans modification de pH, à une teneur en matière active d'au moins 1 % en poids, à température ambiante (25 °C).
30 De préférence, le polymère selon l'invention n'est pas un élastomère. Par "polymère non élastomère", on entend un polymère qui, lorsqu'il est soumis à une contrainte visant à l'étirer (par exemple de 30 % relativement à sa longueur initiale), ne revient pas à une longueur sensiblement identique à sa longueur initiale lorsque cesse la contrainte. De manière plus spécifique, par "polymère non élastomére" on désigne un polymère ayant une recouvrance instantanée Ri < à 50 % et une recouvrance retardée R2h < 70 % après avoir subi un allongement de 30 %. De préférence, Ri est < à 30 %, et R2h < 50 %. Plus précisément, le caractère non élastomérique du polymère est déterminé selon le protocole suivant : On prépare un film de polymère par coulage d'une solution du polymère dans 10 une matrice téflonnée puis séchage pendant 7 jours dans une ambiance contrôlée à 23-15 °C et 50-110 % d'humidité relative. On obtient alors un film d'environ 100 µm d'épaisseur dans lequel sont découpées des éprouvettes rectangulaires (par exemple à l'emporte-pièce) d'une largeur de 15 mm et d'une longueur de 80 mm. 15 On impose à cet échantillon une sollicitation de traction à l'aide d'un appareil commercialisé sous la référence Zwick, dans les mêmes conditions de température et d'humidité que pour le séchage. Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de 50 mm/min et la distance entre les mors est de 50 mm, ce qui correspond à la longueur initiale (Io) de l'éprouvette. 20 On détermine la recouvrante instantanée Ri de la manière suivante : - on étire l'éprouvette de 30 % (Ems) c'est-à-dire environ 0,3 fois sa longueur initiale (I ) - on relâche la contrainte en imposant une vitesse de retour égale à la vitesse de traction, soit 50 mm/min et on mesure l'allongement résiduel de l'éprouvette en 25 pourcentage, après retour à contrainte charge nulle (si). La recouvrance instantanée en % (Ri) est donnée par la formule ci-après: Ri - (en, - Ei)/cin.) x 100 Pour déterminer la recouvrance retardée, on mesure après 2 heures le taux d'allongement résiduel de l'éprouvette en pourcentage (E2h), 2 heures après retour à la 30 contrainte charge nulle. La recouvrance retardée en % (R2h) est donnée par 1a formule ci-après: R2h- (Emax -E2h)/Emax) X 100 A titre purement indicatif, un polymère selon un mode de réalisation de l'invention possède de préférence une recouvrance instantanée Ri de 10 % et une recouvrance retardée R2h de 30 %.
L'indice de polydispersité du polymère de l'invention est supérieur à 2.
Avantageusement, le polymère séquencé utilisé dans les compositions selon l'invention a un indice de polydispersité I allant de 2 à 9, de préférence supérieur ou égal à 10 2,5, par exemple allant de 2,5 à 8, et mieux supérieur ou égal à 2,8 et notamment, allant de 2,8 à 6. L'indice de polydispersité I du polymère est égal au rapport de, la masse moyenne en poids Mw sur la masse moyenne en nombre Mn. On détermine les masses molaires moyennes en poids (Mw) et en nombre (Mn) 15 par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). La masse moyenne en poids (Mw) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale à 300 000, elle va par exemple de 35 000 à 200 000, et mieux de 45 000 à 150 000 g/mol. 20 La masse moyenne en nombre (Mn) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale à 70 000, elle va par exemple de 10 000 à 60 000, et mieux de 12 000 à 50 000 g/mol.
Première séquence avant une TE supérieure ou égale à 40 °C 25 La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40 °C a par exemple une Tg allant de 40 à 150 °C, de préférence supérieure ou égales 50 °C, allant par exemple de 50 °C à 120 °C, et mieux supérieure ou égale à 60 °C, allant par exemple de 60 °C à 120 °C. Les températures de transition vitreuse indiquées des première et deuxième 30 séquences peuvent être des Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs de chacune des séquences, que l'on peut. trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, YxI ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox 1/Tg= E (tu, / Tg ;) , i mi étant la fraction massique du monomère i dans la séquence considerée et Tg; étant la température de transition vitreuse de l'homopolymère du monomère i. Sauf indication contraire, les Tg indiquées pour les première et deuxième séquences dans la présente demande sont des Tg théoriques. L'écart entre les températures de transition vitreuse des première et deuxième 10 séquences est généralement supérieur à 10 °C, de préférence supérieur à 20 °C, et mieux supérieur à 30 °C. On entend désigner dans la présente invention, par l'expression "compris entre ... et ...", un intervalle de valeurs dont les bornes mentionnées sont exclues, et "de ... à " et "allant de ... à ...", un intervalle de valeurs dont les bornes sont inclues. 15 La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40 °C peut être un homopolymère ou un copolymère. La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40 °C peut être issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou 20 égale à 40 °C. Cette séquence peut également être appelée "séquence rigide". Dans le cas où cette séquence est un homopolymère, elle est issue de monomères, qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 °C. Cette première séquence peut être un homopolymère, constitué par un seul type de monomère (dont la Tg 25 de l'homopolymère correspondant est supérieure ou égale à 40 °C).
Dans le cas où la première séquence est un copolymère, elle peut être issue en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères, dont la nature et la concentration sont choisies de façon que la Tg du copolymère résultant soit supérieure ou égale à 40 °C. 30 Le copolymère peut par exemple comprendre: - des monomères qui sont tels) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des Tg supérieures ou égales à 40 °C, par exemple une Tg allant de 40 °C à 150 °C, de préférence supérieure ou égale à 50 °C, allant par exemple de 50 °C à 120 °C, et mieux supérieure ou égale à 60 °C, allant par exemple de 60 °C à 120 °C, et - des monomères qui sont tells) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des Tg inférieures à 40 °C, choisis parmi les monomères ayant une Tg comprise entre 20 °C à 40 °C et/ou les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à 20 °C, par exemple une Tg allant de -100 °C à 20 °C, de préférence inférieure à 15 notamment allant de -80 °C à 15 °C et mieux inférieur à 10 °C, par exemple allant de -50 °C à 0 °C à, tels que décrits plus loin.
10 Les premiers monomères dont les homopolymères ont une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C sont, de préférence, choisis parmi les monomères suivants, appelés aussi monomères principaux : - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-0OOR2 dans laquelle R2 représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, 15 contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle ou R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un cycloalkyle C8 à C12, de préférence tel que le méthacrylate d'isobornyle, - les acrylates de formule CH2 = CH-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à Cu tel qu'un groupe 20 isobornyle ou un groupe tertio butyle, - les (méth)acrylamides de formule : où R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène R' CH2 = C CO Rg ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t-butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle ; ou R7 représente H et R8 représente un 25 groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyle, et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères, on peut citer le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide , - et leurs mélanges. 2967911. 17 La première séquence est avantageusement obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 et - d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un cycloalkyle C8 à C12, de préférence tel que l'isobornyle. Les monomères et leurs proportions sont de préférence choisis de telle sorte que la température de transition vitreuse de la premiere sequence est supérieure ou égale à 40 °C. Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue à partir : i) d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 10 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un groupe cycloalkyle en Cg à C12, de préférence tel que l'isobornyle, - ii) et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un groupe cycloalkyle en C8 à C12, de préférence tel que l'isobornyle. 15 Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C8 à C12, de préférence tel que l'isobornyle, et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C8 à C12,, de préférence tel que l'isobornyle. 20 De façon préférée, R2 et R'2 représentent indépendamment ou simultanément un groupe isobornyle. De façon préférée, le copolymère séquencé comprend de 50 à 80 % en poids de méthacrylate/acrylate d'isobornyle, de 10 à 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle et de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique. 25 La première séquence peut être obtenue exclusivement à partir dudit monomère acrylate et dudit monomère méthacrylate. Le monomère acrylate et le monomère méthacrylate sont de préférence dans des propositions massiques comprises entre 30 :70 et 70 :30, de préférence entre 40 :60 et 60 :40, notamment de l'ordre de 50 :50. 30 La proportion de la première séquence va avantageusement de 20 à 90 % en poids du polymère, mieux de 3.0 à 80 % et encore mieux de 60 à 80 %.
Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue par polymérisation du méthacrylate d'isobornyle et de l'acrylate d'isobôrnyle.
Deuxième séquence de température de transition vitreuse inférieure à 20 °C La deuxième séquence a avantageusement une température de transition vitreuse Tg inférieure ou égale à 20 °C a par exemple une Tg allant de -100 °C à 20 °C, de préférence inférieure ou égale à 15 °C, notamment allant de -80 °C à 15 °C et mieux inférieure ou égale à 10 °C, par exemple allant de - 100 °C à Io °C, notamment allant de 10 -30 °C à 10 °C. La deuxième séquence est issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C. Cette séquence peut également être appelée "séquence souple". 15 Le monomère ayant une Tg inférieure ou égale à 20 °C (appelé deuxième monomère) est, de préférence, choisi parmi les monomères suivants: - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3i R3 représentant un groupe alkyle non substitué en C1 à C12, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement 20 intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, de préférence 1'isobutyle les méthacrylates de formule CHZ = C(CH3)-COOR4, R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis 25 parmi 0, N et S; - les esters de vinyle de formule R5-CO-O-CH = CH2 où R5 représente un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié ; - les éthers d'alcool vinylique et d'alcool en C4 à C12, - les N-alkyl en C4 à C12 acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, 30 - et leurs mélanges. Les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à 20 °C préférés sont l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'éthyl-2 hexyle ou leurs mélanges en toutes proportions.
Chacune des première et deuxième séquences peut contenir, en proportion minoritaire, au moins un monomère constitutif de l'autre séquence. Ainsi la première séquence peut contenir au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence et inversement.
Selon un mode préféré de l'invention, le ou lesdits premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une températures de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, sont choisis parmi : - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence l'isobornyle, les acrylates de formule CH2 = CH-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à C12, de préférence l'isobornyle, - les (méth)acrylamides de formule : R' CH2 = C CO R8 où R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyle, et R' désigne H ou méthyle. et le ou lesdits deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, sont choisis parmi : - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3, R3 représentant un groupe alkyle non substitué en C1 à CIZ, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, de préférence l'isobutyle, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR4, R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S; - les esters de vinyle de formule R5-CO-O-CH = CH2 où R5 représente un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié ; - les éthers d'alcool vinylique et d'alcool en C4 à C12, - les N-alkyl en C4 à C12 acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, - et leurs mélanges. Chacune des première et/ou deuxième séquences, comprennent, outre les monomères indiqués ci-dessus, un ou plusieurs autres monomères appelés monomères additionnels, différents des monomères principaux cités précédemment. En particulier, chacune des première et/ou deuxième séquences comprennent au moins un monomère additionnel. La nature et la quantité de ce ou ces monomères additionnels sont choisies de manière à ce que la séquence dans laquelle ils se trouvent ait la température de transition vitreuse désirée. Ce monomère additionnel est par exemple choisi parmi : - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction amine tertiaire comme la 2-vinylpyridine, la 4-vinylpyridine, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le diméthylaminopropyl méthacrylamide et les sels de ceux-ci, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-000R6 dans laquelle R6 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle (comme le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle) et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), tel que le méthacrylate de trifluoroéthyle, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR9, R9 représentant un groupe alkyle en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellementintercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F) ; - les acrylates de formule CH2 = CHCOORio, Rio représentant un groupe alkyle en C1 à ci, linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), tel que l'acrylate de 2-hydroxypropyle et l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, ou Rlo représente un alkyle en C1 à C12-0-POE (polyoxyéthylène) 10 avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 10 fois, par exemple méthoxy-POE, ou R8 représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à Io motifs d'oxyde d'éthylène. En particulier, la première séquence et/ou la deuxième séquence comprend à titre de monomère additionnel de l'acide (meth)acrylique, de préférence de l'acide 15 acrylique. De façon particulièrement préférée, la deuxième séquence comprend à titre de monomère additionnel de l'acide (meth)acrylique, de préférence de l'acide acrylique. Le(s) monomère(s) additionnel(s) peu(ven)t représenter de 1 à 60 % en poids par rapport au poids total du polymère, de préférence de 3 à 30 % en poids par rapport au poids total dudit polymère. 20 En particulier, ledit copolymère séquencé est tel que la première séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-0OOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à .C12 de préférence l'isobornyle, et d'au `moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de 25 préférence l'isobornyle, et la deuxième séquence est obtenue à partir d'au moins un deuxième monomère tel que l'homopolymère obtenu a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, et d'un monomère additionnel de type acide acrylique. De préférence, le polymère de l'invention comprend au moins des monomères 30 acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle dans la première séquence et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence.
De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence. De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence, et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence, la première séquence représentant 70 % en poids du polymère. De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate 10 d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence, et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence. De façon préférée, la séquence de Tg supérieure à 40 °C représentant 70 % en poids du polymère, et l'acide acrylique représentant 5 % en poids du polymère. Selon un mode de réalisation, la première séquence ne comprend pas de 15 monomère additionnel. Selon un mode de réalisation préféré, la deuxième séquence comprend de l'acide acrylique à titre de monomère additionnel. En particulier, la deuxième' séquence est avantageusement obtenue à partir d'un monomère acide acrylique et d'au moins un autre monomère ayant une Tg inférieure ou égale à 20 °C. 20 Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne une composition cosmétique fluide, de préférence pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant 25 a) au moins un copolymère éthylénique séquencé comprenant au moins une première séquence obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence l'isobornyle, et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12i de 30 préférence l'isobornyle, et au moins une deuxième séquence est obtenue à partir à partir d'au moins un deuxième monomère tel que l'homopolymère obtenu a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C (de préférence l'acrylate d'isobutyle), et d'un monomère, additionnel de type acide acrylique, b) au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, c) au moins 5 % en poids de cire(s), par rapport au poids total de la composition, et d) 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2 %o en poids d'huile(s) volatile(s) dont le point éclair est inférieur à 80 °C, par rapport au poids total de la composition, avec la composition selon l'invention présentant à 20 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s et de préférence comprise entre 2 et 18 Pa.s. De façon préférée, le copolymère utilisé dans les compositions selon l'invention est obtenu à partir d'au moins un monomère méthacrylate d'isobornyle, d'au moins un monomère acrylate d'isobornyle, d'au moins un monomère acrylate d'isobutyle et d'au moins un monomère d'acide acrylique.
De façon préférée, la première séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère méthacrylate d'isobornyle et d'au moins un monomère acrylate d'isobornyle, et la:deuxième séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate d'isobutyle et d'au moins un monomère d'acide acrylique. De façon préférée, la première séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère méthacrylate d'isobornyle et d'au moins un monomère acrylate d'isobornyle, et" la deuxième séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate d'isobutyle et d'au moins un monomère d'acide acrylique. Avantageusement, le copolymère utilisé dans l'invention comprend de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique.
Avantageusement, le copolymère utilisé dans l'invention comprend de 50 à 80 %o en poids de mélange méthacrylate/acrylate d'isobornyle, de 10 à 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle et de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique. Le copolymère séquencé peut avantageusement comprendre plus de 2 % en poids de monomères acide acrylique, et notamment de 2 à 15 % en poids, par exemple de 3 à 15 % en poids, en particulier de 4 à 15 % en poids, voire de 4 à 10 % en poids de monomères acide acrylique, par rapport au poids total dudit copolymère.
Segment intermédiaire Le segment intermédiaire (également 'appelé séquence intermédiaire) relie la première séquence et la deuxième séquence du polymère utilisé selon la présente invention. Le segment intermédiaire résulte de la polymérisation : i) du ou des premiers monomères, et éventuellement du ou des monomères additionnels, restant disponibles après leur polymérisation à un taux de conversion d'au maximum 90 % pour former la première séquence, ii) et du ou des deuxièmes monomères, et éventuellement du ou des monomères additionnels, ajoutés dans le mélange réactionnel La formation de la deuxième séquence est initiée lorsque les premiers monomères ne réagissent plus ou ne s'incorporent plus dans la chaine polymérique soit parce qu'ils sont tous consommés soit parce que leur réactivité ne leur permet plus d'être. Ainsi le segment intermédiaire comprend les premiers monomères disponibles, résultant d'un taux de conversion de ces premiers monomères inférieur ou égal à 90 %, lors de l'introduction du ou des deuxièmes monomères lors de la synthèse du polymère. Le segment intermédiaire du polymère séquencé est un polymère statistique (peut également être appelé une séquence statistique). C'est-à-dire qu'il comprend une répartition statistique du ou des premiers monomères et du ou des deuxièmes monomères ainsi que du ou des monomères additionnels éventuellement' présents.
Ainsi, le segment intermédiaire est une séquence statistique, de même que la premiere sequence et la deuxieme séquence si elles ne sont pas des homopolymères (c'est-à-dire si elles sont toutes deux formées à partir d'au moins deux monomères différents).
Procédé de préparation du copolvmère : Le copolymère éthylénique séquencé selon l'invention est préparé par polymérisation radicalaire libre, selon les techniques bien connues de ce type de polymérisation. La polymérisation radicalaire libre est effectuée en présence d'un amorceur dont la nature est adaptée, de façon connue, en fonction de la température de polymérisation souhaitée et du solvant de polymérisation. En particulier, l'amorceur peut être choisi parmi les amorceurs à fonction peroxyde, les couples d'oxydoréduction, ou d'autres amorceurs de polymérisation radicalaire connus de l'homme de l'art.
En particulier, à titre d'amorceur à fonction peroxyde, on peut citer par exemple: a. les péroxyesters, tel que le terbutyl-péroxyacétate, le perbenzoate de tertiobutyle, le tertbutyl péroxy-2-éthylhexanoate (Trigonox 21S d'Akzo Nobel), le 2,5-bis(2-éthylhexanoylpéroxy)-2,5-diméthylhexane (Trigonox 141 d'Akzo Nobel) ; b. les péroxydicarbonates, tel que le di-isopropylpéroxydicarbonate ; c. les péroxycetones, tel que le méthyléthylcétone péroxyde ; d. hydropéroxydes, tel que l'eau oxygénée (H2O2), le terbutylhydropéroxyde ; e. les péroxydes de diacyle, tel que l'acétyl péroxyde, le benzoyl péroxyde ; f. les péroxydes de dialkyle, tel que le di-tertiobutyle péroxyde ; g- les péroxydes inorganiques, tel que le péroxodisulfate de potassium (K2S2O8); A titre d'amorceur sous forme de couple d'oxydoréduction, on peut citer le couple thiosulfate de potassium + peroxodisulfate de potassium par exemple. Selon un mode de réalisation préférée, l'amorceur est choisi parmi les peroxydes organiques comprenant de 8 à 30 atomes de carbone. De façon préférée, l'amorceur utilisé est le 2.5- Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane commercialisé sous la référence Trigonox® 141 par la société Akzo Nobel Le copolymère séquencé utilisé selon l'invention est préparé par polymérisation radicalaire libre et non par polymérisation contrôlée ou vivante. En particulier, la polymérisation du copolymère éthylénique séquencé est réalisée en l'absence d'agents de contrôle, et en particulier en l'absence d'agent de contrôle classiquement utilisés dans les procédés de polymérisation vivante ou contrôlée tels que les nitroxydes, les alcoxyamines, les dithioesters, les dithiocarbamates, les dithiocarbonates ou xanthates, les trithiocarbonates, les catalyseurs à base de cuivre, par exemple. Comme indiqué précédemment, le segment intermédiaire est une séquence 30 statistique, de même que la première séquence et la deuxième séquence si elles ne sont pas des homopolymères (c'est-à-dire si elles sont toutes deux formées à partir d'au moins deux monomères différents).
Le copolymère séquencé peut être préparé par polymérisation radicalaire libre, et en particulier par un procédé consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, au moins un monomère de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C selon la séquence suivante : - on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et 10 éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moms un premier monomère de Tg supérieure ou égale à 40 °C et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits 15 monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un deuxième monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T'_ au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, 20 on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. De façon préférée, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre, en particulier par un procédé consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, un monomère acide acrylique, au 25 moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, et au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, selon la séquence d'étape suivante : 30 on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moins monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 et ledit au moins monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-000R'2 en tant que monomères de Tg supérieure ou égale à 40 °C, et éventuellement une partie de 1'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, le monomère acide acrylique et ledit au moins monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. Par solvant de polymérisation, on entend un solvant ou un mélange de solvants. En particulier, à titre de solvant de polymérisation utilisable on peut citer : - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, 15 l'acétone ; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels 20 que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle ; les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther ; les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le 25 dodécane, l'isododécane,' le cyclohexane, l'isohexadécane ; les composés cycliques aromatiques liquides à température ambiante tels que le toluène et le xylène les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde et leurs mélanges. Le solvant de polymérisation peut être choisi notamment parmi l'acétate 30 d'éthyle, l'acétate de butyle, les alcools tels que l'isopropanol, l'éthanol, les alcanes aliphatiques tels que l'isododécane et leurs mélanges. De préférence, le solvant de polymérisation est un mélange acétate de butyle et isopropanol ou l'isododécane.
Selon un autre mode de mise en oeuvre, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre selon un procédé de préparation, consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, au moins un. monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, et au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40 °C, selon la séquence d'étape suivante : on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, on ramène le mélange réactionnel à température ambiante.
Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre selon un procédé de préparation, consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, un monomère acide acrylique, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C, et en particulier en tant que monomères de Tg supérieure ou égale à 40 °C, au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12., et au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à Cu, selon la séquence d'étape suivante : - on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, le monomère acide acrylique et ledit au moins monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on. laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-OOOR2 et ledit au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2, en tant que monomère de Tg supérieure ou égale à 40 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante.
La température de polymérisation est de préférence de l'ordre de 90 °C. La durée de réaction après la deuxième coulée est de préférence comprise entre 3 et 6 heures. Selon un mode particulier de l'invention, on utilisera un copolymère poly (acrylate d'isobornyle/methacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobutyle/acide acrylique) tel 15 que préparé selon l'exemple 1 décrit ci-après. Selon l'invention, le copolymère séquencé peut être présent en une teneur allant de 0,1 à 30 % en poids de matière activé, de préférence entre 0,5 à 20 % et encore plus préférentiellement entre 1 à 10 % en poids de matière active par rapport au poids total de ladite composition. 20 Des copolymères séquencés tels que ceux décrits précédemment sont notamment décrits dans les demandes de brevet EP-A-1411069 et EP-A-1882709. Le solvant de synthèse utilisé pour la polymérisation du copolymère filmogène est généralement choisi parmi les huiles volatiles dont le point éclair est inférieur à 80 °C, tel que l'isododécane par exemple. 25 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition contient une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/moles, de préférence l'octyldodécylnéopentanoate.
Distillation du solvant de synthèse 30 Pour la mise en oeuvre du polymère séquencé dans une composition du produit selon l'invention, et lorsque le polymère est préparé dans un solvant volatil ou une huile volatile ayant un point éclair inférieur à 80 °C, il est avantageux de procéder à une étape d'élimination totale ou partielle dudit solvant ou huile volatile. On procède en particulier par distillation, éventuellement sous vide, et ajout d'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/moles.
Cette technique est connue de l'homme du métier et l'exemple 2 décrit ci-après illustre cette technique. La distillation du solvant de synthèse (classiquement l'isododécane) est réalisée avec ajout simultané ou en présence dans le mélange avant la distillation d'une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole. Cette étape est réalisée à chaud et éventuellement sous vide pour distiller un maximum d'isododécane (et plus généralement de solvant de synthèse), si celui-ci a été utilisé en tant que solvant de polymérisation, ou plus généralement pour distiller un maximum d'huile volatile dont le point éclair est inférieur à 80 °C. L'huile ester non volatile peut également être ajoutée en partie ou intégralement au polymère dans le solvant volatil avant la distillation.
L'élimination de l'huile volatile de point éclair inférieur à 80 °C (classiquement l'isododécane), permet de limiter la teneur de celle-ci dans la solution de copolymère séquencé et ainsi de réaliser une composition cosmétique contenant moins de 10 % en poids d'isododécane (et plus généralement de solvant volatil) et de préférence moins de 5 %o en poids d'isododécane (et plus généralement de solvant volatil), par rapport au poids total de la composition.
La composition selon l'invention comprend de préférence de 0,5 à 40 % en poids de matière active de copolymère éthylénique séquencé, et avantageusement de 1 à 40 % en poids, notamment de 2 à 30 % en poids, voire de 2 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, une composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cire(s) et copolymère(s) dans un rapport pondéral copolymère(s) éthylénique(s) séquencé(s)/cire(s) allant de 1/10 à 10 et de préférence de 1/5 à 5, préférentiellement de 1/5 à 1.
Huile ester hvdrocarbonée non volatile: Comme précisé précédemment, une composition selon l'invention comprend au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole.
La présence de l'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole permet d'obtenir un dépôt de maquillage sur la peau, notamment les lèvres, présentant de bonnes propriétés de confort (pas de sensation de tiraillement ou de déssèchement et de brillance) Par "huile", on entend un composé non aqueux, liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur les matières kératiniques à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). On peut également définir une huile non volatile comme ayant une vitesse d'évaporation telle que dans les conditions définies précédemment, la quantité évaporée au bout de 30 minutes est inférieure à 0,07mg/cm2. Par "huile hydrocarbonée", on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Par "huile ester hydrocarbonée", on entend une huile hydrocarbonée comprenant au moins un groupe ester. Comme huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, on peut notamment citer : - les esters d'acide gras, en particulier de 4 à 22 atomes de carbone, et notamment d'acide octanoïque, d'acide heptanoïque, d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique comme le dioctanoate de propylène glycol, le monoisostéarate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R10OOR2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 16, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le néopentanoate d'octyledodécyle, le stéarate d'octyl-2 dodécyle, l'érucate d'octyl-2 dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le benzoate d'octyl-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, le palmitate de 2-éthyi-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle; de façon préférée, les esters de synthèse RICOOR2 préférés dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone sont tels que R1 et R2 soit _> 20 ; - les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le stéarate de glycérine; le diisononanoate de diéthylèneglycol et - les esters du pentaérythritol ; les esters d'acides aromatiques et d'alcools comprenant 4 à 22 atomes de carbone, notamment le trimellitate de tridécyle.
Selon un mode de réalisation, huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 1.6 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole ne porte pas de groupe hydroxyle (OH) libre. Selon un mode de réalisation préféré, l'huile ester hydrocarbonée non volatile comprend au moins 20 atomes de carbone a une masse molaire inférieure à 650 g/mole.
Selon un mode de réalisation préféré, l'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 20 atomes de carbone a une masse molaire inférieure à 600g/mole. L'huile ester hydrocarbonée non volatile peut notamment comprendre une huile hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée ayant une masse molaire comprise entre 200 et 650 g/mole et plus particulièrement entre 250 et 600 g/mole.
Selon un mode de réalisation préféré, l'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone (de préférence au moins 20 atomes de carbone) et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole est le néopentanoate d'octyledodécyle (notamment le néopentanoate de 2-octyledodécyle). Cette huile ester permet en effet de distiller la totalité de l'huile volatile dont le point éclair est inférieur ou égal à 80 °C.
La composition selon l'invention peut comprendre de 2 à 60 % en poids d'huile non volatile, et en particulier d'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone (de préférence au moins 20 atomes de carbone) et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, notamment de 5 à 50 %o en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, le ratio en poids de copolymère éthylénique séquencé par rapport au poids d'huile ester hydrocarbonée non volatile, et en particulier d'huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone (de préférence au moins 20 atomes de carbone) et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, est inférieur à 1, de préférence inférieur à 0,75, ou mieux inférieur à 0,5 et notamment de préférence supérieur à 0,1.
Huile non volatile additionnelle La composition selon l'invention peut avantageusement comprendre au moins une huile non volatile additionnelle, différente de ladite huile ester hydrocarbonée comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole. Cette huile additionnelle peut être choisie parmi toutes les huiles cosmétiquement acceptables, notamment les huiles minérales, végétales, synthétiques ; en particulier les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées, volatiles ou non volatiles et leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par "huile siliconée", une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par "huile fluorée", une huile comprenant au moins un atome de fluor. Plus précisément, par "huile hydrocarbonée", on entend une huile formée principalement, voir constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor, et comprenant éventuellement une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther ou carboxylique.
A titre d'exemple d'huile non volatile additionnelle on peut citer : 1/ les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que : l'huile de paraffine ou ses dérivés, la vaseline, - les polybutylènes tels que L'INDOPOL H-100 (de masse molaire ou MW=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MW=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MW=2160g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO, les polyisobutylènes hydrogénés tels que le Parléam® commercialisé par la société NIPPON OIL FATS, le PANALANE H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société AMOCO (MW =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (MW=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MW=1000 g/mol), les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que : le PURESYN 10 10 (MW=723 g/mol), le PURESYN 150 (MW=9200 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société MOBIL CHEMICALS,
2/ les copolymères vinylpyrrolidone/1-héxadécène,comme par exemple celui vendu sous la dénomination ANTARON V-216 (également appelé Ganex. V216) par la société ISP 15 (MW=7300 g/mol),
3/ les huile ester hydrocarbonée ayant une masse molaire supérieure à 650 g/mole, tels que - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), 20 - les esters hydroxylés tels que le triisostéarate de polyglycérol-2 (MW=965 g/mol), les esters aromatiques tels que le tridécyl trimellitate (MW=757 g/mol), les esters d'alcool gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que ceux décrits dans la demande EP-A-0 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MW=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), le triisostéarate de 25 glycéryle (MM=891 g/mol), le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle (MW=1143 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MW=1202 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle -2 (MW=1232 g/mol) ou encore le tétra décyl -2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MW=1538 g/mol), un polyester résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) 30 carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme l'huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech, les esters résultant de l'estérification d'un polyol et d'un dimer diacide tel que le copolymère d'isostéarate de polyglyceryle-2 dimerdilinoléate (Hailucent ISDA), les esters de dimère diol et de dimère diacide de formule générale HO-RI-(-000-R2- COO-R'-)h-OH, dans laquelle : RI représente un reste de dimère diol obtenu par hydrogénation du diacide dilinoléique R2 représente un reste de diacide dilinoléique hydrogéné, et h représente un entier variant de 1 à 9, notamment les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par 1a société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5e et DD-DA7®,
4/ les huiles siliconées telles que les silicones phénylées (également appelée huile siliconée phénylée) comme la BELSIL PDM 1000 de la société WACKER (MW=9000 g/mol), les phényl triméthicones (telles que la phényl triméthicone vendue sous le nom commercial DC556 par Dow Corning), les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone ;
5/ les huiles d'origine végétale telles que l'huile de sésame (MW=820 g/mol - et leurs mélanges. 2S De façon préférée, la composition selon l'invention contient avantageusement de 1 à 60 %, en poids, en particulier de 5 à 55 % en poids, de préférence de 10 à 50 % en poids total d'huile additionnelle non volatile, par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend de 10 à 80 % en 30 poids d'huile non volatile, notamment de 15 à 70 % en poids, préférentiellement de 20 à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Huiles dont le point éclair est inférieur ou étal à 80 °C : La composition selon l'invention comprend de 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2 % en poids d'huile volatile dont le point éclair est inférieur à 80 par rapport au poids total de la composition, en particulier telle que l'isododécane. Le point éclair est en particulier mesuré selon la Norme iso 3679. Selon un mode de réalisation particulier, la composition est exempte d'huile volatile de point éclair inférieur à 80 °C. De façon encore préférée, la composition est exempte d'isododécane. Par "exempte d'huile de point éclair inférieur à 80 °C", on entend notamment qu'une telle huile n'est pas ajoutée délibérément dans les compositions mais peut être présente à l'état de trace dans les différents composés utilisés dans les compositions. Par "huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact des matières kératiniques en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10"3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. En particulier, comme huile volatile dont le point éclair est inférieur ou égal à 80 °C, on peut citer Des huiles hydrocarbonées volatiles telles les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 14 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C14 comme les isoalcanes en C$-C14 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, et leurs mélanges. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 14 atomes de carbone et leurs mélanges. Comme autres huiles hydrocarbonés volatiles dont le point éclair est inférieur ou égal à 80 °C, on peut également citer, les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, l'acétone; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle ; les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; les alcools et notamment les monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention contient au moins une huile volatile dont le point éclair est supérieur à 80 °C, telle que l'isohexadécane. 10 AUTRES INGREDIENTS Pour ` des raisons évidentes, la composition de l'invention doit être cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, à savoir contenir un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau et/ou 15 les lèvres d'êtres humains. Par cosmétiquement acceptable, on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Ce milieu physiologiquement acceptable peut contenir des additifs et/ou actifs classiquement considérés pour les compositions cosmétiques sous réserve que ces composés annexes ne portent pas préjudice aux propriétés cosmétiques recherchées et 20 manifestées par les compositions selon l'invention.
Agent structurant/épaississant La composition selon l'invention peut ainsi comprendre au moins un agent structurant choisi parmi les composés pâteux, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. 25 Corps gras pâteux La composition selon l'invention comprend de préférence au moins un corps gras pâteux. Par "corps gras pâteux" (également appelé corps gras pâteux) au sens de la 30 présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible, présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide.
En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux . peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 °C peut représenter 9 à 97 % en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 et 85 %, de préférence encore entre 40 et 85 % en poids.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un pâteux ou d'une cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination "MDSC 2920" par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de pâteux ou de cire (selon le cas) disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de pâteux ou de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le composé pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le composé pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999.
L'enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 °C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 °C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 à 100 % en poids du composé, de préférence de 50 à 100 %, de préférence encore de 60 à 100 % en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de 10 fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C. 15 Le composé pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi 20 la lanoline et ses dérivés - les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges. l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 25 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination "Lanolide" par la société Vevy, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d'huile 30 de soja. - les composés siliconés polymères ou non les'composés fluorés polymères ou non les polymères vinyliques, notamment: - les homopolymères et les copolymères d'oléfines - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8- CM + les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30 10 - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters, 15 - et/ou leurs mélanges. Le composé pâteux est de préférence un polymère, notamment hydrocarboné.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en 20 C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de 25 dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel.
Parmi les esters, on préfère notamment : les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en 30 particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12- 40 hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, les esters de phytostérol, lés triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, les esters de pentaérythritol, les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique. De préférence, l'acide carboxylique aliphatique comprend de 4 à 30 et de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Il est de préférence choisi parmi l'acide héxanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide éthyl-2 héxanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide héxadécanoïque, l'acide héxyldécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide isostéarique, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide isoarachidique, l'acide octyldodécanoïque, l'acide henéicosanoïque, l'acide docosanoïque, et leurs mélanges. L'acide carboxylique aliphatique est de préférence ramifié. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est avantageusement issu d'un acide carboxylique aliphatique hydroxylé comportant de 2 à 40 atomes de carbone, de préférence de 10 à 34 atomes de carbone et mieux de 12 à 28 atomes de carbone, et de 1 à 20 groupes hydroxyle, de préférence de 1 à 10 groupes hydroxyle et mieux de 1 à 6 groupes hydroxyle. L'ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique est choisi parmi a) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés linéaires, saturés ; b) les esters partiels ou totaux d'acides monocarboxyliques aliphatiques mono hydroxylés insaturés ; c) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques mono hydroxylés saturés d) les esters partiels ou totaux de polyacides carboxyliques aliphatiques poly hydroxylés saturés ; e) les esters partiels ou totaux de polyols aliphatiques en C2 à C16 ayant réagi avec un mono ou un poly acide carboxylique aliphatique mono ou poly hydroxylé, 5 et leurs mélanges. les esters de dimère diol et dimère diacide, le . cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate, de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl 10 dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S), et leurs mélanges. les esters de rosinate hydrogénée, tel que les dimères dilinoleyl de rosinate hydrogéné (Lusplan DD-DHR ou DD-DHR de Nippon Fine. Chemical) 15 et leurs mélanges. De façon avantageuse, le (ou les) composé pâteux représente de préférence 0,1 à 50 %; mieux 0,5 à 40 %, mieux 1 à 30 % et mieux encore 1 à 20 % en poids par rapport au poids total composition.
20 Gélifiants lipophiles Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un gélifiant. Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. 25 " Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium en Cm à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS. 30 On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 µm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530® par la société CABOT, - des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972®, et Aerosil R974® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610® et CAB-O-SIL TS-720® par la société CABOT.
Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® par la société CHIBA FLOUR.
La première et/ou la deuxième composition du produit selon l'invention peut comprendre une teneur en gélifiant lipophile allant de 0,1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 0,5 à 15 %, plus particulièrement de 1 à 10 %. Il est entendu que la quantité en ces composés annexes peut être ajustée par 25 l'homme du métier de manière à ne pas porter préjudice à l'effet recherché dans le cadre de la présente invention.
Matières colorantes Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention peut 30 contenir en outre au moins une matière colorante (également appelée agent de coloration") qui peut être choisi parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les pigments, les nacres et leurs mélanges.
La composition selon l'invention peut en outre comprendre une ou des matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, et les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, les nacres, et les paillettes bien connues de l'homme du métier. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 % à 20 % en poids.
Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales 10 ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Les pigments peuvent être présents à raison de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,1 à 15 % en poids, et en particulier de 0,2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. 15 Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. II peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est 20 commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société 25 MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits 30 dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537.
Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. 10 On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par, la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres 15 sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la 20 présente mvention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorons) et par 25 la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la 30 dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD . sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microns), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges.
Par "colorants", il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase hydroalcoolique. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le I3-carotène, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène.
La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique.
Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, "stabilisé" signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température.
Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention.
Charge La composition selon l'invention peut comprendre en outre une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylone) (Orgasole de chez Atochem), de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrape de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearlse de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beadse de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous la forme d'un liquide, d'une crème ou encore d'une pâte.
L'homme du métier pourra choisir 1a forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte, d'une part, de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part, de l'application envisagée pour la composition. Toutefois, comme précisé précédemment, la composition selon l'invention est avantageusement obtenue selon un procédé original.
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION SELON L'INVENTION Plus précisément, le procédé considéré selon l'invention comprend au moins une étape consistant à porter à une température au moins à égale à la température de 10 transition de l'état solide à l'état liquide de la cire possédant le point de fusion le plus élevée, au moins une partie des différents constituants de la composition dont ladite cire, ladite huile ester et ledit copolymère. On y ajoute le cas échéant les différents constituants annexes, puis l'on malaxe le mélange obtenu pendant au moins une partie de son refroidissement à la température de 20 °C. 15 Par exemple, la phase grasse est chauffée à 100 °C dans un poêlon sous agitation puis on ajoute les pigments préalablement broyés et l'ensemble est chauffé pendant 45 minutes. Le mélange est ensuite introduit dans un extrudeur. Pour obtenir les propriétés particulières des compositions objet de l'invention, celles-ci peuvent avantageusement être préparées selon un procédé comprenant au moins 20 une étape de cisaillement contrôlé, de préférence en continu, de toute ou partie de la phase grasse comprenant au moins une cire, une huile ester conforme à l'invention et un copolymère tel que défini précédemment, avantageusement à une température supérieure ou égale à la température de transition solide - liquide de la cire possédant le point de fusion le plus élevé. 25 Tout équipement ou combinaison d'équipements permettant de maîtriser une action mécanique qui va malaxer le produit au fur et à mesure de sa préparation tels que les procédés fonctionnant en continu de type échangeur à surface raclée, ou encore de façon préférée de type malaxeur /extrudeur bi-vis (appelé "extrudeur" par simplification dans la suite de ce document) conviennent à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. 30 De préférence on utilise des extrudeurs de type malaxeur-extrudeur bi-vis, ces extrudeurs se composant des éléments suivants : au moins deux fourreaux régulés thermiquement de façon indépendante à une température allant de 10 °C à 300 °C, - deux axes co-rotatifs composés d'éléments devis, chaque élément ayant une forme apportant la fonction de mélange recherchée dans . la zone de température correspondante, - des dispositifs de dosage et d'introduction des différentes phases, - un moteur à vitesse variable, permettant de moduler l'intensité du cisaillement en fonction de la vitesse de rotation des vis. Lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre au travers d'un malaxeur-extrudeur, les différents ingrédients peuvent être incorporés à des températures différentes au cours du malaxage pendant le refroidissement et/ou à une température compatible avec leur stabilité. On peut citer notamment comme équipements permettant la réalisation de l'invention, sans restriction de l'invention à ces matériels, les modèles BC-21 et BC-45 de 1,5 la société Clextral, ou le modèle Prism Eurolab de la société ThermoRhéo. Selon un mode préféré de préparation, l'extrudeur est constitué de 6 fourreaux indépendants permettant chacun d'introduire de nouvelles phases et de fixer la température. Ils sont numérotés de 1 à 6 depuis l'entrée vers la sortie du produit. La vitesse de rotation est de 50 trs/min, et le débit est de 0,7 kg/h. 20 Le profil de température des six fourneaux dans l'ordre de succession est comme suit : - 100 °C, - 100 °C, - 100 °C, - 20 °C, 10 °C, - 10 °C. Les exemples qui suivent illustrent de manière non limitative l'invention. 30 Les quantités sont exprimées en pourcentage massique., Au sens de l'invention, l'expression "compris(e) entre , .. et ..:" doit se comprendre, sauf indication contraire, bornes incluses. 25 Exemple 1 : Préparation d'un copolymère de poly (acrvlate d'isobornyle / méthacrylate d'isobornvle / acrvlate d'isobutyle / acide acrylique) 300 g d'isododécane sont introduits dans un réacteur de 1 litre, puis on augmente la température de façon à passer de la température ambiante.(25 °C) à 90 °C en l heure. On ajoute ensuite, à 90 °C et en 1 heure, 105 g de méthacrylate d'isobornyle, 105 g d'acrylate d'isobornyle et 1,8 g de 2.5-Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane (Trigonox 141 d'Akzo Nobel). Le mélange est maintenu 11130 à 90 °C. 10 On introduit ensuite au mélange précédent, toujours à 90 °C et en 30 minutes, 75 g d'acrylate d'isobutyle, 15 g d'acide acrylique et 1,2 g de 2.5-Bis (2-ethylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane. Le mélange est maintenu 3 heures à 90 °C, puis l'ensemble est refroidi. On obtient une solution à 50 % de matière active en copolymère dans 15 l'isododécane. On obtient un copolymère comprenant une première séquence ou bloc poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle) ayant une Tg de 128 °C, une deuxième séquence poly (acrylate d'isobutyle/acide acrylique) ayant une Tg de -9 °C et une séquence intermédiaire qui est un copolymère statistique acrylate 20 d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobutyle/acide acrylique. La Tg du copolymère est de 74 °C. Il s'agit de Tg théoriques calculées par la loi de Fox.
Exemple 2: Distillation du solvant de synthèse (Pisododécane) par atout du 25 néopentanoate d'octvldodécvle On chauffe la solution obtenue dans l'exemple 1 à 130 °C sous un vide de 100 mbar pour évaporer 1'isododécane en ajoutant simultanément le néopentanoate d'octyldodécyle. L'intégralité de l'isododécane a été substituée par autant de néopentanoate d'octyldodécyle en poids. 30 L'utilisation du néopentanoate d'octyldodécyle permet d'évaporer la totalité de l'isododécane, celui-ci ne subsistant éventuellement qu'à l'état de traces résiduelles. On obtient ainsi une solution à 50 % de matière sèche en copolymère dans 50 % de néopentanoate d'octyldodécyle.
Exemple 3 : Route à lèvres liquide On a préparé par extrusion un rouge à lèvres fluide (texture crémeuse) (gloss pour les lèvres) selon l'invention dont la composition est la suivante. Matières premières Composition 1 (Nom INCI et référence commerciale) selon l'invention (%o en poids) Phase A OCTYLDODECYL NEOPENTANOATE 7,25 (ELEFAC I-205 de BERNEL CHEMICAL de ALZO) POLYISOBUTENE HYDROGENE 5,73 (PARLEAM de NOF CORPORATION) VINYLPYRROLIDONE/HEXADECENE 4,93 COPOLYMER (ANTARON V 216 OU GAND( V 216 de ISP) Phase B ISOHEXADECANE 19,63 HYDROGENATED STYRENE/METHYL 7,91 STYRENE/INDENE COPOLYMERE (REGALITE R1100 de EASTMAN CHEMICAL) Poly(méthacrylate d'isobornyle-co-acrylate d'isobornyle- 10,00 co-acrylate d'isobutyle-co-acide acrylique) à 50 % en matière active dans 50 % d'octyldodécyl néopentanoate selon l'exemple 2 ci-dessus (MEXOMERE PAZ de CHIMEX) Phase C VINYLPYRROLIDONE/EICOSENE COPOLYMERE 2,00 (ANTARON V 220F OU GANEX V 220F de ISP) POLYETHYLENE 11,84 (PERFORMALENE 500-L de NEW PHASE TECHNOLOGIES) Phase D Oxyde de Fer 0,95 YELLOW 5 LAKE 0,85 BLUE 1 LAKE 0,20 RED 7 0,45 DIOXIDE DE TITANE 0,20 Phase E TRIMETHYLSILOXYPHENYL DIMETHICONE 23,76 (WACKER-BELSIL PDM 1000 DE WACKER) Phase F MICA (and) TITANIUM DIOXIDE 4,3 Viscosité (mesurée selon le protocole décrit 4,3 Pascal précédemment) seconde Mode opératoire On prépare la composition de rouges à lèvre ci-dessus (composition 1) selon le procédé de l'invention dans un mélangeur extrudeur à deux vis (type Prism Eurolab de la société ThermoRhéo) décrit ci-dessus ET selon le mode opératoire suivant : a) Dans un premier temps, les charges et les pigments de la phase D ont été broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une partie de la phase huileuse A. Le reste des ingrédients liposolubles, phase B et C ont ensuite été mélangés à une température de l'ordre de 100 °C. Le broyat ou les actifs pré-dispersés ont alors été ajoutés.
Une fois le mélange bien homogène, les composés des phases E et F ont été ajoutés et le mélange a été maintenu sous agitation jusqu'à ce qu'il soit homogène. b) Dans un second temps, ce mélange est ensuite placé sur une plaque d'agitation située à proximité de l'extrudeur et maintenue à une température de 100 °C par l'intermédiaire d'un bain d'huile. Le mélange est introduit dans l'extrudeur à l'aide d'une pompe. La vitesse de rotation des vis est de 50 tours par minute et le débit d'alimentation assuré par la pompe est de 0,7 kg par heure. Comme vu précédemment, le profil de température des six fourneaux est comme suit : 100 °C, - 100 °C, - 100 °C, °C, - 10 °C, - 10 °C. c) La composition attendue est ensuite récupérée.
Evaluation cosmétique de la composition La composition 1 selon l'invention est crémeuse et onctueuse. Le dépôt sur les lèvres réalisé avec la composition 1 est épais, confortable et brillant. Par ailleurs, le dépôt 30 de maquillage est non collant et présente une bonne tenue de la couleur et de la brillance. 20 Exemple 4 comparatif hors invention Un rouge à lèvres solide (donc hors invention) dont la composition est identique à celle de la composition 1 a été préparé selon le procédé décrit en exemple 3, à la différence que, à la fin de l'étape a), le mélange obtenu n'est pas extrudé mais coulé dans des moules permettant l'obtention de stick de diamètre 12,7 mm et le tout est laissé refroidir dans un congélateur environ une heure (de façon à réaliser une trempe) puis placé à température ambiante pendant 24h. La dureté des sticks obtenus a ensuite été mesurée selon le protocole décrit précédemment. Elle est de 116,5 Nm-1 à 20 °C.
Le même résultat, à savoir 116,5 Nm-1 à 20 °C, a été obtenu en réchauffant la composition préparée par extrusion de l'exemple 3 à une température de 100 °C sous agitation Rayneri puis en la coulant dans des moules permettant l'obtention de stick de diamètre 12,7 mm et le tout étant laissé refroidir dans un congélateur environ une heure (de façon à réaliser une trempe) puis placé à température ambiante pendant 24h.
Evaluation cosmétique de la composition : Le stick obtenu est dur et se délite difficilement lorsqu'on l'applique sur les lèvres. Le dépôt obtenu est fin (moins épais que celui obtenu avec la composition 1 extrudée) et moins onctueux (moins confortable). En outre le dépôt est peu collant et moyennement brillant (moins brillant que celui obtenu avec la composition 1 extrudée).

Claims (8)

  1. REVENDICATIONS1. Composition cosmétique fluide, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : a) au moins un copolymère éthylénique séquencé (également appelé polymère éthylénique séquencé), contenant au moins une première séquence ayant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 40 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C, et au moins une deuxième séquence ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, ladite première séquence et ladite deuxième séquence étant reliées entre elles par un segment intermédiaire statistique comprenant au moins un desdits premiers monomères constitutifs de la première séquence et au moins un desdits deuxièmes monomères constitutifs de la deuxième séquence, et ledit copolymère séquencé ayant un indice de polydispersité I supérieur à 2, b) au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole, c) au moins 5 % en poids de cire(s) par rapport au poids total de la composition et d) de 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2%° en poids d'huile(s) volatile(s) dont le point éclair est inférieur à 80 °C, par rapport au poids total de la composition, ladite composition possédant à 20 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s, de préférence comprise entre 2 et 18 Pa.s et de préférence entre 3 et 16 Pa.s.
  2. 2. Composition. selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le ou lesdits premiers monomères du copolymère séquencé, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une températures de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 °C; sont choisis parmi : les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, un groupe cycloalkyle C4 à cu,, de préférence l'isobornyle,- les acrylates de formule CH2 = CH-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à C12, de préférence l'isobornyle, - les (méth)acrylamides de formule : R' CH2 = C CO R$ où R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyle, et R' désigne H ou méthyle. et en ce que le ou lesdits deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé 10 à partir de ces monomères a une températures de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, sont choisis parmi : - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3, R3 représentant un groupe alkyle non substitué en C1 à C12, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un 15 ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, de préférence l'isobutyle, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR4, R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S; 20 les esters de vinyle de formule R5-00-0-CH = CH2 où R5 représente un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié ; - les éthers d'alcool vinylique et d'alcool en C4 à C12, - les N-alkyles en C4 à C12 acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, - et leurs mélanges. 25
  3. 3. Composition cosmétique fluide, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : a) au moins un copolymère éthylénique séquencé comprenant au moins une première séquence obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12 et d'au moins un monomèreméthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, et au moins une deuxième séquence est obtenue à partir à partir d'au moins un deuxième monomère tel que l'homopolymère obtenu a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, et d'un monomère additionnel de type acide acrylique, b) au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/moles, c) au moins 5 % en poids de cire(s) par rapport au poids total de la composition, d) de 0 à 5 % en poids, en particulier de 0 à 2 % en poids d'huile(s) volatile(s) dont le point éclair est inférieur à 80 °C, par rapport au poids total de la composition, ladite composition possédant à 20 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s, de préférence comprise entre 2 et 18 Pa.s et de préférence entre 3 et 16 Pa.s.
  4. 4 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que R2 et R'2 représentent indépendamment ou simultanément un groupe isobornyle.
  5. 5 Composition selon rune quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CHCOOR3, dans laquelle R3 représente un groupe alkyle non substitué en C1 à C12, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle (de préférence l'acrylate d'isobutyle), et au moins un monomère acide acrylique.
  6. 6 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit copolymère comprend de 50 à 80 % en poids de méthacrylate/acrylate d'isobornyle, de 10 à 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle et de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique.
  7. 7 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,1 à 30 % en poids de matière active de copolymère séquencé, et avantageusement de 0,5 à 20 % en poids, notamment de 1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  8. 8 Composition cosmétique selon l'une quelconque des revendications 3,0 précédentes, comprenant une teneur en cire(s) de 5 à 30 % en poids, de préférence de 5 à 25 % en poids et de préférence de 8 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.9 Composition cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une teneur en cire(s) et copolymère(s) dans un rapport pondéral copolymère(s) éthylénique(s) séquencé(s)/cire(s) allant de 1/10 à 10 et de préférence de 1/5 à 5, préférentiellement de 1/5 à 1. 10 Composition cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est exempte d'huile volatile dont le point éclair est inférieur à 80 °C. . 11 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole est présente en une teneur allant de 2 à 60 % en poids, notamment de 5 à 50 %, par rapport au poids total de la composition. 12 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce ladite huile ester hydrocarbonée non volatile est l' octyldodécylenéopentanoate. 13 Composition cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend de l'isohexadécane. 14 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est telle que lorsqu'elle est soumise à un cycle 20 thermique comprenant - une étape de chauffage de ladite composition d'une température d'environ 20 °C à une température d'environ 100°C ou à la température de transition solide liquide de la cire dotée du point de fusion le plus élevé, présente dans ladite composition, - une étape de refroidissement par trempe à une température de 0 °C, la 25 composition étant maintenue à la température de 0 °C pendant lheure, et - une étape de réchauffement consistant à porter la composition de l'étape précédente à la température de 20 °C pendant 24h, ladite composition possède, à l'issu dudit cycle, une texture solide et de préférence une dureté supérieure ou égales 30 Nml à la température de 20 °C et à pression atmosphérique 30 (760 mm de Hg). 15 Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est obtenue en soumettant la phase grasse laconstituant et contenant au moins ladite cire, ladite huile ester et ledit copolymère à un cisaillement, de préférence en continu, pendant la phase de refroidissement. 16 Procédé de préparation d'une composition comprenant au moins une cire, au moins une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole et au moins un copolymère tel que défini en revendication 1 à 7, dans lequel on porte à une température au moins à égale à la température de transition de l'état solide à l'état liquide de la cire possédant le point de fusion le plus élevée, au moins une partie des différents constituants de la composition dont ladite cire, ladite huile ester et ledit copolymère, on ajoute le cas échéant l'autre partie de ses constituants, puis l'on malaxe le mélange obtenu pendant au moins une partie de son refroidissement à une température d'environ 20 °C. 17 Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application sur la peau et/ou lesdites lèvres d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 15.
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