FR2961384B1 - Applicateur d'un produit cosmetique, de maquillage ou de soin, sur les cils ou les sourcils - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils ou les sourcils, comportant un organe d'application (8) moulé comportant : - une âme (10) s'étendant selon un axe longitudinal (X), - au moins trois rangées de dents (18) portées par l'âme, toutes les dents de l'applicateur s'étendant, au moins sur la majeure partie de la longueur de l'âme portant des dents, d'un premier côté à partir d'une première portion de l'âme d'étendue angulaire autour de l'axe longitudinal (X) de l'âme inférieure ou égale à 180°, des dents ayant des extrémités libres dépassant de part et d'autre de l'âme lorsque l'on observe l'âme selon une direction perpendiculairement à son axe longitudinal, depuis un deuxième côté de l'âme opposé au premier côté.

Description

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produitcosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils ou les sourcils, par exemple du mascaraou un produit de soin. L’invention concerne encore les dispositifs comportant un récipient,éventuellement pourvu d’un organe d’essorage, et l’applicateur mentionné ci-dessus.L’applicateur comporte plus particulièrement un organe d’application moulé, avec une âmes’étendant selon un axe longitudinal et des dents portées par l’âme.

Le brevet CH 311149 concerne un procédé de fabrication d’une brosse àcheveux comportant des dents s’étendant dans un demi-plan à partir d’une âme semi-circulaire destinée à être encliquetée sur un manche.

Le brevet US 4 422 986 porte sur un peigne pour l’application de mascaracomportant des dents s’étendant tout autour de l’âme. Il en est de même dans la demandeinternationale WO 2010/007588.

Dans la demande WO 2007/146212, les dents s’étendent sur plus de 180°autour de l’âme.

Dans les demandes EP 1 070 465, EP 1 611 817 et EP 1 932 444, les dents nedépassent pas ou peu de l’âme, lorsque cette dernière est observée perpendiculairement àl'axe longitudinal de l'âme.

Enfin, la demande EP 1 498 046 porte sur un applicateur de produit decoloration capillaire, comportant des dents s’étendant de manière sensiblement rectiligne àpartir d’un support et des dents faisant un angle à partir de ce support, afin de faciliter ledémoulage.

Il existe un besoin pour permettre à l’utilisateur d’effectuer un maquillagepermettant de bien charger les cils et de bien les séparer, tout en assurant un maquillagedoux et aisé.

Il existe également un besoin pour bénéficier d’un applicateur permettant deréaliser de nouveaux effets de maquillage sur les cils ou les sourcils déjà revêtus de produitou non, d’obtenir une bonne pénétration de l’organe d’application dans les cils ou sourcilsafin par exemple de mieux les coiffer, les charger, les allonger et les séparer, et ce tout enpermettant le chargement d'une quantité satisfaisante de produit au sein de l’applicateurainsi qu’une gestuelle d’utilisation aisée. L’invention a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pourappliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils ou les sourcils,comportant un organe d’application moulé comportant : - une âme s’étendant selon un axe longitudinal, - au moins trois rangées longitudinales de dents portées par l’âme, toutesles dents de l’applicateur s’étendant sur au moins la majeure partie de la longueur de l'âme,mieux les 3/4, encore mieux la totalité de sa longueur, mesurée entre les bases des dents lesplus éloignées selon l’axe longitudinal de l’âme, d’un premier côté à partir d’une premièreportion de l’âme d’étendue angulaire autour de l’axe longitudinal de l’âme inférieure ouégale à 180°, voire strictement inférieure à 180°, des dents ayant des extrémités libres dépassant de part et d’autre de l’âme lorsque l’âme estobservée selon une direction d’observation (F) perpendiculairement à son axe longitudinaldepuis un deuxième côté de l’âme opposé au premier côté.

Une telle disposition des dents est qualifiée de "balayette'’. L’observateur fait face au deuxième coté quand il observe l’organed’application selon la direction d’observation. Le premier coté est celui situé à l’opposé del’observateur. Quand l’axe longitudinal de l’âme est rectiligne, les premier et deuxièmecotés peuvent être situés dans des demi-plans respectifs, de part et d’autre d’un planséparateur contenant l’axe longitudinal de l’âme et perpendiculaire à la directiond’observation.

La direction d’observation F n’est pas nécessairement unique. Elle est choisiearbitrairement de manière à permettre l’observation des extrémités libres des dentsdépassant de part et d’autre de l’âme. La direction d’observation F peut appartenir à un planmédian pour l’organe d’application, contenant l’axe longitudinal de l’âme, et êtreperpendiculaire à cet axe longitudinal. L’applicateur selon l’invention facilite le geste de maquillage tout en assurantune bonne qualité d’application, apportant à la fois séparation des cils et chargement enproduit satisfaisants. En outre, l’applicateur permet de bien recourber les cils. L’applicateur selon l’invention est particulièrement adapté à des cils ousourcils relativement courts, notamment de type asiatique. En effet, la forme de l’organed'application permet d'accéder aisément plus près de la paupière. Enfin, la surface depeignage plus importante permet une utilisation plus facile.

Les cils ou sourcils peuvent passer à travers plusieurs rangées de dents, dupremier côté de l’âme. On peut ainsi obtenir un premier type de maquillage.

On peut également obtenir avec l’applicateur selon l’invention un deuxièmetype de maquillage en orientant l’applicateur sensiblement à 90° par rapport à l’orientationprécédente, relativement aux cils, de manière à ce que les cils ou sourcils pénètrent àtravers un plus faible nombre de rangées de dents, qui dépassent de l'âme, par exemple uneseule rangée de dents, constituée par une rangée d'extrémité. L’utilisateur peut choisir le type d’application désiré en orientant de manièreappropriée l’applicateur par rapport aux fibres kératiniques. L’applicateur peut être utiliséselon les première ou deuxième orientations relatives ci-dessus, au cours d’une séance demaquillage, ou les deux, par exemple successivement. L’âme comporte du deuxième côté une deuxième portion dépourvue de dents,qui s'étend longitudinalement et qui peut présenter une surface convexe. La convexité de lasurface de l’âme dans sa portion dépourvue de dents peut permettre aux cils ou sourcilsd’entrer plus facilement en contact avec l’âme lors de l’application, si cela est recherché.

Au moins les extrémités libres des dents de la première rangée et de la dernièrerangée rencontrées lorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal de l’âme peuventdépasser de l’âme, lorsque l’organe d’application est observé selon la directiond’observation (F).

Les dents peuvent dépasser, lorsque l’on observe le deuxième côté de l’âmeperpendiculairement à son axe longitudinal, de plus de 0,5 mm au moins de part et d’autrede l’âme, voire de plus de 0,6 mm, voire de plus de 0,7 mm, mieux de plus de 1 mm, voirede plus de 1,5 mm. Les dents peuvent dépasser de moins de 5 mm, voire de moins de 4mm.

Les dents peuvent dépasser d’une longueur égale de part et d’autre de l’âme, oud’une longueur différente. Les dents peuvent par exemple dépasser d’une longueur plusgrande d’un côté que de l’autre, par exemple parce que l'une des rangées d’extrémitécomporte des dents de plus grande longueur que l'autre rangée d’extrémité.

Le nombre de rangées de dents qui peuvent dépasser d’un côté de l’âme dansles conditions d'observations définies ci-dessus peut être compris entre une et quatrerangée(s).

La forme de l’âme peut être telle qu’elle peut masquer ou non des dents desrangées d’extrémité.

On peut traverser au moins une rangée de dents lorsque l’on se déplace hors del’âme perpendiculairement à la direction d’observation, voire au moins deux, mieux aumoins trois, voire au moins quatre rangées. On peut intercepter le plus grand nombre derangées lorsque l’on se déplace ainsi.

On peut traverser au moins une rangée de dents lorsque l’on se déplace hors del’âme, parallèlement à la direction d’observation, voire deux rangées.

Une rangée de dents peut être traversée lorsque l’on se déplaceperpendiculairement à la direction d’observation F et cette même rangée peut être traverséeà nouveau lorsque l’on se déplace parallèlement à cette même direction d’observation F. L’organe d’application peut définir un plan médian coupant la portion d'âmeportant les dents et la portion d’âme dépourvue de dents en deux parties égales ousensiblement égales. Ce plan médian peut par exemple être un plan de symétrie pour l'âme,voire pour l’organe d’application, ou non. Le plan médian peut contenir l'axe longitudinalde l'âme.

La direction d'observation de l’organe d’application permettant d'observer lesdents dépassant de l’âme de part et d’autre de celle-ci peut appartenir à ce plan médian, ladirection d’observation étant perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme. Des dents del’organe d’application peuvent s’étendre de part et d’autre du plan médian. Toutes les dentsde l’organe d’application peuvent être situées d’un même côté d’un plan séparateuravant/arrière perpendiculaire au plan médian, contenant l'axe longitudinal de l'âme. Ladirection d’observation peut être perpendiculaire à ce plan séparateur. Par « avant » ondésigne face à l’observateur et par « arrière » à l’opposé de l’observateur.

On peut faire passer les cils à travers au moins trois rangées de dents lorsquel’on déplace l’applicateur perpendiculairement aux cils et au plan médian.

Un angle entre le plan médian et l’axe d’élongation d’au moins une dent, voired’une majorité des dents de l’applicateur, peut être supérieur à 20°, voire supérieur à 30°.

Un angle mesuré lorsque l’âme est observée selon son axe longitudinal entre lesdirections d’élongation des dents des deux rangées d’extrémité peut être inférieur à 180°,voire inférieur à 150° ou à 120°, et supérieur à 30°, voire supérieur à 40°ou à 50°.

La portion de l’âme à partir de laquelle s’étendent toutes les dents del’applicateur peut être d'étendue angulaire autour de l'axe longitudinal de l'âme inférieureou égale, voire strictement inférieure, à 150° ou à 120°.

Les dents d’une rangée d’extrémité peuvent être visibles entièrement lorsquel’on observe l’applicateur selon la direction d’observation (F) précitée, c'est-à-dire depuisleur base se raccordant à l’âme jusqu'à leur extrémité libre.

Les dents d’une rangée d’extrémité ne sont visibles que partiellement lorsquel’on observe l’applicateur selon ladite direction d’observation (F).

Par « axe longitudinal de l'âme », on désigne la ligne joignant l'ensemble desbarycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central,voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une sectiontransversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal del’âme peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être unplan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de l’âme. Depréférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne.

Par « portion de l’âme», on désigne au sens de la présente invention uneportion de la surface de l’âme s’étendant autour de l’axe longitudinal de l’âme. La portionde l’âme portant toutes les dents de l’applicateur correspond à un secteur angulaire définipar la surface de l’âme comportant les bases de toutes les dents. La portion de l’âmedépourvue de dents correspond au secteur angulaire défini par la portion complémentairede la surface de l’âme à laquelle ne se raccorde aucune dent.

Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, les cils peuvent se chargeren produit au contact de l’âme, notamment au contact de la portion sans dent. La portionsans dents permet d'améliorer l'accès aux cils. Cette portion peut participer ainsi d’unemanière active à l’application du produit sur les cils, ce qui offre plus de liberté dans lechoix et l’agencement des dents de la portion portant les dents.

Par « dent » on désigne un élément en saillie individualisable destiné à venir enengagement avec les cils ou sourcils, ce terme étant synonyme de « poil » dans le cadre dela présente invention.

Selon des exemples de réalisation, l’âme peut porter un nombre pair ou impairde rangées de dents, par exemple au moins quatre ou six rangées de dents, voire plusencore. L’âme peut porter moins de huit rangées de dents, voire moins de six, voire moinsencore.

Les dents portées par l’âme peuvent être disposées en au moins deux doublerangées de dents. Par « double rangée de dents », on entend deux rangées rapprochées et parallèles. Selon une terminologie analogue, des rangées peuvent être triples ouquadruples.

Au moins une dent peut s’étendre à partir de l’âme selon un axe d’élongationde la dent qui est perpendiculaire à la surface de l’âme au point de raccordement de la dentà l’âme. En variante, l’axe d’élongation peut former un angle différent de 90° avec lasurface de l’âme au point de raccordement de la dent à l’âme.

Toutes les directions d’élongation des dents prises dans une sectiontransversale peuvent diverger lorsque l’on observe l’organe d’application selon l’axelongitudinal de l’âme.

La longueur d’au moins une dent de l’applicateur, mesurée à partir de l’âme,peut être comprise entre 1,5 et 8 mm, voire entre 1,5 et 5 mm. Par « longueur d'une dent »,on désigne la distance mesurée le long de l’axe d'élongation de la dent entre l'extrémitélibre de la dent et sa base par laquelle elle est reliée à l'âme. Par « axe d’élongation de ladent », on désigne un axe qui passe par les barycentres des sections transversales de ladent.

Au moins deux rangées consécutives autour de l’axe longitudinal de l’âmepeuvent avoir des dents de même section transversale, ou non.

Au moins deux rangées consécutives autour de l’axe longitudinal de l’âmepeuvent avoir des dents écartées d'un même écartement, ou d'un écartement différent.

Au moins deux rangées consécutives autour de l’axe longitudinal de l’âmepeuvent avoir des plus grandes dents de longueurs identiques ou différentes.

Au moins 50 % des dents, par exemple d’au moins une rangée, voire dechacune des rangées de l’organe d’application, par exemple au moins 75 %, par exemplesensiblement la totalité des dents, peuvent s’étendre à partir de l’âme de manièresensiblement radiale.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, l’organe d’application estmoulé au sein d’un moule formé par assemblage d’une pluralité de coquilles. L’organed’application peut être moulé par exemple par un assemblage de six ou huit coquilles, oude 24 coquilles par exemple, le nombre de coquilles pouvant être choisi en fonction dunombre de rangées à réaliser. L’âme peut être pleine, étant moulée avec un embout de fixation à une tige del’applicateur. L’âme peut comporter une section transversale, prise perpendiculairement àson axe longitudinal, de forme non circulaire. L’âme peut présenter une section transversale circulaire ou non circulaire surune majeure partie de sa longueur. L’âme peut être de forme générale symétrique derévolution ou non. Elle peut ne pas être cylindrique de révolution et être dépourvue dereliefs autres que les dents. L’âme peut présenter, sur au moins une portion de sa longueur,une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal, de formechoisie dans la liste suivante : circulaire ou non circulaire, semi-circulaire, aplatie,elliptique, oblongue, semi-elliptique, polygonale, triangulaire, rectangulaire, carrée,pentagonale, hexagonale, heptagonale, octogonale, semi-polygonale. Cette forme peutvarier lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal de l’âme. L’âme peut comporter une section transversale perpendiculaire à son axelongitudinal de forme variant lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal del’âme. L'âme peut par exemple avoir une section transversale de forme constante ou nonconstante lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal de l’âme, sur par exemple aumoins la moitié, voire les trois quarts ou la totalité de la longueur d’une portion de l’âmeportant les dents. La section transversale de l’âme peut par exemple varier de façonhomothétique.

Lorsque l’on se déplace de l’extrémité proximale vers l’extrémité distale del’organe d’application, la section transversale de l’âme peut par exemple croître oudécroître de manière monotone.

Lorsque l’on se déplace de l’extrémité proximale vers l’extrémité distale del’organe d’application, la section transversale de l’âme peut présenter un extremum, parexemple un minimum ou un maximum absolu. L’âme peut être de section transversale polygonale et seulement une, ouseulement deux faces de l’âme, peuvent porter les dents sur tout ou partie de leur longueur.Au moins deux faces de l’âme, voire trois ou quatre faces, peuvent être dépourvue(s) dedent sur toute leur longueur.

Par exemple, lorsque la section transversale de l’âme est polygonale,notamment hexagonale, seulement deux faces longitudinales consécutives peuvent êtrepourvues de dents sur tout ou partie de leur longueur, présentant par exemple au moins une rangée de dents, par exemple deux rangées de dents, alors que chacune des autres faces estdépourvue de dents.

La face ou au moins l'une des faces sans dent peut être non plane. En variante,la ou les faces sans dent peuvent être planes. La face ou au moins l’une des deux facesdépourvues de dent peuvent être par exemple concaves ou convexes lorsque l’organed'application est observé perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'âme et/ou étant parexemple concaves ou convexes lorsque l’organe d’application est observé selon l’axelongitudinal de l'âme.

La face ou au moins l'une des faces portant les dents peut être non plane. Envariante, la ou les faces portant les dents peuvent être planes. La face ou au moins l’unedes deux faces portant les dents peut être non plane sur au moins une partie de sa longueur,étant par exemple concave ou convexe lorsque l'organe d'application est observéperpendiculairement à l'axe longitudinal de l'âme et/ou étant par exemple concave ouconvexe lorsque l'organe d'application est observé selon l'axe longitudinal de l'âme. Envariante, l’âme peut comporter au moins une face longitudinale plane portant les dents,voire au moins deux, voire au moins trois, voire plus encore de faces longitudinales planesportant les dents.

Lorsque l’axe longitudinal de l’âme est courbe, il est possible par exemple quela portion de l’âme portant les dents soit présente du côté de la concavité, ou en variante ducôté de la convexité, de l'axe longitudinal de l'âme. La portion de l’âme portant les dentspeut être située entièrement d’un côté d'un plan contenant l'axe longitudinal de l'âme, quipeut être un plan de symétrie pour l’âme.

Notamment lorsque l’organe d’application a une âme de section transversalepolygonale, par exemple hexagonale, la largeur de la ou des deux faces dépourvues de dentpeut varier, et présenter par exemple un ou deux maxima lorsque l’on se déplace selonl’axe longitudinal de l’âme. L’âme peut présenter un profil variable, lorsqu’observée perpendiculairement àson axe longitudinal. L’âme peut notamment présenter une dimension transversaleatteignant un extremum sensiblement à mi-longueur. Cela peut conférer à l’âme unerigidité ou flexibilité accrue et permettre de définir une surface enveloppe de sectionvariable le long de l’organe d’application, notamment lorsque la longueur des dents estconstante dans une rangée, au moins sur une portion de l’organe d’application. L’âme peut présenter une section longitudinale monobrin de forme choisiedans la liste suivante : forme à épaisseur constante ou non, notamment rectangulaire, enforme de ballon de rugby, en forme de cacahuète, en forme d’obus, conique, tronconique,en forme de poisson.

En variante, une demi-section longitudinale peut être d’une forme mentionnéeprécédemment, tandis que l’autre demi-section longitudinale peut être d’une autre desformes mentionnées précédemment. Par exemple, la section longitudinale de l'âme estrectiligne d’un côté et courbe de l’autre. L’âme peut admettre, dans au moins un plan de coupe transversal, un axe desymétrie qui est par exemple son axe longitudinal. L’âme et les dents peuvent être moulées dans un même matériau, ou en variantepeuvent être réalisées dans au moins deux matériaux différents. Une partie de l’âme et desdents peut par exemple être réalisée dans un premier matériau, et une autre partie de l’âmeet des dents peut être réalisée dans un deuxième matériau, par exemple plus souple ou plusdur que le premier. L’âme est par exemple formée en une ou plusieurs matièresthermoplastiques, lesquelles peuvent être élastomériques. L’âme et/ou les dents peuvent être réalisées dans un matériau élastomère,thermoplastique, thermodurcissable, en métal ou en céramique.

Dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, les dents sont réalisées parmoulage ou surmoulage avec l’âme. Les dents peuvent, par exemple, être réalisées par« protrusion », technique dans laquelle il y a injection d’un matériau à travers une partie aumoins de l’âme, de manière à permettre la formation des dents. L’âme peut comporter un corps tubulaire portant les dents, emmanché sur unnoyau destiné au montage sur la tige ou appartenant à celle-ci. Le noyau peut êtremétallique ou en matière plastique. Le corps tubulaire peut être configuré pour être fixé àce noyau ou être libre en rotation ou en translation par rapport à ce noyau.

En variante, la portion de l’âme qui supporte les dents est pleine. L’organe d’application peut être fixé sur une tige se raccordant à un organe depréhension de l’applicateur, par exemple par encliquetage, collage, soudage, sertissage,matriçage, insertion à force, à froid ou à chaud, par exemple par montage dans un logementde la tige. En variante, la tige peut être reçue dans un logement prévu dans l’âme.

La tige et l’organe d’application peuvent encore être moulés d’une seule pièce,dans la même matière thermoplastique ou non. L'organe d'application peut comporter un embout de montage moulé d'uneseule pièce avec l’âme, qui peut comporter le cas échéant une ou plusieurs portionsrétrécies permettant d'améliorer la flexibilité de l’applicateur et la souplesse à l'application. L’âme peut s’étendre selon un axe longitudinal faisant en au moins un point desa longueur un angle avec l’axe longitudinal de la tige à laquelle est fixée l’âme. L’organed’application peut être coudé au niveau de son raccordement à la tige.

La tige peut comporter une première portion, rigide, prolongée du côté distalpar une deuxième portion, plus souple, par exemple en élastomère, portant l’organed’application.

Une plus grande dimension transversale de l’âme peut être inférieure,supérieure ou égale à une plus grande dimension transversale de la tige.

Les extrémités libres des dents de l’organe d’application définissent une surfaceenveloppe de l’organe d’application.

Cette surface enveloppe peut présenter diverses formes, d’axe longitudinalrectiligne ou non.

La surface enveloppe peut, le cas échéant, s’étendre selon un axe longitudinalformant un angle non nul avec l’axe longitudinal de l’âme.

La surface enveloppe peut être de plus grande dimension transversalesensiblement constante sur au moins une partie de la longueur de l’organe d’application,notamment sur plus de la moitié de la longueur de la partie de l'âme portant des dents.

La surface enveloppe peut aussi présenter une section transversale qui varie surtout ou partie de la longueur de l’organe d’application. Celle-ci peut par exemple admettreun ou plusieurs extrema et par exemple au moins un minimum local et deux maximalocaux. La surface enveloppe peut par exemple présenter une forme en cacahuète lorsquel’organe d’application est observé de coté, dans une direction perpendiculaire à son axelongitudinal.

Les plus grandes dents de l’organe d’application peuvent être de longueurcomprise entre 1 et 8 mm, voire entre 2 et 6 mm, par exemple entre 1,7 et 4,5 mm. Plus dela moitié des dents peut avoir une longueur telle que définie ci-dessus.

La longueur des dents d’au moins une rangée peut varier, par exemple demanière monotone, au sein d'une rangée lorsque l’on se déplace le long de l’axelongitudinal de l’âme. Par exemple, lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal del'âme, la longueur des dents au sein d’au moins une rangée peut augmenter entrel’extrémité proximale et une première abscisse puis rester sensiblement constante entrecette première abscisse et une deuxième abscisse puis diminuer entre cette deuxièmeabscisse et l’extrémité distale. La longueur des dents au sein d’au moins une rangée peutadmettre deux maxima.

Les dents peuvent différer par l'un au moins de leur forme, épaisseur, longueur,orientation, couleur et/ou matière, d’une rangée à l’autre. Au sein d'une même rangée, lesdents peuvent différer par l'un au moins de leur épaisseur, longueur, dureté, orientation,espacement avec les dents voisines de la rangée, couleur et/ou forme. Deux rangéespeuvent différer par le nombre de dents dans la rangée. Les dents de deux rangéesconsécutives peuvent être décalées axialement les unes par rapport aux autres.

Des dents, voire toutes les dents, peuvent avoir une section transversale deforme semi-circulaire, ou semi-elliptique. Une forme avec un méplat, telle que semi-circulaire ou semi-elliptique, peut faciliter le démoulage de l’organe d’application, leméplat étant confondu avec le plan de joint.

Au moins une dent peut présenter une section transversale circulaire, avec ousans méplat, ou non circulaire, aplatie, étoilée, par exemple en forme de croix à plusieursbranches, en forme de U, de H, de T ou de V, une forme évidée, par exemple circulaire oucarrée, formant des ramifications, par exemple en forme de flocon, une forme prismatique,par exemple triangulaire, carrée ou hexagonale, une forme oblongue, notammentlenticulaire ou en forme de sablier, polygonale, régulière ou non, notamment carrée,rectangulaire, octogonale, en parallélogramme, en losange ou ovale. Au moins une dentpeut présenter au moins un relief, afin d’améliorer l’adhérence du produit sur la dent. Lasection transversale de la dent peut diminuer de manière homothétique en éloignement del’âme, sur par exemple plus de la moitié de la longueur de la dent.

Des dents de l’applicateur, voire toutes les dents, peuvent avoir une épaisseurmesurée à leur base, c'est-à-dire au point de raccordement des dents à l'âme, comprise entre0,2 et 0,8 mm, voire entre 0,3 et 0,7 mm. Par « épaisseur d'une dent » on désigne la plusgrande dimension transversale de la dent, en coupe perpendiculairement à l'axe d'élongation de la dent. Des dents peuvent avoir une base d’épaisseur inférieure àl’épaisseur d’une autre portion de la dent.

Le choix de l'épaisseur des dents pourra s'effectuer par exemple en fonction dutype de maquillage recherché et/ou de la nature des cils et/ou de la rhéologie du produit.

Les dents peuvent être de toute forme. Les dents peuvent avoir une formecylindrique ou effilée, notamment tronconique ou pyramidale. Au moins une dent peutavoir un profil au moins partiellement tronconique, par exemple terminé par une extrémitélibre arrondie, de telle sorte que la section transversale de la dent diminue de sa base endirection de son extrémité libre.

Deux dents consécutives peuvent être jointives à leur base ou non. Ellespeuvent être écartées à leur base d'une distance pouvant aller jusqu'à 4 mm. L’applicateur peut comporter entre 75 et 500 dents, par exemple. Au sein d’unerangée de dents, le nombre de dents peut être compris entre 6 et 60, notamment entre 10 et50.

Au moins deux dents d'au moins une rangée peuvent présenter des longueursdifférentes ou identiques. Une rangée de dents s’étendant selon l’axe longitudinal peutavoir au moins trois dents de même longueur.

Au moins deux dents peuvent définir, lorsque l’applicateur est observé de côtéperpendiculairement à son axe longitudinal, une gorge en V.

Au moins deux dents consécutives d’une rangée de dents peuvent avoir despremières faces longitudinales ayant une même première forme, par exemple plane,notamment au moins au niveau d’une portion inférieure de la dent, et des deuxièmes faceslongitudinales ayant une même deuxième forme, par exemple non plane, notammentarrondie. Les premières faces peuvent être orientées dans le même sens giratoire autour del’âme, c’est-à-dire être toutes dirigées dans le même sens horaire ou antihoraire, lorsquel’âme est observée selon son axe longitudinal.

Les premières faces des dents, notamment lorsqu’elles sont planes, peuvent seraccorder sensiblement perpendiculairement à la face correspondante de l’âme, au moinspour certaines dents de la rangée.

Au moins une dent, voire chaque dent, peut présenter une face plane parallèle àsa direction d’élongation.

Les dents peuvent être rectilignes ou non, s’étendant par exemple chacune selonune direction d’élongation pour la dent qui est rectiligne, ou encore courbe, par exempleondulée. L’axe longitudinal d’une rangée étant considéré à la surface de l’âme, deuxaxes longitudinaux de deux rangées consécutives, lorsque l’on se déplace autour de l’axelongitudinal de l’âme, peuvent être séparés angulairement d’un angle inférieur à 80°, parexemple de l’ordre de 60°, voire inférieur à 50°, par exemple de l’ordre de 45°, parexemple de l’ordre de 30°, l'angle étant mesuré autour de l’axe longitudinal de l'âme. Lesaxes des rangées sont de préférence parallèles à l’axe longitudinal de l’âme.

Lorsque l’on observe l’âme selon son axe longitudinal, le passage d’une rangéeà une autre peut s’effectuer par une rotation d’un sous-multiple entier de 360° autour del’axe longitudinal de l’âme, par exemple une rotation de 360°/n, où n est un nombre entiercompris entre 3 et 20 par exemple.

Les dents peuvent s’étendre dans au moins quatre directions différentes autourde l’axe longitudinal de l’âme.

Au moins une dent d’une rangée peut s’étendre, au moins au niveau de saportion se raccordant à l’âme, voire sur toute sa longueur, selon une première direction Z],perpendiculaire à la face longitudinale de l’âme à laquelle la dent se raccorde ou faisant unfaible angle avec la normale à ladite surface de l’âme, par exemple inférieur à 10°,mieux 5°. Une dent d’une rangée consécutive peut s’étendre, à partir de la même face del’âme, selon une deuxième direction Z2, au moins au niveau de la portion se raccordant àl’âme, voire sur toute sa longueur, faisant un angle a non nul avec la première direction,lorsque l’âme est observée selon son axe longitudinal.

Sensiblement la moitié des dents d’une rangée peut s’étendre parallèlement à lapremière direction Z], L’angle a entre les directions Z] et Z2 peut être compris entre 5 et80°.

Au moins une dent peut s’étendre selon un axe longitudinal faisant un anglenon nul avec la normale à l’axe longitudinal de l’âme, lorsque l’organe d’application estobservé perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme. Deux dents peuvent ainsis’étendre selon des angles ayant des valeurs différentes, voire opposées, et peuvent secroiser lorsque l’organe d’application est observé dans une direction perpendiculaire à sonaxe longitudinal. Toutes les dents de deux rangées adjacentes peuvent se croiser.

La longueur d’une rangée est comprise de préférence entre 10 et 45 mmenviron, notamment entre 15 et 35 mm, voire entre 20 et 30 mm, étant par exemple de 25mm environ.

Les dents peuvent être réalisées dans une matière plus ou moins rigide qu’unmatériau utilisé pour réaliser la tige de l’applicateur à laquelle se raccorde l’âme. L’applicateur peut comporter une tige portant à une première extrémitél’organe d’application et étant fixée à une deuxième extrémité à un organe de préhensionpar des moyens de fixation comportant un détrompeur. L’organe de préhension peutcomporter un repère de l’orientation de l’organe d’application par rapport à l’organe depréhension. Le repère peut par exemple comporter un signe alphanumérique, un sigle, unecouleur ou encore découler d’une forme asymétrique de l’organe de préhension. Lerepérage angulaire de l'organe d'application par rapport à l'organe de préhension facilitefutilisation pour amener les cils au contact des rangées de dents, soit parallèlement à ladirection d'observation (F), soit perpendiculairement à celle-ci. L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement etd’application d’un produit sur les cils ou les sourcils, comportant un applicateur tel quedéfini ci-dessus, et un récipient contenant le produit. L’organe de préhension del’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient. Le récipient peutcomporter un organe d’essorage adapté à essorer la tige et l’organe d’application. Leproduit est de préférence un mascara, par exemple un mascara résistant à l’eau. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils ou sourcilsau moyen d’un applicateur tel que défini plus haut.

On peut sélectionner une orientation de l’applicateur par rapport aux cils ousourcils de manière à amener les cils ou sourcils en contact avec le plus grand nombre dedents, ou en contact avec les extrémités des dents qui dépassent de part et d’autre de l’âme,ou encore en contact avec l’âme. On peut sélectionner une orientation de l’applicateur parrapport aux cils ou sourcils de manière à amener les cils ou sourcils en contact avecl’applicateur perpendiculairement à la direction F, ou en variante parallèlement à ladirection F. La présence d'un repère sur l'organe d'application peut faciliter l'orientation del'organe d'application relativement aux cils, comme expliqué précédemment.

Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l’invention a encorepour objet un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils ou les sourcilscomportant un organe d’application moulé comportant : - une âme s’étendant selon un axe longitudinal, - au moins trois rangées de dents portées par l’âme, toutes les dents del’applicateur s’étendant, au moins sur la majeure partie de la longueur de l’âme portant desdents, d’un premier coté à partir d’une première portion de l’âme, les angles formés entreles directions d’élongation des dents lorsque l’âme est observée selon son axe longitudinalétant inférieur ou égal à 180° du premier coté, manque la fin des dents ayant des extrémitéslibres dépassant de part et d’autre de l’âme lorsque l’on observe l’âme selon une direction(F) perpendiculairement à son axe longitudinal, depuis un deuxième côté de l’âme opposéau premier côté. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détailléequi va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen dudessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue schématique en élévation, avec coupelongitudinale partielle, d’un exemple de dispositif de conditionnement et d’applicationréalisé conformément à l’invention, la figure 2 représente isolément, avec coupe longitudinale partielle,l’applicateur de la figure 1, la figure 3 est une vue selon III de la figure 4 qui représente isolémentl’organe d’application du dispositif de la figure 1, la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 3, les figures 4a et 4b sont des vues analogues à la figure 4, illustrant lepassage d’un cil dans l’applicateur, la figure 5 représente un détail de la figure 4, les figures 6 à 8, 8a, 9 et 10a à 10c sont des vues analogues à la figure 4,de variantes de réalisation, les figures 11 et llaà 11m illustrent différentes formes de section d'âme,les figures 12a, 12b et 12 à 14 représentent, de manière schématique, envue de côté, des variantes d'organe d'application selon l'invention, les figures 15a à 151 représentent de façon schématique en coupelongitudinale des variantes de formes de surfaces enveloppe, les figures 16a à 16d représentent, de manière schématique, en vue decôté, des variantes d'organes d'application selon l'invention, les figures 17a et 17b sont des coupes longitudinales de variantesd'organes d'application selon l'invention, les figures 18a à 18c sont des représentations schématiques d'exemplesde dents selon l'invention, les figures 19a à 19d,19f et 19g illustrent des variantes de réalisationd'organes d'essorage, la figure 19e est une coupe longitudinale de l'organe d'essorage de lafigure 19d, et les figures 20a et 20b illustrent deux variantes de réalisation d’extrémitédistale de la tige.

On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d’applicationréalisé conformément à l’invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3contenant un produit P à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascaraou un produit de soin.

Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 etl’applicateur 2 comporte un capuchon de fermeture 5 agencé pour se fixer sur le col 4 afinde fermer le récipient 3 de manière étanche en l’absence d’utilisation, le capuchon defermeture 5 constituant également un organe de préhension pour l’applicateur 2. L’applicateur 2 comporte une tige 7 d'axe longitudinal Y, qui se raccorde à sonextrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 avec un détrompeur 7a représenté trèsschématiquement à la figure 2 et, à son extrémité inférieure, à un organe d’application 8.Ce dernier comporte une âme 10 portant des dents 18. La présence d’un détrompeur surl’applicateur 2 permet à l’organe d’application 8 d’être fixé de façon repérée par rapport àl’organe de préhension sur la figure 2 le détrompeur 7a est situé au niveau de la fixation dela fixation de la tige 7 sur le capot 5 mais en variante le détrompeur peut se situer auniveau de la fixation de l’organe d’application 8 sur la tige 7.

En variante encore, un détrompeur est prévu à la fois concernant la fixation del’organe d’application sur la tige et la fixation de la tige sur l’organe de préhension.

Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, par exemple insérédans le col 4.

Cet organe d’essorage 6, qui peut être quelconque, comporte dans l’exempleconsidéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsquel’applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètreadapté à celui de la tige.

Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulairemais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une sectionautre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrementque par vissage, si nécessaire. L’organe d’essorage est adapté à la forme de la tige 7 et àcelle de l’organe d’application 8, le cas échéant.

De préférence et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal Y de latige 7 est rectiligne et confondu avec l’axe longitudinal du récipient 3 lorsque l’applicateur2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque latige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.

La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion quivient se positionner en regard de la lèvre de l’organe d’essorage 6, de façon à ne passolliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage.

La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 peut se faire par tout moyenet notamment se faire par montage à force, encliquetage, collage, soudage ou sertissage,dans un logement correspondant prévu à l’extrémité de la tige 7. L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 2, unembout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7,éventuellement de façon repérée, comme mentionné ci-dessus.

En variante, la tige 7 peut être insérée dans un logement prévu dans l’âme.L’âme 10 peut encore être réalisée d'un seul tenant par moulage de matière avec la tige 7.

En se reportant à la figure 3, on voit que l'âme 10 est de forme allongée selonun axe longitudinal X, qui peut être rectiligne ou courbe.

Comme dans l’exemple considéré, l’âme 10 peut présenter sur la majorité de salongueur une section transversale polygonale, de préférence en forme de polygone régulier,dont les côtés définissent des faces longitudinales 15 et 100 respectivement pourvues dedents et dépourvues de dents. L’axe longitudinal X peut être central, comme illustré.

Les dents 18 sont réalisées dans l’exemple considéré d'un seul tenant parmoulage de matière thermoplastique avec l’âme 10.

On peut utiliser pour mouler l’organe d’application 8 toute matièrethermoplastique, relativement rigide ou non, par exemple du SEBS, un silicone, du latex,un matériau à glissement renforcé, du butyle, de l’EPDM, un nitrile, un élastomèrethermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle,une polyoléfïne telle que du PE ou PP, du PVC, de l’EVA, du PS, SEBS, SIS, du PET, duPOM, du PU, SAM, du PA, du PMMA. On peut aussi utiliser une céramique, par exempleà base d’alumine, une résine, par exemple de type urée-formol, éventuellement unematière chargée de graphite. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous lesmarques Teflon®, Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, Pollobas®, cette listen’étant pas limitative.

Les dents et l’âme peuvent être réalisées dans des matières différentes, le caséchéant, les dents étant par exemple moulées au travers d’ouvertures de l’âme.

Les dents peuvent être réalisées dans un matériau plus mou que l’âme ou envariante plus dur que l’âme.

Toutes les dents de l’applicateur s’étendent à partir d'une portion 90 de l’âmes’étendant autour de l’axe longitudinal X de l’âme sur un angle γ inférieur à 180°. L’âmeprésente une portion complémentaire 95 dépourvue de dents, s’étendant autour de l'axelongitudinal X de l’âme sur un angle β de plus de 180°. Plus précisément, dans l’exempleillustré, la portion 90 portant les dents s’étend sur un angle γ légèrement inférieur à 180°,tandis que la portion 95 dépourvue de dents s’étend sur un angle β = 360°-γ légèrementsupérieur à 180°. L’organe de préhension comporte de préférence, comme illustré, un repère 20renseignant sur l’orientation de l’organe d’application par rapport à l’organe de préhension,qui permet à l’utilisateur de repérer le positionnement de la portion 90 portant les dents parrapport aux cils ou sourcils.

En outre, les dents 18 d'au moins les rangées d'extrémité 200 ont des extrémitéslibres 201 dépassant de part et d’autre de l’âme 10 lorsque l’on observe l’âmeperpendiculairement à son axe longitudinal, selon une direction d’observation Freprésentée sur la figure 4. Les dents dépassent, en projection orthogonale sur un plan Qcomprenant l’axe longitudinal X et perpendiculaire à la direction d’observation F, d’une longueur apparente h d’un côté de l’âme et d’une longueur apparente l2 de l’autre côté del’âme. Les longueurs h et l2 peuvent être égales ou différentes. De préférence, leslongueurs h et l2 sont supérieures à 0,5 mm.

On a illustré aux figures 4a et 4b le passage d’un cil C dans l’applicateur lors dumaquillage, les deux figures différant par l’orientation de l’organe d’application parrapport aux cils. A la figure 4a, le cil C est amené en contact avec un grand nombre derangées de dents, avec une orientation du cil sensiblement perpendiculaire à la direction F,le maquillage obtenu pouvant alors être très séparant et lissant. A la figure 4b, le cil estorienté sensiblement parallèlement à la direction F, et entre en contact avec une rangéeextrême et éventuellement d'autres rangées, le maquillage obtenu étant plus chargé enproduit.

Sur la figure 4, on voit que l’organe d’application présente trois faceslongitudinales 100 dépourvues de dent, tandis que les trois autres faces 15 portent chacuneau moins une rangée 17 de dents, en l’espèce deux. La largeur de chaque face 15 ou 100peut varier lorsque Ton se déplace selon l'axe longitudinal de l'âme X, comme illustré sur lafigure 3.

Dans l’exemple des figures 3 et 4, l’âme 10 présente une section transversalehexagonale mais l’invention n’est pas limitée à une forme particulière en section de l’âme.

La longueur des dents 18 peut diminuer en rapprochement de l’extrémité distale12 de l’âme 10, comme on peut le voir sur la figure 3, afin de faciliter l’engagement dans lerécipient 3. La longueur des dents 18 peut également diminuer lorsque l'on se rapproche dela tige 7, comme visible sur la figure 3, de façon à faciliter le franchissement de l’organed'essorage 6 par l'organe d'application 8 lors du retrait de l’applicateur 2 du récipient.

Les dents 18 peuvent présenter des formes diverses. Par exemple, chaque dent18 peut comporter comme illustré une première face longitudinale 40 de forme plane etune deuxième face longitudinale 41 de forme arrondie, notamment en forme de demi-cône,l’invention n’étant pas limitée à une forme particulière de dents.

Chaque face 15 peut, comme illustré à la figure 5, porter une première rangéede dents 17a se raccordant en faisant un angle CCzi avec la normale à la face correspondante15 de l’âme 10, et une deuxième rangée de dents 17b se raccordant obliquement à cetteface 15, en faisant un angle CCz2 avec cette normale. Les dents 18 de la rangée 17as’étendent selon une direction Zi sensiblement perpendiculaire à la face 15, l’angle OCzi étant relativement faible, par exemple inférieur à 10°, voire à 5°. Les dents 18 de la rangée17b sont également droites dans l’exemple considéré, s’étendant selon une direction Z2formant un angle a avec la direction Z], L’angle a est par exemple compris entre 20 et 80°.Les dents 18 de chaque rangée 17a et 17b peuvent être séparées par une surfacegéométrique de séparation S, cette surface S étant par exemple un plan bissecteur del’angle a.

Autrement dit, les rangées 17a et 17b peuvent constituer une rangée double 17comportant des dents disposées alternativement de part et d’autre d’une surfacegéométrique de séparation S, une dent d’une rangée 17b succédant à une dent d’une rangée17a lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal de la rangée.

La portion 90 à laquelle se raccorde toutes les dents comporte dans l’exempledécrit trois faces 15, mais l’organe d’application 8 peut comporter des dents sur uneportion d’étendue angulaire inférieure. A titre d’exemple, on a illustré à la figure 6 un exemple de réalisation danslequel l’âme 10 présente une section transversale hexagonale, seules deux faces 15, parmiles six faces, portant des dents, les quatre autres faces 100 étant dépourvues de dents. Laportion 90 portant les dents s’étend donc sur une étendue angulaire légèrement inférieure à120°, tandis que la portion 95 dépourvue de dents s’étend sur une étendue angulairelégèrement supérieure à 240°. En outre, chacune des deux faces 15 portant des dents peutcomporter comme illustré une rangée de dents 17a et une rangée de dents 17b telles quedécrites précédemment. L’écartement angulaire entre deux rangées consécutives, lorsque l’on se déplaceautour de l’axe longitudinal de l’organe d’application, peut être constant ou peut aucontraire varier.

Comme illustré aux figures 7 et 8, l’âme peut être de section transversale autrequ’hexagonale, par exemple circulaire.

La section transversale de l’âme peut être de forme triangulaire arrondie,comme illustré à la figure 9, l’une des faces du triangle arrondi seulement portant des dents18.

Les dents peuvent s’étendre selon des axes d’élongation passant par l’axelongitudinal de l’âme, comme illustré aux figures 7 et 8, ou au contraire excentrés parrapport à l’axe longitudinal de l’âme, comme illustré à la figure 8a. Dans de ce mode de réalisation, l’organe d’application comporte quatre rangées consécutives de dents ayant desaxes d’élongation parallèles entre eux, ainsi que deux rangées d’extrémité 200 dont lesaxes d’élongation forment un angle non nul avec les précédents.

On a illustré aux figures 10a à 10c des exemples de réalisation dans lesquellesles longueurs h et l2 sont différentes de par le fait que les longueurs des dents des rangéesextrêmes 200 au moins sont différentes.

Comme illustré à la figure 10a, dans au moins une section transversale, lalongueur des dents augmente lorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal de l’âmed'une rangée extrême à l'autre. A la figure 10b, la longueur des dents augmente puisdiminue lorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal de l’âme, d'une rangéeextrême 200 à l'autre. A la figure 10c, la longueur des dents 18 diminue puis augmentelorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal de l’âme. L’âme 10 peut avoir une section transversale elliptique, comme représenté à lafigure 11, polygonale, par exemple rectangulaire, comme illustré à la figure lia, outriangulaire, comme représenté à la figure 11b, carrée, comme représenté à la figure 11c,pentagonale, comme représenté à la figure 11 d, heptagonale ou octogonale, commereprésenté à la figure lie.

Sur ces figures, on a représenté des exemples de disposition de rangées dedents, qui ne sont pas limitatives et l’on peut par exemple garder la même forme d’âmeavec des dispositions différentes pour les dents. L’âme peut avoir une section transversale semi-circulaire, comme illustré sur lafigure 1 lf, en forme de losange, comme illustré à la figure 11g, formée de deux trianglesaccolés de tailles différentes, comme illustré à la figure 11 h, triangulaire avec une rainure,comme illustré à la figure lli, en forme de croix, comme illustré à la figure llj, en formede lune, comme illustré à la figure 11k, en forme de diabolo, comme illustré à la figure 111ou de demi-diabolo, comme illustré à la figure 11m.

Quelle que soit l’implantation des dents, au moins une dent peut avoir unesection transversale semi-circulaire, comme illustré dans le mode de réalisation des figures1 à 5. En variante, la section peut être circulaire ou encore triangulaire ou en losange,formée de deux triangles accolés de taille différente, en forme de diabolo ou de demi-diabolo ou triangulaire avec une rainure, en croix, en carré, en forme semi-circulaire avecune rainure.

Les dents sont de préférence de section transversale autre que circulaire. Uneforme non circulaire de la section transversale des dents peut favoriser la rétention deproduit sur les dents ou entre des dents consécutives.

Les dents des rangées formant une rangée double peuvent être parallèles lesunes avec les autres, comme illustré à la figure lie. En variante, les dents peuvent êtredisposées en V, lorsque l'on observe l'âme selon son axe longitudinal.

Les dents peuvent être perpendiculaires à l’axe longitudinal de l’âme et toutesde même longueur, comme illustré à la figure 12a, ou orientées vers une extrémité distalede l’organe d’application opposée à la tige, comme illustré à la figure 12b.

Les dents peuvent être inclinées par rapport à l’âme, se croisant au-dessus del’âme, comme illustré à titre d’exemple à la figure 12.

Les dents peuvent former avec l’axe longitudinal de l’âme un angle allantcroissant puis décroissant lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal X de l’âme,de sorte qu’elles sont disposées en éventail, comme illustré à la figure 13, lorsque l’organed’application est observé dans une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme.

Les dents 18 peuvent comporter un rétrécissement à leur base, leur apportantsouplesse lors de l’application et pouvant former des réserves de produit.

Les dents 18 peuvent être non rectilignes. L’axe longitudinal X de l’âme 10 peut être confondu avec l’axe longitudinal Yde la tige 7, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s’il en est autrement. Atitre d’exemple, on a illustré à la figure 14 une variante de réalisation dans laquelle l’axelongitudinal X de l’âme 10 forme un angle βι avec l’axe longitudinal Y de la tige. Unetelle configuration peut par exemple améliorer l’ergonomie de l’applicateur. L’applicateur peut s’étendre selon un axe longitudinal X non rectiligne. On aillustré à la figure 15a une variante de réalisation dans laquelle l’âme s’étend selon un axelongitudinal X courbe. Lorsqu’observée en coupe longitudinale, comme sur la figure 15a,la surface enveloppe E peut présenter d’un côté de l’axe X un premier profil 54 convexesensiblement dans la même direction que l’axe X, et du côté opposé de l’axe X, undeuxième profil 55 concave dans la même direction que l’axe X. L’extrémité distale de la surface enveloppe E de l’applicateur peut êtreexcentrée par rapport à l’axe longitudinal Y de l’applicateur, comme illustré à la figure15 a, ou au contraire être sur cet axe, comme illustré à la figure 15h.

Sur ces figures, l’axe longitudinal forme une courbe ayant une courbure unique,mais il pourrait former plus d’une courbure, par exemple deux courbures, comme illustré àla figure 15i.

La surface enveloppe peut être cylindrique, ou de forme non cylindriquepassant par un maximum ou par deux maxima.

Dans la variante illustrée à la figure 15b, la surface enveloppe E présente deuxprofils longitudinaux 54 et 55 opposés, dont l’un 54 est droit.

En variante, la surface enveloppe E peut présenter une section transversale quipasse par deux maxima et un minimum local, comme illustré en figure 15 c, ou par unmaximum comme illustré en figure 15d.

La surface enveloppe peut ainsi être en section longitudinale observée dans unplan perpendiculaire à la direction F en forme de ballon, en forme de cacahuète, en formed’obus, de forme conique ou semi-conique ou tronconique, comporter un chanfrein oudeux chanfreins à chacune des extrémités, ou être en forme de poisson.

Dans une autre variante, illustrée à la figure 15e, la surface enveloppe E s’étendgénéralement selon un axe longitudinal W formant un angle y2 avec l’axe longitudinal X del’âme 10.

La variante de la figure 15f diffère de celle de la figure 15e par la forme de lasurface enveloppe E, laquelle présente une section transversale qui passe par un minimum. L’axe longitudinal X de l’âme 10 peut être rectiligne et faire un angle avecl’axe longitudinal Y de la tige 7, comme illustré sur la figure 15g, la surface enveloppe Eayant par exemple une section transversale non constante, par exemple passant par unminimum. L’âme 10 peut présenter une section transversale constante lorsque l’on sedéplace le long de l’axe longitudinal, ou non. A titre d’exemple, on a illustré sur les figures16a et 16e une âme de section transversale constante lorsque l’on se déplace le long del’axe longitudinal.

Dans le mode de réalisation de la figure 16a, les dents d’une rangée ont toutesla même longueur, tandis que dans le mode de réalisation de la figure 16e, la longueur desdents d’une rangée diminue vers les extrémités de l’organe d’application.

On a illustré à la figure 16b une âme de forme convexe au moins du côté de laportion dépourvue de dents.

En variante encore, l’âme peut être en section longitudinale de forme concavedu côté de la portion portant les dents, étant par exemple courbe, comme illustré auxfigures 16c 16d. Ces figures diffèrent par le fait que les dents n’ont pas la même longueur,la surface enveloppe E définie par l’extrémité des dents étant ainsi de forme concave à lafigure 16c, et convexe à la figure 16d. L’âme peut, en variante encore, être de forme concave du côté de la portiondépourvue de dents, comme illustré aux figures 16f et 16g. A la figure 16f, l’âme est deforme convexe du côté de la portion portant les dents, et à la figure 16g de forme plane. Laforme convexe de la surface enveloppe E est due à la longueur des dents de la rangée quiaugmente puis diminue lorsque l’on se déplace le long de l’axe de la rangée.

En outre, l’écartement entre les dents dans une rangée peut être constant,comme illustré aux figures 16a à 16g, ou varier, comme illustré à la figure 16h.

Dans les variantes de réalisation illustrées aux figures 17a et 17b, l’âme 10comporte un évidement dans lequel est engagé un support 60, par exemple métallique ouen matière plastique. L’âme 10 peut être configurée pour être fixée à ce support 60 ou êtrelibre en rotation ou en translation par rapport à ce support 60. L’âme 10 peut encore parexemple être surmoulée sur le support 60. A la figure 17a, l’âme entoure le support 60,tandis qu’à la figure 17b, le support 60 dépasse de l’âme et présente une tête élargie 61.

Les dents de l'une au moins des rangées peuvent présenter des longueursdifférentes, passant par exemple par un extremum entre les dents extrêmes de la rangée. L'une au moins des dents 18 des rangées 17 peut présenter un état de surfacenon lisse, par exemple des stries venues de moulage ou des aspérités, liées par exemple à laprésence d'une charge dans la matière plastique. L’organe d’application peut être réalisé avec une matière plastique comportantdes particules magnétiques. Le champ magnétique créé par de telles particules, qui peuventêtre magnétisables et/ou magnétisées, peut interagir avec des fibres magnétiques oupigments qui seraient présents dans le produit. L'organe d'application peut être réalisé avec un flocage, ce dernier s'étendantpar exemple sur les dents seulement ou sur l'âme seulement.

Les dents peuvent présenter, au niveau de leur extrémité libre, un relief ou uneforme particulière, par exemple une fourche, une boule ou un crochet, commerespectivement illustré aux figures 18a, 18b et 18c. Le crochet peut s’étendre par exemple transversalement, parallèlement ou obliquement par rapport à l’axe longitudinal X del’âme. Pour obtenir les boules, on peut par exemple chauffer l’organe d’application demanière à faire fondre l’extrémité des dents. Pour obtenir les fourches ou les crochets, onpeut traiter mécaniquement, par exemple meuler, l’organe d’application et ainsi abraser lesextrémités des dents. L'organe d'essorage peut être réalisé en élastomère. L'organe d'essorage peut comporter un orifice d'essorage 6a de formecirculaire, comme illustré sur la figure 19a, éventuellement à fentes 6b, comme illustré surles figures 19b et 19c. Sur la figure 19b, les fentes sont radiales, et sur la figure 19c, lesfentes sont tangentielles à l’orifice d’essorage.

Le diamètre d de l'orifice d'essorage 6a de l'organe d'essorage 6 peut parexemple être compris entre 3 et 5,5 mm, par exemple de l’ordre de 4,5 mm ou de 5 mm. L'organe d'essorage 6 peut comporter éventuellement des ondulations 6c,comme illustré aux figures 19d et 19e, permettant à l'orifice d'essorage de s'élargir plusfacilement au passage de l’organe d’application. La figure 19d est une vue selon VI de lafigure 19e, de l’orifice d’essorage. L'orifice d'essorage peut ainsi être défini par une lèvre d’essorage ondulée 9,ayant un bord libre radialement intérieur définissant l’orifice d’essorage 6a, comme illustrésur la figure 19e. L’organe d’essorage 6 peut comporter un nombre d’ondulations 6ccompris entre 3 et 12, par exemple. La lèvre d’essorage 9 peut s’étendre généralementselon un cône convergeant en direction du fond du récipient, de génératrice G faisant unangle i avec l’axe longitudinal du récipient. Le diamètre de l’orifice d’essorage augmentepar exemple de 4 mm à 5,5 mm sans déformation excessive de l'organe d'essorage, lors dupassage de l’organe d’application, par déploiement des ondulations.

En variante, la lèvre d’essorage 9 peut s’étendre généralement selon un planmédian perpendiculaire à l’axe γ ou encore généralement selon un cône convergent endirection de la sortie du récipient.

En variante encore, l’orifice d’essorage peut être oblong, comme illustré à lafigure 19f. L’organe d’essorage peut être réalisé autrement, par exemple comporter unbloc de mousse, qui peut être fendu, comme illustré à la figure 19g. L’organe d’essorage peut encore être réglable, le cas échéant. L’organe d’essorage peut par exemple être tel que décrit dans les demandes debrevet ou brevets US 2005/0028834, US 2005/0175394, US 2004/0258453, US 6 375 374,US 6 328 495, US 7 455 468. L’organe d’essorage peut être floqué ou non.

La tige 7 à laquelle est fixé l’organe d’application peut être au moinspartiellement, notamment entièrement, flexible, notamment à proximité de l’organed’application.

La tige 7 peut par exemple comporter au moins un élément flexible 80 commeillustré à la figure 20a, par exemple en élastomère. Ce dernier peut présenter une formeconférant de la flexibilité, par exemple au moins une gorge annulaire 81, comme illustré àla figure 20b. L’élément flexible est par exemple tel que décrit dans EP 1 917 883 A2 etpeut être réalisé au moins partiellement dans un matériau de la liste suivante : matériauélastomère, thermoplastique, thermoplastique élastomère, PEBD, PVC, PU, les polyestersélastomères thermoplastiques, notamment les copolymères de téréphtalate de butène et depolytétraméthylèneoxyde glycol estérifïé, HYTREL®, EPDM, PDM, EVA, SIS, SEBS,SBS, latex, silicone, nitrile, butyl, polyuréthane, polyéther bloc amide, polyester, cette listen’étant pas limitative. L’élément flexible 80 peut être réalisé avec un matériau dont ladureté est par exemple comprise entre 25 Shore A et 80 Shore D, voire entre 40 Shore A et70 Shore D. La ou les parties rigides de la tige peuvent être réalisées dans un matériauthermoplastique, notamment l’un des matériaux choisis dans la liste suivante : PEHD,PEBD, PE linéaire, PT, PP, POM, PA, PET, PBT, cette liste n’étant pas exhaustive. L’extrémité distale de l’organe d’application 5 peut être désaxée ou non parrapport à l’axe longitudinal X, comme décrit par exemple dans la demande EP 1 836 924. L’organe d’application peut être réalisé par tout procédé connu commel’injection, la bi-injection ainsi que la protrusion, dans laquelle il y a injection d’unmatériau à travers une partie au moins de l’âme, de manière à permettre la formation desdents.

Pour utiliser le dispositif 1, l'utilisateur dévisse le capuchon de fermeture 5 etextrait l’organe d’application 8 du récipient 3.

Après traversée par l'organe d'application 8 de l'organe d'essorage 6, unecertaine quantité de produit demeure entre les rangées 17 et entre les dents 18 de cesrangées et notamment au niveau de la portion 95 sans dent.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation quiviennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantesnon illustrées. L’organe d’application peut être vibrant c’est-à-dire qu’on peut lui appliquerdes vibrations durant l’application, le peignage ou le prélèvement du produit, par exemplecomme décrit dans la demande WO 2006/090343.

En variante encore, l’organe d’application peut être tournant, c’est-à-dire qu’ilpeut être animé d’un mouvement de rotation autour de l’axe longitudinal de l’âme, parexemple durant l’application, le peignage ou le prélèvement du produit.

En variante encore, l’organe d’application peut être chauffant, c’est-à-direcomporter un élément chauffant permettant de chauffer les fibres kératiniques, les cils oules sourcils, et/ou les dents et/ou l’âme de l’organe d’application.

Il est aussi possible que l’organe d’application soit vibrant, tournant etchauffant ou uniquement vibrant et tournant ou uniquement vibrant et chauffant ouuniquement tournant et chauffant ou uniquement vibrant ou uniquement tournant ouuniquement chauffant. L’organe d’application peut comporter tout agent bactéricide comme des selsd’argent, de cuivre, des conservateurs ainsi qu’au moins un agent conservateur du produitcomme les parabènes ou autres conservateurs. L’âme et/ou les dents peuvent, en outre, comporter des particules, par exempleune charge notamment un composé magnétique, bactériostatique ou absorbeur d’humiditéou encore un composé destiné à créer à la surface de la dent une rugosité ou à favoriser leglissement des cils sur les dents. L’un au moins de l’âme et d’une dent peut être floqué,recevoir tout traitement à chaud ou mécanique, et/ou comporter des particules, par exempleune charge, afin notamment d’améliorer le glissement.

Sur les exemples illustrés, toutes les dents sont situées d’un côté de l'âme, surtoute la longueur Lmax portant les dents.

Dans une variante non illustrée, l'organe d'application est de type balayette surla majorité de la longueur Lmax et présente par exemple en bout des dents tous axes,définissant par exemple une surface enveloppe hemi-sphérique. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de« comportant au moins un », et « compris entre » s’entend bornes incluses, sauf si lecontraire est spécifié.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils ou lessourcils, comportant un organe d’application (8) moulé comportant : - une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), - au moins trois rangées de dents (18) portées par l’âme, toutes les dents del’applicateur s’étendant, au moins sur la majeure partie de la longueur de l'âme (Lmax)portant des dents, d’un premier côté à partir d’une première portion (90) de l’âmed’étendue angulaire (γ) autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme inférieure ou égale à180°, des dents ayant des extrémités libres dépassant de part et d’autre de l’âme lorsque l’onobserve l’âme selon une direction (F) perpendiculairement à son axe longitudinal, depuisun deuxième côté de l’âme opposé au premier côté.
2. 2. Applicateur selon la revendication précédente, lesdites dents (18) ayant desextrémités libres qui, lorsque l’on observe l’âme (10) perpendiculairement à son axelongitudinal (X) selon la direction (F), dépassent de distances (h, 12) de plus de 0,5 mmvoire de plus de 0,6 mm, mieux de plus de 0,7 mm, voire plus de 1,5 mm.
3. 3. Applicateur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel aumoins les extrémités libres des dents de la première et de la dernière rangée rencontréeslorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal de l’âme dépassent de l’âme.
4. 4. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, danslequel on traverse au moins une rangée de dents lorsque l’on se déplaceperpendiculairement à la direction d’observation (F), voire au moins deux rangées.
5. 5. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, danslequel on traverse au moins une rangée de dents lorsque l’on se déplace parallèlement à ladirection d’observation (F).
6. 6. Applicateur selon les deux revendications précédentes, dans lequel unemême rangée de dents est traversée lorsque l’on se déplace perpendiculairement à ladirection d’observation (F) et parallèlement à cette même direction d’observation (F).
7. 7. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, danslequel la portion (90) de l’âme à partir de laquelle s’étendent toutes les dents del’applicateur est d’étendue angulaire (γ) inférieure à 150°.
8. 8. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, danslequel toutes les directions d’élongations des dents divergent lorsque l’on observe l’organed’application selon l’axe longitudinal (X) de l’âme.
9. 9. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, danslequel la longueur d’au moins une dent, mesurée à partir de l’âme, est comprise entre 1,5 et8 mm.
10. 10. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’âme(10) ayant une section transversale de forme non circulaire.
11. 11. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’âmeétant pleine, étant de préférence moulée avec un embout de fixation à une tige del’applicateur.
12. 12. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes,comportant une tige (7) portant à une première extrémité l’organe d’application (8) et étantfixée de manière repérée à une deuxième extrémité à un organe de préhension, depréférence par des moyens de fixation comportant un détrompeur (7a).
13. 13. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel l’organe depréhension comporte un repère (20) renseignant sur l’orientation de l’organe d’applicationpar rapport à l’organe de préhension.
14. 14. Dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils oules sourcils, comportant un récipient contenant le produit, un applicateur selon l’unequelconque des revendications précédentes, et un organe d'essorage de l’organed’application.
15. 15. Procédé de maquillage des cils ou sourcils au moyen d’un applicateurselon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on sélectionne uneorientation de l’applicateur par rapport aux cils ou sourcils de manière à amener les cils ousourcils en contact avec l’applicateur perpendiculairement à la direction (F), ouparallèlement à la direction (F), ou en contact avec les extrémités (201) des dents quidépassent de part et d’autre de l’âme, ou encore en contact avec l’âme (10).