FR2961235A1 - Dispositif et procede pour la pose integree de panneaux solaires, notamment photovoltaiques, sur la toiture d'un batiment - Google Patents

Abstract

L'invention concerne, un dispositif pour la pose intégrée sur la toiture d'un bâtiment de panneaux solaires rigides (550), notamment photovoltaïques, comprenant : - des premiers moyens (310, 210, 110) posés sur la charpente de la toiture et aptes à fixer les panneaux solaires (550) ; - des seconds moyens (910), intégrés aux premiers, et aptes à prévenir la chute du personnel intervenant pendant la pose ou la maintenance des panneaux solaires (550).

Description

L'invention concerne un dispositif et un procédé pour la pose intégrée de panneaux solaires, notamment photovoltaïques, sur la toiture d'un bâtiment. Plus particulièrement l'invention vise à assurer la sécurité du personnel intervenant pendant des opérations de pose et de maintenance ultérieure de panneaux solaires en toiture. Les panneaux dits solaires comprennent tous les types de panneaux connectés à un réseau de distribution et aptes à capter l'énergie solaire pour redistribuer celle-ci à distance par l'intermédiaire dudit réseau de distribution. Il s'agit plus particulièrement, mais non exclusivement, de panneaux photovoltaïques, aptes à redistribuer l'énergie sous forme électrique, ou de panneaux permettant le chauffage d'un fluide caloporteur dont la circulation dans le réseau permet une redistribution thermique de cette énergie. La pose intégrée de panneaux solaires en toiture, correspond à la pose de modules rigides, notamment photovoltaïques, parallèlement à la pente initiale de la toiture, sur toute ou partie de la surface du toit, lesdits panneaux assurant le clos et le couvert du bâtiment en lieu et place de la couverture initiale sur la surface qu'ils recouvrent. Conformément à la législation de plusieurs pays européens, notamment la France, la pose dite intégrée, implique que les panneaux solaires assurent l'étanchéité de la toiture de sorte que le démontage d'un panneau entraîne la perte de cette étanchéité. L'invention est plus particulièrement destinée à la pose de panneaux solaires sur la charpente d'une toiture existante en lieu et place d'une couverture traditionnelle posée initialement. Cependant l'invention est adaptable à la pose d'une toiture neuve. Elle est adaptée pour les pentes allant de 7 % à 100 %.

La pose intégrée, en toiture, d'une installation de production énergétique à base de panneaux solaires fait appel à des compétences particulières qui, selon l'art antérieur, se répartissent entre plusieurs corps de métiers tels que couvreur, charpentier, électricien, voire maçon lorsque les modifications apportées à la charpente nécessitent des reprises conséquentes. Comparés aux éléments de couverture traditionnels tels que tuiles, bardeaux ou ardoises, les modules solaires sont de format différent, requièrent la mise en oeuvre de techniques d'étanchéité différentes, la pose à clins de ces modules étant généralement défavorable en termes de rendement énergétique, transmettent à la charpente des efforts et des sollicitations sensiblement différents du chargement transmis par la couverture initiale et font l'objet de contraintes techniques différentes ou modifiées par rapport à la couverture traditionnelle. Finalement, des opérations de maintenance élémentaires, telles que le nettoyage des panneaux, peuvent s'avérer plus fréquentes que pour une couverture traditionnelle et surtout faire appel à du personnel de qualification différente tel qu'un électricien ou un plombier. Selon l'art antérieur, pour répondre à ces contraintes de pose intégrée, les dispositifs de mise en oeuvre impliquent souvent le remplacement de toute ou partie de la charpente existante, les modules solaires étant fixés sur une structure prenant la place des chevrons. Les chantiers d'installation nécessitent alors des moyens importants. Ces dispositifs d'installation sont rarement adaptés à la pose sur des charpentes de bâtiment d'habitation de type pavillonnaire dont la charpente est réalisée par des fermettes sans panne. La demande de brevet français FR-A-2924729 décrit un tel dispositif de pose intégrée où les chevrons de la charpente initiale sont remplacés par des profilés aptes à supporter les panneaux. L'installation d'un tel dispositif entraîne un temps de découvert du bâtiment important. L'invention vise à proposer un dispositif et un procédé de pose avantageux par rapport à l'art antérieur, pour la pose intégrée de panneaux solaires en toiture sans démontage de la charpente existante tant sur une charpente industrielle que sur une charpente en fermettes, limitant les travaux réalisés en hauteur et le temps de découvert du bâtiment. L'invention vise en outre à simplifier les opérations de montage ainsi que les opérations de maintenance ultérieures en intégrant au dispositif de pose des éléments pour la sécurité des personnes évoluant sur le toit au cours de ces opérations. À cette fin l'invention concerne un dispositif pour la pose intégrée de panneaux solaires rigides, notamment photovoltaïques, sur la toiture d'un bâtiment lequel dispositif comprend : - des premiers moyens posés sur la charpente de la toiture et aptes à fixer les panneaux solaires ; des seconds moyens, intégrés aux premiers, et aptes à prévenir la chute du personnel intervenants pendant la pose ou la maintenance des panneaux solaires. Les moyens de sécurité étant intégrés au dispositif de pose, ceux-ci sont disponibles au moment de l'installation des panneaux solaires sur la toiture. L'invention peut être mise en oeuvre selon les modes réalisation avantageux exposés ci-après, lesquels peuvent être considérés individuellement ou selon toute combinaison techniquement opérante. Selon un premier mode de réalisation les seconds moyens comprennent un garde corps amovible. Positionné en bas de pente, celui-ci constitue une protection collective prévenant la chute des personnes et des matériels placés sur la zone de couverture par les panneaux solaires et dans le voisinage de cette zone pendant la phase d'installation. Le garde corps étant amovible, il est ensuite retiré et peut être replacé pour des opérations de maintenance le nécessitant.

Selon un deuxième de mode de réalisation, les seconds moyens comprennent des ancrages pour des équipements de protection individuelle. En connectant leurs équipements de protection individuelle sur ces ancrages, les personnels intervenant sur le toit peuvent évoluer en toute sécurité sur l'ensemble de la toiture.

Avantageusement les ancrages sont fixés de manière amovible aux premiers moyens entre les panneaux solaires. Ainsi, si les ancrages restent fixés, ils sont toujours disponibles pour toute intervention en toiture après l'installation, ou alternativement ils peuvent être démontés de sorte à ne pas produire d'ombre sur les modules solaires, ils sont alors facilement réinstallés pour une intervention ultérieure. Selon un mode de réalisation préféré le dispositif comprend un profilé en tôle ondulée, en interface avec la charpente et fixé sur celle-ci, ledit profilé s'étendant selon une direction longitudinale, perpendiculaire au plan de l'ondulation. Ce profilé constitue une base d'ancrage solide et de faible épaisseur.

Sa flexibilité lui permet de s'adapter aux légers défauts de planéité transversaux de la toiture en rénovation lors d'une pose sur chevrons. Par ailleurs l'ondulation du profilé permet d'assurer une bonne ventilation à la fois de la charpente et de la face inférieure des panneaux solaires. Selon un mode de réalisation avantageux le dispositif comprend une attache apte à être fixée sur une portion d'onde en saillie du profilé en tôle ondulée et s'étendant selon sa direction longitudinale, la section de ladite attache comprenant pour sa fixation deux ailes formant un profil tangent à celui de la portion d'onde en saillie. Cette attache intervient comme interface d'ancrage des panneaux solaires et des équipements de protection individuelle tout en limitant la hauteur de l'empilement posé sur la charpente.

Avantageusement, la section de l'attache comprend une semelle en console formant un plan de pose s'étendant selon un plan parallèle à un plan tangent au sommet de la portion d'onde en saillie du profilé en tôle ondulée. Cette semelle en console crée un plan de pose pour des profilés de support transversaux des panneaux solaires. Ainsi, l'association des attaches et des profilés de support transversaux permet de recréer une surface de pose plane apte à recevoir les panneaux solaires même si la charpente d'origine sur laquelle est posé le dispositif présente des défauts de planéité. Avantageusement, le dispositif comprend un profilé de section sensiblement en forme d'U apte à être placé entre deux attaches alignées selon une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale. Ainsi, outre le fait de servir de support transversal aux panneaux solaires et de créer en combinaison avec les attaches une surface de référence plane pour la pose de ces panneaux, ce profilé est apte à assurer une fonction de drainage de l'eau s'écoulant entre deux panneaux juxtaposés selon la direction longitudinale. Grâce à cette fonction de drainage, il n'est pas nécessaire de poser des profilés en tôle ondulée sur l'ensemble de la surface de charpente recevant les panneaux solaires ce qui permet de limiter la masse ajoutée par le dispositif sur la charpente et permet également de favoriser la ventilation des panneaux solaires, plus particulièrement lorsqu'il s'agit de panneaux photovoltaïques dont le rendement se dégrade avec l'augmentation de la température. Selon un mode de réalisation préféré, le profilé en forme d'U comprend des moyens aptes à l'immobiliser en translation et en rotation selon une direction normale au plan de pose lorsqu'il est solidaire de l'attache. Ainsi, ce profilé, en plus de ses fonctions de support et de drainage, peut être utilisé pour la fixation des panneaux solaires. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens aptes à fixer sur l'attache, des ancrages pour des équipements de protection individuelle. En utilisant les mêmes éléments pour le support et la fixation des panneaux solaires ainsi que pour l'ancrage des équipements de protection individuelle, le dispositif objet de l'invention limite le nombre de pièces nécessaires à l'installation, ce qui facilite la pose et réduit les coûts.

L'invention concerne également un procédé d'installation de panneaux solaires sur une toiture utilisant un dispositif selon l'invention ledit procédé comprenant une étape consistant à percer dans les profilés en tôle ondulée des trous pour la fixation des attaches à l'aide d'un gabarit de perçage comprenant un cadre. Ce cadre permet de créer une référence plane, garante d'un ajustement correct des profilés sur le dispositif de support objet de l'invention. Selon un mode de réalisation particulier de ce procédé, le cadre s'étend entre au moins deux profilés en tôle ondulée. Selon une variante de ce procédé, quel que soit son mode de réalisation, l'étape de perçage est réalisée alors que les profilés en tôle ondulée sont fixés sur la toiture. Cette variante est avantageuse dans le cas d'une installation en rénovation où la planéité de charpente elle-même est insuffisante pour que celle-ci puisse servir de référence pour le support des panneaux solaires. L'invention sera maintenant plus précisément décrite dans le cadre de modes de réalisation préférés, nullement limitatifs, et des figures 1 à 14, dans 25 lesquelles : la figure 1 représente des exemples de réalisation des attaches utilisées par le dispositif objet de l'invention. Pour les installations sur charpente industrielle en section (figure 1A), pour une utilisation sur installation sur fermettes (figure 1 B) et en perspective (figure 1 C) ; 30 - la figure 2 montre un exemple de réalisation, en section, d'un profilé de support transversal ; - la figure 3 illustre en perspective un exemple de réalisation d'un profilé en tôle ondulée ou bac avec des attaches installées sur ledit profilé ; - les figures 4 et 5 montrent un exemple d'installation de panneaux solaires en toiture utilisant le dispositif objet de l'invention, selon une vue de face et en coupe partielle (figure 4) et en vue de dessus (figure 5) ; la figure 6 représente en coupe A-A (voir figure 5) un exemple de réalisation du bridage des panneaux solaires sur les profilés de support transversaux ; la figure 7 montre en perspective une agrafe permettant de fixer 10 provisoirement les panneaux solaires sur les attaches ; - la figure 8 est une représentation en perspective de deux modes de réalisation de brides pour la fixation des panneaux solaires ; les figures 9 et 10 représentent en coupe selon des plans orthogonaux un exemple de réalisation de fixation d'ancrages pour équipement de 15 protection individuelle sur les attaches ; la figure 11 montre, de profil et en coupe, un exemple de réalisation du dispositif objet de l'invention permettant l'installation d'un garde-corps amovible en extrémité d'une toiture ; la figure 12 présente, en coupe et de face, des profilés de renfort des 20 ondes d'un bac en tôle ondulée, notamment pour la fixation d'un garde-corps en extrémité de toiture ; la figure 13 illustre en coupe D-D (voir figure 14) et de face un gabarit de perçage des bacs pour l'installation des attaches ; et - la figure 14 représente en vue de dessus un mode de réalisation d'un 25 gabarit de perçage pour l'installation des attaches sur les bacs en tôle ondulée. Figures 1 à 3, le dispositif pour l'installation de panneaux solaires en toiture repose sur trois composants principaux lesquels sont standardisés et permettent, avec un nombre limité de références, l'installation tant sur des toitures de bâtiments industriels, par exemple sur des pannes métalliques avec ou sans 30 chevrons, que sur des toitures d'habitations pavillonnaires, dont la charpente peut notamment être constituée de fermettes légères triangulées sans pannes.

Figure 3, un profilé en tôle ondulée (310), ou bac, de type BACACIER ® est utilisé en interface avec la charpente. Deux types de profilés, constitués d'un acier galvanisé ou résistant à la corrosion, caractérisés par des hauteurs d'onde (0) différentes, peuvent être utilisés. La hauteur d'onde désigne l'amplitude des ondulations des parties en saillie (301) les plus hautes, mesurée dans le plan d'ondulation (320) du profilé. Typiquement un profilé de hauteur d'onde moins élevée, dit à petite onde, est utilisé pour les installations sur la charpente d'une habitation de type pavillonnaire. Avantageusement, des profilés d'épaisseur comprise entre 0,65 mm et 0,75 mm pour des hauteurs d'ondes comprises entre 18 mm et 33 mm selon le type de charpente sont utilisés. Ces profilés sont installés sur la charpente, de telle sorte que le plan d'ondulation (320) soit sensiblement perpendiculaire à la direction (P) de la pente. Outre le fait d'assurer une fonction d'étanchéité, le profilé en tôle ondulée assure une fonction mécanique essentielle en drainant tous les efforts auxquels l'installation est soumise vers la charpente. Il permet ainsi de drainer ces efforts sur une large surface d'appui, faisant en sorte que ceux-ci soient repris par de nombreux éléments de charpente et reproduisant un système de chargement comparable à celui de la couverture initiale. Sa flexibilité relative en regard des couples de sollicitation normaux au plan d'ondulation lui permet d'être installé et de drainer les efforts vers la charpente même lorsque celle-ci présente des défauts de planéité. Avantageusement, les bacs utilisés comprennent un revêtement pare-vapeur sur leur face interne qui, une fois les bacs posés, est tournée vers l'intérieur du local couvert par le dispositif objet de l'invention. Par leur ondulation ils permettent une bonne ventilation à la fois de la charpente et de la sous-face des panneaux. Figure 1, des attaches (110, 120) permettent de constituer une interface de fixation entre le bac (310) et la couverture de panneaux solaires ainsi qu'avec différents dispositifs de sécurité. Deux types d'attaches, permettent de répondre à la quasi-totalité des besoins, une attache standard (110) et une attache de hauteur réduite (120) adaptée pour une utilisation sur un bac à petite onde, utilisé notamment pour des installations sur des charpentes sans panne. Ces attaches (110, 120) sont débitées dans des profilés extrudés, préférentiellement constitués d'un alliage d'aluminium, de type AA6060, résistant à la corrosion. Figures 1A et 1B, selon un exemple de réalisation, l'attache comprend, en section, une semelle interne (111, 121) de laquelle partent deux premières ailes (112, 122) s'étendant dans le plan de la section selon une direction formant un angle aigu (a) avec la semelle interne (111, 121), de sorte que l'ouverture entre ces deux ailes forme un profil tangent aux parties en saillie les plus hautes (301) du bac (310). Figure 1C ces ailes (112, 122) permettent de fixer l'attache (110, 120) sur le 10 bac par rivetage, au travers de trous (115) prévus à cet effet. Des rivets étanches, préférentiellement en acier inoxydable, sont utilisés à cette fin. En revenant sur les figures 1A et 1B, l'attache (110, 120) comprend également, dans sa section, au moins une semelle en console (113, 123) s'étendant dans un plan parallèle à la semelle interne (111), et qui définit un 15 premier plan de pose (1131, 1231). Ce plan de pose coopère avec un raidisseur (1132, 1232), en saillie par rapport au plan de pose de la semelle en console (113, 123), pour le positionnement d'un profilé de support des panneaux solaires. La partie supérieure de l'attache (110, 120) est sensiblement en forme d'U lequel U est formé par la semelle interne (111, 121) et deux ailes supérieures (116, 117 et 20 126, 127) qui définissent également par un retour en leur sommet un second plan de pose (1160, 1260) parallèle et distant du premier plan de pose (1131, 1231) défini par les semelles en console. Ces ailes (116, 117, 126, 127) comprennent également à l'extrémité du retour un bord tombé (114, 124) qui délimite un passage cylindrique (1141, 1241) s'étendant sur la longueur de l'attache, apte à 25 recevoir une vis auto taraudeuse. Figure 2, le dispositif d'installation comprend un profilé de support et de drainage (210). Ce profilé comprend une semelle (211) définissant un plan de pose inférieur (2110). Ce plan de pose est destiné à reposer sur le premier plan de pose (1131) défini par les semelles en console des attaches (110, 120). La 30 semelle (211) de ce profilé comprend deux rails (212) faisant saillie par rapport au plan de pose et qui forment une mortaise dans laquelle peut être enfilée une aile latérale de l'attache (110, 120). Deux ailes externes (213, 214) s'étendent dans la section du profilé et matérialisent, par un retour en leur sommet, un plan de pose supérieur (2130) parallèle et distant au plan de pose de la semelle (2110), de sorte que lorsque le profilé de support (210) est enfilé sur une semelle en console (113, 123) d'une attache (110, 120), le dit plan de pose supérieur (2130) est sensiblement coplanaire avec le second plan de pose (1160, 1260) matérialisé par le sommet du retour des ailes supérieures (116, 1117, 126, 127) de l'attache. Avantageusement deux ailes internes (215, 216) s'étendent en section depuis la semelle (210) du profilé de support (210) entre ses ailes externes (213, 214) et délimitent une mortaise. Ces caractéristiques permettent au profilé de support (210) de remplir deux fonctions techniques dans le dispositif objet de l'invention : le retour des ailes externes (213, 214), les rails (215), et les ailes internes (216, 217) coopèrent pour assurer le support et la fixation des panneaux solaires, et le chenal délimité par la semelle (211) et les ailes externes (213, 214) permet de drainer les écoulements d'eau se produisant entre les panneaux solaires.

Figure 3, les attaches (110, 120) sont fixées aux bacs (310) préférentiellement par rivetage. Cette opération de fixation peut être réalisée au sol ou en atelier préalablement à la pose des bacs sur la toiture. Les attaches (1110, 120) servent alors avantageusement à la manutention et au levage des bacs (310) sur le chantier.

Figures 4 et 5, selon un exemple d'installation sur une charpente comprenant des chevrons (520), les bacs (310) sont fixés par des vis auto-foreuses avec rondelle d'étanchéité sur des tasseaux de bois (510), régulièrement espacés, eux-mêmes fixés sur les chevrons (520). Les bacs (310) ne sont pas posés de sorte à recouvrir toute la zone de couverture en panneaux solaires et des zones non couvertes subsistent entre ceux-ci. Cette disposition limite la surcharge apportée par la couverture de panneaux solaires sur la charpente mais aussi confère la fonction d'étanchéité aux panneaux solaires dans la zone ainsi couverte, de sorte que le démontage d'un panneau entraîne la perte d'étanchéité de la couverture. Les profilés de support (210) sont placés entre les attaches perpendiculairement à la pente (P), les plans de pose supérieurs (2110, 1160) des profilés support et des attaches matérialisent un plan de pose pour les panneaux solaires (550) à la surface de la toiture. Les panneaux solaires (550) sont Zo juxtaposés en mode portrait ou paysage de telle sorte que les interfaces de juxtaposition (531, 532) soient situées au-dessus d'un bac (310) ou au-dessus d'un profilé de support (210). Ainsi l'eau s'infiltrant entre ces interfaces est soit drainée par les bacs (310) soit s'écoule dans le chenal des profilés support (210) vers les bacs qui la drainent alors vers l'égout. À cette fin, la semelle (211) des profilés de support (210) comprend des perçages (218) dans ses extrémités pour permettre l'écoulement de l'eau drainée par ces profilés vers les bacs. Figure 6, la fixation des panneaux solaires (550) sur le profilé de support (210) est réalisée par l'intermédiaire d'une bride (601) laquelle est débitée dans un profilé. Cette bride, sensiblement en forme d'U, est percée en son milieu par un alésage autorisant le passage d'une vis (620), laquelle vis permet le serrage de la bride en se vissant dans un écrou prisonnier (603) arrêté en translation dans la mortaise formée par les ailes internes (215, 216) du profilé de support (210). Figure 8, les ailes de la bride s'insèrent entre deux panneaux solaires (550) immobilisant ceux-ci dans une direction parallèle à la pente. Elles comprennent en leur sommet un retour extérieur (602) apte à immobiliser les panneaux dans une direction normale à la toiture. Avantageusement, ces retours (602) sont chanfreinés afin de limiter leur ombre portée su les panneaux solaires. Pour fixer les panneaux solaires en rive, une demi-bride (601') est utilisée.

En revenant sur la figure 6, avant d'être fixés par les brides (601, 601') les panneaux sont maintenus en cours de pose par une agrafe (611) laquelle est fabriquée par pliage d'une tôle préférentiellement en alliage d'aluminium. Cette agrafe est fixée par des vis auto-taraudeuses (612) venant se visser dans les passages cylindriques (1141, 1241) des attaches (110, 120) comme le représente schématiquement la figure 7. L'agrafe (611) s'insère à l'intérieur du cadre (552) supportant les modules énergétiques (551) des panneaux solaires et maintient ceux-ci en translation selon une direction parallèle à la pente et selon une direction normale à la toiture. Elle n'est plus visible une fois le panneau solaire posé et agit ainsi comme un retardateur de vol, le panneau ne pouvant être démonté qu'en effectuant une translation de celui-ci parallèlement à la pente de sorte à le dégager de ladite agrafe. L'opérateur ignorant l'existence de celle-ci sera par conséquent fortement gêné pour un tel démontage. Avantageusement les agrafes ont une fonction électrique pour une couverture photovoltaïque, où elles assurent la continuité du potentiel de terre entre les conducteurs de protection connectés sous les têtes des vis auto-taraudeuses (612). Figures 9 et 10, les ancrages (910) pour les équipements de protection individuelle participent à la fixation des panneaux solaires (550). Ces ancrages (910) sont fixés au niveau des attaches (110, 120) par une pièce de fixation (920) constituée d'un plat en acier soudé sur un profilé en acier en forme d'U (921). Ce profilé est inséré dans la partie supérieure de l'attache (110, 120) entre les ailes supérieures (116, 117, 126,127). Il est maintenu en position par une vis pointeau (922) venant se visser dans le trou taraudé (118) pratiqué dans une des ailes supérieures de l'attache. Le bac (310) est renforcé par un profilé de renfort en acier (930) enfilé dans la face interne de la partie d'onde en saillie sur laquelle est fixée l'attache (110, 120). Des vis venant s'insérer dans les trous (115, 125) des premières ailes (112, 122) de l'attache, à la place des rivets de fixation, se vissent dans des trous taraudés pratiqués en vis-à-vis dans le profilé de renfort (930). Figure 11, le garde-corps comprend des montants (960) et des lisses (961). Il est installé de manière amovible en glissant les montants (960) dans des fourreaux (953), lesquels sont fixés, par soudure, sur un profilé raidisseur (950), l'assemblage étant renforcé par deux goussets (951, 952).

Figure 12, le profilé raidisseur (950) est glissé entre les faces intérieures d'une onde en saillie du bac (310) et fixé par des moyens appropriés (non représentés) à la fois au bac (310) et/ou aux éléments porteurs (500) de la charpente. Différentes sections de profilé raidisseur (910, 910') peuvent être utilisées en fonction du profil de bac (310) ou de la nature des éléments porteurs de la charpente. Avantageusement, l'ensemble comprenant le fourreau (953), le profilé raidisseur (950) et les goussets (951, 952), peut être utilisé pour supporter une gouttière (non représentée). Figures 13 et 14, l'installation du dispositif met avantageusement en oeuvre un gabarit de perçage (990) pour le préperçage des trous de fixation des attaches (110, 120). Le gabarit (990), comprend un cadre rigide (991), lequel supporte des masques de perçage (992) lesquels comportent des canons de perçage (994) localisés comme les alésages (115, 125) des attaches (110, 120). Des supports (993) permettent de soutenir le cadre (991) aux emplacements des bacs (310) qui ne sont pas destinés à recevoir des attaches. Préférentiellement, les attaches sont installées sur les bacs (310) préalablement à la pose de ceux-ci sur la charpente.

Le gabarit est alors utilisé au sol ou en atelier. Dans certaines circonstances, notamment lorsque la planéité de la charpente n'est pas suffisante pour supporter de manière adaptée les panneaux solaires, il est alors avantageux d'utiliser le gabarit (990) alors que les bacs (310) sont fixés à la charpente. Le cadre (990) procure alors une référence plane réduisant ainsi les temps de calage et d'alignement. La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle visait. En particulier, elle permet de : réaliser un maximum d'opérations de montage au sol ou en atelier ; 15 grâce à l'utilisation de gabarits (990) de mettre en place de manière précise les panneaux solaires ; - de renforcer la sécurité d'installation et des interventions ultérieures ; de réduire de nombre de pièces nécessaires à l'installation pour plusieurs types de toitures industrielles ou pavillonnaires ; 20 - de conserver une bonne ventilation des panneaux, grâce aux bacs en tôle ondulée qui de plus ne recouvrent pas l'ensemble de la zone d'installation, ventilation gage d'un bon rendement des panneaux solaires, obtenue sans concession sur l'étanchéité.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif pour la pose intégrée sur la toiture d'un bâtiment de panneaux solaires rigides (550), notamment photovoltaïques, caractérisé en ce qu'il comprend : - des premiers moyens (310, 210,110, 120), posés sur la charpente (520) s de la toiture et aptes à fixer les panneaux solaires (550) ; - des seconds moyens (910, 950, 951, 952, 953, 960), intégrés aux premiers, et aptes à prévenir la chute du personnel intervenant pendant la pose ou la maintenance des panneaux solaires (550).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les seconds Zo moyens comprennent un grade corps (960, 961) amovible.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les seconds moyens comprennent des ancrages (910) pour des équipements de protection individuelle.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les 15 ancrages (910) sont fixés de manière amovible aux premiers moyens (110, 120) entre les panneaux solaires (550).
5. 5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un profilé en tôle ondulée (310) en interface avec la charpente et fixé sur celle-ci, ledit profilé s'étendant selon une direction longitudinale, perpendiculaire à son plan 20 d'ondulation (320).
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend une attache (110) apte à être fixée sur une portion d'onde (301) en saillie du profilé en tôle ondulée (310) et s'étendant selon sa direction longitudinale, la section de ladite attache (110, 120) comprenant pour sa fixation deux ailes (112, 122) formant 25 un profil tangent à celui de la portion d'onde en saillie (301).
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la section de l'attache (110, 120) comprend une semelle en console (113, 123) formant un plan de pose s'étendant selon un plan parallèle à un plan tangent au sommet de la portion d'onde en saillie (301) du profilé en tôle ondulée (310).
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un profilé (210) de section sensiblement en forme d'U apte à être placé entre deux attaches (110, 120) alignées selon une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale. s
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le profilé en forme d'U (210) comprend des moyens (212) aptes à l'immobiliser en translation et en rotation selon une direction normale au plan de pose lorsqu'il est solidaire de l'attache (110, 120).
10. 10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend Zo des moyens (920, 921, 922, 932) aptes à fixer sur l'attache (110, 120), des ancrages (910) pour des équipements de protection individuelle .
11. 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent un profilé de renfort (932) dont la section est de profil complémentaire à celui de la portion d'onde (301) en saillie du profilé en tôle 15 ondulée (310) et apte à s'insérer dans ladite portion d'onde sur la face de la tôle opposée à la face de fixation de l'attache.
12. 12. Procédé d'installation de panneaux solaires (550) sur une toiture utilisant un dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à percer sur les profilés en tôle ondulée (310) des trous pour la 20 fixation des attaches (110, 120) à l'aide d'un gabarit de perçage (990) comprenant un cadre (991).
13. 13. Procédé selon la revendication 12 caractérisé en ce que le cadre (991) s'étend entre au moins deux profilés en tôle ondulée (310).
14. 14. Procédé selon les revendications 12 ou 13 caractérisé en ce que 25 l'étape de perçage est réalisée alors que les profilés en tôle ondulée (310) sont fixés sur la toiture.