FR2960850A1 - Dispositif de derive retractable pour engin nautique a voile, pivotante et coulissante d'avant en arriere dans un puits de derive - Google Patents

Abstract

Le dispositif est constitué d'une dérive (1) pivotant dans un puit de dérive (6) autour d'un axe (5) coulissant entre deux rainures (7 et 7') autorisant simultanément ou indépendamment le pivotement et le coulissement de la dérive (1) d'avant en arrière dans le plan longitudinal. La dérive (1) est bloquée en navigation par compression d'un élément souple (13), captif de la tête de dérive (3), par l'intermédiaire d'une platine de compression (15) solidaire d'un lien (14) articulé en son sommet sur une poignée de serrage (17). Sous la compression, l'élément souple (13) vient en contact avec les deux joues (8 et 8'') du puits de dérive (1). Le puits de dérive (6) est intégré dans un renflement (25) du plan de pont (26) en forme de demi bulbe apte à accueillir ergonomiquement les pieds du (des) utilisateur(s). Utilisation notamment pour un engin nautique à voile à coque planante.

Description

- 1 - La présente invention concerne un dispositif de dérive rétractable pour engin nautique à voile, et un puits de dérive pourvu d'une telle dérive. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de 5 dérive pivotante et coulissante d'avant en arrière dans son puits de dérive. La présente invention concerne également un système de blocage de cette dérive dans ce puits de dérive.

10 On connaît le dériveur de sport traditionnel équipé d'une dérive, rétractable dans un puits.de dérive. Ce dis-positif permet de relever la dérive quand elle n'est pas nécessaire, c'est à dire aux allures portantes (vent venant de l'arrière) et ainsi diminuer la résistance qu'elle oppo- 15 se à l'avancement. Elle permet également aux dériveurs de naviguer par faible fond et de s'échouer facilement sur une plage. On distingue usuellement les dérives sabres, qui coulissent verticalement dans leur puits, et les dérives pivotantes qui se replient dedans à la manière d'une lame 20 de canif. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients : le puits de la dérive sabre, moins encombrant, affaiblit moins la structure de la coque et est plus léger, il ne nécessite pas de lèvres pour limiter la turbulence. Par contre, il peut constituer un danger pour la structure 25 du bateau en cas de heurt d'un obstacle, en particulier pour les arrivées sur plage, tandis que la dérive pivotante se replie en cas de choc. La dérive sabre a également le désavantage de nécessiter un rangement séparé. Elle peut être perdue ou tomber à l'eau en navigation. 30 La dérive pivotante d'un dériveur est traditionnellement articulée autour d'un axe solidaire du puits de dérive. Le puits de dérive est traditionnellement positionné verticale-ment suivant l'axe longitudinal de la coque entre le mât et le tableau arrière. La dérive est traditionnellement dressée 35 en navigation en une position sensiblement centrale de la coque. Le dériveur de sport traditionnel est également équipé d'un safran, lui même pivotant, articulé sur des aiguillots solidaires du tableau arrière. -2- La dérive est traditionnellement pourvue d'une tête de dérive dont les deux faces parallèles sont sensiblement plates et dont l'épaisseur est légèrement inférieure à celle du puits de dérive. La tête de dérive est tradition- nellement équipée d'une poignée pour son maniement. Le maniement et le blocage en position peuvent être assurés par un(des) cordage(s) solidaire(s) de la poignée de dérive passant dans un jeu de poulies de renvoi et bloqué(s) par des taquets coinceurs.

La longueur de la dérive oblige une position avancée de son axe afin que celle ci ai suffisamment de place pour être logée dans le puit de dérive en position relevée. Cette position avancée de l'axe, et donc de la position de la dérive dressée en navigation est pénalisante, en particulier aux allures portantes où la partie arrière de la coque située entre la dérive et le tableau arrière constitue une surface mouillée inutile et une gêne pour le planning.

On connaît des planches à voile équipées d'un aileron unique, faisant office de dérive, dont la particularité est d'être positionné très en arrière de la carène. Une telle disposition permet de raccourcir la longueur de sa coque dont la partie située en arrière de la dérive est inutile et pénalisante pour le planning. La chute de la voile déborde alors du tableau arrière et la position de son centre de poussée coïncide sensiblement avec la position de l'aileron en navigation. La tendance est d'équiper les planches à voile d'ailerons à grand allongement pour de meilleures performances. Ces ailerons ne sont pas rétrac- tables et peuvent occasionner une gêne pour les arrivées sur la plage et pour le transport. Par ailleurs, la position très reculée de l'aileron n'est pas propice à la navigation au près, notamment par petit temps.

On connaît le brevet français 0602504 du même auteur «Engin nautique hybride planche à voile / dériveur de sport pourvu d'un mât haubané inclinable simultanément dans le plan transversal et le plan longitudinal» à coque planante qui est équipé d'une dérive sabre à grand allongement dont 2960850 - 3 - la particularité est d'être positionnée comme un aileron de planche très en arrière de la carène. Cet engin est égale-ment équipé d'un safran pivotant traditionnel.

5 L'engin nautique précité et la planche à voile ont pour inconvénient de ne pas pouvoir faire pivoter leur dérive ou leur aileron pour se ranger dans un puits de dérive comme on peut le faire sur un dériveur de sport à dérive pivotante. Du fait de sa grande longueur et de sa 10 position très reculée, la dérive, ou l'aileron, une fois replié dépasserait du tableau arrière et dans le cas du brevet 0602504 précité viendrait entrechoquer la lame de safran rendant l'engin ingouvernable. En cas de choc (rocher, plage...) la dérive ou l'aileron ne pouvant pas se 15 replier, le risque est grand pour la structure de l'engin et la sécurité de(des) utilisateurs. Ni les dériveurs de sport, ni les planches à voile, ni le brevet 0602504 précité n'ont la possibilité de reculer ou avancer leur dérive ou leur aileron en navigation. 20 Par ailleurs la configuration du puits de dérive des dériveurs de sport ou du brevet 0602504 précité se limitant à deux plans verticaux parallèles érigés en barrière saillante au milieu du bateau sont sources d'inconfort et de gène en particulier lors des virements de bord. 25 Les puits de dérive sont traditionnellement érigés sur un plancher plat ou incliné en devers pour le brevet 0602504 précité, offrant une position peu ergonomique des pieds lorsque 1'(les) utilisateur(s) est(sont) assis sur le plat bord du bateau ou en position de rappel. 30

Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients.

35 Il comporte en effet selon sa première caractéristique une dérive composée d'une lame de dérive et d'une tête de dérive. La dérive est traditionnellement montée pivotante autour d'un axe transversal, dans un puits de dérive positionné verticalement et selon l'axe longitudinal d'une coque - 4 - d'engin nautique à voile entre son pied de mât et son tableau arrière. Le puits de dérive est équipé traditionnellement de lèvres souples à sa jonction avec la coque et la tête de dérive d'une poignée de dérive pour faciliter sa manoeuvre. Dans le dispositif selon l'invention, le puit de dérive a la particularité d'être positionné à l'extrémité arrière de la coque et l'axe transversal de la dérive a la particularité de coulisser librement d'avant en arrière dans le plan longitudinal entre deux rainures longitudinales faisant office de glissières. Les deux rainures longitudinales sont solidaires des deux joues du puits de dérive et position-nées en regard l'une de l'autre à la base de celui ci de part et d'autre du puit de dérive.

Un tel dispositif a pour avantage d'autoriser le pivotement de la dérive autour de son axe tout en autorisant simultanément ou indépendamment son coulissement d'avant en arrière dans le plan longitudinal. On peut ainsi reculer la dérive dans le puits de dérive en une position proche du tableau arrière de la coque de l'engin nautique en navigation tout en ayant la possibilité de la rétracter entièrement dans le puits de dérive. On peut également faire varier à volonté l'angle de la dérive ainsi que son positionnement dans le plan longitudinal suivant l'allure du bateau en avant et complètement dressée au près, en arrière et plus ou moins relevée aux allures portantes lorsque la coque déjauge, la taille de la voile, la force du vent ...

Pour descendre la dérive, l'opérateur exerce une traction sur la poignée de dérive vers le haut pour faire pivoter la lame de dérive vers le bas et la dégager des lèvres de puits de dérive, puis prolonge ce mouvement par une traction vers l'arrière pour faire simultanément coulisser l'axe de la dérive vers l'arrière des deux rainures longitudi- nales et pivoter la lame de dérive vers le bas. Pour relever la dérive, l'opérateur pousse la poignée de dérive vers l'avant, ce qui a pour effet de faire coulisser l'axe de la dérive vers l'avant des deux rainures longitu- - 5 - dinales tout en faisant simultanément pivoter la lame de dérive vers le haut et ainsi la ranger dans le puits de dérive.

Les faces inférieures des deux rainures longitudinales peu-vent être amovibles, matérialisées par deux profilés longitudinaux fixés sous la coque de l'engin nautique dans deux renfoncements pratiqués dans celle-ci à sa jonction avec le puits de dérive. Ce montage a pour fonction de pouvoir libérer l'axe des deux rainures et ainsi donner accès au mécanisme et démonter la dérive du puit de dérive.

Une deuxième caractéristique selon l'invention consiste à équiper la tête de dérive d'un dispositif de blocage de celle ci entre les deux joues du puits de dérive pour immobiliser temporairement la dérive en position dressée suivant l'angle et la position dans le plan longitudinal souhaités par l'utilisateur. Dans le dispositif selon l'invention, la poignée de dérive est pourvue d'une rainure longitudinale, pratiquée sur sa face supérieure, entre les deux joues de laquelle est articulée une poignée de serrage. La tête de dérive est pourvue d'au moins un évidement la traversant de part en part abritant au moins un élément souple au dessus d'au moins une platine de compression. Le bord supérieur de l'évidement est relié au fond de la rainure longitudinale de la poignée de dérive par un passage dans lequel circule un lien sensiblement vertical. L'élément souple est enfilé autour du lien, au dessus de la platine de compression solidaire du lien. La poignée de serrage est composée d'une partie longiligne qui fait office de levier et d'une partie sensiblement cylindrique qui comporte une rainure verticale ouverte du coté opposé au levier sur toute sa hauteur et sur un peu plus de la moitié de sa longueur. La périphérie sensiblement circulaire de la partie sensible-ment cylindrique de la poignée de serrage prend appui sur le fond de la rainure longitudinale et pivote ainsi selon - 6 - un axe transversal sensiblement centré. La partie supérieure du lien est articulée au sommet de la rainure verticale de la partie sensiblement cylindrique de la poignée de serrage en un point d'articulation décentré faisant office d'axe transversal décentré qui joue le rôle de vilebrequin ayant pour fonction de transformer le mouvement de rotation de la partie cylindrique de la poignée de serrage en une force verticale sur le lien. Ce point d'articulation décentré dépasse le zénith de sa trajectoire sensiblement circulaire lorsque l'on fait pivoter la poignée de serrage à fond assurant ainsi son verrouillage.

Pour bloquer la dérive dressée, l'opérateur fait pivoter la partie de la poignée de serrage faisant office de levier vers le bas. L'extrémité sensiblement cylindrique de la poignée de serrage pivote entre les deux joues de la rainure longitudinale de la poignée de dérive, sa périphérie prend appui au fond de la rainure et exerce, par l'intermé- diaire du point d'articulation faisant office d'axe transversal décentré, une force verticale sur le lien à la manière d'un vilebrequin apte à transformer le mouvement de rotation de la partie sensiblement cylindrique de la poignée de serrage en une force verticale sur le lien. La traction sur le lien fait remonter la platine de compression qui comprime l'élément souple contre la face supérieure de l'évidement dans lequel il est abrité. Sous la compression, la hauteur de l'élément souple diminue et son épaisseur augmente simultanément avec pour résultat de venir en contact avec les deux joues du puits de dérive et ainsi bloquer la dérive dans le puits de dérive. La poignée de serrage est verrouillée lorsque son point d'articulation avec le lien a dépassé le zénith de la trajectoire sensiblement circulaire de sa partie sensiblement cylindrique.

Pour débloquer la dérive, l'opérateur fait pivoter la partie de la poignée de serrage faisant office de levier vers le haut. Les éléments souples ne sont plus comprimés et la dérive est libérée. - 7 - Le lien peut être souple, par exemple matérialisé par un cordage et la poignée de serrage peut être pourvue de moyens, avantageusement du type taquet coinceur pour immobiliser le cordage à une longueur voulue, ayant pour fonction d'assurer le réglage du dispositif selon la compression souhaitée sur l'élément souple ou pour compenser l'usure de celui-ci. En cas de choc de la dérive contre un obstacle, le blocage étant assuré par un élément souple, qui joue plus le rôle de frein que d'un blocage rigidement verrouillé, l'élément souple ripera sur les deux joues du puits de dérive et pivotera suffisamment pour prévenir la casse.

Une troisième caractéristique selon l'invention consiste à intégrer le puits de dérive dans un renflement du plan de pont, en forme de demi bulbe, disposé longitudinalement à l'arrière de la coque de l'engin nautique et recouvrant au moins la surface destinée à accueillir les pieds de 1'(des) utilisateur(s) en navigation. Le renflement présente de part et d'autre du puits de dérive une surface bombée, remontant vers son ouverture supérieure, apte à accueillir ergonomiquement la plante des pieds de l'utilisateur. Les bords inférieurs du renflement se racordent au plan de pont, qui remonte de part et d'autre du renflement vers les plats-bords de la coque, selon un arrondi d'un diamètre adapté à accueillir ergonomiquement les talons de l'utilisateur. Le renflement peut être recouvert d'une peau en matériau 30 souple antidérapant. Le renflement peut être pourvu de cale-pieds par exemple du type «footstraps» de planche à voile pour un meilleur main-tien des pieds. Une telle configuration a pour avantage d'encastrer le 35 puits de dérive dans le bulbe et ainsi d'éviter les inconvénients d'un puits de dérive traditionnel saillant au milieu du pont et gênant pour la manoeuvre. Cette configuration a également pour avantage d'offrir une position plus ergonomique des pieds, un meilleur appui et - S - un angle naturel de la cheville en navigation pour un ou plusieurs utilisateurs assis sur le plat bord de la coque ou en position de rappel. Le renflement en forme de demi bulbe dans lequel est inté- gré le puits de dérive peut être surmonté en sa partie arrière par un appendice en forme d'aileron couvrant la partie arrière du puits de dérive et intégrant ainsi une partie du bord de fuite de la lame de dérive lorsque la dérive est relevée.

Un tel dispositif a pour avantage de protéger le(les) utilisateur(s) du bord de fuite de la dérive souvent tranchant lorsque la dérive est relevée. L'appendice en forme d'aileron peut servir d'ancrage au palan de grand voile et à au moins un aiguillot de safran.

L'extrémité arrière du puits de dérive, du renflement en forme de demi bulbe et de l'appendice en forme d'aileron sont avantageusement contiguës au tableau arrière de l'engin nautique.

Les caractéristiques selon l'invention décrits précédemment peuvent s'appliquer, individuellement ou en combinaison, à tout type d'engins nautiques à voile. Les caractéristiques selon l'invention peuvent notamment s'appliquer à un dériveur de sport avec pour avantage de pouvoir réduire la longueur de sa coque entre la dérive et le tableau arrière tout en offrant les avantages d'une dérive pivotante. Les deux premières caractéristiques selon l'invention peu-vent notamment s'appliquer à une planche à voile avec pour avantage de pouvoir s'affranchir de l'aileron et ainsi sécuriser les arrivées sur plage et faciliter le rangement.

Les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non 35 limitatifs, illustrent l'invention : - La figure 1 est une coupe longitudinale au niveau de l'axe de dérive d'un mode de réalisation préférentiel de l'ensemble de l'invention. - La figure 2 est une coupe transversale, en arrière de - 9 - l'axe de la dérive du même mode de réalisation préférentiel de l'ensemble de l'invention. - La figure 3 est une vue perspective illustrant l'ensemble d'un mode de réalisation préférentiel du dispositif de blo-5 cage de dérive. - La figure 4 est une vue perspective illustrant uniquement la tête de dérive du même mode de réalisation préférentiel du dispositif de blocage de dérive. - La figure 5 est une vue perspective illustrant uniquement 10 les parties mobiles montées sur le lien du même mode de réalisation préférentiel du dispositif de blocage de dérive. - La figure 6 est une vue perspective illustrant uniquement les parties mobiles séparées du même mode de réalisation préférentiel du dispositif de blocage de dérive. 15 - La figure 7 est une coupe transversale au niveau du lien illustrant le même mode de réalisation préférentiel du dis-positif de blocage de dérive dans son puits, dérive débloquée. - La figure 8 est une coupe longitudinale au niveau du lien 20 illustrant le même mode de réalisation préférentiel du dis-positif de blocage de dérive dans son puits, dérive débloquée. - La figure 9 est une coupe transversale au niveau du lien illustrant le même mode de réalisation préférentiel du dis- 25 positif de blocage de dérive dans son puits, dérive bloquée. - La figure 10 est une coupe longitudinale au niveau du lien illustrant le même mode de réalisation préférentiel du dispositif de blocage de dérive dans son puits, en position 30 dérive bloquée. - La figure 11 est une vue perspective illustrant l'en-semble d'une variante du dispositif de blocage de dérive. - La figure 12 est une vue perspective illustrant unique-ment la tête de dérive de la même variante du dispositif de 35 blocage de dérive. - La figure 13 est une vue perspective illustrant unique-ment les parties mobiles montées sur le lien de la même variante du dispositif de blocage de dérive. - La figure 14 est une vue perspective illustrant unique- - 10 - ment les parties mobiles séparées de la même variante du dispositif de blocage de dérive. - La figure 15 est une vue perspective de trois quart avant et du dessus de l'ensemble de l'invention, dérive relevée, appliquée à une coque d'engin nautique à carène planante. - La figure 16 est une vue perspective de trois quart arrière et du dessus de l'ensemble de l'invention, dérive baissée, appliquée à une coque d'engin nautique à carène planante. - Les figures 17, 18 et 19 sont des coupes longitudinales au niveau de l'axe de dérive de l'ensemble de l'invention appliquée à une planche à voile.

En référence à ces dessins, le dispositif de dérive 15 rétractable comporte dans une version préférentielle équipant un dériveur de sport à coque planante:

- Un puits de dérive (6), réalisé en époxy/fibre de verre, aux joues verticales et parallèles entre elles. 20 Deux larges rainures (7 et 7') longitudinales de section rectangulaire légèrement supérieure au diamètre de l'axe (5) de la dérive (1). Les rainures (7 et 7') forment des excroissances ouvertes à la base du puits de dérive (6) de part et d'autre de ses deux joues (8 et 8'). Les rainures 25 (7 et 7') sont disposées à l'avant du puits de dérive (6) et ont une longueur sensiblement égale à la moitié de celui-ci. Les faces inférieures des rainures (7 et 7') sont amovibles, matérialisées par deux profilés (9 et 9') longitudinaux en nylon de section rectangulaire vissés sous la 30 coque (10) à sa jonction avec la base du puits de dérive (6) dans deux renfoncements (11 et 11') de la coque (10) de section inverse aux profilés (9 et 9'). Le puits de dérive (6) est équipé de lèvres (33 et 33') en monofilm sur toute sa face inférieure, collées dans des retraits pratiqués 35 sous la coque (10) à sa jointure avec le puits de dérive (6) et au dessus des deux renfoncements (11 et 11'). L'angle inférieur arrière du puits de dérive (6) est pourvu d'un renfoncement intégrant un bloc de caoutchouc (34). Le puits de dérive (6) est intégré dans un renflement (25) du 2960850 11 - plan de pont (26), en forme de demi bulbe tronqué sur sa partie arrière, disposé longitudinalement à l'arrière de la coque (10) faisant un angle arrondi à sa jointure avec la partie du pont (26) remontant vers les plats bords (35 et 35') de la coque (10). Le renflement (25) est réalisé dans 5 la masse de la coque en polystyrène expansé stratifié verre époxy. Le renflement (25) est recouvert d'une peau (30) antidérapante souple du type «pads» de planche à voile et pourvu de part et d'autre de la dérive de deux paires de cale-pieds 10 (31) du type «footstaps» utilisés sur les planche à voile. La partie arrière du puits de dérive (6) est couverte par un appendice (27) en forme d'aileron surmontant l'arrière du renflement (25). L'extrémité arrière du puits de dérive (6), du renflement (25) et de l'appendice (27) en forme d'aileron sont tronqués et contiguës avec le tableau arrière (36) de la coque (10). Un renfoncement cylindrique ver-tical pourvu d'un axe transversal en inox est prévu au sommet et en avant de l'appendice (27) en forme d'aileron pour servir de point d'encrage (29") au palan de grand voile.

Les aiguillots de safran (28 et 28') sont vissés sur le tableau arrière (36). L'aiguillot supérieur est vissé sur un point d'encrage (29) disposé à hauteur de l'appendice (27) en forme d'aileron et l'aiguillot (28') inférieur est vissé sur un point d'encrage (29") disposé à hauteur du renflement (25) en demi bulbe. Un renfoncement (37) concave situé à la jonction du puits de dérive (6) et de l'appendice (27) en forme d'aileron est destiné à encastrer la poignée de dérive (4) ; - Une dérive (1) à grand allongement, réalisée en matériaux composites (peau en époxy/fibre de verre, âme en époxy/microbilles de verre), composée d'une lame de dérive (2) et d'une tête de dérive (3) pourvue d'une poignée de dérive (4). La dérive (1) est pourvue d'un axe (5) trans- versai cylindrique de gros diamètre, réalisé en nylon, positionné à la base et proche du bord d'attaque de la tête de dérive (3). L'axe (5) à un diamètre légèrement inférieur à la hauteur des deux rainures (7 et 7') longitudinales du - 12 - puit de dérive (6) entre lesquelles il coulisse. La tête de dérive (3) est pourvue d'un évidement (12) parallélépipédique la traversant de part en part positionné à sa base et proche de son bord de fuite. Deux retraits rectangulaires de faible profondeur sont pratiqués sur chaque face de la tête de dérive (3), de part et d'autre de la moitié inférieure de l'évidement (12) parallélépipédique, formant deux glissières (38 et 38') verticales. La tête de dérive (3) est pourvue d'une poignée de dérive (4) présentant une large rainure longitudinale (18) de section rectangulaire sur toute la longueur de sa face supérieure. Le fond de la rainure est creusé en sa partie arrière par un logement (42) de section longitudinale demi elliptique. Les joues de la rainure longitudinale (18) présentent en leurs partie arrières deux excroissances (43 et 43') en forme de demi lentilles entre lesquelles viendra pivoter la poignée de serrage (17). L'évidemment (12) parallélépipédique de la tête de dérive (3) est relié au fond du logement (42) demi elliptique de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4) par un passage (22) cylindrique vertical interne à la tête de dérive (3). Le passage (22) est pour partie ouvert sur l'une des faces de la tête de dérive (3) créant une fenêtre (45) entre la poignée de dérive (4) et l'évidement (12) destinée à faciliter le montage du lien (14). - Une poignée de serrage (17), réalisée en nylon, de section rectangulaire ayant la forme longitudinale d'un chiffre «6». Sa partie avant longiligne est en forme de jambage et fait office de levier (19). Sa partie arrière est cylin- drique (20), d'axe transversal, et fait office d'articulation. La partie cylindrique (20) comporte une rainure verticale (21), de largeur adaptée au passage du lien, ouverte sur son arrière, sur toute sa hauteur et sur un peu plus de la moitié de sa longueur. La partie cylindrique (20) est pourvue sur chacune de ses faces de renfoncements en forme de demi lentille (44 et 44') centrés sur son axe transversal. Les renfoncements (44 et 44') sont de forme inverse aux excroissances (43 et 43') de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4). La poignée de serrage 2960850 - 13 - (17) pivote entre les deux joues (8 et 8') de la rainure longitudinale {18) de la poignée de dérive (4) et sa partie cylindrique (20) vient en appui au fond du logement (42) demi elliptique de la rainure longitudinale (18) de la poi- 5 gnée de dérive (4). Elle pivote ainsi selon le plan longitudinal autour d'un axe transversal centré sur les excroissances (43 et 43') dont est pourvue la rainure longitudinale (18) et les renfoncements (44 et 44') dont est pourvue la poignée de serrage (17). Les renfoncements et les 10 excroissances permettent de clipser la poignée de serrage (17) entre les deux joues (8 et 8") de la rainure longitudinale (18) et ainsi de s'affranchir d'axe. Un taquet coinceur (24) en aluminium du type «sifflet», disposé selon l'axe longitudinal, est encastré sous la poignée de serrage 15 (17) communicant avec sa face supérieure par un évidement (46) vertical cylindrique. - Une platine de compression (15) réalisée en nylon est percée de part en part d'un évidement vertical centré pour le passage du lien (14) autour duquel il est enfilé. 20 L'évidemment est élargi à sa base pour le logement d'un noeud (39) qui solidarise la platine de compression (15) avec le lien (14). La platine de compression (15) a une section horizontale en forme de « H » et est composée d'une partie centrale parallélépipédique (41) de section horizon- 25 tale rectangulaire dont la largeur est égale à l'épaisseur de la tête de dérive (3). Deux platines de guidage (40 et 40') rectangulaires de faible épaisseur sont rapportées en regard de part et d'autre de la partie centrale (41) parallélépipédique. Les deux platines de guidage (40 et 40') 30 dépassent de part et d'autre de la partie centrale parallélépipédique. L'une des platine (40') est solidaire de la partie centrale (41) et l'autre platine (40) est vissée sur la partie centrale (41). La platine de compression (15) et ses deux platines de guidage (40 et 40') font office de 35 coulisseau et peuvent ainsi circuler librement de bas en haut dans l'évidement (12) tout en étant guidées latérale-ment par les deux glissières (38 et 38') de la tête de dérive (3). - Un élément souple (13) parallélépipédique en caoutchouc, 2960850 - 14 - de section horizontale rectangulaire de largeur égale à l'épaisseur de la tête de dérive (3) est percé de part en part d'un évidemment vertical centré sur toute sa hauteur pour le passage du lien (14) autour duquel il est enfilé au 5 dessus de platine de compression (15). - Un lien (14) matérialisé par un bout en Dynema du type utilisé en marine, pourvu d'un noeud (39) à son extrémité inférieure, est enfilé au travers de la platine de compression (15), au travers de l'élément souple (13) remonte dans 10 le passage (22) vertical interne à la tête de dérive (3). Il débouche au fond du logement (42) demi elliptique de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4), passe dans la rainure verticale (21) de la poignée de serrage (17) au sommet de laquelle il s'articule en un point d'articulation décentré (23), puis passe dans l'évidemment 15 (46) reliant la face supérieure de la poignée de serrage (17) au taquet coinceur (24) dans lequel il est bloqué.

Selon une variante illustrée par les figures 11, 12, 13, et 14: - Le dispositif de blocage de la dérive (1) est pourvu de 20 deux éléments souples (13 et 13') disposés au-dessus de deux platines de compression (15 et 15') coulissantes dans deux évidements (12 et 12'). - Les deux platines de compression (15 et 15') sont chacune pourvues d'un écrou (47 et 47') parallélépipédique en inox 25 encastré sous leurs faces inférieures dans des logements prévus à cet effet et percés de part en part par un évide-ment cylindrique vertical fileté. - Le lien (14) est rigide, matérialisé par une tige filetée (48) en inox sur laquelle sont vissés les écrous (47 et 47') solidaires des platines de compression (15 et 15'). 30 - Le sommet de la tige filetée (48) est pourvu d'une pièce intermédiaire (49) cylindrique en inox filetée intérieure-ment selon l'axe vertical et percée de part en part en son sommet d'un évidement cylindrique transversal. - Le sommet de la pièce intermédiaire (49) est articulé sur la poignée de serrage (17) à l'aide d'un axe (50) transversal en inox captif de la poignée de serrage (17) dans un 5 2960850 - 15 - évidement cylindrique transversal (51) réalisé au sommet de la rainure verticale (21) de la partie sensiblement cylindrique (20) de la poignée de serrage (17). L'évidement transversal (51) traverse la poignée de serrage (17) de part en part et est ouvert sur la face supérieure de celle-ci par une échancrure (52) de largeur légèrement inférieure au diamètre de l'axe (50) en inox, permettant ainsi son clipsage. - Le fond de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4) est dépourvu de logement (42) demi elliptique. - La tête de dérive (3) est dépourvue de glissières verticales (38 et 38') de part et d'autre des évidements (12 et 12'). - La partie cylindrique (20) de la poignée de serrage (17) et les joues de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4) sont dépourvues d'excroissances (43 et 43') et de renfoncements (44 et 44'). Les platines de compression (15) sont dépourvues de platines de guidage (20). - La rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4) est pourvue d'un élargissement (53) cylindrique vertical positionné en regard de la partie (20) cylindrique de la poignée de serrage (17) pour permettre le pivotement de la poignée de serrage (17) sur elle même selon l'axe vertical lorsque celle-ci est en position dressée. - Le réglage de la force de compression sur les éléments souples (13 et 13') est obtenu en faisant pivoter la poignée de serrage (17) sur elle même selon l'axe vertical ayant pour effet de visser ou dévisser la pièce intermédiaire (49) sur la tige filetée (48) et d'ajuster ainsi sa longueur utile.

La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté et l'on peut y apporter des modifications sans sortir du domaine de l'invention. Les différents éléments peuvent être réalisés en tout type de matériaux. Les rainures (7 et 7') longitudinales peuvent être posi- 2960850 - 16 - tionnées en tout point du puits de dérive (6). On peut utiliser un ou plusieurs éléments souples (13) et une ou plusieurs platines de compression (15) en combinai-son avec un ou plusieurs liens (14) souple(s) ou rigide(s). 5 Le(s) élément(s) souple(s) (13) peut(peuvent) être de toute forme (cylindrique, sphérique, ovoïde...), plein(s) ou creux et réalisé(s) en tout type de matériaux (élastomères, plastiques_). La poignée de serrage (17) peut être positionnée en tous 10 points de la tête de dérive (4), le lien (14) peut passer par des renvois (poulies, filoirs...). La partie (20) cylindrique de la poignée de serrage (17) peut être de toute forme (elliptique, ovoïde_ ou en forme de came). 15 D'une manière générale, on peut remplacer tous les éléments décrits ci-dessus par des éléments équivalents remplissant la même fonction pour obtenir le même résultat. Ce dispositif de dérive rétractable, son axe coulissant et/ou et son système de blocage peuvent équiper tout type 20 de voiliers ou de planches à voile. Le dispositif de blocage peut équiper un safran pivotant. Un safran traditionnel étant composé d'une tête de safran pourvue de deux joues planes, verticales et parallèles entre elles, entre lesquelles pivote la lame du safran 25 autour d'un axe transversal, ayant la même fonction que les deux joues (8 et 8') du puits de dérive (6) de la présente invention.

30 Le dispositif selon l'invention permet l'utilisation d'une dérive pivotante, y compris de grand allongement, sur des engins nautiques à voile à coques planantes dont les dérives ou les ailerons sont avantageusement positionnés très en arrière de la coque en navigation.

35 Le dispositif apportera performance, sécurité et confort d'utilisation à ces engins nautiques à coques planantes, notamment des dériveurs de sport et des planches à voile.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1) Dispositif de dérive rétractable pour engin nautique à voile comportant au moins une dérive (1), composée d'une lame de dérive (2) et d'une tête de dérive (3) pour- vue d'une poignée de dérive (4), montée pivotante autour d'un axe (5) transversal dans un puits de dérive (6), caractérisé en ce que le puits de dérive (6) comporte des moyens de guidage pour que l'axe (5) coulisse d'avant en arrière ayant pour fonction d'autoriser simultanément ou indépendamment le pivotement et le coulissement d'avant en arrière de la dérive (1) dans le plan longitudinal et/ou en ce que la tête de dérive (3) comporte des moyens de blocage ayant pour fonction d'immobiliser temporairement la dérive (1) dans le puits de dérive (6) selon l'inclinaison et la position dans le plan longitudinal souhaitées par l'utilisateur.
2. 2) Dispositif de dérive rétractable selon la revendication 1 caractérisé en ce que les dits moyens de guidage comportent deux rainures (7 et 7') longitudinales respectivement solidaires des deux joues (8 et 8') du puits de dérive (6), positionnées en regard l'une de l'autre, faisant office de glissières entre lesquelles l'axe (5) de la dérive (1) est libre de coulisser d'avant en arrière selon le plan longitudinal.
3. 3) Dispositif de dérive rétractable selon la revendication 1 et 2 caractérisé en ce que les deux rainures (7 et 7') longitudinales sont positionnées à la base du puit de dérive (3) et en ce que les faces inférieures des deux rainures (7 et 7') sont amovibles, matérialisées par deux pro-filés (9 et 9') longitudinaux fixés sous la coque (10) dans deux renfoncements (11 et 11') pratiqués sous celle-ci à sa jonction avec le puits de dérive (6).
4. 4) Dispositif de dérive rétractable selon la revendicationl caractérisé en ce que les dits moyens de blocage comportent au moins un évidement (12), traversant la tête de dérive (3) de part en part, apte à abriter au moins un- 18 - élément souple (13) enfilé autour d'au moins un lien (14) au dessus d'au moins une platine de compression (15) solidaire du lien (14) et en ce que le lien (14) est pourvu de moyens de traction pour exercer en son sommet une force verticale ayant pour fonction de faire remonter la platine de compression (15) et comprimer ainsi l'élément souple (13), entre la platine de compression (15) et le bord supérieur de l'évidement (12), dont la hauteur diminue et l'épaisseur augmente simultanément sous la compression avec pour fonction de venir en contact avec les deux joues (8 et 8') du puits de dérive (6) et ainsi bloquer la dérive (1) dans le puits de dérive (6).
5. 5) Dispositif de dérive rétractable selon la revendi- cation 4 caractérisé en ce que les dits moyens de traction comportent une poignée de serrage (17), montée pivotante entre les deux joues d'une rainure longitudinale (18) pratiquée sur la face supérieure de la poignée de dérive (4), composée d'une partie longiligne faisant office de levier (19) et d'une partie sensiblement cylindrique (20) dont la périphérie prend appui au fond de la rainure longitudinale (18) autorisant sa rotation selon un axe transversal sensiblement centré et en ce que cette partie sensiblement cylindrique (20) est pourvue d'une rainure verticale (21) ouverte du côté opposé au levier (19) sur toute sa hauteur et sur un peu plus de la moitié de sa longueur.
6. 6) Dispositif de dérive rétractable selon les revendications 4 et 5 caractérisé en ce que le bord supérieur de l'évidement (12) est relié au fond de la rainure longitudinale (18) de la poignée de dérive (4) par un passage (22) dans lequel circule le lien (14) dont la partie supérieure est articulée au sommet de la rainure verticale (21) de la partie (20) sensiblement cylindrique de la poignée de serrage (17) en un point d'articulation (23) décentré, faisant office d'axe transversal décentré, qui joue le rôle de vilebrequin ayant pour fonction de transformer le mouvement de rotation de la partie sensiblement cylindrique (20) de la poignée de serrage (17) en une force verticale sur le- 19 - lien (14).
7. 7) Dispositif de dérive rétractable selon l'une quel-conque des revendications 4 à 6 caractérisé en ce que le point d'articulation (23) décentré entre le sommet du lien (14) et l'extrémité (20) sensiblement cylindrique de la poignée de serrage (17) dépasse le point zénithal de sa trajectoire sensiblement circulaire lorsque l'on fait pivoter la poignée de serrage (17) à fond assurant ainsi son verrouillage.
8. 8) Dispositif de dérive rétractable selon l'une quel-conque des revendications 4 à 7 caractérisé en ce que le lien (14) est matérialisé par un cordage et que la poignée de serrage (17) est pourvue de moyens, par exemple du type taquet coinceur (24), ayant pour fonction d'immobiliser le cordage selon une longueur voulue et d'assurer ainsi le réglage du dispositif.
9. 9) Dispositif de dérive rétractable selon la revendications 1 caractérisé en ce que le puits de dérive (6) est intégré dans un renflement (25) du plan de pont (26), en forme de demi bulbe, disposé longitudinalement à l'arrière de la coque (10) de l'engin nautique et/ou en ce que le renflement (25) est recouvert d'une peau (30) en matériau souple antidérapant et pourvu de cale-pieds (31), par exemple du type «footstrap» de planche à voile, ayant pour fonction d'accueillir ergonomiquement les pieds d'au moins un utilisateur en navigation.
10. 10) Dispositif de dérive rétractable selon la revendications 8 caractérisé en ce que le renflement (25) en forme de demi bulbes est surmonté par un appendice (27) en forme d'aileron, couvrant l'arrière du puits de dérive (6), ayant pour fonction de protéger 1'(les) utilisateur(s) du bord de fuite de la lame de dérive (2) lorsque la dérive (1) est relevée, et de servir de points d'ancrage (29, 29' et 29") réspéctivement à au moins un aiguillot (28) de safran et/ou au palan de grand voile.