CALE DE REGLAGE POUR LA FIN DE COURSE D'ENROULEMENT D'UN VOLET ROULANT, ET INSTALLATION DE VOLET ROULANT COMPORTANT DE TELLES CALES DE REGLAGE.
L'invention est relative à une cale de réglage, pour la fin de course d'enroulement d'un volet roulant, prévue pour être disposée en haut d'une coulisse dans laquelle se déplacent les extrémités de lames articulées du tablier de volet roulant, cette cale étant placée sous un organe lié à la coulisse pour arrêter une butée liée à une lame de tablier, généralement la lame finale, to la butée faisant saillie dans la coulisse. Dans le fonctionnement d'un volet roulant, il est nécessaire d'avoir un système d'arrêt haut du tablier en fin de montée, notamment lorsque les mouvements du tablier sont commandés par un moteur électrique. Le positionnement de la butée d'arrêt haut en extrémité de lame 15 finale, développé depuis quelque temps, permet de cacher la butée dans la coulisse, ce qui constitue un avantage sensible par rapport aux solutions antérieures selon lesquelles les butées étaient en saillie perpendiculairement au plan de la lame finale et venaient buter sous le linteau de l'ouverture ou sous le coffre du volet roulant, en étant visibles de l'extérieur. 20 Selon EP 1 122 403, une butée escamotable à la descente, mais pas à la montée, cachée dans la coulisse, est prévue pour être arrêtée en position haute par une tulipe, fixée au sommet de la coulisse pour guidage du tablier. Cette disposition présente plusieurs avantages : un premier consiste en ce que la butée est complètement masquée dans la coulisse ; de ce fait, le système est 25 rendu esthétique sans laisser apparentes les butées sur la lame finale. Un second avantage est que cette butée peut être installée en usine. Sur le chantier, au moment de la première descente du tablier dans les coulisses, la butée s'escamote, et vient ensuite automatiquement buter en haut contre la tulipe quand le tablier est complètement relevé. 30 Toutefois, cette solution ne permet pas de régler la position de la hauteur d'arrêt de la lame finale par rapport au linteau ou à la traverse haute de la menuiserie. En effet, la butée en bout de lame finale vient s'arrêter sous la tulipe qui est positionnée à l'extrémité supérieure de la coulisse. C'est donc le choix de la longueur de la coulisse qui détermine la position d'arrêt de la lame 35 finale. Pour l'installateur, il n'est pas très facile de recouper proprement sur chantier la coulisse. Le plus souvent, la coulisse reste à sa longueur initiale dans la mesure où cela ne pose pas de problème de fonctionnement, mais cela peut nuire fortement à l'esthétique finale de l'installation de volet roulant. En effet : d'une part, sur une même façade on peut avoir des volets qui ne seront pas tous à la même hauteur en position ouverte ; d'autre part, si la coulisse est trop longue, la lame finale va rentrer complètement dans le caisson où se loge le volet enroulé et, par la fente de passage du volet laissée ainsi dégagée, on pourra apercevoir l'intérieur du caisson. II existe en outre le risque de laisser le passage trop ouvert, favorisant ainsi les entrées d'air ou d'insectes ou de petits oiseaux. L'invention a pour but, surtout, de fournir à l'installateur une cale, de w mise en oeuvre facile et rapide, qui permet de régler la position d'arrêt haut de la lame finale. Selon l'invention, une cale de réglage pour la fin de course d'enroulement d'un volet roulant, prévue pour être disposée en haut d'une coulisse dans laquelle se déplace les extrémités de lames articulées du tablier is de volet roulant, cette cale étant placée sous un organe lié à la coulisse pour arrêter une butée liée à une lame de tablier, généralement la lame finale, la butée faisant saillie dans la coulisse, est caractérisée en ce qu'elle est constituée de plusieurs éléments unitaires réunis par des zones sécables de sorte que la hauteur de la cale peut être réglée par séparation d'un certain 20 nombre d'éléments. La coulisse présente généralement une section transversale avec entrée rétrécie, en particulier par la présence de porte-joint ; avantageusement, la cale présente une section en forme de U dont la base est plus étroite que l'entrée rétrécie de la coulisse et dont les branches, liées de manière articulée à 25 la base, présentent à l'état libre un écartement supérieur à la largeur de l'entrée de la coulisse ainsi qu'à la largeur d'une cage intérieure de coulisse, les branches pouvant ainsi être resserrées pour traverser l'entrée, être engagées dans la coulisse et s'écarter élastiquement ensuite pour prendre appui contre les parois de la coulisse. 30 Cette disposition permet de mettre en place latéralement la cale dans la coulisse sans avoir à démonter cette coulisse. De préférence, la cale comporte des repères de coupe, avantageusement constitués par des amincissements de la paroi de la cale, afin que l'installateur puisse facilement la raccourcir en hauteur et de manière 35 égale du côté droit comme du côté gauche. Chaque élément unitaire de la cale peut comporter, dans la base de sa section en U, un trou de fixation sur la paroi de fond de la coulisse. La cale est avantageusement réalisée en matière plastique, notamment en polypropylène pour sa bonne performance en effet charnière. L'organe lié à la coulisse, contre lequel est placée la cale, est constitué de préférence par la tulipe. L'invention est également relative à une installation de volet roulant comportant, de chaque côté du tablier de volet roulant, une coulisse dans laquelle se déplacent les extrémités de lames articulées du tablier, une butée liée à une lame de tablier, généralement la lame finale, faisant saillie dans la coulisse, cette installation étant caractérisée en ce qu'elle comporte, en haut d'au moins une coulisse, une cale de réglage telle que définie précédemment. lo La cale est avantageusement placée sous une tulipe liée à la coulisse. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec références aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces is dessins : Fig. 1 est une vue en perspective éclatée, avec parties arrachées, d'éléments d'un volet roulant, faisant apparaître les coulisses et les butées entrant dans les coulisses. Fig. 2 est une coupe partielle verticale, à plus grande échelle, suivant 20 un plan orthogonal à l'arbre d'enroulement, représentant schématiquement un volet en fin d'enroulement. Fig. 3 est une vue en perspective éclatée, à plus grande échelle, de l'extrémité de la lame finale du tablier dans laquelle la butée va être engagée. Fig. 4 est une vue en perspective de l'extrémité haute d'une coulisse, 25 avec la tulipe fixée sur cette coulisse et la butée escamotable en appui direct contre la tulipe. Fig. 5 montre, semblablement à Fig. 4, la butée escamotable en appui contre une cale selon l'invention, sous la tulipe. Fig. 6 est une vue en perspective montrant, semblablement à Fig. 5, 30 la butée arrêtée par une cale de plus grande hauteur que sur Fig. 5. Fig. 7 est une vue en perspective d'une cale à plusieurs éléments sécables selon l'invention. Fig. 8 est une vue en perspective illustrant l'introduction latérale de la cale dans la coulisse. 35 Fig. 9 est une section horizontale de la coulisse, vue de dessous, avec la cale représentée en position d'introduction latérale et Fig. 10 est une section horizontale, semblable à Fig. 9, de la coulisse avec la cale installée dans la cage de cette coulisse.
En se reportant à Fig.1 des dessins, on peut voir certains composants d'un volet roulant comprenant un tablier A, partiellement représenté, constitué de plusieurs lames 1, en matière plastique ou en alliage léger, juxtaposées horizontalement et articulées entre elles pour permettre l'enroulement du tablier. La lame supérieure est accrochée à un arbre d'enroulement 2 par l'intermédiaire d'au moins deux verrous 3a, 3b à plaquettes articulées permettant de bloquer le tablier en position fermée pour empêcher un soulèvement non autorisé. L'arbre 2 est entraîné de préférence par un moteur électrique 4. io Les lames 1 du tablier sont engagées, par leurs extrémités, dans des coulisses verticales 5. Une tulipe 6 est fixée à l'extrémité supérieure de chaque coulisse pour guider l'entrée des lames dans la coulisse. Les coulisses 5 sont installées notamment devant un dormant D de fenêtre (Fig. 2). La lame finale la, c'est-à-dire celle située en partie basse du tablier, 15 est creuse pour recevoir, à chaque extrémité, une butée 7 escamotable comprenant un corps 8 (Fig.3), sensiblement parallélépipédique, engagé et fixé dans la lame la et des lamelles élastiques 9, en saillie vers le haut, formant un V qui restent à l'extérieur en bout de la lame la et se déplacent dans la coulisse comme illustré sur Fig. 2. En fin de course haute, les lamelles 9 20 viennent buter contre la partie basse de la tulipe 6, ce qui provoque l'arrêt du tablier. Le choix de la longueur de la coulisse détermine la position d'arrêt de la lame finale la. Si la coulisse est trop longue, la lame finale la va rentrer complètement dans le caisson (non représenté) par la fente de passage du 25 volet, laissée ainsi dégagée. On pourra apercevoir l'intérieur du caisson, ce qui n'est pas souhaitable. Le passage peut favoriser des entrées d'air ou d'insectes ou de petits oiseaux. En outre, sur une même façade, on peut avoir des volets qui ne seront pas tous à la même hauteur en position ouverte. Pour permettre d'ajuster la position d'arrêt haut de la lame finale la, 30 l'invention prévoit une cale C (Fig. 7) constituée d'éléments unitaires 10 réunis par des zones sécables Il de sorte que la hauteur de la cale peut être réglée par séparation d'éléments 10. La cale C, au niveau de chaque élément 10, présente une section en forme de U dont les branches sont horizontales lorsque la cale est installée 35 dans la coulisse. La cale est avantageusement réalisée en matière plastique et les zones sécables 11 sont constituées par des zones d'amincissement 12 entre les divers éléments, constituant des repères pour permettre et faciliter la recoupe des éléments. Le bord d'un élément 10 comporte, de préférence, une jupe 13 s'écartant vers l'extérieur et constituant la zone d'arrêt pour la butée escamotable 7. La base 14 de chaque élément 10 assure la liaison entre les branches 14a, 14b du U. Cette base 14 comporte avantageusement un trou 15 pour permettre une fixation dans le fond de la coulisse.
La coulisse 5, comme visible sur Fig. 9 et 10, présente une section transversale horizontale en U dont la zone d'entrée 16 est rétrécie, avec une largeur de passage E inférieure à la largeur L de la cage 17 de la coulisse. Le rétrécissement de l'entrée 16 est dû, notamment, à la présence de chaque côté d'un porte joint 18 constitué d'une zone profilée faisant saillie vers l'intérieur et comportant un logement, par exemple en queue d'aronde, pour recevoir un joint souple (non représenté) de part et d'autre du tablier. La cale C est prévue pour épouser la forme de la cage 17. La cale C est agencée pour pouvoir entrer latéralement dans la coulisse 5 en traversant la zone rétrécie 16 et en se déployant une fois entrée dans la cage, pour prendre appui contre les parois de cette cage 17. Pour cela, la base 14 (voir Fig. 8) est plus étroite que la zone d'entrée rétrécie 16, et les branches 14a, 14b de l'élément unitaire 10 de cale sont reliées de manière articulée, notamment par un film charnière 19, aux côtés de la base 14. A l'état libre, les branches 14a, 14b ont un écartement supérieur à la largeur L de la cage 17 de la coulisse. La jupe 13 d'un élément est prévue en limite des branches 14a, 14b et présente une bordure 20 propre à venir en appui contre la face interne des parois de la coulisse 5 lorsque la cale se trouve dans la cage 17, comme illustré sur Fig. 10. Ceci étant, le réglage de la position d'arrêt haut du volet roulant avec 25 une cale selon l'invention s'effectue comme exposé ci-après. Fig. 4 illustre la position d'arrêt obtenue lorsque les lamelles 9 de la butée 7 sont arrêtées directement par la tulipe 6, dont la base fait saillie vers l'intérieur de la coulisse. La hauteur d'arrêt de la lame finale la est désignée par H. 30 Si la lame finale remonte trop haut, c'est-à-dire si la hauteur d'arrêt H est trop faible, l'installateur place dans la coulisse, sous la base de la tulipe 6 comme illustré sur Fig. 5 ou 6, une cale Cl ou C2 composée du nombre d'éléments unitaires 10 adapté à la hauteur d'arrêt souhaitée. Selon l'exemple de Fig. 5, la cale Cl est composée d'un seul 35 élément 10 tandis que, selon l'exemple de Fig. 6, la cale C2 est composée de cinq éléments 10. La hauteur d'arrêt H1 selon Fig. 5 est augmentée de la hauteur d'un élément 10 par rapport à la hauteur d'arrêt H de Fig. 4, tandis que, selon Fig. 6, la hauteur d'arrêt H2 est augmentée de cinq fois la hauteur d'un élément unitaire 10. La cale Cl ou C2 peut être facilement et rapidement mise en place, après pose du volet roulant, directement depuis l'extérieur sans avoir à démonter la coulisse 5. A cet effet la cale, comme illustré sur Fig. 8 et 9, est introduite latéralement par la zone d'entrée rétrécie 16, entre les porte-joint 18 avec les branches 14a, 14b repliées l'une vers l'autre, de sorte que la largeur de la cale ainsi fermée correspond sensiblement à celle de la base 14 et est inférieure à la largeur E de l'entrée rétrécie 16. Lorsque la cale a été introduite dans la coulisse, elle reprend sa forme comme illustré sur Fig. 10 et les bordures 20 s'appliquent contre les faces internes des parois de la coulisse. Le cas échéant, la cale peut être fixée contre le fond de la coulisse à l'aide de tout moyen approprié coopérant avec le trou 15 de la base 14. Pour introduire la cale Cl ou C2 dans la coulisse, il convient de libérer l'espace interne de cette coulisse en faisant sortir le tablier. Pour cela, l'installateur efface avec un outil les branches 9 du V vers l'intérieur pour permettre au volet de remonter au-delà de la tulipe. Dans l'espace ainsi libéré, l'installateur peut placer, contre la base de la tulipe, la cale Cl ou C2 dont le nombre d'éléments 10 aura été choisi en fonction de la hauteur souhaitée. La cale peut alors être fixée par vis en fond de coulisse, si on le souhaite.
Lors de la première descente du tablier, les branches 9 se rapprocheront pour franchir la tulipe et la cale Cl ou C2. A la première remontée, les branches 9 qui se seront écartées viendront buter sous la cale Cl ou C2. Selon une autre possibilité pour introduire la cale Cl ou C2 dans la coulisse, il convient de remonter le tablier jusque sous les tulipes. Sous la lame finale, l'installateur peut ainsi placer à l'intérieur de la coulisse la cale Cl ou C2 dont le nombre d'éléments 10 aura été choisi en fonction de la hauteur souhaitée. Ensuite, l'installateur redescend le tablier. Au passage de la cale, les branches 9 du V se resserrent et se redéploient après avoir passé la cale. A la montée suivante, les branches du V vont remonter la cale afin de la mettre en appui sous la tulipe et provoquer ainsi la nouvelle position du point d'arrêt. Dans ce cas, on prévoit un coincement suffisant pour le maintien de la cale. La cale selon l'invention s'adapte parfaitement à l'intérieur de la cage 17 de la coulisse tout en pouvant être enfilée derrière les porte-joint 18.35