FR2948848A1 - Outil de jardin equipe de deux manches destine au bechage et a la preparation des sols de culture - Google Patents

Abstract

L'outil de jardin (1) selon l'invention comporte deux manches (9,9) dont la partie supérieure est coudée en forme de canne reliés par l'une de leurs extrémités à un élément transversal disposé perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil, auquel sont solidarisées plusieurs dents principales (10) s'étendant sensiblement parallèlement entre elles , lesdites dents (10) étant orientées de telle manière que, par rapport à l'élément transversal (14) leur extrémité libre se situe sensiblement à l'opposé de l'extrémité libre des manches. L'outil est du genre fourche à bêcher dont les dents servent à ameublir le sol sans le retourner ; grâce à la partie supérieure coudée en forme de canne les manches offrent deux zones de préhension décalées qui permettent d'assurer un pivotement complet de l'outil avec une inclinaison limitée du buste de l'utilisateur.

Description

Outils de jardin perfectionné La présente invention concerne un outil de jardin destiné à la préparation des sols avant les semis .

II existe sur le marché un outil, généralement dénommé "Fourche à bêcher", constitué d'un tube disposé transversalement auquel sont solidarisées par l'une de leurs extrémités plusieurs pointes de section ronde d'une longueur de vingt à vingt cinq centimètres ; ledit tube transversal comporte à chacune de ses deux extrémités une douille dans laquelle vient s'emboîter un manche qui s'étend dans le sens opposé des pointes susmentionnées. Cet outil comporte donc deux manches identiques disposés symétriquement de part et d'autre du plan de symétrie générale de l'outil et l'utilisateur positionné entre les deux manches saisi l'outil par le manche gauche avec la main gauche et par le manche droit avec la main droite .

Cet outil n'est pas destiné à retourner la terre comme cela se pratique avec les bêches classiques mais simplement à ameublir et aérer le sol en le décompactant tout en cherchant à modifier le moins possible la disposition des différentes strates constituant la couche végétale du sol de telle manière que l'équilibre biologique de ladite couche végétale soit le moins perturbé possible . Le mode de travail de cet outil est donc fondamentalement opposé à celui des bêches classiques avec lesquelles le sol est véritablement retourné , la couche superficielle la plus fertile se retrouvant enfouie au dessous de la couche de pleine terre qui occupait précédemment une position inférieure mais qui se retrouve en surface avec toutes les conséquences que cela entraîne au niveau du retard de germination des semis qui seront planté dans cette terre rendue peu fertile par un séjour en profondeur de plusieurs mois qui a tué en elle toute la vie biologique indispensable pour assurer la fertilité d'un sol .

Les fourches à bécher susmentionnées présentent cependant plusieurs défauts : tout d'abord en fin de cycle d'une bêchée elles exigent que l'utilisateur se penche suffisamment vers l'avant en se courbant vers le bas pour pouvoir amener les manches de l'outil assez près du sol pour que, par pivotement de l'outil autour du tube transversal auquel sont solidarisées les dents de l'outil, lesdites dents situées à l'autre extrémité de l'outil puissent remonter jusqu'à la surface du sol .

Un autre inconvénient des fourches à bécher actuelles réside dans le fait que le mouvement angulaire des dents dans le sol brise assez bien les mottes de terre constituant les couches 1 profondes du sol mais par contre en fin de mouvement de pivotement lesdites dents se retrouvant quasiment parallèles au sol soulèvent la couche superficielle du sol par gros blocs sans réussir à l'émietter suffisamment pour assurer une bonne aération de cette couche superficielle ce qui est pourtant le plus important pour assurer une reprise optimale des semis.

Par ailleurs, la conception peu élaborée et peu fonctionnelle des dents des fourches à bécher actuelles augmente encore la pénibilité de cette tache de jardinage déjà rebutante pour beaucoup et ce dans la mesure où ces outils de l'art antérieur exigent un ample mouvement de basculement vers le bas des deux manches de l'outil suivi de plusieurs mouvements alternatifs de basculement latéral de l'outil en le faisant pivoter alternativement autour de chacune des deux dents latérales extrêmes ce qui n'est pas facile à réaliser lorsqu'on est penché vers l'avant, avec donc le dos courbé en avant, tout cela pour un résultat qui est loin d'être satisfaisant concernant l'émiettement des blocs de terres constituant la couche superficielle du sol.

Enfin la conception même des manches des fourches à bécher de l'art antérieur ne permet pas un mouvement ergonomique naturel des mains pendant le basculement de l'outil ce qui se traduit fréquemment par des ampoules dans les paumes des deux mains . Les perfectionnements qui font l'objet de cette invention permettent d'obvier aux inconvénients précités en proposant un outil ergonomique, efficace, facile à utiliser et économique à fabriquer.

25 En préambule il est tout d'abord précisé que les indications de directions verticales , horizontales, ainsi que les indications de positions supérieures et inférieures portées dans ce document correspondent , sauf précision contraire , à une position de l'outil telle que son plan vertical de symétrie générale est disposé perpendiculairement au sol tandis que le plan virtuel passant par la pointe des lames et par le point du manche le plus éloigné des lames 30 est lui aussi disposé approximativement verticalement . Les directions avant et arrière sont quant à elle établies par rapport à la position qu'occupe le jardinier lorsqu'il utilise l'outil naturellement placé devant lui : la direction vers l'avant avant est donc parallèle au plan de symétrie générale de l'outil et s'étend dans le sens du jardinier vers l'outil tandis que la direction arrière , elle aussi parallèle au plan de symétrie générale de l'outil s'étend donc , 35 quant à elle, dans le sens de l'outil vers le jardinier .20 Ceci convenu, l'outil de jardin selon l'invention comprend deux manches reliés chacun ,par leur extrémité inférieure, à un élément transversal disposé perpendiculairement au plan de symétrie générale de l'outil auquel sont solidarisées plusieurs dents disposées sensiblement perpendiculairement audit élément transversal et s'étendant donc sensiblement parallèlement entre elles , lesdites dents étant orientées de telle manière que, par rapport à l'élément transversal, leur extrémité libre se situe sensiblement à l'opposé de l'extrémité libre des manches .

Selon une première caractéristique,contrairement aux outils de ce type existant sur le marché dont les dents de section ronde sont plus difficiles à enfoncer dans le sol et ont surtout tendance à déplacer la terre plus qu'ils ne la brisent , l'outil selon l'invention comporte, lui, des dents en forme de lames minces et plates qui pénètrent facilement dans le sol et tranchent la terre efficacement lors du mouvement de basculement vers l'arrière puis et vers le bas des manches de l'outil assurant ainsi tout à la fois un sectionnement des racines profondes des mauvaises herbes , et une aération optimale des couches profondes du terrain et ce tout en déplaçant le moins possible les différentes strates du terrain les unes par rapport aux autres.

Selon un mode de réalisation préférentiel , ces lames sont réalisées par découpage dans une tôle d'épaisseur constante et de ce fait leur épaisseur est constante sur sensiblement la totalité de leur longueur tandis que leur largeur mesurée selon une direction parralèle au plan de symétrie générale de l'outil est avantageusement décroissante lorsque l'on se déplace de l'élément transversal en direction de la pointe desdites dents. Une telle conception permet d'optimiser leur section en corrélation logique avec l'intensité des efforts de flexion longitudinale, eux aussi décroissant dans les mêmes proportions, auxquels elles doivent résister lorsqu'elles assurent le tranchage de la terre et ce de façon bénéfique sur le plan du poids et du coût par rapport aux pointes rondes et de sections constante sur toute leur longueur rencontrées sur les outils de l'art antérieur.

Selon une autre caractéristique importante d'un mode préférentiel de réalisation, l'outil comporte d'une part entre deux et huit dents principales avant , avantageusement toutes sensiblement identiques disposées sensiblement parallèlement les unes par rapport aux autres et certaines au moins de ces dents principales avant se prolongent vers l'arrière par une dent secondaire arrière dont la pointe est située en arrière du plan vertical tangent à la face ou à l'arête arrière de l'élément transversal supportant lesdites dents principales avant .

Selon un mode de réalisation préférentiel l'arête inférieure de ces dents arrières assurant le bêchage de la couche superficielle de terre est disposée sensiblement perpendiculairement à l'arête longitudinale avant des dents principales avant .

Selon une autre caractéristique, par rapport à l'élément transversal supportant les dents principales, la pointe inférieure arrière de ces dents arrières se situe à une distance, mesurée horizontalement à partir du plan vertical tangent à génératrice la plus en arrière dudit élément transversal, avantageusement comprise dans une fourchette allant du un cinquième aux trois cinquième de la distance séparant la pointe inférieure extrême des dent principales de l'arête inférieure de l'élément transversal auquel elles sont solidarisées, cette dernière distance étant mesurée verticalement à partir du plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure dudit élément transversal .Selon un mode préférentiel de réalisation , la fourchette de distance ci-avant mentionnée est réduite en allant du un quart à la moitié de la distance séparant la pointe inférieure extrême des dent principales de l'arête inférieure de l'élément transversal cette dernière distance étant comme précédemment mesurée verticalement à partir du plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure dudit élément transversal .

Selon une autre caractéristique la différence d'altitude, mesurée donc verticalement, entre la pointe inférieure des dents arrières et la pointe inférieure des dents principales est telle que la distance, mesurée verticalement entre la pointe inférieure des dents arrières et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal supportant les dents principales, est avantageusement inférieure au un tiers de la distance mesurée verticalement entre la pointe inférieure extrême des dent principales et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal . Selon un mode de réalisation préférentiel, la distance, mesurée verticalement entre la pointe inférieure des dents arrières et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal supportant les dents principales, est avantageusement inférieure au un quart de la distance mesurée verticalement entre la pointe inférieure extrême des dent principales et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal . Selon un mode de réalisation particulier, la distance, mesurée verticalement entre la pointe inférieure des dents arrières et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal supportant les dents principales, est avantageusement inférieure au un cinquième de la distance mesurée verticalement entre la pointe inférieure extrême des dent principales et le plan horizontal tangent à l'arête ou à la face inférieure de l'élément transversal .

Selon une autre caractéristique de l'outil selon l'invention , chacune des dents secondaires arrières susmentionnées peut soit constituer avec la dent principale avant correspondante un ensemble monolithique, ladite dent secondaire arrière étant alors définitivement solidaire de la dent principale avant correspondante, soit au contraire être constituée d'une dent indépendante fixée de façon temporaire à ladite dent principale avant de façon a pouvoir être si besoin facilement démontée pour être retirée en fonction de la nature du terrain rencontré ou du type d'opération de jardinage envisagée.

Selon une autre variante de réalisation certaines au moins des lames secondaires arrières ne sont pas solidarisées aux lames principales correspondantes mais elles sont reliées directement à l'élément transversal supportant lesdites dents avants en étant alors, dans le sens transversal de l'outil, avantageusement disposées entre lesdites lames principales donc positionnées en quinconce par rapport aux lames principales . Ces lames arrières peuvent être, elles aussi, solidarisées audit élément transversal supportant les dents principales soit de façon définitive soit de façon sélective en étant alors fixées par des moyens permettant leur démontage et leur retrait pour leur maintenance ou lorsque les conditions de terrain l'exigent.

Selon une autre caractéristique, certaines au moins des lames secondaires arrières, qu'elles soient rattachées aux lames principales correspondantes ou rattachées directement à l'élément transversal ou encore reliées directement à la base des manches de l'outil , sont constituées d'une plaque pliée en forme de crochet orienté vers le bas , et dans ce mode de réalisation, les faces supérieures et/ou les faces inférieures desdites lames secondaires arrières sont donc disposées sensiblement perpendiculairement à la fois par rapport aux faces latérales des lames principales et par rapport au plan vertical de symétrie générale de l'outil .

Les lames arrières, quel que soit leur type, ont toutes pour mission d'assurer un pré- tranchage ou un pré-labourage uniquement de la couche superficielle de la zone du terrain située immédiatement en arrière de l'outil lorsque celui-ci est planté dans le sol , ladite zone constituant donc la surface supérieure de la bêchée suivante . Pour ce faire et tel que décrit ci-avant lesdites lames arrières sont donc dimensionnées et positionnées de telle sorte qu'elles n'entrent en action que quasiment seulement lorsque l'outil commence son mouvement de pivotement destiné à effectuer le tranchage des couches profondes de la bêchée en cours par les dents principales . Lors de la bêchée suivante, la couche superficielle de terre, qui a déjà été tranchée une première fois par les lames arrières lors de la bêchée précédente, est tranchée une seconde fois par les lames principales et cette double opération de tranchage de la couche superficielle du terrain garantit un émiettement parfait qui assure tout à la fois un hachage des mauvaises herbes qui se transformeront en engrais organique et une aération optimale de ladite couche superficielle assurant ainsi des performances maximales de reprise et de croissance pour les végétaux qui y seront implantés.

Selon un autre caractéristique d'un mode particulier de réalisation le talon de certaines au moins des lames de l'outil par lequel lesdites lames sont solidarisées à l'élément transversal se prolongent légèrement au dessus de la face ou de l'arête supérieure dudit élément transversal de telle manière que lesdites dépassées constituent des reliefs évitant le glissement latéral du pied exerçant un appui sur ledit élément transversal pour assurer l'enfoncement des dents de l'outil dans le sol . Pour renforcer encore l'efficacité antiglissement assurées par lesdites dépassées, celles-ci peuvent avantageusement comporter des échancrures ou au contraire des reliefs en forme de dents .

Selon une autre caractéristique, certaines au moins des arêtes des lames principales et /ou des lames secondaires arrières sont avantageusement biseautées ou chanfreinées sur une partie au moins de leurs longueurs respectives pour améliorer leur pénétration dans le sol et pour faciliter le tranchage des racines profondes et le labourage de la couche de terre en déplaçant le moins possible les différentes strates du sol les unes par rapport aux autres. Cet effet de tranchage efficace permet d'assurer un émiettement aisé des blocs de terre, y compris pour la couche de surface du sol, sans avoir à utiliser des mouvements de basculements latéraux alternatifs comme cela est nécessaire avec les fourches à bécher de l'art antérieur.

Selon une autre caractéristique, les arêtes de certaines au moins des lames principales et/ou des lames secondaires arrières comportent des échancrures en creux ou des dents en reliefs destinées à renforcer, par effet de dents de scie, le pouvoir de coupe des racines par les lames de l'outil lors de l'enfoncement desdites lames dans le sol .

Selon une autre caractéristique , certaines au moins des lames comportent des trous transversaux permettant la fixation d'éléments actifs en cuivre pur , en argent ou en tout autre matière ou alliages de matières qui lors de l'enfoncement desdites dents dans le sol vont échanger avec le sol des ions favorables et/ou libérer dans le sol des sels de cuivre ou d'autres sels ou principes actifs, d'origine chimique ou naturelle, apportant des propriétés particulières auxdits sols en tant que fertilisants ou leur permettant de lutter contre certaines maladies , certains champignons , ou certains nuisibles . Pour pouvoir être amovibles en fonction des sols rencontrés, les éléments actifs rapportés, ci avant mentionnés, peuvent être avantageusement constitués d'un ensemble male-femelle se solidarisant l'un à l'autre par vissage en prenant en sandwich entre eux deux la lame concernée . Chacune des lames destinées à supporter ces éléments actifs comporte donc avantageusement un ou plusieurs trous traversants, permettant la fixation desdits éléments actifs , positionnés sur la dent entre sa pointe d'extrémité et son talon par lequel elle est solidarisées à l'élément transversal , lesdits trous étant positionnée sur la dent à la hauteur requise pour que lesdits éléments actifs puissent agir sur la couche de terre , superficielle ou profonde , correspondant à l'action recherchée .

Selon une autre caractéristique d'un mode préférentiel de réalisation, l'élément transversal supportant les dents principales est constitué d'un tube, de section ronde, carrée, rectangulaire, hexagonale ou de toute autre forme,dont chacune des deux extrémités est cintrée vers le haut pour constituer une douille d'emmanchage dans laquelle vient s'emboîter l'extrémité inférieure du manche correspondant . L'élément transversal et les deux douilles d'emmanchage constituent donc un ensemble tubulaire monolithique en forme générale de U lorsqu'il est observé de face par un utilisateur positionné dans le plan de symétrie générale de l'outil , ledit élément transversal constituant la partie horizontale du U tandis que les branches du U constituent les douilles d'emmanchage des manches de l'outil . Les axes longitudinaux des deux branches sensiblement verticales du U sont donc coplanaires entre eux et les cintrages susmentionnés sont réalisés de telle sorte que chacun des deux axes longitudinaux des branches remontantes du U soit aligné avec l'axe longitudinal du manche correspondant .

Selon une première version de ce mode de réalisation, la section des branches du U est constante sur toute sa longueur pour s'ajuster avec précision à la forme de la zone d'emmanchage correspondante des manches elle-même de section constante sur toute sa longueur.

Selon une autre version dudit mode de réalisation, les branches du U qui constituent les douilles d'emmanchage des manches sont de forme conique évasée vers le haut et leur conicité intérieure correspond avec précision à la conicité extérieure des zones d'emmanchage correspondantes des manches pour que ces derniers puissent être solidarisés sans jeu à l'élément transversal cintré en forme de U qui avec les lames principales et secondaires constitue la tête de l'outil.

Selon une autre caractéristique d'un premier mode de réalisation , l'outil selon l'invention est équipés de deux manches droits classiques en bois l'extrémité inférieure de chacun d'eux étant emboîtée dans la douille correspondant solidaire de l'élément transversal .

Selon d'autres modes de réalisation les manches qui équipent l'outil selon l'invention sont tout ou en partie réalisés en bois et/ou en métal et/ou en matières thermoplastiques et/ou en matières thermodurcissables ou en toute autre matière présentant les caractéristiques mécaniques requises et l'axe longitudinal constitué par la fibre neutre desdits manches peut être de forme générale rectiligne aussi bien que de forme curviligne sur tout ou partie de la longueur de chacun desdits manches.

Selon un mode de réalisation préférentiel , la partie supérieure de chacun des deux manches est coudée en forme de canne, de telle sorte que chacun des deux manches offre deux zones de préhension décalées l'une par rapport à l'autre dans le sens avant û arrière lorsque l'outil est disposé verticalement, lesdites zones de préhension se retrouvant donc décalées dans le sens vertical lorsque les manches sont inclinés vers l'arrière en fin de phase de pivotement de l'outil autour de son élément transversal supportant les dents de l'outil . Une telle conformation permet , pour la phase d'enfoncement dans le sol , de tenir l'outil en positionnant les deux mains sur la partie des manches située la plus en arrière donc la plus proche de l'utilisateur qui peut ainsi éviter d'avoir à se pencher vers l'avant puis , au fur et à mesure que l'utilisateur fait pivoter les manches de l'outil vers l'arrière et vers le bas pour trancher la terre dans laquelle sont plantées les dents de l'outil , ses deux mains accompagnent le mouvement en se déplaçant par coulissement tout d'abord dans les courbes des deux manches puis, en fin de mouvement de pivotement vers le bas de l'outil, les mains de l'utilisateur se retrouvent naturellement positionnées dans la zone supérieure de préhension des manches située au-dessus de la zone par laquelle il tenait l'outil lorsque celui-ci était vertical . Par rapport aux outils équipés de manches droits une telle disposition des manches offrant des zones de préhensions décalées permet d'assurer le pivotement complet vers le bas de l'outil en limitant de beaucoup l'inclinaison du buste vers l'avant et en limitant du même coup les douleurs lombaires et dorsales provoquées par les mouvements de flexion répétés et de fortes amplitudes du buste vers le bas.

Selon une autre caractéristique et selon un premier mode de réalisation les manches dont la partie supérieure est coudée en forme de canne sont disposés de telle manière que lorsque l'outil est disposé verticalement l'extrémité libre de la partie recourbée en canne desdits manches est positionnée en avant du brin long du manche dont la base est emmanchée dans la douille correspondante solidaire de l'élément transversal .

selon un second mode de réalisation, les manches dont la partie supérieure est coudée en forme de canne sont disposés de telle manière que lorsque l'outil est disposé verticalement, l'extrémité libre de la partie recourbée en canne desdits manches est positionnée en arrière du brin long du manche dont la base est emmanchée dans la douille correspondante solidaire de l'élément transversal .

Selon une autre variante de réalisation , les manches constituent avec l'élément transversal un ensemble monolithique réalisé à partir d'un seul tube , de section ronde, carrée, rectangulaire hexagonale ou de toute autre forme, cintré dans sa partie centrale de telle sorte que l'ensemble soit conformé en U dont la zone centrale constitue l'élément transversal de l'outil auquel sont solidarisés les dents tandis que chacune des deux 15 branches du U constitue l'un des deux manches dudit outil . Dessins D'autres avantages et d'autres caractéristiques encore ressortiront plus clairement de la description qui va suivre des différents modes de réalisation montrés à titre d'exemples non 20 limitatifs et représentés aux dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une vue de face d'un outil à bêcher selon l'invention représenté ici dans une version correspondant à un premier mode de réalisation La figure 2 est une vue en coupe selon le repère AA de la figure 1 25 La figure 3 est un agrandissement localisé de la vue en coupe représentée à la figure 2 - La figure 4 correspond à une vue éclatée d'une partie de la figure 3 - Les figures 5 et 6 sont des coupes transversales selon les repères respectifs BB et CC de la lame principale représentée sur la figue 3 - La figure 7 est une vue de coté d'une seconde version de l'outil à bêcher selon 30 l'invention représenté en vue de face sur la figure 8 - La figure 8 bis est une vue en coupe de la figure 8 selon les repères MM des figures 7 et 8 - Les figures 10, 11, 12, et 13 montrent le principe de fonctionnement d'un outil à bécher selon l'invention comportant des lames arrières assurant un pré û tranchage de la 35 couche supérieure du terrain - La figure 14 est une vue partielle agrandie de la zone correspondante de la figure 15 représentant en vue de face un outil selon l'invention dont l'élément transversal et les douilles d'emmanchage constituent un ensemble tubulaire monolithique en forme de U - La figure 16 représente en vue de face un outil selon l'invention dont l'élément transversal et les deux manches constituent un ensemble tubulaire monolithique en forme de U . Les figures 17 à 24 représentent différentes vues et coupes d'une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention dont la tête peut pivoter pour venir se loger entre les deux manches pour pouvoir se ranger et se transporter plus facilement .

Les figures 25 à 27 représentent différentes vues et coupes montrant une variante de réalisation d'un outil selon l'invention dont les parties supérieures des manches, cintrées en forme de cannes, sont orientées l'une par rapport à l'autre de façon convergente vers l'avant . - Les figures 28 à 30 représentent différentes vues et coupes montrant une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention dont les parties supérieures des manches, cintrées en forme de cannes, sont orientées l'une par rapport à l'autre de façon divergente vers l'avant . Les figures 31 à 33 montrent une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention comportant dans sa partie inférieure une traverse arrière d'appui - Les figures 34 à 36 montrent une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention comportant dans sa partie inférieure des dents arrières disposées perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil aménagée dans une plaque solidarisée aux deux manches de l'outil. - Les figures 37 à 47 montrent d'autres variantes de réalisation envisageables pour les manches d'un outil selon l'invention.

Tout d'abord il est rappelé qu'il a été convenu que les indications de directions verticales , horizontales, ainsi que les indications de positions supérieures et inférieures portées dans ce document correspondent , sauf précision contraire , à une position de l'outil telle que le plan Ps de symétrie générale est disposé perpendiculairement au sol tandis que le plan virtuel passant par la pointe des lames et par le point du manche le plus éloigné des lames est lui aussi disposé approximativement verticalement ce qui correspond à la position de l'outil représenté notamment sur les figures 1 et 2 . L'outil 1 selon l'invention, représenté sur les figures 1 à 6 comprend une tête 2 comprenant un élément transversal 3 constitué d'un tube de section rectangulaire auquel sont solidarisées par l'une de leur extrémité quatre dents 4 en forme de lames minces et larges , donc plus larges qu'épaisses, disposées parallèlement entre elles , les plans de symétrie individuelle de chacune desdites lames 4 étant disposés parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil. A chacune des deux extrémités de l'élément transversal 3 sont solidarisées deux douilles tubulaires 5 dans lesquelles viennent s'emmancher les extrémités inférieures des manches 6 . L'intérieur de chacune des deux douilles d'emmanchage est de forme conique évasées vers le haut pour permettre l'ajustement précis des manches présentant dans leur zone d'emmanchage une conicité correspondante. Comme le montre plus particulièrement les figures 2 et 4 , la partie arrière de chacune des deux douilles est avantageusement prolongées vers le haut sur une hauteur supérieure à celle de la partie avant desdites douilles et ce pour assurer un renforcement de la partie inférieure du manche beaucoup plus sollicitée en flexion vers l'arrière que vers l'avant, en particulier lorsque , en défrichage notamment, l'outil est basculé vers l'arrière en force alors qu'une ou plusieurs dents sont engagées sous une pierre ou sous de solides racines. La remontée arrière des douilles d'emmanchage permet par ailleurs d'éviter le contact direct de l'embase des manches avec l'humidité de la terre lorsque, en fin de mouvement , l'outil est basculé très bas vers le sol . Les lames que comporte l'outil selon l'invention représenté sur ces figures 1 à 6 sont constituées d'une lame principale de forme générale légèrement curviligne dans le sens longitudinal , la concavité desdites courbes longitudinales étant orientées vers l'avant. La section des lames principales est décroissante de façon régulière au fur et à mesure que l'on s'éloigne de leur base soudée sur l'élément central 3 pour se rapprocher de leur pointe

Comme le montrent les figures 2 à 6 des biseaux 40 sont réalisées par chanfreinage des arrêtes avant desdites lame et ils s'étendent sur la majeure partie de leur longueur tandis que des biseaux arrières 41 sont localisés à la partie supérieure desdites lames . Les lames principales comportent également des creusures 42 ici localisées seulement sur la partie supérieure de l'arête arrière mais qui peuvent aussi être réalisées sur tout ou partie de la longueur des arêtes avant et/ou arrières lesdites creusures étant destinées à faciliter le tranchage des racines par effet de dents de scie. Des lames secondaires 7 disposées verticalement et donc parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil sont positionnées en arrières de l'élément transversal 3 et elles sont solidarisées aux lames principales correspondantes 4 par des boulons 8 qui permettent leur démontage pour affûtage ou qui permettent de les retirer lorsque le type de travail à effectuer et/ou la nature du terrain ne justifie pas leur emploi. Comme le montrent très bien les figures 2, 3, et 4 l'arête curviligne inférieure desdites lames arrières s'étend sensiblement perpendiculairement à l'arête avant curviligne des pointes principales 4 correspondantes . La concavité de l'arête inférieure curviligne des dents arrière est orientée vers le bas .

Des crans 720 sont réalisés sur la face supérieure desdites dents arrières 7 et ce autant pour s'opposer au glissement du pied avec lequel l'utilisateur appuie sur l'élément transversal 3 pour enfoncer les dents de l'outil dans le sol que pour utiliser l'effet de dents de scie pour couper et arracher les racines lorsque lesdites dents arrières 3 ressortent de la couche de terre dans laquelle elles s'étaient enfoncées lors du mouvement de pivotement de l'outil 1 autour de l'élément transversal 3 reposant sur la surface du sol. II faut noter que ces lames arrières dessinées ici avec un affûtage 700 de leur arête inférieure peuvent aussi être réalisées dans une tôle assez mince pour être suffisamment efficace pour trancher la terre sans nécessiter d'affutage ou de biseautage de ses arêtes.

Comme le montre la figure 3 , par rapport à l'élément transversal 3, la pointe inférieure arrière de la dent arrière 7 se situe à une distance dh1, mesurée horizontalement à partir du plan vertical Pv tangent à la face arrière dudit élément transversal 3 , avantageusement comprise dans une fourchette allant du un cinquième aux trois cinquième de la distance verticale dv1 séparant la pointe inférieure extrême de la dent principale 4 du plan horizontal Ph tangent à l'arête inférieure de l'élément transversal 3 . Selon une autre caractéristique la différence d'altitude Da , mesurée donc verticalement, entre la pointe inférieure de la dent arrière 7 et la pointe inférieure de la dent principale correspondante 4 est telle que la distance dv2, mesurée verticalement entre la pointe inférieure de ladite dent arrière 7 et le plan horizontal Ph tangent à la face inférieure de l'élément transversal 3 , est avantageusement inférieure au un tiers de la distance dv1 mesurée verticalement entre la pointe inférieure extrême de la dent principale 4 et ledit plan horizontal Ph .

Les figures 7 à 9 montrent un second mode de réalisation d'un outil 1 selon l'invention dont la partie supérieure des manches 9 est cintrée en forme de canne offrant chacun deux zones extrêmes de préhension, 900 et 901, décalées dans le sens avant-arrière et constituées par les deux zones du manche situées avant et après la partie cintrée 902 qui constitue elle-même une zone de préhension intermédiaire entre les deux zones extrêmes 900 et 901 précitées. Dans le sens transversal de l'outil , la distance séparant les deux manches l'un de l'autre augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête de l'outil de sorte que les deux manches sont donc divergents vers le haut tandis que les plans P1 et P2 passant par la fibre neutre de chacun desdits manches sont disposés perpendiculairement au plan fictif PO disposé, lui, perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil.

Les manches 9 sont reliés à la tête de l'outil par des frettes latérales 100 constituant les prolongements vers le haut des deux lames latérales extrêmes10 qui, elles, sont soudées directement contre l'extrémité de l'élément transversal 14. Les frettes latérales 100 comportent chacune une patte avant 101 repliée dont la base est soudée directement contre la face avant de l'élément transversal 14 pour assurer une bonne rigidité en flexion latérale desdites frettes 100 . Chacun des deux manches 9 est solidarisé à la frette 100 correspondante par deux boulons 11 et 12 disposés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre de façon à assurer un assemblage sans jeu entre les manches et la tête de l'outil aussi bien dans le sens avant-arrière que latéralement . Pour rendre tout l'ensemble plus rigide encore , les deux manches 9 et 9 sont reliés entre eux par une barre transversale de renfort 903 disposée en partie haute des manches et positionnée en dessous des zones de préhension du manche ; cette barre transversale de renfort 903 est avantageusement galbée selon une concavité orientée vers l'arrière , pour assurer un dégagement optimal de l'espace entre les deux manches 9 et 9 où l'utilisateur se retrouve positionné en fin de mouvement de basculement vers le bas de l'outil .

Les figures 10 à 13 montrent les principes de fonctionnement du pré tranchage de la couche superficielle du sol par les dents secondaires arrières 160.

Comme le montrent les figures 10 et 11 , lorsque l'outil bascule vers l'arrière puis vers le bas sous l'action de la force exercée par les bras de l'utilisateur sur les manches 15 de l'outil, les dents arrières 160 effectuent elles aussi un mouvement angulaire circulaire au cours duquel elle pénètrent de toute leur longueur dans la couche superficielles du sol en réalisant dans celle-ci des coupures, parallèles au plan Ps de symétrie générale de l'outil, qui tranche la couche superficielle de la zone située immédiatement en arrière de l'outil . Dans le même temps les lames principales 16 effectuent, elles, tout d'abord le tranchage de la couche profonde 17 par des coupures parallèles au plan de symétrie Ps assurant ainsi une aération efficace des couches profondes puis un l'émiettement facile de la couche superficielle 170 déjà pré tranchée lors de la bêchée précédente grâce aux dents arrières que ne possèdent pas les outils de l'art antérieur qui du fait de la position quasi horizontale des dents de l'outil en fin de basculement soulèvent la couche superficielle de terre plus qu'ils ne réussissent à la briser .

Pour que lesdites lames arrières 160 puissent limiter leur action à la couche de terre superficielle et aussi pour qu'elles n'exigent pas de la part de l'utilisateur un effort supplémentaire trop conséquent, la longueur desdites lames secondaires arrières 160 mesurée à partir de la face arrière de l'élément transversal est avantageusement limitée et comprise par exemple entre le un cinquième et la moitié de la longueur des dents principales mesurée à partir de la face inférieure de l'élément transversal. Ainsi la longueur desdites dents arrières mesurée à partir de la face arrière de l'élément transversal sera avantageusement comprise cinq et douze centimes et demi lorsque la longueur des dents principales mesurée à partir de la face inférieure de l'élément transversal sera d'environ vingt cinq centimètres .

Les figures 12 et 13 montrent la phase de travail suivant celle représentée sur les figures 10 et 11 Après que l'outil ait terminé son mouvement de basculement vers l'arrière et vers le bas représenté sur les figures 10 et 11 il est ramené à la verticale puis replanté environ quinze centimètre en arrière de la bêchée précédente donc légèrement en arrière de la zone 170 qui a été déjà été tranchée en surface par les dents arrières 160 de l'outil lors de la bêchée précédente . On comprend dès lors aisément que ce pré-tranchage de la couche de surface lors de la bêchée précédente va faciliter grandement un émiettement optimum de ladite couche. Comme le montrent les figures 12 et 13 l'arête inférieure coupante des lames secondaires arrières n'entre en contact avec le sol que lorsque les dents principales ont été quasiment totalement enfoncées dans le sol . Cette disposition permet d'une part de ne pas nécessiter un effort supplémentaire d'appui pour enfoncer l'outil dans le sol et elle permet d'autre part que lesdits lames arrières puissent jouer le rôle de dents d'ancrage en évitant bénéfique-ment à la tête de l'outil d'échapper vers l'avant et vers le haut lors du basculement des deux manches vers l'arrière et vers le bas comme ont beaucoup tendance à le faire les outils de l'art antérieur.

Les figures 10 à 13 mettent par ailleurs en évidence les avantages qu'apportent les manches 15 dont la partie supérieure est recourbée vers le sol en forme de canne offrant ainsi deux zones de préhension décalées l'une 151 par rapport à l'autre 152.

En début de phase de bêchage pour effectuer le planté complet des dents dans le sol représenté sur les figures 12 et 13 l'utilisateur saisi chacun des deux manches par son brin arrière 151 situé le plus proche de lui ce qui lui permet de garder le dos droit dans sa position naturelle . Au fur et à mesure qu'il recule, pour pouvoir abaisser les manches de l'outil vers l'arrière et le bas, l'utilisateur accompagne le mouvement de pivotement vers le bas de l'outil en faisant coulisser ses mains le long de la partie cintrée 153 des manches .

Lorsque , en fin de cycle, les pointes principales 16 de l'outil sont quasimment remontées à la surface du terrain ses mains ont rejoint tout naturellement la zone de préhension 152 des manches située entre la courbure 153 et l'extrémité du brin libre de la canne , laquelle zone 152 est alors positionnée au dessus de la zone de préhension 151 par laquelle l'utilisateur tenait l'outil en début de cycle . On comprend dès lors aisément que la position décalée vers le haut de la zone de préhension finale 152 permet à l'utilisateur d'éviter d'avoir à fléchir beaucoup le dos vers l'avant à chaque fin de cycle d'une bêchée comme il doit obligatoirement le faire avec les outils de ce type qui possèdent des manches classiques avec toutes les conséquences que l'on sait en termes de fatigue et de courbatures et de risque de traumatismes au niveau de la colonne vertébrale , particulièrement pour les personnes d'un certain âge . On remarque également que, grâce à la forme recourbée en canne desdits manches, tout au long du cycle d'une bêchée les mains de l'utilisateur sont constamment dans une position naturelle, donc ergonomique , et qu'elles passent tout aussi naturellement d'une position à la position opposée, les pouces étant dirigés à l'opposé des pointes des lames principales 16 en début du cycle pour se retrouver dirigés vers la pointe desdites lames principales en fin de cycle d'une bêchée et ce sans que l'utilisateur n'ait à lâcher les manches de l'outil comme il doit obligatoirement le faire pour retourner ses mains avec les manches classiques qui l'obligent, pour ne pas perdre le contrôle de l'outil , à maintenir les extrémité des manches appuyées dans la paume de ses mains durant le retournement des mains et ce frottement très localisé et répété se traduit très généralement par des ampoules dans la paume des mains .

Tel que représenté sur les figures 10 à 13, pour chacun des deux manches de l'outil, les fibres neutres des portions de manche correspondant aux deux positions extrêmes 151 et 152 de préhension du manche constituent les deux cotés d'un angle ouvert en direction de la tête de l'outil mais lesdites fibres neutres pourraient tout aussi bien être parallèles entre elles ou encore le cintrage de la partie courbe 153 être supérieure à 180° de sorte que lesdites fibres neutres constitueraient alors les deux cotés d'un angle dont le sommet est orienté en direction de la tête de l'outil .

Les figures 14 et 15 montrent un outil dont l'élément central 18 et les deux douilles 180 d'emmanchage des manches constituent un ensemble monolithique réalisé à partir d'un seul tube cintré en forme de U . Les branches remontantes du U sont évasées vers le haut de sorte que le diamètre extérieur D2 mesuré au niveau de l'entrée desdites douilles d'emmanchage est supérieure au diamètre nominal extérieur Dl du tube d'origine , la conicité desdites douilles d'emmanchage étant étudiée pour s'ajuster parfaitement à la conicité de la partie inférieure correspondante 191 des manches 19 . Les manches 19 sont ici du type classique dit "manche de bêche à béquille" et ils comportent donc au niveau de leur extrémité supérieure un petit manche 192 dont l'axe longitudinal est disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal du brin long du manche 19 concerné , le plan passant par l'axe longitudinal dudit petit manche 192 étant avantageusement disposé sensiblement perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil .

La figure 16 montre une autre version de l'outil selon l'invention , l'élément transversal 20 supportant les dents de l'outil constituant avec les deux manches 21 et 21 un ensemble monolithique réalisé a partir d'un seul tube cintré en forme d'un U dont chacune des deux branches remontantes constitue un manche 19 . Dans la demi-longueur supérieure des manches un raidisseur de renfort 22 disposé sensiblement horizontalement et constitué d'un tube, avantageusement de forme galbée vers l'avant pour libérer au maximum l'espace entre les deux manches 21 et 21, relie entre eux lesdits manches 21 et 21 . Au niveau de leur extrémité supérieure chacun des deux manches 21 et 21 se sépare latéralement en deux brins obliques 211, 212, disposés sensiblement symétriquement par rapport à l'axe longitudinal 210 de chacun desdits manches 21 . Les deux brins obliques 211, 212 constituent ainsi un Y dont les extrémités supérieures des branches viennent se raccorder aux extrémités d'un manchon 213 disposé sensiblement horizontalement et qui constitue la zone de préhension du manche concerné. Le plan passant par l'axe longitudinal du manchon 213 est avantageusement disposé sensiblement perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil .

Les figures 17 à 24 représentent différentes vues et coupes d'une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention dont la tête peut pivoter pour venir se loger entre les deux manches pour pouvoir se ranger et se transporter plus facilement . Pour ce faire l'élément transversal 24 supportant les lames 23 de l'outil est constitué d'un tube cylindrique rectiligne, ouvert à chacune de ses deux extrémités, dans lequel viennent se loger les extrémités inférieures 250 des deux manches 25 et 25 . Les manches 25 et 25 sont ici réalisés à partir d'un seul tube dont les extrémités inférieures sont cintrées sensiblement à l'équerre de telle manière que les axes longitudinaux desdites extrémités cintrées soient dans le prolongement l'un de l'autre et qu'ils soient l'un et l'autre axiaux avec l'axe longitudinal du tube 24 constituant l'élément transversal de la tête de l'outil . deux boulons 26 , traversant de part en part à la fois le tube 250 constituant l'extrémité inférieure du manche 25 et le tube constituant l'élément transversal 24 , assurent tout à la fois l'immobilisation en rotation et en translation desdits tubes les uns par rapport aux autres et ce aussi bien lorsque l'outil est en configuration ouverte ou dépliée telle que représenté sur les figures 17 à 21 , les pointes des dents étant alors orientée à l'opposé des manches , que lorsque la tête de l'outil à été rabattue entre les deux manches par pivotement autour de l'axe longitudinal de l'élément transversal 24 les dents de l'outil étant alors positionnées entre les deux manches 25 et 25 de l'outil .

Bien-sûr ces boulons 26 , dont les écrous peuvent être avantageusement du type écrous à oreille pour pouvoir être manoeuvrables à la main, peuvent être remplacés par d'autres moyens tels que notamment des goupilles rapides. Comme le montrent les figures 20 à 23, la partie supérieure de chacun les deux manches 25 et 25 est cintrée en forme de canne dont les extrémités avant sont reliées entre elles par la partie centrale galbée 27 . Comme pour tous les manches métalliques représentés sur les différentes figures de ce document , les zones de préhension desdits manches sont avantageusement recouvertes d'une gaine 28 réalisées dans une matière agréable au toucher et présentant les qualités d'adhérence idoines . La figure 18 montre par ailleurs que la partie supérieure du talon, par lequel les dents 23 sont solidarisées à l'élément transversal 24 , dépasse de la face supérieure du tube 24 d'une valeur d en constituant ainsi des retenues latérales s'opposant au glissement latéral du pied de l'utilisateur lorsque celui-ci doit exercer un appui pour enfoncer les dents de l'outil dans le sol . Les figures 25 à 27 montrent un outil selon l'invention comportant cinq dents principales et dont les manches, 29 et 29, en forme de cannes sont chacun constitués d'un long brin 290, disposé sensiblement verticalement et dont la base est solidaire de l'élément transversal supportant les dents tandis que le haut est relié par une partie cintrée à un brin court 291 disposé obliquement par rapport au brin long 290 . L'axe longitudinal du brin court 291 est incliné selon une direction s'étendant du haut vers l'arrière à l'avant vers le bas . Par rapport aux brins longs 290 du manche , les brins courts 291 sont orientés vers l'intérieur de l'espace délimité par les deux manches 29 et 29 de telle sorte que le plan P3 , passant par l'axe longitudinal du brin long 290 du manche droit et par l'axe longitudinal du brin court 291 dudit manche droit, constitue avec le plan P4, passant par l'axe longitudinal du brin long 290 du manche gauche et par l'axe longitudinal du brin court 291 dudit manche gauche , un dièdre ouvert vers l'arrière, donc ouvert dans la direction occupée par l'utilisateur, selon un angle a avantageusement compris entre 0° ( zéro degré ) et 90° ( quatre vingt dix degrés ) , et de préférence compris entre 0°( zéro degré ) et 60° ( soixante degrés ) pour garantir une ergonomie optimale desdits manches.

Les figures 28 à 30 montrent un outil selon l'invention comportant trois dents principales et dont les manches, 30 et 30, en forme de cannes sont chacun constitués d'un long brin 300, ici disposé légèrement obliquement vers l'extérieur , et dont la base est solidaire de l'élément transversal supportant les dents tandis que le haut est relié par une partie cintrée à un brin court 301 disposé obliquement par rapport au brin long 300 . L'axe longitudinal du brin court 301 est incliné selon une direction s'étendant de haut vers l'arrière à l'avant vers le bas . Par rapport aux brins longs 300 du manche , les brins courts 301 sont orientés vers l'extérieur de l'espace délimité par les deux manches 30 et 30 de telle sorte que le plan P5 , passant par l'axe longitudinal du brin long 300 du manche droit et par l'axe longitudinal du brin court 301 dudit manche droit, constitue avec le plan P6, passant par l'axe longitudinal du brin long 300 du manche gauche et par l'axe longitudinal du brin court 301 dudit manche gauche , un dièdre ouvert vers l'avant, donc ouvert dans la direction opposée à celle occupée par l'utilisateur, selon un angle 13 avantageusement compris entre 0° ( zéro degré ) et 90° ( quatre vingt dix degrés) et de préférence compris entre 0°( zéro degré) et 60° ( soixante degrés) pour garantir une ergonomie optimale desdits manches. Les figures 31 à 33 montrent une version particulière de l'outil selon l'invention comportant une barre inférieure transversale d'appui 31 disposée en arrière de l'élément transversal 33 supportant les lames principales 34 . Cette barre d'appui 31 s'étendant globalement sensiblement dans le sens longitudinal de l'élément transversal 33 est ici solidarisée par ses extrémités à la base de chacun des deux manches 32 mais elle pourrait tout aussi bien être solidarisée soit audit élément transversal 33 supportant les dents 34 soit à une , deux ou plusieurs des dents principales et/ou des dents secondaires arrières que comporte l'outil. Comme le montre la figure 31 cette barre transversale d'appui 31 est destinée à prendre appui sur le sol pour augmenter l'effet de levier lorsque les manches de l'outil sont ramenés vers l'arrière puis vers le bas au cours du cycle de bêchage . La figure 33 montre par ailleurs que les manches 32 sont de forme générale curviligne , de concavité orientée vers l'avant , et que leur partie supérieure est conformée en boucle fermée dont le plan, passant par les axes longitudinaux des différents portions de manche qui constituent cette poignée en boucle, est avantageusement disposé sensiblement parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil .

Les figures 34 à 36 montrent une autre variante de réalisation de l'outil selon l'invention comportant une mâchoire 35 disposée en arrière de l'élément transversal supportant les lames principales 42 de l'outil . Cette mâchoire 35 s'étendant globalement sensiblement dans le sens longitudinal de l'élément transversal est ici solidarisée par ses extrémités à la base de chacun des deux manches 36 mais elle pourrait tout aussi bien être solidarisée soit audit élément transversal supportant les dents de l'outil soit à une , deux ou plusieurs des dents principales 42 et/ou des dents secondaires arrières que comporte l'outil.

Comme le montre la figure 34 cette mâchoire 35 comporte une pluralité de dents 350 disposées sensiblement perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil destinées à labourer la couche superficielle du sol lorsque les manches de l'outil sont ramenés vers l'arrière puis vers le bas au cours du cycle de bêchage . La figure 36 montre par ailleurs que le manche 36 est de forme générale curviligne , de concavité orientée vers l'arrière , et que sa partie supérieure est conformées en forme de canne dont le brin court 361 est ici disposé en arrière du brin long 360 disposé obliquement par rapport au brin long 300. Lorsque l'outil est observé de coté tel que représenté sur cette figure 36, L'axe longitudinal du brin court 361 est incliné selon une direction s'étendant du haut vers l'avant à l'arrière vers le bas .

Les figures 37 à 46 présentent différentes variantes de réalisation des manches d'un outil selon l'invention ainsi : - les figures 37 et 38 montrent un outil selon l'invention, respectivement en vue de coté et en vue de face, dont la partie supérieure des manches est coudée de telle manière que l'angle dont les cotés sont constitués par les axes longitudinaux de la partie inférieure et de la partie supérieure du manche est avantageusement compris entre 120° ( cent vingt degrés ) et 150° ( cent cinquante degrés) .Les deux manches sont par ailleurs fixés à la tête de l'outil dans une position telle que les parties coudées desdits manches soient orientées vers l'intérieur c'est-à-dire du coté délimité par les deux manches ou dit autrement pour chacun des deux manches , la concavité de la ligne constituée par l'axe longitudinal de la partie inférieure et par l'axe longitudinal de la partie supérieure des manches est orientée obliquement par rapport au plan Ps de symétrie générale de l'outil la figure 39 montre un outil selon l'invention dont la partie supérieure de chacun des deux manches est cintrée vers l'extérieur pour constituer une poignée sensiblement horizontale s'étendant vers l'extérieur à partir de la face du brin inférieur du manche . Les axes longitudinaux des deux parties supérieures horizontales des manches constituant lesdites poignées sont avantageusement situés dans le prolongement l'un de l'autre et ils sont par ailleurs disposés perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil . les figures 40 et 41 montrent un outil selon l'invention comprenant un manche constituant un ensemble monolithique avec l'élément transversal supportant les dents de l'outil ledit ensemble étant réalisé à partir d'un seul tube cintré en forme de U disposé sur le coté . Comme dans tous les autres types de manches présentés dans ce document, ce manche , bien qu'il ne comporte qu'un seul brin inférieur , offre cependant lui aussi deux zones de préhension situées de part et d'autre du plan Psi de symétrie des lames de l'outil l'une 37 desdites zones de préhension étant disposée verticalement et située en partie supérieure du brin montant du manche tandis que la seconde zone de préhension 38 est située sur le brin sensiblement horizontal du manche . Une telle disposition du manche offre l'avantage de disposer d'un outil complètement ouvert sur le coté ce qui facilite grandement la mise en place du pied venant appuyer sur l'élément transversal supportant les lames pour enfoncer lesdites dents dans le sol . - La figure 42 montre un outil comportant un manche bifide particulier comportant deux brins dans sa partie supérieure et un seul brin unique décentré sur sa partie inférieure pour faciliter l'accès avec le pied de l'élément transversal sur lequel doit venir appuyer l'utilisateur pour enfoncer les lames de l'outil dans le sol. La base du brin unique est solidarisée à l'extrémité de l'élément transversal supportant les lames de l'outil . Les figures 43 à 46 montrent un outil selon l'invention comportant un ensemble supérieur 39, comprenant les moyens de préhension de l'outil, pouvant pivoter par rapport à un ensemble inférieur 40, comprenant la tête de l'outil, autour d'un axe horizontal XX' disposé perpendiculairement au plan Ps de symétrie de l'outil et situé sensiblement dans la zone médiane de l'outil donc dans sa demi-hauteur lorsqu'il est en position verticale tel que représenté sur la figure 43 , on peut également dire que ledit axe XX' est positionné sensiblement à la demi-longueur de l'outil lorsque celui-ci est posé à plat sur le sol .

L'ensemble supérieur 39 est conformé en forme de U dont chacune des deux branches verticales constitue un manche, 390 et 390 , et comporte en partie supérieure une zone de préhension . La partie centrale horizontale dudit élément supérieur conformé en U est disposée concentriquement à un tube 400 constituant la partie supérieure horizontale d'un ensemble inférieur 40 en forme de T dont la base est solidarisée directement à l'élément transversal 41 de la tête supportant les lames de l'outil . L'axe longitudinal XX' du tube supérieur de l'ensemble inférieur en T est avantageusement parallèle à l'axe longitudinal YY' de l'élément transversal 41 supportant les dents de l'outil de telle sorte que la rotation de l'ensemble supérieur autour de l'axe XX' permet de faire passer l'outil de sa position de travail, donc dépliée , les pointes des dents étant, par rapport à l'axe XX' de pivotement de la tête de l'outil, orientées à l'opposé des extrémités libres des manches 390 et 390 , tel que représenté aux figures 43 et 44, à sa position repliée de transport et de rangement, représentée aux figures 45 et 46 , dans laquelle, par rapport à l'axe XX' de pivotement de la tête , les pointes des dents sont orientées dans la direction des extrémités libres des manches 390 et 390 .

Des moyens d'immobilisation, connus de l'homme de l'art, tels que par exemple des goupilles traversantes ou des colliers permettant le serrage du tube extérieur 400 sur la zone correspondante du tube intérieur constituant la partie horizontale de l'élément supérieur 39, permettent l'immobilisation en rotation de l'ensemble supérieur 39 par rapport à l'ensemble inférieur 40 aussi bien dans sa position active déployée que dans sa position inactive repliée . Outre l'avantage important apporté par la compacité de l'outil dans sa position repliée permettant par exemple son transport dans le coffre d'une voiture la conception articulée particulière de cet outil permet son adaptation facile à la morphologie de l'utilisateur qui peut modifier l'angle d'ouverture entre l'ensemble inférieur de l'outil 40 et l'ensemble supérieur 39 , tel que montré en pointillés sur la figure 44 , jusqu'à ce qu'il puisse trouver et repérer la position angulaire qui convient le mieux sur le plan ergonomique à son mouvement . Par ailleurs la position centrale du tube vertical reliant l'élément transversal 41 supportant les lames de l'outil à l'ensemble supérieur 39 permet au pied de l'utilisateur d'accéder latéralement directement , aussi bien par la droite que par la gauche , à la face supérieure de l'élément transversal 41 sur lequel il doit exercer une force d'appui pour enfoncer les dents de l'outil dans le sol .

La figure 47 représente une autre variante de réalisation d'un outil selon l'invention comprenant un manche dont la partie supérieure en forme de T comporte une barre de préhension disposée perpendiculairement au plan PsI de symétrie des lames . l'axe longitudinal de la partie supérieure du manche est contenu dans le plan PsI de symétrie des lames tandis que la partie inférieure dudit manche est dévoyée obliquement pour que sa base vienne rejoindre l'extrémité de l'élément transversal supportant les lames auquel elle est solidarisée . Selon le mode préférentiel de réalisation de cette version illustré sur la figure 47, l'élément transversal supportant les lames ainsi que toute la partie inférieure du marche puis la partie supérieure verticale dudit manche sont réalisés à partir d'un seul tube comportant trois cintrages . Cette version représentée sur la figure 47 offre elle aussi l'avantage d'un accès latéral direct pour le pied de l'utilisateur .

Il est important de préciser que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention si les dents principales de l'outil et / ou les dents secondaires arrières étaient, sur tout ou partie de leur longueur, de section ronde, ou ovale, ou elliptique, ou carré, ou losangique, ou triangulaire ou encore de toute autre forme .

Bien-sûr, l'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation montrés et décrits à titre d'exemples , mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons .

Claims (10)

1. Revendications1 - Outil de jardin (1) comportant deux manches (9,9,) reliés par l'une de leurs extrémités à un élément transversal (14) disposé perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil, auquel sont solidarisées plusieurs dents principales (10 ) s'étendant sensiblement parallèlement entre elles , lesdites dents (10) étant orientées de telle manière que, par rapport à l'élément transversal (14) , leur extrémité libre se situe sensiblement à l'opposé de l'extrémité libre des manches (9,9), ledit outil (1) étant caractérisé en ce que la partie supérieure de chacun des deux manches (9, 9) est coudée en forme de canne, de telle sorte que chacun des deux manches offre deux zones de préhension ( 900, 900, 901, 901) décalées l'une par rapport à l'autre dans le sens arrière ù avant lorsque l'outil est disposé verticalement, lesdites zones de préhension se retrouvant donc décalées dans le sens vertical lorsque les manches sont inclinés vers l'arrière en fin de la phase de pivotement de l'outil autour de son élément transversal (14) supportant les dents de l'outil .
2. 2 - Outil de jardin (1) selon la revendication 1 ci-dessus caractérisé en ce qu'il comporte des dents secondaires (7,13,) positionnées en arrière des dents principales (4,10,) et en ce que les pointes desdites dents arrières sont situées en arrière du plan vertical tangent à la l'arête extrême arrière de l'élément transversal (3,14,) auquel sont solidarisées les dents principales (4,10,) .
3. 3 - Outil de jardin (1) selon la revendication 2 ci-dessus caractérisé en ce que chacune des dents secondaires arrières (13,160) est solidaire de la dent principale (10,16) correspondante
4. 4 - Outil de jardin (1) selon la revendication 2 ci-dessus caractérisé en ce que les dents secondaires arrières (350) sont reliées soit aux manches (36,36) soit à l'élément transversal supportant les dents principales et en ce que , dans le sens transversal de l'outil , elles sont disposées en quinconce par rapport aux dents principales (42).
5. 5 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 2 ci-dessus caractérisé en ce que les dents secondaires arrières (7) sont fixées aux dents principales (4) ou à l'élément transversal supportant lesdites dents principales par des moyens (8) permettant leur démontage . 22
6. 6 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 ci-dessus caractérisé en ce que l'élément transversal supportant les dents principales est constitué d'un tube dont chacune des deux extrémités ( 180, 180 )est cintrée vers le haut pour constituer une douille d'emmanchage dans laquelle vient s'emboîter l'extrémité inférieure (191) du manche(19) correspondant de telle sorte que l'élément transversal et les deux douilles d'emmanchage constituent donc un ensemble tubulaire monolithique(18) .
7. 7 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte un raidisseur ( 903, 22, 27) reliant entre eux les deux manches (9, 9, 21, 21,25,25) de l'outil.
8. 8 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8 ci- dessus caractérisé en ce que l'élément transversal (20) supportant les dents de l'outil constitue avec les deux manches ( 21 , 21) un ensemble monolithique réalisé a partir d'un seul tube cintré en forme d'un U dont la zone centrale constitue l'élément transversal (20) tandis que chacune des deux branches remontantes du U constitue l'un des deux manches ( 21,21) dudit outil .
9. 9 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 ci-dessus caractérisé en ce que l'élément transversal (41) supportant les dents peut pivoter autour d'un axe (XX') disposé perpendiculairement au plan (Px) de symétrie générale de l'outil pour passer d'une position active dépliée dans laquelle les pointes des dents sont orientée à l'opposé des manches (390, 390) , à une position repliée dans laquelle la tête de l'outil est rabattue entre les deux manches (390, 390) les pointes des dents étant alors orientées en direction de l'extrémité libre des deux manches de l'outil .
10. 10 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 ci-dessus caractérisé en ce que les dents (4,10, 16, 23, 34, 42) sont constituées de lames plus larges qu'épaisses disposées parallèlement entre elles et en ce que les plans passant par les grandes faces desdites lames 4 sont disposés parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil35