FR2934483A1 - Dispositif pour regler en hauteur des moyens support d'une assise ou d'un matelas par rapport a un chassis. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif (1 ) pour régler en hauteur un élément support de type latte ou traverse, pour sommier, matelas ou siège, par rapport à un châssis L, lequel dispositif comprend : - une platine (2), munie de moyens pour sa fixation sur ledit châssis L, - un coulisseau (3) muni de moyens (38) pour recevoir ledit élément support, lequel coulisseau (3) comprend des moyens (29) qui permettent son guidage, selon un axe A, dans un plan vertical, par rapport à ladite platine (2), et - des moyens (40) aptes à verrouiller ledit coulisseau (3) sur ladite platine (2), après le réglage choisi du positionnement en hauteur dudit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2), Conformément à l'invention, ledit coulisseau (3) comporte une pluralité d'échancrures superposées (32) qui sont orientées perpendiculairement audit axe A et parallèlement audit plan vertical, et qui débouchent latéralement dans un même évidement (33), et lesdits moyens de verrouillage (40) consistent en un ergot porté par ladite platine (2), lequel ergot (40) est manoeuvrable horizontalement par rapport à cette dernière sur un axe perpendiculaire audit axe A et parallèle audit plan vertical de guidage dudit coulisseau (3), lequel ergot de verrouillage (40) est apte à occuper une position active, inséré dans l'une desdites échancrures (32) dudit coulisseau (3), pour verrouiller en position ledit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2), et une position inactive, inséré dans ledit évidement latéral (33), pour autoriser le mouvement vertical dudit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2).

Description

La présente invention concerne le domaine général des accessoires de sommiers ou de sièges. Elle concerne plus particulièrement un dispositif permettant le réglage du niveau vertical de moyens supports d'une assise ou d'un matelas par rapport à un châssis, par exemple une traverse ou des suspensions de lattes. Dans les structures de sommiers de literie notamment, il est intéressant de pouvoir régler à volonté le niveau de hauteur des lattes qui supportent le matelas, cela en particulier pour améliorer le confort de portance, en fonction du poids de l'utilisateur et des courbes de son corps. 1 o II existe déjà de tels systèmes de réglage vertical. Mais ils présentent pour certains une structure complexe et sont en conséquence assez onéreux. D'autres, comme décrits par exemple dans le document EP-1 820 423, ne sont pas très pratiques à mettre en oeuvre du fait qu'ils nécessitent l'enlèvement d'une pièce de verrouillage et la mise en regard de deux orifices ménagés dans 15 une platine fixe et dans un coulisseau associé, avant de repositionner ladite pièce de verrouillage, pour réaliser le réglage recherché. Pour remédier à ces inconvénients, la présente invention propose un dispositif de réglage du type comprenant : - une platine, munie de moyens pour sa fixation sur un châssis support, 20 - un coulisseau muni de moyens pour recevoir l'élément support de latte ou de traverse, lequel coulisseau comprend des moyens qui permettent son guidage, selon un axe A, dans un plan vertical, par rapport à ladite platine, et - des moyens aptes à verrouiller ledit coulisseau sur ladite platine, après le réglage choisi du positionnement en hauteur dudit coulisseau par rapport à 25 ladite platine. Conformément à l'invention ledit coulisseau comporte une pluralité d'échancrures superposées qui sont orientées perpendiculairement audit axe A et parallèlement audit plan vertical, et qui débouchent latéralement dans un même évidement, et lesdits moyens de verrouillage consistent en un ergot 30 porté par ladite platine, lequel ergot est manoeuvrable horizontalement par rapport à cette dernière sur un axe perpendiculaire audit axe A et parallèle audit plan vertical de guidage dudit coulisseau, lequel ergot de verrouillage est apte à occuper une position active, inséré dans l'une desdites échancrures dudit coulisseau, pour verrouiller en position ledit coulisseau par rapport à ladite platine, et une position inactive, inséré dans ledit évidement latéral, pour autoriser le mouvement vertical dudit coulisseau par rapport à ladite platine. Une telle structure rend la manoeuvre de réglage en hauteur très facile et efficace, par simple mouvement en translation guidée de l'ergot de verrouillage dans ses deux positions active et inactive, après positionnement correct du coulisseau par rapport à la platine. Selon une forme de réalisation préférée, la platine comporte une face arrière destinée à venir se fixer sur le châssis support, et une face avant munie 1 o de deux glissières latérales pour le guidage vertical du coulisseau. Selon une autre caractéristique avantageuse, l'ergot de verrouillage coulisse dans une ouverture horizontale ménagée dans la platine, lequel ergot s'étend en saillie de la face avant de ladite platine, orienté côté coulisseau, et se prolonge en saillie de la face arrière de ladite platine par un organe de 15 manoeuvre. Dans ce cadre, le dispositif comporte avantageusement un pion de stabilisation de l'ergot de verrouillage, ménagé dans le prolongement de la base de l'ouverture horizontale de guidage dudit ergot, en saillie de la face avant de la platine, lequel pion de stabilisation s'étend en direction du 20 coulisseau, dans l'encombrement de son évidement latéral. Selon encore une autre caractéristique, le coulisseau comporte une paroi supérieure coopérant avec le pion de la platine pour constituer sa butée basse. Toujours selon une autre particularité, le coulisseau comporte une paroi 25 inférieure munie d'une ouverture pour le passage du pion de la platine, lors du montage des éléments, laquelle ouverture de passage a une largeur inférieure à celle de l'ergot de verrouillage pour empêcher le démontage intempestif dudit coulisseau par rapport à ladite platine. Selon encore une autre particularité, le dispositif comporte des moyens 30 d'encliquetage de l'ergot de verrouillage sur son ouverture de guidage. D'autre part, il comporte encore de préférence des moyens d'encliquetage, en forme de bossage coopérant avec une échancrure, pour stabiliser les positions active et inactive de l'ergot de verrouillage.

Selon une forme de réalisation particulière, le coulisseau est muni d'une superposition de trois échancrures de verrouillage, associées éventuellement à un système de repérage visuel du positionnement de l'ergot de verrouillage. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comporte deux ensembles jumelés ergot/échancrures-évidement, portés par le même ensemble platine-coulisseau, les deux ergots de verrouillage étant reliés par un même organe de manoeuvre. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement 1 o à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée du dispositif de réglage conforme à l'invention ; - la figure 2 montre le dispositif de réglage de la figure 1, avec ses différents éléments constitutifs assemblés, vu en perspective par-dessous ; 15 - la figure 3 est une vue de dessus du dispositif de réglage illustré figure 2; - la figure 4 est une vue de côté qui montre le dispositif monté sur son châssis support et réglé en position haute ; - la figure 5 est une vue de côté qui montre le dispositif monté sur son 20 châssis support et réglé en position basse ; - la figure 6 montre le dispositif de réglage en vue de face, partiellement écorchée ; - les figures 7 et 8 illustrent le niveau de hauteur intermédiaire du coulisseau monté sur la platine, respectivement en positions non verrouillée et 25 verrouillée ; - les figures 9 et 10 illustrent le niveau de hauteur bas du coulisseau monté sur la platine, respectivement en positions non verrouillée et verrouillée. Le dispositif de réglage illustré sur les figures 1 à 10 est destiné à être monté sur un châssis de base, par exemple un longeron de sommier. Il est 30 destiné par exemple à régler le niveau en hauteur d'un système de suspension de latte(s) de sommier.

De la même manière, un tel dispositif peut être utilisé pour régler la hauteur d'une traverse sur laquelle sont fixés des moyens de soutien de matelas. Ce dispositif de réglage 1 est constitué de trois éléments assemblés : une platine 2, un coulisseau 3 et un organe 4 de verrouillage/déverrouillage entre ladite platine 2 et ledit coulisseau 3. La platine 2 comprend une paroi rectangulaire 5 délimitée par deux bordures longitudinales, l'une inférieure 6 et l'autre supérieure 7, par deux bordures latérales 8, par une face avant 9 et une face arrière 10. 1 o La paroi 5 est traversée par deux ouvertures allongées 11, 11', situées de part et d'autre de son plan vertical médian 2'. Ces deux ouvertures 11, Il' ont une forme générale rectangulaire ; elles s'étendent en longueur parallèlement aux deux bordures longitudinales 6 et 7 de la paroi 5. Chaque ouverture traversante 11, 11' est délimitée par une bordure 15 inférieure ou base 12, 12', par une bordure supérieure 13, 13' et par deux bordures de côté 14, 14'. La zone centrale de leur base 12, 12' se prolonge, du côté de la face avant 9 de la paroi 5, par un pion en saillie 15, 15'. La face supérieure de ces pions en saillie 15, 15' s'étend dans le même plan que celui de la base 12, 12' des ouvertures 11, 11' ; leur largeur est sensiblement 20 inférieure (de l'ordre du tiers ou du quart) à la longueur des ouvertures 11, 11'. Ces pions 15, 15' ont une forme générale parallélépipédique. Le long de ses bordures latérales 8, la paroi 5 comporte deux structures de glissières 16, orientées en vis-à-vis l'une de l'autre et qui s'étendent du côté de sa face avant 9. Ces glissières 16 s'étendent parallèlement au plan de la 25 paroi 5, perpendiculairement à ses bordures longitudinales 6 et 7 et aux ouvertures allongées 11, 11'. Elles sont ouvertes au niveau de leurs deux extrémités. La platine 2 comporte encore des moyens pour assurer sa fixation sur un support, en particulier un longeron L de sommier (figures 3 à 6). 30 Ces moyens de fixation sont en l'occurrence constitués - de deux tenons monoblocs 18 qui s'étendent en saillie à partir de la face arrière 10 de la paroi 5, sous le niveau des ouvertures traversantes 11, 11', et - d'un orifice traversant 19 pour l'insertion d'une vis d'ancrage.

Le coulisseau 3 comprend une paroi rectangulaire 20 délimitée par deux bordures longitudinales, l'une inférieure 21 et l'autre supérieure 22, par deux bordures latérales 23, par une face avant 24 et une face arrière 25. Du côté de sa face avant 24 : - la bordure supérieure 22 se prolonge par une paroi supérieure à l'équerre 26, - la bordure inférieure 21 se prolonge par une paroi inférieure à l'équerre 27, et - les bordures latérales 23 se prolongent par des parois à l'équerre 28, 1 o munies chacune d'une coulisse d'extrémité 29. Les deux coulisses 29 s'étendent dans un plan parallèle à celui de la paroi 20. Comme on le verra plus loin, elles sont destinées à coopérer avec les glissières 16 de la platine 2. La paroi inférieure 27 du coulisseau 2 comporte deux ouvertures 30 pour 15 le passage des pions 15, 15' de la platine 2, lors de l'assemblage des éléments constitutifs du dispositif 1. La face avant 24 de la paroi 20 comporte encore une pluralité de nervures qui définissent, de part et d'autre de son plan médian 31, une pluralité d'échancrures superposées 32, qui débouchent dans un évidement latéral 33 20 (figures 6 à 1o). Comme on peut le voir en particulier sur la figure 7, les échancrures 32 sont orientées perpendiculairement aux coulisses latérales 29. Ici, elles sont au nombre de 3 ménagées de part et d'autre du plan médian 31. D'un côté de ce plan médian 31, ces échancrures 32 s'étendent à partir 25 d'une nervure médiane 34, délimitées par des nervures latérales 36 et par la paroi supérieure 26 ; de l'autre côté, elles s'étendent à partir de la paroi latérale 28, délimitées par des nervures latérales 37 et par la paroi supérieure 26. Deux axes ou tourillons 38 s'étendent en saillie à partir de la face arrière 25 du coulisseau 2. Ces axes 38 constituent des structures de réception et de 30 maintien pour les éléments supports (non représentés) dont on veut régler le niveau vertical. Comme indiqué précédemment, ces éléments supports peuvent consister en des structures de suspension pour lattes de sommier.

L'organe de verrouillage 4 comprend deux ergots 40 reliés ensemble par un organe de manoeuvre constitué d'un bras 41 prolongé par un plot de manoeuvre 42. La largeur de chaque ergot 40 est inférieure à la longueur des ouvertures traversantes 11, 11' de la platine 2.

Comme on peut le voir sur la figure 1, la face supérieure de chaque ergot 40 est munie d'une rainure 43, les deux rainures 43 en question étant alignées. Ces rainures 43 sont destinées à coopérer avec une nervure adaptée ménagée le long de la bordure supérieure 13,13' des ouvertures traversantes 11, Il', pour assurer le maintien par encliquetage de l'organe de verrouillage 4 sur la platine 2 (cette nervure ménagée dans les ouvertures 11, 11' n'est pas représentée sur les figures). D'autre part, la face supérieure des ergots 40 comporte encore une rainure 44, qui s'étend perpendiculairement aux rainures 43 précitées, destinées chacune à coopérer avec une nervure ou un bossage 45 (figures 7 et 10) ménagé transversalement sur la bordure supérieure des ouvertures 11, 11' de la platine 2, pour stabiliser les positions active et inactive desdits ergots 40, comme expliqué plus loin. Le montage du dispositif de réglage 1 s'effectue par engagement de la partie inférieure des coulisses 29 du coulisseau 3 dans les parties supérieures des glissières 16 de la platine 2. Les faces avant 9 et 24 de la platine 2 et du coulisseau 3 sont alors en regard et à proximité l'une de l'autre ; les deux parois 5 et 20 sont mobiles parallèlement l'une à l'autre, guidées par les jeux de glissières/coulisses 16, 29.

Les pions 15, 15' de la platine 2 passent au travers des ouvertures 30 de la paroi inférieure 27 du coulisseau 3, et ils viennent se positionner chacun dans l'évidement latéral 33 associé du coulisseau 3. La paroi supérieure 26 du coulisseau 3 constitue une butée, coopérant avec les pions 15, 15' pour empêcher la désolidarisation des deux éléments par le bas des glissières 16.

L'organe de verrouillage 4 est inséré par la face arrière 10 de la platine 2, de sorte que ses ergots 40 traversent chacun l'une des ouvertures 11, 11' et s'étendent en saillie de la face avant 9 de ladite platine, en regard de la face avant 24 du coulisseau 3.

Cet organe de verrouillage 4 est correctement positionné une fois encliqueté sur la platine 2 par l'intermédiaire de ses rainures 43 engagées dans la nervure associée ménagée sur la longueur de la bordure supérieure 13, 13' des ouvertures 11, 11'. Cet encliquetage est adapté pour limiter les possibilités d'enlèvement de l'organe de verrouillage 4, sans utiliser d'outil. Les deux ergots 40 ont alors la possibilité d'être déplacés horizontalement par l'organe de manoeuvre 41, 42 qui fait saillie de la face arrière 10 de la platine 2, cela sur la longueur des ouverture 11, 11', sur un axe parallèle au plan des parois 5 et 20 de la platine 2 et du coulisseau 3 (et donc 1 o sur un axe parallèle au plan vertical P de guidage du coulisseau 3 sur ladite platine 2, et perpendiculaire à l'axe vertical A de guidage du coulisseau 3), de manière à coopérer ou non avec les échancrures 32 dudit coulisseau 3, pour occuper une position active de verrouillage des deux éléments 2 et 3, ou une position inactive (sans verrouillage entre ces deux éléments). 15 Sur les figures 7 à 10, on remarque que les ergots 40 ont une largeur supérieure à la longueur des ouvertures 30 ménagées dans la paroi inférieure 27 du coulisseau 3. De la sorte, après positionnement de l'organe de verrouillage 4, la platine 2 et le coulisseau 3 ne peuvent plus être désolidarisés. Le dispositif de réglage 1 est fixé sur une face verticale d'un longeron 20 support L (figures 3 à 6) au moyen de ses tenons 18 qui viennent s'insérer dans des orifices adaptés ménagés dans ledit longeron L, et au moyen d'une vis de fixation (non représentée) insérée dans l'orifice 19 de la platine 2. La face arrière 10 de la platine 2 vient se plaquer contre la face verticale correspondante du longeron support L ; l'organe de manoeuvre 41, 42 de 25 l'organe de verrouillage 4 s'étend au dessus dudit longeron support L pour pouvoir être manoeuvré par l'utilisateur (figures 4 et 5). Dans cette position, l'axe de déplacement des ergots 40 est horizontal, et le plan de guidage du coulisseau mobile est vertical. La platine 2 est fixe, positionnée dans un plan vertical avec ses 30 glissières latérales 16 verticales, et le coulisseau 3 peut être très facilement réglé en hauteur, par coulissement dans son plan vertical de positionnement, après désactivation des moyens de verrouillage 4, par déplacement vertical par rapport à ladite platine 2, puis par réactivation desdits moyens de verrouillage 4. Comme illustré sur la figure 7, la position inactive de l'organe de verrouillage 4 est obtenue en faisant coulisser horizontalement et parallèlement à la paroi 5, les ergots 40 dans leurs ouvertures respectives 11, Il', de sorte à ce qu'ils viennent se placer dans l'évidement latéral 33 associé, du coulisseau 3. Alors, le coulisseau 3 est mobile verticalement par rapport à la platine 2, guidé par les jeux de coulisses/glissières 16, 29, et il peut être positionné manuellement à la hauteur souhaitée.

Une fois cette position souhaitée atteinte, l'organe de verrouillage 4 est déplacé parallèlement à la paroi 5 de la platine 2, dans les ouvertures 11, 11', pour que ses ergots 40 pénètrent dans l'échancrure 32 en correspondance, de manière à réaliser le verrouillage en position recherché. Sur la figure 8, le verrouillage en question est réalisé en position médiane (dans l'échancrure 32 médiane des trois échancrures superposées). On remarque que la hauteur des échancrures ouvertes superposées 32 correspond approximativement à l'épaisseur des ergots de verrouillage 40. On a représenté sur les figures 9 et 10 les positions respectivement déverrouillée et verrouillée des ergots 40 pour la position haute du coulisseau 3 (cette position haute est également représentée sur les figures 4 et 6). Dans cette position haute les ergots 40 viennent en appui contre la paroi supérieure 26 du coulisseau 3. La position basse du coulisseau 3 est illustrée sur la figure 5. On notera qu'il est possible de prévoir un système de repérage visuel de la position du coulisseau 3 par rapport à la platine 2, par exemple du type chiffrage 1, 2, 3 sur la platine 2, associé à un orifice ou à une lumière adaptée ménagée dans le coulisseau 3 (ou l'inverse). Comme on peut le voir sur les figures 6 à 10, les positions verrouillée et déverrouillée des ergots 40 sont stabilisées par la présence des moyens d'encliquetage 44, 45. La nervure (ou le bossage) en saillie 45 ménagée dans la partie supérieure des ouvertures 11, 11' coopère pour cela - avec la rainure en creux 44 prévue sur la face supérieure des ergots 40, pour stabiliser la position déverrouillée (figures 7 et 9), ou - avec l'une des arêtes latérales desdits ergots 40, pour stabiliser la position verrouillée (figures 8 et 10). Encore sur les figures 7 à 10, on remarque que les ergots 40 sont en appui permanent sur le pion 15, 15' associé, qu'ils soient en position verrouillée ou déverrouillée. Ces pions 15, 15' servent de structure de stabilisation des ergots 40 pour éviter un basculement de l'organe de verrouillage 4 lors d'un effort vertical. Le mode de réalisation illustré sur les figures comporte deux systèmes de verrouillage jumelés ergots 40/échancrures 32. Dans des variantes de réalisation, on peut envisager une structure plus complexe comprenant trois systèmes de verrouillage juxtaposés, ou plus. Dans une variante de réalisation plus simple, un seul système ergot 40/échancrures 32 peut être envisagé.

D'autre part, dans tous les cas, au moins deux échancrures superposées 32 sont ménagées au sein du coulisseau 3 pour proposer un choix de réglage de hauteur ; dans des variantes de réalisation plus élaborées que celle illustrée sur les figures, plus de trois échancrures superposées 32 peuvent être proposées.

Le dispositif conforme à l'invention propose une alternative par rapport aux structures existantes, cette alternative étant de constitution simple et très facile à manoeuvrer; ce dispositif comporte des éléments assemblés, difficilement dissociables et qui ne nécessitent pas d'être désolidarisés les uns des autres pour sa mise en oeuvre ou son fonctionnement.25

Claims (1)

1. REVENDICATIONS- 1.- Dispositif pour régler en hauteur un élément support de type latte ou traverse, pour sommier, matelas ou siège, par rapport à un châssis L, lequel dispositif comprend : - une platine (2), munie de moyens (18, 19) pour sa fixation sur ledit châssis L, - un coulisseau (3) muni de moyens (38) pour recevoir ledit élément support, lequel coulisseau (3) comprend des moyens (29) qui permettent son guidage, selon un axe A, dans un plan vertical, par rapport à ladite platine (2), et - des moyens (4) aptes à verrouiller ledit coulisseau (3) sur ladite platine (2), après le réglage choisi du positionnement en hauteur dudit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2), caractérisé en ce que ledit coulisseau (3) comporte une pluralité d'échancrures superposées (32) qui sont orientées perpendiculairement audit axe A et parallèlement audit plan vertical, et qui débouchent latéralement dans un même évidement (33), et en ce que lesdits moyens de verrouillage (4) consistent en un ergot (40) porté par ladite platine (2), lequel ergot (40) est manoeuvrable horizontalement par rapport à cette dernière sur un axe perpendiculaire audit axe A et parallèle audit plan vertical de guidage dudit coulisseau (3), lequel ergot de verrouillage (40) est apte à occuper une position active, inséré dans l'une desdites échancrures (32) dudit coulisseau (3), pour verrouiller en position ledit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2), et une position inactive, inséré dans ledit évidement latéral (33), pour autoriser le mouvement vertical dudit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2).

   2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la platine (2) comporte une face arrière (10) destinée à venir se fixer sur le châssis L et une face avant (9) munie de deux glissières latérales (16) pour le guidage vertical du coulisseau (3).

   3.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'ergot de verrouillage (40) coulisse dans une ouverture horizontale (11, 11') ménagée dans la platine (2), lequel ergot (40) s'étend ensaillie de la face avant (9) de ladite platine (2), orienté coté coulisseau (3), et se prolonge en saillie de la face arrière (10) de ladite platine (2) par un organe de manoeuvre (41, 42).

   4.- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte un pion (15, 15') de stabilisation de l'ergot de verrouillage (40), ménagé dans le prolongement de la base (12, 12') de l'ouverture horizontale (11, 11') de guidage dudit ergot (40), en saillie de la face avant (9) de la platine (2), lequel pion de stabilisation (15, 15') s'étend en direction du coulisseau (3), dans l'encombrement de son évidement latéral (33).

   5.- Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le coulisseau (3) comporte une paroi supérieure (26) coopérant avec le pion (15, 15') de la platine (2) pour constituer sa butée basse.

   6.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que le coulisseau (3) comporte une paroi inférieure (27) munie d'une ouverture (30) pour le passage du pion (15, 15') de la platine (2), lors du montage des éléments, laquelle ouverture de passage (30) a une largeur inférieure à celle de l'ergot de verrouillage (40) pour empêcher le démontage intempestif dudit coulisseau (3) par rapport à ladite platine (2).

   7.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'ergot de verrouillage (40) comporte des moyens d'encliquetage (43) sur son ouverture de guidage (11, 11').

   8.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'encliquetage, en forme de bossage (45) coopérant avec une échancrure (44), pour stabiliser les positions active et inactive de l'ergot de verrouillage (40).

   9.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un coulisseau (3) muni d'une superposition de trois échancrures de verrouillage (32), associées éventuellement à un système de repérage visuel du positionnement de l'ergot de verrouillage (40).

   10.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte deux ensembles jumelés ergot (40)/échancrures (32) - évidement (33), portés par le même ensemble platine(2) - coulisseau (3), les deux ergots de verrouillage (40) étant reliés par un même organe de manoeuvre (41, 42).