FR2930854A1 - Machine electrique tournante a poulie, notamment alternateur ou alterno-demarreur pour moteur a combustion interne - Google Patents

Abstract

La machine électrique, tournante pour moteur à combustion interne, comportant un rotor (4) solidaire d'un arbre (3) présentant une extrémité saillante axialement, qui, d'une part, traverse successivement axialement une entretoise (70), la bague interne (302) d'un roulement (11), une douille, une poulie (1) et d'autre part, présente à son extrémité libre une extrémité filetée (304) sur laquelle se visse un écrou (2) pour serrage axial, entre l'écrou (2) et le rotor (4), de la poulie (1), de la douille , de la bague interne (302) et de l'entretoise (70) et formation de zones de frottement dans l'empilage de ces diverses pièces ; au moins une des zones de frottement, dite zone de fort frottement, distincte des zones de frottement (C5,C6) faisant intervenir l'écrou (2) et l'extrémité filetée (304) de l'arbre (3), est configurée pour présenter un coefficient de frottement supérieur à celui des autres zones de frottement .Application : alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile à moteur à combustion interne

Description

Domaine de l'invention La présente invention concerne les machines électriques tournantes à poulie, telles que les alternateurs ou les alterno-démarreurs de véhicule automobile, pour moteur à combustion interne.

io Plus précisément l'invention se rapporte à une machine électrique tournante pour moteur à combustion interne, notamment alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile à moteur à combustion interne, comportant un rotor porté à fixation par un arbre présentant une extrémité saillante axialement par rapport au rotor, dans laquelle l'extrémité saillante, d'une part, traverse successivement 15 axialement une entretoise, la bague interne d'un roulement, une douille, une poulie de transmission de mouvement et d'autre part, présente à son extrémité libre une extrémité filetée sur laquelle se visse un écrou pour serrage axial, entre l'écrou et le rotor, de la poulie, de la douille, de la bague interne et de l'entretoise et formation de zones de frottement dans l'empilage de ces diverses pièces. 20 Etat de la technique

A la figure 1 on a représenté une machine électrique tournante polyphasée à poulie de l'art antérieur sous la forme d'un alterno-démarreur pour véhicule 25 automobile à moteur à combustion interne. Cette figure 1 est une vue en coupe axiale, à l'exception du rotor, de l'alterno-démarreur identique à la figure 1 du document WO 01/69762 auquel on se reportera pour plus de précisions. Cet alterno-démarreur est un alternateur réversible et a ici la structure d'un alternateur triphasé à ventilation interne. Il est adapté à transformer de l'énergie 30 mécanique en énergie électrique lorsqu'il fonctionne en mode générateur de courant, c'est-à-dire comme un alternateur, et vice versa lorsqu'il fonctionne en mode moteur électrique, c'est-à-dire comme un moteur électrique, pour au moins démarrer le moteur à combustion du véhicule voir assurer d'autres fonctions.

Il comporte une poulie 1 de transmission de mouvement appartenant à un dispositif de transmission de mouvement (non représenté) intervenant entre le vilebrequin du moteur à combustion interne du véhicule et l'alterno-démarreur. La poulie 1, de forme creuse et annulaire, est menée, lorsque la machine fonctionne comme un alternateur, et est menante, lorsque la machine fonctionne comme un moteur électrique. Cette poulie 1 présente un fond 201 troué centralement et traversé centralement par l'extrémité filetée d'un arbre 3 tournant, dont l'axe de symétrie axiale X-X définit l'axe de rotation de la machine électrique tournante. io Le fond 201, d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X, porte à sa périphérie externe une jupe 300 d'orientation axiale par rapport à l'axe X-X. Cette jupe 300 est annulaire et est ici extérieurement dotée d'une gorge pourvue de rainures circonférentielles pour la réception d'une courroie (non représentée), dite courroie poly-v , de forme trapézoïdale dotée de saillies en V 15 et appartenant au dispositif de transmission de mouvement précité. Le fond 201 et la jupe 300 délimitent une cavité 301, qui sert de logement à un écrou de fixation 2 et à une rondelle d'appui 200 intercalée entre l'écrou 2 et la face avant du fond 201 de la poulie 1. La rondelle 200 est traversée par l'arbre 3, tandis que l'écrou 200 se visse sur l'extrémité filetée de l'arbre 3. 20 Cette extrémité filetée, mieux visible à la figure 3 du document WO 01/69762, comporte intérieurement une empreinte pour réception d'un outil pour maintenir en rotation l'arbre 3 lorsque l'on visse l'écrou 2 à l'aide d'un autre outil. L'extrémité filetée de l'arbre 3 constitue l'extrémité libre de l'extrémité avant de l'arbre. L'autre extrémité de l'arbre constitue son extrémité arrière. D'une 25 manière générale une orientation de gauche à droite à la figure 1 correspond à une orientation d'arrière en avant. L'arbre 3 porte à fixation un rotor 4 à griffes pourvu d'un bobinage d'excitation, visible en partie en 5 à la figure 2, qui est une vue de la partie avant de l'alterno-démarreur de la figure 1 avec une variante au niveau de la poulie. 30 Comme décrit dans le document WO 01/69762, les extrémités du bobinage 5 sont reliées par des liaisons filaires à deux bagues collectrices 6,7 portées par l'extrémité arrière de l'arbre 3. Des balais, portés par un porte-balais 16, coopèrent avec les bagues, pour alimenter électriquement le bobinage 5.

Le rotor 4 d'excitation est entouré par un stator bobiné 8 doté ici de trois enroulements pour définition de trois phases. En mode générateur de courant le stator 8 constitue un induit, tandis que le rotor 4 constitue un inducteur. Un entrefer existe entre le rotor 4 et le stator 8, qui comporte un corps sous la forme d'un paquet de tôles dotées intérieurement d'encoches pour définir une pluralité de rainures axiales de logement des fils ou des segments conducteurs des enroulements, dont on voit à la figure 1 les chignons (non référencés) s'étendant en saillie axiale de part et d'autre du corps du stator 8. Le rotor 4 comporte un corps doté ici de deux roues polaires à griffes io 41,42 fixées sur l'arbre 3 doté localement de portions moletées à cet effet. Ces roues présentent chacune un flasque transversal portant à sa périphérie externe des dents d'orientation axiale 143 et de forme trapézoïdale dirigées vers le flasque de l'autre roue polaire. Les dents 143 d'une roue polaire sont décalées angulairement par rapport aux dents de l'autre roue polaire en sorte que les dents 15 des deux roues polaires sont imbriquées les unes avec les autres et parallèles. A la figure 2 on voit en 202 l'une des portions moletée de l'arbre 3, en 203 une partie du flasque de la roue 41, en 204 une partie du noyau cylindrique intercalé entre les deux flasques des roues 41, 42, en 205 une partie de la bobine de support du bobinage 5 et en 304 l'extrémité libre filetée de l'extrémité avant de 20 l'arbre comprenant également un tronçon lisse 303. Le noyau 204 porte à sa périphérie externe la bobine 205 et le bobinage 5 implantées entre les deux flasques des roues 41, 42. Ce noyau 204 est distinct des flasques. En variante le noyau est en deux parties appartenant chacune à l'un des flasques d'une roue 41, 42 comme visible à la figure 3 du document WO 01/69762, qui montre également 25 les portions moletées de l'arbre 3 ainsi que l'épaulement, que comporte l'arbre 3 à son extrémité arrière, pour appui de la face externe du flasque de la roue 42. Le rotor 4 et le stator 8 sont montés à l'intérieur d'un carter S comportant au moins un flasque avant 13, appelé palier avant, et un flasque arrière 14, appelé palier arrière. Le rotor 4 est monté rotatif dans le carter S. 30 Les faces, respectivement avant et arrière, des flasques des roues polaires 41, 42, tournées vers les fonds des paliers 13,14, portent à fixation, ici par soudage électrique, chacune un ventilateur interne 43, 44 avec des pales 45.

En mode générateur de courant le bobinage 5 est alimenté électriquement. Il se produit alors une magnétisation du rotor 4. Les dents de l'une des roues 41, 42 définissent alors des pôles nord, tandis que les dents de l'autre roue 42,41 définissent des pôles Sud. Lorsque le rotor 4 tourne il est créé dans les enroulements du stator un courant alternatif redressé par un dispositif de redressement de courant comportant par exemple des transistors du type MOSFET montés dans un module électronique de commande et de contrôle comme décrit dans les documents EP 0 260 176 et FR 2 745 444. Ici le module électronique est déporté par rapport au carter S et loge io également un régulateur de tension relié par un câble au porte balais 16 porté par le palier arrière 14. doté d'un fond présentant des ouvertures d'entrée d'air 54, dont l'une est plus large circonférentiellement pour passage d'un secteur 55 appartenant à un porte capteurs 53 en matière plastique. Un câble relie également les sorties des phases du stator 8 au module électronique, qui reçoit également les 15 informations provenant de trois capteurs à effet Hall dont l'un est visible en 52 à la figure 1. Ces capteurs sont implantés dans le secteur 55 du porte capteurs 53 radialement au dessus de la cible 50, qui est ici à lecture radiale. On voit également en 56 l'une des oreilles que présente le porte capteurs 53. Cette oreille est trouée pour le passage à jeu circonférentiel d'un goujon 57 et 20 réglage angulaire du porte capteurs 53 comme dans le document WO 01/69762. Pour plus de précisions sur le fonctionnement de l'alterno-démarreur, on se reportera aux documents EP 0 260 176 et FR 2 745 444 précités. Les roues 41,42 sont trouées centralement pour emmanchement à force des portions moletées de l'arbre 3 plus dur que les roues 41,42 pour fixation de 25 celles-ci et formation d'un sous-ensemble. Cet arbre 3 s'étend de part et d'autre du rotor 4 en sorte que les extrémités avant et arrière de l'arbre 3 s'étendent en saillie axiale par rapport au rotor 4 et au corps de celui-ci porté à fixation par l'arbre 3. L'extrémité avant de l'arbre 3 traverse un roulement avant 11, tandis que l'extrémité arrière de l'arbre 3 traverse un roulement arrière 12 plus petit. 30 L'arbre 3 est emmanché à serrage dans les bagues internes des roulements 11 et 12, dont les bagues externes sont solidaires axialement respectivement du palier avant 13 et palier arrière 14, qui sont de forme annulaire et en matière moulable, ici à base d'aluminium. Ces paliers 13,14 sont ajourés pour autoriser une circulation d'air amplifiée par les ventilateurs 43, 44 et refroidir la machine. A la figure 2 on voit en 302 la bague interne du roulement 11 de diamètre supérieur à celui du roulement 12. Les paliers 13, 14 ont ici une forme creuse et présentent chacun un fond d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X. Ces fonds sont troué centralement pour passage de l'arbre 3 et présentent centralement un logement pour le montage de la bague externe du roulement 11, 12 concerné. Ainsi la bague externe du roulement 11 est emmanchée dans le logement 206 (figure 2) du palier avant 13. Ce logement 206 est délimité axialement à io l'avant par un épaulement (non référencé) et extérieurement par une jupe (non référencée) à périphérie interne cylindrique pour contact avec la périphérie externe de la bague externe du roulement 11. Cette bague externe est calée axialement à l'avant par l'épaulement du logement 206 et axialement à l'arrière par une rondelle 207 fixée, ici par des vis, dans la jupe du logement 206. 15 Le logement du palier arrière 14 est délimitée extérieurement également par une jupe 46 à périphérie interne cylindrique pour contact avec la périphérie externe d'une bague épaulée en matière plastique 47 intercalée radialement entre la jupe 46 et la bague externe du roulement 12. De manière connue la bague 47 est rapportée par encliquetage sur la jupe 46 et via son épaulement cale 20 axialement la bague externe du roulement 12. Les fonds des paliers 13,14 portent chacun à leur périphérie externe un rebord annulaire d'orientation axiale. Les rebords sont dirigés axialement l'un vers l'autre et sont fixés l'un avec l'autre par une pluralité ici de tirants (non référencés). Les rebords sont intérieurement étagés en diamètre à leur extrémité libre 25 pour formation d'un épaulement. A la figure 1 le corps du stator 8 est emmanché dans les extrémités libres des rebords en étant calé axialement par les épaulements desdits rebords. Les tirants de fixation des rebords permettent donc également de serrer axialement le stator 8 entre les deux rebords des paliers 13,14. En variante les rebords sont jointifs. 30 Il ressort de ce qui précède, en allant axialement de la droite à la gauche de la figure 1, que la machine électrique présente un arbre 3 à extrémité avant filetée pour montage de la poulie 1, un palier avant 13 avec son roulement central 11 pour montage rotatif de l'extrémité avant de l'arbre 3, une rondelle 207, pour maintien axial dans l'autre sens de la bague externe du roulement 11, une entretoise annulaire 70 intercalée axialement à serrage entre la face avant du flasque 203 de la roue 41 et la face arrière de la bague interne 302 du roulement 11, le stator 8 entourant le rotor 4 à griffes, une cible 50 portée par un porte cible solidaire en rotation du rotor 4 ou de l'arbre 3, le palier arrière 14 avec son roulement central 12 pour montage rotatif de l'extrémité arrière de l'arbre 3, le porte-balais 16 fixé sur la face arrière du palier 14 et un capot de protection ajouré 17 fixé également sur la face arrière du palier 14. La poulie 1 de la figure 1 comporte à l'arrière une douille 208 pour contact io avec la face avant de la bague interne 302 du roulement 11. L'écrou 2 permet de serrer la poulie 1 au contact de cette bague interne 302 serrée axialement entre la douille 208 et l'entretoise 70 en forme de manchon. En variante (figure 2) la douille 208 est distincte de la poulie 1. En variante l'écrou 2 est monobloc avec la rondelle d'appui 200. 15 En variante le palier arrière porte un dispositif de redressement de courant par exemple à diodes, comme décrit par exemple dans le document WO 03/009452 auquel on se reportera , en sorte que la machine électrique tournante est un alternateur polyphasé . Dans l'assemblage précité de la poulie 1 avec l'arbre 3, le 20 couple C qui s'oppose au desserrage de la poulie d'entraînement est produit, comme visible à la figure 2, par : • Les frottements dans les filets entre l'extrémité avant filetée de l'arbre 3 et l'écrou 2. • Les frottements, dus a la compression dans l'empilage du rotor, entre 25 l'écrou 2 et la poulie 1, entre la poulie 1 et la bague intérieure 302 du roulement avant 11 via la douille 208, et enfin entre la bague intérieure 302 du roulement 11 et l'entretoise 70.

Ainsi à la figure 2 on voit un premier trajet et un deuxième trajet de transmission 30 de couple entre la poulie 1 et le tronçon moleté 202 de l'arbre 3.

Le premier trajet de transmission de couple fait intervenir une première zone de frottement Cl entre la face avant de l'entretoise 70, solidaire de la portion moleté 202 de l'arbre 3, et la face arrière de la bague intérieure 302 du roulement 11, une deuxième zone de frottement C2 entre la face avant de la bague 302 et la face arrière de la douille 208 et une troisième zone de frottement C3 entre la face avant de la douille 208 et la face arrière du fond 201 de la poulie 1 Le deuxième trajet de transmission de couple fait intervenir une quatrième zone de frottement C4 entre la face avant du fond 201 de la poulie 1 et la face arrière de la rondelle d'appui 200, une cinquième zone de frottement C5 entre la face avant de la rondelle 200 et la face arrière de l'écrou 2 et enfin une sixième zone de io frottement C6 entre les filets de l'extrémité avant filetée de l'arbre 3 et de l'écrou 2.

Les zones C3 et C5 n'existent pas lorsque respectivement la douille 208 est monobloc avec la poulie 1 et lorsque l'écrou 2 est monobloc avec la rondelle 200.

15 Ainsi qu'on le sait un moteur à combustion interne, notamment un moteur diesel, est l'objet d'acyclismes notamment au voisinage de son régime de ralenti. Ces acyclismes peuvent provoquer un desserrage de la poulie.

Dans le cadre d'un alternateur, la tenue au desserrage de la 20 poulie est soumise directement a sa capacité a résister aux acyclismes du moteur à combustion interne transmis via la courroie ou les courroies de la poulie vilebrequin a la poulie de l'alternateur. Ces acyclismes, importants dans les phases transitoires de démarrages du moteur à combustion, ont conduit a utiliser dans certaines applications des poulies dites 25 roue libre (transmission du couple que dans une seule direction), afin d'éviter le problème de desserrage poulie avec l'assemblage du type des figures 1 et 2 ; le couple transmissible avec l'assemblage dit renforcé est d'environ 60 Nm.

Dans le cadre d'un d'alterna- démarreur (démarrage du moteur à combustion en 30 mode moteur électrique via la courroie ou les courroies), les couples mis en jeux pour pouvoir démarrer de façon rapide le moteur à combustion peuvent dépasser les 100 Nm en pointe. L'utilisation de poulie roue libre étant impossible dans ce cas car la machine électrique est réversible (la poulie étant menante ou menée), 5 io cela conduit à envisager d'autres solutions, telles que de souder la poulie directement sur l'arbre du rotor, comme par exemple décrit dans le document FR 2 898 068, pour éviter son desserrage ou de former un assemblage plus coûteux par cannelures entre l'arbre et la poulie.

Le soudage de la poulie ne permet pas de démonter celle-ci. L'assemblage par cannelures nécessite de modifier l'arbre.

Résumé de l'invention La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients.

Suivant l'invention une machine électrique tournante du type sus-indiqué est caractérisée en ce qu'au moins une des zones de frottement, 15 dite zone de fort frottement, distincte des zones de frottement faisant intervenir l'écrou et l'extrémité filetée de l'arbre, est configurée pour présenter un coefficient de frottement supérieur à celui des autres zones de frottement, qui interviennent entre la poulie et l'entretoise.

20 Grâce à l'invention on augmente la transmission de couple et on ne modifie pas de manière profonde l'assemblage de la poulie avec l'arbre et donc l'empilage des différentes pièces du premier trajet et du deuxième trajet de transmission de couple.

25 Ainsi l'arbre et la poulie d'entraînement sont conservés. En outre l'assemblage est démontable et ne fait pas appel à une poulie roue libre coûteuse. De plus on peut augmenter encore la transmission de couple en faisant appel à au moins deux zones de fort frottement. Une transmission de couple d'une pointe supérieure ou égale à 100 Nm ne pose pas de problème. 30 Le coefficient de frottement d'au moins une des faces de cette zone de fort frottement est supérieur à celui de l'acier. Il est par exemple globalement égal à 0,3.

Dans un mode de réalisation la zone de fort frottement comporte une face de frottement distincte des faces avant et arrière de la bague interne du roulement. Cette réalisation permet de conserver la bague interne du roulement, qui ainsi peut être du type standard. Cette réalisation est encore plus économique.

Suivant d'autres caractéristiques prises isolément ou en combinaison :

- la zone de fort frottement présente une dureté supérieure à celle de la bague io interne du roulement ; - la zone de fort frottement comporte des micros éclats de particules à fort coefficient de frottement supérieur à celui de l'acier en sorte qu'elle est d'un faible encombrement axial ; - les micros éclats sont à base de diamant ; 15 - la zone de fort frottement appartient aux deux faces d'une rondelle intercalée axialement entre les deux faces d'une zone de frottement ; - la rondelle est métallique et est revêtue sur chacune de ses faces d'une couche comportant des inclusions des particules à fort coefficient de frottement. - la rondelle est en forme de clinquant métallique ; 20 - la rondelle est solidaire de l'un des pièces entretoise- bague interne du roulement û douille - poulie û rondelle d'appui en sorte qu'elle est imperdable ; - la rondelle est fixée sur la pièce concernée par au moins un point de soudage laser ou au moins un point de collage ou par encliquetage pour conserver les caractéristiques de cette pièce ; 25 - la bague intérieure du roulement porte à solidarisation sur chacune de ses faces une rondelle à fort frottement pour formation d'un ensemble manipulable, transportable et imperdable ; - la zone de fort frottement appartient à l'une des deux faces d'une zone de frottement. 30 D'autres avantages apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et en regard des dessins annexés.

Brève description des dessins

- la figure 1 est une vue en coupe axiale, à l'exception du rotor, d'un l'alterno-démarreur de l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue partielle de la partie avant de l'alterno-démarreur de la figurel avec une douille distincte de la poulie ; - les figures 3 à 9 sont des vues analogues à la figure 2 pour sept exemples de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue partielle du roulement et de la douille de la figure io 3 avec montage d'une rondelle à fort frottement pour un huitième exemple de réalisation selon l'invention.

Description d'exemples de réalisation de l'invention

15 Dans les figures les éléments identiques ou similaires seront affectés des mêmes signes de référence. Les matériaux utilisés dans l'empilage, c'est-à-dire dans l'assemblage, des figures 1 et 2 sont principalement de l'acier ; l'entretoise 70, la bague 302, la douille 208, la poulie 1, la rondelle 200 , l'écrou 2 et l'arbre 3 étant en acier. Le coefficient de 20 frottement dans les zones de frottement Cl à C6 entre les différentes pièces ou composants de l'assemblage est donc par conséquent globalement égal a 0.1.

Une des caractéristiques de l'invention est de faire intervenir dans l'empilage précité au moins un composant avec des caractéristiques de frottement 25 différentes de celle de l'acier, afin d'obtenir un contact de frottement et un coefficient de frottement entre deux pièces de l'empilage plus important que celui de l'acier, par exemple de l'ordre de 0,3.

Plus précisément selon une caractéristique au moins une des zones de 30 frottement, dite zone de fort frottement, distincte des zones de frottement C5, C6 faisant intervenir l'écrou 2 et l'extrémité filetée 304 de l'arbre 3, est configurée pour présenter un coefficient de frottement supérieur à celui des autres zones de frottement. Le coefficient de frottement est donc supérieur à 0,1. i0 5 20 25 2930854 Il

Le frottement est ainsi augmenté au niveau d'au moins l'une des zones de frottement Cl à C4 de l'assemblage entre la poulie 1 et l'arbre 3 lorsque la rondelle 200 est distincte de l'écrou 2. Le frottement est augmenté au niveau d'au moins l'une des zones de frottement Cl à C3 de l'assemblage entre la poulie 1 et l'arbre 3 lorsque la rondelle 200 est monobloc avec l'écrou 2.

io La zone de frottement C3 n'est pas à prendre en considération lorsque la douille 208 est monobloc avec la poulie.

Le frottement étant une des parties prépondérante dans la capacité de cet assemblage à transmettre le couple, plus le frottement est élevé au niveau de l'une 15 au moins des zones de frottement Cl à C4, plus l'assemblage entre l'arbre et la poulie transmettra de couple.

Dans un mode de réalisation la zone de fort frottement présente une dureté supérieure à celle de la bague interne du roulement.

Dans un mode de réalisation la zone de fort frottement comporte des micros éclats de particules à fort coefficient de frottement et est donc axialement peut encombrante ; le diamètre des particules étant dans un mode de réalisation compris entre 5 et 11 microns.

Dans un mode de réalisation cette augmentation de frottement est réalisée avec des micros éclats de particules à base de diamant permettant d'obtenir un coefficient de frottement globalement de 0,3.

30 Ces micros éclats de diamant présentent une grande dureté et une grande conductivité thermique dont on tire partie. La dureté du diamant est plus grande que celle de la bagues interne 302, elle-même plus dure que l'entretoise 70, la douille 208 et la poulie 1.

Le diamant est dans un mode de réalisation naturel.

Dans un second mode de réalisation, pour des raisons économique, on fait appel à du diamant obtenu de manière synthétique.

Par exemple on crée un micro éclat à partir d'un diamant polycristallin et synthétique que l'on soumet à des températures élevées et à des pressions élevées en présence de cobalt pour obtenir une agglomération de diamant et de cobalt.

Dans un mode de réalisation le pourcentage en poids de cobalt est voisin de 12% par exemple entre 9 et 15%.

Dans un autre mode de réalisation les micros éclats de particules appartiennent à une matrice ou couche de nickel dans laquelle on incorpore des particules de diamant polycristallin synthétique ou de carbure de silicium ou de carbure de bore. Les particules peuvent être également à base d'alumine ou de nitrure de silicium

On peut effectuer ces dépôts de manière électrochimique par trempage sur une pièce métallique, ou par pulvérisation ou par traitement thermique ou par dépôt de 20 vapeur.

La concentration de particules dures par rapport à la surface varie dans un exemple de 7 à 28%. Bien entendu en variante on peut augmenter cette concentration selon les applications. 25 La pièce est dans un mode de réalisation une rondelle métallique revêtue, par exemple par électrodéposition, sur chaque de ses faces d'une couche de particules à fort coefficient de frottement de quelques microns en diamètre. Dans un mode de réalisation la rondelle comporte une âme en acier de faible 30 épaisseur, par exemple globalement de 0,1 mm. Cette âme est dégraissée. Elle est ensuite plongée dans un bain chaud de nickel chimique dans lequel des particules, par exemple de diamant, sont dispersées. Le temps de plongée détermine l'épaisseur de la couche à inclusion de particules. 30 On procède après à un nettoyage pour détacher les particules de diamant mal accrochées. Les particules forment des inclusions. Par exemple l'âme en acier est plongée dans le bain de nickel à dispersion de particules de diamant à 400° durant 14 à 16 minutes. Il se forme sur chacune des faces de la rondelle métallique alors un dépôt en forme de couche contenant des particules. L'épaisseur du dépôt sur chacune des faces est par exemple de 0, 01 mm. Ces couches sont solidaires de la face concernée de la rondelle. En variante les dépôts ou couches à fort coefficient de frottement sont réalisés sur la face avant de l'entretoise, et/ou l'une au moins des faces de la douille, de la poulie ou de la face avant de la rondelle d'appui de manière décrite ci-après. Ces faces sont revêtues à solidarisation par exemple d'une couche à micro éclats de particules comme les faces de la rondelle précitée. En variante les dépôts à fort coefficient de frottement appartiennent à la rondelle qui est solidaire de l'entretoise, ou de la bague interne du roulement, ou de la douille, ou de la poulie, ou de la rondelle d'appui en sorte que la rondelle à fort coefficient de frottement est imperdable. La solidarisation est réalisée dans un mode de réalisation localement par exemple à l'aide d'au moins un point de soudage, par exemple du type laser, ou de collage. En variante la solidarisation est réalisée par encliquetage.

En variante la solidarisation est réalisée localement par encliquetage et à l'aide d'au moins un point de collage ou de soudage. La pièce à micros éclats contient des inclusions de micros éclats de particules.

Les micros éclats comprennent des particules de grande dureté agglomérées, en variante par frittage, avec du métal faisant le liant.

Dans une forme de réalisation la zone de fort frottement appartient de manière précitée aux deux faces d'une rondelle rugueuse intercalée axialement entre les deux faces d'une zone de frottement. Ainsi dans le premier mode de réalisation de l'invention de la figure 3 une mince rondelle de frottement 400 rugueuse est revêtue de manière précitée sur chacune de ses faces d'une couche comportant des particules à fort coefficient de frottement supérieur à celui de l'acier. Cette rondelle 400 est traversée par l'arbre 3 et est intercalée axialement à serrage entre la face avant de l'entretoise 70 métallique, par exemple en acier, et la face arrière de la bague interne 302 du roulement 11 en acier traité. Cette rondelle 400 est traversée par le tronçon lisse intermédiaire 303 appartenant à l'extrémité avant de l'arbre 3. La bague interne est emmanchée à serrage sur ce tronçon lisse 303. Ce tronçon 303 s'étend axialement entre la portion moletée 202 de l'arbre 3 et l'extrémité libre avant filetée 304 de l'arbre 3 sur laquelle se visse l'écrou 2. On rappellera que l'on forme un sous ensemble comportant l'arbre 3 et le rotor 4, dont le corps est solidaire des portions moletées. Cet arbre 3 est emmanché à force d'arrière en avant dans les flasques des roues polaires par exemple en acier ferromagnétique comme l'arbre 3 plus dur que les flasques. Ainsi les portions moletées sont emmanchées à force dans les alésages internes de ces flasques avec interposition du noyau du rotor en sorte que le rotor est porté à fixation par l'arbre 3 saillant axialement de part et d'autre du corps du rotor 4. L'arbre 3 présente ainsi une extrémité avant 303, 304 saillante axialement par rapport au rotor 4 solidaire de l'arbre 3 de manière précitée. Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que l'épaulement arrière, visible à la figure 3 du document WO 01/69762 , vienne en butée axiale contre la face arrière du flasque de la roue 42. Ensuite on emmanche l'entretoise 70 sur la portion moletée 302 saillante de l'arbre 3, puis on monte les bagues internes des roulements 11 et 12 sur l'arbre 3 ; la bague interne 302 du roulement avant 11 étant emmanchée sur le tronçon 303. Ensuite on monte le roulement dans le logement 206 que l'on ferme par la rondelle 207.

On monte ensuite la douille 208 et la poulie 1 sur le tronçon 303 avant de visser, à l'aide d'un outil creux de forme hexagonale, l'écrou 2 sur l'extrémité 304 et au contact de la rondelle 200. Bien entendu, de manière connue, à l'aide d'un outil interne pénétrant dans l'empreinte interne de l'extrémité 304 on bloque l'arbre. Cet outil interne est représenté en 500 à la figure 4, avant que sa tête à saillies 501 ne pénètre de manière complémentaire dans l'empreinte interne 502 de l'extrémité 304 pour bloquer l'arbre 3. L'entretoise 70, en forme de manchon, est nécessaire à cause de la présence du ventilateur 43 et de la rondelle 207. 30 La rondelle 400 présente un coefficient de frottement supérieur à celui de l'acier. Ce coefficient est obtenu à l'aide d'inclusions de micros éclats de particules, ici à base de diamant, sur les deux faces de la rondelle s 400, qui est de faible épaisseur et métallique, par exemple en acier. Cette rondelle mince à fort frottement et grande dureté est ici en forme de clinquant. Elle constitue une nouvelle première zone de frottement à coefficient de frottement supérieur. La rondelle avec ses couches a par exemple une épaisseur de 0,12 mm. io Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention de la figure 4 une mince rondelle 401 métallique, identique à la rondelle 400, est traversée par le tronçon lisse 303 de l'arbre 3 et est intercalée axialement à serrage entre la face avant de la bague interne 302 en acier traité du roulement 11 et la face arrière de la douille 15 cylindrique 208, qui est métallique, par exemple en acier. Cette rondelle 401 de fort frottement constitue une nouvelle deuxième zone de frottement.

Dans le troisième mode de réalisation de l'invention de la figure 5 une mince 20 rondelle 402 métallique, identique à la rondelle 400, est traversée par le tronçon lisse 303 de l'arbre 3 et est intercalée axialement à serrage entre la face avant de la douille 208 et la face arrière du fond 201 de la poulie 1, qui est métallique, par exemple en acier. Cette rondelle 402 de fort frottement constitue une nouvelle troisième zone de frottement. 25 Dans ces trois modes de réalisation l'augmentation du frottement est réalisée par l'intermédiaire d'une rondelle mince avec un très faible encombrement axial dans le premier trajet de transmission de couple, c'est-à-dire entre la face arrière de la poulie 1 et la face avant de l'entretoise 70. En variante l'augmentation du frottement est réalisée avec un très faible encombrement axial dans le deuxième trajet de transmission de couple, c'est-à-dire entre la face avant de la poulie 1 et la face arrière de l'écrou 2.

Ainsi dans le quatrième mode de réalisation de l'invention de la figure 6, la face arrière 403 de la rondelle d'appui 200 métallique, par exemple en acier, est pourvue de micros éclats de diamant par inclusion comme les rondelles 401 à 402.

La rondelle 200 est traversée par l'extrémité avant filetée de l'arbre 3 et est intercalée axialement à serrage entre la face arrière de l'écrou 2 et la face avant du fond 201. Cette face 403 de fort frottement appartient à une nouvelle quatrième zone de frottement. lo Bien entendu toutes les combinaisons sont possibles et en variante la zone de fort frottement appartient à l'une des deux faces d'une zone de frottement. Par exemple en variante c'est la face avant de l'entretoise 70 métallique, qui est 15 pourvue de micros éclats de diamant par inclusion. En variante l'une au moins des faces avant et arrière de la douille 208 est pourvue de micros éclats de diamant par inclusion. En variante l'une au moins des faces avant et arrière du fond 201 de la poulie 1 est pourvue de micros éclats de diamant par inclusion de sorte que la rondelle 20 200 est dans un mode de réalisation normale.

En variante, comme visible dans le cinquième mode de réalisation de la figure 7, il est prévu, dans l'assemblage de la poulie 1 avec l'arbre 3, une rondelle 400 du type de celle de la figure 3 et une rondelle 401 du type de celle de la figure 4. Bien 25 entendu si besoin est une rondelle analogue à la rondelle 402 de la figure 5 est en variante intercalée entre la face arrière du fond 201 de la poulie et la face avant de la douille 208. En variante l'une de ces faces est pourvue de micro éclats de diamant par inclusion.

30 En variante, comme visible dans le sixième mode de réalisation de la figure 8 les faces avant 407 de l'entretoise 70 et arrière 408 de la douille 208 sont pourvues de micro éclats de diamant par inclusion.

En variante, visible dans le septième mode de réalisation de la figure 9, une rondelle 409 du type de la rondelle 400 est intercalée axialement à serrage entre la face avant 305 du fond 201 et la face arrière de la rondelle 200.

Grâce à l'invention on obtient un couple transmissible renforcé avec une augmentation insignifiante de l'encombrement axial.

Il en résulte que l'on n'a plus besoin d'une roue libre en sorte que l'invention est applicable à un alternateur conventionnel équipé d'un dispositif de io redressement de courant porté par le palier arrière. Ce dispositif peut comporter des diodes comme décrit par dans le document WO 03/009452 ou dans le document WO 02/054566 (figure 14) auxquels on se reportera. En variante les diodes sont remplacées par des transistors du type MOSFET ou par des puces électroniques. 15 L'invention est applicable également à un alternateur ou à un alternodémarreur sans balais comme décrit dans le document FR 2 744 575 montrant également une solution avec une pompe centrifuge, qui aspire l'air à l'intérieur du carter et le refoule à l'extérieur par un canal ménagé dans le carter. 20 Le nombre de zones de frottement Cl à C4 modifiées selon l'invention dépend des applications. Ainsi la machine électrique tournante peut comporter deux rotors échelonnés axialement comme décrit dans les documents JP 56137295 et DE 40 180 90 du fait que l'on peut transmettre un couple supérieur et ce si besoin est 25 en modifiant une ou plusieurs zones de frottement Cl à C4.

Il est à noter que les modes de réalisations faisant appel à une solution avec au moins une rondelle métallique du type des rondelles 400, 401, 402, 409 est plus économique car ces rondelles sont plus faciles à traiter. De même la rondelle 30 d'appui 200 est plus facile à traiter que l'écrou 2, l'entretoise 70, la douille 208 ou la poulie 1. 15 L'arbre 3 n'est pas modifié. Il en est de même, dans les figures 3 à 9 de la bague interne 302 et du roulement 11 du type standard. Ce roulement est ainsi ménagé, notamment au niveau de ses joints et sa réserve de graisse, du fait qu'il n'est pas pourvu de la zone de plus fort frottement en sorte qu'il ne subit pas un traitement supplémentaire.

De bons résultats au point de vue transmission de couple ont été obtenus avec une zone de fort frottement comportant une face de fort coefficient de frottement en contact avec l'une des faces de la bague 302.

On améliore encore cette transmission de couple lorsque deux zones de fort frottement sont disposées de part et d'autre de la bague 302.

On peut utiliser les mêmes composant en acier 70, 11, 208, 1, 200, 2 et 3 que dans les figures 1 et 2. L'assemblage de la poulie avec l'arbre est démontable et ne fait pas intervenir de roue libre.

En variante de manière précitée ont peut rendre imperdable la rondelle 400, 401, 20 402, 409 en fixant la rondelle sur l'une des pièces 70, 302, 208, 1-201, 200 concernée. Par exemple ont peut fixer au moins l'une des rondelles 400, 401 sur respectivement la face arrière et avant de la bague 302 du roulement 11. En variante on peut fixer au moins l'une des rondelles 401, 402 sur respectivement 25 la face arrière et avant de la douille 208. En variante on fixe l'une au moins des rondelles 402, 409 sur le fond 201 de la poulie 1. Ainsi on peut réaliser un sous ensemble manipulable, imperdable et transportable comportant le roulement 11, dont la bague interne 302 est revêtue sur chacune 30 de ses faces d'une rondelle 400, 401 à fort coefficient de frottement. Cette solution est utilisable également dans le cas ou la poulie est vissée sur l'arbre avec présence d'une douille distincte de la poulie comme par exemple décrit dans le document FR 2 898 068 précité.

La fixation de l'une au moins des rondelles 400, 401, 402, 409 sur l'une des faces de la zone de frottement concernée est réalisée dans un mode de réalisation de manière locale par exemple par au moins un point de colle ou au moins un point de soudage, ou au moins une patte d'encliquetage.

A la figure 10, selon un huitième exemple de réalisation de l'invention on a représenté un mode de réalisation de fixation par encliquetage de la rondelle 401 sur la face avant de la bague interne 302. Lors de cette opération d'encliquetage on rapproche axialement la rondelle 401 vers la bague 302. Dans cette figure 10 la bague 302 présente intérieurement à l'avant une cavité 700 pour réception d'une patte 701 saillante que présente la rondelle 401 à sa périphérie interne. La patte 701 présente une portion arrondie (non référencée) qui se raccorde à la périphérie interne du corps de la rondelle 401. Cette portion arrondie est prolongée à son extrémité libre par une portion d'orientation axiale engagée dans la cavité 700. Cette cavité 700 est délimitée à l'avant par une zone arrondie 702 de diamètre interne supérieure au diamètre interne de la bague 302 du roulement 11 doté des billes 601 et à chacune de ses extrémités de joints d'étanchéité représentés par des traits forts dans les figures 2 à 9. Le joint avant est visible en 602 à la figure 10. On notera que le diamètre extérieur de la rondelle 401 est augmenté par rapport à celui des figures 4 et 7. Ici le diamètre extérieur de la rondelle 401 est supérieur au diamètre moyen des billes. La rondelle 401 s'étend donc à l'extérieur de l'axe de symétrie axiale Y-Y des billes 601 et protège le joint 602. Le diamètre de interne de la zone arrondie 702 tient compte de l'épaisseur de la patte 701 afin que celle-ci reste bloquée, après montage de l'arbre 3, entre la zone 702 et `arbre 3. La cavité 700 est délimitée extérieurement à l'arrière de la zone 702 par une zone cylindrique (non référencée) de diamètre interne supérieure à celui de la zone 702 pour réception de la portion axiale d'extrémité de la patte 701 La zone 702 permet lors de l'opération d'encliquetage, par contact de la portion d'orientation axiale de la patte 701 avec la zone 702, à la patte 701 de se déployer vers l'intérieur pour franchir la zone 702, puis de revenir à sa position 30 initiale après franchissement de la zone 702 pour se loger à l'arrière de la cavité 700. Bien entendu tout ce qui est dit à propos de la cavité 700 adjacente à la face avant de la bague 302 pour montage de la rondelle 401, s'applique par symétrie à la fixation de la rondelle 400 sur la face arrière de la bague 302. Dans ce cas il est prévu une cavité adjacente à la face arrière de la bague 302 pour réception d'une patte interne de la rondelle 400. La cavité et la patte ont une structure analogue à la cavité 700 et à la patte 701.

io De préférence le point de soudage est réalisé à l'aide d'un laser notamment lorsque la rondelle est fixée sur la bague interne 302 du roulement qui contient du chrome. Ce type de soudage n'affecte que localement la pièce concernée, qui ainsi n'est pas détériorée et conserve ses propriétés et ses caractéristiques. 15 Avantageusement la fixation locale est réalisée à l'aide d'au moins deux points de soudage, de collage ou deux pattes d'encliquetage 701 et deux cavités 700 de réception des pattes 701, par exemple diamétralement opposées, pour éviter un pliage de la rondelle concernée lors de l'assemblage de la poulie avec l'arbre. 20 On peut combiner une solution à pattes d'encliquetage avec une solution par soudage par points ou par collage par points.

Bien entendu en variante, comme à la figure 1, la douille 208 est monobloc avec la 25 poulie 1 en sorte que la zone de frottement C3 est supprimée.

En variante l'écrou 2 est monobloc avec la rondelle 200, comme visible à la figure 1 du document FR 2 905 806, en sorte que la zone de frottement C5 est supprimée. En variante la douille 208 est en deux parties à savoir une partie arrière en contact avec la face avant de la bague interne 302 du roulement et une partie avant distincte ou monobloc avec la poulie 1. On tire partie de cette configuration pour intercaler entre ces deux parties le flasque d'un ventilateur externe à l'extérieur du carter S et donc du palier avant 13. Le ou les ventilateurs 43, 44 ne sont doc pas forcément montés à l'intérieur du carter. On peut augmenter le frottement au niveau du flasque du ventilateur. Dans un mode de réalisation ce flasque est revêtu à sa périphérie interne sur chacune de ses faces d'une couche contenant des micros éclats de particules à fort coefficient de frottement. On peut également faire appel à des rondelles du type de la rondelle 400.

Selon l'invention la zone de frottement choisie pour l'obtention d'un fort frottement est distincte des zones C5 et C6, qui font intervenir une rotation de l'écrou 2 lors de l'assemblage de la poulie avec l'arbre afin de ménager cette zone de fort frottement choisie lors de l'assemblage; un mouvement axial de compression étant possible mais pas de rotation.

La poulie conserve une forme simple car son alésage central est lisse en étant traversé par le tronçon lisse 303 de l'arbre.

Dans les modes de réalisation décrits aucun filetage n'intervient entre l'arbre et la poulie.

On notera, dans les figures 3, 4, 7, 10, que la zone de fort frottement comporte une face de frottement en contact avec l'une des faces avant et arrière de la bague 302 du roulement 11 puisque la rondelle est revêtue sur chacune de ses faces d'un couche à particules de fort coefficient de frottement.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. Ainsi la jupe 300 de la poulie s'étend en variante de part et d'autre du fond transversal 201 en sorte que la cavité 301 est plus ou moins profonde. La poulie 1 peut présenter à sa périphérie externe une gorge avec des dents d'orientation axiale, la courroie étant configurée en conséquence. La transmission de mouvement entre la poulie et le moteur à combustion peut comporter en variante au moins une chaîne. Dans ce cas la poulie est configurée pour présenter à sa périphérie externe des dents pour engrener avec la chaîne. Dans tous les cas la transmission comporte au moins une courroie ou au moins une chaîne. La gorge de la poulie est en variante réglable comme décrit dans le document FR 2 614 382 auquel on se reportera. Ainsi, comme décrit dans ce document, l'un des rebords de la gorge est amovible et est pincé entre la rondelle d'appui et une autre rondelle. On peut en utilisant les enseignements de l'invention faire intervenir un fort frottement dans cette zone. Grâce à l'invention on peut pincer des pièces supplémentaires, par exemple de manière précitée le flasque d'un ventilateur externe ou le flasque d'un io rebord d'une gorge de la poulie sans desserrage de la poulie grâce aux enseignements de l'invention. On obtient un assemblage ferme et fiable de la poulie avec l'arbre faisant intervenir un empilage de pièces sans jeu et résistant aux acyclismes. Cet assemblage est réglable au point de vue couple en faisant intervenir une ou 15 plusieurs faces de frottement à fort coefficient de frottement, ces faces faisant intervenir par exemple une couche portant des micros particules à fort coefficient de frottement. Le palier arrière porte en variante une mezzanine sur laquelle sont montés les éléments de redressement de courant ou des modules comme décrit par 20 exemple dans le document WO 2004/040738. Ces modules peuvent comporter les éléments de redressement de courant de l'alterno-démarreur et les éléments de pilotage, appelés driver, des éléments de redressements de courants. Le nombre de phases de la machine électrique tournante peut être 25 supérieur à trois, par exemple, cinq six ou sept phases. Un ou plusieurs enroulements peuvent être prévus par phase. Ainsi la mezzanine, dans un mode de réalisation porte sept modules. Le nombre de dents 143 et de pôles des roues polaires 41, 42 peut varier. Ce nombre de dents 143 et de pôles par roue polaire est égal à 6 dans la figure 1. 30 En variante il est égal à 7 ou 8 pour augmenter la puissance de la machine électrique tournante à poulie.

En variante, comme décrit par exemple dans les documents FR 2 905 806 (Figure 2) et FR 2 793 085, des aimants permanents peuvent être implantés entre les dents 143 des roues polaires. Le nombre de ces aimants peut être égal ou inférieur au nombre de dents.

Dans ces variantes il y a augmentation de la puissance de la machine rendue possible grâce à l'invention permettant de transmettre un couple plus important par la poulie sans desserrage de celle-ci. A la lumière du document FR 2 905 806 on voit qu'en variante le corps du stator est monté de manière élastique dans le carter et que le ventilateur arrière io est en variante réalisé à partir de deux ventilateurs superposés. En variante le rotor est à pôles saillants. Ce rotor à pôles saillants peut être équipé d'aimants permanents comme dans le document WO 02/054566. Dans tous les cas, rotor à pôles saillants ou à griffes, la face arrière de l'entretoise 70 est en contact avec le corps du rotor plus précisément soit avec le 15 flasque de la roue polaire avant, soit avec une pièce de maintien du paquet de tôles ou avec une tôle plus épaisse dans le cas d'un rotor à pôles saillant En variante chaque palier 13,14, au moins au niveau de son rebord périphérique, présente dans son épaisseur un canal de circulation de fluide pour refroidir la machine en sorte que la présence des ventilateurs n'est pas indispensable, 20 néanmoins les fonds des paliers demeurent ajourés. En variante l'un des deux paliers est dépourvu de rebord et forme un couvercle pour l'autre palier doté en variante intérieurement d'un canal de circulation de fluide. Le ou les canaux de refroidissement peuvent être branchés sur le circuit 25 de refroidissement du véhicule. Bien entendu on peut combiner ce type de refroidissement avec la présence d'un ou de deux ventilateurs à action axiale solidaire(s) en rotation du rotor. L'invention s'applique également à un alternateur dans lequel le dispositif 30 de redressement de courant est porté par le palier avant par exemple du type de celui décrit dans les documents DE 40 180 90 et FR 2 744 575 précités. Bien entendu en variante l'assemblage de l'arbre du rotor avec les flasques des roues polaires est réalisé non pas par emmanchement à force comme dans la figure 1, mais par sertissage comme décrit par exemple dans le document FR 2 905 806. En variante l'arbre est emmanché à force dans un manchon intermédiaire sur lequel sont rapportés par exemple par sertissage ou soudage les flasques des roues polaires.

En variante le moteur à combustion interne est fixe et n'appartient pas à un véhicule automobile. Toutes les combinaisons sont envisageables grâce à l'invention.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Machine électrique tournante pour moteur à combustion interne, notamment alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile à moteur à combustion interne, comportant un rotor (4) porté à fixation par un arbre (3) présentant une extrémité (303, 304) saillante axialement par rapport au rotor, dans laquelle l'extrémité saillante , d'une part, traverse successivement axialement une entretoise (70), la bague interne (302) d'un roulement (11), une douille (208), une poulie de transmission de mouvement (1) et d'autre part, présente à son extrémité libre une extrémité filetée (304) sur laquelle se visse un écrou (2) pour serrage axial - entre l'écrou (2) et le rotor (4)- de la poulie (1), de la douille (208), de la bague interne (302) et de l'entretoise (70) et formation de zones de frottement (C1 à C6) dans l'empilage de ces diverses pièces, caractérisée en ce qu'au moins une des zones de frottement, dite zone de fort frottement, distincte des zones de frottement (C5,C6) faisant intervenir l'écrou (2) et l'extrémité filetée (304) de l'arbre (3), est configurée pour présenter un coefficient de frottement supérieur à celui des autres zones de frottement (Cl à C4) .
2. 2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la zone de fort 20 frottement présente une dureté supérieure à celle de la bague interne (302) du roulement (11).
3. 3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la zone de fort frottement comporte des micros éclats de particules à fort coefficient de frottement 25 supérieur à celui de l'acier.
4. 4. Machine selon la revendication 3, caractérisé en ce que les micros éclats de particules sont à base de diamant. 30
5. 5. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la zone de fort frottement comporte une face de frottement distincte des faces avant et arrière de la bague interne du roulement. 520
6. 6. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la zone de fort frottement appartient aux deux faces d'une rondelle (400, 401, 402, 403) intercalée axialement entre les deux faces d'une zone de frottement.
7. 7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que la rondelle est métallique et est revêtue sur chacune de ses faces d'une couche comportant des inclusions des particules à fort coefficient de frottement. io
8. 8. Machine selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que la rondelle est solidaire de l'un des pièces entretoise (70)- bague interne (302) du roulement (11) û douille (208) û poulie (1) û rondelle d'appui (200).
9. 9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que la rondelle est fixée 15 sur la pièce concernée par au moins un point de soudage laser ou au moins un point de collage.
10. 10. Machine selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que la rondelle est fixée sur la pièce concernée par encliquetage (700, 701).
11. 11. Machine selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisée en ce que la bague intérieure (302) du roulement (11) porte à solidarisation sur chacune de ses faces une rondelle (400), 401) à fort frottement. 25
12. 12. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la zone de fort frottement appartient à l'une des deux faces d'une zone de frottement constituée par l'un des composants entretoise (70)-douille (208)-poulie (1) et face arrière d'une rondelle d'appui (200) distincte de l'écrou (2) et intercalée entre l'écrou (2) et la poulie (1). 30
13. 13. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la zone de fort frottement comporte une face de frottement en contact avec l'une des faces avant et arrière de la bague (302) du roulement (11).