FR2925849A1 - Procede cosmetique procurant un effet allongeant des cils et kit correspondant a base d'un polymere filmogene - Google Patents

Procede cosmetique procurant un effet allongeant des cils et kit correspondant a base d'un polymere filmogene Download PDF

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Abstract

L'invention est relative à un procédé de maquillage des cils comprenant au moins les étapes suivantes :a) former sur tout ou partie des cils des gaines cohésives résultant de l'application d'au moins une couche d'au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 %, en poids exprimé en poids de matière sèche par rapport au poids totale de ladite composition, d'au moins un composé filmogène, etb) déplacer les gaines vers l'extrémité supérieure des cils par un mouvement de translation le long des cils sur une distance inférieure à la longueur de ces derniers.

Description

La présente invention a pour objet un procédé de maquillage des cils visant à allonger artificiellement les cils et un kit de maquillage correspondant. Elle vise en particulier un procédé de maquillage de cils d'origine naturelle ou synthétique, avec un mascara.
Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les fibres kératiniques. Il peut s'agir d'une composition de maquillage, d'une composition cosmétique de revêtement de base appelé également base-coat , d'une composition à appliquer sur une composition cosmétique de revêtement de base, dite encore top-coat . Le mascara est plus particulièrement destiné aux cils d'êtres humains, mais également aux faux-cils.
Il existe en pratique essentiellement deux types de formulation de mascara, à savoir d'une part, des mascaras à phase continue aqueuse, dits mascaras émulsion , se présentant sous forme d'émulsion de cires dans l'eau et, d'autre part des mascaras à phase continue solvant ou huile, anhydres ou à faible teneur en eau et/ou solvants hydrosolubles, dits mascaras waterproof , formulés à l'état de dispersion de cires dans des solvants non aqueux. Il existe en particulier certains mascaras se présentant sous forme d'émulsion de cires dans l'eau, également qualifiés de waterproof . Ces dernières compositions se caractérisent par la présence d'au moins un latex ou d'un pseudo-latex, à savoir d'une suspension colloïdale d'un polymère filmogène, qui confère au mascara de la résistance à l'eau.
D'une manière générale, ces compositions procurent un effet de maquillage que l'on peut qualifier de volumateur au niveau des cils dans la mesure où le dépôt de mascara en surface de chaque cil tend à les épaissir. En revanche, ce type de composition ne s'avère pas habituellement suffisamment satisfaisant pour répondre à une autre attente fréquente des utilisatrices en termes de maquillage des cils, à savoir un effet d'allongement du cil. Pour obtenir cet effet allongeant des cils, il est connu de l'art antérieur des compositions de mascara comprenant des fibres. Ces fibres peuvent ajouter un peu de longueur physique aux cils lorsqu'elles sont suffisamment rigides, visibles et qu'elles se trouvent en bout de cil. Toutefois, le gain en allongement physique obtenu via de tels mascaras reste modéré car il est difficile d'orienter les fibres pour les empiler en bout de cil. De plus, la présence de fibres peut diminuer l'adhérence du mascara sur les cils, allongeant le temps nécessaire au maquillage.
Une autre voie technique décrite dans le document EP 1 430 868 est l'utilisation de mascaras présentant un caractère filant à température ambiante, et qui sont aptes à former, lors de l'application sur les fibres kératiniques et après étirement à l'aide d'une brosse, des fils dans le prolongement des cils, sans utilisation d'une source de chaleur. Cependant, l'aptitude de ces mascaras à filer à température ambiante ne simplifie pas leur utilisation. Ainsi, lorsque le mascara est prélevé pour être appliqué, il peut former des fils entre le récipient qui le contient et l'applicateur ou entre les cils et l'applicateur. D'autre part, la maîtrise de la longueur des fils formés sur les cils est délicate car les fils ne se cassent pas spontanément. En outre, ceux-ci présentent rarement une rigidité suffisante pour rester alignés dans le prolongement du cil et permettre un effet allongeant durable. En conséquence, il demeure un besoin d'un mode de maquillage permettant d'allonger les cils et la présente invention vise précisément à y répondre.
Ainsi, les inventeurs ont découvert qu'il est possible d'obtenir un allongement physique significatif des cils en créant des extensions au niveau de leurs extrémités, via un procédé particulier de maquillage, et ceci sans nécessiter l'utilisation de stimulus tel que la chaleur.
L'invention concerne, principalement, un procédé de maquillage des cils comprenant au moins les étapes suivantes : a) former sur tout ou partie des cils des gaines cohésives résultant de l'application d'au moins une couche d'au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 %, en poids, exprimé en poids de matière sèche par rapport au poids total de ladite composition, d'au moins un composé filmogène, et b) déplacer les gaines vers l'extrémité supérieure des cils par un mouvement de translation le long des cils sur une distance inférieure à la longueur de ces derniers.
Selon un mode de réalisation, les gaines sont déplacées sur une distance inférieure aux trois quart de la longueur des cils non maquillés.
Selon un mode de réalisation, les gaines autour des cils sont déplacées de manière à procurer un allongement d'au moins 10 %, en particulier d'au moins 20 % par rapport à la longueur d'origine des cils non maquillés. Selon un mode de réalisation, le déplacement des gaines est facilité par mise en contact de celles-ci avec une composition (B) apte à réduire leur adhérence sur les cils. Selon un mode de réalisation, la composition (B) apte à réduire l'adhésion des gaines sur les cils est appliquée postérieurement à la formation des gaines.
Ainsi, la figure 1 représente les résultats des différentes étapes du procédé 10 selon l'invention de façon schématique. La figure 2 est une photographie représentant des éprouvettes de faux cils numérotées 1, 5, 6, 7, 9, 10 sur un support matérialisant la paupière qui rend compte du maquillage obtenu à l'issu du procédé selon l'invention : - l'ensemble des faux cils figurés par les éprouvettes n° 1, 5, 6, 7, 9 et 10 ont 15 été recouverts de mascara de composition cosmétique (A) puis imprégnés d'eau après séchage du mascara gainant individuellement chaque faux cils. -l'éprouvette N°l n'a pas subi par la suite d'étape de déplacement (traction/translation) de gaine. En revanche, les faux cils figurés par les éprouvettes N° 5, 6, 7, 9, 10, ont été soumis à une étape de déplacement (traction/translation) de leurs gaines 20 de mascara formées selon le procédé de l'invention, sur une longueur variable.
Selon un autre aspect, la présente invention concerne donc aussi un procédé de maquillage des cils comprenant au moins les étapes suivantes : a) appliquer en surface des cils au moins une couche d'au moins une 25 composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 %, en poids exprimé en matière sèche par rapport au poids total de ladite composition, d'au moins un composé filmogène, b) laisser sécher la composition cosmétique (A) appliquée en a) pour former des gaines autour des cils, 30 c) mettre en contact les gaines de composition (A), formées à l'étape b), avec de l'eau pure ou une composition aqueuse (B), et d) déplacer les gaines ainsi humidifiées vers l'extrémité supérieure des cils par un mouvement de translation le long des cils sur une distance inférieure à la longueur de ces derniers. Il est entendu que l'étape c) met en oeuvre une quantité d'eau ou de solution 5 aqueuse (B) ajustée pour permettre l'humidification des gaines de mascara et ne pas affecter par ailleurs l'intégrité de ces gaines. Ainsi, selon un mode de réalisation, la composition (A) à l'étape c) est mise en contact avec une quantité d'eau pure ou de composition aqueuse (B) suffisante pour générer un gonflement de la ou des gaines de composition cosmétique (A). 10 Les compositions (A) et (B), conformes à l'invention, comprennent un milieu physiologiquement acceptable, défini comme un milieu non toxique, susceptible d'être appliqué sur les fibres kératiniques, telles que les cils et notamment compatible avec la zone oculaire. 15 Comme il ressort des exemples et figures présentés ci-après, les inventeurs ont, de manière inattendue, constaté que l'on pouvait procurer un effet d'allongement des cils par un procédé de maquillage consistant à déplacer (traction/translation), après application de mascara sur les cils, les gaines résultantes entourant lesdits cils vers l'extrémité supérieure du cil et ils ont en particulier constaté que la mise en contact d'un dépôt sec 20 d'une première composition (A), conforme à l'invention, gainant les cils individuellement avec une seconde composition (B), conforme à l'invention, permet de rendre, chaque gaine de maquillage, formée par la première composition (A) compatible avec un déplacement longitudinal. Plus précisément, suite à un contact avec la composition (B), chaque gaine se désolidarise du cil qu'elle entoure, ce qui facilite l'étape de déplacement 25 (traction/translation) de ladite gaine vers l'extrémité supérieure du cil procurant ainsi un allongement du cil d'origine, allongement artificiel qui est figé au séchage de la gaine ainsi déplacée. Les inventeurs ont constaté, en outre, que la présence d'au moins un polymère filmogène dans les gaines situées autour des cils, est propice lors du contact de celles-ci, 30 avec l'eau ou la composition aqueuse (B), à un gonflement de ces gaines, c'est-à-dire à une augmentation de leur volume, phénomène qui sur le plan du maquillage génère avantageusement un effet volumateur. Il semble que la présence du composé filmogène, en particulier d'un polymère filmogène, permet de limiter l'évaporation en eau et donc permet d'améliorer la pérennité de cet effet volumateur, d'autant plus lorsque l'eau ou la composition aqueuse (B) sont déposées postérieurement au dépôt de la composition cosmétique (A) conforme à l'invention.
Selon un autre aspect, la présente invention concerne un kit de maquillage utilisable dans le procédé selon l'invention. Plus précisément, elle concerne un kit de maquillage comprenant de manière séparée au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 % en poids, exprimé en matière sèche par rapport au poids total de ladite composition, d'au moins un composé filmogène et une composition aqueuse (B) différente de (A). Selon une variante de réalisation, le kit peut comprendre des moyens d'application dédiés à l'application de chacune desdites compositions. Par exemple, le kit peut comprendre au moins une brosse ou un peigne, dédiés à l'application de la composition (A). Le kit peut également comprendre un dispositif propice au déplacement des gaines de composition (A) vers les extrémités supérieures des cils. Il peut, par exemple, s'agir d'un dispositif de type pinces. Selon une variante de réalisation, le kit peut comprendre plusieurs 20 compositions (A), différentes les unes des autres et dédiées, par exemple, à procurer des maquillages différents en termes d'effet coloriel et/ou optique.
DEFINITIONS SELON L'INVENTION : Par extrémité supérieure du cil , on entend l'extrémité du cil opposée au 25 bord de la paupière. Par déplacement des gaines vers l'extrémité supérieure du cil, on entend une traction et un mouvement de translation exercés sur les gaines en direction de l'extrémité du cil opposée au bord de la paupière. Le déplacement des gaines peut se faire avec les doigts, ou à l'aide de tout moyen propice audit déplacement tel que, par exemple, 30 une pince. Par effet volumateur , on entend une perception visuel d'un effet de volume obtenu notamment par enrobage desdites fibres kératiniques avec une composition cosmétique mais également pouvant être procuré par un effet optique dû à la présence, dans cette composition cosmétique d'au moins un matériau apte à générer cet effet comme par exemple un agent goniochromatique. Par transparent ou translucide , on entend la faculté à laisser passer la lumière sans provoquer de déviation par réfraction ou réflexion. Plus particulièrement, on entend par transparence ou translucidité , la faculté à transmettre en moyenne au moins 25 % de la lumière dans la fenêtre de longueur d'onde de 400-700 nanomètres, de préférence 50 % de la lumière à travers une couche de composition conforme à l'invention d'épaisseur de 10 microns.
COMPOSITION COSMETIQUE (A) La composition cosmétique (A) peut comprendre, une phase aqueuse continue ou une phase huileuse ou solvant continue notamment telles que définies ci-après. De préférence, la composition cosmétique (A) comprend une phase aqueuse continue comprenant de l'eau et/ou au moins un solvant hydrosoluble. Comme précisé précédemment, la composition cosmétique (A) appliquée sur les cils forme, suite à son séchage, un enrobage ou gaine autour de chaque cil. Le glissement de ladite gaine autour du cil est rendu possible grâce à la présence dans la composition cosmétique (A) d'au moins 15 %, en poids exprimé en matière sèche, d'au moins un composé filmogène. De par sa présence dans les conditions requises selon l'invention, le composé filmogène assure une cohésion satisfaisante de la gaine, rendant ainsi possible le glissement de celle-ci le long du cil à l'issue de son contact avec de l'eau ou la composition aqueuse (B), sans risque de cassure intempestif. a) COMPOSE FILMOGENE Plus précisément, dans la présente invention, on entend par composé filmogène , un composé apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconée.
Le ou les composé(s) filmogène(s) est ou sont présent(s) dans la composition cosmétique (A) en une teneur en matières sèches allant de 15 % à 60 % en poids par rapport au poids total de ladite composition, de préférence de 20 % à 50 % en poids, et mieux de 22 % à 40 % en poids.
De préférence, il s'agit d'un polymère filmogène. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition cosmétique (A), on peut citer les polymères synthétiques définis plus bas, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges. Ces polymères filmogènes sont, de préférence, distincts des polyélectrolytes définis ci-après. Le polymère filmogène peut être dispersé sous forme de particules solides dans une phase aqueuse de la composition (A) ou bien encore solubilisé ou dispersé sous forme de particules solides dans une phase grasse liquide de la composition (A). La composition (A) peut également comprendre un mélange de ces polymères filmogènes.
Le polymère filmogène peut être également un polymère solubilisé dans une phase huileuse ou solvant comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits plus bas. On dit alors que le polymère filmogène est un polymère filmogène liposoluble. Le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase aqueuse, on dit alors que c'est un polymère filmogène hydrosoluble.
Polymère filmogène hydrosoluble: A titre illustratif de ce type de polymère, on peut notamment citer : • les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que par exemple les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; s les polymères de cellulose tels que par exemple l'hydroxyéthylcellulose, l' hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l' éthylhydroxyéthylcellulose ; • les polymères ou copolymères acryliques, tels que par exemple les polyacrylates ou les polyméthacrylates ; • les polymères vinyliques, comme par exemple les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride maléique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle, les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame, l'alcool polyvinylique; • les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ; • les alginates et les carraghénanes ; • les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; • la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; • l'acide désoxyribonucléïque ; • les muccopolysaccharides tels les chondroïtines sulfate ; et • leurs mélanges.
Polymère filmo2ène liposoluble A titre illustratif de ce type de polymère, on peut notamment citer : • les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester ) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécéne-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. • les copolymères résultant de la copolymérisation d'esters vinyliques ayant 10 de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, 15 de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303. Ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en 20 poids allant de 2000 à 500 000 et de préférence de 4000 à 200 000. • les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en C1 à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (abrégé VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et 25 d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. 30 • Les polymères éthyléniques séquencés linéaires, notamment qui comprennent, de préférence, au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre.
De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1 411 069 ou WO 04/028488. • les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de MDTQ , la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres MDTQ caractérisant un type d'unité. Ces polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : o des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant 15 situés dans la chaîne du polymère, et/ou o des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, et o leurs mélanges 20 A titre d'exemples de résines de silicone, on peut citer les polyméthylsilsesquioxanes commercialisés par la société Wacker sous tels que par exemple la WACKER Belsil PMS MK powder, et par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. A titre d'exemples de résines de silicone, on peut également citer les résines siloxysilicates, en particulier les résines trimethylsiloxysilicate (abrégé TMS). Elles sont 25 notamment commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination KF-7312J par la société Shin-Etsu, DC 749 , DC 593 par la société Dow Corning. 30 On peut également utiliser des polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680.
Comme précisé précédemment, le polymère filmo gène peut être également mis en oeuvre sous une forme dispersée dans la composition conforme à l'invention, c'est-à-dire qu'il peut être présent sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou non aqueuse.
Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier.
Comme dispersion non aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans 10 une phase huileuse liquide : - soit sous forme de particules de polymère éthylénique dispersées en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrites notamment dans le document WO 04/055081, - soit sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans la 15 phase grasse liquide. La dispersion de particules de polymères stabilisées en surface peut être fabriquée comme décrite dans le document EP-A-749747. Les particules de polymère peuvent être stabilisées en surface grâce à un stabilisant qui peut être un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statistique, seul ou en mélange. Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agents 20 stabilisants, sont notamment décrites dans les documents EP-A-748746, EP-A-923928, EP-A-930060 dont le contenu est incorporé à titre de référence dans la présente demande. Avantageusement, on utilise les dispersions de particules de polymère éthylénique dispersées en l'absence de stabilisant additionnel en surface desdites particules. On peut également citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme 25 le Mexomère PAP commercialisé par la société CHIMEX. De préférence, il s'agit d'une dispersion aqueuse de particules de latex ou pseudo latex tels que définis ci-après. Les latex et pseudo-latex sont des dispersions colloïdales de particules de polymère dans une phase liquide aqueuse. Les termes dispersion aqueuse de particules de 30 polymère et latex et pseudo-latex sont utilisés indifféremment dans le cadre de la description de l'invention.
Les latex sont obtenus généralement par polymérisation ou copolymérisation en suspension ou en émulsion de monomères selon des procédés bien connus de l'homme de l'art. De tels monomères peuvent en particulier être choisis parmi le styrène, le butadiène, l'acrylonitrile, le chloroprène, l'acétate de vinyle, les uréthanes, l'isoprène, l'isobutylène et les acides acrylique ou méthacrylique, maléïque, crotonique, itaconique ou leurs esters ou amides. Par l'expression pseudo-latex , on désigne une dispersion constituée de particules généralement sphériques d'un polymère, celles-ci étant obtenues par dispersion du polymère dans une phase aqueuse appropriée.
L'expression pseudo-latex ne doit pas être confondue avec l'expression latex ou latex synthétique qui est également une dispersion constituée de particules d'un polymère qui sont obtenues directement par polymérisation d'un ou plusieurs monomères dans une phase aqueuse appropriée ainsi qu'évoqué ci-dessus. Ces latex ou pseudo-latex possèdent des propriétés filmogènes avantageuses pour conférer aux compositions cosmétiques conformes à l'invention une bonne tenue à l'eau. Les polymères compris dans ces latex ou pseudo-latex sont ainsi aussi nommés également les polymères filmogènes. Parmi les polymères filmogènes pouvant être compris dans le latex ou le pseudo-latex considérés selon la présente invention, on peut plus particulièrement citer les 20 polymères synthétiques du type polycondensat ou du type radicalaire.
Parmi les polymères filmogènes synthétiques de type polycondensat, on peut citer les polyuréthanes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthane-acryliques, les polyuréthanes-polyvinylpyrrolidones, les polyester- 25 polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée/polyuréthanes, et les mélanges de ceux-ci. Les polyuréthanes peuvent être par exemple un copolymère de polyuréthane aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, de polyurée/polyuréthane ou de polyurée comprenant, seul ou en tant que mélange : 30 - au moins une séquence d'origine polyester linéaire ou ramifiée, aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence d'origine polyéther aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence siliconée, substituée ou non substituée, ramifiée ou non ramifiée, par exemple de polydiméthylsiloxane ou de polyméthylphénylsiloxane, et/ou - au moins une séquence comprenant des groupements fluorés. Les polyuréthanes tels que définis dans l'invention peuvent également être obtenus à partir de polyesters ramifiés ou non ramifiés ou à partir d'alkydes comprenant des hydrogènes mobiles qui sont modifiés au moyen d'une polyaddition avec un diisocyanate et un composé co-réactif bifonctionnel organique (par exemple dihydro, diamino ou hydroxy-amino), comprenant en outre soit un groupement carboxylate ou acide carboxylique, soit un groupement sulfonate ou acide sulfonique, voire un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire. On peut également citer les polyesters, les polyesteramides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides et les résines d'époxyester.
Les polyesters peuvent être obtenus de manière connue au moyen de la polycondensation de diacides aliphatiques ou aromatiques avec des diols aliphatiques ou aromatiques ou avec des polyols. L'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique ou l'acide sébacique peuvent être utilisés comme diacides aliphatiques. L'acide téréphtalique ou l'acide isophtalique, voire un dérivé tel que l'anhydride phtalique, peuvent être utilisés comme diacides aromatiques. L'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le cyclohexanediméthanol et le 4,4-N-(1-méthylpropylidène)bisphénol, peuvent être utilisés comme diols aliphatiques. Le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol et le triméthylolpropane peuvent être utilisés comme polyols.
Les polyesteramides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, au moyen de la polycondensation de diacides avec des diamines ou des aminoalcools. L' éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, et la méta- ou para-phénylènediamine peuvent être utilisées comme diamine. La monoéthanolamine peut être utilisée comme aminoalcool.
Comme monomère portant un groupement anionique pouvant être utilisé pendant la polycondensation, on peut citer par exemple, l'acide diméthylolpropionique, l'acide trimellitique ou un dérivé tel que l'anhydride trimellitique, le sel de sodium de l'acide 3-sulfopentanediol et le sel de sodium de l'acide 5-sulfo-1,3-benzénedicarboxylique. Les polyesters ayant une chaîne grasse peuvent être obtenus par l'intermédiaire de l'utilisation de diols ayant une chaîne grasse lors de la polycondensation. Les résines d'époxyester peuvent être obtenues par la polycondensation d'acides gras avec un condensat au niveau des extrémités a,c-diépoxy. Par polymères filmogènes synthétiques de type radicalaire ou polymères radicalaires, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats).
Les polymères radicalaires peuvent être en particulier des homopolymères ou des copolymères acryliques et/ou vinyliques. Les polymères acryliques peuvent résulter de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters et/ou les amides de l'acide acrylique ou de l'acide méthacrylique.
Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C1o, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6.
Comme exemples de monomères du type ester, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de butyle, le (méth)acrylate d'isobutyle, le (méth)acrylate de 2-éthylhexyle, le (méth)acrylate de lauryle et le (méth)acrylate de cyclohexyle. Comme exemples de monomères du type amide, on peut citer le N-t-butylacrylamide et le N-t-o ctylacrylamide.
Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide. On utilise, de préférence, les polymères acryliques obtenus par la copolymérisation de monomères à insaturation éthylénique contenant des groupements hydrophiles, préférablement de nature non ionique, tels que l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle et le méthacrylate de 2-hydroxypropyle. Les polymères vinyliques peuvent résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques, le styrène ou le butadiène. Comme exemples d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butylbenzoate de vinyle. Comme monomères styréniques, on peut citer le styrène et l'alphaméthylstyrène.
On peut également utiliser des copolymères d'acrylique/silicone, voire des copolymères de nitrocellulose/ acrylique. On peut également citer les polymères résultant de la polymérisation radicalaire d'un ou plusieurs monomères radicalaires, à l'intérieur et/ou partiellement à la surface de particules préexistantes d'au moins un polymère choisi parmi le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés polymères hybrides . Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer, Allianz Opte par la société Rohm and Haas, ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R-974 par la société AVECIA- NEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER, les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM , les dispersions aqueuses de polyvinyl acétate comme le Vinybrari de la société Nisshin Chemical ou celles commercialisées par la société UNION CARBIDE, les dispersions aqueuses de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylmethacrylamidoammonium telles que le Styleze W-d'ISP, les dispersion aqueuse de polymère hybrides polyuréthane/polyacryliques telles que celles commercialisées sous les références Hybridur par la société AIR PRODUCTS ou Duromer de NATIONAL STARCH, les dispersions type core/shell : par exemple celles commercialisées par la société ARKEMA sous la marque Kynar (core : fluoré - shell : acrylique) ou encore ceux décrits dans le document US 5 188 899 (core : silice - shell : silicone) et leurs mélanges. Avantageusement, il s'agit de la dispersion aqueuse commercialisée sous la 10 dénomination commerciale Avalure UR450 .
Le polymère constituant les particules de la dispersion aqueuse avantageusement ne comporte pas de monomère ionisable. Les sulfopolyesters obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, de cyclohexane di-méthanol, d'acide isophtalique et 15 d'acide sulfoisophtalique comportent notamment de tels monomères ionisables, ce qui leur confère une certaine affinité pour l'eau. On préfère, au contraire, les compositions dans lesquelles les polymères filmogènes ne présentent pas une telle affinité pour l'eau.
A titre de polymère filmogène hydrodispersible de type latex convenant tout 20 particulièrement à l'invention, on peut notamment citer les copolymères acrylates et plus particulièrement les copolymères acrylates en émulsion à 40 % tels que ceux vendus par la société Interpolymer sous la dénomination commerciale Syntrari 5760. Selon un mode de réalisation de l'invention, la composition peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel 25 agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée.
Pour des raisons évidentes, le choix du milieu physiologiquement acceptable formant la première composition (A) est directement lié à la nature du polymère filmogène 30 retenu.
Dans la variante préférée où le polymère filmogène est un polymère en dispersion en phase aqueuse ou latex, la composition (A) comprend alors une phase aqueuse comprenant de l'eau et/ou au moins un solvant hydrosoluble. Par solvant hydrosoluble , on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique). Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans la composition (A), on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol et l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4. La phase aqueuse (eau et/ou solvant(s) hydrosoluble(s)) peut être introduite en tant que telle dans la composition (A) ou y être incorporée par le biais d'un ou plusieurs ingrédients constituant ladite composition (A). Ainsi de l'eau peut être notamment introduite dans la composition cosmétique (A) par le biais de l'introduction de latex ou de pseudolatex, c'est-à-dire par le biais de la dispersion aqueuse de particules de polymère, ou encore de latex inverse, tel que les différents types de composés vendus sous la dénomination commerciale Simulgel . Selon une autre variante de réalisation préférée, la composition (A) selon 20 l'invention contient au moins un polyélectrolyte.
b) POLYELECTROLYTE Par polyélectrolyte , on entend au sens de l'invention une substance macromoléculaire, qui a la faculté de se dissocier, lorsqu'elle est dissoute dans l'eau ou 25 dans tout autre milieu ionisant, pour donner au moins un ion. Autrement dit, un polyélectrolyte est un polymère comportant au moins un monomère ionisable. La présence d'un tel électrolyte dans la composition (A) permet de générer au contact de l'eau ou de la composition aqueuse (B) déposée ultérieurement sur le cil maquillé, un effet de gonflement qui se manifeste avantageusement par un effet 30 volumateur des cils particulièrement apprécié dans le domaine des cosmétiques.
Un polyélectrolyte peut être un polyacide, une polybase, un polysel ou polyampholyte. Dans le cadre de l'invention, il est de préférence un polyacide et encore plus avantageusement un polyacide fort. En particulier, le polyélectrolyte peut donner des polyions, par exemple des polyanions, lorsqu'il est dissocié dans l'eau. De façon préférée, le polyélectrolyte compris dans la composition cosmétique (A), conforme à l'invention, est un polymère anionique branché et/ou réticulé. Les contre-ions des polyions formés lors de la dissociation peuvent être de toute nature, inorganique ou organique.
En particulier, lorsque le polyélectrolyte est un polymère anionique branché ou réticulé, les cations peuvent être des cations alcalins ou alcalino-terreux tels que le sodium ou le potassium ou encore l'ion ammonium. Le cation sodium Na+ est préféré, c'est pourquoi il est principalement cité dans la liste de polyélectrolytes qui va suivre, sans que cela constitue une quelconque limitation à ce contre-ion spécifique. A titre de polyélectrolyte convenant à l'invention, on peut citer: • le copolymère acrylamide / AMPS de Na tel que le Simulgel 600 sous forme d'émulsion contenant du polysorbate 80 à titre de tensioactif et contenant de l'isohexadécane à titre de phase huile, vendu par la société SEPPIC, ou encore le Simulgel EG , le Simulgel A et le Simulgel 501 vendus par la même société. Le Simulgel 600 est notamment décrit dans le document FR 2 785 801. Il s'agit en réalité d'un latex inverse. Le polyélectrolyte AMPS est l'acide 2-méthyl 2-[(1-oxo 2-propényl)amino] 1-propanesulfonique partiellement ou totalement salifié notamment sous forme de sel de sodium ou de sel d'ammonium compris à hauteur de 30 à 50 % en proportions molaires dans le mélange comprenant de 1'AMPS ainsi qu'un acrylamide, contenu quant à lui à hauteur de 50 à 70 %, • le glycolate sodique d'amidon réticulé sous forme de poudre, • les polyacrylates de sodium tel que le Norsocryl S35 vendu par la société ARKEMA, ou le Cosmedia SP vendu par la société COGNIS, • les dérivés ionisables de polysaccharides tels que les sels de cellulose et les alginates de sodium, • les copolymères greffés à base d'amidon tels que les Waterlock (A-180 et G-400 par exemple) de chez Grain Processing Corporation, • les acides polyacryliques de type SYNTHLEN K , • les copolymères acide polyacryliques acrylates d'alkyle de type PEMULEN , • 1'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) par exemple commercialisé par la société CLARIANT, • les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), • le carboxy méthyl cellulose sodique et tous les dérivés ionisables de la cellulose, et • leurs mélanges. Conviennent tout particulièrement à l'invention le polyacrylate de sodium et le copolymère acrylamide/AMPS et leurs copolymères. De préférence, il s'agit du polyélectrolyte commercialisé sous la dénomination commerciale Simulgel 600 .
Lorsque l'effet volumateur est recherché dans la composition conforme à l'invention, il sera, bien entendu, fait en sorte que la teneur en polyélectrolyte soit ajustée de telle manière que cet effet puisse effectivement être généré. Il est entendu que la quantité en polyélectrolyte est susceptible de varier significativement selon la nature du polyélectrolyte. Cette quantité est au moins égale à la quantité nécessaire et suffisante pour conférer à la composition cosmétique (A) un effet volumateur lorsque ce dernier est recherché. Elle est encore qualifiée de quantité efficace. Avantageusement, le polyélectrolyte est présent dans la composition cosmétique (A) dans une teneur allant de 0,05 à 15 %, en poids de matière sèche par rapport au poids total de la composition, de façon encore plus préférée de 0,1 à 10 %, et mieux encore de 0,5 à 5 %. Outre au moins un agent filmogène, et le cas échéant un agent auxiliaire de filmification, la composition (A) peut contenir d'autres ingrédients conventionnellement présents dans des compositions de mascara tels que par exemple des charges, des tensioactifs, des matières colorantes. De tels composés sont plus particulièrement décrits ci-après.
A l'issue de son application sur les cils, la composition (A) est séchée. Ce séchage peut être réalisé à température ambiante ou, le cas échéant, par application d'un mode de séchage adapté, par exemple de type peigne chauffant. Ce séchage est réalisé dans des conditions propices (temps de séchage, 5 température de séchage) pour permettre la formation à partir du dépôt de la première composition (A), d'une gaine de maquillage enrobant chacun des cils maquillés.
COMPOSITION (B) Comme précisé ci-dessus, les cils maquillés de la composition (A) peuvent être 10 avantageusement mis en contact avec une seconde composition aqueuse (B) destinée à privilégier une meilleure mobilité des gaines de film de maquillage formées à partir de la première composition (A), en surface des cils. La seconde composition (B) est formée en tout ou partie d'eau. Selon une première variante, elle peut être formée que d'eau. Selon une seconde variante, il s'agit 15 d'une solution aqueuse, c'est-à-dire formée d'eau en mélange avec un ou plusieurs solvants hydrosolubles notamment tels que définis précédemment. A titre de composition (B), on peut utiliser toute composition aqueuse connue de l'homme de l'art. Si la composition (A) peut se présenter, par exemple, sous forme d'émulsion, 20 de mascara de type base coat , la composition aqueuse (B), elle, peut se présenter sous forme de mascara de type top coat , de lait, d'émulsion, de lotion. Quand la composition aqueuse (B) ou cosmétique (A) se présentent sous forme d'une émulsion, il peut s'agir d'une émulsion eau-dans-huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E) ou d'une émulsion multiple (E/H/E ou H/E/H). 25 Cette composition aqueuse (B) comprend, de préférence, une phase aqueuse continue, le cas échéant, associée à une phase huileuse notamment telle que définie ci-après. Cette composition aqueuse (B) peut aussi comprendre un ou plusieurs tensioactifs. 30 Pour des raisons évidentes, le choix de ces tensioactifs de même que leurs quantités respectives sont ajustés de manière à ne pas affecter l'efficacité de la composition (B) à l'égard des gaines formées par la composition. Ainsi, les tensioactifs présents dans la composition (B) ne doivent pas assurer une fonction de détergent au niveau de ladite composition (A). Le contact de la composition (B) avec les cils maquillés par la composition (A) peut être réalisé manuellement, par exemple par application d'un support imbibé de la composition (B) sur des cils maquillés. Ce support peut être une brosse, un peigne, un substrat de type lingette ou tout autre outil permettant son application. La durée de ce contact est ajustée pour permettre l'humidification recherchée des cils, c'est-à-dire propice à l'amélioration du déplacement des gaines de maquillage ainsi mieux désolidarisées du cil vers l'extrémité supérieure des cils.
Ce déplacement peut être réalisé manuellement, ou à l'aide de tout autre outil permettant ce déplacement tel qu'une pince de type de celles proposées pour appliquer un chauffage des cils. Plusieurs gaines dispersées sur des cils consécutifs peuvent être ainsi déplacées simultanément. A l'issue du déplacement de ces gaines vers l'extrémité des cils, et le positionnement des gaines de maquillage, ces dernières se figent à nouveau par séchage récupérant ainsi leur niveau d'adhésion d'origine.
Tensio-actifs La composition (A) et/ou (B) de préférence la composition (B) peut comprendre au moins un agent tensioactif, choisi parmi les tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques ou encore des émulsionnants tensioactifs. On peut se reporter au document Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER , volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques.
De tels agents tensioactifs peuvent être présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 20 %, et mieux de 0,3 % à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Pour des raisons évidentes, le choix des tensioactifs est réalisé au regard du type de formulation retenue pour les compositions (A) et (B) selon qu'il s'agit d'une 30 phase aqueuse, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile. Ainsi, pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau, on peut utiliser un agent tensioactif émulsionnant possédant à 25 °C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Les tensioactifs pouvant être utilisés dans la composition aqueuse (B) conforme à l'invention peuvent être choisis : -parmi les tensioactifs non-ioniques : a) les agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 °C, utilisés seuls ou en mélange; on peut citer notamment : • les éthers de glycérol, oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène ; • les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène) d'alcools gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C12-C1g, tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 20 motifs oxyéthylène (nom CTFA Steareth-20 ) comme le BRIJ 78 commercialisé par la société UNIQEMA, l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 motifs oxyéthylène (nom CTFA Ceteareth-30 ) et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12-C15 comportant 7 motifs oxyéthylène (nom CTFA C12.15 Pareth-7 ) comme celui commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7 par SHELL CHEMICALS ; • les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et de polyéthylène glycol (ou PEG) (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs oxyéthylène), tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40 commercialisé sous le nom MYRJ 52P par la société UNIQEMA ; • les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et d'éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le monostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 200 motifs oxyéthylène, vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM par la société SEPPIC ; le stéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT S vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT O vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit VARIONIC LI 13 vendu par la société SHEREX, l'isostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT L vendu par la société GOLDSCHMIDT et le laurate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène comme le produit TAGAT I de la société GOLDSCHMIDT ; • les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et d'éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le polysorbate 60 vendu sous la dénomination Tween 60 par la société UNIQEMA ; • le diméthicone copolyol, tel que celui vendu sous la dénomination Q2-5220 par la société DOW CORNING ; • le diméthicone copolyol benzoate tel que celui vendu sous la dénomination FINSOLV SLB l0l et 201 par la société FINTEX ; • les copolymères d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats OE/OP ; • et leurs mélanges. Les polycondensats OE/OP sont plus particulièrement des copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CHz-CHz) (O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CHz-CHz) OH, formule dans laquelle a va de 2 à 120, et b va de 1 à 100. Les polycondensats OE/OP ont de préférence une masse moléculaire moyenne en poids allant de 1 000 à 15 000, et mieux allant de 2 000 à 13 000. Avantageusement, lesdits polycondensats OE/OP ont une température de trouble, à 10 g/1 en eau distillée, supérieure ou égale à 20 °C, de préférence supérieure ou égale à 60 °C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme polycondensat OE/OP utilisable selon l'invention, on peut citer les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/ polyéthylène glycol vendus sous les dénominations SYNPERONIC comme les SYNPERONIC PE/ L44 et SYNPERONIC PE/F127 par la société ICI. b) les agents tensioactif non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 °C, 5 éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 °C, tels que cités ci-dessus, comme : • les esters et éthers d'oses tels que les stéarate de saccharose, cocoate de saccharose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges, par exemple l'Arlatone 2121 commercialisé par la société ICI ou le SPAN 65V de la société UNIQEMA ; • les esters d'acides gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que le stéarate de glycéryle, par exemple vendu sous la dénomination TEGIN M par la société GOLDSCHMIDT, le laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312 par la société HULS, le stéarate de polyglycéryle-2, le tristéarate de sorbitan, et le ricinoléate de glycéryle ; • les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 2 motifs oxyéthylène (nom CTFA Steareth-2 ) tel que le BRIJ 72 commercialisé par la société UNIQEMA ; et • le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination Q2-3225C par la société DOW CORNING ; - parmi les tensioactifs anioniques : 25 a) les sels d'acides gras polyoxyéthylénés, notamment les sels aminés ou les sels de métaux alcalins, et leurs mélanges ; b) les sels d'acides gras en C16-C30, notamment les sels aminés comme le stéarate de triéthanolamine ou le stéarate de 2-amino-2-méthylpropane-1,3-diol ; c) les esters phosphoriques et leurs sels tels que le DEA oleth-10 phosphate 30 (Crodafos N 10N de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique (Amphisol K de Givaudan ou ARLATONE MAP 160K de la société UNIQUEMA) ; 10 15 20 d) les sulfosuccinates tels que le Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate et le Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate ; e) les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; f) les iséthionates ; g) les acylglutamates tels que le Disodium hydrogenated tallow glutamate (AMISOFT HS-21 R commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges, - parmi les tensioactifs cationiques : a) les alkyl-imidazolidinium tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl-éthylimidonium ; b) les sels d'ammonium tels que les halogénures d'(alkyl en Ci2_30)-tri(alkyl en Ci_4)ammonium comme le chlorure de N,N,N-triméthyl-1-docosanaminium (ou chlorure de Behentrimonium), - parmi les tensioactifs amphotériques : les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique, et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine, ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100 par la société PHOENIX CHEMICAL.
Comme précisé précédemment, la composition cosmétique (A) et la 20 composition aqueuse (B), contiennent, outre les composés requis décrits ci-dessus, un milieu physiologiquement acceptable tel que défini ci-après.
Milieu physiologiquement acceptable Comme précisé précédemment, le milieu physiologiquement acceptable 25 formant la composition (A) et (B) conformes à l'invention peut comprendre une phase grasse. Celle-ci peut comprendre au moins une huile et/ou au moins une cire. Par huile , on entend un corps gras liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760mm de Hg soit 105 Pa). L'huile peut être volatile ou non volatile. 30 Par huile volatile , on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1 ,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par huile non volatile , on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). L'huile peut être choisie parmi toutes les huiles physiologiquement acceptables et en particulier cosmétiquement acceptables, notamment les huiles minérales, animales, végétales, synthétiques ; en particulier les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées volatiles ou non volatiles et leurs mélanges. Plus précisément, par huile hydrocarbonée , on entend une huile comportant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther, carboxylique. Généralement, l'huile présente une viscosité de 0,5 à 100 000 mPa.s, de préférence de 50 à 50 000 mPa.s et de préférence encore de 100 à 300 000 mPa.s. A titre d'exemple d'huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées volatiles choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en Cg-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls , les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges.
D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées ; - les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m '/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane ; et leurs mélanges. On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatiles de 5 formule générale (I) : CH 3 ( CH \ 3/ 3 / \ SiO Si O Si CH \ 3\ 3 R où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (I), on peut citer : 10 - le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, - le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et - le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, correspondant aux huiles de formule (I) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle. 15 A titre d'exemple d'huile non volatile utilisable dans l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale tel que le perhydrosqualéne ; - les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 24 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore les huiles les huiles de germe de blé, d'olive, d'amande douce, de 20 palme, de colza, de coton, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les 25 dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane ; - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule RICOOR2 dans laquelle Ri représente le reste d'un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone avec Ri + R2 10 comme par exemple l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en Cil à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le tridecyl trimellitate ; les octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octyl hydroxy stéarate, l'hydroxy stéarate d'octyl dodécyle, le diisostéaryl malate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentyl glycol, le diisononanoate de diéthylène glycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétra-isostéarate de pentaérythrytyle ; - des alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l'alcool oléique ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; - les carbonates ; - les acétates ; - les citrates ; - les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme les huiles fluorosiliconées, les polyéthers fluorés, les silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthylsiloxysilicates, et - leurs mélanges.
Ainsi, les compositions (A) et (B), plus particulièrement la composition (A), peuvent comprendre une teneur en huiles, volatiles ou non volatiles, allant de 0,1 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 70 % en poids, de préférence de 1 à 50 % et de façon encore plus préférée de 5 à 30 % en poids. Ainsi, la composition (A) et/ou la composition (B), plus particulièrement la composition (A), peuvent également comprendre au moins une cire.
La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), déformable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C et notamment jusqu'à 120 °C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange.
En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 °C, et en particulier supérieur ou égal à 55 °C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (abrégé DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357- 3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 oc, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 oc à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions conformes à l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Les cires pouvant être utilisées dans les compositions conformes à l'invention 10 présentent généralement une dureté allant de 0,01 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 0,05 MPa et en particulier supérieure à 0,1 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 °C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2 par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 15 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 °C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 °C) pendant 24 heures de 20 telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 °C avant d'effectuer la mesure de la dureté ou du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,1 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 0,3 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde 25 (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s. La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, les cires d'insectes de 30 Chine, la cire de son, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64 et 22L73 par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Selon un mode de réalisation, la composition (A), peut comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,1 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,1 N.s à 10 N.s, en, particulier allant de 0,1 N.s à 5 N.s, de préférence allant de 0,2 à 5 N.s et mieux allant de 0,3 à 2 N.s. Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force (force de compression) en fonction du temps, à 20 °C selon le protocole indiqué précédemment pour la dureté. Pendant le temps de relaxation de 1 s, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force. La valeur du collant est exprimée en N.s. La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0,05 MPa à 3 MPa.
Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations Kester Wax K 82 P , Hydroxypolyester K 82 P et Kester Wax K 80 P par la société KOSTER KEUNEN. Dans la présente invention, on peut également utiliser des cires fournies sous forme de petites particules ayant une dimension exprimée en diamètre effectif moyen en volume D[4,3] de l'ordre de 0,5 à 30 micromètres, en particulier de 1 à 20 micromètres, et plus particulièrement de 5 à 10 micromètres, désignées par la suite par l'expression micro cires . Les tailles de ces particules peuvent être mesurées par différentes techniques, on peut citer en particulier les techniques de diffusion de la lumière (dynamiques et statiques), les méthodes par compteur Coulter, les mesures par vitesse de sédimentation (reliée à la taille via la loi de Stokes) et la microscopie. Ces techniques permettent de mesurer un diamètre de particules et pour certaines d'entre elles une distribution granulométrique. De préférence, les tailles et les distributions de tailles de ces particules sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre effectif de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., Light Scattering by Small Particles , Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. La composition (A) et/ou (B) est caractérisée par son diamètre effectif 25 moyen en volume D[4,3], défini de la manière suivante : .di D[4,3] = '
où V; représente le volume de ces particules de diamètre effectif d;. Ce paramètre est notamment décrit dans la documentation technique du granulomètre. Les mesures sont réalisées à 25 °C, sur une dispersion de particules diluée, 30 obtenue à partir de la composition de la manière suivante : 1) dilution d'un facteur 100 E VI avec de l'eau, 2) homogénéisation de la solution, 3) repos de la solution durant 18 heures, 4) récupération du surnageant homogène blanchâtre. Le diamètre effectif est obtenu en prenant un indice de réfraction de 1,33 pour l'eau et un indice de réfraction moyen de 1,42 pour les particules.
Comme micro cires pouvant être utilisées dans la composition (A) et/ou (B) conformes à l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celles commercialisées sous la dénomination de MicroCare 350 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celles commercialisées sous la dénomination de MicroEase 114S par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300 et 310 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celles commercialisées sous la dénomination Micro Care 325 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200 , 220 , 220L et 250S par la société MICRO POWDERS et les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519 et 519 L par la société MICRO POWDERS. Les compositions (A) et/ou (B), conformes à l'invention, peuvent comprendre 20 une teneur en cires allant de 0,1 à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 0,5 à 30 %.
Agents structurants Les compositions (A) et/ou (B) peuvent comprendre des agents structurants. Conformément à la présente invention, un agent structurant désigne un composé apte à établir des interactions physiques, le cas échéant au contact d'un agent réticulant lorsque l'agent structurant n'est pas réticulé, dans la phase grasse au sein de laquelle il est mis en oeuvre. Il présente la capacité de développer des propriétés structurantes, par exemple gélifiantes, et conduit ainsi à des textures d'aspect semi-solide ou solide. Ces agents structurants peuvent aussi être qualifiés de gélifiants anhydrés , qui structurent les huiles et conduisent à la formation d'un solide au semi-solide lorsqu'on laisse le gel se structurer de lui-même. 25 30 De préférence, les agents structurant la phase huileuse via des interactions physiques sont choisis parmi les polymères suivants : les polyamides, les polyamides siliconés, les mono- ou poly-alkylesters de saccharide ou polysaccharide, les dérivés amides d'aminoacides N-acylés, copolymères comprenant une séquence alkylène ou styrène, ces copolymères pouvant être des polymères di-blocs, tri-bloc, multi-bloc, radial-bloc encore appelés copolymères en étoile, ou encore des polymères en peigne. Il peut s'agir encore de polymères solubles ou dispersibles dans l'huile ou phase huileuse par chauffage au-dessus de leur point de fusion pF. Ces polymères sont notamment des copolymères séquencés constitués d'au moins 2 séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable. On parle de polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner : 1. Les polymères définis dans le document US-A-5,156,911 ; 2. Les copolymères séquencés d'oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornène (c'est-à-dire bicyclo(2,2,1)heptène 2), 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthyl- norbornène, 5,5,6-triméthyl norbornène, 5-éthylidène-norbornène, 5-phénylnorbornène, 5-benzylnorbornène, 5-vinylnorbornène, 1,4,5,8-diméthano-1,2,3,4,4a,5,8a- octahydronaphtalène, dicyclopentadiène, et leurs mélanges ; - avec l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 3-méthyl-1-butène, le 1-hexène, le 4-méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le 1-éicosène ou leurs mélanges. Ces copolymères séquencés peuvent être en particulier les copolymères (éthylène/norbornène) blocs et les terpolymères blocs (éthylène/propylène/ éthylidène-norbornène). On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d'au moins 2 a-oléfines en C2-C16 et mieux en C2-C12, tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquencés d'éthylène et d'1-octène. Les copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe (à température ambiante). Ces copolymères peuvent, en outre, présenter deux séquences cristallisables de nature chimique différente. Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe à la fois hydrophobe et lipophile réparties séquentiellement ; on peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes : - Séquence cristallisable par nature : a) polyester comme les poly(alkylène téréphtalate), b) polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes, et - Séquence amorphe et lipophile comme les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné, le poly(isoprène) hydrogéné. Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe, on peut citer : a) les copolymères séquencés poly(6-caprolactone)-b-poly(butadiène), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l'article Melting behavior of poly(6-caprolactone)-block-polybutadiène copolymers de S. Nojima, Macromolécules, 32, 3727-3734 (1999), b) les copolymères séquencés poly(butylènetéréphtalate)-b-poly(isoprène) hydrogénés séquencés ou multiséquencés, cités dans l'article Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT de B. Boutevin et al.,Polymer Bulletin, 34, 117-123 (1995), c) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-copoly(éthylène/propylène) cités dans les articles Morphology of semi-crystalline block copolymers of ethylene-(ethylene-altpropylene) de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993), et Polymer agregates with crystalline cores : the system poly(ethylene)- poly(ethylene-propylene) P. Richter et al., Macromolécules, 30, 1053-1068 25 (1997), et d) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-poly(éthyléthylène) cités dans l'article général Cristallization in block copolymers de I.W. Hamley, Advances in Polymer Science, vol 148, 113-137 (1999). Les polymères semi-cristallins utilisables dans le cadre de l'invention peuvent être non réticulés ou réticulés en partie, du moment que le taux de réticulation ne gêne pas leur dissolution ou dispersion dans la phase huileuse liquide par chauffage au dessus de leur température de fusion. Il peut s'agir alors d'une réticulation chimique, par réaction avec un monomère multifonctionnel lors de la polymérisation. Il peut aussi s'agir d'une réticulation physique qui peut alors être due soit à l'établissement de liaisons type hydrogène ou dipolaire entre des groupes portés par le polymère, comme par exemple les interactions dipolaires entre ionomères carboxylates, ces interactions étant en faible quantité et portées par le squelette du polymère ; soit à une séparation de phase entre les séquences cristallisables et les séquences amorphes portées par le polymère. De préférence, les polymères semi-cristallins convenant à l'invention sont non réticulés.
A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits INTELIMER de la société LANDEC décrits dans la brochure INTELIMER POLYMERS . Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 °C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent le monomère tel que défini dans la formule X précédente. On peut citer notamment le LANDEC IP22 , ayant une température de fusion pF de 56 °C, qui est un produit visqueux à température ambiante, imperméable, non-collant. On peut aussi utiliser les polymères semi-cristallins décrits dans les exemples 3, 4, 5, 7, 9 du document US-A-5,156,911, résultant de la copolymérisation d'acide acrylique et d'alkyl(méth)acrylate en C5 à C16 comme ceux résultant de la copolymérisation : - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et d'isodécylacrylate dans un rapport 1/16/3, -d'acide acrylique et de pentadécylacrylate dans un rapport 1/19, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate, déthylacrylate dans un rapport 2,5/76,5/20, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et de méthylacrylate dans un rapport 5/85/10, et - d'acide acrylique, d'octadécylméthacrylate dans un rapport 2,5/97,5. On peut aussi utiliser le polymère STRUCTURE O commercialisé par la société NATIONAL STARCH, tel que celui décrit dans le document US-A-5,736,125, de pF 44 °C, ainsi que les polymères semi-cristallins à chaînes pendantes cristallisables comportant des groupements fluorés tels que décrits dans les exemples 1, 4, 6, 7 et 8 du document WO-A-01/19333. On peut encore utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation d'acrylate de stéaryle et d'acide acrylique ou de NVP ou par copolymérisation de l'acrylate de béhényle et de l'acide acrylique ou de NVP, tels que décrits dans le document US-A-5,519,063 ou EP-A- 0 550 745. Selon une variante particulière de réalisation, les polymères semi-cristallins convenant à la mise en oeuvre de la présente invention sont notamment les acrylates alkylés, 30 parmi lesquels on peut mentionner les copolymères de LANDEC : - DORESCO IPA 13-1 : poly acrylate de stéaryle, pf de 49 °C et PM de 145000; - DORESCO IPA 13-3 : poly acrylate/ acide méthacrylique, pf de 65 °C et PM de 114000; - DORESCO IPA 13-4 : poly acrylate/ vinylpyrrolidone, pf de 44 °C et PM de 387000; - DORESCO IPA13-5 : poly acrylate / methacrylate d'hydroxyéthyle, pf de 47 °C et PM de 397600; et - DORESCO IPA 13-6 : polyacrylate de béhényle, pf de 66 °C.
Les compositions (A) et/ou (B) peuvent également comprendre d'autres agents structurants choisis parmi les agents épaississants et les gélifiants être choisi parmi les gélifiants lipophiles conventionnellement utilisés en cosmétique.
A titre de gélifiants lipophiles conventionnellement utilisés en cosmétique, on peut citer par exemple les gélifiants lipophiles minéraux tels que les argiles ou les silices, les gélifiants lipophiles organiques polymériques tels que organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, les copolymères séquencés, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène), les polyamides et leurs mélanges.
Quant à la phase aqueuse de la composition, (A) et/ou (B) elle peut être épaissie par un agent épaississant. Parmi les agents épaississants de phase aqueuse utilisables selon l'invention, on peut citer les épaississants cellulosiques, les argiles, les polysaccharides, les polymères acryliques, les polymères associatifs et leurs mélanges. Comme agent épaississant hydrophile, on peut citer en particulier les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC. Dans la composition (A) et/ou (B) conforme à l'invention, la teneur en agent épaississant de phase aqueuse peut aller de 0,1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 % à 10 %, et mieux de 1 % à 5 % en poids.
Matières colorantes La composition (A) et/ou la composition (B) conformes à l'invention, et plus particulièrement la composition (A), peuvent également comprendre au moins une matière colorante comme les matières colorantes pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Cette matière colorante peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 15 % en poids.
De préférence, la composition aqueuse (B) est transparente ou translucide. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D&C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 1l, le D&C Violet 2, le D&C orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène.
Les charges La composition (A) et/ou la composition (B) conformes à l'invention, et plus particulièrement la composition (A), peuvent comprendre au moins une charge. Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon ,1'Orgasol de chez ATOFINA, de poly-(3-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'ExpanceL (Nobel Industrie), les poudres acryliques telles que le polytrap (Dow Corning), les particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (SILICA BEADS de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. Les charges peuvent représenter de 0,1 à 25 %, et mieux de 1 à 20 % en poids du poids total de la composition dans laquelle, elles se trouvent.
Autres additifs La composition (A) et/ou (B) conforme à l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement utilisé en cosmétique tels que les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, les plastifiants, les actifs cosmétiques comme par exemple des émollients, des hydratants, des vitamines, des filtres solaires, et leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la composition en une teneur allant de 0,01 à 30 %, du poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuel(s) additif(s) complémentaire(s) et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses desdites compositions cosmétique (A) et aqueuse (B) ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Selon une variante de réalisation préférée, l'incorporation de ces additifs est privilégiée dans la composition (A).
KIT DE MAQUILLAGE Comme précisé précédemment, le kit selon la présente invention comprend (i) au moins une composition cosmétique (A) et (ii) de l'eau ou plus particulièrement une composition aqueuse (B). Il peut avantageusement en outre comprendre un ou plusieurs moyens d'application desdites compositions sur la surface à maquiller.
La composition cosmétique (A) et l'eau ou la composition cosmétique (A) et la composition aqueuse (B), comprises dans le kit de maquillage de l'invention, peuvent être en particulier appliquées sur les cils à l'aide d'une brosse ou d'un peigne.
L'effet épaississant du maquillage peut, par ailleurs, être renforcé en sélectionnant tout particulièrement le moyen d'application de la composition cosmétique (A) ou de la composition cosmétique (A) et de la composition aqueuse (B), qui pourra être, en particulier, une brosse de maquillage.
En l'occurrence, il est particulièrement avantageux de procéder, dans le cas du maquillage des cils, à l'application d'au moins une desdites compositions avec une brosse de maquillage telle que décrite dans les brevets FR 2 701 198, FR 2 605 505, EP 792 603 et EP 663 161. Le kit de maquillage selon l'invention peut, selon un mode de réalisation particulier, comprendre au moins deux conditionnements distincts, l'un comprenant la composition cosmétique (A) définie plus haut et l'autre comprenant l'eau ou la composition aqueuse (B) également définie plus haut. Lorsque le kit est sous forme d'un seul et même conditionnement, il peut se présenter comme un récipient délimitant au moins un compartiment ou réservoir qui comprend une des deux compositions (A) ou (B), ledit compartiment étant fermé par un élément de fermeture et au moins un compartiment ou réservoir qui comprend l'autre composition, étant également fermé par un élément de fermeture. Dans ce mode de réalisation, le kit est de préférence associé à au moins un moyen d'application ou applicateur, notamment sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits par exemple dans le brevet FR 2 796 529. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959.
Avantageusement, l'applicateur est solidaire d'une tige qui, elle même, est solidaire de l'élément de fermeture. L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par encliquetage on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon. Le récipient, comportant avantageusement deux compartiments ou réservoirs, peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal (ou alliage). Le récipient est de préférence équipé d'une essoreuse disposée au voisinage d'au moins une ouverture du récipient. Une telle essoreuse permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Une telle essoreuse est décrit par exemple dans le brevet FR 2 792 618. Le contenu des brevets ou demandes de brevets cités précédemment, sont incorporés par référence dans la présente demande. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le kit de maquillage 15 comprend deux réservoirs l'un dédié à la composition (A) et l'autre à la composition (B), chacun des réservoirs étant muni d'une brosse de maquillage, notamment de type brosse mascara telle que décrite ci-dessus. Les exemples et figures qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. 20 Exemple 1 : Composition (A) de mascara Ingrédients % en poids Copolymère de styrène/acrylates/méthacrylate d'ammonium en 60 dispersion aqueuse à 40 % en matière active (Syntran 5760 d'Interpolymer) Copolymère Acrylamide/AMPS Na dans isohexadécane avec 4,5 polysorbate 80 (Simulgel 600 de SEPPIC) Propylène glycol 8 Oxyde de fer noir 7 Conservateurs qs Eau qsp 100 L'efficacité de cette composition (A) a été testée sur des éprouvettes de faux cils pour obtenir un allongement artificiel de ces faux cils conforme à l'invention selon le protocole suivant. Des éprouvettes de faux-cils numérotées 1, 5, 6, 7, 9 et 10 sont réalisées avec des cheveux caucasiens raides noirs de 19 mm de longueur de frange. Les franges de ces faux cils sont montées entre deux plaques de 30 mm sur 30 mm qui matérialisent la paupière. Les faux cils des éprouvettes précédemment préparées ont été traités selon le procédé suivant : - Etape 1 : 30 passages de brosse à mascara de composition définie ci-dessus à phase aqueuse continue sur les faux-cils, - Etape 2 : séchage du mascara ainsi déposé sur les faux-cils, - Etape 3 : 20 passages de brosse à mascara imbibée d'eau sur les faux-cils maquillés précédemment, - Etape 4 : Pour les éprouvettes 5, 6, 7, 9 et 10, déplacement des gaines de composition (A) humidifiées à l'aide d'une pince qui prend toutes les gaines à la fois, la mâchoire de la pince étant positionnée perpendiculairement aux faux-cils, et traction des gaines en direction de l'extrémité supérieure des faux-cils, parallèlement aux faux-cils. Pour l'éprouvette 1, cette étape 4 de déplacement n'est pas appliquée aux gaines des faux-cils. On passe dans ce cas directement de l'étape d'humidification précédente (étape 3) à l'étape de séchage suivante (étape 5). - Etape 5 : ensuite séchage des gaines qui se solidarisent aux faux-cils avec lesquels elles sont associées. A l'issue de l'étape 5, les éprouvettes 1, 5, 6, 7, 9 et 10 sont photographiées 25 (voir figure 2).
Résultats : A l'issue du procédé ci-dessus, on effectue une mesure des longueurs moyennes des faux-cils pour chacune des éprouvettes 1, 5, 6, 7, 9 et 10 et l'élongation du 30 faux-cils résultant du déplacement des gaines de mascara est calculée en utilisant comme référence la longueur des faux-cils de l'éprouvette 1. Les résultats sont regroupés dans le tableau 1 ci-dessous.
5 Tableau 1 Eprouvettes Longueur moyenne mesurée Elongation moyenne des des faux-cils maquillés faux-cils maquillées (cm) calculées (cm) 1 14 0 16 2 6 18 4 7 21 7 9 17 3 18 4 Exemple 2 : Composition (A) de mascara Ingrédients % en poids Polyuréthane aliphatique en dispersion aqueuse à 38 % en 60 matière active (Avalure UR 450 de Novéon) Copolymère Acrylamide/AMPS Na dans isohexadécane avec 4,5 polysorbate 80 (Simulgel 600 de SEPPIC) Propylène glycol 8 Oxyde de fer noir 7 Conservateurs qs Eau qsp 100

Claims (36)

REVENDICATIONS
1. Procédé de maquillage des cils comprenant au moins les étapes suivantes : a) former sur tout ou partie des cils des gaines cohésives résultant de l'application d'au moins une couche d'au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 %, en poids exprimé en poids de matière sèche par rapport au poids totale de ladite composition, d'au moins un composé filmogène, et b) déplacer les gaines vers l'extrémité supérieure des cils par un mouvement de translation le long des cils sur une distance inférieure à la longueur de ces derniers.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les gaines sont déplacées sur une distance inférieure aux trois quart de la longueur des cils non 15 maquillés.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les gaines autour des cils sont déplacées de manière à procurer un allongement d'au moins 10 %, en particulier d'au moins 20 % par rapport à la longueur d'origine des cils non maquillés. 20
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le déplacement des gaines est facilité par mise en contact de celles-ci avec une composition (B) apte à réduire l'adhérence des gaines sur les cils.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que la composition (B) destinée à réduire l'adhésion des gaines sur les cils est appliquée 25 postérieurement à la formation des gaines.
6. Procédé de maquillage des cils selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 comprenant au moins les étapes suivantes : a) appliquer en surface des cils au moins une couche d'au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 %, en poids de 30 matière sèche par rapport au poids total de ladite composition, d'au moins un composé filmogène, 10b) laisser sécher la composition cosmétique (A) appliqué en a) pour former des gaines autour des cils, c) mettre en contact les gaines de composition (A) formées à l'étape b) avec de l'eau pure ou une composition aqueuse (B), et d) déplacer les gaines ainsi humidifiées vers l'extrémité supérieure des cils par un mouvement de translation le long des cils sur une distance inférieure à la longueur de ces derniers.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la composition (A) à l'étape c) est mise en contact avec une quantité d'eau pure ou de composition aqueuse (B) suffisante pour générer un gonflement de la ou des gaines de composition cosmétique (A).
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le composé filmogène est un polymère obtenu par polymérisation ou copolymérisation de monomères choisis parmi le styrène, le butadiène, l'acrylonitrile, le chloroprène, l'acétate de vinyle, les uréthanes, l'isoprène, l'isobutylène et les acides acrylique ou méthacrylique, maléïque, crotonique, itaconique ou leurs esters ou amides ou par dispersion d'un polymère dans une phase aqueuse.
9. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le composé filmogène est un polymère sous forme de particules en dispersion dans 20 une phase aqueuse.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le composé filmogène est un polymère choisi parmi les polymères synthétiques du type polycondensat ou du type radicalaire, et les mélanges de ceux-ci.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que les 25 polymères synthétiques de type polycondensat sont choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthane-acryliques, les polyuréthanes-polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyétherpolyuréthanes, les polyurées, les polyurée/polyuréthanes, et des mélanges de ceux-ci, ou encore parmi les polyesters, les polyesteramides, les polyesters à chaîne grasse, les 30 polyamides et les résines d'époxyester.
12. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que les polymères radicalaires sont des homopolymères ou copolymères acryliques et/ouvinyliques, des copolymères d' acrylique/silicone ou copolymères de nitrocellulose/acrylique ou encore des polymères hybrides.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le composé filmogène est un polymère choisi parmi les polyuréthanes.
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend de 15 à 60 % en poids de matière sèche de composé(s) filmogène(s) par rapport au poids totale de ladite composition, de préférence de 20 à 50 %, encore plus avantageusement de 22 à 40 %.
15. Procédé selon quelconque l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend en outre au moins un polyélectrolyte.
16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que le polyélectrolyte est choisi parmi les copolymères acrylamide/acide 2- méthyl 2-[(l-oxo-2-propényl)amino]l-propanesulfonique, un glycolate d'amidon réticulé sous forme de poudre, un polyacrylate, un copolymère greffé à base d'amidon, les dérivés ionisables de polysaccharides, les acides polyacryliques, les copolymères acide polyacryliques acrylates d'alkyle, l'AMPS (Acide po lyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé), les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), les dérivés ionisables de la cellulose et leurs mélanges.
17. Procédé selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que le polyélectrolyte est choisi parmi un copolymère acrylamide/acide 2-méthyl 2-[(1-ono 2-propényl)amino] 1-propanesulfonique, un polyacrylate et leurs copolymères.
18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, caractérisé en ce que le polyélectrolyte est présent en une teneur en matière sèche allant de 0,05 à 15 % en poids, de façon encore plus préférée de 0,1 à 10 % en poids, et mieux encore de 0,5 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique (A).
19. Procédé selon l'une des revendications 6 à 18, caractérisé en ce que dans l'étape c) les gaines de compositions (A) formées à l'étape b) sont mises en contact avec une composition aqueuse (B).
20. Procédé selon l'une des revendications 6 à 18, caractérisé en ce que dans l'étape c) les gaines de composition (A) formées à l'étape b) sont mises en contact avec de l'eau pure.
21. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 19, caractérisé en ce que la composition aqueuse (B) comprend au moins un tensioactif.
22. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 19, caractérisé en ce que la composition aqueuse (B) est transparente ou translucide.
23. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend une phase aqueuse continue.
24. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend une phase huileuse ou solvant continue.
25. Procédé selon l'une quelconques des revendications précédentes, 15 caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend au moins une matière colorante et/ou au moins une charge.
26. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend au moins une cire.
27. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en 20 ce que la composition cosmétique (A) se présente sous la forme d'un mascara.
28. Kit de maquillage des cils, comprenant de manière séparée au moins une composition cosmétique (A) comprenant au moins 15 % en poids exprimé en matière sèche par rapport au poids total de la composition d'au moins un composé filmogène et une composition aqueuse (B) différente de (A). 25
29. Kit selon la revendication 23 caractérisé en ce que le composé filmogène est tel que défini en revendications 8 à 14.
30. Kit selon l'une des revendications 28 et 29, caractérisé en ce que la composition cosmétique (A) comprend en outre au moins un polyélectrolyte tel que défini en revendications 16 à 18. 30
31. Kit selon l'une des revendications 28 à 30, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens d'application dédiés à l'application de chacune des compositions.
32. Kit selon l'une des revendications 28 à 31 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une brosse ou peigne dédié à l'application de la composition (A).
33. Kit selon l'une des revendications 28 à 32, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif propice au déplacement des gaines de composition cosmétique (A) vers les extrémités supérieures desdits cils.
34. Kit selon l'une des revendications 28 à 33, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs compositions (A) différentes les unes des autres dédiées à procurer des maquillages différents en termes d'effet coloriel et/ou optique.
35. Kit selon l'une des revendications 28 à 34, caractérisé en ce que la 10 composition cosmétique (A) est un mascara.
36. Utilisation d'un kit de maquillage selon l'une des revendications 28 à 35 pour allonger des fibres kératiniques, avantageusement des cils.
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