FR2919269A1

FR2919269A1 - Dispositif de montage d'une drisse d'armement reliant une charge largable a un systeme d'emport fixe sous un aeronef.

Info

Publication number: FR2919269A1
Application number: FR0705431A
Authority: FR
Inventors: Jacques Rafaut
Original assignee: Rafaut and Cie
Current assignee: Rafaut and Cie
Priority date: 2007-07-25
Filing date: 2007-07-25
Publication date: 2009-01-30
Anticipated expiration: 2027-07-25
Also published as: FR2919269B1

Abstract

Le dispositif comprend un enrouleur à réa (4) permettant un stockage de la drisse (C) au repos sous un faible encombrement, tout en autorisant son extraction et son déploiement (h) au moment du largage de la charge.Industrie de l'armement.

Description

La présente invention concerne un dispositif de montage d'une drisse

d'armement reliant une charge largable à un système d'emport fixé sous un aéronef De manière classique, une charge largable, telle qu'une bombe destinée à une mission d'attaque air-sol, est suspendue et fixée de manière largable 5 à un dispositif appelé système d'emport , disposé sous un aéronef, sous la voilure ou le fuselage d'un avion notamment. Le système d'emport est équipé de moyens de déclenchement appropriés, tels que des crochets escamotables et des pistons éjecteurs, adaptés pour libérer la charge au moment voulu, et la repousser afin de l'écarter de l'aéronef 10 Il est connu de relier la charge au système d'emport au moyen d'au moins un câble, usuellement appelé drisse d'armement. Le rôle de la drisse est d'activer une fonction donnée sur la charge, juste après son éjection. La fonction à activer est par exemple l'ouverture de l'empennage de 15 la charge, par pivotement d'un levier, ou l'amorçage de sa batterie. En général, la drisse est maintenue appliquée contre le système d'emport et/ou contre la charge par des organes dits retardateurs d'ouverture, qui consistent en des fils fins, aptes à se rompre dès que la charge s'éloigne du système d'emport, de manière à ne pas contrarier le déploiement ni la mise sous tension de 20 la drisse d'armement. Les organes retardateurs d'ouverture assurent ainsi un rangement de la drisse contre les parois du système d'emport et/ou de la charge, évitant la formation d'un mou , ou d'une boucle, causes possibles d'accrochage inopiné. La portion d'extrémité de la drisse est munie, côté système d'emport, 25 d'une zone frangible -parfois appelée fusible -, apte à se rompre automatiquement lorsque la force de traction sur la drisse dépasse un seuil déterminé. Cette situation se rencontre lorsque, la fonction dévolue à la drisse (ouverture d'empennage par exemple) ayant été remplie, la force de traction sur la drisse augmente par suite de l'éloignement croissant de la charge par rapport au 30 système d'emport. Ces dispositifs connus présentent un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, le déploiement de la drisse lors de la rupture des organes retardateurs d'ouverture se fait de façon relativement brutale, de sorte que, les charges aérodynamiques aidant, on peut observer des mouvements incontrôlés 35 tels que des fouettements de la drisse, avec risque d'emmêlement pouvant entraîner des dysfonctionnements, par exemple l'ouverture prématurée, ou la non ouverture, de l'empennage, dans le cas où la drisse d'armement est affectée à cette fonction. En second lieu, la mise en place de la drisse et des organes retardateurs d'ouverture contre la charge et/ou contre la paroi du système d'emport, dans leur position de rangement, est une opération longue et délicate. Elle est relativement fastidieuse dans la mesure où la longueur et le cheminement de la drisse varient en fonction de la charge considérée. Enfin, après rupture de la zone frangible, la portion de drisse qui demeure attachée au système d'emport, et dont l'extrémité libre est munie d'un demi-fusible , peut fouetter le système d'emport, voire la voilure de l'aéronef, et risque d'en endommager certaines surfaces. La présente invention vise à pallier ces inconvénients. L'invention a donc pour objet un dispositif de montage d'une drisse d'armement reliant une charge largable à un système d'emport fixé sous un aéronef.

Conformément à l'invention, ce dispositif comprend un enrouleur permettant un stockage de la drisse au repos sous un faible encombrement, tout en autorisant son extraction et son déploiement au moment du largage de la charge. De manière avantageuse, il comporte un réa monté rotatif autour d'un axe et dont la gorge est adaptée pour recevoir la drisse à l'état enroulé.

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques additionnelles possibles, mais non limitatives, de l'invention: - le réa est indexé en rotation par des moyens d'encliquetage élastique ; - ces moyens d'encliquetage comprennent un alésage cranté avec lequel coopère un élément élastique tel qu'une bille sollicitée par un ressort ; - le réa est monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier et est pourvu d'un organe de manoeuvre, tel qu'une nervure, facilitant sa mise en rotation manuelle ; - le réa est monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier dont la paroi présente un canal de passage de la drisse, à embouchure évasée ; - l'une des extrémités de la drisse est munie d'un élément frangible, à zone de rupture calibrée, par l'intermédiaire duquel elle est attachée audit réa ; - cet élément frangible est placé dans un logement pratiqué dans le réa, et ce logement présente une forme assurant le maintien de l'élément frangible jusqu'au déroulement complet de la drisse ; - le réa étant monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier dont la paroi présente un canal de passage de la drisse, ce canal est ainsi positionné et dimensionné qu'il empêche le passage de l'élément frangible et en provoque la rupture, lors de l'extraction complète de la drisse hors du boîtier et la mise sous tension de cette drisse. Avantageusement, le dispositif est solidaire du système d'emport, l'extrémité opposée de la drisse étant fixée à la charge largable. La possibilité d'une disposition inverse (montage du boîtier sur la charge) n'est toutefois pas exclue.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va maintenant en être faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : Les figures 1 à 4 sont des schémas illustrant différentes étapes de largage d'une charge à partir d'un système d'emport qui est pourvu d'un dispositif 15 conforme à l'invention. La figure 5 est une vue de face, avec demi-coupe, du dispositif La figure 6 est une vue de côté, en coupe axiale, du dispositif de la figure 5, suivant le plan de coupe référencé VI-VI sur cette figure. Les figures 7 à 9 sont des schémas simplifiés similaires à la figure 5 20 qui montrent plusieurs étapes de fonctionnement du dispositif. La figure 10 est une vue de détail montrant l'élément frangible monté à l'extrémité de la drisse. La figure 1 représente la voilure V d'un aéronef, en l'occurrence d'un avion, sous laquelle est installé un système d'emport A qui transporte une 25 charge B, telle qu'une bombe. L'avant de l'avion est dirigé vers la gauche de la figure. Pour la commodité de l'exposé, l'avion est supposé être en vol horizontal. Cette attitude cependant n'est bien évidemment pas limitative, le 30 dérouleur étant capable de fonctionner avec une incidence non nulle. De façon connue, ce système A est équipé de moyens de retenue à déclenchement D par lesquels la charge est normalement solidaire de l'avion. Ces moyens consistent généralement en des crochets, ou pinces, qui en position fermée emprisonnent la charge. 35 Lors du déclenchement, les crochets s'ouvrent de façon à libérer la charge ; de plus, des pistons éjecteurs repoussent la charge vers le bas et/ou vers le côté au moment du largage afin de dévier la trajectoire de la charge par rapport à celle de l'avion, dans la direction souhaitée. Initialement, la charge B est reliée au système d'emport A au moyen d'un câble. Il s'agit d'un câble souple, usuellement désigné drisse d'armement , 5 référencé C sur les dessins. Dans l'exemple illustré, sa fonction est de commander la rotation d'un petit levier pivotant L solidaire de la charge B, afin de provoquer l'ouverture de son empennage E, initialement rétractée, lors du largage. A cet effet, l'une des extrémités de la drisse C est fixée au levier L. 10 Conformément à l'invention, son autre extrémité est fixée à un enrouleur, qui sera décrit en détail plus loin. Cet enrouleur est intégré dans un boîtier 1 qui est fixé au système d'emport A. La drisse possède une longueur déterminée, qui est fonction de la 15 charge transportée, choisie pour que le largage de la charge et l'ouverture de son empennage se fassent chronologiquement et spatialement de manière optimale. L'enrouleur est ainsi positionné et configuré qu'il permet de stocker initialement la quasi-totalité de cette longueur, seul un brin de longueur réduite sortant du boîtier 1 pour le relier à la charge, comme illustré sur la figure 1. Ce brin 20 est rectiligne et légèrement tendu, grâce à l'indexation du barillet (réa) de l'enrouleur, qui n'est pas fou en rotation. Ainsi, ledit brin ne risque pas de se déformer ni de fouetter, ce qui serait cause d'accrochage. Cependant, son degré de tension est modéré, nettement insuffisant pour commander la rotation du levier L. La figure 2 illustre le largage de la charge B, après déclenchement à 25 l'ouverture des moyens de retenue D. Sous l'effet de la gravité et de l'action des pistons éjecteurs susmentionnés, la charge B suit une trajectoire à composante verticale descendante qui la fait s'éloigner progressivement du système d'emport A. Il en résulte une traction sur la drisse C, qui s'extrait par déroulement 30 hors de l'enrouleur 1. L'effort des moyens d'indexation de l'enrouleur est nettement insuffisant pour s'y opposer. La figure 2 illustre la fin du déroulement ; la longueur d'extraction correspond à la longueur de la drisse. Il s'exerce alors sur cette dernière une force de traction élevée, qui 35 provoque le pivotement du levier L, comme illustré sur la figure 3 (flèche F) et, corrélativement, l'ouverture de l'empennage (flèches K).

L'éloignement de la charge B par rapport au système d'emport A se poursuivant, la force de traction s'exerçant sur la drisse vient à excéder la résistance de la liaison frangible, ou fusible par laquelle la drisse est attachée au boîtier d'enrouleur 1.

Cette liaison se rompt, et la charge B, avec son empennage ouvert E' est alors complètement autonome, comme illustré sur la figure 4. Toute la longueur de drisse, référencée C', est solidaire de cette charge. Aucun brin de drisse qui autrement risquerait de fouetter contre le 10 système d'emport A, voire contre la voilure V, ne reste attaché à l'avion. Les figures 5 et 6 montrent la structure de l'enrouleur. Celui-ci affecte la forme d'un boîtier plat 1, à contour carré, pourvu dans ses angles de trous 10 pour le passage d'organes de fixation, par exemple de vis, permettant de le monter sur le système d'emport. 15 Le boîtier 1 comprend un élément de fond 2 et un élément de couvercle 3. L'élément de fond 2 est constitué d'une plaque 20 dont la partie centrale présente une surépaisseur 21 de forme discoïde, d'axe X-X'. L'enrouleur comprend un barillet consistant en un réa 4, c'est-à-dire 20 en une roue à gorge, qui présente un évidement central cylindrique 42 ainsi dimensionné qu'il s'emboîte axialement sur la partie 21. Le réa 4 est maintenu en place sur cette partie 21 au moyen de l'élément de couvercle, qui l'entoure, au niveau de sa gorge périphérique 40, et le retient axialement (suivant X-X') du côté opposé à la plaque 20. Il est cependant ajouré de ce côté, pour permettre le passage 25 d'un moyen de manoeuvre, tel qu'une nervure 41 formant partie intégrante du réa. Les éléments 2 et 3 sont fixés l'un à l'autre, de préférence de manière démontable (par vissage, par exemple), et constituent le boîtier fixe 1. En manoeuvrant la nervure 41, on peut faire tourner le réa 4 dans un sens ou dans l'autre sur la partie fixe 21, autour de l'axe X-X'. 30 Ce dispositif est pourvu d'un système d'indexage 5. Celui-ci comprend une petite bille 6 supportée par la partie 21 et pouvant coulisser radialement par rapport à l'axe X-X' de manière à faire légèrement saillie à l'extérieur de la surface de paroi cylindrique de cette partie 21. Un petit ressort 7 logé dans un perçage ménagé radialement dans ladite partie 21 35 sollicite la bille 6 vers l'extérieur, dans une position saillante.

L'évidement central 42 du réa 4, qui s'emboite sur la partie 21, n'a pas une paroi strictement cylindrique. Il s'agit d'une paroi annulaire crantée, formée d'une juxtaposition d'empreintes hémisphériques ou semi-cylindriques, aptes à servir de logements à la bille 6. Comme on le voir sur la figure 6, la gorge 40 a une section sensiblement semi-circulaire. Elle débouche dans une petite cavité à fond fermé, formant renfoncement 43, de direction approximativement tangentielle (voir figure 7 notamment). La drisse C est munie à l'une de ses extrémités d'un embout 8, représenté en détail sur la figure 10. Cet embout a une forme de révolution par rapport à un axe. Il comprend deux parties principales 80 et 82 reliées l'une à l'autre par une zone centrale 81. Sa partie 80, sensiblement cylindrique et de diamètre relativement faible, entoure la portion d'extrémité de la drisse C, à laquelle elle est fixée, par exemple par sertissage. Sa partie 82 a globalement la forme d'un bol (demi-sphère), de diamètre supérieur à celui de la partie cylindrique 80. La zone intermédiaire 81 a une forme de diabolo, en taille de guêpe , de section calibrée. Elle constitue la portion frangible, formant fusible, de l'élément 8. La paroi du boîtier 1 présente une ouverture 9, ou écubier, qui permet le passage de la drisse. 25 Cette ouverture consiste en un canal, dont la direction s'étend sensiblement tangentiellement au réa 4, et qui a une forme générale approximativement cylindrique, mais avec des portions d'extrémité évasées. Vers l'intérieur du boîtier, sa paroi a une embouchure 91 en forme de bol complémentaire de celle de la partie d'embout 82, tandis que vers l'extérieur 30 elle a une embouchure 90 en forme de trompette. Pour mettre en place la drisse C dans le dispositif, on commence par ouvrir le boîtier en séparant le couvercle 3 du fond 2. Le réa 4 et sa gorge 40 sont alors accessibles. On insère l'embout 8 dans le renfoncement 43 et on enroule la drisse 35 C dans la gorge 40 du réa 4. On en laisse cependant dépasser une portion, que l'on fait passer à travers l'écubier 9. 10 15 20 On remet ensuite le couvercle 3 en place et on le fixe au fond 2. En faisant tourner le réa manuellement autour de son axe X-X' dans un sens donné (Flèche G, figure 5), on provoque une traction sur la drisse C (flèche g) et son enroulement à l'intérieur de la gorge 40.

Inversement, en le faisant tourner en sens contraire (Flèche H, figure 5), on provoque le dévidage de la drisse, et son extraction hors du boîtier 1 (flèche h). L'extrémité du câble pourvue de l'embout 8 est retenue par coincement à l'intérieur de son logement 43 ; Le système d'indexage 5 par crantage permet de maintenir le réa 4 dans une position angulaire donnée. Cependant, si on effectue une certaine traction sur la drisse (suivant h), la bille 6 est chassée hors de son empreinte, étant escamotée à l'intérieur de son perçage à l'encontre du petit ressort 7, et le réa est entraîné en rotation dans le sens 15 H du dévidage. Ceci est possible même si la drisse forme un angle par rapport à l'axe central de l'écubier 9, comme cela est illustré sur les figures 5 et 6, grâce à la forme évasée et arrondie de son embouchure en trompette 90, qui favorise le glissement du câble à ce niveau. 20 En fin de course, lorsque la totalité de longueur de drisse a été extraite du boîtier 1, le logement 43 se positionne en vis - à - vis de l'écubier 9 et, sous l'effet de la traction, l'embout 8 se trouve extrait de ce logement pour être transféré dans la portion d'entrée 91 de l'écubier 9 où il se trouve bloqué, son diamètre étant supérieur à celui de la portion cylindrique du canal. 25 Cette situation est illustrée sur la figure 8. Si l'effort de traction sur la drisse se poursuit, on observe la rupture de l'embout 8 au niveau de son col 81 de moindre section, et la drisse s'échappe, avec la portion 80 de l'embout qui y reste attachée.. Seule la partie d'embout 82 reste prisonnière du boîtier. 30 Cette situation est illustrée sur la figure 9. Dans la pratique, le boîtier 1, muni d'une drisse C enroulée autour du réa 4, étant fixé au système d'emport A, et la charge B étant suspendue et fixée de manière largable à celui-ci, la personne affectée à cette tâche commence par fixer l'extrémité libre de la drisse C au levier L.

L'extrémité libre de la drisse et le levier peuvent être pourvus à cet effet d'organes de liaison complémentaires, à attache rapide. Pour cela, l'opérateur doit bien entendu, et si besoin est, dérouler une longueur suffisante de drisse. Il enroule ensuite le dispositif de manière à tendre légèrement la 5 drisse, dans la configuration illustrée sur la figure 1. Grâce à l'indexation du réa, elle demeure sous tension dans toute la phase de repos, avec une longueur dépassante (hors boîtier) minimale. Cette phase préparatoire est donc extrêmement simple à mettre en oeuvre, quelles que soient les dimensions de la charge et l'emplacement du point 10 d'attache de la drisse sur cette charge. Le fonctionnement du dispositif est rappelé ci-après. Lorsque la charge est larguée, on observe tout d'abord le dévidage du réa, et l'extraction de la drisse hors du boîtier 1 par suite de la traction importante s'exerçant sur cette drisse, supérieure à l'effort de retenue du système d'indexation 15 5. Cette configuration est illustrée sur la figure 2. En fin de course d'extraction, l'embout d'extrémité 8 de la drisse s'est positionné dans l'écubier 8 (position de la figure 8), et la traction sur la drisse provoque alors la commande de pivotement du levier L (flèche F, figure 3), et 20 l'ouverture de l'empennage E (flèches K). L'éloignement mutuel de la charge B et du système d'emport A se poursuivant, et le levier L étant lui-même en fin de course d'ouverture, l'augmentation subséquente de la force de traction sur la drisse C entraîne la rupture de la zone 81 de l'embout 8.

25 Ainsi, la charge B poursuit sa trajectoire en emportant avec elle le morceau de drisse C', tandis qu'aucun élément ne dépasse hors du boîtier 1 présent sur le système d'emport A. Cette configuration est illustrée sur la figure 4. Ce dispositif peut être réutilisé plusieurs fois, pour de nouvelles 30 charges, sous réserve de la mise en place d'une nouvelle drisse dans l'enrouleur. Les dimensions et les matériaux mis en oeuvre pour la fabrication de l'enrouleur sont naturellement adaptés aux caractéristiques de la charge considérée ainsi qu'à la longueur et à la section de la drisse d'armement.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de montage d'une drisse d'armement reliant une charge largable (B) à un système d'emport (A) fixé sous un aéronef, caractérisé par le fait qu'il comprend un enrouleur permettant un stockage de la drisse (C) au repos sous un faible encombrement, tout en autorisant son extraction et son déploiement au moment du largage de la charge (B).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit enrouleur comporte un réa (4), monté rotatif autour d'un axe (X-X'), et dont la gorge (40) est adaptée pour recevoir la drisse (C) à l'état enroulé.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le réa (4) est indexé en rotation par des moyens d'encliquetage élastique (5)

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'encliquetage élastique (5) comprennent un alésage cranté (42) avec lequel coopère un élément élastique tel qu'une bille (6) sollicitée par un ressort.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que ledit réa (4) est monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier (1), et est pourvu d'un organe de manoeuvre (41), tel qu'une nervure, facilitant sa mise en rotation manuelle.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que ledit réa (4) est monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier (1) dont la paroi présente un canal (9) de passage de la drisse, à embouchure évasée (90).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que l'une des extrémités de la drisse (C) est munie d'un élément frangible (8), à zone de rupture calibrée (81), par l'intermédiaire duquel elle est attachée audit réa (4).

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ledit élément frangible (8) est placé dans un logement (43) pratiqué dans le réa (4), dont la forme assure le maintien en position de l'élément frangible jusqu'au déroulement complet de la drisse (C).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que, d'une part, ledit réa (4) est monté et guidé en rotation à l'intérieur d'un boîtier (1) dont la paroi présente un canal (9) de passage de la drisse, et, d'autre part, que ceIo canal est ainsi positionné et dimensionné qu'il empêche le passage de l'élément frangible (8) et en provoque la rupture, lors de l'extraction complète de la drisse hors du boîtier et la mise sous tension de cette drisse.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 précédentes, caractérisé par le fait qu'il est solidaire du système d'emport (A), l'extrémité opposée de la drisse (C) étant fixée à la charge largable (B).