FR2919158A1 - Boitier a deux etages coulissants. - Google Patents

Abstract

Ce boîtier comprend un premier étage (2) comprenant au moins un logement (L) pour recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin, un deuxième étage (3) coulissant, mobile en translation par rapport au premier étage entre une position de fermeture du premier étage et une position d'ouverture dudit premier étage, ledit deuxième étage étant disposé au-dessus dudit premier étage en position de fermeture de sorte que ledit deuxième étage vient en regard du logement (L), ledit premier étage étant apte à venir en appui sur une surface de repos, telle qu'une paume de main, dans ladite position de fermeture.Ledit boîtier comporte des moyens (14, 19 ; 26, 27 ; 32 ; 41, 42) pour ralentir le déplacement du deuxième étage entre les positions de fermeture et d'ouverture et agissant sur au moins une partie de sa course de translation.

Description

DEMANDE DE BREVET B07-1782FR - ODE/EVH OA 07268

Société Anonyme dite : L'OREAL Boîtier à deux étages coulissants Invention de : Jean-François DELAGE

Boîtier à deux étages coulissants L'invention concerne le domaine des boîtiers destinés à contenir des produits cosmétiques ou de soin et des applicateurs pour de tels produits. Plus particulièrement, l'invention concerne de tels boîtiers, qui comportent plusieurs étages qui sont destinés à recevoir des produits différents ainsi que, le cas échéant, des applicateurs correspondants ou, de manière générale, des accessoires correspondants pour ces produits. Par produit cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la directive 93/35/CEE du conseil du 14 Juin 1993. Les boîtiers de ce type comportent généralement un premier corps de boîtier et un deuxième corps de boîtier cloisonnés de manière à délimiter des compartiments destinés chacun à recevoir un produit ou un applicateur. Dans certains modes de réalisation, le premier compartiment et le deuxième compartiment sont montés de manière coulissante l'un par rapport à l'autre entre des positions de fermeture et d'ouverture de l'un des corps de boîtier, un couvercle articulé pouvant en outre être prévu pour venir fermer l'autre corps de boîtier. On pourra à cet égard se référer au document US 6, 363 947 et au document FR 2 600 240 qui décrivent chacun un étui pour produit de maquillage agencé selon ce type de construction.

Ce type de boîtier est avantageux dans la mesure où, grâce au montage des deux corps de boîtier de manière coulissante, il est possible de le manoeuvrer d'une seule main, ce qui le rend pratique à utiliser. Par ailleurs, il peut être souhaitable de faciliter la manoeuvre d'un boîtier de conditionnement de produit cosmétique ou de soin en prévoyant des moyens sollicitant le boîtier en position ouverte. Le document FR-A 2 863 838 décrit à cet égard un boîtier comprenant un tiroir mobile selon un axe longitudinal par rapport à un corps de boîtier entre une position ouverte et une position fermée, ce tiroir comportant au moins un logement pour recevoir un produit cosmétique ou de soin, ou un applicateur. Un ressort est utilisé pour solliciter le tiroir à l'état ouvert. I1 comporte encore un ralentisseur agencé pour ralentir le mouvement du tiroir lors de l'ouverture, ce qui permet d'obtenir une sortie du tiroir relativement lente, donnant une impression de luxe à l'utilisateur. Au vu de ce qui précède, il existe un besoin pour disposer d'un boîtier comprenant plusieurs étages coulissant l'un par rapport à l'autre, d'usage simple et permettant d'améliorer la sensation procurée lors de sa manipulation. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un boîtier comprenant un premier étage comprenant au moins un logement pour recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin, un deuxième étage coulissant, mobile en translation par rapport au premier étage entre une position de fermeture du premier étage et une position d'ouverture dudit premier étage, ledit deuxième étage étant disposé au-dessus dudit premier étage en position de fermeture de sorte que ledit deuxième étage vient en regard du logement, ledit premier étage étant apte à venir en appui sur une surface de repos, telle qu'une paume de main, dans ladite position de fermeture, Ce boîtier comporte en outre des moyens pour ralentir le déplacement du deuxième étage entre les positions de fermeture et d'ouverture et agissant sur au moins une partie de sa course de translation. Le deuxième étage peut ainsi comprendre une portion formant capot. Ce deuxième étage peut également comprendre une portion de fixation pour au moins une partie des moyens de ralentissement.

La portion du deuxième étage formant capot pour le logement de produit et la portion du deuxième étage formant portion de fixation pour au moins une partie des moyens de ralentissement peuvent s'étendre à partir d'un même côté ou d'une même face du deuxième étage. Ces deux portions peuvent ainsi être toutes deux en regard d'une même face du premier étage. Ces deux portions peuvent éventuellement s'étendre dans un même plan ou dans deux plans distincts, notamment parallèles l'un par rapport à l'autre. Un tel boîtier, à plusieurs étages, peut aisément être manoeuvré manuellement, le cas échéant d'une seule main, et procure en outre, à son utilisateur, une impression de luxe, grâce à la présence des moyens de ralentissement. La portion du deuxième étage formant capot peut être directement en regard du produit ou de l'accessoire contenu dans le logement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le deuxième étage comporte au moins un logement de réception d'un produit cosmétique ou de soin ou d'un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin. Un couvercle articulé ou coulissant peut en outre être prévu sur le deuxième étage. De préférence, le deuxième étage a une forme générale similaire à celle du premier étage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le premier étage comprend un corps de boîtier cloisonné délimitant, en considérant le sens de déplacement du deuxième étage de la position de fermeture vers la position d'ouverture, un premier compartiment pour recevoir ledit produit ou ledit accessoire, puis un deuxième compartiment où agissent les moyens pour ralentir le deuxième étage. Par exemple, lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage comprennent au moins deux éléments aptes à coopérer, l'un desdits éléments étant solidaires du premier étage, l'autre élément étant solidaire du deuxième étage. Lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage peuvent également comprendre au moins un élément réalisé en un matériau déformable, étirable et/ou compressible. Dans un mode de réalisation, lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage comprennent des moyens pour appliquer un effort de friction sur le deuxième étage.

Par exemple, le premier étage comprend au moins un bloc de matière compressible contre lequel s'appuie le deuxième étage. Avantageusement, ledit bloc est un bloc de mousse, notamment en polyuréthane.

On peut par exemple prévoir que le deuxième étage comprend une platine qui comprend une zone d'extrémité en appui contre le bloc de matière compressible. On peut agencer la platine de manière qu'elle comprenne un axe général sensiblement parallèle à la direction de déplacement du deuxième étage.

Dans un autre mode de réalisation, le deuxième étage peut comporter au moins une lame élastiquement déformable qui s'étend en appui contre le fond du premier étage. La ou chaque lame peut s'étendre sensiblement selon une direction globalement perpendiculaire à la direction de déplacement du deuxième étage. Par exemple, cette lame peut être réalisée par surmoulage sur un corps de boîtier de la deuxième partie. La lame peut encore être un élément rapporté et être alors réalisée en élastomère ou en métal.

En variante, les moyens pour ralentir le deuxième étage peuvent comporter une patte recourbée s'étendant sensiblement selon une direction globalement parallèle à la direction de déplacement du deuxième étage. Selon un agencement particulier, la ou chaque patte comprend une zone d'extrémité convexe, à convexité tournée vers le premier étage, par laquelle elle vient en appui contre ledit premier étage. La ou chaque patte peut alors être rapportée sur le deuxième étage et être réalisée alors en matière plastique ou en métal. Par exemple, le fond du premier étage comprend un ensemble d'au moins une nervure saillante s'étendant selon un axe longitudinal du premier étage, et contre lesquelles viennent en appui lesdites au moins une patte. Avantageusement, chaque nervure comprend des extrémités sensiblement en forme de rampe.

En outre, selon une autre caractéristique de l'invention, les premier et deuxième étages comprennent des moyens d'encliquetage complémentaires aptes à coopérer en position de fermeture et en position d'ouverture.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens pour ralentir le deuxième étage sont adaptés pour agir pendant une première partie de la course, à partir de la position fermée, jusqu'à une position intermédiaire, le boîtier pouvant alors comprendre en outre des moyens pour accélérer le deuxième étage, ces moyens étant adaptés pour agir pendant une deuxième partie de course de ladite position intermédiaire jusqu'à la position d'ouverture. Dans un mode de réalisation, le boîtier comporte alors au moins un ressort comprenant une première extrémité montée de manière pivotante sur le premier étage et une deuxième extrémité montée de manière pivotante sur le deuxième étage, lesdites première et deuxième extrémités étant décalées latéralement l'une par rapport à l'autre et disposées de manière à solliciter le deuxième étage dans l'une et l'autre positions d'ouverture et de fermeture. Dans un mode de réalisation, le boîtier comprend deux ressorts agencés de sorte que l'énergie potentielle élastique maximale pour lesdits ressorts soit obtenue dans deux positions longitudinales médianes distinctes du deuxième étage. En particulier, les moyens pour ralentir le deuxième étage peuvent être adaptés pour l'obtention d'au moins une position d'équilibre stable intermédiaire entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture. Dans un mode de réalisation, le deuxième étage comprend une plaque intermédiaire par laquelle le ou chaque ressort est lié au deuxième étage et un corps de boîtier monté sur ladite plaque dans lequel est pratiqué ledit au moins un logement. Par exemple, la plaque intermédiaire est réalisée en matière plastique ou en métal. Dans le but de faciliter le coulissement, le premier étage et le deuxième étage comprennent l'un des rainures de guidage longitudinales et l'autre des glissières longitudinales s'engageant dans les rainures. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un boîtier comprenant un premier étage comprenant au moins un logement pour recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin, un deuxième étage coulissant, mobile en translation par rapport au premier étage entre une position de fermeture du premier étage dans laquelle ledit deuxième étage constitue un capot pour ledit logement et une position d'ouverture dudit premier étage, ledit deuxième étage ayant une forme générale similaire à celle du premier étage et venant se superposer audit premier étage en position de fermeture, ce boîtier comprenant en outre des moyens pour ralentir le deuxième étage, lesdits moyens agissant pendant une partie au moins de la course de translation du deuxième étage entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture. Selon encore un autre aspect de l'invention, il est également proposé un boîtier comprenant un premier étage comprenant au moins un logement pour recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire, un deuxième étage coulissant, mobile en translation par rapport au premier étage entre une position de fermeture du logement dans laquelle ledit deuxième étage est positionné directement en regard et notamment au contact dudit produit ou dudit accessoire de manière à délimiter un volume utile maximal pour ledit logement et une position d'ouverture dudit premier étage, ledit deuxième étage étant disposé au dessus du premier étage en position de fermeture, ledit boîtier comprenant en outre des moyens pour ralentir le déplacement du deuxième étage entre les positions d'ouverture et de fermeture et agissant sur au moins une partie de sa course de translation.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier conforme à l'invention ; - les figures 2 et 3 montrent le boîtier de la figure 1, respectivement en cours d'ouverture et en position d'ouverture complète la figure 4 est une vue en coupe du boîtier de la figure 1, en position de fermeture ; -la figure 5 est une vue de dessous de l'étage supérieur du boîtier de la figure 4 ; - les figures 6 et 7 montrent le boîtier de la figure 4, respectivement en cours d'ouverture et position d'ouverture complète - la figure 8 est une vue en coupe d'un deuxième exemple de réalisation d'un boîtier conforme à l'invention, en position fermée - la figure 9 est une vue de dessous de l'étage supérieur du boîtier de la figure 8 ; - les figures 10 et 11 montrent le boîtier de la figure 8, respectivement en cours d'ouverture et en position d'ouverture complète la figure 12 est une vue en coupe d'un troisième mode de réalisation d'un boîtier conforme à l'invention, en position de fermeture ; - la figure 13 est une vue de dessous du deuxième étage du boîtier de la figure 12 ; les figures 14 et 15 montrent le boîtier de la figure 12, respectivement en cours d'ouverture et en position d'ouverture complète - la figure 16 est une vue de dessous du deuxième étage d'une variante de réalisation du boîtier de la figure 12 ; - la figure 17 est une vue partiellement éclatée d'un quatrième exemple de réalisation d'un boîtier conforme à l'invention ; -les figures 18 et 19 montrent l'assemblage du boîtier de la figure 17 ; et - les figures 20, 21 et 22 illustrent le mode de fonctionnement du boîtier de la figure 17. Sur les figures 1 à 3, on a représenté un boîtier à deux étages conforme à l'invention, désigné par la référence numérique générale 1.

Ce boîtier est destiné à contenir divers produits cosmétiques ou de soin, par exemple un fond de teint, un blush, un fard, une ombre à paupières ou un mascara en pain à déliter. Ce boîtier peut également contenir des accessoires pour de tels produits, par exemple des accessoires permettant leur application, notamment de type pinceau, rouleau, peigne, brosse, éponge, mousse, ou analogue. Plus particulièrement, le boîtier 1 est destiné à contenir au moins deux types de produits différents associés chacun, le cas échéant, à un applicateur correspondant. Le boîtier 1 comporte ainsi, dans l'exemple représenté, deux étages, à savoir un étage inférieur 2 et un étage supérieur 3, mobiles de manière coulissante l'un par rapport à l'autre selon un axe longitudinal du boîtier 1 entre une position de fermeture complète du boîtier, visible sur la figure 1, et une position d'ouverture complète (figure 3) en passant par une position intermédiaire illustrée à la figure 2. Les étages inférieur 2 et supérieur 3 ont chacun dans cet exemple une forme similaire. Ces étages inférieur et supérieur peuvent présenter une forme de parallélépipède. Ce parallélépipède peut comprendre au moins une arête arrondie. Ils peuvent présenter une forme complémentaire de sorte qu'à l'état fermé, l'étage supérieur 3 vient se superposer ou se monter sur l'étage inférieur de sorte que, dans cette position, le boîtier 1 adopte également une forme de parallélépipède. Mais l'on ne sort pas du cadre de l'invention lorsque les étages adoptent une autre forme, par exemple ovale, elliptique, une forme générale de parallélogramme,... Comme représenté sur les figures, les deux étages peuvent présenter une forme générale complémentaire. En d'autres termes, le premier et le deuxième étage ont, dans l'exemple représenté, chacun une jupe ou bord périphérique J à quatre côtés plans, qui s'étendent chacun, en position de fermeture, dans le même plan et dans la continuité d'un côté correspondant de l'autre étage. De même, lorsque chaque étage adopte une autre forme généralement courbe, par exemple elliptique, la tangente à la jupe de chaque étage se situe dans le même plan que la tangente à la jupe de l'autre étage. En d'autres termes, les surfaces en regards de chaque étage sont de forme similaires ou identique. En variante, les deux étages pourraient présenter deux formes générales distinctes. Par exemple, le premier étage pourrait présenter une forme générale parallélépipédique et le deuxième étage une forme générale pyramidale. Chaque étage 2 et 3 comporte un corps de boîtier cloisonné de manière à délimiter un certain nombre de logements servant chacun à recevoir un produit ou un applicateur. Par exemple, comme visible sur la figure 3, l'étage inférieur 2 comporte un logement L servant à recevoir un produit P, par exemple sous la forme d'un pain de produit cosmétique ou de soin, et un accessoire correspondant. L'étage supérieur 3 est monté de manière coulissante par rapport à l'étage inférieur 2 de manière à rendre accessible, ou au contraire rendre inaccessible le logement L. I1 comporte également deux logements L' et L" servant respectivement à recevoir deux autres types de produits P' et P", ainsi que le cas échéant des accessoires correspondants. Le corps de boîtier de l'étage supérieur 3 est pourvu d'un couvercle 4 articulé autour d'un axe A transversal. Un tel couvercle pourrait également être monté coulissant sur le deuxième étage. Comme on le voit sur les figures 2 et 3, le corps de boîtier de l'étage inférieur 2 comporte deux rainures internes longitudinales, telles que 5, pratiquées dans les surfaces en regard de deux bords longitudinaux 6 et 7 du corps de boîtier dans lesquels s'engagent des glissières, telles que 8, pratiquées dans le corps de boîtier supérieur. Mais on notera cependant que l'on ne sort pas du cadre de l'invention lorsque les glissières sont pratiquées dans l'étage inférieur tandis que les rainures sont pratiquées dans l'étage supérieur. On conçoit ainsi que l'étage supérieur constitue un couvercle venant recouvrir, en position fermée, le logement L de l'étage inférieur 2 et se superposer à celui-ci. Autrement dit, l'étage supérieur peut délimiter en partie le volume utile du logement de produit de l'étage inférieur. Grâce au montage coulissant de l'étage supérieur relativement à l'étage inférieur, l'actionnement du boîtier est relativement aisé à mettre en oeuvre, le cas échéant d'une seule main. Toutefois, dans le but d'augmenter le confort d'utilisation, en procurant une sensation de luxe, le boîtier est pourvu d'un ou de plusieurs organes de ralentissement qui agissent pendant une partie ou la totalité de la course du deuxième étage par rapport au premier étage, entre ses positions d'ouverture et de fermeture du boîtier. En particulier ces moyens pour ralentir le deuxième étage sont prévus sur une partie du deuxième étage tournée vers le premier étage. Dans un premier mode de mise en oeuvre, visible aux figures 4 à 16, les moyens de ralentissement sont constitués par des moyens de freinage qui ralentissent le deuxième étage par friction. Dans un deuxième mode de mise en oeuvre, visible aux figures 17 à 22, les moyens de ralentissement sont couplés à des moyens pour accélérer l'étage supérieur, les moyens de ralentissement et d'accélération agissant successivement dans deux portions de courses successives de l'étage supérieur. On va tout d'abord décrire un premier exemple de réalisation d'un boîtier selon l'invention en référence aux figures 4 à 7 En se référant tout d'abord à la figure 4, on voit que le corps de boîtier de l'étage inférieur 2 est cloisonné. I1 comporte à cet égard deux cloisons transversales 10 et 11 parallèles situées l'une, à savoir la cloison 10, en position sensiblement médiane et l'autre, à savoir la cloison 11, du côté de l'axe de rotation A du couvercle 4. La cloison médiane 10 délimite ainsi, avec un bord latéral proximal 12 du corps de boîtier de l'étage inférieur 2 le logement L.

Elle délimite par ailleurs, avec l'autre cloison 11, un compartiment 13 dans lequel est placé un bloc de matière compressible 14 contre lequel l'étape supérieure 3 vient frotter lors de son déplacement par rapport à l'étage inférieur. Par exemple, cette matière est compressible est formée d'un bloc de mousse. Ainsi, grâce à la présence de la matière compressible, l'effacement de l'étage supérieur est ralenti ou amorti, conférant un aspect cossu au boîtier. En outre, lors de l'ouverture, il est possible de maintenir le deuxième étage dans une position intermédiaire stable, au choix de l'utilisateur. On notera que la mousse peut être constituée de divers matériaux appropriés pour l'utilisation envisagée. On pourra à cet égard utiliser une mousse de polyuréthane, à cellules ouvertes ou fermées. Mais on ne sort pas du cadre de l'invention lorsque l'on utilise d'autres types de mousses ou d'autres type de matériau convenant pour procurer un effet de freinage pour l'étage supérieur. Comme on le voit sur les figures 4 et 5, l'effort de freinage est appliqué à l'étage supérieur 3 par l'intermédiaire d'une platine 15 rapportée sur le fond 17 du corps de boîtier de l'étage supérieur, c'est-à-dire sur la face du deuxième étage tournée vers le premier étage. Cette platine 15 comporte à cet effet un bourrelet d'extrémité 19 transversal par laquelle la platine 15 vient frotter contre la surface supérieure du bloc de mousse 13. En aval du bourrelet 19, en considérant le sens de déplacement de l'étage supérieur de la position de fermeture vers la position d'ouverture, la platine 15 comporte une rainure 19' centrale localisée dans laquelle vient s'encliqueter l'extrémité supérieure de la cloison d'extrémité 11. L'extrémité libre de la platine 15 constitue, quant à elle, une butée qui vient s'appuyer contre la cloison médiane 10 en position de fermeture. De l'autre côté de la cloison, le fond 18 de l'étage supérieur comporte encore une languette 20 élastiquement déformable pourvue d'un bourrelet d'extrémité 21 qui vient s'appuyer contre la face opposée de la cloison médiane 10.

Ainsi, l'étage supérieur 3 comporte des moyens d'encliquetage qui coopèrent avec les cloisons 10 et 11 dans les deux positions extrêmes d'ouverture et de fermeture du boîtier. En ce qui concerne le couvercle 4, celui-ci comporte un oeillet d'extrémité 23 (figure 3) pourvu d'une ouverture qui vient s'encliqueter dans un pion 24 prévu au niveau du bord proximal 12 de l'étage inférieur. Toutefois, aux lieu et place des moyens d'encliquetage, il est également possible de prévoir un maintien de l'étage supérieur par d'autre moyens, notamment par friction. Dans ce cas, en position de fermeture, le bord proximal 12 de l'étage inférieur pourrait simplement former une butée pour le bord proximal correspondant de l'étage supérieur. Le couvercle 4 est encore pourvu, du côté de sa face tournée vers l'intérieur du boîtier, d'un miroir 25. Pour la réalisation du boîtier, on réalisera de préférence le corps de boîtier des étages inférieur et supérieur, et de préférence le fond 17 ou 18 de l'étage supérieur, le couvercle 4 et le fond 2 de l'étage inférieur en matière plastique injectée, par exemple en styrènique, telle que le polystyrène (PS), le styrène acrylonitrile (SAN) ou en acrylonitrile butadiène styrènique (ABS) , ou bien aussi en polyoléfine, telle que du polyéthylène (PE) ou du polypropylène (PP). Mais on pourra également utiliser du polyacétal qui permettra d'augmenter la qualité du glissement, tout en donnant permettant la création de pattes souples notamment pour la platine 15. On pourra également utiliser en variante des matériaux métalliques appropriés pour l'utilisation envisagée. Pour utiliser le boîtier qui vient d'être décrit, il convient simplement d'ouvrir l'étage inférieur en faisant coulisser l'étage supérieur de la position de fermeture complète, visible sur la figure 4, dans laquelle l'étage supérieur est maintenu en position de fermeture grâce à l'extrémité libre de la platine 15 et au bourrelet d'extrémité 21, tous deux en appui contre la cloison médiane 10, jusqu'à la position d'ouverture, visible sur la figure 7, dans laquelle la cloison d'extrémité 11 s'encliquette dans la nervure 19' prévue au niveau de la platine, à proximité du bourrelet 19, en passant par la position intermédiaire, visible sur la figure 6. Toutefois, selon un mode de manipulation préféré du boîtier, le premier étage forme un organe de préhension du boîtier tandis que l'effort de poussée pour coulisser le deuxième étage relativement au premier étage est exercée sur le deuxième étage. Cet effort de poussée peut être combiné à un effort de traction exercé sur le premier étage afin de simultanément ouvrir le couvercle.

En effet, le premier étage comporte une face inférieure destinée à reposer sur une surface d'appui quelconque (la paume d'une main, une tablette etc...). Ainsi, le premier étage forme le fond du boîtier. En position de fermeture du boîtier le premier étage peut être ainsi librement ou directement accessible pour l'utilisateur. La jupe périphérique du premier étage et, en particulier, les deux cotés opposés du premier étage, peut également être libre d'accès pour l'utilisateur en position de fermeture du boîtier de façon à servir de zone de préhension lors de l'ouverture du boîtier. Comme on le conçoit, au cours de ce déplacement, la platine 15 est en appui contre le bloc de mousse 13 et est dès lors ralenti, au cours de son déplacement de la position de fermeture jusqu'à la position d'ouverture. On notera enfin que dans la position d'ouverture, l'extrémité proximale de l'étage supérieur se situe sensiblement au niveau de la cloison médiane 10, masquant dès lors, de l'extérieur, la présence du bloc de mousse 13. Dans un autre mode de réalisation, visible sur les figures 8 à 11, l'étage supérieur est freiné au cours de son déplacement de la position de fermeture (figure 8) jusqu'à la position d'ouverture (figure 11) en passant par une position intermédiaire (figure 10) en utilisant une patte verticale 26 élastiquement déformable fixée contre la face inférieure du fond 18 de l'étage supérieur et dont l'extrémité libre 26' vient lécher la surface supérieure du fond de l'étage inférieur.

Dans le mode de réalisation des figures 8 à 11, sur lesquelles des éléments identiques à ceux décrits précédemment en référence aux figures 4 à 7 portent les mêmes références numériques, on retrouve, dans l'étage inférieur 2, les cloisons 10 et 11 qui délimitent, d'un part, le logement L dans lequel vient se loger le produit P et, le cas échéant, un applicateur correspondant et, d'autre part, le compartiment 13 au niveau duquel agissent les moyens de freinage et, au niveau de l'étage supérieur, le corps de boîtier qui délimite les logements L' et L" emplis des produits P' et P", la platine 15 pourvue de la rainure 19' dans laquelle vient s'encliqueter la cloison d'extrémité 11 et la patte 20 prévue dans le fond 18 du corps de boîtier pourvu de son bourrelet d'extrémité 21 qui vient reposer en appui, en position de fermeture du boîtier, contre la cloison 10. Toutefois, dans ce mode de réalisation, le bourrelet d'extrémité de la platine 15 peut être omis. En effet, dans ce cas, la face supérieure du fond du compartiment 13 est pourvue d'un ensemble de nervures 27, en saillie, s'étendant longitudinalement les unes par rapport aux autres, par exemple au nombre de 3.

Comme représenté sur les figures 8, 10 et 11, les extrémités proximale 28 et distale 29 de chaque nervure 27 ont avantageusement une forme de rampe. Dans cet exemple, chaque nervure présente en section longitudinale une forme de trapèze, en particulier un trapèze isocèle.

En d'autres termes, l'extrémité proximale 28 de chaque nervure 27 présente une hauteur croissante dans le sens de l'ouverture du boîtier, tandis que l'extrémité distale 29 de la nervure présente une hauteur décroissante,dans le sens de l'ouverture. Ainsi, l'effort de friction procuré par la lame 26 croît sensiblement linéairement lorsqu'elle chemine le long de l'extrémité proximale 28 de chaque nervure, reste constant au niveau de l'extrémité médiane, puis décroît sensiblement linéairement lorsqu'elle atteint l'extrémité distale 29 des nervures.

Grâce à cet effet, on obtient un blocage de l'étage supérieur en position de fermeture grâce à l'action combinée du bourrelet 21 en appui contre la cloison médiane 10 et de la lame en appui contre la rampe constituée par l'extrémité proximale 28 des nervures.

Par exemple, la lame 26 peut être constituée, comme représenté, par un élément rapporté venant s'insérer, à force, dans un logement de forme complémentaire pratiqué à cet effet dans le fond de l'étage supérieur. Dans ce cas, on réalisera avantageusement la lame en élastomère ou en métal. Mais on ne sortira pas du cadre de l'invention lorsque la lame est réalisée en tout autre matériau élastiquement déformable. En variante, la lame peut être obtenue par surmoulage sur le corps de boîtier de l'étage supérieur ou par bi-injection en utilisant un élastomère injecté.

Avantageusement, la lame 26 s'étend transversalement de manière continue et vient lécher simultanément les nervures 27. Mais on pourrait également, en variante, doter le fond de l'étage supérieur d'un nombre de lames correspondant au nombre de nervures. On pourrait également doter le fond de l'étage inférieur d'une unique surface bombée sur laquelle vient frotter une ou plusieurs lames. On va maintenant décrire aux références 12 à 16 un autre mode de réalisation d'un boîtier selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, la lame dressée verticalement à partir du fond de l'étage supérieur est réalisée sous la forme d'une patte 32 globalement horizontale, s'étendant selon la direction de déplacement de l'étage supérieur. Dans ce mode de réalisation, la platine 15 comporte en effet une patte recourbée 32 centrale qui délimite une surface convexe, à convexité tournée vers l'étage inférieur 2, qui vient s'appuyer, au cours du déplacement de l'étage supérieur contre les nervures 27 prévues dans le fond de l'étage inférieur. Comme précédemment, les extrémités proximale et distale des nervures présentent une forme de rampe. Dès lors, l'appui de la surface convexe contre l'une et l'autre extrémités 28 ou 29 des nervures, assure le maintien, soit en position de fermeture, soit en position d'ouverture, de l'étage supérieur. On notera cependant que l'extrémité libre de la platine 15 vient, dans ce cas, en butée contre la cloison médiane 10, de part et d'autre de la patte 32, pour constituer une butée en position de fermeture du boîtier. De part et d'autre de la patte 32, la platine 15 peut encore être pourvue de pattes, telles que 34, qui viennent en appui contre le bord distal 35 du corps de boîtier de l'étage inférieur, en position d'ouverture de manière à limiter le coulissement de l'étage supérieur. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 12 à 15, l'étage inférieur est pourvu d'une unique patte recourbée s'étendant globalement parallèlement à l'axe général longitudinal du boîtier.

Comme représenté à la figure 16, on peut également, en variante, prévoir deux pattes similaires 36 et 36' prévues chacune au voisinage d'un bord longitudinal de la platine 15, une patte centrale 36", analogue aux pattes latérales 34 (figure 13), étant alors prévue pour limiter le coulissement de l'étage supérieur, lorsque celui-ci atteint la position ouverte. On notera que dans les différents modes de réalisations décrits, la partie assurant le ralentissement se déplace au sein du premier étage. Les moyens de ralentissement sont ainsi confinés entre les premier et deuxième étages. Cette partie se déplace sur une longueur inférieure ou égale et de préférence strictement inférieure à la longueur du premier étage. Ce déplacement se fait en particulier sur une distance comprise entre 3/4 et 1/4 de la longueur du première étage, plus préférentiellement comprise entre 2/3 et 1/3 de la longueur du premier étage, encore plus préférentiellement dans une proportion allant de 0.45 à 0.55 de la longueur du premier étage, cette valeur étant fonction de la quantité de produit à dévoiler et donc de la place prise par le logement de produit au niveau du premier étage On va maintenant décrire en référence aux figures 17 à 22, un quatrième mode de réalisation d'un boîtier selon l'invention.

Comme indiqué précédemment, dans ce mode de réalisation, le boîtier comporte des moyens aptes à freiner l'étage supérieur puis à l'accélérer au cours de deux phases successives de sa course d'ouverture ou de fermeture.

On reconnaît, sur la figure 17, l'étage inférieur 2 et l'étage supérieur 3. Comme précédemment, l'étage supérieur 3 est monté de manière coulissante par rapport à l'étage inférieur 2 et comporte par exemple une forme générale de parallélépipède similaire à celle du premier étage 2. De même, le deuxième étage 3 comporte un couvercle 4 articulé autour d'un axe A. L'étage inférieur 2 et l'étage supérieur 3 comportent chacun un ou plusieurs logements destinés chacun à recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire pour un tel produit, par exemple un applicateur. Comme précédemment, pour permettre le coulissement du deuxième étage par rapport au premier étage 2, le premier étage et le deuxième étage comportent l'un des rainures longitudinales et l'autre des glissières correspondantes. Dans ce mode de réalisation, l'étage supérieur 3 est monté sur une plaque intermédiaire 40, réalisée en polyacétal ou polypropylène sur laquelle s'exercent des efforts appliqués par les ressorts 41 et 42 (figure 18). Le corps de boîtier de l'étage supérieur est en effet pourvu de quatre logements 43' dans lesquels viennent s'insérer un ensemble de pions, tels que 43, prévus sensiblement à chaque coin de la plaque intermédiaire 40 (figures 18 et 19). Cette plaque 40 comporte encore des pattes latérales telles que 44, qui viennent prendre appui contre le bord distal 35 du corps de boîtier de l'étage inférieur 2, en position d'ouverture afin de limiter le coulissement de l'étage supérieur. En se référant à la figure 18, dans cet exemple de réalisation, le compartiment 13 prévu dans les modes de réalisation précédents est omis, la surface de fond de l'étage inférieur 2 servant à l'ancrage des ressorts 41 et 42. Comme on le voit sur cette figure 18, les ressorts 41 et 42 sont constitués chacun par un ressort de torsion monté d'une part sur le fond du premier étage et d'autre part sur la face supérieure du premier étage. Ils comportent ainsi chacun une extrémité de liaison El ancrée sur la surface de fond de l'étage inférieur et une extrémité de liaison opposée E2 s'insérant dans un orifice 01 ou 02 pratiqué dans la plaque intermédiaire 40.

On notera toutefois que le montage des ressorts 41 et 42 par leurs extrémités El et E2 s'effectue de manière pivotante dans le fond de l'étage inférieur et dans la plaque intermédiaire 40, respectivement. En se référant également aux figures 20 à 22, on notera également que l'extrémité El d'un premier ressort 41 par laquelle ce ressort est fixé sur le fond de l'étage inférieur 2 est sensiblement décalée vers le bord proximal 12 de l'étage inférieur par rapport à l'extrémité correspondante El de l'autre ressort 42. De même, l'extrémité E2 de fixation de ce premier ressort 41, par laquelle il vient se fixer sur la plaque intermédiaire 40 est sensiblement décalée vers le bord proximal 12 de l'étage inférieur, par rapport à l'extrémité de fixation E2 correspondante de l'autre ressort 42. L'homme du métier appréciera que grâce à cet agencement, en considérant le déplacement de l'étage supérieur de la position de fermeture jusqu'à la position d'ouverture, la course de l'étage supérieur comporte une première phase au cours de laquelle les ressorts sont comprimés jusqu'à obtenir un niveau maximum d'énergie potentielle élastique, et au cours de laquelle le déplacement de l'étage supérieur est freiné par les ressorts 41 et 42, suivie d'une deuxième phase où les ressorts 41 et 42 se détendent pour solliciter l'étage supérieur en position d'ouverture et accélérer ainsi son mouvement. Le passage de la phase de compression à la phase de détente de chaque ressort se produit, pour chaque ressort, lorsque les extrémités El et E2 de chaque ressort sont alignées selon une direction transversale Tl ou T2 du boîtier. Grâce à la position décalée des deux ressorts, le basculement de la phase de freinage vers la phase d'accélération s'effectue successivement et ainsi de manière douce et amortie. En outre, en positionnant de manière adéquate les extrémités des ressorts, il est possible d'obtenir une position stable intermédiaire entre les positions de fermeture et d'ouverture. On notera que ces phases de freinage et d'accélération successives se produisent tant à l'ouverture qu'à la fermeture. Comme on le conçoit, grâce à l'invention, qui propose un boîtier à deux étages coulissants l'un par rapport à l'autre et qui utilise des moyens de freinage combinés, le cas échéant, à des moyens d'accélération, permet de proposer un boîtier manipulable aisément, le cas échéant d'une seule main, tout en procurant une sensation de luxe à l'utilisateur. En outre, les moyens de freinage sont particulièrement adaptés pour obtenir une ou plusieurs positions intermédiaires stables entre les positions de fermeture et d'ouverture.

En particulier, lorsque l'on utilise des moyens de freinage, l'utilisateur a la possibilité de stopper l'ouverture et la fermeture dans l'une quelconque des positions intermédiaires qu'il souhaite obtenir. Au contraire, dans le mode de réalisation mettant en oeuvre des ressorts, la position intermédiaire stable est obtenue par construction par une disposition particulière des ressorts. On notera enfin que les moyens de ralentissement mis en oeuvre dans cette invention peuvent agir sur au moins une partie de la course de translation du deuxième étage lors de l'ouverture du logement de produit ou d'accessoire du premier étage ainsi que lors de sa fermeture.

Claims (30)

REVENDICATIONS

1. Boîtier comprenant un premier étage (2) comprenant au moins un logement (L) pour recevoir un produit cosmétique ou de soin ou un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin, un deuxième étage (3) coulissant, mobile en translation par rapport au premier étage entre une position de fermeture du premier étage et une position d'ouverture dudit premier étage, ledit deuxième étage étant disposé au-dessus dudit premier étage en position de fermeture de sorte que ledit deuxième étage vient en regard du logement (L), ledit premier étage étant apte à venir en appui sur une surface de repos, telle qu'une paume de main, dans ladite position de fermeture, caractérisé en ce que ledit boîtier comporte des moyens (14, 19 ; 26, 27 ; 32 ; 41, 42) pour ralentir le déplacement du deuxième étage entre les positions de fermeture et d'ouverture et agissant sur au moins une partie de sa course de translation.

2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le deuxième étage comporte au moins un logement de réception d'un produit cosmétique ou de soin ou d'un accessoire pour un produit cosmétique ou de soin.

3. Boîtier selon la revendication 2, caractérisé en ce que le deuxième étage comporte un couvercle (4) articulé ou coulissant.

4. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le deuxième étage a une forme générale similaire à celle du premier étage.

5. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le premier étage (2) comprend un corps de boîtier cloisonné délimitant, en considérant le déplacement du deuxième étage de la position de fermeture vers la position d'ouverture, un premier compartiment pour recevoir ledit produit ou ledit accessoire puis un deuxième compartiment (13) où agissent les moyens pour ralentir le deuxième étage.

6. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage comprennent au moins deux éléments aptes à coopérer, l'un desdits éléments étant solidaires du premier étage, l'autre élément étant solidaire du deuxième étage.

7. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage comprennent au moins un élément réalisé en un matériau déformable, étirable et/ou compressible.

8. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens pour ralentir le deuxième étage comprennent des moyens pour appliquer un effort de friction sur le deuxième étage.

9. Boîtier selon la revendication 8, caractérisé en ce que le premier étage comprend au moins un bloc (14) de matière compressible contre lequel s'appuie le deuxième étage.

10. Boîtier selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit bloc est un bloc de mousse, notamment en polyuréthane.

11. Boîtier selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que le deuxième étage comprend une platine (15) qui comprend une zone d'extrémité (19) en appui contre le bloc de matière compressible.

12. Boîtier selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite platine (15) comprend un axe général sensiblement parallèle à la direction de déplacement du deuxième étage.

13. Boîtier selon la revendication 8, caractérisé en ce que le deuxième étage comprend au moins une lame (26) élastiquement déformable qui s'étend en appui contre le fond du premier étage.

14. Boîtier selon la revendication 13, caractérisé en ce que la ou chaque lame (26) s'étend sensiblement selon une direction globalement perpendiculaire à la direction de déplacement du deuxième étage.

15. Boîtier selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que la lame est réalisée par surmoulage sur un corps de boîtier du deuxième étage.

16. Boîtier selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que la lame (26) est un élément rapporté et est réalisée en élastomère ou en métal.

17. Boîtier selon la revendication 8, caractérisé en ce que le deuxième étage comprend au moins une patte recourbée (32) en appui contre le fond du premier étage et s'étendant sensiblement selon une direction globalement parallèle à la direction de déplacement du deuxième étage.

18. Boîtier selon la revendication 17, caractérisé en ce que la ou chaque patte (32) comprend une zone d'extrémité convexe, à convexité tournée vers le premier étage, par laquelle elle vient en appui contre ledit premier étage.

19. Boîtier selon l'une des revendications 17 et 18, caractérisé en ce que la ou chaque patte est rapportée sur le premier étage.

20. Boîtier selon la revendication 19, caractérisé en ce que la ou chaque patte (32) est réalisée en matière plastique ou en métal.

21. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 13 à 20, caractérisé en ce que le fond du deuxième étage comprend un ensemble d'au moins une nervure saillante (27) qui s'étend selon un axe longitudinal du premier étage, et contre laquelle viennent en appui lesdites au moins une lames ou patte.

22. Boîtier selon la revendication 21, caractérisé en ce que chaque nervure comprend des extrémités sensiblement en forme de rampe.

23. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que le premier et le deuxième étage comprennent des moyens d'encliquetage complémentaires aptes à coopérer en position de fermeture et en position d'ouverture.

24. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens pour ralentir le premier étage sont adaptés pour agir pendant une première partie de la course dudeuxième étage, à partir de la position fermée, jusqu'à une position intermédiaire, et en ce qu'il comporte en outre des moyens pour accélérer le deuxième étage, adaptés pour agir pendant une deuxième partie de course de ladite position intermédiaire jusqu'à la position d'ouverture.

25. Boîtier selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ressort (41, 42) comprenant une première extrémité montée de manière pivotante sur le premier étage et une deuxième extrémité montée de manière pivotante sur le deuxième étage, lesdites première et deuxième extrémités étant décalées latéralement l'une par rapport à l'autre et disposées de manière à solliciter le deuxième étage dans l'une et l'autre position d'ouverture et de fermeture.

26. Boîtier selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'il comprend deux ressorts (41, 42) agencés de sorte que l'énergie potentielle élastique maximale pour lesdits ressorts soit obtenue dans deux positions longitudinales médianes distinctes du deuxième étage.

27. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 24 à 26, caractérisé en ce que les moyens pour ralentir le deuxième étage sont adaptés pour l'obtention d'au moins une position d'équilibre stable intermédiaire entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture.

28. Boîtier selon l'une des quelconque des revendications 25 à 27, caractérisé en ce que le deuxième étage comprend une plaque intermédiaire (40) par laquelle le ou chaque ressort est lié au deuxième étage, et un corps de boîtier monté sur ladite plaque, dans lequel est pratiqué ledit au moins un logement.

29. Boîtier selon la revendication 28, caractérisé en ce que la plaque intermédiaire est réalisée en matière plastique ou en métal.

30. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 29, caractérisé en ce que la première partie et la deuxième partie comprennent l'une, des rainures (5) de guidage longitudinales, et l'autre des glissières (8) longitudinales s'engageant dans les rainures.