FR2917387A1 - Procede de realisation d'un conteneur de dechets - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de réalisation d'un conteneur de déchets, le conteneur (10) comprenant une enveloppe (12) obtenue par moulage. Ce conteneur (10) est destiné à récolter des ordures ménagères et le procédé comporte les étapes suivantes :- on découpe une ouverture (28) dans l'enveloppe (12), cette ouverture étant apte à laisser passer des sacs d'ordures ménagères ;- on rapporte sur l'enveloppe (12) un couvercle (32) obturateur de l'ouverture (28), ce couvercle étant monté pivotant sur l'enveloppe.

Description

-1- La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un

conteneur de déchets, plus précisément, un conteneur destiné à recevoir des ordures ménagères. On connaît déjà dans l'état de la technique des conteneurs de grande capacité, tels que des colonnes d'apport volontaire, disposées de façon permanente en des emplacements spécifiques et dans lesquelles des usagers apportent des déchets triés. De tels conteneurs sont configurés pour récolter un seul type de déchets, a priori en vue de leur recyclage, par exemple du verre, des bouteilles et flacons plastiques, des boîtes métalliques, des papiers, des emballages, etc. Généralement, ces conteneurs comprennent une enveloppe extérieure en matière plastique, réalisée par exemple par roto-moulage, quasiment identique d'un type de conteneur à un autre, de façon à utiliser un même moule et ainsi limiter les coûts de fabrication. Une fois l'enveloppe moulée, il est possible de la modifier légèrement, pour l'adapter au flux de collecte (ou type de déchets) que le conteneur est destiné à recevoir, en particulier en découpant une ouverture de remplissage spécifique dans une paroi spécialement prévues à cet effet. Cette paroi prévue est généralement une paroi verticale ménagée dans la partie supérieure de l'enveloppe, cette paroi verticale étant de forme rectangulaire, et dont les dimensions peuvent être voisines de 240 par 480 mm (millimètres). Par exemple, pour une colonne destinée à recevoir du verre, on découpe dans cette paroi verticale une ouverture circulaire, de diamètre relativement petit (légèrement supérieur au diamètre d'une bouteille), et on la munit d'obturateurs escamotables en caoutchouc destinés à éviter les projections extérieures de débris lors de la chute de verre à l'intérieur du conteneur. Selon un autre exemple, pour un conteneur destiné à recevoir du papier, on découpe dans la paroi verticale une ouverture rectangulaire, par exemple de 360 mm sur 130 mm, et on la munit d'un rideau en caoutchouc. Selon encore un autre exemple, pour un conteneur destiné à recevoir des emballages, la même ouverture rectangulaire est munie de balais-brosses. Bien que chacun de ces conteneurs soit destiné à recevoir des déchets de type différent, l'enveloppe de conteneur utilisée est réalisée à partir d'un même moule. Il serait intéressant d'utiliser ce même moule pour réaliser l'enveloppe d'un conteneur destiné à recevoir des ordures ménagères. Toutefois, la difficulté réside dans le fait que les ordures ménagères engendrent des contraintes différentes des autres types de déchets. En effet, les ordures ménagères sont des déchets humides qui peuvent provoquer l'écoulement de liquides (des jus), des odeurs, des insectes, etc.

La présente invention propose un procédé de réalisation d'un conteneur comprenant une enveloppe standard moulée, tout en permettant de stocker des ordures ménagères. -2- A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de réalisation d'un conteneur de déchets, le conteneur comprenant une enveloppe obtenue par moulage, caractérisé en ce que le conteneur est destiné à récolter des ordures ménagères et en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - on découpe une ouverture dans l'enveloppe, cette ouverture étant apte à laisser passer des sacs d'ordures ménagères ; - on rapporte sur l'enveloppe un couvercle obturateur de l'ouverture, ce couvercle étant monté pivotant sur l'enveloppe. Ainsi, on peut utiliser une enveloppe réalisée à partir du même moule que celui permettant de réaliser des enveloppes pour des conteneurs de déchets non humides, tels que le verre, le papier, l'emballage, etc., tout en fournissant un conteneur répondant aux exigences particulières des ordures ménagères et permettant, grâce au couvercle, d'être étanche aux odeurs ou aux insectes, ce qui n'est pas le cas d'un rideau escamotable en caoutchouc. On comprendra que le couvercle est configuré, par son positionnement, ses dimensions, sa rigidité ou encore par un éventuel moyen de fermeture sur le conteneur, pour assurer l'étanchéité aux odeurs ou aux insectes suffisante lors du stockage d'ordures ménagères. En particulier, comme l'ouverture de remplissage des ordures ménagères peut être relativement grande par rapport aux ouvertures de remplissage des autres types de déchets, il est particulièrement intéressant de rapporter un couvercle sur le conteneur, du fait que l'ouverture peut être ménagée sur une paroi relativement étendue du conteneur, et non exclusivement sur une paroi verticale, comme cela peut être le cas lorsque l'on prévoit une petite ouverture. On notera par ailleurs que l'utilisation d'un même moule pour réaliser des enveloppes de conteneurs destinés à récolter des types de déchets différents est intéressante non seulement pour les coûts de fabrication, mais également pour l'esthétique des emplacements recevant les colonnes d'apport volontaire de déchets, dans lesquels on cherche à harmoniser l'aspect extérieur des différentes colonnes juxtaposées. Un procédé selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - L'ouverture est suffisamment grande pour permettre le passage de sacs d'ordures ménagères de 50 litres. En particulier, elle est de forme sensiblement rectangulaire, dont les côtés ont une longueur supérieure à 400 mm (millimètres). - L'ouverture est délimitée par un cadre rapporté sur l'enveloppe du conteneur, en particulier un cadre métallique rapporté par rivetage. Ce cadre permet notamment de porter des charnières pour monter le couvercle pivotant sur l'enveloppe. -3- - Le couvercle est muni d'un joint sur sa paroi intérieure, en regard du contour de l'ouverture. Ce joint, de préférence en mousse, permet d'amortir le bruit lors de la fermeture du couvercle, et améliore en outre l'étanchéité aux odeurs sortantes, à la pluie susceptible de rentrer dans le conteneur, ou aux insectes susceptibles de s'introduire dans le conteneur. - Le couvercle est muni d'une poignée assujettie sur le couvercle de façon à ne pas présenter de saillie sur la paroi intérieure du couvercle, ce qui évite de blesser la main d'un utilisateur dans le cas où elle se coince entre le conteneur et le couvercle. - Le conteneur comporte un fond muni d'une trappe de vidage montée pivotante, et l'on rapporte sur cette trappe, au cours du procédé de réalisation, un bac étanche de réception de liquides. Ce bac garantit que des jus issus des ordures ménagères ne s'écouleront pas en dehors du conteneur. On notera que, comme ce bac est rapporté par-dessus la trappe, il peut être monté sur un conteneur muni d'une trappe standard, ce qui ne nécessite pas de fabriquer une trappe ou un moule spécifique à la présence de ce bac de rétention de liquides. - L'enveloppe du conteneur, obtenue par moulage, a précédemment été utilisée dans un conteneur destiné à récolter des déchets autres que les ordures ménagères, par exemple un conteneur de récolte de verre, de papier, d'emballages, etc. Ainsi, il est possible de transformer un conteneur déjà commercialisé et déjà utilisé pour en faire un conteneur de récolte d'ordures ménagères. Le procédé décrit ci-dessus permet de le transformer aisément, bien que les ordures ménagères présentent des déchets dont le stockage est plus contraignant que d'autres types de déchets. Bien sûr, le procédé décrit ci-dessus peut également être mis en oeuvre avant la commercialisation du conteneur, à l'issue du moulage de l'enveloppe.

L'invention a également pour objet un kit de mise en oeuvre du procédé de réalisation décrit ci-dessus, comportant le couvercle apte à être monté pivotant sur une enveloppe ainsi que l'un des éléments de l'ensemble comprenant le cadre de délimitation de l'ouverture faite dans l'enveloppe ou le bac de réception de liquides rapporté sur une trappe. On fournit ainsi un kit permettant d'adapter un conteneur de déchets de type standard à l'application particulière de réception des ordures ménagères. L'invention a par ailleurs pour objet un lot de deux conteneurs, dont l'un est obtenu par mise en oeuvre du procédé de réalisation décrit ci-dessus, et l'autre est destiné à récolter un type de déchets autre que les ordures ménagères, chacun de ces conteneurs comportant une enveloppe moulée à partir d'un moule identique.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : -4- - la figure 1 est une vue en perspective de côté d'un conteneur réalisé par un procédé selon un mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 2 est une vue en perspective de dessous du conteneur de la figure 1 muni d'une trappe en position ouverte.

On a représenté sur la figure 1 un conteneur de déchets 10, plus précisément une colonne 10 d'apport volontaire, destinée à recevoir des ordures ménagères. Cette colonne 10, dépourvue de roulettes, est faite pour rester immobile à un emplacement spécifique où des usagers apportent leurs déchets triés, emplacement dans lequel d'autres colonnes d'apport volontaire sont disposées, par exemple pour récolter du verre, du papier, des emballages, etc. On recherche dans de tels emplacements une homogénéité esthétique entre les différentes colonnes d'apport volontaire juxtaposées. La colonne 10 est aérienne. Elle peut recevoir de préférence plus de 2,5, par exemple 3 ou 4 m3 (mètres cube) de déchets. Elle peut avoir par exemple une hauteur dans la direction verticale Z de 1,6 m (mètres), une largeur dans la direction X de 1,4 m et une longueur dans la direction Y de 1,4 ou 2 m. Son poids à vide est d'environ 200 kg. La colonne 10 comprend une enveloppe extérieure 12 en matière plastique, ou habillage, à l'intérieur de laquelle est rapportée une structure 14, comprenant un cadre métallique 15 muni d'une trappe de vidage 16, montée pivotante sur le cadre 15 entre une position fermée et une position ouverte, visible sur la figure 2. Cette trappe 16 permet le vidage de la colonne 10 lorsque celle-ci est soulevée et déchargée en position haute au-dessus d'un véhicule de réception. La structure 14 comporte des armatures métalliques supportant l'ensemble des efforts mécaniques lors des manoeuvres de levage/vidage et de remise en place de la colonne 10. L'enveloppe 12 est réalisée en PELLD (Polyethylen Low Linear Density), de préférence par roto-moulage. Le PEHD, entièrement recyclable, offre une bonne résistance aux variations de température et aux contraintes mécaniques. L'enveloppe 12 a été moulée à partir d'un moule identique à celui permettant de réaliser des enveloppes de colonnes d'apport volontaire récoltant d'autres types de déchets que les ordures ménagères. En effet, on cherche à fabriquer des enveloppes de forme générale standard, de façon à utiliser un unique moule et à garantir leur homogénéité esthétique lorsqu'elles sont juxtaposées les unes à côté des autres. Ainsi, la colonne 12, après moulage, avant que toute découpe soit faite sur sa paroi supérieure, est identique à une enveloppe sortie de moulage destinée à récolter un type de déchets autre que les ordures ménagères, en particulier du verre, du papier ou des emballages.

Cette enveloppe 12, sortie de moule, est de forme générale parallélépipédique, son fond (sur lequel est rapportée la structure interne 14) est ouvert et sa paroi supérieure 18 -5- est fermée, sans aucune ouverture. Cette enveloppe 12 sortie de moulage est configurée pour pouvoir être adaptée aux types de déchets particuliers que sont le verre, le papier ou l'emballage. A cet effet, la paroi supérieure 18 de l'enveloppe comporte une zone sensiblement plane 20, non ajourée lorsque l'enveloppe 12 sort du moule. La zone 20 comporte initialement une ou plusieurs chambres, par exemple deux par côté, similaires à la chambre 22 représentée sur la figure 1, cette chambre 22 étant rentrante par rapport à la paroi supérieure 18 et présentant une surface verticale 24, dans laquelle peut être découpée une ouverture de remplissage du conteneur, et une surface horizontale 26, agencée devant et en dessous de la surface 24 afin de récolter d'éventuels résidus mal introduits dans l'ouverture de la paroi 24. La surface verticale 24 est rectangulaire, avec des dimensions voisines de 480 par 240 mm. Pour les déchets tels que le verre, le papier ou les emballages, on découpe une ouverture de remplissage sur une paroi verticale telle que la paroi 24, de façon à éviter que de la pluie ou des saletés puissent entrer dans le conteneur par l'ouverture de remplissage. L'ouverture que l'on découpe dans l'enveloppe 12 est spécifique au type de déchets que le conteneur est destiné à recevoir. Ainsi, pour un conteneur destiné à recevoir du verre, on prévoit sur la paroi 24 une ouverture circulaire, de diamètre sensiblement plus grand que le diamètre d'une bouteille de verre, l'ouverture étant munie d'obturateurs escamotables en caoutchouc, évitant que des débris de verre soient projetés à l'extérieur du conteneur. Pour un conteneur destiné à recevoir du papier, on découpe dans la paroi verticale 24 une ouverture rectangulaire, par exemple de 360 mm sur 130 mm munie d'une bavette en caoutchouc. Pour un conteneur destiné à recevoir des emballages carton, on découpe une même ouverture rectangulaire, munie de balais brosses. Dans le cas présent d'une enveloppe 12 destinée à recevoir des ordures ménagères, les inventeurs à l'origine de l'invention ont eu l'idée de ne pas se limiter à la paroi verticale 24 pour découper l'ouverture de remplissage de la colonne. Ainsi, ils ont découpé une ouverture 28 suffisamment grande pour laisser passer des sacs remplis d'ordures ménagères, notamment des sacs remplis de 50 litres. Plus précisément, l'ouverture 28 est ménagée à cheval sur la zone plane inclinée 20 et une paroi supérieure 30 sensiblement horizontale, bombée, de la paroi 18. Ainsi, l'ouverture 28 est ménagée dans une paroi non plane (le contour de l'ouverture 28 n'est pas contenu dans un plan), à savoir la réunion des parois 20 et 30, si bien qu'elle s'étend dans trois dimensions dans les directions X, Y et Z, ce qui facilite l'insertion d'éléments volumineux dans le conteneur. L'ouverture 28 est, dans l'exemple, de forme rectangulaire (selon une vue de dessus), avec une largeur L, dans la direction Y de 525 mm et une longueur dans la direction X décomposée entre une longueur L2 sur la plage inclinée 20 de 394 mm et une longueur L3 -6- sur la surface supérieure 30 de 195 mm. L'enveloppe 12 comporte une autre ouverture de remplissage, similaire à l'ouverture 28, agencée du côté opposé à la chambre 22, de façon à permettre le remplissage du conteneur depuis deux côtés opposés. La chambre 22, dans l'exemple, est laissée pleine, sans ajour.

Un couvercle 32, obturateur de l'ouverture 28, est rapporté sur l'enveloppe 12, de façon à être monté pivotant sur cette enveloppe par rapport à un axe s'étendant dans la direction Y. Ce couvercle 32 est configuré de façon à assurer l'étanchéité du conteneur 10 aux odeurs et aux insectes, et de façon à éviter autant que possible que la pluie puisse entrer à l'intérieur du conteneur, en restant plaqué, grâce à sa rigidité, contre l'enveloppe 12. Il est en matière plastique, a une épaisseur voisine de 5 mm. Sa forme est sensiblement complémentaire à la découpe de l'ouverture 28, de manière à être le plus léger possible, éventuellement pour s'encastrer dans l'ouverture 28. Le couvercle 32 est rapporté sur l'enveloppe 12 par l'intermédiaire d'un cadre 34, délimitant l'ouverture 28, rapporté sur l'enveloppe 12 par rivetage. Il est préférable que le cadre 34 soit métallique plutôt qu'en caoutchouc, de façon à être peu salissant. En l'occurrence, le cadre 34 est composé de quatre tiges métalliques soudées à chaque angle. Pour assurer une meilleure étanchéité, et pour limiter le bruit lors de sa fermeture, le couvercle 32 est muni d'un joint en mousse 36 sur son contour intérieur, en regard du contour de l'ouverture 28.

Par ailleurs, le couvercle 32 comprend une poignée 38 assujettie de façon à ne pas présenter de saillies sur la paroi intérieure 40 du couvercle, par exemple à l'aide de vis ne dépassant d'aucun côté, appelées vis reliures , pour éviter de blesser un usager. On a rapporté, sur le fond de l'enveloppe 12, le cadre métallique 15, sur lequel la trappe 16 est montée pivotante. Cette trappe 16, ou ridelle, comporte un unique volet, sensiblement rectangulaire, comprenant une paroi pleine 44 non ajourée, plate et sans rebord, s'étendant sur toute la surface du fond du conteneur 10. Cette trappe 16 est standard, n'est pas nécessairement étanche aux liquides, et peut être rapportée sur des conteneurs destinés à récolter différents types de déchets, en particulier du verre, du papier ou des emballages. Pour faciliter le vidage, le cadre métallique 15 comporte des parois inclinées 46, guidant les déchets vers la trappe 16 pour leur vidage. Dans le présent cas où le conteneur 10 est destiné à récolter des ordures ménagères, on a rapporté sur la trappe 16, par soudage, un bac étanche 48 de réception de liquides (ou jus) issus des ordures ménagères, configuré pour empêcher que ces liquides stockés dans le conteneur 10 puissent couler lorsque la trappe 16 est en position fermée. Le bac 48 est délimité par un fond 50 et quatre parois latérales 52a, 52b, 52c et 52d en saillie du fond 50, soudées entre elles à chaque angle, dont la hauteur dans la -7- direction Z (lorsque la trappe 16 est fermée) est voisine de 150 millimètres, de façon que le bac 48 soit capable de contenir environ 120 litres de liquides. Les parois 52a, 52c peuvent avoir une longueur voisine de 1500 mm, et les parois 52b, 52d de 1100mm. La paroi avant 52a du bac 48, opposée au côté de la trappe 16 qui est monté pivotant sur le conteneur, est inclinée par rapport au fond 50, de façon à favoriser le versement des liquides, en formant un angle voisin de 140 avec le fond 50 du bac 48. Par ailleurs, les deux parois latérales 52b et 52d du bac 48 comprennent à leur extrémité haute une plage de raccord 54b, 54d, sensiblement parallèle à la trappe 16 et destinée à relier de façon continue l'extrémité de chaque paroi latérale 52b, 52d du bac 48 à l'une des parois internes latérales 56b, 56d du conteneur 10, plus précisément du cadre 15. Ces plages de raccord 54b, 54d, ayant la forme de bandes de même longueur que la paroi 52b, 52d auxquelles elles sont raccordées et de largeur proche de 100 mm, ont pour fonction d'empêcher l'intrusion de déchets entre les parois latérales 52b, 52d et les parois internes du conteneur 56b, 56d, et également d'empêcher que des sacs se déposent à cheval sur les parois 52b et 52d, ce qui pourrait les déchirer ou les retenir lors du vidage. Ces plages de raccord 54b, 54d sont particulièrement intéressantes du fait que le fond 50 du bac 48 a une surface plus petite que le fond du conteneur composé de la paroi 44. En effet, la trappe 16 est montée du côté intérieur du conteneur 10 et il est nécessaire de prévoir un certain espace pour le montage des moyens de manoeuvre de la trappe 16.

Les plages de raccord 54b, 54d sont soutenues, du côté opposé à la paroi du bac 52b, 52d, par des supports 58. Chaque bande 54b, 54d comporte un évidement 60b, 60d permettant le passage d'un câble 62b, 62d de retenue de la trappe 16. Lorsque la trappe 16 est en position fermée, les plages de raccord 54b, 54d sont disposées au-dessus de saillies 64 assurant la fixation des câbles de retenue 62b, 62d, ménagés sur le contour intérieur du cadre métallique 15, et également au-dessus de saillies 66 de retenue de fixation de ce câble sur la trappe 16. Ainsi, les plages de raccord 54b, 54d protègent les éléments en saillie du fond du conteneur, et évitent que ces éléments constituent des points d'accrochage de sacs de déchets.

Comme cela ressort de ce qui précède, on dispose d'un conteneur 10 pour récolter des ordures ménagères, tout en utilisant une enveloppe 12 ayant été moulée de façon standard, ainsi qu'une trappe 16 standard, si bien que la récolte de déchets tels que les ordures ménagères ne nécessite pas un conteneur aux apparences ou à la fabrication différentes des conteneurs destinés à récolter les déchets recyclables tels que le verre, le papier, les emballages. Ainsi, le bac 48 peut être rapporté sur une trappe standard 16, aussi bien dès la fabrication de la trappe 16 qu'après sa mise dans le commerce, -8- lorsqu'un conteneur a déjà été utilisé pour récolter d'autres types de déchets que les ordures ménagères. De même, on peut découper l'ouverture 28 dans l'enveloppe 12, soit directement à sa sortie du moule, soit lorsque l'enveloppe a déjà servi pour récolter d'autres types de déchets et comporte à cet effet une ouverture plus petite que l'ouverture 28. Dans ce cas, il suffit d'agrandir l'ouverture déjà présente sur l'enveloppe pour en faire une ouverture similaire à l'ouverture 28. On peut ainsi disposer d'un lot de deux conteneurs différents, dont l'un est similaire au conteneur 10 représenté sur les figures 1 et 2, et l'autre est destiné à récolter un type de déchets autre que des ordures ménagères, par exemple du papier, du verre, des emballages, chacun de ces conteneurs ayant une enveloppe moulée à partir d'un moule identique. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En particulier, on peut envisager de réaliser un conteneur différent du conteneur 10 pour qu'il soit enterré ou semi-enterré sans pour autant sortir du cadre de l'invention. On peut par ailleurs prévoir de fournir un kit de mise en oeuvre du procédé de réalisation du conteneur 10, ce kit comprenant des éléments permettant de transformer un conteneur recevant des déchets autres que des ordures ménagères en un conteneur pour ordures ménagères. Ce kit peut par exemple comprendre le couvercle 32 et/ou le cadre 34 et/ou le bac 48 de réception de liquides.25

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé de réalisation d'un conteneur de déchets (10), le conteneur comprenant une enveloppe (12) obtenue par moulage, caractérisé en ce que le conteneur (10) est destiné à récolter des ordures ménagères et en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - on découpe une ouverture (28) dans l'enveloppe (12), cette ouverture (28) étant apte à laisser passer des sacs d'ordures ménagères ; - on rapporte sur l'enveloppe (12) un couvercle (32) obturateur de l'ouverture (28), ce couvercle étant monté pivotant sur l'enveloppe (12).

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel on découpe une ouverture suffisamment grande pour permettre le passage de sacs de 50 litres, en particulier une ouverture sensiblement rectangulaire, dont les côtés ont une longueur supérieure à 400 mm.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'ouverture (28) est délimitée par un cadre (34) rapporté sur l'enveloppe (12) du conteneur, en particulier un cadre métallique, rapporté de préférence par rivetage.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le couvercle (32) est muni d'un joint (36) sur sa paroi intérieure, en regard du contour de l'ouverture (28).

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le couvercle (32) est muni d'une poignée (38), assujettie sur le couvercle de façon à ne pas présenter de saillies sur la paroi intérieure (40) du couvercle.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le conteneur comporte un fond muni d'une trappe (16) de vidage, montée pivotante, et l'on rapporte sur cette trappe, au cours du procédé de réalisation, un bac étanche (48) de réception de liquides.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l'enveloppe (12) du conteneur, obtenue par moulage, a précédemment été utilisée dans un conteneur destiné à récolter des déchets autres que les ordures ménagères.

8. Kit de mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 prises en combinaison avec la revendication 3, comportant le couvercle (32), apte à être monté pivotant sur une enveloppe (12), ainsi que le cadre (34) de délimitation de l'ouverture (28).-10-

9. Kit de mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 prises en combinaison avec la revendication 6, comportant le couvercle (32) apte à être monté pivotant sur une enveloppe (12), ainsi que le bac de réception (48) de liquides.

10. Lot de deux conteneurs, dont l'un (10) est obtenu par mise en oeuvre d'un procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, et l'autre est destiné à récupérer un type de déchets autre que les ordures ménagères, chacun de ces conteneurs comportant une enveloppe (12) moulée à partir d'un moule identique.10