FR2913712A1 - Encadrement pour une ouverture dans un batiment, notamment dans une construction a ossature bois - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un encadrement (10) pour une ouverture dans un bâtiment notamment dans une construction à ossature bois, monolithique et comprenant quatre côtés :- un côté (12) supérieur, au droit de la partie linteau de l'ouverture,- deux côtés (14D, et 14G), formant tableaux de l'ouverture, et,- un côté (16) inférieur, formant appui de l'ouverture ou seuil de porte.

Description

ENCADREMENT POUR UNE OUVERTURE DANS UN BATIMENT, NOTAMMENT DANS UNE

CONSTRUCTION A OSSATURE BOIS

La présente invention concerne un encadrement pour une ouverture dans un bâtiment notamment dans une construction à ossature bois. Dans les bâtiments traditionnels, les ouvertures sont ménagées lors de l'élévation des murs.

L'ouverture elle-même reçoit sur le côté inférieur un seuil pour une ouverture destinée à une porte, à une porte-fenêtre ou à une baie ou reçoit un appui pour une ouverture destinée à une fenêtre. Ce seuil ou cet appui peut être réalisé in situ ou préfabriqué puis rapporté. De chaque côté vertical, l'ouverture reçoit un tableau. De même que pour l'appui, ces tableaux peuvent être réalisés in situ ou préfabriqués puis rapportés. Le côté supérieur de l'ouverture reçoit un linteau pour assurer la reprise de la charge et/ou un caisson de volet roulant. Tous ces éléments sont généralement en béton. Sur la partie maçonnerie, les huisseries sont rapportées à l'intérieur, généralement grâce à des pattes de fixation en faisant saillie sur l'intérieur. La profondeur de saillie est généralement compensée par le doublage isolant. Le jointoiement entre le mur et l'huisserie est réalisée au moyen d'un joint réalisé sur place, du type élastomère siliconé ou mousse polyuréthane. Dans le cas d'une construction à ossature bois, les panneaux sont réalisés avec des pièces de bois rassemblées, et recouvertes de panneaux de bois. De fait l'ouverture, libérée lors de la fabrication, pour recevoir une porte, une porte-fenêtre, une baie ou une fenêtre, doit recevoir un cadre en bois réalisé sur place. L'huisserie est ensuite rapportée sur les éléments en bois de l'ossature bois et jointe avec le cadre en bois ainsi réalisé. On constate que ces agencements, réalisés sur place, ne donnent pas satisfaction, notamment du point de vue joint et étanchéité. Le temps nécessaire 5 pour réaliser tous ces éléments est également important. De plus, il subsiste des problèmes non résolus générés par le parement extérieur. Ce parement est généralement un bardage rapporté sur l'ossature par clouage ou agrafage par exemple. Ce bardage présente une surépaisseur et au droit des ouvertures, de nouveau il est nécessaire pour le poseur de prévoir des profilés 10 pour couvrir les bords découpés, de prévoir des coupes à onglet pour les angles, en assurant les étanchéités nécessaires. Ces agencements sont coûteux en temps, coûteux en produits et délicats à réaliser. En outre, on note que ces agencements ne résolvent pas les problèmes d'écoulements et d'étanchéité vis-à-vis des écoulements de façade et des 15 écoulements des clins du bardage. On sait aussi que tous les écoulements issus des extrémités de baguettes, de moulures ou autres pièces en saillie provoquent au fur et à mesure des coulures le long des bardages, non esthétiques et requérant un nettoyage. L'encadrement pour une ouverture dans un bâtiment, selon l'invention, pallie ces 20 différents problèmes et apporte d'autres avantages, notamment la mise en adéquation des couleurs avec l'huisserie, l'intégration des coulisses de volets roulants. L'encadrement pour une ouverture dans un bâtiment, selon la présente invention est maintenant décrit en détail selon un mode de réalisation particulier, non 25 limitatif, en regard des dessins annexés qui illustrent cette description : - figure 1 : une vue en perspective d'un encadrement selon l'invention, - figure 2 : une vue de face de l'encadrement en place avec pose partielle du bardage, - figure 3 : une vue en coupe verticale de l'encadrement suivant la ligne 3-3 de la figure 1, et - figure 4 : une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté un encadrement 10 selon la présente invention, encadrement qui est monolithique, destiné à être positionné dans une ouverture ménagée dans un bâtiment, plus particulièrement à ossature bois. Ce cadre est préférentiellement métallique, par exemple en aluminium, avec un revêtement du type revêtement en résine époxy. Ceci permet des réalisations sur mesure et pour les dimensions standards, un tel encadrement pourra aussi être obtenu par roto moulage ou être fabriqué en matériaux composites. Cet encadrement 10 comprend quatre côtés : - un côté 12 supérieur, au droit de la partie linteau de l'ouverture, - deux côtés 14D et 14G en regardant l'ouverture de face, de l'extérieur formant tableaux de l'ouverture, et, - un côté 16 inférieur, formant appui de l'ouverture ou seuil de porte. Chaque côté dispose d'une portée 18, destinée à recevoir le dormant 20 d'une huisserie 22, bien visible sur les figures 3 et 4. Cette portée 18 est venue de pliage. Chaque côté 12,14,16 comprend donc un prolongement 12i,14i,16i vers l'intérieur, 20 sur une longueur inférieure à l'épaisseur de ladite huisserie afin de ne pas faire saillie à l'intérieur et de réaliser une rupture de pont thermique. Au droit de cette zone, on trouve généralement un matériau 24 isolant et le parement 25 intérieur qui couvre et jointe avec le dormant de l'huisserie. Sur l'extérieur de chacun des côtés 12, 14, 16 il est prévu une aile 26 25 perpendiculaire au plan de chacun des côtés, orientée vers l'extérieur. Cette aile 26 périphérique est adaptée pour venir en appui sur le bord périphérique de l'ouverture.

Cette aile 26 périphérique est fixée sur ce bord périphérique de l'ouverture par tout moyen 28 de fixation adapté tel que des vis ou des clous à insertion pneumatique. En avant de cette aile 26 périphérique, il est prévue une feuillure 30 périphérique. Cette feuillure est orientée vers l'extérieur de la périphérie de l'encadrement 10. La feuillure 30 est à section en U, une des branches étant l'aile 26 périphérique, elle-même. Cette feuillure 30 est destinée à recevoir le parement extérieur P en 10 l'occurrence du bardage sous forme de lames 32. Comme montré sur les figures 3 et 4 mais aussi sur la figure 2, les lames 32 viennent se loger dans la feuillure 30, sans que les découpes ménagées transversalement ou longitudinalement dans lesdites lames viennent au contact du fond de la feuillure. 15 Le côté 16 inférieur formant appui de fenêtre ou seuil, se prolonge sur l'extérieur pour faire saillie au-delà du plan de l'aile 26 et même du parement P, l'extrémité extérieure du côté étant repliée vers le bas. Les dimensions de mise en saillie du côté 16 inférieur, sont adaptées en fonction des besoins, de l'esthétique, du lieu, du type de parement pour ne citer que 20 ceux-ci. Le dormant de l'huisserie comprend toujours une bavette sur l'extérieur, non représentée car bien connue, qui vient à recouvrement sur l'appui ou le seuil. Avantageusement, le côte 16 inférieur est légèrement incliné vers l'extérieur afin de favoriser l'écoulement de l'eau. 25 Une joue 34 est prévue sous le côté 16 formant l'appui ou le seuil afin d'assurer un soutien mécanique et un renfort, tout en permettant une finition esthétique, en accord avec le bord extérieur dudit côté inférieur, replié vers le bas.

Selon la présente invention, il est prévu des moyens 36 de recueil et d'évacuation d'eau sous forme d'un drain 38. Ce drain 38, de section en U, est positionné au droit des côtés 14, à l'extérieur, une des branches du U étant la face extérieure du côté 14 de façon à recueillir l'eau issue des feuillures. En effet, l'eau de façade a tendance à suivre les lames de bardage par gravité, par capillarité et cette eau est conduite jusque dans ces feuillures, à l'extrémité des lames. Ce drain se prolonge sous le côté 16 inférieur jusqu'à proximité du bord extérieur de ce même côté inférieur, légèrement en retrait. L'eau s'écoule librement à l'extrémité du drain, sous le côté 16 inférieur, sans ruisseler sur le parement et sans laisser de traces. L'encadrement 10 selon l'invention est ainsi aisé à mettre en place puisqu'il suffit de l'introduire dans l'ouverture avec une précision relative car l'aile 26 périphérique autorise une certain rattrapage.

Une fois l'encadrement 10 positionné, les côtés 12, 14 et 16 sont emboîtés dans l'ouverture et l'aile 26 périphérique se trouve plaquée contre la face extérieure de l'ossature. Ce positionnement est quasi instantané. Il convient alors de placer l'encadrement 10 horizontal et de le fixer sur l'ossature par les moyens 28 de fixation.

Le cadre est prêt à recevoir sur l'intérieur le dormant de l'huisserie prévue, dormant qui est emboîté et vient en butée contre la portée 18. Les moyens de fixation associés au dormant sont mis en place de façon à fixer ce dormant à l'encadrement. Des joints peuvent être prévus dans le dormant ou rapportés de façon connue, au droit de la portée 18.

Sur l'extérieur, les lames 32 de bardage sont coupées pour venir se loger dans la feuillure masquant ainsi l'aile 26 périphérique et ne laissant subsister que la feuillure qui constitue une parfaite finition.

Ainsi qu'indiqué ci-avant, l'encadrement 10 est réalisé en métal, l'aluminium étant parfaitement adapté. En effet, ce matériau peut être recouvert d'une résine époxy de finition, avec toute possibilité de coloration. On note que la résistance mécanique n'est pas contestable et se trouve en parfaite adéquation avec l'ossature. En cas de dégradation ponctuelle de la résine suite à un choc par exemple, le matériau en aluminium ne provoque aucune oxydation. La fabrication d'un tel encadrement peut être réalisée sur mesures sans aucun problème.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Encadrement (10) pour une ouverture dans un bâtiment notamment dans une construction à ossature bois, monolithique et comprenant quatre côtés : -un côté (12) supérieur, au droit de la partie linteau de l'ouverture, -deux côtés (14D, et 14G), formant tableaux de l'ouverture, et, - un côté (16) inférieur, formant appui de l'ouverture ou seuil de porte.

2. Encadrement (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque côté (12,14,16) dispose d'une portée (18), destinée à recevoir le dormant (20) d'une huisserie (22).

3. Encadrement (10) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la portée (18) est venue de pliage avec les côtés (12,14,16).

4. Encadrement (10) selon la revendication 1, 2 ou 3 , caractérisé en ce que chacun des côtés (12,14,16) comprend une aile (26) perpendiculaire au plan de chacun des côtés, orientée vers l'extérieur et adaptée pour venir en appui sur le bord périphérique de ladite ouverture.

5. Encadrement (10) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'aile (26) périphérique porte une feuillure (30) périphérique, orientée vers l'extérieur de la périphérie dudit encadrement (10).

6. Encadrement (10) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la feuillure (30) est à section en U, une des branches étant l'aile (26) périphérique, elle-même, cette feuillure (30) étant destinée à recevoir un parement extérieur P.

7. Encadrement (10) selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le côté (16) inférieur formant appui de fenêtre ou seuil, se prolonge sur l'extérieur pour faire saillie au-delà du plan de l'aile (26) périphérique, l'extrémité extérieure du côté étant repliée vers le bas.

8. Encadrement (10) selon l'une quelconque des revendications 5, 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (36) de recueil et d'évacuation d'eau sous forme d'un drain (38).

9. Encadrement (10) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le drain (38) est de section en U, positionné au droit des côtés (14), à l'extérieur, une des branches du U étant la face extérieure du côté (14) de façon à recueillir l'eau issue des feuillures (30) et à la conduire sur l'extérieur.

10. Encadrement (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en métal.