FR2913174A1 - Dispositif support d'une dent de travail du sol integrant des moyens autonomes d'effacement de cette derniere face a un obstacle et machine aratoire le comportant - Google Patents

Abstract

Le dispositif support d'une dent (3) de travail du sol comporte un châssis (1), un chariot (2) mobile par rapport au châssis (1), prévu pour recevoir la dent (3) en fixation, au moins un moyen (4) de guidage du chariot (2), entre une première position correspondant à la position de travail de la dent (3) et une seconde position correspondant à une position d'effacement de la dent (3) et un moyen (5) apte à exercer sur le chariot (2) un effort résistant le sollicitant vers la première position, la direction dudit effort étant oblique par rapport à direction de déplacement du chariot (2) entre ses deux positions. La valeur de l'angle aigu formé par la direction de l'effort résistant et la direction de déplacement du chariot (2) varie dans le sens de l'augmentation lorsque le chariot (2) est déplacé de la première position vers la position effacée.

Description

DISPOSITIF SUPPORT D'UNE DENT DE TRAVAIL DU SOL INTEGRANT DES MOYENS

AUTONOMES D'EFFACEMENT DE CETTE DERNIERE FACE A UN OBSTACLE ET MACHINE ARATOIRE LE COMPORTANT. Domaine technique La présente invention est du domaine des matériels utilisés en agriculture pour le travail du sol et a pour objet un dispositif support d'une dent de travail du sol intégrant des moyens d'effacement de cette dernière face à un obstacle dans le sol ce dispositif étant destiné à être fixé sur le bâti d'une machine aratoire. Etat de la technique antérieure.

Typiquement, les dents de travail du sol sont portées par un châssis attelé aux trois points arrière d'un véhicule tracteur. Ces dents possèdent une pointe fixée en extrémité inférieure d'une âme solidarisée par plusieurs points d'attache à un longeron du châssis. Avec une telle disposition de montage, la dent ne peut s'effacer devant un obstacle rencontré dans le sol et peut être détériorée de manière irrémédiable. Pour résoudre ce problème, il est connu de monter chaque dent en articulation dans un support approprié et de les bloquer en position de travail par des goujons calibrés. Ces goujons sont engagés dans des perçages traversant du support et dans des perçages traversants de l'âme de la dent. Les efforts appliqués sur la dent et notamment sur la pointe de cette dernière génèrent des efforts de cisaillement sur les goujons. Les goujons sont dimensionnés en sorte de rompre avant que les efforts encaissés par la dent ne conduisent à sa détérioration. La rupture des goujons libère la dent et cette dernière peut pivoter librement vers l'arrière et s'effacer devant l'obstacle.

Une telle disposition présente l'avantage de la simplicité, mais nécessite l'arrêt du travail afin de restaurer la dent sans sa position active ou position de travail. On connaît aussi d'autres dispositifs de montage articulé de la dent comprenant une monture articulée recevant la dent en fixation. La monture est sollicitée vers une position active par un moyen de poussée constitué généralement par un vérin hydraulique simple effet dont le circuit hydraulique est maintenu sous pression par un ressort à gaz. L'avantage de cette disposition réside dans le fait que la dent peut reprendre de manière autonome sa position active une fois l'obstacle franchi. Son inconvénient réside dans le fait que le pivotement de la dent vers l'arrière n'est pas libre mais s'effectue à l'encontre de l'effort de poussée exercé par le moyen de poussée sur la monture articulée. Or l'intensité de cet effort de poussée croît avec le degré d'effacement de la dent de sorte que, malgré cette disposition, la dent de travail est bien souvent endommagée. Il y a lieu aussi de noter que la dent, au cours du mouvement d'effacement vers l'arrière, est amenée à pivoter autour d'un axe situé en position arrière par rapport à la pointe. Pour cette raison, le mouvement de pivotement arrière se traduit par l'enfoncement de la pointe de la dent dans le sol de sorte que, sous l'effet du mouvement d'effacement, la dent peut être endommagée par les efforts supplémentaires qu'elle est amenée à encaisser. Ce mouvement d'enfoncement est aussi à l'origine d'un effort de poussée verticale qui s'exerce sur le châssis. Habituellement le châssis est suffisamment résistant pour encaisser, sans se déformer, ces efforts ponctuels, mais il peut arriver que des déformations localisées apparaissent sur les longerons et traverses du châssis faussant ainsi la géométrie de ce dernier. Il arrive aussi que l'ensemble du châssis et des dents se soulève sous l'effet du pivotement de la dent engendrant ainsi des irrégularités dans le travail du sol. Exposé de l'invention La présente invention a pour objet de résoudre les problèmes sus évoqués en mettant en oeuvre un dispositif support d'une dent de travail du sol intégrant des moyens autonomes apte à effacer la dent lorsque cette dernière rencontre un obstacle et à appliquer sur la dent un effort résistant inversement proportionnel au degré de relevage ou d'effacement de la dent. À cet effet le dispositif support d'une dent de travail du sol selon l'invention se caractérise essentiellement en ce que : - il comporte un châssis, un chariot mobile par rapport au châssis, prévu pour recevoir la dent en fixation, au moins un moyen de guidage du chariot par rapport au châssis, entre une première position correspondant à la position de travail de la dent et une seconde position correspondant à une position d'effacement de la dent et un moyen apte à exercer sur le chariot un effort résistant sollicitant ledit chariot vers la première position, - la direction de l'effort résistant exercé par le moyen sur le chariot lorsque ce dernier est en position active de la clent est oblique par rapport à direction de déplacement du chariot entre la position active de la dent et la position effacée, - la valeur de l'angle aigu formé par la direction de l'effort résistant et la direction de déplacement du chariot entre la position active et la position effacée, varie dans le sens de l'augmentation lorsque le chariot est déplacé de la position active de la dent vers la position effacée.

L'effort résistant appliqué sur le chariot possède une composante axiale qui s'exerce dans la direction de déplacement du chariot en s'opposant au mouvement de ce dernier de la position active vers la position effacée et une composante normale dont la direction est perpendiculaire à la direction de déplacement du chariot. L'intensité de la composante axiale dépend notamment de la valeur du cosinus de l'angle formé par la direction de l'effort résistant et la direction de déplacement du chariot, la valeur du cosinus allant en diminuant lorsque la valeur de l'angle se rapproche de 90 degrés. On voit donc que la valeur de la composante axiale diminue lorsque le chariot évolue de la position active de la dent vers la position effacée, ce qui facilite le mouvement d'effacement face à un obstacle. II a lieu de noter que l'effort résistant appliqué au chariot en position effacée est suffisant pour ramener ce dernier en position active une fois l'obstacle franchi. Avantageusement, selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen apte à exercer l'effort résistant comprend deux biellettes articulées l'une à l'autre, agencées en compas dont la première est articulée au chariot et la seconde à un axe d'appui solidaire du châssis et un vérin exerçant un effort radial sur l'articulation commune des deux biellettes du compas, l'effort résistant étant appliqué sur le chariot par la biellette correspondante et étant oblique par rapport à la direction de déplacement du chariot. Selon une autre caractéristique de l'invention, le châssis est doté de brides de fixation à des traverses d'un bâti de machine aratoire, chaque bride est formé de deux demi brides coopérante l'une avec l'autre, l'une des demi-brides est formée d'une paroi plane pourvue d'une échancrure en Vé formant mâchoire de serrage, l'autre demi bride est formée de deux parois planes parallèles, écartées l'une de l'autre entre lesquelles est engagée en coulissement la première demi bride, ces deux parois planes sont dotées chacune d'une échancrure en Vé formant mâchoire de serrage et les deux demi bride coopèrent avec au moins un mécanisme d'actionnement commun apte rapprocher les deux mâchoires l'une de l'autre et à imprimer un effort de serrage de ces mâchoires sur la traverse correspondante. Selon une autre caractéristique de l'invention, le mécanisme d'actionnement comprend une tige dotée d'une portée en coin, laquelle est engagée dans un perçage traversant oblong formé dans la paroi de la première bride et dans deux perçages traversants oblongs formés respectivement dans les deux parois formant la seconde bride, les différents perçages oblongs s'étendant selon la direction de déplacement des deux mâchoires formées et la portée en coin, par déplacement de la tige au travers des perçages oblongs venant agir en poussée dans ces perçages, sur la première bride 61 et sur la seconde afin d'assurer le déplacement de l'une par rapport à l'autre. La présente invention a également pour objet une machine aratoire comportant un bâti de machine doté de traverses horizontales parallèles, transversales à la direction d'avancement. Cette machine se caractérise essentiellement en ce qu'elle est équipée d'au moins un dispositif selon l'invention. 'Description sommaire des figures et des dessins. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la 25 lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention, la dent de travail de la terre étant partiellement représentée sur cette figure, - la figure 2 est une vue partielle du dispositif selon l'invention, le chariot étant 30 disposé en position active de la dent, la dent de travail de la terre étant partiellement représentée sur cette figure, - la figure 3 est une vue partielle du dispositif selon l'invention, le chariot étant disposé en position d'effacement de la dent, la dent de travail de la terre étant partiellement représentée sur cette figure, - la figure 4 est un schéma du circuit hydraulique d'alimentation de la chambre active du vérin que comporte le moyen apte à générer l'effort résistant, - la figure 5 est une vue partielle en coupe d'une bride de fixation du dispositif à un bâti de machine, montrant le mécanisme d'actionnement des deux demi-brides, - la figure 5a est une vue partielle de face, selon une échelle réduite, d'une bride de fixation, montrant les mâchoires de chacune des demi-brides, - la figure 6 est une vue d'une machine équipée de plusieurs dispositifs selon l'invention. Meilleure manière de réaliser l'invention Tel que représenté le dispositif support selon l'invention, intégrant des moyens autonomes d'effacement de la dent, comprend un châssis 1, un chariot 2 mobile par rapport au châssis, prévu pour recevoir en fixation une dent 3 de travail de la terre, au moins un moyen 4 de guidage du chariot 2 par rapport au châssis 1, entre une première position correspondant à la position de travail de la dent et une seconde position correspondant à une position d'effacement de la dent 3 et un moyen 5 apte à exercer sur le chariot 2 un effort résistant sollicitant le chariot 2 vers la première position. Il faut noter que selon la position d'effacement, la dent est toujours dans le sol mais à faible profondeur. Ce dispositif est destiné à être fixé à un bâti 100 de machine aratoire, ce bâti comportant des traverses horizontales 101 parallèles, perpendiculaires à la direction d'avancement de la machine. Ces traverses sont jointes en extrémités par deux flancs latéraux. De préférence ces traverses 101 présentent une section droite carrée. Selon la forme préférée de réalisation, le châssis 1 se présente sous la forme de deux parois verticales 10, substantiellement planes, maintenues à distance l'une de l'autre, le chariot 2, son moyen de guidage 4 et le moyen 5 apte à exercer sur le chariot l'effort résistant, étant logés dans l'intervalle entre les deux parois 10. Ces parois 10 sont pourvues chacune de plusieurs brides 6 par lesquelles elles sont fixées aux traverses 101 du bâti 100 de machine.

Selon une première forme de réalisation, chaque bride 6 est constituée de deux demi brides 60 prévues pour venir enserrer la traverse 101 correspondante l'une de ces deux demi brides 60 étant fixée rigidement à la paroi 10.

Selon une autre forme de réalisation, l'une des demi-brides est formée d'une paroi plane 61 pourvue d'une échancrure en Vé 62 formant mâchoire de serrage et l'autre demi bride est forrnée de deux parois planes parallèles 63, écartées l'une de l'autre entre lesquelles est engagée en coulissement la première demi bride 61, ces deux parois planes étant dotées chacune d'une échancrure en Vé 64 formant mâchoire de serrage. Les différentes mâchoires 62, 64 déterminent en combinaison les unes avec les autres une ouverture polygonale à contour fermé, de section variable, et sont destinées à venir enserrer fermement la traverse 101 correspondante. L'effort de serrage est imprimé aux deux mâchoires par au moins un mécanisme d'actionnement commun 65, qui force le déplacement des deux demi-brides et donc des mâchoires 62, 64 l'une par rapport à l'autre. Selon la forme préférée de réalisation, le mécanisme d'actionnement 65 comprend une tige 66 dotée d'une portée 67 en forme de coin, par exemple conique, laquelle est engagée dans un perçage traversant oblong 68 formé dans la paroi de la première bride et dans deux perçages traversants oblongs 69, formés respectivement dans les deux parois formant la seconde bride, les différents perçages oblongs par leurs grands axes, s'étendant selon la direction de déplacement des deux mâchoires formées. Avantageusement chaque perçage oblong est conique.

La portée en coin 67, par déplacement de la tige 66 au travers des perçages oblongs 68, 69, vient agir en poussée dans ces perçages, sur la première bride 61 et sur la seconde 63 ce qui assure le déplacement de l'une par rapport à l'autre. Avantageusement, en vue d'assurer ce déplacement, la tige 66 est filetée et reçoit un écrou de serrage 66a lequel, par vissage sur la tige, vient en appui contre la seconde bride 63 et assure le déplacement de la tige 66 dans les perçages oblongs 68, 69. Il y a lieu de noter que la conicité de la portée conique 67 est relativement faible afin que l'effort de serrage engendré par l'écrou 66a et transmis aux mâchoires 62, 64, soit amplifié. Avantageusement, la tige 66 à l'opposé du premier écrou 66a reçoit un second écrou 66b destiné à faciliter le desserrage. Selon la forme préférée de réalisation, le chariot 2 se présente sous la forme d'une paroi ajourée et coopère en guidage avec deux moyens de guidage 4 dont un est installé sur la première paroi 10 et l'autre sur la seconde paroi 10, les deux moyens de guidage 4 étant situés en regard l'un de l'autre. Le chariot 2 est de plus équipé de points de fixation de la dent 3 de travail de la terre, ces points de fixation se présentant avantageusement sous la forme de perçages traversants prévus pour recevoir des boulons de fixation de la dent 3.

Chaque moyen de guidage 4 est préférentiellement constitué par au moins un chemin de guidage 40, le chariot 2 comprenant au moins deux organes de guidage 20 coopérant respectivement avec le chemin de guidage 40 sur l'une des parois 10 et avec le chemin de guidage formé sur l'autre paroi 10. Chaque chemin de guidage 40 présente une partie rectiligne orientée vers la pointe de la dent et inclinée vers l'arrière en considérant le sens d'avance de la dent 3 dans le sol, ce mouvement d'avance s'effectuant de l'arrière vers l'avant. En raison de ces dispositions, l'orientation du chemin de guidage 40 correspond sensiblement à l'orientation de l'effort de réaction du sol sur la dent 3 lorsque cette dernière progresse dans le sol ou rencontre un obstacle. Cette disposition facilite le mouvement d'effacement de la dent 3. En outre en raison de l'orientation donnée à la partie rectiligne du chemin de guidage 40, le mouvement d'effacement de la dent 3, par rapport au châssis 1, est un mouvement de translation rectiligne qui s'effectue vers le haut et vers l'arrière.

La partie rectiligne du chemin de guidage pourra être prolongée par une partie courbe ou inclinée opérant un changement de direction du chariot 2 de façon que la dent 3, en fin de course d'effacement, soit animée d'un mouvement de pivotement vers l'arrière. Cette disposition permet de dégager la trajectoire de la dent 3, d'éventuels outils rotatifs portés par le bâti de machine.

La disposition inclinée vers le sol du chemin de guidage 40 permet aussi de faciliter l'évacuation de la terre qui pourrait pénétrer dans ces chemins du fait des projections, lors du travail de la terre.

Dans la forme préférée de réalisation, chaque moyen de guidage comprend deux chemins de guidage 40 juxtaposés, le chariot 2 comportant au moins un organe de guidage 20 engagé dans l'un des chemins et au moins un organe de guidage 20 engagé dans l'autre. Préférentiellement, un seul des deux chemins de guidage présente une partie courbe ou inclinée. Selon la forme préférée de réalisation, le chariot 2 présente une première paire d'organes de guidage 20 prévue pour coopérer avec le moyen de guidage 4 que comporte la première paroi 10 et une deuxième paire d'organes de guidage 20 prévue pour coopérer avec le moyen de guidage 4 que comporte la seconde paroi 10. Avantageusement chaque organe de guidage 20 que présente le chariot 2 est constitué par un galet de roulement engagé librement en rotation sur un axe solidaire du chariot 2. Avantageusement chaque axe reçoit deux galets de roulement dont un coopère avec le moyen de guidage que comporte l'une des parois 10 et l'autre coopère avec le moyen de guidage que comporte l'autre paroi 10. Comme on peut le voir sur les figures jointes, chaque chemin de guidage 40 est délimité par deux saillies longitudinales rapportées sur la paroi 10 et fixées à cette dernière par soudage ou autre technique. L'axe de rotation de chaque galet est 20 est perpendiculaire aux deux parois 10. Chaque galet est appelé à rouler contre l'une des deux saillies. De préférence, le moyen 5 apte à exercer l'effort résistant comprend deux biellettes 50, 51, articulées l'une à l'autre, agencées en compas, dont la première 50 est articulée au chariot 2 et la seconde 51 à un axe d'appui 52 solidaire du châssis. Le moyen 5 comprend de plus un vérin 53 exerçant un effort radial sur l'articulation commune des deux biellettes 50, 51 du compas, de préférence selon une direction qui sensiblement celle de la bissectrice de l'angle formé par les deux biellettes 50, 51. L'effort résistant est appliqué sur le chariot 2 par la biellette 50 et est oblique par rapport à la direction de déplacement du chariot 2. Dans la forme de réalisation représentée, le vérin 53 agit en poussée radiale sur l'articulation commune aux deux biellettes 50, 51, mais, en variante, il peut agir en traction, dans ce cas il occupera une position opposée à celle représentée.

Le vérin 53 est articulé par son corps à un axe d'articulation fixé au châssis 1 et plus précisément aux deux parois 10 de ce dernier. Ce vérin 53, de préférence, est du type hydraulique simple effet et le circuit hydraulique d'alimentation de sa chambre active, (chambre recevant le fluide hydraulique) est mis sous pression par une masse gazeuse sous pression 530 disposée dans une enceinte étanche 531. La masse gazeuse 530 qui peut être de l'azote est séparée du fluide hydraulique par une membrane étanche 532, élastiquement déformable. Par variation de la pression du gaz contenu dans cette enceinte, il est possible d'augmenter ou de diminuer la pression hydraulique dans la chambre du vérin 53 et par voie de conséquence de régler le seuil de déclenchement du mouvement d'effacement de la dent 3. Selon la forme préférée de réalisation, la position de l'axe d'appui 52, auquel est articulée la seconde biellette 51 au châssis 1, est ajustable en 15 position en vue d'ajuster la profondeur de travail de la dent 3. Avantageusement, l'axe d'appui 52 coopère avec au moins un mécanisme d'ajustement en position décrit plus loin. Ce mécanisme d'ajustement en position, assure le déplacement de l'axe d'appui 52 vers la position choisie et assure le maintien de l'axe selon cette position. 20 Cet axe d'appui 52 est fixé à au moins un coulisseau 54 engagé en coulissement dans au moins une glissière de guidage 11 formée dans le châssis 1, ledit coulisseau 54 coopérant avec au moins un mécanisme d'ajustement en position. Avantageusement, le mécanisme d'ajustement en position est constitué 25 par au moins une came 55 montée de manière ajustable en position dans au moins un chemin de guidage 12 formé dans le châssis 1. Selon une disposition avantageuse de l'invention, l'axe d'appui 52 est fixé à deux coulisseaux 54 engagés respectivement dans une glissière 11 formée dans l'une des parois 10 et dans une glissière 11 formée dans l'autre paroi 10, 30 les deux glissières étant en vis-à-vis l'une de l'autre. Il y a lieu de noter que chaque glissière 11 forme une ouverture traversante dans la paroi correspondante 10.

Il y a lieu aussi de noter que les coulisseaux 54 peuvent être formés par les portions terminales de l'axe 52. Chaque paroi 10 est équipée par ailleurs d'un chemin de guidage 12 et d'une came 55 engagée en coulissement dans le chemin de guidage 12.

Chaque came 55 présente une glissière rectiligne de came 56 se développant de manière oblique par rapport à la glissière de guidage 12, le coulisseau correspondant54 étant également engagé dans la glissière de came 56. De préférence, le mécanisme d'ajustement comporte également un organe moteur 57 commandé à distance, logé dans l'intervalle entre les parois 10 du châssis 1. Chaque came 55 est solidarisée à cet organe moteur. De préférence, l'organe moteur 57 est constitué par un vérin hydraulique double effet dont les deux chambres sont alimentées par un circuit hydraulique approprié comportant notamment un distributeur piloté électriquement ou hydrauliquement. Ce vérin hydraulique, par sa tige est solidarisé à un point fixe du châssis 1 et par son corps est solidarisé à la came 55. Par action sur l'un ou l'autre pilote du distributeur, le tiroir de ce dernier est déplacé dans le corps de distributeur et l'une des chambres avant ou arrière du vérin se trouve alimentée tandis que l'autre se trouve connectée à la bâche.

Selon la forme préférée de réalisation, chaque paroi 10 du châssis 1 est agencée en caisson et le mécanisme d'ajustement, solidaire de ladite paroi, est monté dans le caisson formé. Ainsi on peut voir en figure 1 que la came 55 et le chemin de guidage 12 sont apposés sur la grande face de la paroi 10 externe à l'intervalle entre les deux parois 10. Comme le vérin 57 est interne à l'intervalle précité, il agit sur chaque came par l'intermédiaire d'un axe transversal solidaire de chaque came et engagé dans deux ouvertures oblongues pratiquées respectivement dans les deux parois 10. La profondeur maximale de travail de la dent est préférentiellement matérialisée par une butée de fin de course 58 contre laquelle l'un au moins des 30 éléments du mécanisme d'ajustement peut être amené en appui. Avantageusement sera également prévue une seconde butée de fin de course, non représentée, matérialisant la profondeur minimale de travail de la dent, contre laquelle l'un au moins des éléments du mécanisme d'ajustement peut être amené en appui. Chaque butée de fin de course 58 est avantageusement constituée par élément transversal rigide, amovible, engagé dans un perçage traversant 59 5 pratiqué dans l'une des parois 10 et dans un second perçage traversant 59 pratiqué dans l'autre paroi 10 en vis-à-vis du précédent. Selon la forme préférée de réalisation, l'élément du mécanisme d'ajustement prévu pour coopérer avec chaque butée 58 est le corps du vérin 57, ledit corps, à cet effet comprenant une saillie externe sous forme de collet. 10 Avantageusement, chaque paroi 10 présente plusieurs perçages traversants 59 disposés à intervalle régulier selon une rangée, la position de chaque perçage déterminant une profondeur maximale ou minimale de travail de la dent 3. La présente invention se rapporte également à une machine pour le 15 travail de la terre comportant un bâti de machine 100 sur lequel est installé en fixation au moins un dispositif selon l'invention. Préférentiellement, la machine sera équipée de plusieurs dispositifs montés en fixation à intervalle régulier sur les traverses 101. La machine pourra recevoir également un rotor 102 de travail de la terre 20 entraîné en rotation par un organe moteur. Ce rotor pourra être constitué par un rouleau monté sur deux paliers d'extrémité solidaire d'une structure porteuse appropriée et de dents radiales de travail de la terre, non représentées, fixées au rouleau. Il y a lieu de noter que cette structure pourra être avantageusement portée par les châssis 1 des différents dispositifs, chaque châssis recevant à cet 25 effet des brides de fixation 6. Les dents 3 de travail de la terre (non représentées sur cette figure), en position active, pourront venir se positionner par leur pointe sous et en avant du rotor 102. Le rotor pourra projeter la terre en arrière vers un moyen de tamisage, non représenté, installé en arrière dudit rotor 102. Ce moyen de tamisage est 30 apte à tamiser la terre projetée. Les éléments grossiers de la projection sont arrêtés par le moyen de tamisage et retombent immédiatement en arrière du rotor. Ces éléments grossiers seront ensuite recouvert par les éléments fins.

Ce moyen de tamisage pourra être constitué essentiellement par des éléments longiformes élastiques supportés par un support commun fixé à la structure support du rotor. Au-dessus du rotor 102 et sous les dispositifs support de dent est disposé un élément déflecteur, non représenté, enveloppant partiellement ledit rotor et apte à infléchir la trajectoire de la terre projetée par le rotor vers l'élément de tamisage. Avantageusement cet élément déflecteur est constitué par une paroi souple en caoutchouc par exemple. La souplesse du déflecteur s'oppose efficacement à la formation d'agglomérat de terre contre la face intrados de ladite paroi. Enfin la machine pourra être équipée d'un rouleau tasseur 103. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1/ Dispositif support d'une dent (3) de travail du sol caractérisé en ce que : - il comporte un châssis (1), un chariot (2) mobile par rapport au châssis (1), prévu pour recevoir la dent (3) en fixation, au moins un moyen (4) de guidage du chariot (2) par rapport au châssis (1), entre une première position correspondant à la position de travail de la dent (3) et une seconde position correspondant à une position d'effacement de la dent (3) et un moyen (5) apte à exercer sur le chariot (2) un effort résistant sollicitant ledit chariot (2) vers la première position, - la direction de l'effort résistant exercé par le moyen (5) sur le chariot (2) lorsque ce dernier est en position active de la dent (3) est oblique par rapport à direction de déplacement du chariot (2) entre la position active de la dent (3) et la position effacée, - la valeur de l'angle aigu formé par la direction de l'effort résistant et la direction de déplacement du chariot (2) entre la position active et la position effacée, varie dans le sens de l'augmentation lorsque le chariot (2) est déplacé de la position active de la dent (3) vers la position effacée.

2/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen (5) apte à exercer l'effort résistant comprend deux biellettes (50, :51) articulées l'une à l'autre, agencées en compas dont la première (50) est articulée au chariot (2) et la seconde (51) à un axe d'appui (52) solidaire du châssis (2) et un vérin (53) exerçant un effort radial sur l'articulation commune des deux biellettes (50, 51) du compas, l'effort résistant étant appliqué sur le chariot (2) par la biellette correspondante (50) correspondante et étant oblique par rapport à la direction de déplacement du chariot (2).

3/ Dispositif support selon la revendication 2, caractérisé en ce que le vérin (53) est articulé par son corps à un axe d'articulation fixé au châssis (1).

4/ Dispositif support selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que le vérin (53) est du type hydraulique simple effet et que le circuit hydraulique d'alimentation de sa chambre active est mis sous pression par une masse gazeuse sous pression (530) disposée dans une enceinte étanche (531). / Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la pression de la masse gazeuse (530) dans l'enceinte étanche(531) est réglable. 6/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, 5 caractérisé en ce que la position de l'axe d'appui (52) auquel est articulée la seconde biellette (51) est ajustable en position en vue d'ajuster la profondeur de travail de la dent (3). 7/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'axe d'appui (52) coopère avec au moins un mécanisme d'ajustement en 10 position. 8/ Dispositif support selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'axe d'appui (52) est fixé à au moins un coulisseau (54) engagé en coulissement dans au moins une glissière de guidage (11) formée dans le châssis (1), ledit coulisseau (54) coopérant avec au moins un mécanisme d'ajustement en 15 position. 9/ Dispositif support selon la revendication 7 ou la revendication 8, caractérisé en ce que le mécanisme d'ajustement en position est constitué par au moins une came (55) montée de manière ajustable en position dans au moins un chemin de guidage (12) formé dans le châssis (1). 20 10/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la came (55) présente une glissière rectiligne cje came (56) se développant de manière oblique par rapport à la glissière de guidage (11), le coulisseau (54) étant engagé dans la glissière de came (56). Il/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce 25 que la came (55) est solidarisée à un organe moteur (57) commandé à distance. 12/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'organe moteur (57) est un vérin hydraulique double effet, solidarisé par sa tige au châssis (1) et par son corps à la came (55). 13/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, 30 caractérisé par au moins une butée de fin de course matérialisant la profondeur maximale de travail de la dent, contre laquelle l'un au moins des éléments du mécanisme d'ajustement peut être amené en appui.14/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisé par au moins une butée de fin de course matérialisant la profondeur minimale de travail de la dent, contre laquelle l'un au moins des éléments du mécanisme d'ajustement peut être amené en appui. 15/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de guidage (4) du chariot (2) comprend au moins un chemin de guidage (40) doté d'une partie rectiligne orientée vers la pointe de la dent (3) et que le chariot (2) présente au moins un organe de guidage (20) coopérant en guidage le chemin de guidage (40). 16/ Dispositif support selon la revendication 15, caractérisé en ce que le moyen de guidage (4) comprend deux chemins de guidage (40) juxtaposés, et que le chariot 2 présente au moins cieux organes de guidage (20) coopérant respectivement avec les deux chemins de guidage. 17/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'un au moins des chemins de guidage (40) présente une section terminale courbe ou inclinée de façon à engendrer un mouvement de pivotement du chariot (2) et de la dent (3) vers l'arrière en fin de course d'effacement. 18/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, caractérisé en ce que chaque organe de guidage (20) que présente le chariot (2) est un galet de roulement. 19/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (1) se présente sous la forme de deux parois verticales (10), maintenues à distance l'une de l'autre, le chariot (2), le moyen de guidage (4) du chariot (2) et le moyen (5) apte à exercer sur le chariot un effort résistant étant disposés dans l'intervalle entre les deux parois. 20/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il est doté de deux moyens de guidage (4) dont un est installé sur la première paroi (10) du châssis (1) et l'autre sur la seconde paroi (10) de ce châssis, les deux moyens de guidage (4) étant situés en regard l'un de l'autre. 21/ Dispositif support selon les revendications 8 et 19 prises ensemble, caractérisé en ce que l'axe d'appui (52) est fixé à deux coulisseau (54), que les deux coulisseaux sont respectivement engagés dans deux glissières (11) formées en vis-àvis l'une de l'autre respectivement dans les deux parois (10) etque les deux coulisseaux coopèrent respectivement avec deux mécanismes d'ajustement en position solidaires respectivement des deux parois (10) du châssis (1). 22/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque paroi (10) du châssis est agencée en caisson et que le mécanisme d'actionnement solidaire de ladite paroi est monté dans le caisson formé. 23/ Dispositif support selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (1) est doté de brides (6) de fixation à des traverses (101) d'un bâti (100) de machine aratoire, que chaque bride est formé de deux demi brides (60) coopérant l'une avec l'autre, que l'une des demi-brides est formée d'une paroi plane (61) pourvue d'une échancrure en Vé (62) formant mâchoire de serrage, que l'autre demi bride est formée de deux parois planes parallèles (63), écartées l'une de l'autre entre lesquelles est engagée en coulissement la première demi bride (61), que ces deux parois planes sont dotées chacune d'une échancrure en Vé (64) formant mâchoire de serrage et que les deux demi bride coopèrent avec au moins un mécanisme d'actionnement commun (65) apte rapprocher les deux mâchoires l'une de l'autre et à imprimer aux dites mâchoires un effort de serrage. 24/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le mécanisme d'actionnement (65) comprend une tige (66) dotée d'une portée (67) en forme de coin, laquelle est engagée dans un perçage traversant oblong (68) formé dans la paroi (61) de la première bride et dans deux perçages traversants oblongs (69) formés respectivement dans les deux parois (63) formant la seconde bride, les différents perçages oblongs (67, 69) s'étendant selon la direction de déplacement des deux mâchoires formées et la portée en *forme de coin (67), par déplacement de la tige (66) au travers des perçages oblongs (68, 69), venant agir en poussée dans ces perçages, sur la première bride (61) et sur la seconde (63) afin d'assurer le déplacement de l'une par rapport à l'autre. 25/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tige (66) est filetée et reçoit un écrou de serrage (66a) lequel, par vissage sur la tige, vient en appui contre la seconde bride (63) et assure le déplacement de la tige (66) dans les perçages oblongs (68, 69).26/ Dispositif support selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tige (66) à l'opposé du premier écrou (66a), reçoit un second écrou (66b) destiné à faciliter le desserrage. 27/ Machine aratoire comportant un bâti (100) de machine doté de traverses horizontales parallèles (101), transversales à la direction d'avancement, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'au moins un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes. 28/ Machine aratoire selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu'elle est équipée : - de plusieurs dispositifs support montés en fixation à intervalle régulier sur les traverses 101, d'un rotor (102) de travail de la terre entraîné en rotation par un organe moteur, ledit rotor étant apte à projeter la terre vers l'arrière, - d'un moyen de tamisage installé en arrière du rotor, - un élément déflecteur disposé au-dessus du rotor et sous les dispositifs support de dent, enveloppant partiellement ledit rotor et apte à infléchir la trajectoire de la terre projetée par le rotor vers l'élément de tamisage. 29/ Machine aratoire selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'élément déflecteur est constitué par une paroi souple.