FR2910953A1 - Pipe de wc extensible - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un raccord de plomberie (1) comprenant un conduit (2) destiné à relier l'orifice de purge (3) d'un bloc sanitaire (4), tel qu'une cuvette de WC, à une bouche de collecte (5) communiquant avec le réseau d'évacuation (6) des eaux usées et se trouvant située à une distance (d) dudit orifice de purge (3), caractérisé en ce que ledit raccord de plomberie (1) est pourvu d'un moyen de réglage en longueur (7) conçu pour permettre la modification de la longueur du conduit (2) en vue d'adapter ladite longueur en fonction de la distance (d) qui sépare l'orifice de purge (3) de la bouche de collecte (5).Raccords de plomberie sanitaire.

Description

1 PIPE DE WC EXTENSIBLE

La présente invention se rapporte au domaine des raccords de plomberie sanitaire, et plus particulièrement aux conduits d'évacuation des eaux usées.

La présente invention concerne plus spécifiquement un raccord de plomberie comprenant un conduit destiné à relier l'orifice de purge d'un bloc sanitaire, tel qu'une cuvette de WC, à une bouche de collecte communiquant avec le réseau d'évacuation des eaux usées et se trouvant située à une distance d dudit orifice de purge.

Lors de la réalisation d'une installation de plomberie sanitaire dans une pièce, il est nécessaire de procéder au raccordement des blocs sanitaires d'une part au circuit d'adduction d'eau, et d'autre part au circuit d'évacuation des eaux usées.

Or, le circuit d'évacuation des eaux usées est généralement constitué par un ensemble de tubulures qui sont encastrées dans la maçonnerie, notamment dans les murs et/ou dans la dalle, lors de la réalisation du gros oeuvre, tandis que les blocs sanitaires, tel que des cuvettes de WC, lavabos, receveurs de douches etc. sont posés ultérieurement lors de travaux de second oeuvre.

C'est pourquoi les opérations de raccordement s'effectuent généralement dans des conditions très diverses qui dépendent de la configuration unique 20 du chantier concerné.

De telles opérations nécessitent donc de la part du plombier qu'il fournisse un travail sur mesure qui comprend notamment le relevé sur site de la distance qui sépare l'orifice de purge du bloc sanitaire de la bouche de B60383/FR 2 collecte, puis la coupe à longueur du ou des éléments de tube, généralement en PVC rigide, utilisés pour former le conduit.

Il résulte de telles opérations de raccordement non seulement un surcroît de travail pour le plombier, parfois fastidieux pour ce dernier et nécessairement onéreux pour le client, mais également un certain gaspillage de matière première, dans la mesure où le plombier doit prévoir un stock important de tubes de grandes longueurs dont la découpe va générer des chutes souvent non recyclables pour d'autres utilisations. En outre, de tels tubes sont relativement encombrants et difficiles à transporter.

Les objets assignés à la présente invention visent par conséquent à remédier aux inconvénients susmentionnés et à proposer un nouveau raccord de plomberie dont la mise en oeuvre soit particulièrement simple quelle que soit la configuration du raccordement à effectuer.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau raccord de plomberie qui soit de conception particulièrement simple et bon marché.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau raccord de plomberie dont le fonctionnement soit particulièrement fiable.

Enfin, un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau raccord de plomberie qui facilite la pose d'un WC.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un raccord de plomberie comprenant un conduit destiné à relier l'orifice de purge d'un bloc sanitaire, tel qu'une cuvette de WC, à une bouche de collecte communiquant avec le réseau d'évacuation des eaux usées et se trouvant située à une distance d dudit orifice de purge, caractérisé en ce que ledit raccord de plomberie est pourvu d'un moyen de réglage en longueur conçu pour B60383/FR 3 permettre la modification de la longueur du conduit en vue d'adapter ladite longueur en fonction de la distance d qui sépare l'orifice de purge de la bouche de collecte.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

- La figure 1 illustre, selon une vue de côté, l'utilisation d'un raccord de plomberie conforme à l'invention pour former l'évacuation d'une cuvette de WC. - La figure 2 illustre, selon une vue de dessus avec coupe partielle, une variante de réalisation d'un raccord de plomberie conforme à l'invention.

- La figure 3 illustre, selon une vue de côté avec coupe partielle, le raccord de plomberie de la figure 2.

- La figure 4 constitue une vue de détails agrandie d'une portion du raccord de plomberie représenté sur la figure 2.

- La figure 5 illustre, selon une vue schématique de côté, la mise en oeuvre d'une variante de réalisation d'un raccord de plomberie conforme à l'invention.

- La figure 6 illustre, selon une vue schématique de côté, la mise en oeuvre 20 d'une autre variante de réalisation d'un raccord de plomberie conforme à l'invention.

La présente invention concerne un raccord de plomberie 1 utilisable en plomberie sanitaire, notamment domestique. B60383/FR 4 Plus précisément, ledit raccord de plomberie 1 comprend un conduit 2 qui est destiné à relier l'orifice de purge 3 d'un bloc sanitaire 4 à une bouche de collecte 5 qui communique avec le réseau d'évacuation 6 des eaux usées et qui se trouve située à une distance d de l'orifice de purge 3.

Par bloc sanitaire 4, on désigne un élément destiné à être posé, fixé, voire encastré, sur le sol ou dans un ouvrage de maçonnerie tel qu'un mur, et conçu pour recevoir de l'eau à usage sanitaire puis évacuer ladite eau une fois celle-ci utilisée.

A titre d'exemple, on peut citer en tant que blocs sanitaires 4 : une cuvette 10 de WC, un receveur de douche, un lavabo, une baignoire ou tout autre élément destiné à être installé à demeure dans un local à des fins d'hygiène.

Selon une caractéristique importante de l'invention, le raccord de plomberie 1 est pourvu d'un moyen de réglage en longueur 7 conçu pour permettre la modification de la longueur du conduit 2 en vue d'adapter ladite 15 longueur en fonction de la distance d qui sépare l'orifice de purge 3 de la bouche de collecte 5. Au sens de l'invention, la modification de la longueur du conduit est réversible et de préférence continue, c'est-à-dire qu'elle peut correspondre à une augmentation de la longueur du conduit 2 ou à une réduction de la 20 longueur dudit conduit 2. II est à ce titre remarquable qu'au sens de l'invention, la longueur du conduit 2 correspond sensiblement à la distance parcourue par les eaux usées lorsque celles-ci se déplacent de l'orifice de purge 3 jusqu'à la bouche de collecte 5.

Ainsi, le raccord de plomberie 1 conforme à l'invention peut 25 avantageusement s'adapter au cas par cas à la configuration du raccordement à effectuer, et plus particulièrement permet au plombier B60383/FR d'ajuster immédiatement sur site, à la demande, la longueur du conduit 2 en fonction de la distance qui sépare le bloc sanitaire 4 fixe de la bouche de collecte 5, par exemple encastrée dans le sol ou dans un mur.

De façon particulièrement préférentielle, le raccord de plomberie 1 constitue 5 une pipe de raccordement de WC.

Par commodité de description, on considérera dans la suite du texte que, tel que cela est illustré sur la figure 1, le raccord de plomberie 1 constitue une pipe de raccordement de WC, qu'il est destiné à raccorder une cuvette de WC 4 à une bouche de collecte 5 encastrée dans un mur voisin de ladite cuvette de WC 4, que la sortie de la cuvette 4, c'est-à-dire l'orifice de purge 3, est sensiblement verticale tandis que la bouche de collecte est orientée de manière à pouvoir accueillir une tubulure sensiblement horizontale (à l'angle d'inclinaison nécessaire à l'évacuation des eaux usées près).

De préférence, tel que cela est représenté sur les figures 1, 2, 3, 5 et 6, le conduit 2 associe au moins un premier élément tubulaire 10 et un second élément tubulaire 11, au sein desquels peuvent circuler les eaux usées. Plus précisément, le conduit 2 peut être formé au moins en partie par la réunion desdits premier et second éléments tubulaires qui constituent ainsi des tronçons, éventuellement chevauchants, dudit conduit.

Selon une variante de réalisation particulièrement préférentielle, le moyen de réglage en longueur 7 comporte une section télescopique 12, d'axe d'extension (XX'), formée par l'emboîtement mobile dudit premier élément tubulaire 10 dans ledit second élément tubulaire 11.

En l'occurrence, l'axe d'extension (XX') sera sensiblement horizontal, voire légèrement incliné, son altitude décroissant entre l'orifice de purge 3 et la B60383/FR 6 bouche de collecte 5 de manière à faciliter l'écoulement des eaux usées par gravité.

De préférence, tel que cela est illustré notamment sur les figures 2 et 3, le premier et le second éléments tubulaires 10, 11 sont formés au moins en partie par des tubes de section circulaire emboîtés de façon sensiblement coaxiale.

De préférence, le premier élément tubulaire 10 et le second élément tubulaire 11 sont sensiblement rigides, et notamment peuvent être réalisés en matière plastique de type PVC.

Plus généralement, le conduit 2, voire le raccord 1 dans son ensemble, seront sensiblement rigides, afin d'offrir une bonne résistance tant à l'écrasement, qu'aux chocs ou encore à la pression interne.

De préférence, les premier et second éléments tubulaires seront choisis respectivement parmi les formats de tube PVC standard utilisés en plomberie sanitaire, par exemples de diamètres extérieurs 100 mm et 103 mm respectivement.

Bien qu'il soit envisageable de réaliser la section télescopique 12 en engageant par vissage un premier élément tubulaire 10 fileté dans un second élément tubulaire 11 taraudé par exemple, le premier élément tubulaire 10 est de préférence sensiblement lisse et monté à coulissement libre dans le second élément tubulaire 11, de sorte à former d'un point de vue cinématique une liaison de type pivot glissant, tel que cela est illustré sur les figures 2 et 3.

Avantageusement, le réglage de longueur peut ainsi s'effectuer en continu, de façon précise et facile (bien qu'il soit envisageable, sans sortir du cadre 860383/FR 7 de l'invention, de prévoir un réglage de longueur discret utilisant par exemple des crans indexés).

De préférence, tel que cela est illustré notamment sur les figures 2 à 4, le premier élément tubulaire 10 présente, au niveau de son extrémité 10A engagée dans le second élément tubulaire 11, une première protubérance 14 qui fait saillie vers le second élément tubulaire 11.

Ladite première protubérance 14 peut notamment former une sorte de bourrelet circulaire, de type collet battu sortant, éventuellement réalisé par thermoformage en bout du premier élément tubulaire 10.

De même, le second élément tubulaire 11 présente de préférence, au niveau de son extrémité 11A par laquelle émerge le premier élément tubulaire 10, une seconde protubérance 15 qui fait saillie vers ledit premier élément tubulaire 10.

De manière analogue à la première protubérance, la seconde 15 protubérance 15 peut être formée par un bourrelet périphérique de type collet battu rentrant.

De préférence, les projections des première et seconde protubérances 14, 15 dans un plan normal à l'axe d'extension (XX') de la section télescopique 12 présentent une zone de chevauchement, lesdites 20 première et seconde protubérances 14, 15 coopérant ainsi mutuellement pour former un moyen de retenue anti-déboîtement.

Ainsi, le raccord de plomberie 1 peut d'une part être facilement transporté sans risque d'égarer l'un ou l'autre des éléments tubulaires et d'autre part mis en oeuvre sans risque d'arracher accidentellement le premier élément B60383/FR 8 tubulaire hors du second, notamment lorsque l'on tire sur ledit premier élément tubulaire 10 pour allonger le conduit 2.

Afin de garantir l'étanchéité du raccord 1, la section télescopique 12 dispose de préférence d'au moins un organe d'étanchéité racleur 16 disposé entre la paroi externe du premier élément tubulaire 10 et la paroi interne du second élément tubulaire 11.

Ainsi, la jonction entre le premier élément tubulaire 10 et le second élément tubulaire 11 reste avantageusement étanche quelle que soit la position dudit premier élément tubulaire par rapport au second.

A titre d'exemples, on peut envisager de réaliser une telle étanchéité au moyen de segments, coussinets, ou encore d'un joint torique logé dans une gorge creusée dans la paroi externe du premier élément tubulaire 10 et venant s'écraser radialement contre la paroi interne du second élément tubulaire 11.

Une telle variante de réalisation (non représentée) mettant en oeuvre un joint torique cumule deux avantages : d'une part elle permet de réaliser un contact gras par compression élastique dudit joint torique entre le premier élément tubulaire 10 et le second élément tubulaire 11, de telle sorte qu'il est possible de régler finement la position d'un des éléments par rapport à l'autre et de maintenir sensiblement ladite position, et d'autre part, en combinaison avec un léger jeu fonctionnel radial dû à la différence entre le diamètre externe du premier élément tubulaire 10 et le diamètre interne du second élément tubulaire 11, elle autorise un certain rotulage relatif desdits éléments tubulaires, permettant ainsi au plombier de rattraper, dans une certaine mesure B60383/FR 9 un écart d'inclinaison entre l'orientation du second élément tubulaire 11 (au niveau de son extrémité 11A), fixé directement ou indirectement à l'orifice de purge 3, et l'orientation de la bouche de collecte 5.

Bien entendu, l'organe d'étanchéité racleur 16 est agencé de manière à conserver l'étanchéité du raccord de plomberie 1 quelle que soit la configuration adoptée par ce dernier, et de préférence est monté à l'extrémité du premier ou du second élément tubulaire de manière à accompagner ledit élément dans son mouvement relatif par rapport à l'autre.

Plus précisément, tel que cela est illustré sur les figures 2 à 4, la première protubérance 14 est de préférence ajustée pour venir au contact avec frottement contre la paroi interne du second élément tubulaire 11, et/ou respectivement, la seconde protubérance 15 est ajustée pour venir au contact avec frottement contre la paroi externe du premier élément tubulaire 10 de telle sorte que ladite première protubérance 14 et/ou la seconde protubérance 15 forme(nt) l'organe d'étanchéité racleur 16.

Selon une variante de réalisation particulièrement préférentielle illustrée sur les figures 2 à 4, la première protubérance 14 peut être formée par une lèvre souple qui s'étend sur l'ensemble du pourtour de l'extrémité 10A du premier élément tubulaire 10 et qui vient plier sous la contrainte lors de l'insertion dudit élément tubulaire 10 dans le second élément tubulaire 11 de manière à venir en appui raclant contre la paroi interne dudit second élément tubulaire 11.

Ladite lèvre peut notamment être réalisée à l'aide d'une garniture rapportée de type joint à lèvre, ou encore venue de matière avec le premier élément tubulaire 10. Dans ce dernier cas, la lèvre pourra être réalisée par thermoformage en retournant vers l'extérieur la paroi dudit premier élément

B60383/FR 10 tubulaire 10 et en affinant celle-ci de manière à lui conférer la souplesse requise.

Bien entendu, de manière analogue à ce qui précède, la seconde protubérance 15 peut également se présenter sous la forme d'une lèvre rentrante, notamment venue de matière avec le second élément tubulaire 11, qui vient enserrer le premier élément tubulaire 10.

De préférence, tel que cela est illustré sur la vue agrandie de la figure 4, les lèvres correspondant à la première et à la seconde protubérances 14, 15 sont de préférence agencées de telle sorte qu'elles se présentent en vis-à- vis l'une de l'autre sous forme de rampes apte à se replier (s'écraser) élastiquement contre leur élément tubulaire respectif pour permettre l'introduction du premier élément tubulaire 10 dans le second élément tubulaire 11, lesdites rampes se redéployant une fois le premier élément tubulaire suffisamment engagé dans le second élément tubulaire de manière à former à l'encontre l'une de l'autre, une fois la section télescopique 12 assemblée, un ergot anti-retour qui s'oppose à l'extraction complète du premier élément tubulaire 10 hors du second élément tubulaire 11. Un tel agencement permet avantageusement de réaliser de façon particulièrement simple et rapide l'assemblage du premier élément tubulaire 10 sur le second élément tubulaire 11, en encliquetant ces deux éléments initialement séparés, afin de constituer le raccord 1 conforme à l'invention.

Selon une variante de réalisation particulière illustrée sur la figure 6, le conduit 2 présente une section globalement croissante dans le sens normal de l'écoulement des eaux usées, c'est-à-dire depuis l'orifice de purge 3 jusqu'à la bouche de collecte 5.

Bien que cet accroissement de section puisse être progressif et continu, il correspond plus spécifiquement au décrochement formé par le changement

B60383/FR 11 de diamètre entre les éléments tubulaires 10, 11, ledit changement de diamètre permettant l'emboîtement de ces derniers.

Ainsi, sur la figure 6, contrairement à ce qui est illustré sur les figures 2 à 5, c'est le second élément tubulaire 11 qui présente un diamètre inférieur au premier élément tubulaire 10 et qui est emboîté à l'intérieur de ce dernier. Les lèvres correspondant aux première et seconde protubérances 14, 15 sont alors orientées en conséquence, c'est-à-dire que la première protubérance 14 est rentrante et la seconde protubérance 15 sortante.

Avantageusement, la croissance globale de la section du conduit 2 permet d'éviter les zones mortes qui tendent à provoquer une rétention et une stagnation des eaux usées, notamment au niveau de la transition entre les éléments tubulaires, ce qui limite ainsi l'encrassement et les risques d'occlusion de la canalisation en général et du raccord 1 en particulier.

Tel que cela est illustré sur la figure 6, le premier élément tubulaire 10 peut éventuellement présenter un changement de section, tel qu'un étranglement permettant son emboîtement à l'intérieur de la bouche de collecte 5 ou encore un renflement terminal 20 formant un manchon destiné à recouvrir la partie de ladite bouche de collecte 5 qui fait saillie hors du mur. Une telle disposition permet avantageusernent de placer ladite bouche de collecte 5 sensiblement dans le prolongement du conduit 2, c'est-à-dire de la paroi interne du premier élément tubulaire 10, sans créer de décrochement susceptible de retenir des résidus qui risquent à long terme de colmater les canalisations.

Le second élément tubulaire présentera de préférence un moyen de 25 raccordement de type joint de manchette 21 permettant son accouplement à l'orifice de purge 3 de la cuvette 4. B60383/FR 12 Le moyen de réglage en longueur 7 conforme à l'invention permet donc de faire varier la longueur du conduit 2 entre une valeur minimale qui correspond à la configuration rétractée dudit conduit, représentée en pointillés sur la figure 3, et une valeur maximale qui correspond à la configuration déployée dudit conduit 2, laquelle est représentée en traits pleins sur ladite figure 3. Plus précisément, la configuration rétractée correspond sensiblement à un état dans lequel le premier élément tubulaire 10 est enfoncé en quasi-totalité dans le second élément tubulaire 11, tandis que la configuration déployée correspond à une extraction en quasi-totalité du premier élément tubulaire 10 hors dudit second élément tubulaire 11, les première et seconde protubérances étant alors sensiblement en butée l'une contre l'autre.

Avantageusement, le conduit 2 peut ainsi adopter toute longueur intermédiaire comprise entre la valeur minimale et la valeur maximale, c'est- à-dire que le plombier peut choisir toute position relative des éléments tubulaires 10, 11 comprise entre la configuration rétractée et la configuration déployée.

De façon préférentielle, afin de permettre l'adaptation du raccord 1 aux configurations usuelles de raccordement des WC, la différence entre la valeur minimale et la valeur maximale de longueur du conduit 2 est sensiblement comprise entre 50 mm et 250 mm, et de préférence sensiblement voisine de 150 mm.

En d'autres termes, la course L disponible en translation pour le premier élément tubulaire 10 par rapport au second élément tubulaire 11 est de préférence sensiblement comprise entre 50 mm et 250 mm, et de façon particulièrement préférentielle sensiblement égale à 150 mm. B60383/FR 13 Bien entendu, le raccord de plomberie 1 conforme à l'invention est susceptible de faire l'objet de variations de réalisation, notamment en combinant entre elles une ou plusieurs des caractéristiques susmentionnées, sans sortir du cadre de la présente invention.

En particulier, il est possible que le premier et/ou le second éléments tubulaires 10, 11 soient droits ou coudés, en fonction de l'orientation respective de l'orifice de purge 3 et de la bouche de collecte 5.

Par ailleurs, il est parfaitement envisageable que le raccord de plomberie conforme à l'invention comprenne plus d'une section télescopique et notamment soit formé par l'emboîtement de trois éléments consécutifs, par exemple d'un premier tronçon coudé relié à l'orifice de purge se prolongeant par un second tronçon sensiblement rectiligne sur lequel vient en prise un troisième tronçon, également coudé, le raccord de plomberie 1 pouvant alors de présenter sensiblement sous la forme d'un S.

De même, il est possible d'associer une section télescopique verticale permettant d'ajuster la hauteur du raccord 1 (décalage vertical entre l'orifice de purge 3 et la bouche de collecte 5) à la section télescopique 12 horizontale précédemment décrite.

En outre, bien que le présent raccord de plomberie 1 ait été décrit en référence à une utilisation pour l'évacuation des eaux usées, il est parfaitement envisageable de décliner ce même concept inventif pour la réalisation d'un raccord de plomberie destiné à l'adduction d'eau, notamment d'eau potable, ou de tout autre fluide.

La mise en oeuvre d'un raccord de plomberie 1 conforme à l'invention va 25 maintenant être brièvement décrite, en référence à la variante de réalisation illustrée sur les figures 1, 2 et 3. B60383/FR Si nécessaire, le plombier commence par assembler le raccord en enfonçant à force le premier élément tubulaire 10 dans le second élément tubulaire 11.

Il place ensuite le raccord en configuration rétractée de manière à pouvoir facilement l'amener dans l'espace situé sous la cuvette de WC 4.

Le plombier commence par raccorder le second élément tubulaire 11 à la cuvette de WC 4 en enfilant le joint de manchette 21 sur la canalisation formant l'orifice de purge 3 vertical.

Puis, en faisant pivoter le second élément tubulaire 11 autour de l'axe de l'orifice de purge 3, le plombier a la possibilité d'orienter la partie horizontale du raccord 1, et plus particulièrement l'azimut de l'axe (XX'), de manière à pointer sensiblement le premier élément tubulaire 10 en direction de la bouche de collecte 5.

Ensuite, le plombier exerce une traction sur le premier élément tubulaire 10 de manière à extraire progressivement celui-ci du second élément tubulaire 11, jusqu'à ce que ce que l'extrémité libre dudit premier élément tubulaire vienne engager la bouche de collecte 5, par exemple en s'emmanchant à l'intérieur de cette dernière.

Le cas échéant, le plombier peut exercer un effort tranchant sur ledit premier élément tubulaire 10 de manière à créer une légère angulation entre ce dernier et le second élément tubulaire 11 afin de rattraper un éventuel écart d'orientation entre l'axe d'extension dudit second élément tubulaire et celui de la bouche de collecte 5.

Une fois le premier élément tubulaire 10 en place, le plombier peut renforcer la fixation au niveau de la jonction entre le premier et le second élément B60383/FR 15 tubulaire et/ou la jonction entre le premier élément tubulaire et la bouche de collecte 5 par collage.

Ainsi, le raccord de plomberie 1 conforme à l'invention permet avantageusement de procéder rapidement et simplement au raccordement d'un bloc sanitaire 4, et plus spécifiquement d'une cuvette de WC, au réseau d'évacuation des eaux usées.

De façon particulièrement avantageuse, un tel raccord 1 nécessite un minimum de manipulations et, en particulier, affranchit le plombier de toute opération irréversible d'enlèvement de matière, puisque l'ajustement de la longueur du conduit peut s'effectuer indifféremment dans les deux sens (allongement ou raccourcissement), de façon particulièrement précise.

En outre, un tel raccord 1 étant de conception particulièrement simple, il permet de réaliser des économies de matière et d'énergie lors de sa fabrication.

Enfin, le raccord 1 conforme à l'invention peut avantageusement être stocké et transporté facilement, en raison du faible encombrement qu'il présente en configuration rétractée. B60383/FR

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 - Raccord de plomberie (1) comprenant un conduit (2) destiné à relier l'orifice de purge (3) d'un bloc sanitaire (4), tel qu'une cuvette de WC, à une bouche de collecte (5) communiquant avec le réseau d'évacuation (6) des eaux usées et se trouvant située à une distance (d) dudit orifice de purge (3), caractérisé en ce que ledit raccord de plomberie (1) est pourvu d'un moyen de réglage en longueur (7) conçu pour permettre la modification de la longueur du conduit (2) en vue d'adapter ladite longueur en fonction de la distance (d) qui sépare l'orifice de purge (3) de la bouche de collecte (5).

2 - Raccord de plomberie selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il constitue une pipe de raccordement de WC.

3 - Raccord de plomberie selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que, le conduit (2) associant au moins un premier élément tubulaire (10) et un second élément tubulaire (11), le moyen de réglage en longueur (7) comporte une section télescopique (12) d'axe d'extension (XX') formée par l'emboîtement mobile dudit premier élément tubulaire (10) dans ledit second élément tubulaire (11).

4 - Raccord de plomberie selon la revendication 3 caractérisé en ce que le 20 premier et le second élément tubulaire sont sensiblement rigides.

5 - Raccord de plomberie selon la revendication 3 ou 4 caractérisé en ce que le premier élément tubulaire (10) présente, au niveau de son extrémité (10A) engagée dans le second élément tubulaire (11), une première protubérance (14) faisant saillie vers le second élément 25 tubulaire (11), de type collet battu sortant. B60383/FR 17

6 - Raccord de plomberie selon l'une des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que le second élément tubulaire (11) présente, au niveau de son extrémité (11A) par laquelle émerge le premier élément tubulaire (10), une seconde protubérance (15) faisant saillie vers ledit premier élément tubulaire (10), de type collet battu rentrant.

7 - Raccord de plomberie selon les revendications 5 et 6 caractérisé en ce que les projections des première et seconde protubérances (14, 15) dans un plan normal à l'axe d'extension (XX') de la section télescopique (12) présentent une zone de chevauchement, lesdites première et seconde protubérances coopérant mutuellement pour former un moyen de retenue anti-déboîtement.

8 - Raccord de plomberie selon l'une des revendications 3 à 7 caractérisé en ce que la section télescopique dispose d'au moins un organe d'étanchéité racleur (16) disposé entre la paroi externe du premier élément tubulaire (10) et la paroi interne du second élément tubulaire (11).

9 - Raccord de plomberie selon l'une des revendications 5 ou 6 et la revendication 8 caractérisé en ce que la première protubérance (14) est ajustée pour venir au contact avec frottement contre la paroi interne du second élément tubulaire (11), respectivement en ce que la seconde protubérance (15) est ajustée pour venir au contact avec frottement contre la paroi externe du premier élément tubulaire (10), de telle sorte que ladite première protubérance (14) et/ou ladite seconde protubérance (15) forme(nt) l'organe d'étanchéité racleur (16).

10 - Raccord de plomberie selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le conduit (2) présente une section globalement croissante dans le sens normal de l'écoulement des eaux usées. B60383/FR 18

11 - Raccord selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que, le moyen de réglage permettant de faire varier la longueur du conduit (2) entre une valeur minimale, correspondant à la configuration rétractée dudit conduit (2), et une valeur maximale, correspondant à la configuration déployée dudit conduit (2), la différence entre la valeur minimale et la valeur maximale de la longueur du conduit (2) est sensiblement comprise entre 50 mm et 250 mm, et de préférence sensiblement voisine de 150 mm. B60383/FR