FR2905823A1 - Dispositif pour l'accrochage de poches de conchyliculture a un support, et ensemble d'accrochage correspondant. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif pour l'accrochage d'une poche (25) de conchyliculture à un support essentiellement tubulaire (13), (14),caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément d'accrochage (2) comprenant au moins deux segments coudés l'un par rapport à l'autre destinés à délimiter au voisinage dudit support (13), (14) un espace (3) d'accueil et de maintien d'un élément de ladite poche, tel qu'un élément (251) formant poignée, l'un desdits segments, dit segment intermédiaire (21), étant prévu pour s'étendre entre ledit support ( 13), (14) et l'autre desdits segments, dit segment inférieur (22), ledit segment inférieur (22) formant élément de portage de ladite poche.

Description

1 Dispositif pour l'accrochage de poches de conchyliculture à un support,

et ensemble d'accrochage correspondant. L'invention concerne le domaine de la conception et de la réalisation des dispositifs et installations destinés à être utilisés dans le domaine de la conchyliculture. Notamment, mais non exclusivement, l'invention concerne le domaine de l'ostréiculture. L'étape essentielle de la conchyliculture consiste à faire croître des coquillages sur des structures adaptées jusqu'à ce qu'ils aient atteint une taille leur permettant d'être consommés.

Ainsi, pour certains coquillages tels que principalement les huîtres, la conchyliculture se pratique grâce à des cages ou poches destinées à être solidarisées à des supports prévus en mer, et en ce qui concerne l'ostréiculture, sur l'estran ou en pleine mer. La structure de ces cages ou de ces poches permet aux coquillages de capter les nutriments marins, principalement le plancton, permettant leur croissance. La fixation des cages ou des poches de conchyliculture à des supports est évidemment nécessaire pour empêcher que celles-ci, et leur contenu, ne soient emportées au gré des marées ou des courants. On connaît dans l'état de la technique différents types de cages/poches de conchyliculture et différents modes de solidarisation de celles-ci à des supports. Selon une technique basique, les cages en question sont réalisées en un matériau formant grillage délimitant un volume destiné à accueillir un grand nombre de coquillages. Ces cages se présentent sous la forme de poches et sont réalisées soit à l'aide d'un grillage métallique soit à l'aide d'un grillage en matière plastique. Ces poches sont fermées par des cordelettes ou des moyens équivalents. Selon les zones de conchyliculture, de telles cages de structure basique peuvent être solidarisées de façons différentes à des structures de support également différentes.

2905823 2 Ainsi, dans certains pays et notamment en France, ces cages de conchyliculture sont généralement posées sur des structures formant tables réalisées en matériau essentiellement tubulaire, lesdites structures présentant des montants formant pieds et des traverses sur lesquelles les cages sont posées. Les 5 cages sont solidarisées à ces structures formant tables grâce à des liens qui sont généralement constitués par des morceaux de chambre à air. Dans d'autres pays, par exemple notamment en Australie, ces cages sont suspendues par des crochets rigides à des éléments essentiellement tubulaires formant fil, eux-mêmes solidarisés à des poteaux. De tels systèmes, constitués 10 par des cages basiques de conchyliculture et des supports formant fils sont représentés dans la demande de brevet européen EP- 1 26 567 publiée le 18 décembre 2002, notamment en référence aux figures 1 à 3 de celle-ci. La première de ces techniques, selon laquelle les cages de conchyliculture reposent sur des structures essentiellement tubulaires formant tables auxquelles 15 elles sont fixées, présente certains inconvénients. En premier lieu, cette technique implique la nécessité de manipuler fréquemment les cages afin d'éviter que les coquillages voient leurs coquilles se souder entre elles au cours de leur croissance, ou de les trier, ou de les retirer pour les vendre.

20 En second lieu, les liens utilisés pour solidariser les cages aux structures tubulaires formant tables peuvent venir à se rompre, notamment lors de conditions météorologiques défavorables. Enfin, on notera également que les cages de conchyliculture se présentant sous la forme de poches et étant disposées essentiellement horizontalement sur 25 les structures de support formant tables, la surface occupée par ces poches est relativement importante. La seconde technique, selon laquelle les cages de conchyliculture sont suspendues à des structures essentiellement tubulaires formant fils, de façon à pendre sous celles-ci, autorise un brassage plus régulier des coquillages contenus 2905823 3 dans les cages par les marées et par les courants et permet de manipuler moins souvent les cages. Toutefois, les simples crochets en matière plastique utilisés pour la suspension de ces cages aux structures formant fil ne permettent pas d'assurer 5 toujours un accrochage efficace des cages qui, en certaines circonstances, peuvent être amenées à se désolidariser des structures qui les supportent. Il a donc été proposé dans l'état de la technique des cages suspendues perfectionnées pourvues de moyens d'accrochage spécialement conçus pour coopérer avec les éléments de support tubulaires formant fil.

10 Ce type de cage est notamment décrit dans la demande de brevet européen EP- 1 266 567 citée ci-dessus notamment en référence aux figures 4 à 7 de celle-ci. Selon cette technique, les cages sont pourvues de dispositifs d'accrochage sur des supports formant fils incluant des moyens rigides d'encliquetage sur ceux-ci. Un tel encliquetage, bien que réversible, permet de 15 diminuer le risque de désolidarisation des cages et de leur support au gré des courants marins ou des marées. Ces moyens d'encliquetage sont toutefois conçus pour s'adapter à un diamètre donné de support tubulaire formant fil. Un inconvénient de ce type de dispositifs d'accrochage réside donc dans le fait qu'ils sont généralement 20 inadaptés à un accrochage des cages suspendues qu'ils équipent aux structures tubulaires formant tables. En effet, ces structures tubulaires formant tables sont constituées d'éléments tubulaires de sections qui ne correspondent pas à la section pour laquelle les dispositifs d'accrochage par encliquetage ont été conçus.

25 Ce problème est aggravé par le fait que les structures formant tables présentent des sections de support essentiellement tubulaires qui peuvent varier selon les régions. Il n'est donc pas économiquement envisageable de concevoir des dispositifs d'accrochage avec moyens d'encliquetage pour chacune de ces sections.

2905823 4 II existe donc un besoin pour un dispositif permettant l'accrochage de cages de conchyliculture suspendues à des structures de support essentiellement tubulaires formant tables. En effet, pour des raisons économiques évidentes, les conchyliculteurs 5 mettant jusqu'alors en oeuvre des cages de conchyliculture solidarisées à de telles structures formant tables, et souhaitant maintenant suspendre leurs cages, ne souhaitent pas pour autant modifier complètement leurs installations pour remplacer ces structures formant tables par des structures formant fils d'accrochage, mais souhaitent tout au contraire, dans la mesure du possible, 10 conserver ces structures formant tables. On connaît par ailleurs une autre technique d'accrochage d'une cage de conchyliculture à un support essentiellement tubulaire selon lequel le dispositif d'accrochage comprend un lien souple, des moyens d'accrochage du lien souple au support essentiellement tubulaire prévus à une première extrémité du lien 15 souple, des moyens de solidarisation du lien souple à une cage de conchyliculture prévus à une seconde extrémité du lien souple, les moyens d'accrochage incluant un premier crochet prévu dans un premier plan et un second crochet prévu dans un second plan distinct du premier plan et essentiellement parallèle à celui-ci, les crochets étant prévus de façon 20 essentiellement opposée l'un par rapport à l'autre. Cette technique s'avère en pratique relativement fastidieuse à mettre en oeuvre. En effet, selon cette technique, il est nécessaire de poser les crochets et les moyens souples (constitués par des élastiques) dans le même temps, ce qui 25 implique des manipulations complexes. Classiquement, l'ensemble des manipulations nécessaires à la mise en suspension d'une poche entraîne des temps de pose, par poche, compris entre 15 et 25 secondes. De plus, pour réaliser ces manipulations, la personne est amenée à 30 travailler le dos courbé, ce qui engendre rapidement une grande pénibilité.

2905823 5 L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique d'accrochage de poches de conchyliculture sur des supports essentiellement 5 tubulaires qui permette de simplifier les opérations de pose et de rendre celles-ci plus rapides à effectuer. On notera que l'on entend dans la présente description les termes supports essentiellement tubulaires par des supports rigides ou non présentant une forme longitudinale mais pouvant présenter tout type de section (ronde, 10 ovale, carrée, torsadée, triangulaire, etc...). De tels supports tubulaires peuvent donc notamment être constitués par des éléments souples tels que par exemple des fils ou des câbles ou par des éléments rigides tels que par exemple des longerons métalliques ou non, des traverses métalliques ou non... L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui 15 soit très économique à mettre en oeuvre. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permette de réduire la pénibilité des opérations de pose, comparée aux solutions de l'art antérieur. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit 20 susceptible de s'adapter à une gamme très variée de sections de supports. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif pour l'accrochage d'une poche de conchyliculture à un support essentiellement tubulaire caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément d'accrochage comprenant 25 au moins deux segments coudés l'un par rapport à l'autre destinés à délimiter au voisinage dudit support un espace d'accueil et de maintien d'un élément de ladite poche, tel qu'un élément formant poignée, l'un desdits segments, dit segment intermédiaire, étant prévu pour s'étendre entre ledit support et l'autre desdits segments, dit segment inférieur, ledit segment inférieur formant élément de portage de ladite poche.

2905823 6 Ainsi, on obtient un dispositif d'accrochage particulièrement simple de conception et peu coûteux à fabriquer. De plus, il permet d'accrocher les poches de façon simple et rapide, 5 l'opérateur ayant simplement à placer les poignées des poches dans les espaces d'accueil délimités par les segments, puis, comme cela va être expliqué plus en détails par la suite, à assurer le maintien de l'ensemble sur le support et/ou de la poche sur le dispositif. Ces opérations peuvent s'opérer par des gestes successifs simples, ceci 10 dans des conditions relativement confortables pour l'opérateur. En effet, celui-ci peut aisément installer les poches avec le dos droit, ce qui lui rend la tâche moins pénible qu'avec les solutions antérieures (qui requièrent de se pencher pour réaliser différentes manipulations avec une certaine précision).

15 De plus, la pose d'une poche avec un dispositif d'accrochage s'effectue en un temps notablement réduit par rapport à l'art antérieur, 7 à 8 secondes étant seulement nécessaires pour mettre en suspension une poche sur un dispositif d'accrochage selon l'invention. On note que le dispositif d'accrochage selon la présente invention est 20 destiné à coopérer avec une cage de conchyliculture suspendue par le biais de ce dispositif à un support essentiellement tubulaire, que celui-ci soit un support formant fil ou soit intégré dans des moyens formant table. On note également qu'une originalité du dispositif d'accrochage selon l'invention réside dans le fait que les éléments d'accrochage ne coopèrent pas par 25 encliquetage avec le ou les supports essentiellement tubulaires avec lequel ou lesquels ils sont destinés à coopérer. Ainsi, ils peuvent s'adapter à des différentes tailles et formes de sections de tels supports essentiellement tubulaires. Contrairement aux dispositifs d'accrochage par encliquetage de l'art antérieur, ils présentent donc l'avantage de ne plus être dévolus à une forme et une taille de 30 section donnéee de support essentiellement tubulaire. Ainsi, ils peuvent coopérer 2905823 7 facilement avec des supports essentiellement tubulaires formant tables tels que ceux qui sont actuellement classiquement utilisés dans les techniques de conchyliculture mettant en oeuvre des sacs formant cages de conchyliculture posés sur de tels supports.

5 Bien sûr, ces dispositifs d'accrochage peuvent également être utilisés pour accrocher des cages de conchyliculture à des supports essentiellement tubulaires formant fils tels que ceux présentés par exemple aux figures 1 à 3 de la demande de brevet européen citée précédemment. Selon une solution préférée, le dispositif d'accrochage comprend un 10 troisième segment, dit segment supérieur, à partir duquel s'étend ledit segment intermédiaire, ledit segment supérieur étant destiné à s'étendre le long dudit support en appui sur celui-ci. Toutefois, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, il est aussi envisageable de solidariser l'élément d'accrochage audit support 15 directement par l'intermédiaire du segment intermédiaire, ceci en l'absence éventuelle du segment supérieur. Selon une solution avantageuse, ledit segment intermédiaire et ledit segment inférieur forment entre eux un angle inférieur à 90 . Le dispositif d'accrochage, une fois en place sur le support, présente de 20 cette façon un segment inférieur qui remonte vers le support, ce qui contribue à améliorer le maintien de la poche sur le dispositif, ceci à l'encontre des forces appliquées par les courants marins ou les marées. Préférentiellement, ledit segment inférieur présente une butée ou une encoche d'accueil d'un organe de retenue destiné à retenir ledit élément dans 25 ledit espace d'accueil. On assure de cette façon le maintien en position de l'organe de retenue, constitué classiquement d'un lien souple élastique pouvant glisser le long du segment inférieur, en particulier si le segment inférieur est incliné par rapport au support.

2905823 8 Avantageusement, ledit segment supérieur présente au moins une première encoche d'accueil d'un organe de solidarisation destiné à retenir ledit élément d'accrochage sur ledit support. On assure ainsi le maintien en position de l'organe de solidarisation, 5 également constitué classiquement d'un collier de serrage. Selon une variante, ledit segment supérieur présente au moins une seconde encoche d'accueil dudit organe de retenue destiné à retenir ledit élément dans ledit espace d'accueil. Ledit élément d'accrochage selon l'invention sera avantageusement 10 réalisé en matière plastique rigide choisie de façon à résister au pouvoir corrosif de l'eau de mer. On pourra ainsi réaliser l'élément d'accrochage en grandes séries, par des techniques classiques, donc de façon peu coûteuse. L'invention concerne également un ensemble d'accrochage de poches de 15 conchyliculture comprenant au moins un support essentiellement tubulaire et au moins un dispositif pour l'accrochage des poches tel que décrit précédemment. Selon un premier mode de réalisation, ledit segment intermédiaire dudit ou desdits éléments d'accrochage est soudé sur ledit support. Selon un deuxième mode de réalisation, ledit ou lesdits éléments 20 d'accrochage comprennent un segment supérieur solidarisé audit support par au moins un organe de solidarisation, amovible ou non. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non 25 limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective supérieure de moyens de supports tubulaires formant table d'ostréiculture de l'état de la technique ; 2905823 9 - la figure 2 est une vue d'un ensemble d'accrochage d'une poche d'ostréiculture selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue du coté droit de l'ensemble représenté à la figure 2 ; la figure 4 est une vue en perspective d'une poche de conchyliculture accroché à un élément de support d'une table selon la figure 1, grâce à deux dispositifs selon l'invention. - la figure 5 est une représentation schématique d'un second mode de réalisation d'un ensemble d'accrochage d'une poche de conchyliculture. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir un élément d'accrochage sous forme d'une pièce comprenant au moins deux segments coudés entre eux délimitant un espace d'accueil d'une 15 poignée de poche de conchyliculture. En référence à la figure 1, une table d'ostréiculture du type classiquement utilisé sur les côtes françaises est représentée en vue supérieure en perspective. Cette table 11 est constituée par une structure de fils métalliques mécanosoudés. Plus précisément, cette table présente trois supports formant pied 20 12 et traverse 13, et trois supports formant longerons 14, prévus essentiellement perpendiculairement auxdites traverses 13. Selon l'état de la technique, ces tables d'ostréiculture sont utilisées pour recevoir des cages qui y sont solidarisées grâce à des liens généralement constitués par des morceaux de chambre à air.

25 De plus en plus d'ostréiculteurs souhaitent maintenant recourir à la technique des cages suspendues. En pratique, cette technique consiste non plus à poser les cages d'ostréiculture sur des supports tels que celui représenté à la figure 1, mais à accrocher par le biais de dispositifs d'accrochage ces cages à des éléments tubulaires formant fils.

5 10 2905823 10 Dans ce cadre, l'invention autorise l'utilisation de la technique des cages suspendues en coopération avec un support essentiellement tubulaire faisant partie de moyens formant table tels que ceux représentés à la figure 1. Selon le mode de réalisation illustré aux figures 2 à 4, ainsi que selon le 5 mode de réalisation illustré à la figure 5 une poche de conchyliculture 25, munie de deux poignées pivotantes 251 est accrochée sur un longeron 14 (ou sur une traverse 13) d'une table d'ostréiculture par l'intermédiaire de deux éléments d'accrochage 2 comprenant chacun : un segment inférieur 22 formant élément de portage d'une 10 poignée 251 de la poche ; un segment intermédiaire 21 s'étendant entre le longeron 14 et le segment inférieur 22. Préférentiellement, les éléments d'accrochage 2 sont des pièces monoblocs réalisées en matière plastique.

15 Selon le premier mode de réalisation, représenté aux figures 2 à 4, les éléments d'accrochage comprennent de plus un segment supérieur 23 de telle sorte que les éléments d'accrochage présentent une forme générale en C. Tel que cela apparaît, dans les deux modes de réalisation, les segments des éléments d'accrochage délimitent chacun espace d'accueil 3 dans lequel une 20 poignée 251 est destinée à être introduite, mise en appui sur le segment inférieur et maintenue sur celui-ci comme cela va être explicité plus en détails par la suite. Tel que mentionné précédemment, de tels éléments d'accrochage sont prévus pour être associés à un support sans encliquetage. Selon le premier mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 25 2 à 4, l'élément d'accrochage comprend essentiellement : un segment inférieur 22 s'étendant à partir de l'extrémité inférieure du segment intermédiaire 21 en formant un coude avec celui-ci , 2905823 11 un segment supérieur 23 s'étendant à partir de l'extrémité supérieure du segment intermédiaire 21 en formant également un coude avec celui-ci. La partie terminale de l'élément d'accrochage est donc définie, à 5 l'opposée du segment intermédiaire 21, par les extrémités libres des segments 22, 23, celles-ci correspondant à l'ouverture de l'espace d'accueil de la poignée. Préférentiellement, le coude formé par les segments 21 et 22 forme un angle inférieur à 90 de telle sorte que le segment 22, une fois l'élément d'accrochage monté sur le support 13, 14, s'étend à partir du segment 10 intermédiaire 21 de façon inclinée en direction du support 13, 14. De plus, le segment inférieur 22 présente une butée 221 et le segment supérieur 23 présente une encoche 241 destinée à recevoir des portions d'un organe de retenue 4 (en pratique un lien souple élastique) entourant et serrant ensemble l'élément d'accrochage et le support 13, 14.

15 On comprend qu'une fois qu'un organe de retenue 4 est rapporté sur au moins un des dispositifs d'accrochage 2, comme représenté sur la figure 4, cette butée 221 et cette encoche 241 font obstacle au retrait de cet organe, et la cage se trouve solidarisée de façon sécurisée au support. En pratique, un seul organe de retenue suffit à cet effet.

20 Selon le mode de réalisation représenté aux figures 2 à 4, les dispositifs d'accrochage sont maintenus sur le support 14 de façon amovible. Les segments supérieurs 23 de ceux-ci présentent une goulotte longitudinale 252 apte à coopérer , au moins grossièrement avec le profil circulaire des éléments 14 de la table. En pratique, le rayon de courbure de la 25 goulotte est prévu de façon à permettre l'adaptation des éléments d'accrochage 2 sur la plupart des traverses ou longerons des tables d'ostréiculture, ou d'éléments tubulaires formant fil.

2905823 12 Pour cela, un organe de solidarisation 5 (en pratique un collier de serrage) est rapporté sur le dispositif d'accrochage de façon à entourer et serrer ensemble le segment supérieur 23 et le support 13, 14. Pour assurer le maintien de l'organe de solidarisation 5 le long du 5 segment 23, ce dernier présente une encoche 231 destinée à accueillir une portion de l'organe de solidarisation. Cette encoche 231 est ouverte dans une direction telle que l'encoche est opposée au support 13, 14. On notera que des éléments d'accrochage 2 du type de ceux représentés 10 dans le mode de réalisation selon les figures 2 à 4 pourront, dans d'autres modes de réalisation ,être montés à demeure sur des supports par exemple par soudage de leur segment supérieur sur celui-ci. Dans ce cas, ces éléments seront réalisés en métal. La figure 4 illustre un deuxième mode de réalisation de l'invention.

15 Selon ce mode de réalisation, les éléments d'accrochage 2 comprennent seulement deux segments : un segment inférieur 22 formant élément de portage d'une poignée 251 de la poche 25; un segment intermédiaire 21 s'étendant entre la traverse 13 20 ou le longeron et le segment inférieur 22 et soudé à cette traverse 13 ou ce longeron. De façon identique au premier mode de réalisation, le segment inférieur 22 s'étend à partir de l'extrémité inférieure du segment intermédiaire 21 en formant un coude avec celui-ci (préférentiellement en formant un angle inférieur 25 à 90 ). L'espace d'accueil est dans ce cas délimité d'une part par les segments 21, 22 et, d'autre part par le support 13, 14. La partie terminale de l'élément d'accrochage est donc définie, à l'opposée du segment intermédiaire 21, par l'extrémité libre du segment 22, 30 celleci correspondant à l'ouverture de l'espace d'accueil de la poignée.

2905823 13 La fixation des éléments d'accrochage 2 selon le présent mode de réalisation est réalisée par soudage de l'extrémité libre du segment intermédiaire 21 sur le support 13, 14. Avec un ensemble de suspension de poches de conchyliculture équipé de 5 dispositifs d'accrochage selon l'un ou l'autre des modes de réalisation qui viennent d'être décrits, la mise en suspension s'effectue très simplement et très rapidement (en 7-8 secondes), selon essentiellement trois étapes : l'opérateur prend la poche ; l'opérateur accroche les poignées de la poche aux éléments 10 d'accrochage présents sur la table ou le fil ; l'opérateur verrouille en position la poche, ceci en rapportant au moins un organe de retenue (une seule poignée d'une poche pouvant être verrouillée). On note qu'un tel dispositif est préférentiellement orienté de telle sorte 15 que les courants marins agissent selon la direction illustrée par la flèche F sur la figure 2 par rapport au support. De plus, les éléments d'accrochage 2 s'étendent avantageusement dans un plan vertical passant par le support (on note de plus qu'ils ne présentent aucune partie saillante au-dessus des supports) et proposent une configuration de 20 suspension des poches telle qu'un balancement des poches peut . 25

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour l'accrochage d'une poche (25) de conchyliculture à un support essentiellement tubulaire (13), (14), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément d'accrochage (2) comprenant au moins deux segments coudés l'un par rapport à l'autre destinés à délimiter au voisinage dudit support (13), (14) un espace (3) d'accueil et de maintien d'un élément de ladite poche, tel qu'un élément (251) formant poignée, l'un desdits segments, dit segment intermédiaire (21), étant prévu pour s'étendre entre ledit support (13), (14) et l'autre desdits segments, dit segment inférieur (22), ledit segment inférieur (22) formant élément de portage de ladite poche.

2. Dispositif d'accrochage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un troisième segment, dit segment supérieur (23), à partir duquel s'étend ledit segment intermédiaire (21), ledit segment supérieur (23) étant destiné à s'étendre le long dudit support (13), (14) en appui sur celui-ci.

3. Dispositif d'accrochage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit segment intermédiaire (21) et ledit segment inférieur (22) forment entre eux un angle inférieur à 90 .

4. Dispositif d'accrochage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit segment inférieur (22) présente une butée (221) ou une encoche d'accueil d'un organe de retenue (4) destiné à retenir ledit élément (251) dans ledit espace d'accueil (3).

5. Dispositif d'accrochage selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit segment supérieur (23) présente au moins une première encoche (231) d'accueil d'un organe de solidarisation (5) destiné à retenir ledit élément d'accrochage (2) sur ledit support (13), (14).

6. Dispositif d'accrochage selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que ledit segment supérieur (23) présente au moins une seconde encoche (241) d'accueil d'un organe de retenue (4) destiné à retenir ledit élément 2905823 15 (251) dans ledit espace d'accueil (3).

7. Dispositif d'accrochage selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que ledit segment supérieur (23) présente une goulotte (232) longitudinale destinée à épouser au moins partiellement ledit support (13), (14).. 5

8. Ensemble d'accrochage de poches de conchyliculture comprenant au moins un support essentiellement tubulaire (13), (14) et au moins un dispositif d'accrochage (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Ensemble d'accrochage selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit segment intermédiaire (21) dudit ou desdits éléments d'accrochage est 10 soudé sur ledit support (13), (14).

10. Ensemble d'accrochage selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit ou lesdits éléments d'accrochage (2) comprennent un segment supérieur (23) solidarisé audit support (13), (14) par au moins un organe de solidarisation (5). 15