FR2901031A1 - Procede de centrage d'une lentille ophtalmique sur une monture de lunettes cambree - Google Patents

Procede de centrage d'une lentille ophtalmique sur une monture de lunettes cambree Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de centrage d'une lentille ophtalmique (10) sur une monture de lunettes (20), comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique par rapport à un référentiel de la monture de lunettes.Selon l'invention, ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention
concerne de manière générale le domaine de la lunetterie et plus précisément le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture.
Elle concerne plus particulièrement un procédé de centrage d'une lentille ophtalmique sur une monture de lunettes, comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique par rapport à un référentiel de la monture de lunettes. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le centrage de lentilles fortement cambrées. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce montage se décompose en cinq opérations principales : -la lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture sélectionnée par le porteur, c'est-à-dire du contour des rainures qui parcourent l'intérieur de chaque cercle de la monture, ladite lecture fournissant une image de la forme du contour final selon lequel devra être détourée chaque lentille ophtalmique ; - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de la pupille de l'oeil du porteur de manière à ce qu'elle exerce convenablement la fonction optique pour laquelle elle a été conçue ; - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées de points sur chacune des faces de la lentille caractérisant la forme du contour final de chaque lentille ophtalmique ; et - le détourage de chaque lentille qui consiste à l'usiner ou à la découper selon le contour final palpé, compte tenu des paramètres de centrage définis. Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse à la deuxième opération dite de centrage. Il s'agit, concrètement, pour l'opticien, de définir la position que devra occuper le contour final par rapport au référentiel optique de ladite lentille ;typiquement, ses marques usuelles ou son point de centrage optique), de manière à ce que la lentille soit convenablement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue. Pour cela, dans un premier temps, l'opticien équipe le porteur d'une monture de lunettes de présentation identique à la monture choisie par le porteur et pourvue de lentilles de présentation, puis il détermine sur chaque lentille de présentation la position du point pupillaire disposé en regard de la pupille de l'oeil correspondant du porteur, ainsi que la forme de chacun des cercles de la monture, c'est-à-dire la forme des contours finaux selon lesquels devront être détourées les lentilles. Plus précisément, il mesure ou acquiert dans le plan général de la monture (plan orthogonal au plan de symétrie de la monture et à ses deux branches), deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir les demi-écarts inter-pupillaires définis comme les distances entre chacune des pupilles du porteur et le centre du nez, ainsi que les hauteurs de ses pupilles par rapport au contour final. La connaissance de ces paramètres lui permet de situer la position du contour final relativement au point pupillaire de chaque lentille. Puis, dans un second temps, l'opticien superpose le point pupillaire sur le point de centrage optique de la lentille et reporte sur la lentille la position du contour final par rapport au point pupillaire. Il réalise ce report dans le plan de tangence de chaque lentille (c'est-à-dire le plan tangent à la lentille ophtalmique et passant par son point de centrage optique). Il fixe ainsi sur la lentille ophtalmique la position du contour final selon lequel la lentille devra être détourée. La demanderesse a constaté que, malgré le soin apporté à la mesure de la position des points pupillaires et du contour final, il arrive que les lentilles ophtalmiques ne soient pas correctement centrées, ce qui peut entraîner une gêne visuelle pour le' porteur. OBJET DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer un procédé de centrage permettant d'éviter ou tout au moins de réduire l'erreur de centrage des lentilles ophtalmiques sur la monture de lunettes choisie par le porteur.
Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de centrage tel que défini dans l'introduction, dans lequel le positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique.
La dernanderesse a analysé, dans le cadre de ses travaux de recherche, que l'origine des erreurs de centrage provenait du fait que la mesure de la position du point pupillaire par rapport au contour final était réalisée dans le plan général de la monture, alors que le report des distances pupillaires mesurées était réalisé dans le plan de tangence de chaque lentille. Or, le plan général de la monture et le plan de tangence étant inclinés l'un par rapport à l'autre, et le report des distances pupillaires ne tenant pas compte de cette inclinaison, ce report induit une erreur de centrage directement fonction de ladite inclinaison. Ainsi, grâce à l'invention, le report des distances pupillaires prend en compte l'importance de cette inclinaison en déterminant la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique lorsqu'elle est positionnée sur ladite monture, puis en positionnant le référentiel de la lentille par rapport à celui de la monture en fonction de cette cambrure. Selon une première caractéristique avantageuse du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et de la cambrure de la monture de lunettes. La lentille ophtalmique, du fait de sa propre cambrure, comporte un plan tangent à sa face avant et passant par son point de centrage optique, qui ne se présente généralement pas orthogonalement aux rayons lumineux venant de l'infini. L'inclinaison de ce plan par rapport aux rayons lumineux venant de l'infini induit donc une déviation de ces rayons au sein de la lentille ophtalmique. Cette déviation entraîne un décalage entre le rayon passant par le point pupillaire et étant censé impacter la pupille de l'oeil du porteur et le rayon impactant réellement la pupille de l'ceil du porteur. Le procédé se propose alors de prendre en compte ce décalage afin de le corriger. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement est calculé pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique compte tenu de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et/ou de la cambrure de la monture de lunettes. La monture de lunettes étant galbée, les rayons lumineux venant de l'infini (selon un axe parallèle à l'axe de la pupille de l'ceil du porteur) arrivent sur chaque lentille avec une incidence non nulle. Les lentilles ophtalmiques ayant des épaisseurs non négligeables, les rayons lumineux passant au travers de la lentille sont déviés dans l'épaisseur du verre. Par ailleurs, la monture étant galbée, le report des distances mesurées sur les lunettes de présentation induit, comme nous l'avons déjà expliqué, un décalage entre le rayon qui impacte réellement la pupille du porteur et celui qui aurait impacté sa pupille si la monture n'avait pas été galbée. Ainsi, ce procédé se propose de déterminer les chemins optiques des rayons lumineux destinés à impacter les pupilles du porteur afin de connaître précisément les positions que doivent occuper les contours finaux sur les lentilles ophtalmiques pour que ces dernières soient correctement centrées par rapport à la monture. Avantageusement, le positionnement comporte une correction de la position relative ou absolue d'un point pupillaire associé à la monture de lunettes ou d'un point de centrage optique de la lentille ophtalmique, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. On entend par positionnement relatif du point pupillaire ou du point de centrage optique le positionnement d'un de ces point par rapport à l'autre lors de la mise en correspondance du référentiel de la lentille ophtalmique avec le référentiel de la monture de lunettes. On entend par positionnement absolu du point pupillaire le positionnement du point pupillaire par rapport au référentiel de la monture, ou en d'autres termes, le positionnement du point pupillaire par rapport à la monture elle-même. La correction de la position absolue du point pupillaire engendre donc un décalage entre sa position corrigée et sa position déterminée par l'opticien. On entend par positionnement absolu du point de centrage optique le positionnement du point de centrage optique par rapport au référentiel de la lentille ophtalmique. La correction de la position absolue du point de centrage optique engendre donc un décalage entre sa position corrigée et la position du point de la lentille devant être positionné en regard de l'oeil du porteur. Selon un premier mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement comporte la correction de la position relative du point pupillaire ou du point de centrage optique, cette correction consistant en un décalage du point pupillaire par rapport au point de centrage optique, ou inversement, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. Ainsi, pour positionner le référentiel de la lentille par rapport à celui de la monture, le point pupillaire est pris comme point de référence du référentiel de la monture et le point de centrage optique est pris comme point de référence du référentiel de la lentille. Le positionnement du référentiel est par conséquent réalisé par le positionnement relatif d'un de ces points par rapport à l'autre. Deux variantes de ce premier mode de réalisation de l'invention peuvent être mises en oeuvre. Il est possible, soit de calculer directement la position que devra occuper le point pupillaire sur la lentille ophtalmique pour tenir compte de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille puis de positionner le point pupillaire sur la lentille selon cette position calculée, soit de superposer de manière classique le point pupillaire et le point de centrage optique puis de décaler l'un de ces points par rapport à l'autre afin de prendre en compte la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement comporte la correction de la position absolue du point pupillaire par rapport à la monture de lunettes ou de la position absolue du point de centrage optique par rapport à la lentille ophtalmique en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique, puis la superposition du point pupillaire et du point de centrage optique.
Ainsi, selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, on commence par décaler le point de centrage optique par rapport à sa position normale dans le référentiel de la lentille (telle que définie par une mesure optique de la lentille ou par les marquages de la lentille) ou le point pupillaire par rapport à sa position normale dans le référentiel de la monture (telle que mesurée sur le porteur). Dans un deuxième temps, on procède de manière classique à la superposition du point pupillaire sur le point de centrage optique. Le décalage du point de centrage optique et/ou du point pupillaire permet de tenir compte de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique.
D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du procédé de centrage selon l'invention sont les suivantes : - la correction de la position absolue ou relative du point pupillaire ou du point de centrage optique est réalisée selon un vecteur de décalage fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et/ou de la cambrure de la monture de lunettes ; - le vecteur de décalage est parallèle à un plan de tangence qui passe par le point de centrage optique de la lentille ophtalmique et qui est tangent à la lentille ophtalmique ; - le vecteur de décalage ayant une composante horizontale et une composante verticale, on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes dans le plan horizontal, et on calcule la composante horizontale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et de la lentille ophtalmique dans le plan horizontal, et on calcule la composante horizontale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes dans le plan vertical, et on calcule la composante verticale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; et - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et de la lentille ophtalmique dans le plan vertical, et on calcule la composante verticale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique.
Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes est calculé en fonction de plus de l'indice du matériau de la lentille ophtalmique et de l'épaisseur de la lentille ophtalmique en un point de centrage optique de la lentille ophtalmique.
La lentille ophtalmique ayant une épaisseur non nulle, chaque rayon lumineux arrivant sur la face avant de la lentille avec une incidence non nulle est dévié à l'intérieur de la lentille en fonction de l'indice du matériau de la lentille. Cette déviation induit un décalage du rayon entre son point d'arrivée sur la face avant de la lentille et son point de sortie sur la face arrière de la lentille. Ce décalage est par conséquent fonction de l'incidence et de l'épaisseur de la lentille. Selon ce procédé, il est prévu de calculer la longueur du décalage induit par ces deux caractéristiques de la lentille afin d'en tenir compte lors du positionnement du contour final sur la lentille ophtalmique.
Avantageusement, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes est calculé en fonction de plus des déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique. Une lentille ophtalmique présente des faces optiques inclinées l'une par rapport à l'autre quasiment en tout point de la lentille. Par conséquent, un rayon lumineux arrivant sur une lentille ophtalmique avec un premier angle d'incidence ressort de cette dernière avec un autre angle d'incidence, si bien que le rayon lumineux impacte l'oeil du porteur en un point décalé par rapport au point sur lequel il aurait impacté si les deux faces optiques de la lentille avaient été parallèles. C'est pourquoi le procédé tient compte des déviations prismatiques en calculant le décalage entre ces deux points, en vue d'améliorer la précision du centrage de la lentille sur sa monture. Avantageusement, le procédé comporte la fourniture à un opérateur d'au moins une valeur caractéristique du positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes, réalisé en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique, en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans la monture de lunettes.
Si le dispositif utilisé pour vérifier le centrage de la lentille réalise ses vérifications dans le plan de tangence de la lentille et non dans le plan général de la monture, le décalage corrigé par le présent procédé ne sera pas pris en compte lors de l'étape de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans sa monture. Plus précisément, le dispositif de vérification indiquera à tort qu'une erreur de centrage a été réalisée. La fourniture à l'opticien de cette valeur caractéristique lui permettra de vérifier que cette erreur de centrage vue par le dispositif de vérification correspond à la correction apportée par ce procédé.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.
Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de face d'une lentille ophtalmique non détourée ; - la figure 2 est une vue schématique de côté d'une monture de lunettes cerclée ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe selon le plan A-A de la monture de lunettes de la figure 2 ; - la figure 4 est une projection dans le plan général de la monture du contour d'un cercle de la monture de lunettes de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue schématique de détail de la zone V de la figure 3 montrant la lentille ophtalmique de la figure 1 traversée par un rayon lumineux ; - les figures 6 à 8 sont des vues de détail de la zone VI de la figure 3 pour trois types de lentilles ophtalmiques différents ; et - la figure 9 est une vue schématique de face d'une monture de lunettes percée.
En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. L'objectif du procédé de centrage selon l'invention est de déterminer la position que doivent occuper deux lentilles ophtalmiques 10, à savoir une lentille ophtalmique gauche et une lentille ophtalmique droite, sur une monture 20 de lunettes afin d'être convenablement centrées en regard des pupilles des yeux du porteur, de manière à ce qu'elles exercent convenablement les fonctions optiques pour lesquelles elles ont été conçues. On décrira ici plus précisément le procédé de centrage utilisé pour centrer la lentille ophtalmique 10 gauche sur la monture 20. Comme le montre la figure 1, il s'agit concrètement, pour l'opticien, de définir la position du contour final 3, selon lequel devra être détourée la lentille ophtalmique 10, par rapport au référentiel optique de ladite lentille (typiquement, ses marques usuelles ou son point de centrage optique CO). La mise en oeuvre du procédé trouve une application particulièrement avantageuse par l'implémentation, dans un logiciel intégré à une machine de centrage pourvue d'une unité de traitement et d'un écran de contrôle, d'un programme apte à exécuter les étapes du procédé de centrage décrit. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la monture 20 de lunettes est de type cerclé. Préalablement à la mise en oeuvre du procédé de centrage, l'opticien fait choisir au futur porteur la forme de la monture 20 qu'il désire. Ce choix est réalisé parmi des montures 20 de lunettes de présentation que possède l'opticien. En variante, ce choix peut être réalisé dans un registre de base de données. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, chaque monture 20 de lunettes comprend deux cercles 23 destinés chacun à accueillir une des lentilles ophtalmiques 10 droite et gauche dont les puissances optiques sont adaptées à corriger les défauts de vision du porteur. Ces deux cercles 23 sont reliés l'un à l'autre par un pont ou pontet 22. Chaque cercle 23 est en outre pourvu d'une branche 21. On définit relativement à la monture 20 un plan sensiblement horizontal H correspondant au plan passant par les deux branches 21 de la monture 20 lorsqu'elles sont en position dépliée. On définit également un plan vertical S correspondant au plan de symétrie de la monture 20. On définit enfin le plan général P de la monture 20 comme le plan qui passe par le sommet du pontet 22 de la monture :20 et qui est orthogonal, d'une part, au plan vertical S de la monture 20, et, d'autre part, au plan horizontal H de la monture 20. Consécutivement à ce choix de monture, l'opticien acquiert la géométrie du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20 au moyen d'un appareil de lecture de contours tel que par exemple celui décrit dans le brevet US 5 802 731. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La position d'un trait d'horizon de la monture est mémorisée avec la géométrie du contour intérieur des cercles 23 de la monture 20 pour permettre le repérage de son orientation angulaire. L'appareil de lecture de contour mémorise également la position du plan horizontal H par rapport à la géométrie du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20. Cette position est par exemple saisie par l'opérateur qui l'aura préalablement mesurée au moyen d'instruments de mesure tels que décrits dans le document WO 9321819. Une fois cette géométrie acquise, la forme du contour final 3 selon lequel la lentille ophtalmique 10 gauche devra être détourée est mémorisée. Comme le montre la figure 4, cette forme correspond à la projection de la géométrie du contour intérieur du cercle 23 gauche de la monture 20 dans le plan général P. Par convention, on définit pour la lentille ophtalmique 10 un cadre 11 dit boxing qui est connu de l'homme du métier et qui correspond au cadre rectangulaire virtuel circonscrit au contour final 3 dont chacun des quatre bords est tangent au contour final 3 au moins en un point P1, P2, P3, P4. Les points P1 et P2 sont les deux points du contour final 3 qui sont horizontalement les plus éloignés l'un de l'autre. Les points P3 et P4 sont quant à eux les deux points du contour final 3 qui sont verticalement les plus éloignés l'un de l'autre. Comme le montrent les figures 2 et 3, on définit également quatre autres points P1', P2', P3', P4' appartenant au drageoir du cercle 23 gauche de la monture 20 de lunettes, et dont les projetés dans le plan général P sont les quatre points P1, P2, P3, P4. L'opticien procède ensuite au repérage de la position du point pupillaire PP par rapport au contour final 3. Ce point pupillaire PP correspond au point disposé en regard de la pupille de l'ceil du porteur.La position du point pupillaire PP est plus particulièrement repérée par rapport au cadre 11. Pour cela, l'opticien équipe le porteur de la monture 20 des lunettes de présentation (qui est identique à celle que le porteur a choisie), puis il pointe manuellement sur chacune des lentilles des lunettes de présentation le point pupillaire PP correspondant au point positionné en regard de la pupille de l'ceil du porteur. En référence à la figure 4, pour repérer la position du point pupillaire PP par rapport au cadre 11, l'opticien mesure à l'aide d'un réglet, dans le plan général P de la monture 20, deux paramètres liés à la morphologie du porteur. Il acquiert le demi-écart inter-pupillaire Eg défini comme la distance entre le nez du porteur et sa pupille gauche. Il en déduit la distance Eg' correspondant à la distance séparant horizontalement le point pupillaire PP du point P2 du cadre 11. Il acquiert également la hauteur h de la pupille gauche du porteur en déterminant la distance séparant verticalement le point pupillaire PP du point P4 du cadre 11. La connaissance de ces deux paramètres Eg', h lui permet de situer, pour la lentille ophtalmique 10 gauche, la position du contour final 3 relativement au point pupillaire PP. Il peut également utiliser un pupillomètre pour acquérir avec une précision plus grande chacun des demi-écarts pupillaires du porteur.
En variante, l'opticien peut réaliser cette opération à l'aide d'un logiciel d'acquisition et de traitement numérique d'images tel que décrit dans les documents US 5617155A et ES 2043546 et réalisant une identification du point pupillaire PP à partir d'une photo numérique du visage du porteur équipé des lunettes de présentation. Le logiciel acquiert ainsi directement la position du point pupillaire PP et du trait d'horizon par rapport au cadre 11 et au contour final 3. Comme le montre la figure 1, l'opticien dispose d'autre part d'une lentille ophtalmique 10 non détourée dont les géométries des faces avant 12 et arrière 13 déterminent le pouvoir de correction optique. On définit le pouvoir de correction optique d'une lentille ophtalmique correctrice par ses propriétés de réfringence sphérique, cylindrique et prismatique. Parmi ces propriétés de réfringence, on définit tout d'abord la puissance optique sphérique comme la grandeur qui caractérise l'effet loupe de la lentille. Cette puissance correspond à l'inverse de la focale. Le point de la lentille où l'effet loupe est nul (c'est-à-dire, dans le cas d'une lentille ayant une puissance optique exclusivement sphérique, le point où e rayon incident arrivant perpendiculairement à la lentille et le rayon transmis ont même axe) est appelé point de centrage optique CO. On définit par ailleurs la puissance optique cylindrique comme la grandeur qui est destinée à corriger l'astigmatisme et qui caractérise en quelque sorte l'effet de déformation de l'image selon un axe passant par le point de centrage optique CO, communément appelé axe de cylindre. On définit enfin la puissance optique prismatique comme la grandeur qui caractérise l'effet de déviation de l'image. Cette déviation est réalisée grâce à l'inclinaison de la face avant 12 de la lentille relativement à sa face arrière 13 au 30 point de centrage optique CO. La lentille ophtalmique 10 non détourée présente un contour initial de forme connue, généralement circulaire, et un point de centrage optique CO de position connue. La lentille ophtalmique 10 non détourée est repérée dans l'espace par son point de centrage optique CC) et par une ligne de repérage virtuelle 4 permettant de repérer sa position angulaire autour de son point de centrage optique CO. En référence aux figures 2 et 3, on définit un plan de tangence T comme le plan tangent à la face avant 12 de la lentille ophtalmique 10, au point de 5 centrage optique CO. La détection de la position du point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10 (généralement distinct de son centre géométrique) et de celle de sa ligne de repérage virtuelle 4 peut être effectuée par diverses techniques fonction du matériel à la disposition de l'opticien. Par exemple, cette technique 10 peut être de type déflectométrique, interférornétrique ou encore traitement d'images. On peut pour cela utiliser un dispositif de détection automatique des caractéristiques d'une lentille ophtalmique tel que décrit dans le brevet US 6 888 626. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La technique utilisée 15 permet en outre de déterminer la valeur des puissances optiques de la lentille et, dans le cas où sa puissance optique cylindrique est non nulle, l'orientation de son axe de cylindre par rapport à sa ligne de repérage virtuelle 4. A ce stade, le logiciel de traitement a en mémoire les caractéristiques de la lentille ophtalmique 10 non détourée (son contour initial, la position de son point 20 de centrage optique CO et de sa ligne de repérage virtuelle 4, avec éventuellement ses puissances optiques et l'orientation angulaire del'axe de cylindre) ainsi que les caractéristiques du contour final 3 (sa forme, la position du point pupillaire PP par rapport au cadre 11 et celle du trait d'horizon). En référence aux figures 1 et 2, l'opticien acquiert également des valeurs 25 caractéristiques du galbe de la monture 20 choisie par le porteur. Pour mesurer ce galbe, on définit des angles caractéristiques de ce galbe. Le logiciel de traitement peut ainsi calculer l'angle formé, en projection dans le plan horizontal H, par le plan général P de la monture 20 et la droite Dl passant par les deux points P1', P2' du drageoir du cercle 23 gauche de la 30 monture 20. Cet angle de galbe de monture Al est caractéristique du galbe de la monture 20 dans le plan horizontal H. Cet angle est plus précisément calculé à partir de données fournies par l'appareil de lecture de contour relatives à la géométrie lue du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20.
En variante. le logiciel de traitement peut déterminer un angle caractéristique non seulement du galbe de la monture 20 mais aussi du galbe de la lentille ophtalmique 10. La lentille ophtalmique 10 présente en effet une face avant 12 sphérique dont le rayon de courbure est connu si bien que le logiciel de traitement peut déterminer quelle sera la position du plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 par rapport à la monture 20 de lunettes, une fois la lentille montée sur la monture. Le logiciel de traitement peut par conséquent calculer l'angle que forrne, dans le plan horizontal H, le plan général P de la monture 20 avec le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10. Cet autre angle de galbe A2 est caractéristique du galbe de la monture 20 et du galbe de la lentille ophtalmique 10 dans le plan horizontal H. Par ailleurs, le logiciel de traitement détermine également une valeur caractéristique de la cambrure de la monture 20 dans le plan vertical S de la monture 20.
Pour épouser le forme du visage du porteur, la monture 20 est en effet généralement inclinée de telle sorte que la droite D2 passant par les deux points P3', P4' du drageoir du cercle 23 gauche de la monture 20 est inclinée par rapport au plan général P de la monture 20. Le logiciel de traitement détermine alors l'angle B1 que forme, en projection dans le plan vertical S, cette droite D2 avec le plan général P de la monture 20. Cet angle est communément appelé angle pantoscopique B1 ; il est caractéristique de l'inclinaison de la monture 20 dans le plan vertical S, c'est-à-dire par rapport au plan général P. En variante, le logiciel de traitement peut déterminer un angle caractéristique non seulement du galbe de la monture 20 mais aussi du galbe de la lentille ophtalmique 10, dans le plan vertical S. Le logiciel de traitement peut par conséquent calculer l'angle B2 que forme, dans le plan vertical S, le plan général P de la monture 20 avec le plan de tangence T. Cet angle B2 est en effet caractéristique du galbe de la monture 20 et de la lentille ophtalmique 10 dans le plan vertical S.
En variante, ces différents angles peuvent être saisis manuellement par l'opticien s'il les connaît, ou encore lus par le logiciel de traitement dans un registre de base de données dont chaque enregistrement comprend un identifiant d'une monture associé à la valeur d'au moins un de ces angles caractéristiques de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique.
Quoi qu'il en soit, le logiciel de traitement procède alors au positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique 10 par rapport au référentiel de la monture de lunettes 20. Pour cela, il lance une étape de superposition du point pupillaire PP, dont la position est associée à celle du contour final 3, sur le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10. La mise en oeuvre de cette superposition est réalisée sur la lentille ophtalmique 10 non détourée, dans son plan de tangence T, de manière à positionner virtuellement le contour final 3 sur la lentille ophtalmique 10. Cette étape est réalisée dans le plan de tangence T car il correspond au plan dans lequel la lentille ophtalmique 10 est bloquée. Si la lentille ophtalmique 10 non détourée présente une puissance cylindrique nulle, ce positionnement est réalisé de telle sorte que le trait d'horizon du contour final 3 soit parallèle au trait de repérage 4 de la lentille ophtalmique 10 non détourée.
En revanche, si la lentille ophtalmique 10 présente une puissance optique cylindrique non nulle, ce positionnement est réalisé de telle sorte que l'orientation de l'axe de cylindre de la lentille ophtalmique 10 par rapport au trait d'horizon du contour final 3 corresponde à l'orientation prescrite pour le porteur. En référence aux figures 1 et 5, l'angle de galbe de la monture Al et l'angle pantoscopique B1 étant connus, le logiciel de traitement lance une étape de détermination d'un vecteur de décalage V qui est fonction de ces deux angles A1, B1. Ce vecteur de décalage est destiné à être utilisé pour décaler le point pupillaire PP, et par conséquent le contour final 3, par rapport au point de 25 centrage optique CO. En effet, les mesures de la position du point pupillaire PP relativement au contour final 3 ont été réalisées dans le plan général P de la monture 20, alors que la superposition du point pupillaire PP (associé au contour final 3) avec le point de centrage optique CO a été réalisée dans le plan de tangence T de la lentille 30 ophtalmique 10. Or, la monture 20 étant galbée, le plan général P de la monture 20 et le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 sont destinés, une fois la lentille montée dans la monture 20, à être inclinés l'un par rapport à l'autre. Pour tenir compte de cette inclinaison, le logiciel de traitement décale le contour final 3 par rapport au point de centrage optique CO en décalant le point pupillaire PP (qui n'est par conséquent plus destiné à être disposé en regard de la pupille de l'oeil du porteur, contrairement au point de centrage optique CO). Plus précisément, comme le montre la figure 5, après avoir superposé le point de centrage optique CO avec le point pupillaire PP et reporté la distance Eg' et la hauteur h dans le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 pour déterminer la position du contour final 3, le logiciel de traitement décale ensuite le point pupillaire PP (et le contour final 3) selon le vecteur de décalage V. Ainsi, le rayon lumineux arrivant de l'infini et impactant la pupille du porteur correspond, non plus au rayon lumineux R2 passant par le point pupillaire PP de la lentille, mais plutôt au rayon lumineux R1 passant par le point de centrage optique CO. Le vecteur de décalage V est parallèle au plan de tangence T. Comme le montre la figure 1, il comporte une composante horizontale V1, fonction au moins de l'angle de galbe de la monture Al, et une composante verticale V2, fonction au moins de l'angle pantoscopique B1.
Le logiciel de traitement calcule alors la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V1 = Eg' . (1 /cos(A1) - 1) + VI' , V1' étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V due aux hypothèses faites (telles que le choix de l'angle de galbe de la monture Al pour représenter la cambrure de la monture). De la même manière, le logiciel de traitement calcule la composante verticale V2 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V2 = h . (1/cos(B1) - 1) + V2' , V2' étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V.
Dans un deuxième cas de figure dans lequel on souhaite affiner la précision de la détermination du vecteur de décalage V, le logiciel de traitement peut tenir compte des déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique 10 compte tenu des angles de galbe de la monture 20. Plus précisément, comme le montre les figures 6 et 7, le logiciel de traitement peut prendre également en compte l'indice n du matériau de la lentille ophtalmique 10 et son épaisseur E au point de centrage optique CO. La prise en compte de ces deux caractéristiques n, E de la lentille ophtalmique 10 est d'autant plus importante que la monture est galbée.
Selon la loi de Descartes, au passage d'une interface séparant deux milieux d'indices de réfraction distincts (dioptre), et sous une incidence quelconque différente de l'incidence normale, le rayon lumineux va changer de direction et se propager de manière à former un angle à la normale au plan du dioptre différent de l'angle d'incidence du rayon lumineux par rapport à la normale. Or, comme le montre la figure 5, la monture étant galbée, le rayon lumineux R1 venant de l'infini arrive avec une incidence non nulle sur la lentille ophtalmique, si bien qu'il est dévié dans l'épaisseur du verre. Comme le montre plus précisément la figure 6, si le rayon lumineux R1 arrive avec un angle d'incidence Cl sensiblement égal à l'angle de galbe de la monture Al, il entre dans la lentille ophtalmique 10 avec un angle C2 différent de l'angle d'incidence Cl. Cette réfraction entraîne un décalage du rayon lumineux R1 d'une distance D1, dans le plan de tangence T. Le logiciel de traitement calcule alors la distance D1 à l'aide de la formule : Dl!=E. [ tan (Al ) û tan (C2) ] , et C2 = arcsin (sin Al / n). De la même manière, il calcule D2 à l'aide de la formule : 1D21 = E . [ tan (B1) û tan (F2) ] , avec F2 = arcsin (sin B1 / n). On notera, comme l'illustre la figure 7, que le calcul de cette distance Dl reste le même quelle que soit la puissance optique prismatique de la lentille ophtalmique. Ainsi, le logiciel de traitement procède à un calcul affiné de la composante horizontale VI du vecteur de décalage V à l'aide la formule : V1 = Eg' . (1/cos(A1) - 1) û D1 + V1" , V1" étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V. De la même manière, le logiciel de traitement procède à un calcul affiné de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V2 = h . (1/cos(B1) - 1) û D2 + V2" , V2" étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V. En référence à la figure 8, dans un troisième cas de figure dans lequel on souhaite déterminer la valeur du vecteur de décalage avec une précision optimale, le logiciel de traitement peut considérer dans ses calculs les déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique dues au fait que les faces avant 12 et arrière 13 ne sont pas planes au niveau du point de centrage optique CO. Pour cela, le logiciel de traitement détermine, dans le plan horizontal H, l'angle R que forme l'axe du rayon lumineux R1 arrivant sur la lentille avec l'axe de ce même rayon lumineux R1 lorsqu'il ressort de la lentille, ainsi que la distance séparant l'ceil du porteur de la lentille ophtalmique. Ces deux valeur lui permettent de déterminer le décalage du rayon lumineux R1 dans le plan horizontal H dû à cette déviation prismatique, et par conséquent la valeur de la nouvelle erreur restante V1" de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V. Le logiciel de traitement détermine également, dans le plan vertical S, l'angle que forme l'axe du rayon lumineux R1 arrivant sur la lentille avec l'axe de ce même rayon lumineux R1 lorsqu'il ressort de la lentille, ainsi que la distance séparant l'ceil du porteur de la lentille ophtalmique. Ces deux valeur lui permettent de déterminer le décalage du rayon lumineux RI dans le plan vertical S dû à cette déviation prismatique, et par conséquent la valeur de la nouvelle erreur restante V2" de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V. Comme le montre la figure 1, connaissant alors avec précision les deux composantes V1, V2 du vecteur de décalage V, le logiciel de traitement procède, au cours d'une dernière étape, au décalage de la position du point pupillaire PP par rapport au point de centrage optique CO selon le vecteur de décalage V dans le plan de tangence T de la lentille. Le contour final 3 également décalé est alors correctement disposé sur la lentille pour que le point de centrage optique CO soit disposé, une fois la lentille ophtalmique 10 montée dans la monture 20, en regard de la pupille de l'oeil du porteur. Le logiciel de traitement fournit alors à l'opticien, par l'intermédiaire de l'écran de contrôle, des valeurs caractéristiques du positionnement du référentiel de la lentille par rapport au référentiel de la monture, à savoir ici la longueur et l'orientation du vecteur de décalage V, en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique 10 dans la monture 20. En effet, si le dispositif utilisé pour vérifier le centrage de la lentille réalise ses vérifications dans le plan de tangence de la lentille et non dans le plan général de la monture, le décalage corrigé par le présent procédé ne sera pas pris en compte lors de l'étape de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans sa monture. Plus précisément, le dispositif de vérification indiquera qu'une erreur de centrage a été réalisée. La fourniture à l'opticien du vecteur de décalage lui permettra de vérifier que cette erreur de centrage vue par le dispositif de vérification correspond au vecteur de décalage Selon une variante de réalisation de l'invention, le logiciel de traitement peut caractériser le vecteur de décalage V dans un référentiel non plus cartésien mais plutôt cylindrique. Plus précisément, il peut déterminer sa longueur et sa position angulaire dans le plan de tangence T de la lentille ophtalmique. Pour cela, il détermine la position de la droite qui appartient au plan de tangence T de la lentille, qui passe par le point de centrage optique CO, et qui est destinée à être la plus inclinée par rapport au plan général P de la monture 20. Le vecteur de décalage V appartenant à cette droite, il déduit la position angulaire du vecteur de décalage V dans le plan de tangence T. Puis selon des calculs identiques aux calculs précédents, il détermine la longueur du vecteur de décalage V qui n'a plus ici qu'une seule composante dépendant de l'angle que forme ladite droite avec le plan général P de la monture 20. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.
En variante de ce premier mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique 10 par rapport au référentiel de la monture de lunettes 20 est réalisé au moyen d'un positionnement relatif du point pupillaire PP associé à la monture de lunettes 20 par rapport au point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10.
Plus précisément, le logiciel de traitement procède, à l'aide de calculs analogues à ceux présentés dans le premier mode de réalisation, à la détermination des coordonnées du point pupillaire PP dans le référentiel de la lentille ophtalmique 10 pour qu'une fois montée sur la monture de lunettes 20, le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique soit directement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur, sans nécessiter d'étape de décalage du point pupillaire PP par rapport au point de centrage optique CO. Ces calculs analogues sont ici également conçus pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique 10 compte tenu des valeurs caractéristiques de la cambrure de la lentille ophtalmique 10 et/ou de la cambrure de la monture de lunettes 20. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le logiciel de traitement, après avoir procéder à la détermination des caractéristiques de la lentille ophtalmique 10, de la monture de lunettes 20, et des angles caractéristiques de leur cambrure Al, A2, B1, B2, corrige la position absolue du point pupillaire PP par rapport au contour final 3. Pour réaliser cette correction, il procède à la translation du point pupillaire selon le vecteur de décalage V depuis sa position initiale déterminée par l'opticien par rapport au cadre 11, jusqu'à une nouvelle position par rapport au cadre 11. Puis, dans un second temps, le logiciel de traitement réalise de manière classique l'étape de superposition du point de centrage optique CO et du point pupillaire PP, si bien que le contour final 3 est correctement placé sur la lentille ophtalmique 10 pour que cette dernière puisse être détourée selon un contour tenant compte de la cambrure de la monture de lunettes 20 et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique 10. En variante le logiciel de traitement peut corriger, non pas la position absolue du point pupillaire PP par rapport au cadre 11, mais plutôt la position absolue du point de centrage optique CO sur la lentille ophtalmique 10 en le décalant selon un vecteur de même norme que le vecteur de décalage V mais de direction opposée. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 9, la monture 20 de lunettes est de type percé. La monture 20 est par conséquent dépourvue de cercle, et les lentilles ophtalmiques 10 sont destinées à être percées en des points d'accroche 24 de la monture 20. Ces points d'accroche 24 sont ici au nombre de huit. Plus précisément, chaque lentille est destinée à être percée de deux points d'accroche 24 du pontet 22 situés l'un au-dessus de l'autre, et de deux points d'accroche 24 d'une des branches 21, également situés l'un au-dessus de l'autre.
Un procédé de centrage de lentilles sur une telle monture est exposé en détail dans la demande de brevet français FR 05 03326. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le repérage de la position du point pupillaire est réalisé, non pas relativement au contour final de la lentille ophtalmique 10, mais relativement à un point remarquable correspondant ici à un des points d'accroche 24 de la monture 20. Pour ce faire, l'opticien détermine la hauteur hi du point pupillaire correspondant à l'écart, selon le plan vertical S, entre le point pupillaire et le point remarquable choisi. L'opticien détermine également la distance Eg1 correspondant à l'écart, selon le plan horizontal H, entre le point pupillaire et le point remarquable choisi. La superposition du point pupillaire sur le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10, et le report de ces distances hi, Eg1 à partir du point de centrage optique CO permet de déterminer la position initiale du point remarquable sur la lentille ophtalmique 10 (avant son décalage selon le vecteur de décalage). La mesure de l'angle de galbe de la monture est également différente. Le logiciel de traitement peut pour cela calculer l'angle formé, en projection dans le plan horizontal H, par le plan général P de la monture 20 et la droite D3 passant par un des points d'accroche 24 du pontet 22 et un des points d'accroche 24 d'une des branches 21 de la monture 20. Cet angle de galbe de monture est caractéristique du galbe de la monture 20 dans le plan horizontal H. Pour déterminer l'angle pantoscopique, le logiciel de traitement peut calculer l'angle formé, en projection dans le plan vertical S, par le plan général P de la monture 20 et la droite D4 passant par les deux points d'accroche 24 du pontet 22 de la monture 20. Connaissant la position du point remarquable et les valeurs de l'angle de galbe de la monture et de l'angle pantoscopique, le logiciel de traitement peut calculer chacune des composantes du vecteur de décalage avant de procéder au décalage du point remarquable sur la lentille ophtalmique 10. Ainsi, une fois percée en des points d'accroche 24 dont les positions sont fonction de la position du point remarquable et de celle du point de centrage optique, la lentille peut être montée sur la monture 20 de manière à être convenablement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue.

Claims (15)

REVENDICATIONS
1. Procédé de centrage d'une lentille ophtalmique (10) sur une monture de lunettes (20), comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport à un référentiel de la monture de lunettes (20), caractérisé en ce que ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10).
2. Procédé de centrage selon la revendication précédente, dans lequel ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique (A2, B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et de la cambrure de la monture de lunettes (20).
3. Procédé de centrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit positionnement est calculé pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique (10), compte tenu de ladite au moins une valeur caractéristique (Al A2, B1 ; B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et/ou de la cambrure de la monture de lunettes (20).
4. Procédé de centrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit positionnement comporte une correction de la position relative ou absolue d'un point pupillaire (PP) associé à la monture de lunettes (20) ou d'un point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10), en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10).
5. Procédé de centrage selon la revendication précédente, dans lequel ledit positionnement comporte la correction de la position relative du point pupillaire (PP) ou du point de centrage optique (CO), cette correction consistant en un décalage du point pupillaire (PP) par rapport au point de centrage optique (CO), ou inversement, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10).
6. Procédé de centrage selon la revendication 4, dans lequel ledit positionnement comporte la correction de la position absolue du point pupillaire (PP) par rapport à la monture de lunettes (20) ou de la position absolue du point de centrage optique (CO) par rapport à la lentille ophtalmique (10), en fonction deladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10), puis la superposition du point pupillaire (PP) et du point de centrage optique (CO).
7. Procédé de centrage selon l'une des trois revendications précédentes, dans lequel la correction de la position relative ou absolue du point pupillaire (PP) ou du point de centrage optique (CO) est réalisée selon un vecteur de décalage (V) fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et/ou de la cambrure de la monture de lunettes (20).
8. Procédé de centrage selon la revendication précédente, dans lequel le vecteur de décalage (V) est parallèle à un plan de tangence (T) qui passe par le point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10) et qui est tangent à la lentille ophtalmique(10).
9. Procédé de centrage selon l'une des deux revendications précédentes, dans lequel, le vecteur de décalage (V) ayant une composante horizontale (VI) et une composante verticale (V2), on mesure un angle caractéristique (Al) de la cambrure de la monture de lunettes (20) dans un plan horizontal (H), et on calcule la composante horizontale (V1) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (A1).
10. Procédé de centrage selon la revendication précédente, dans lequel on mesure un angle caractéristique (A2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) dans le plan horizontal (H), et on calcule la composante horizontale (V1) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (A2).
11. Procédé de centrage selon l'une des quatre revendications précédentes, dans lequel, le vecteur de décalage (V) ayant une composante horizontale (V1) et une composante verticale (V2), on mesure un angle caractéristique (B1) de la cambrure de la monture de lunettes (20) dans le plan vertical (S), et on calcule la composante verticale (V2) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (B1).
12. Procédé de centrage selon la revendication précédente, dans lequel on mesure un angle caractéristique (B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) dans le plan vertical (S), eton calcule la composante verticale (V2) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (B2).
13. Procédé de centrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20) est calculé en fonction de plus de l'indice (n) du matériau de la lentille ophtalmique (10) et de l'épaisseur (E) de la lentille ophtalmique (10) en un point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10).
14. Procédé de centrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20) est calculé en fonction de plus des déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique (10).
15. Procédé de centrage selon l'une des revendications précédentes, comportant la fourniture à un opérateur d'au moins une valeur caractéristique du positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20), réalisé en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10), en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique (10) dans la monture de lunettes (20).
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