FR2897378A1 - Procede de realisation d'un bassin en beton coule. - Google Patents

Procede de realisation d'un bassin en beton coule. Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de réalisation d'un bassin destiné à contenir un liquide, dans lequel :- on utilise un coffrage comprenant :▪ une série de panneaux coffrants (2) comprenant chacun au moins une plaque rigide (9) présentant une face frontale interne (17) pleine, plane et lisse, la série comprenant des panneaux droits (2) dotés d'éléments d'assemblage (10) rapportés et fixés de façon amovible sur la face interne de leur(s) plaque(s),▪ des entretoises (20) comprenant chacune un corps allongé (47), une tête d'ancrage (50) et une tête d'assemblage (51),- on forme, en regard et à distance d'une paroi périphérique délimitant le bassin, une rangée de panneaux de la première série, juxtaposés les uns à la suite des autres le long de la paroi périphérique, chaque panneau étant agencé de telle sorte que sa face interne (17) soit orientée vers la paroi périphérique, chaque panneau droit étant relié à ladite paroi par des entretoises ancrées à la paroi par leur tête d'ancrage et assemblées à des éléments d'assemblage du panneau par leur tête d'assemblage.

Description

PROCÉDÉ DE RÉALISATION D'UN BASSIN EN BÉTON COULÉ L'invention concerne un
procédé de réalisation d'un bassin en béton coulé tel qu'un bassin de piscine ou tout autre bassin destiné à contenir un liquide. L'invention concerne également un coffrage pour la réalisation d'un tel bassin. Un bassin en béton coulé destiné à contenir un liquide, et notamment un bassin de piscine, comprend d'une part une structure, comportant un radier (qui réalise le fond du bassin) et des murs généralement verticaux. Il comprend d'autre part un revêtement de finition qui recouvre entièrement des faces de la structure, dites faces intérieures, orientées vers l'intérieur du bassin. Le revêtement de finition est destiné à être en contact avec le liquide. Compte tenu de sa destination, un tel bassin doit être parfaitement étanche. L'étanchéité peut être assurée par la structure du bassin. Une structure en béton armé n'est pas nécessairement étanche. Pour être considérée comme totalement étanche, une telle structure doit satisfaire à un certain nombre de critères, parmi lesquels présenter une épaisseur suffisante (au moins 15 cm pour les murs et au moins 12 cm pour le radier), être réalisée avec un béton de qualité et de manière soignée pour garantir un enrobage suffisant des armatures et l'absence de fissures, etc.. Une structure de bassin qui ne remplit pas ces critères peut toutefois être rendue étanche au moyen d'un enduit d'imperméabilisation tel qu'un enduit au mortier de ciment, un enduit silico-marbreux (qui réalise également un revêtement de finition du bassin) ou un enduit polymère spécial, qu'il convient d'appliquer avec soin sur la totalité des faces intérieures de la structure. L'étanchéité peut, en variante ou en combinaison, être assurée par le revêtement de finition du bassin. Parmi les revêtements étanches, notamment utilisés pour la réalisation de bassins de piscine, on peut citer les revêtements de type membrane tels que les "liners" et les membranes PVC armées (avec une armature en fibre polyester), ainsi que le polyester stratifié (réalisé in situ). Ces revêtements peuvent de surcroît être appliqués sur des supports de natures diverses (faces intérieures de la structure en béton, mortier, enduit, peinture, PVC, polyéthylène, polystyrène, polypropylène, acier...), à condition toutefois que ceux-ci soient plans et lisses. Les revêtements de finition de type carrelage tels que les carreaux de pâte de verre, les carreaux de céramique, les émaux, et les revêtements de finition de type peinture ne sont pas étanches et ne peuvent donc être posés que sur une structure étanche ou préalablement étanchéifiée au moyen d'un enduit d'imperméablisation. En outre, les revêtements de type carrelage ne sont pas compatibles avec toutes les natures de support. En particulier, les colles de carrelage couramment utilisées n'adhèrent pas sur des supports en polyéthylène, polypropylène ou polystyrène. Par ailleurs, la réalisation en béton coulé des murs du bassin suppose l'utilisation d'un coffrage, à l'intérieur duquel sont mises en place des armatures métalliques et est coulé le béton. A ce jour, il existe deux familles de coffrages : - les coffrages dits coffrages récupérables, qui sont entièrement retirés une fois le béton coulé et solidifié, pour être réutilisés dans le cadre d'un autre chantier, - les coffrages dits coffrages permanents, qui restent en place une fois le béton solidifié et font partie intégrante de la structure du bassin.
Les coffrages récupérables comprennent des panneaux rigides indépendants, dits banches, généralement réalisés dans d'épaisses tôles métalliques. Les banches sont agencées sur le chantier en regard l'une de l'autre de façon à délimiter entre elles un espace dans lequel est coulé le béton. Elles sont maintenues dans cette position par des étais ou jambes de force et par des éléments de liaison supérieurs (placés sur les bords supérieurs des banches) durant le coulage du béton. Elles sont retirées une fois le béton solidifié. De telles banches sont particulièrement lourdes et volumineuses, ce qui rend leur manutention délicate. L'utilisation d'un engin de levage est nécessaire, ce qui grève considérablement les coûts de réalisation du bassin. La mise en oeuvre de telles banches requiert compétence et expérience ; elle est difficilement envisageable par un particulier inexpérimenté, et est donc réservée aux professionnels de la construction. Le transport des banches est également coûteux, compte tenu du poids et du volume de ces dernières. En outre, les banches elles-mêmes sont onéreuses et leur acquisition représente, pour un fabricant de piscine (ou autre bassin), un investissement initial important qu'il devra amortir au fil de ses chantiers.
Les coffrages permanents sont bien entendu moins onéreux et n'engendrent aucun investissement initial (ils sont achetés ou fabriqués pour chaque chantier commandé). Plus légers, ils sont plus faciles à mettre en oeuvre, bien que souvent destinés à des professionnels. Il existe divers types de coffrages permanents, parmi lesquels : - les coffrages grillagés en lattis tels que celui décrit par WO 03/010397. Une structure de bassin réalisée à partir d'un tel coffrage présente, à l'état brut, des faces intérieures dont l'état de surface est très irrégulier. Il convient de recouvrir ces faces intérieures brutes d'une première couche (d'au moins 1,5 cm d'épaisseur) d'enduit au mortier de ciment de façon à corriger grossièrement les défauts de planéité et les irrégularités de la surface obtenue et garantir l'étanchéité du bassin, puis d'une seconde couche d'enduit (d'environ 1 cm d'épaisseur) talochée fin pour conférer à la structure des faces intérieures finies lisses, aptes à recevoir tous types de revêtement de finition. Ces étapes supplémentaires grèvent le coût de réalisation du bassin. En outre, la mise en oeuvre d'un tel coffrage est réservée à des professionnels expérimentés. De même, la réalisation de l'enduit de rattrapage (première couche) exige un tour de main que seule une pratique répétée permet d'acquérir ; - les blocs à bancher en aggloméré. Ces blocs ressemblent à des moellons ou parpaings usuels mais présentent de plus grandes alvéoles, pour la réception du béton. Ils sont assemblés au moyen d'un mortier de ciment, selon la technique traditionnelle de la maçonnerie. La mise en place d'un tel coffrage est donc longue. En outre, lorsqu'elles ne sont pas effectuées avec la plus grande rigueur, les opérations de coulage du béton dans ce type de coffrage conduisent à l'obtention d'un béton hétérogène, qui ne permet pas de garantir totalement l'étanchéité de la structure et dans lequel les armatures ne jouent pas pleinement leur rôle. Ces faiblesses s'observent dans le temps par l'apparition de fissures, particulièrement à la base des murs (au niveau de leur liaison avec le radier). Ce type de coffrage est donc déconseillé en association avec un revêtement de finition non étanche ; - les blocs de coffrage en polystyrène haute densité (les blocs sont emboîtés les uns sur les autres pour former un mur de blocs). Les blocs en polystyrène offrent une mise en oeuvre relativement rapide et autorisent une grande variété de formes de bassin. Mais, ils ne peuvent recevoir qu'un revêtement de finition indépendant du support, de type membrane ("liner" par exemple) ; - les coffrages modulaires industriels en polypropylène, polyéthylène ou PVC. Chaque module comprend deux panneaux en regard reliés par des traverses ; les panneaux et traverses sont fixés entre eux (par soudure, collage ou assemblage) en usine. Les peintures usuelles et les colles connues utilisées pour la fixation des revêtements de type carrelage adhèrent mal sur ce type de coffrage, qui est par conséquent exclusivement réservé à des bassins recevant un revêtement de type membrane. En outre, selon le modèle de coffrage, la mise en oeuvre est plus ou moins aisée et est bien souvent réservée à des professionnels. Compte tenu de cet état de la technique, l'inventeur a déterminé qu'il pouvait être avantageux de disposer d'un procédé de réalisation d'un bassin en béton coulé qui soit simple et rapide, qui utilise un coffrage peu onéreux, qui puisse être mis en oeuvre par un particulier inexpérimenté, et qui permette d'obtenir une structure de bassin intrinsèquement étanche (c'est-à-dire sans qu'il ne soit nécessaire de recouvrir la structure brute d'un enduit d'imperméabilisation) et apte à recevoir tous types de revêtement de finition. L'invention vise en outre à proposer un procédé peu onéreux tant en terme de temps de main d'oeuvre que de coût de matières premières. L'invention vise également à proposer un nouveau type de coffrage permettant d'obtenir une structure de bassin intrinsèquement étanche et apte à recevoir tous types de revêtement de finition. Un objectif de l'invention est d'offrir une très grande souplesse dans le choix des matériaux constituant le coffrage, indépendamment du revêtement de finition du bassin, et de proposer un coffrage léger et peu onéreux. Un autre objectif de l'invention est de proposer un coffrage dont la mise en oeuvre ne requiert ni expérience, ni engin de levage, ni outil spécifique. L'invention vise également à proposer un procédé de réalisation de bassin qui puisse être mis en oeuvre dans le cadre d'une rénovation d'un réservoir existant. L'invention concerne un procédé de réalisation d'un bassin destiné à contenir un liquide, lequel bassin comporte une structure, comprenant un radier et des murs, et un revêtement de finition appliqué sur des faces intérieures de la structure. Selon ce procédé, on agence un coffrage sur une surface dite surface d'assise du bassin en vue de réaliser au moins un mur de la structure ; on agence des armatures à l'intérieur du coffrage ; on coule du béton à l'intérieur du coffrage ; on applique le revêtement de finition au moins sur la face intérieure de chaque mur ainsi réalisé, et de préférence sur la totalité des faces intérieures (murs et radier) de la structure.
Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que : - on utilise un coffrage comprenant : ^ une première série de panneaux coffrants, chaque panneau de la première série comprenant au moins une plaque rigide, chaque plaque du panneau présentant une face frontale, dite face interne, qui est pleine, plane et lisse, et une face frontale opposée dite face externe, ladite première série comprenant notamment des panneaux dits panneaux droits qui comprennent de plus chacun des éléments, dit éléments d'assemblage, rapportés et fixés de façon amovible sur la face interne de leur(s) plaque(s), ^ des entretoises comprenant chacune : - un corps allongé, - à une extrémité longitudinale dudit corps, une première tête dite tête d'ancrage, permettant l'ancrage de l'entretoise à une paroi, - à l'autre extrémité longitudinale dudit corps, une seconde tête dite tête d'assemblage, permettant l'assemblage de l'entretoise à un élément d'assemblage d'un panneau droit de la première série, - on forme, en regard et à distance d'une paroi périphérique délimitant le bassin, une rangée de panneaux coffrants dits panneaux intérieurs, juxtaposés les uns à la suite des autres le long de la paroi périphérique, les panneaux intérieurs étant des panneaux de la première série, chaque panneau intérieur étant agencé de telle sorte que sa face interne soit orientée vers la paroi périphérique, chaque panneau intérieur droit étant relié à ladite paroi par des entretoises, chaque entretoise étant d'une part ancrée à la paroi par l'intermédiaire de sa tête d'ancrage et d'autre part assemblée à un élément d'assemblage du panneau intérieur droit par l'intermédiaire de sa tête d'assemblage. A noter que les termes "panneau droit" sont utilisés par opposition aux termes "panneau d'angle", définis plus loin, qui désignent un panneau plié dont une section suit une ligne brisée. Il n'est cependant pas exclu que les panneaux droits présentent un léger rayon de courbure. De même, les termes "face plane" désignent, de façon inhabituelle, une face dont toute section suit une ligne non brisée, de préférence droite mais qui peut cependant être légèrement courbe.
L'utilisation d'un tel coffrage permet d'obtenir une structure de bassin adaptée à tous types de revêtement de finition. En effet, dans un premier mode de réalisation de l'invention, on utilise un coffrage dans lequel la face externe des plaques des panneaux de la première série est adaptée pour recevoir le revêtement de finition du bassin, et on applique le revêtement de finition directement sur les plaques des panneaux intérieurs, les faces externes desdites plaques formant la face intérieure d'au moins un mur de la structure. En particulier, on utilise un coffrage dans lequel les plaques des panneaux de la première série sont en un matériau résistant à l'eau et présentent chacune une face externe plane et lisse. Le matériau constitutif des plaques étant résistant à l'eau, il n'est pas altéré par l'eau (humidité et laitance) apportée par le béton coulé lors de la réalisation du bassin, ni ultérieurement par le liquide contenu dans le bassin (lequel liquide peut entrer en contact avec les plaques si le revêtement de finition n'est pas étanche ou, dans le cas d'un revêtement étanche, si une fuite apparaît dans le revêtement suite à une détérioration). Par ailleurs, les plaques présentant une face interne pleine, le béton coulé n'a ni flué ni transpiré à travers les plaques. Les faces externes des plaques forment par conséquent la face intérieure d'au moins un mur de la structure. Ces faces externes étant planes et lisses, elles sont parfaitement adaptées à la réception d'une membrane, d'un carrelage ou d'une peinture, dès lors que leur nature est compatible avec le revêtement considéré. Par exemple, dans le cadre de la réalisation d'un bassin comprenant un revêtement de finition de type carrelage ou peinture, on utilise un coffrage dont les plaques sont en béton ou en fibrociment. La structure obtenue étant considérée comme étanche dès lors que les entretoises utilisées présentent une longueur d'au moins 15 cm, il n'est pas nécessaire de réaliser un enduit d'imperméabilisation et le carrelage ou la peinture peut être appliqué(e) directement sur la face externe des plaques des panneaux intérieurs. Dans le cadre de la réalisation d'un bassin comprenant un revêtement de finition de type membrane, on utilise avantageusement un coffrage dont les plaques sont en un matériau plastique (des plaques en béton ou en fibrociment conviennent également à cette application). En variante, dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, une fois le béton coulé solidifié, on dépose chaque plaque de chaque panneau intérieur. en désolidarisant ladite plaque de chaque élément d'assemblage auquel elle est fixée (ces éléments d'assemblage étant fixés de façon amovible sur la plaque), mettant ainsi à nu le béton coulé solidifié. A noter que les éléments d'assemblage et les entretoises (ainsi que les éventuels panneaux extérieurs, définis plus loin) restent pris dans la structure du bassin. On obtient alors un ou plusieurs murs présentant une face intérieure essentiellement en béton. Cette face intérieure a été moulée par les faces internes pleines, planes et lisses, des plaques des panneaux intérieurs. Elle est par conséquent, elle aussi, plane et lisse. Compte tenu, de plus, que la structure obtenue est étanche (dès lors que les entretoises présentent une longueur d'au moins 15cm), une telle face intérieure est apte à recevoir tout type de revêtement de finition, et notamment une membrane, un carrelage collé ou une peinture (moyennant éventuellement, selon le revêtement de finition, la réalisation d'un ragréage). Les plaques n'étant pas destinées à rester dans la structure et à recevoir le revêtement de finition, ce deuxième mode de réalisation offre la possibilité d'utiliser un plus grand nombre de matériaux pour la conception des plaques des panneaux de la première série, et notamment des matériaux plus légers, moins onéreux, plus écologiques, etc.. Par exemple, il est possible d'utiliser un coffrage dans lequel les plaques des panneaux de la première série sont des plaques alvéolaires en carton. Le choix du matériau des plaques est totalement indépendant du revêtement de finition souhaité. En outre, il n'est pas nécessaire d'utiliser des plaques dont la face externe est lisse ; celle-ci peut éventuellement être nervurée, renforcée, etc.. Lorsqu'elles sont déposées, les plaques sont de préférence mises au rebus. En variante, lorsqu'il s'agit d'un bassin entièrement ou partiellement enterré, elles peuvent éventuellement être placées contre les faces extérieures (faces orientées vers l'extérieur du bassin) des murs, avant tout remblayage du terrain, en vue de protéger lesdites faces. Elles peuvent enfin, selon leur nature et leur état, être réutilisées pour la fabrication de nouveaux panneaux. Enfin, dans un troisième mode de réalisation, les plaques des panneaux intérieurs constituent elles-mêmes le revêtement de finition des murs 15 réalisés selon l'invention. Il n'existait jusqu'à présent que deux familles de coffrages connus : les coffrages récupérables d'une part, qui sont entièrement récupérés une fois le béton coulé solidifié ; les coffrages permanents d'autre part, qui restent entièrement pris dans la structure une fois le béton coulé solidifié, et font donc 20 partie intégrante de celle-ci. L'inventeur a donc imaginé une alternative aux coffrages récupérables et aux coffrages permanents : un coffrage perdu dont une partie, et une partie seulement, peut être retirée de la structure, une fois le béton coulé solidifié. En offrant la possibilité de retirer ou de laisser en place les 25 plaques des panneaux coffrants, l'invention permet de dissocier le choix du matériau constituant lesdites plaques du choix du revêtement de finition. L'invention permet de réduire de façon significative le coût de revient du coffrage. En outre, comme il sera démontré tout au long de la présente description, le procédé de réalisation selon l'invention est particulièrement simple et rapide à mettre en oeuvre. 30 Avantageusement et selon l'invention, on utilise un coffrage présentant l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -au moins les panneaux droits de la première série comprennent chacun au moins un raidisseur formé par un rail rigide rapporté et fixé de façon amovible sur la face interne de la plaque dudit panneau. Par ailleurs, chaque entretoise présente une tête d'assemblage adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'assemblage du panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. - les raidisseurs des panneaux droits de la première série présentent une section en U et sont composés chacun d'une âme, de deux ailes et de deux retours d'aile. Par ailleurs, chaque entretoise comprend, dans le prolongement de sa tête d'assemblage, un élément de ressort adapté pour, lorsque la tête d'assemblage de l'entretoise est insérée dans un raidisseur, plaquer ladite tête d'assemblage contre les retours d'aile du raidisseur. Cet élément de ressort garantit un meilleur maintien de la tête d'assemblage dans le raidisseur. En particulier, chaque entretoise est constituée d'une bande métallique pliée de façon à former à la fois le corps de l'entretoise et une lame ressort dans le prolongement de la tête d'assemblage ; ladite bande est de plus découpée de façon à former d'une part une tête d'ancrage et d'autre part une tête d'assemblage comportant des encoches conjuguées des retours d'aile d'un raidisseur ; - la première série de panneaux comprend des panneaux, dits panneaux d'angle, comportant chacun au moins deux plaques (telles que précédemment définies, c'est-à-dire rigides et dotées de deux faces frontales opposées pleines, planes et lisses) juxtaposées, reliées entre elles par un profilé de liaison qui s'étend sensiblement verticalement lorsque le panneau est en une position dite position d'installation. Ce profilé de liaison est de préférence adapté pour pouvoir être déformé entre une position de stockage et de transport, dans laquelle les plaques du panneau d'angle sont coplanaires, et une position d'installation, dans laquelle lesdites plaques forment un angle distinct de 180 . Dans le procédé selon l'invention, on agence au moins un panneau d'angle de la première série dans la rangée de panneaux intérieurs de façon à former un angle intérieur obtus. De préférence, on fixe chaque panneau d'angle intérieur aux panneaux intérieurs de la rangée qui lui sont adjacents ; 2897378 io - les panneaux d'angle de la première série comprennent chacun au moins un raidisseur formé par un rail rigide rapporté et fixé de façon amovible sur la face interne d'une plaque dudit panneau. - les éléments d'assemblage et/ou le(s) raidisseur(s) des 5 panneaux (droits ou autres) de la première série sont en un matériau non corrodable, tel qu'un acier galvanisé, notamment si le coffrage est utilisé dans le cadre de la réalisation d'un bassin comprenant un revêtement de finition non étanche ; - chaque plaque de chaque panneau (droit ou autre) de la première série est une plaque alvéolaire en plastique extrudé, et notamment en 10 polypropylène, en polyéthylène ou en polycarbonate extrudé, d'épaisseur supérieure ou égale à 5mm. Le panneau doit présenter une rigidité suffisante pour ne pas se déformer sous l'effet de la poussée du béton lors du coulage. L'adjonction de raidisseurs permet de choisir, pour la plaque, un matériau léger et de faible prix, les raidisseurs contribuant fortement à la rigidité du panneau ; 15 - le corps de chaque entretoise est de longueur variable ; -le corps de chaque entretoise présente une lumière centrale permettant le passage du béton. Avantageusement et selon l'invention, notamment dans le cas où les plaques des panneaux intérieurs sont laissées dans la structure du bassin, on 20 colle un ruban adhésif à chaque jonction entre deux panneaux intérieurs adjacents, sur la face externe des plaques desdits panneaux, avant coulage du béton, en vue d'éviter une éventuelle résurgence de la laitance du béton entre les plaques. Dans le cas où les plaques des panneaux intérieurs sont déposées une fois le béton coulé solidifié, le procédé selon l'invention comprend 25 avantageusement l'une ou plusieurs des étapes suivantes : - on applique une huile de décoffrage sur la face interne des plaques des panneaux intérieurs avant de couler le béton. En variante, on utilise un coffrage dans lequel la face interne de chaque plaque de chaque panneau de la première série est recouverte d'un film anti-adhérent au béton ; 30 - on applique un agent passivant sur les éléments d'assemblage et/ou les raidisseurs des panneaux intérieurs, postérieurement à la dépose des plaques et préalablement à l'application du revêtement de finition. Cette étape est avantageuse lorsque le revêtement de finition n'est pas étanche (peinture ou carrelage) ; - comme expliqué précédemment, la dépose des plaques laisse apparaître une ou des faces essentiellement en béton formant la(les) face(s) intérieure(s) d'un ou plusieurs mur(s) de la structure. On réalise un ragréage au moins sur chaque face intérieure ainsi obtenue, préalablement à l'application du revêtement de finition et, le cas échéant, postérieurement à l'application de l'agent passivant. Cette étape est particulièrement recommandée dans le cas d'un revêtement de finition de type peinture.
Dans une première version de l'invention, - on utilise un coffrage comprenant une deuxième série de panneaux coffrants, ladite deuxième série comprenant des panneaux, dits panneaux droits, présentant chacun, sur une face frontale dite face interne, des éléments dit éléments d'ancrage, chaque élément d'ancrage étant adapté pour recevoir la tête d'ancrage d'une entretoise, - la paroi périphérique est formée par une rangée de panneaux juxtaposés, dits panneaux extérieurs, les panneaux extérieurs étant des panneaux de la deuxième série, chaque panneau extérieur étant agencé de telle sorte que sa face interne soit orientée vers l'intérieur du bassin, - chaque panneau intérieur droit étant relié à au moins un panneau extérieur droit par des entretoises associées aux deux panneaux. Dans cette version de l'invention, la paroi périphérique, formée par des panneaux coffrants de la deuxième série, délimite de préférence (mais pas nécessairement) tout le tour du bassin.
Dans cette version, il est possible d'utiliser un coffrage dans lequel les panneaux droits des première et deuxième séries sont assemblés entre eux en usine, par paire comprenant un panneau droit de la première série et un panneau droit de la deuxième série, en regard l'un de l'autre. Dans ce cas, dans le procédé de réalisation du bassin, la rangée de panneaux extérieurs et la rangée de panneaux intérieurs sont formées en même temps, au fur et à mesure de la mise en place des paires de panneaux. Les deux panneaux d'une même paire sont assemblés au moyen d'une pluralité d'entretoises associées à demeure à des éléments d'assemblage et d'ancrage desdits panneaux. De préférence, chaque entretoise est articulée sur chacun des deux panneaux, de telle sorte que ces derniers puissent être rapprochés l'un de l'autre en vue de leur stockage ou de leur transport, puis écartés en vue de leur mise en oeuvre sur le chantier.
En variante, avantageusement et selon l'invention, on utilise un coffrage dans lequel les panneaux des première et deuxième séries sont initialement indépendants et sont assemblés entre eux sur le chantier. Cette variante permet de réduire les coûts de transport du coffrage, celui-ci présentant un encombrement moindre. Dans cette variante, chaque entretoise présente une tête d'assemblage adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'assemblage d'un panneau droit de la première série. Dans un premier mode de réalisation, la tête d'ancrage de l'entretoise est préalablement (en usine) montée articulée dans un élément d'ancrage d'un panneau droit de la deuxième série, de telle sorte que l'entretoise puisse être rabattue contre la face interne dudit panneau. Dans ce cas, lorsqu'ils sont livrés sur le chantier, les panneaux droits de la deuxième série portent déjà les entretoises nécessaires à leur assemblage aux panneaux droits de la première série. Dans un deuxième mode de réalisation, qui présente l'avantage d'offrir une plus grande souplesse de montage du coffrage, on utilise un coffrage dans lequel les entretoises sont initialement indépendantes non seulement des panneaux de la première série mais aussi des panneaux de la deuxième série. La tête d'ancrage de l'entretoise est dans ce cas adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'ancrage d'un panneau droit de la deuxième série. Pour agencer le coffrage sur la surface d'assise du bassin, il est possible de procéder comme suit : - on dispose une première paire de panneaux comprenant un panneau droit de la première série et un panneau droit de la deuxième série, de telle sorte que le panneau de la deuxième série réalise un panneau extérieur et que le panneau de la première série réalise un panneau intérieur ; ladite paire de panneaux peut être constituée en usine ou sur le chantier, préalablement à sa mise en place, ou être constituée à son emplacement définitif. Dans ce dernier cas, on place tout d'abord le panneau extérieur de telle sorte que sa face interne soit orientée vers l'intérieur du bassin ; on associe ensuite, le cas échéant, des entretoises audit panneauextérieur par emboîtement de leur tête d'ancrage dans des éléments d'ancrage dudit panneau extérieur ; puis on présente le panneau intérieur en regard du panneau extérieur de telle sorte que la face interne dudit panneau intérieur soit orientée vers ledit panneau extérieur, et l'on vient associer le panneau intérieur aux entretoises portées par le panneau extérieur, par emboîtement de leur tête d'assemblage dans des éléments d'assemblage du panneau intérieur, - on réitère ces opérations de façon à disposer une deuxième paire de panneaux, le panneau extérieur de la deuxième paire étant juxtaposé au panneau extérieur de la première paire, le panneau intérieur de la deuxième paire venant se juxtaposer au panneau intérieur de la première paire, - on réitère à nouveau ces opérations de façon à disposer une troisième paire de panneaux, et ainsi de suite jusqu'à former l'intégralité des rangées de panneaux extérieurs et intérieurs. En variante, avantageusement et selon l'invention, pour 15 agencer sur la surface d'assise du bassin un coffrage dont les panneaux des première et deuxième séries sont initialement indépendants : - on dispose l'ensemble des panneaux extérieurs (constitués par des panneaux de la deuxième série, la face interne desdits panneaux étant orientée vers l'intérieur du bassin), de façon à former l'intégralité de la rangée de 20 panneaux extérieurs, c'est-à-dire l'intégralité de la paroi périphérique, - le cas échéant, on associe des entretoises à chaque panneau droit extérieur, par emboîtement de leur tête d'ancrage dans des éléments d'ancrage dudit panneau extérieur, - on dispose ensuite l'ensemble des armatures des murs à 25 réaliser, en posant au moins une partie desdites armatures sur les entretoises portées par les panneaux droits extérieurs. Cette opération est particulièrement aisée et rapide. En effet, les panneaux intérieurs n'étant pas encore disposés, l'espace recevant les armatures est accessible frontalement depuis l'intérieur du bassin. Il est en particulier possible de disposer directement un treillis d'armatures, formé 30 d'armatures verticales et horizontales préalablement assemblées entre elles ; - on dispose ensuite l'ensemble des panneaux intérieurs (constitués par des panneaux de la première série) de façon à former l'intégralité de la rangée de panneaux intérieurs, en présentant chaque panneau droit intérieur en regard d'au moins un panneau droit extérieur de telle sorte que la face interne du panneau intérieur soit orientée vers le(s)dit(s) panneau(x) extérieur(s), et en venant associer ledit panneau droit intérieur aux entretoises portées par le(s)dit(s) 5 panneau(x) droit(s) extérieur(s), par emboîtement de leur tête d'assemblage dans des éléments d'assemblage du panneau intérieur. Avantageusement et selon l'invention, on utilise un coffrage présentant l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la deuxième série de panneaux comprend des panneaux, 10 dits panneaux d'angle, comportant chacun au moins deux plaques rigides juxtaposées, reliées entre elles par un profilé de liaison qui s'étend sensiblement verticalement lorsque le panneau est en une position dite position d'installation. Ce profilé de liaison est de préférence adapté pour pouvoir être déformé entre une position de stockage et de transport, dans laquelle les plaques du panneau d'angle 15 sont coplanaires, et une position d'installation, dans laquelle lesdites plaques forment un angle distinct de 180 . Dans le procédé selon l'invention, on agence au moins un panneau d'angle de la deuxième série dans la rangée de panneaux extérieurs de façon à former un angle extérieur obtus. De préférence, on fixe chaque panneau d'angle extérieur aux panneaux extérieurs de la rangée qui lui sont 20 adjacents ; - les panneaux droits de la deuxième série comprennent chacun au moins un raidisseur en forme de rail, rapporté et fixé sur la face interne du panneau ou formé dans la structure même dudit panneau. Par ailleurs, chaque entretoise présente une tête d'ancrage adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur 25 et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'ancrage du panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. De préférence, les panneaux d'angle de la deuxième série comprennent également chacun au moins un raidisseur en forme de rail ; -les raidisseurs des panneaux droits de la deuxième série 30 présentent une section en U et sont composés chacun d'une âme, de deux ailes et de deux retours d'aile. La tête d'ancrage de chaque entretoise présente de préférence des encoches conjuguées des retours d'aile d'un tel raidisseur. Par ailleurs, chaque entretoise comprend, dans le prolongement de sa tête d'ancrage, un élément de ressort (tel qu'une lame ressort) adapté pour, lorsque la tête d'ancrage de l'entretoise est insérée dans un raidisseur, plaquer ladite tête d'ancrage contre les retours d'aile du raidisseur. De façon plus générale, lorsque les panneaux des première et deuxième séries comportent des raidisseurs en U, l'entretoise comprend avantageusement un élément de ressort à au moins une des extrémités longitudinales de son corps (du côté de sa tête d'ancrage et/ou du côté de sa tête d'assemblage) ; - les panneaux des première et deuxième séries sont 10 identiques ; ù en variante, les panneaux de la deuxième série comprennent chacun au moins une plaque rigide ajourée en métal déployé (contrairement aux panneaux de la première série, dont les plaques présentent au moins une face interne pleine). Dans cette variante avantageuse, lors des opérations 15 de coulage, le béton flue et transpire légèrement à travers les plaques ajourées des panneaux extérieurs, ce qui limite les forces de poussée subies par les panneaux intérieurs et permet donc de choisir, pour la conception des plaques de ces derniers, un matériau de moindre rigidité, plus léger et moins onéreux. La plaque ajourée en métal déployé présente de préférence des mailles d'ouverture inférieure ou égale à 20 16 mm par 7 mm pour une épaisseur supérieure ou égale à 1 mm. Une plaque ajourée d'épaisseur supérieure ou égale à 1,5 mm peut présenter des mailles d'ouverture supérieure mais restant de préférence inférieure ou égale à 28 mm par 9 mm. Dans une deuxième version de l'invention, la paroi 25 périphérique est constituée par un ou plusieurs murs d'un réservoir existant. En d'autres termes, le procédé de réalisation d'un bassin selon l'invention peut s'utiliser dans le cadre de la rénovation d'un bassin existant (dit réservoir) endommagé. Dans cette version, la paroi périphérique peut ne délimiter 30 qu'une portion du pourtour du bassin, qui correspond à la portion endommagée du réservoir existant. La structure du bassin comprend dans ce cas des murs du réservoir existant et des murs constitués par un voile de béton coulé, selon le procédé de l'invention, entre une rangée de panneaux de la première série et un ou plusieurs murs du réservoir existant. Dans cette version, la tête d'ancrage de chaque entretoise est adaptée, en fonction du matériau constitutif du réservoir à rénover, pour pouvoir 5 être ancrée directement dans les murs du réservoir existant. Dans cette version de l'invention : - on utilise de préférence des entretoises indépendantes des panneaux (de la première série), chaque entretoise comprenant une tête d'assemblage adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'assemblage d'un 10 panneau droit, - on fixe l'ensemble des entretoises nécessaires dans la paroi périphérique (au moyen de leur tête d'ancrage), - on agence l'ensemble des armatures des murs à réaliser en regard de la paroi périphérique, en posant au moins une partie desdites armatures 15 sur les entretoises portées par la paroi ; avantageusement et selon l'invention, les armatures verticales et horizontales sont préalablement assemblées de façon à former un ou plusieurs treillis, le(s)quel(s) treillis sont directement posés sur les entretoises ; - on agence l'ensemble des panneaux intérieurs comme 20 précédemment expliqué, puis l'on coule du béton entre la rangée de panneaux intérieurs et la paroi périphérique, - on applique un revêtement de finition au moins sur chaque mur ainsi réalisé, soit directement sur les plaques des panneaux intérieurs, soit après avoir déposé lesdites plaques. Selon le concept inventif de l'invention, les panneaux 25 coffrants utilisés permettent de mettre en oeuvre tous les types de revêtements de finition. A noter que le revêtement de finition du bassin est indépendant du revêtement de finition du réservoir existant. Dans cette deuxième version, il est particulièrement avantageux d'utiliser des entretoises dont le corps est de longueur variable. De telles 30 entretoises permettent en effet de rattraper les éventuels défauts de planéité des murs à rénover du réservoir existant, et de former une rangée de panneaux intérieurs parfaitement plane, en toutes circonstances.
L'invention s'étend à un coffrage pour la réalisation d'un bassin en béton coulé destiné à contenir un liquide, lequel coffrage présente tout ou partie des caractéristiques définies précédemment. En, particulier, le coffrage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend : - une première série de panneaux coffrants, chaque panneau de la première série comprenant au moins une plaque rigide, chaque plaque du panneau présentant une face frontale, dite face interne, qui est pleine, plane et lisse, et une face frontale opposée dite face externe, ladite première série comprenant notamment des panneaux dits panneaux droits qui comprennent de plus chacun des éléments, dit éléments d'assemblage, rapportés et fixés de façon amovible sur la face interne de leur(s) plaque(s), des entretoises comprenant chacune ^ un corps allongé, ^ à une extrémité longitudinale dudit corps, une première tête dite tête d'ancrage, permettant l'ancrage de l'entretoise à une paroi, ^ à l'autre extrémité longitudinale dudit corps, une seconde tête dite tête d'assemblage, permettant l'assemblage de l'entretoise à un élément d'assemblage d'un panneau droit de la première série. Dans une première version de l'invention, le coffrage 20 comprend également une deuxième série de panneaux coffrants telle que précédemment définie. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un bassin et un coffrage caractérisés par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci- dessus et ci-après. 25 D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, qui se réfère aux figures annexées représentant des modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en perspective, coupée par un plan 30 vertical, d'un coffrage selon l'invention, en position d'installation sur une surface d'assise du bassin.
La figure 2 est une vue en perspective d'un panneau droit de la première série du coffrage de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective d'un panneau droit de la deuxième série du coffrage de la figure 1.
La figure 4 est une vue en perspective d'une entretoise du coffrage illustré aux figures 1 à 3. La figure 5 est une vue schématique, en coupe selon un plan horizontal, de panneaux d'un coffrage selon l'invention en position d'installation. La figure 6 est une vue en perspective illustrant des étapes d'un procédé, selon l'invention, de réalisation d'un bassin. La figure 7 est une vue en perspective illustrant des étapes d'un procédé, selon l'invention, de réalisation d'un bassin à partir d'un réservoir existant. La figure 8 est une vue en perspective d'une entretoise du coffrage utilisé dans le procédé illustré à la figure 7. Le coffrage selon l'invention illustré aux figures 1 à 5 comprend une première série de panneaux coffrants comportant des panneaux droits 2 et des panneaux d'angle 39, une deuxième série de panneaux coffrants comportant des panneaux droits 1 et des panneaux d'angle 38, et des entretoises 20. Les panneaux et les entretoises sont indépendants ; ils sont assemblés entre eux sur le chantier lors de l'installation du coffrage. Un panneau droit 2 de la première série est illustré à la figure 2 dans une position correspondant à sa position d'installation pour le coffrage d'un mur vertical d'un bassin ; un panneau droit 1 de la deuxième série est également illustré, à la figure 3, dans une position d'installation pour le coffrage d'un mur vertical. Chaque panneau droit 2 de la première série comprend une plaque alvéolaire 9 rigide en polypropylène extrudé de 8 mm d'épaisseur, telle que celles commercialisées sous la marque Akylux . Cette plaque est constituée de deux feuilles latérales 12 et 13 pleines et planes, entre lesquelles s'étend une âme formée de lamelles 14. Une telle plaque est robuste et rigide, extrêmement légère, résistante à l'eau et aux agressions chimiques des produits utilisés pour purifier l'eau des piscines, entièrement recyclable (ce qui est appréciable lorsque la plaque est retirée, notamment pour permettre l'application d'un carrelage collé), facile à transporter, à manipuler, à découper... Les feuilles 12 et 13 présentent chacune au moins une face lisse, orientée vers l'extérieur de la plaque, lesquelles faces forment les faces frontales interne 17 et externe 16 de la plaque. La plaque 9 présente une largeur de 1 m et une hauteur de 1,50 m. Le panneau droit 2 comprend par ailleurs des raidisseurs 10, réalisés par des rails en acier galvanisé. Chaque rail est constitué d'une âme 5, de deux ailes 6 s'étendant le long des bords latéraux de l'âme, et de deux retours d'aile 7 prolongeant les ailes 6. Les retours d'aile 7 s'étendent dans un plan parallèle au plan de l'âme 5. Les raidisseurs 10 sont fixés sur la face interne 17 de la plaque 9 par des vis 11 dont la tête est accessible depuis la face externe 16 de la plaque. Ils sont agencés de façon à s'étendre orthogonalement par rapport aux lamelles 14 de la plaque, en vue de conférer une meilleure rigidité à l'ensemble. En effet, la plaque présente une rigidité accrue dans le sens des lamelles 14 (rigidité en flexion autour d'un axe orthogonal aux lamelles, c'est-à-dire d'un axe vertical sur la figure 2), tandis que les raidisseurs augmentent la rigidité en flexion du panneau autour d'un axe orthogonal auxdits raidisseurs, c'est-à-dire autour d'un axe parallèle aux lamelles (axe horizontal sur la figure 2). Le panneau est conçu de sorte que les lamelles 14 s'étendent horizontalement et les raidisseurs 10 s'étendent verticalement lorsque le panneau est en position d'installation. Les raidisseurs 10 présentent une longueur de 1,70 m. Ils s'étendent donc en saillie d'un bord inférieur des plaques 9, et délimitent des lumières inférieures 33 permettant le passage du béton. La première série de panneaux comprend également des panneaux d'angle 39, permettant de délimiter un angle intérieur obtus, entre deux murs successifs (voir figure 5). Un tel panneau d'angle de la première série comprend deux plaques 43, 44 juxtaposées, de nature identique aux plaques des panneaux droits 2 de la série. Lesdites plaques 43, 44 sont reliées par un profilé de liaison 45 vertical. Elles présentent une hauteur de 1,50 m, identique à celle des plaques 9 des panneaux droits de la série, et une largeur de 16 cm correspondant sensiblement à la longueur d'une entretoise 20 (c'est-à-dire à l'épaisseur d'un mur). Le profilé de liaison 45 est en un métal souple. Il présente initialement la forme d'une bande plate, apte à être pliée selon une ligne médiane de pliure de façon à former une cornière. Initialement, le profilé plat 45 maintient les plaques ajourées 43, 44 dans une position dépliée de stockage et de transport, dans laquelle lesdites plaques sont coplanaires (le panneau d'angle 39 présente ainsi un faible encombrement). Sur le chantier, les plaques 43, 44 sont rabattues l'une vers l'autre jusqu'à former l'angle voulu (par exemple 270 ), le profilé de liaison 45 étant déformé selon sa ligne de pliure. Chaque plaque 43, 44 est par ailleurs pourvue d'un raidisseur 75, qui s'étend de préférence le long de son bord vertical libre (bord vertical opposé au bord portant le profilé de liaison 45). Le raidisseur 75 est de préférence identique aux raidisseurs 10 ; il présente une longueur de l'ordre de 1,70 m de sorte qu'il dépasse de la plaque en partie inférieure du panneau. Chaque panneau droit 1 de la deuxième série comprend une plaque ajourée 3 rigide en métal déployé, présentant une épaisseur de 1 mm. Il comprend également des raidisseurs 4 verticaux (ils s'étendent verticalement lorsque le panneau est en position d'installation), identiques aux rails 10 du panneau 2. La plaque ajourée 3 présente une largeur de 1 m (identique à celle des panneaux droits 2 ou plaques 9 de la première série) et une hauteur de 1,70 m (identique à celle des raidisseurs 10 des panneaux droits 2), ces dimensions correspondant également aux dimensions hors tout du panneau. En d'autres termes, les panneaux droits 2 et 1 des première et deuxième séries présentent des dimensions hors tout identiques. A noter qu'une telle plaque en métal déployé est intrinsèquement rigide, contrairement au lattis utilisé dans les coffrages grillagés antérieurs connus. Chaque raidisseur 4 est fixé sur la face interne 19 du panneau (ladite face interne du panneau étant formée par la face interne de la plaque ajourée), par des points de soudure 8.
La deuxième série de panneaux coffrants selon l'invention comprend également des panneaux d'angle 38, permettant de délimiter un angle extérieur obtus, entre deux murs successifs (voir figure 5). Un tel panneau d'angle de la deuxième série comprend deux plaques ajourées 40, 41 juxtaposées, reliées par un profilé de liaison 42 vertical, identique au profilé de liaison 45 des panneaux d'angle 39 de la première série. A l'instar des panneaux droits 1 de la deuxième série, chaque plaque ajourée 40, 41 est une plaque rigide en métal déployé, présentant une hauteur de 1,70 m. Chaque plaque 40, 41 présente par ailleurs une largeur de 16 cm. Chaque plaque 40, 41 est pourvue d'un raidisseur 74, identique aux raidisseurs 4, et qui s'étend de préférence le long du bord vertical libre de la plaque. Le panneau d'angle 38 est stocké et transporté dans une position dépliée (plaques 40, 41 coplanaires), puis est plié sur le chantier.
Les entretoises 20 comprennent un corps allongé 47, une tête d'ancrage 50 et une tête d'assemblage 51 aux extrémités longitudinales dudit corps et deux lames ressorts 48, 49 prolongeant longitudinalement lesdites têtes 50, 51. Le corps 47 est percé d'une lumière centrale 53 oblongue permettant le passage du béton lors du coulage. Le corps 47 est par ailleurs muni de renforts latéraux longitudinaux 54a, 54b. La tête d'ancrage 50 et la tête assemblage 51 sont identiques. Elles présentent chacune deux encoches latérales 52a et 52b, adaptées pour recevoir les retours d'aile 7 d'un raidisseur 4 ou 10. La longueur hors tout de l'entretoise est de l'ordre de 16 cm lorsque les lames ressorts sont pressées vers le corps de l'entretoise. La lame ressort 48 (respectivement 49) et la partie d'extrémité de la tête d'ancrage 50 (respectivement tête d'assemblage 51) qui s'étend entre ladite lame ressort et les encoches 52a et 52b, sont adaptées pour pouvoir être insérées dans un raidisseur 4 (respectivement 10). Dans cette position, la lame ressort 48 (respectivement 49) contraint la tête d'ancrage 50 (respectivement tête d'assemblage 51) vers l'extérieur du raidisseur tandis que les retours d'aile 7 (logées dans les encoches) retiennent ladite tête. Ce faisant, les lames ressorts empêchent l'entretoise de coulisser verticalement le long des raidisseurs (notamment lors du coulage du béton). L'entretoise 20 est réalisée à partir d'une bande métallique, par exemple en acier galvanisé, pliée (pour former les lames ressorts 48, 49), découpée (pour former la tête d'ancrage 50, la tête d'assemblage 51 et la lumière centrale 53) et emboutie (pour former les renforts latéraux 54a, 54b). L'entretoise est symétrique par rapport à un plan médian longitudinal et par rapport à un plan médian transversal. La figure 6 illustre, sur un même schéma, différentes étapes du procédé de réalisation, selon l'invention, d'un bassin en béton coulé. A chaque étape correspond un état d'avancement de la réalisation, illustré sur une portion seulement du bassin. En réalité, à l'issue d'une étape, le bassin présente le même état d'avancement sur toute sa périphérie. Selon l'invention, on procède de préférence comme suit (voir également figure 1) : - On réalise le terrassement nécessaire pour recevoir le bassin. La figure 1 illustre le cas d'un bassin totalement enterré. Le terrain naturel 34 est creusé de façon à retirer un volume de terre légèrement supérieur au volume du bassin. En l'exemple non limitatif illustré, le fond est aplani de façon à former une surface d'assise du bassin 29 plane et horizontale. Une bande de béton de propreté 28, de 5 cm d'épaisseur minimum, est coulée à l'emplacement des murs du bassin ; en variante, une épaisseur de béton de propreté est réalisée sur toute la surface d'assise du bassin. - On dispose une rangée de panneaux extérieurs de façon à délimiter l'ensemble des murs du bassin, lesdits panneaux extérieurs étant des panneaux 1 et 38 de la deuxième série. Pour ce faire, au préalable, on place et on fixe sur le béton de propreté 28, un profilé 35 formant une cornière inférieure, de façon à délimiter la face extérieure de l'ensemble des murs du bassin. On pose ensuite chaque panneau droit extérieur 1 sur la bande 28 de béton de propreté, de telle sorte que sa face interne 19 et ses raidisseurs 4 soient orientés vers l'intérieur du bassin et que lesdits raidisseurs s'étendent verticalement. Le bas de chaque panneau 1 est plaqué contre la cornière 35, puis est fixé à celle-ci par tout moyen approprié (vis traversant la cornière, la plaque ajourée 3 et éventuellement un raidisseur 4, ou fil de fer passé dans un trou de la cornière et noué autour d'un brin de la plaque ajourée 3...). Le panneau est également maintenu dans sa position d'installation en partie supérieure, par une ou plusieurs tiges 36 dont au moins une extrémité en forme de crochet est accrochée au bord supérieur du panneau (par exemple au niveau de l'un de ses raidisseurs) et dont une autre extrémité est ancrée au sol (surface supérieure du terrain naturel 34) au moyen d'un piquet 37. Les panneaux droits 1 sont juxtaposés de façon continue les uns à la suite des autres dans la longueur des (futurs) murs du bassin. A la jonction entre deux murs successifs formant un angle extérieur obtus, on dispose un panneau d'angle extérieur 38 comme illustré à la figure 5. Le panneau d'angle extérieur est fixé à la cornière 35. Il est également fixé à chacun des deux panneaux extérieurs (en l'exemple, des panneaux droits ]i) qui lui sont adjacents, par au moins une patte de fixation 46 formée par une plaquette plane percée de deux trous. La patte de fixation est posée à cheval sur la face externe du panneau d'angle et sur la face externe du panneau droit adjacent, et est fixée aux plaques ajourées desdits panneaux par deux vis traversant lesdits trous. Les panneaux droits 1 et les panneaux d'angle 38 sont agencés de façon à former une rangée continue de panneaux ; ils définissent des faces extérieures du bassin. - On associe une série d'entretoises 20 aux panneaux extérieurs, en insérant horizontalement la tête d'ancrage 50 de chaque entretoise dans un raidisseur 4, jusqu'à ce que les retours d'aile 7 du raidisseur viennent se loger dans les encoches 52a, 52b de ladite tête d'ancrage. L'entretoise est ainsi associée au raidisseur et maintenue dans celui-ci par "clipsage". A titre d'exemple, on place trois entretoises par raidisseur, réparties sur la hauteur du raidisseur. - On agence l'ensemble des armatures des murs. Les armatures des murs sont formées à partir de treillis 23, 26 préalablement assemblés, comprenant des armatures verticales 22, 25 et des armatures horizontales 21, 24 soudées ou assemblées entre elles par tout moyen approprié. Les treillis sont directement posés sur les entretoises 20 portées par les panneaux extérieurs. Deux treillis 23, 26 sont posés dans l'épaisseur des murs. Par ailleurs, dans la longueur des murs, on juxtapose les treillis de telle sorte que chaque armature horizontale d'un treillis soit approximativement alignée avec une armature horizontale du treillis suivant et que ces armatures se recouvrent à la jonction entre les deux treillis. - On dispose une rangée de panneaux intérieurs, lesdits panneaux étant des panneaux 2 (et éventuellement des panneaux 39) de la première série. Pour ce faire, on présente chaque panneau droit intérieur 2 en regard d'un panneau droit extérieur 1, de telle sorte que le panneau intérieur 2 s'étende parallèlement au panneau extérieur 1, que sa face externe 16 (en d'autres termes, la face externe de sa plaque 9) soit orientée vers l'intérieur du bassin, que chacun de ses raidisseurs 10 soit en regard d'un raidisseur 4 du panneau extérieur, et que la portion des raidisseurs 10 qui s'étend en saillie de la plaque 9 soit située dans la partie inférieure du panneau et repose sur le béton de propreté 28. On rapproche horizontalement le panneau intérieur 2 du panneau extérieur 1 jusqu'à ce que les entretoises 20 portées par le panneau extérieur pénètrent chacune dans un raidisseur 10 du panneau intérieur et que la tête d'assemblage 51 de chaque entretoise vienne se "clipser" dans le raidisseur (les retours d'aile du raidisseur venant se loger dans les encoches 52a, 52b de ladite tête d'assemblage). A noter que les entretoises 20 sont de préférence positionnées sur le panneau extérieur de telle sorte que leur lame ressort 49 se retrouve située immédiatement au-dessus d'une vis 11 d'un raidisseur 10 du panneau intérieur. En formant une butée susceptible de retenir la lame ressort, ladite vis contribue à empêcher l'entretoise de glisser vers le bas lors du coulage du béton. La plaque 9 de chaque panneau intérieur présentant une hauteur inférieure à celle des raidisseurs 10, des lumières 33 de passage du béton sont délimitées par les raidisseurs 10, la plaque 9 et le béton de propreté 28. On applique ensuite un ruban adhésif sur la face externe des plaques 9 à chaque jonction entre deux panneaux intérieurs adjacents, en prenant soin de recouvrir ladite jonction sur toute la hauteur des plaques (en d'autres termes, le ruban est posé verticalement, à cheval sur deux plaques adjacentes). On fixe entre eux deux panneaux intérieurs adjacents à l'aide d'au moins une patte de fixation 46, telle que précédemment décrite, et de deux vis autoforeuses aptes à percer les plaques 9. De préférence, on dispose plusieurs pattes de fixation 46 à la jonction entre deux panneaux adjacents, lesquelles pattes sont réparties sur la hauteur des plaques 9. Ces pattes permettent de rigidifier l'ensemble des panneaux intérieurs, d'éviter tout décalage à la jonction entre deux panneaux adjacents et de garantir ainsi l'obtention de faces intérieures planes pour les murs. Si le bassin présente un angle intérieur obtus à la jonction entre deux murs successifs, on dispose un panneau d'angle intérieur 38, tel qu'illustré à la figure 5. Le panneau d'angle est fixé à chacun des deux panneaux intérieurs droits 2 qui lui sont adjacents, à l'aide d'une ou plusieurs pattes de fixation 46 et de vis autoforeuses. A noter que, à la jonction entre deux murs successifs formant un angle intérieur aigu (par exemple de 90 ), les deux panneaux intérieurs droits 2 réalisant cette jonction sontfixés entre eux par une ou plusieurs pattes de fixation 73 (voir figure 6) en forme de cornière. Si nécessaire, on étaie les panneaux intérieurs 2 : l'extrémité supérieure de chaque étai est coincée dans un rail en U horizontal fixé (au moyen de vis autoforeuses) en partie supérieure des panneaux intérieurs 2, sur la face externe des plaques 9. - Les armatures du radier peuvent être agencées en même temps que celles des murs ou une fois les panneaux intérieurs mis en place. Des armatures 32 de chaînage, comprenant chacune deux portions orthogonales, sont agencées à la périphérie du (futur) radier, de telle sorte que l'une des portions de chaque armature vienne recouvrir une armature verticale du mur. - On coule du béton en une seule fois sur la surface d'assise du bassin et entre la rangée de panneaux extérieurs et la rangée de panneaux intérieurs, dans l'espace 27 séparant lesdites rangées. Le béton coulé dans l'espace 27 dégorge par les lumières 33 et se mêle au béton coulé sur la surface d'assise, pour former une structure monolithique étanche. On tire le béton sur la face supérieure du radier pour obtenir une surface plane et lisse. A noter que les plaques en plastique extrudé des panneaux de la première série sont de préférence transparentes ou translucides pour permettre de contrôler le remplissage du coffrage par le béton. - Si l'on souhaite revêtir la structure ainsi obtenue par une revêtement de type membrane, on retire les pattes de fixation 46 (uniquement celles reliant deux panneaux intérieurs) et 73 reliant entre eux les panneaux intérieurs (par dévissage des vis correspondantes). On pose ensuite la membrane sur les faces intérieures de la structure ainsi obtenue, c'est-à-dire directement sur les plaques 9 des murs et sur la face supérieure en béton du radier. La membrane est fixée aux bords supérieurs des murs par tout moyen approprié. A noter qu'il est aussi possible de retirer les plaques comme expliqué ci-après et d'appliquer la membrane sur les faces en béton ainsi obtenues (avec ou sans ragréage préalable). Toutefois, les plaques en Akylux illustrées étant adaptées pour recevoir une telle membrane, cette étape supplémentaire semble inutile. - Si l'on souhaite revêtir la structure obtenue par un carrelage ou une peinture, on retire les pattes de fixation 46 (uniquement celles reliant deux panneaux intérieurs) et 73 ; on retire les plaques 9 (et le cas échéant 43, 44) des panneaux intérieurs en dévissant les vis 11 reliant lesdites plaques aux raidisseurs 10, lesquelles vis sont accessibles depuis la face externe 16 des plaques, c'est-à-dire depuis l'intérieur du bassin ; on applique un agent passivant sur la surface des raidisseurs 10 ainsi mise à nu ; on effectue un ragréage sur l'ensemble des faces intérieures de la structure (murs et radier) ; on colle le carrelage ou on applique la peinture. A noter que, contrairement à l'exécution d'un enduit d'imperméabilisation -de 1 à 2 cm d'épaisseur- l'exécution d'un ragréage -de quelques millimètres d'épaisseurù est à la portée d'une personne totalement inexpérimentée. Un tel procédé est particulièrement simple et rapide à mettre en oeuvre. La mise en place des panneaux s'effectue manuellement, sans engin de levage. Elle ne requiert aucune expérience particulière et est donc à la portée d'un particulier. Les seuls outils nécessaires à l'installation du coffrage sont une perceuse (pour la fixation de la cornière 35), un tournevis (pour la fixation de la cornière 35 et des pattes 46 et 73) et éventuellement un maillet (utilisé pour taper sur la face externe des panneaux intérieurs lors de leur installation, en vue de faciliter le "clipsage" des entretoises 20 dans les raidisseurs 10). Le coffrage selon l'invention est léger et peu onéreux. Les matériaux employés (et notamment le métal déployé et l'Akylux ) sont usuels et bon marché, et le coffrage est fabriqué à partir de peu d'éléments, de conception extrêmement simple. Le même modèle de rail est utilisé pour réaliser l'ensemble des raidisseurs des panneaux des première et deuxième séries. En outre, les raidisseurs remplissent une double fonction : ils contribuent à la rigidité des panneaux et réalisent les éléments d'assemblage (respectivement éléments d'ancrage) des panneaux de la première série (respectivement deuxième série). Les figures 7 et 8 illustrent un procédé, selon l'invention, de réalisation d'un bassin à partir d'un réservoir existant 68 à rénover. Dans cet exemple non limitatif, à l'instar du procédé illustré aux figures 1 à 6, on réalise l'ensemble des murs et du radier du bassin. En d'autres termes, la paroi périphérique selon l'invention, qui sert d'ancrage au coffrage, est constituée par l'ensemble des murs du réservoir existant. Toutefois, l'invention s'applique également à la réalisation d'un bassin dont certains murs seraient constitués par des murs du réservoir existant. De même, l'invention s'applique aussi à la réalisation d'un bassin dont le radier serait celui du réservoir existant. Le procédé illustré aux figures 7 et 8 utilise un coffrage comprenant une série de panneaux coffrants identique à la première série précédemment décrite (panneaux 2 et si nécessaire 39) et des entretoises 55. Chaque entretoise 55 comprend un corps allongé 61, une tête d'ancrage 58 et une tête d'assemblage 59 prolongée par une lame ressort 60. La tête d'assemblage 59 est similaire à la tête d'assemblage 51 de l'entretoise 20 précédemment décrite. La lame ressort 60 est constituée d'une lame droite ; elle pourrait cependant être pliée à l'instar des lames ressorts 48, 49 (inversement l'entretoise 20 pourrait présenter des lames ressorts droites identiques à la lame 60). En variante, l'entretoise pourrait être dépourvue de lame ressort. L'entretoise 55 est constituée de deux parties 56, 57 assemblées au moyen de deux vis 67 autotaraudeuses dites vis de réglage. La partie 56 comprend un corps allongé 62 et la tête d'ancrage 58 ; la partie 57 comprend un corps allongé 63, la tête d'assemblage 59 et la lame ressort 60. Les corps 62 et 63 desdites parties forment le corps 61 de l'entretoise lorsque les deux parties 56 et 57 sont assemblées. Le corps 62 est pourvu de renforts longitudinaux latéraux 70 formés par emboutissage, adaptés pour venir s'emboîter dans des renforts conjugués 71 ménagés dans le corps 63, lorsque les deux parties 56 et 57 sont assemblées. Le corps 62 est percé d'une pluralité de trous 65 régulièrement espacés, alignés selon la direction longitudinale dudit corps. Le corps 63 est également percé d'une pluralité de trous 64 régulièrement espacés (avec un intervalle identique à celui séparant les trous 65, de l'ordre de 5mm par exemple), alignés selon la direction longitudinale dudit corps. Les trous 64, 65, qui reçoivent les vis de réglage 67, permettent d'ajuster la position relative des deux parties de l'entretoise, et donc la longueur totale de l'entretoise, en vue de rattraper les défauts de planéité des parois existantes du bassin. Le procédé de réalisation selon l'invention comprend les étapes suivantes : - On fixe une pluralité d'entretoises 55 aux murs existants 69, 70 du réservoir à rénover. Pour ce faire, on fixe au mur la partie 56 de l'entretoise, au moyen d'une vis à béton 66 traversant un perçage correspondant ménagé dans la tête d'ancrage 58. On place la partie 57 de l'entretoise sur la partie 56, en emboîtant leurs renforts conjugués 70, 71. On ajuste la longueur totale de l'entretoise, en prenant soin de positionner deux trous 64 en regard de deux trous 65.
On assemble les deux parties 56, 57 au moyen des vis 67, insérées dans lesdits trous. ù On agence les armatures des murs à réaliser, présentées sous la forme de treillis soudés, en les posant sur les entretoises précédemment mises en place. ù On dispose une rangée de panneaux 2 (et éventuellement 39) comme précédemment expliqué pour le procédé illustré aux figures 1 à 6. A noter qu'il convient de positionner les entretoises 55 sur les murs existants 69, 70 de telle sorte que celles-ci se retrouvent en regard d'un raidisseur 10 d'un panneau 2. ù Le cas échéant, on agence des armatures sur le fond du réservoir existant, en vue de former un nouveau radier recouvrant le fond existant.
Le fond du réservoir existant forme la surface d'assise du bassin. ù On coule du béton entre les panneaux 2 (et 39) et les murs existants 69, 70, ainsi que sur le fond du réservoir existant. ù Selon le revêtement de finition choisi, on retire ou non les plaques 9 (et le cas échéant 43, 44) des panneaux 2 (et 39).
L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport aux modes de réalisation précédemment décrits et représentés sur les figures. En particulier, les panneaux de la première série peuvent être dotés d'éléments d'assemblage ponctuels, distincts des raidisseurs 10. De même, les éléments d'ancrage des panneaux de la deuxième série peuvent être réalisés par des éléments ponctuels, distincts des raidisseurs 4. En l'exemple illustré, les plaques des panneaux de la première série sont formées de plusieurs couches superposées (dont deux couches d'extrémité ûfeuilles 12 et 13û pleines et une couche intercalaire ajourée). En variante, les plaques peuvent être formées d'une seule couche, cette dernière devant alors être pleine et plane et présenter une face interne lisse (la face externe pouvant être lisse ou non). Par ailleurs, dans le cas où la paroi périphérique est formée par une rangée de panneaux extérieurs, il est possible de disposer les panneaux intérieurs et extérieurs en quinconce. Pour ce faire, après avoir disposé l'ensemble des panneaux extérieurs, ou au moins une partie d'entre eux (comme expliquer plus loin), ainsi que les entretoises et armatures, on présente chaque panneau intérieur en regard de deux panneaux extérieurs, et l'on associe une partie du panneau intérieur à des entretoises portées par l'un des panneaux extérieurs, l'autre partie du panneau intérieur étant associé à des entretoises portées par l'autre panneau extérieur.
Il est également possible de disposer successivement des paires de panneaux, chaque paire comprenant un panneau droit extérieur et un panneau droit intérieur. Dans ce cas, les armatures des murs peuvent être mises en place après formation des paires de panneaux : des armatures horizontales sont insérées, depuis un chant latéral d'une paire de panneaux, entre les panneaux extérieur et intérieur d'une ou plusieurs paires de panneaux déjà mis en place ; des armatures verticales sont insérées dans chaque paire de panneaux depuis le chant supérieur de ladite paire. En variante, les armatures sont pré-assemblées de façon à former des treillis. Dans cette variante, pour former une paire de panneaux, on emboîte une pluralité d'entretoises 20 dans les raidisseurs 4 du panneau extérieur, on pose le treillis d'armatures sur les entretoises, on complète la paire de panneaux en associant le panneau intérieur aux entretoises. Les armatures horizontales présentent de préférence une longueur supérieure à la largeur des panneaux intérieurs et extérieurs, pour offrir un recouvrement avec les armatures horizontales d'une paire de panneaux adjacente. A noter que dans l'exemple illustré, où les panneaux intérieurs ne sont disposés que lorsque la rangée de panneaux extérieurs est entièrement formée et que les armatures des murs sont mises en place, les armatures horizontales peuvent présenter une longueur quelconque. Selon l'invention, il est également possible de procéder comme suit pour installer le coffrage : - on dispose une partie des panneaux extérieurs, par exemple pour délimiter un premier mur de la structure, puis on associe des entretoises, armatures et panneaux intérieurs auxdits panneaux extérieurs ; - on réitère les opérations précédentes en disposant une autre partie des panneaux extérieurs, par exemple pour délimiter un deuxième mur de la structure, auxquels on associe des entretoises, armatures et panneaux intérieurs, ù on réitère les opérations précédentes pour réaliser une ou plusieurs autres parties du coffrage, jusqu'à former l'intégralité des rangées de panneaux extérieurs et intérieurs. Dans le cas où la paroi périphérique est formée par des murs d'un réservoir existant, la structure des entretoises n'est pas limitée à celle illustrée. En particulier, la tête d'ancrage de l'entretoise peut être constituée d'un simple piton. L'entretoise peut comprendre une première partie partant de ce piton de fixation et se prolongeant par une lame, et une seconde partie portant la tête d'assemblage et se prolongeant par une lame conjuguée de celle de la première partie, les deux lames présentant chacune une fente longitudinale. Chaque fente est ménagée de façon à être en regard de l'autre fente lorsque les deux parties sont assemblées. L'entretoise comprend de plus une unique vis de réglage, qui, lorsqu'elle est insérée dans les fentes, permet de bloquer le coulissement relatif des deux parties de l'entretoise. L'une au moins des lames présente des rebords latéraux formant une glissière de réception et de maintien de l'autre lame.

Claims (8)

REVENDICATIONS
1/ Procédé de réalisation d'un bassin destiné à contenir un liquide, lequel bassin comporte une structure, comprenant un radier et des murs, et 5 un revêtement de finition appliqué sur des faces de la structure, dites faces intérieures, orientées vers l'intérieur du bassin, dans lequel on agence un coffrage sur une surface d'assise du bassin en vue de réaliser au moins un mur de la structure, on agence des armatures à l'intérieur du coffrage, on coule du béton à l'intérieur du coffrage, on applique le revêtement de 10 finition au moins sur la face intérieure de chaque mur ainsi réalisé, caractérisé en ce que : - on utilise un coffrage comprenant ^ une première série de panneaux coffrants, chaque panneau (2 ; 39) de la première série comprenant au moins une plaque rigide (9 ; 43, 15 44), chaque plaque du panneau présentant une face frontale (17), dite face interne, pleine, plane et lisse, et une face frontale opposée (16) dite face externe, ladite première série comprenant notamment des panneaux (2) dits panneaux droits qui comprennent de plus chacun des éléments (10), dit éléments d'assemblage, rapportés et fixés de façon amovible sur la face interne (17) de leur(s) plaque(s), 20 ^ des entretoises (20) comprenant chacune : - un corps allongé (47), - à une extrémité longitudinale dudit corps, une première tête (50) dite tête d'ancrage, permettant l'ancrage de l'entretoise à une paroi, 25 - à l'autre extrémité longitudinale dudit corps, une seconde tête dite tête d'assemblage (51), permettant l'assemblage de l'entretoise à un élément d'assemblage (10) d'un panneau droit (2) de la première série, - on forme, en regard et à distance d'une paroi périphérique délimitant le bassin, une rangée de panneaux coffrants dits panneaux intérieurs, 30 juxtaposés les uns à la suite des autres le long de la paroi périphérique, les panneaux intérieurs étant des panneaux de la première série, chaque panneau intérieur étant agencé de telle sorte que sa face interne (17) soit orientée vers la paroi périphérique,chaque panneau intérieur droit étant relié à ladite paroi par des entretoises, chaque entretoise étant d'une part ancrée à la paroi par l'intermédiaire de sa tête d'ancrage et d'autre part assemblée à un élément d'assemblage du panneau intérieur droit par l'intermédiaire de sa tête d'assemblage.
2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dont la face externe (16) des plaques (9 ; 43, 44) des panneaux de la première série est adaptée pour recevoir le revêtement de finition du bassin, et on applique ledit revêtement de finition directement sur les plaques (9 ; 43, 44) des panneaux intérieurs, les faces externes (16) desdites plaques formant la face intérieure d'au moins un mur de la structure.
3/ Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les plaques (9 ; 43, 44) des panneaux de la première série sont en un matériau résistant à l'eau et présentent chacune une face externe (16) plane et lisse.
4/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, une fois le béton coulé solidifié, on dépose chaque plaque (9 ; 43, 44) de chaque panneau intérieur en désolidarisant ladite plaque de chaque élément d'assemblage (10) auquel elle est fixée, chaque face ainsi obtenue formant la face intérieure d'un mur de la structure.
5/ Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on réalise un ragréage au moins sur chaque face intérieure obtenue, préalablement à l'application du revêtement de finition.
6/ Procédé selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce qu'on applique une huile de décoffrage sur la face interne (17) des 25 plaques des panneaux intérieurs avant de couler le béton.
7/ Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel la face interne (17) de chaque plaque de chaque panneau de la première série est recouverte d'un film anti-adhérent au béton.
8/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé 30 en ce qu'on colle un ruban adhésif à chaque jonction entre deux panneaux intérieurs (2) adjacents, sur la face externe (16) des plaques desdits panneaux, avant coulage du béton. 209/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel au moins les panneaux droits (2) de la première série comprennent chacun au moins un raidisseur (10) formé par un rail rigide rapporté et fixé de façon amovible sur la face interne (17) de la plaque (9) dudit panneau, et dans lequel chaque entretoise présente une tête d'assemblage (51) adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur (10) et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'assemblage du panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. 10/ Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les raidisseurs (10) des panneaux droits (2) de la première série présentent une section en U et sont composés chacun d'une âme (5), de deux ailes (6) et de deux retours d'aile (7), et dans lequel chaque entretoise (20) comprend, dans le prolongement de sa tête d'assemblage (51), un élément de ressort (49) adapté pour, lorsque la tête d'assemblage de l'entretoise est insérée dans un raidisseur (10), plaquer ladite tête d'assemblage contre les retours d'aile (7) du raidisseur. 11/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les éléments d'assemblage (10) et/ou les raidisseurs (10 ; 75) des panneaux (2 ; 39) de la première série sont en un matériau non corrodable. 12/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 11 et selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on applique un agent passivant sur les éléments d'assemblage (1)) et/ou les raidisseurs (10 ; 75) des panneaux intérieurs, postérieurement à la dépose des plaques et préalablement à l'application du revêtement de finition. 13/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que: - on utilise un coffrage dans lequel la première série de panneaux comprend des panneaux (39), dits panneaux d'angle, comportant chacun au moins deux plaques (43, 44) juxtaposées, reliées entre elles par un profilé de liaison (45),- on agence au moins un panneau d'angle (39) de la première série dans la rangée de panneaux intérieurs de façon à former un angle intérieur obtus, et l'on fixe chaque panneau d'angle intérieur (39) aux panneaux intérieurs de la rangée qui lui sont adjacents. 14/ Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel le profilé de liaison (45) de chaque panneau d'angle de la première série est adapté pour pouvoir être déformé entre une position de stockage et de transport, dans laquelle les plaques (43, 44) du panneau d'angle sont coplanaires, et une position d'installation, dans laquelle lesdites plaques forment un angle distinct de 180 . 15/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel chaque plaque (9 ; 43, 44) de chaque panneau de la première série est une plaque alvéolaire en plastique extrudé, d'épaisseur supérieure ou égale à 5mm. 16/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel le corps (61) de chaque entretoise est de longueur variable. 17/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que : - on utilise un coffrage comprenant une deuxième série de panneaux coffrants (1 ; 38), ladite deuxième série comprenant des panneaux (1), dits panneaux droits, présentant chacun, sur une face frontale (19) dite face interne, des éléments (4) dit éléments d'ancrage, chaque élément d'ancrage étant adapté pour recevoir la tête d'ancrage (50) d'une entretoise, - la paroi périphérique est formée par une rangée de panneaux juxtaposés, dits panneaux extérieurs, les panneaux extérieurs étant des panneaux (1 ; 38) de la deuxième série, chaque panneau extérieur étant agencé de telle sorte que sa face interne (19) soit orientée vers l'intérieur du bassin, chaque panneau intérieur droit (2) étant relié à au moins un panneau extérieur par des entretoises (20) associées aux deux panneaux. 18/ Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les panneaux (1, 2, 38, 39) des première etdeuxième séries sont initialement indépendants, et dans lequel chaque entretoise (20) présente une tête d'assemblage (51) adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'assemblage d'un panneau droit (2) de la première série, les panneaux des première et deuxième série étant assemblés entre eux sur le chantier. 19/ Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les entretoises (20) sont initialement indépendantes des panneaux, la tête d'ancrage (50) de l'entretoise étant adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'ancrage d'un panneau droit (1) de la deuxième série. 20/ Procédé selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce que, pour agencer le coffrage sur la surface d'assise du bassin : - on dispose l'ensemble des panneaux extérieurs (1 ; 38), - le cas échéant, on associe des entretoises (20) à chaque panneau droit extérieur (1), par emboîtement de leur tête d'ancrage (50) dans des éléments d'ancrage (4) dudit panneau extérieur, - on dispose ensuite l'ensemble des armatures (23, 26) des murs à réaliser, en posant au moins une partie desdites armatures sur les entretoises (20) portées par les panneaux droits extérieurs, - on dispose ensuite l'ensemble des panneaux intérieurs (2 ; 39), en présentant chaque panneau droit intérieur (2) en regard d'au moins un panneau droit extérieur (1) de telle sorte que la face interne (17) du panneau intérieur soit orientée vers le(s)dit(s) panneau(x) extérieur(s), et en venant associer ledit panneau intérieur aux entretoises portées par le(s)dit(s) panneau(x) extérieur(s), par emboîtement de leur tête d'assemblage (51) dans des éléments d'assemblage (10) du panneau intérieur. 21/ Procédé selon l'une des revendications 17 à 20, caractérisé en ce que : - on utilise un coffrage dans lequel la deuxième série de panneaux comprend des panneaux (38) dits panneaux d'angle, comportant chacun au moins deux plaques rigides (40, 41) juxtaposées, reliées entre elles par un profilé de liaison (42),- on agence au moins un panneau d'angle de la deuxième série dans la rangée de panneaux extérieurs de façon à former un angle extérieur obtus, et on fixe chaque panneau d'angle extérieur (38) aux panneaux extérieurs (1) de la rangée qui lui sont adjacents. 22/ Procédé selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel le profilé de liaison (42) de chaque panneau d'angle de la deuxième série est adapté pour pouvoir être déformé entre une position de stockage et de transport, dans laquelle les plaques (40, 41) du panneau d'angle sont coplanaires, et une position d'installation, dans laquelle lesdites plaques forment un angle distinct de 180 . 23/ Procédé selon l'une des revendications 17 à 22, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel au moins les panneaux droits (1) de la deuxième série comprennent chacun au moins un raidisseur (4) en forme de rail, et dans lequel chaque entretoise présente une tête d'ancrage (50) adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur (4) et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'ancrage du panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. 24/ Procédé selon l'une des revendications 17 à 23, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les panneaux (1 ; 38) de la deuxième série comprennent chacun au moins une plaque rigide ajourée (3 ; 40, 41) en métal déployé. 25/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la paroi périphérique est constituée d'un ou plusieurs murs d'un réservoir existant. 26/ Coffrage pour la construction d'un bassin en béton coulé destiné à contenir un liquide, ledit coffrage étant caractérisé en ce qu'il comprend : - une première série de panneaux coffrants, chaque panneau (2 ; 39) de la première série comprenant au moins une plaque rigide (9 ; 43, 44), chaque plaque du panneau présentant une face frontale (17), dite face interne, qui est pleine, plane et lisse, et une face frontale opposée (16) dite face externe, ladite première série comprenant notamment des panneaux (2) dits panneaux droits qui comprennent de plus chacun des éléments (10), dit éléments d'assemblage, rapportés et fixés de façon amovible sur la face interne (17) de leur(s) plaque(s),des entretoises (20) comprenant chacune : ^ un corps allongé (47), ^ à une extrémité longitudinale dudit corps, une première tête (50) dite tête d'ancrage, permettant l'ancrage de l'entretoise à une 5 paroi, ^ à l'autre extrémité longitudinale dudit corps, une seconde tête dite tête d'assemblage (51), permettant l'assemblage de l'entretoise à un élément d'assemblage (10) d'un panneau droit (2) de la première série. 27/ Coffrage selon la revendication 26, caractérisé en ce que 10 au moins les panneaux droits (2) de la première série comprennent chacun au moins un raidisseur (10) formé par un rail rigide rapporté et fixé de façon amovible sur la face interne (17) de la plaque dudit panneau, et en ce que chaque entretoise (20) présente une tête d'assemblage (51) adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'assemblage du 15 panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. 28/ Coffrage selon la revendication 27, caractérisé en ce que les raidisseurs (4 :; 10) des panneaux droits de la première série présentent une section en U et sont composés chacun d'une âme (5), de deux ailes (6) et de deux retours d'aile (7)., et en ce que chaque entretoise (20) comprend, dans le 20 prolongement de sa tête d'assemblage, un élément de ressort (48, 49) adapté pour, lorsque la tête d'assemblage de l'entretoise (50, 51) est insérée dans un raidisseur (4, 10), plaquer ladite tête d'assemblage contre les retours d'aile du raidisseur. 29/ Coffrage selon l'une des revendications 26 à 28, caractérisé en ce que chaque plaque (9 ; 43, 44) de chaque panneau de la première 25 série est une plaque alvéolaire en plastique extrudé, d'épaisseur supérieure ou égale à 5 mm. 30/ Coffrage selon l'une des revendications 26 à 29, caractérisé en ce que le corps (61) de chaque entretoise (55) est de longueur variable. 30 31/ Coffrage selon l'une des revendications 26 à 30, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième série de panneaux (1 ; 38), ladite deuxième série comprenant des panneaux (1), dits panneaux droits, présentantchacun, sur une face frontale (19) dite face interne, des éléments (4) dit éléments d'ancrage, chaque élément d'ancrage étant adapté pour recevoir la tête d'ancrage (50) d'une entretoise. 32/ Coffrage selon la revendication 31, caractérisé en ce que au moins les panneaux droits (1) de la deuxième série comprennent chacun au moins un raidisseur (4) en forme de rail, et dans lequel chaque entretoise présente une tête d'ancrage (50) adaptée pour s'emboîter dans un tel raidisseur (4) et être retenue par celui-ci, ledit raidisseur servant ainsi d'élément d'ancrage du panneau pouvant recevoir plusieurs entretoises. 33/ Coffrage selon l'une des revendications 31 ou 32, caractérisé en ce qu'on utilise un coffrage dans lequel les entretoises (20) sont initialement indépendantes des panneaux, la tête d'assemblage (51) de chaque entretoise étant adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'assemblage d'un panneau droit (2) de la première série, la tête d'ancrage (50) de l'entretoise étant adaptée pour venir s'emboîter dans un élément d'ancrage d'un panneau droit (1) de la deuxième série. 34/ Coffrage selon l'une des revendications 31 à 33, caractérisé en ce que la deuxième série de panneaux comprend des panneaux (38) dits panneaux d'angle, comportant chacun au moins deux plaques rigides (40, 41) juxtaposées, reliées entre elles par un profilé de liaison (42), lequel profilé de liaison est adapté pour pouvoir être déformé entre une position de stockage et de transport, dans laquelle les plaques (40, 41) du panneau d'angle sont coplanaires, et une position d'installation, dans laquelle lesdites plaques forment un angle distinct de 180 . 35/ Coffrage selon l'une des revendications 31 à 34, caractérisé en ce que les panneaux (1 ; 38) de la deuxième série comprennent chacun au moins une plaque rigide ajourée (3 ; 40, 41) en métal déployé.
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