FR2893897A1

FR2893897A1 - Dispositif de commande d'un frein de stationnement de vehicule automobile

Info

Publication number: FR2893897A1
Application number: FR0511973A
Authority: FR
Inventors: Simon Bez
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2005-11-25
Filing date: 2005-11-25
Publication date: 2007-06-01
Anticipated expiration: 2025-11-25
Also published as: FR2893897B1

Abstract

L'invention concerne un dispositif (1) de commande d'un frein de stationnement de véhicule automobile comprenant :- un organe de commande (4) mobile en rotation autour d'un pivot (6) et apte à coopérer avec le frein de stationnement,- un levier d'entraînement (14) comprenant une partie (16) prévue pour être saisie manuellement,- des moyens (18) de liaison du levier d'entraînement (14) avec l'organe de commande (4) en rotation autour du pivot (6).Le levier d'entraînement (14) est mobile par rapport à l'organe de commande (4) entre au moins une position rétractée dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement (16) du levier d'entraînement (14) est relativement plus proche du pivot (6), et une position d'extension dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement (16) du levier d'entraînement (14) est relativement plus éloignée du pivot (6).

Description

1

L'invention concerne en général les freins de stationnement de véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de commande d'un frein de stationnement de véhicule automobile, ce dispositif étant du type 5 comprenant : - un organe de commande mobile en rotation autour d'un pivot et apte à coopérer avec le frein de stationnement, - un levier d'entraînement comprenant une partie prévue pour être saisie manuellement, 10 - des moyens de liaison du levier d'entraînement avec l'organe de commande en rotation autour du pivot. EP-B-O 939 015 décrit un dispositif de commande de ce type, dans le-quel le levier d'entraînement est solidaire de l'organe de commande. Quand le frein de stationnement est désengagé, le levier occupe une position de repos. 15 Pour engager le frein de stationnement, le conducteur saisit le levier et le fait pivoter vers le haut autour du pivot. Dans une première partie de la course du levier, il suffit au conducteur d'exercer un effort modéré sur le levier pour dé-placer celui-ci. En revanche, à la fin de la course du levier, le conducteur doit exercer un effort important pour déplacer le levier jusqu'au point où le frein de 20 stationnement est serré au maximum. Ce type de dispositif est peu agréable d'utilisation car il nécessite de développer un effort musculaire important pour déplacer le levier en bout de course. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer un dispositif de 25 commande d'un frein de stationnement plus agréable d'utilisation. A cette fin, l'invention porte sur un dispositif de commande d'un frein de stationnement du type précité, caractérisé en ce que le levier d'entraînement est mobile par rapport à l'organe de commande entre au moins une position rétractée dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement du le- 30 vier d'entraînement est relativement plus proche du pivot, et une position d'ex-tension dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement du levier d'entraînement est relativement plus éloignée du pivot. 2

Le dispositif de commande peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens de liaison du levier d'entraînement avec l'organe de corn- mande sont des moyens de liaison glissière, le levier d'entraînement se dépla- çant entre ses positions rétractée et d'extension par translation le long de la glissière ; - il comprend des moyens pour coupler le déplacement du levier d'entraînement entre ses positions rétractée et d'extension avec le déplace- ment de l'organe de commande autour du pivot ; - les moyens de couplage comprennent un bâti fixe et une biellette articulée d'une part sur le bâti et d'autre part sur le levier d'entraînement ; - la biellette est articulée sur une partie du levier d'entraînement opposée à la partie prévue pour être saisie manuellement par rapport aux moyens de liaison glissière ; - les moyens de couplage comprennent un parallélogramme déformable à quatre points d'articulation, deux points d'articulation consécutifs étant solidaires de l'organe de commande et un troisième point d'articulation étant solidaire du levier d'entraînement ; et - il comprend un câble d'entraînement du frein de stationnement pré-sentant une extrémité fixée en un point de l'organe de commande, l'organe de commande comprenant une portée d'enroulement du câble d'entraînement s'étendant de manière centripète par rapport au pivot à partir du point de fixation du câble d'entraînement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue simplifiée en élévation, de côté, d'un dispositif de commande conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, dans une position où le frein de stationnement est désengagé et où le levier est en position rétractée ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, correspondant à un état engagé du frein de stationnement, le levier d'entraînement étant représenté en position déployée ; - la figure 3 est une vue en coupe des moyens de liaison glissière entre le levier d'entraînement et l'organe de commande des figures 1 et 2, considérés dans un plan perpendiculaire au levier ; - la figure 4 est une représentation graphique des positions respectives du levier d'entraînement et de la biellette de la figure 1, pour différents angles de rotation de l'organe de commande ; - la figure 5 est une représentation graphique, en fonction de l'angle de rotation de l'organe de commande, de la longueur utile du levier d'entraînement, et de la variation de cette longueur utile exprimée en pourcentage de la longueur utile à 0 ; et - les figures 6 et 7 sont des vues similaires à celles des figures 1 et 2, pour un second mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 1 représenté sur la figure 1 est destiné à commander un frein de stationnement de véhicule automobile. Ce dispositif comprend un bâti 2, un organe de commande 4 mobile en rotation autour d'un pivot 6 par rapport au bâti 2, un câble 10 d'entraînement du frein de stationnement fixé par une extrémité en un point 12 de l'organe de commande 4, un levier d'entraînement 14 comprenant une partie 16 prévue pour être saisie manuellement, et des moyens 18 de liaison du levier d'entraînement 14 avec l'organe de commande 4 en rotation autour du pivot 6. L'organe de commande 4 est un flasque circulaire s'étendant perpendiculairement à l'axe du pivot 6. Le point 12 de fixation du câble 10 est situé à proximité du bord extérieur du flasque 4. L'organe de commande 4 est susceptible d'adopter une position de repos, représentée sur la figure 1, dans laquelle le câble 10 est faiblement tendu, et le frein de stationnement n'est pas engagé. L'organe de commande 4 est également susceptible d'adopter une pluralité de positions stables de blocage, par rotation dans le sens horaire sur la figure 1 (flèche R) à partir de sa position de repos. Les positions de blocage successives correspondent à des 4

rotations d'amplitude croissantes à partir de la position de repos, et correspondent également à des efforts croissants exercés sur le câble d'entraînement 10. Le dispositif 1 comprend par ailleurs des moyens 20 pour bloquer l'or-5 gane de commande 4 en position de repos et à ses différentes positions de blocage. Ces moyens seront détaillés plus loin. Le levier 14 présente une forme allongée suivant une direction longitudinale, cette direction étant horizontale en position de repos de l'organe de commande 4. Le levier 14 fait saillie de part et d'autre du flasque 4, la partie 16 10 prévue pour être saisie manuellement étant formée d'une poignée située à l'extrémité gauche du levier 14 sur la figure 1. Les moyens 18 de liaison entre le levier 16 et le flasque 4 sont des moyens de liaison glissières, représentés en coupe sur la figure 3. Ces moyens 18 comprennent une rainure 22 longitudinale ménagée sur le flasque 15 4, et un coulisseau 24 solidaire du levier 14 et engagé dans la rainure 22. Le levier 14 est lié en rotation autour du pivot 6 au flasque 4 par les moyens 18. Par ailleurs, le levier 14 est aussi susceptible de se déplacer par rapport au flasque 4 suivant la direction longitudinale entre une position rétractée (figure 1) et une position d'extension (figure 2). Dans la position rétractée, le coulis- 20 seau 24 est disposé à une extrémité de la rainure 22 située à droite de la figure 1, et la partie prévue pour être saisie manuellement 16 du levier est relativement plus proche du pivot 6. Dans la position d'extension, le coulisseau 24 est disposé à l'extrémité opposée de la rainure 22 (gauche de la figure 1), et la partie 16 du levier est relativement plus éloignée du pivot 6. 25 Le dispositif 1 comprend également des moyens 26 pour coupler le déplacement du levier d'entraînement 14 suivant la direction longitudinale par rapport au flasque 4 avec le déplacement du flasque 4 autour du pivot 6. Ces moyens 26 comprennent une biellette 28 articulée sur le bâti 2 par une première extrémité 30, et sur le levier d'entraînement 14 par une seconde extré- 30 mité 32 opposée à la première. L'extrémité 30 de la biellette est articulée sur le bâti 2 en rotation autour d'un axe 34 parallèle à l'axe du pivot 6. De même, la seconde extrémité 32 de la biellette 28 est articulée sur le levier 14 autour d'un axe 36 parallèle à l'axe du pivot 6. L'axe 36 est situé à l'extrémité du levier 14 opposée à la partie prévue pour être saisie manuellement 16. Le coulisseau 24 est situé en un point intermédiaire entre la partie 16 et l'axe 36. Comme on le voit sur la figure 1, l'extrémité 32 de la biellette est confor- 5 mée en un manchon entourant l'axe 36. Les moyens 20 de blocage de l'organe de commande 4 comprennent une pluralité de dents 38 formées extérieurement sur le manchon 32, un cliquet 40 monté pivotant sur le levier 14 autour d'un axe 42, et un ressort de rappel 44. Les dents 38 définissent entre elles des creux 46. L'axe de pivotement 42 du cliquet 40 est parallèle à l'axe du pivot 6. Le ressort de rappel 44 sollicite le cliquet 40 en rotation dans le sens antihoraire sur la figure 1, autour de l'axe 42. Les creux 46 sont disposés en cercle sur la circonférence du manchon 32. Ils définissent par leur forme une pluralité de positions stables successives du cliquet 40, correspondant elles-mêmes aux différentes positions de l'organe de commande 4. Le creux 46 situé à une première extrémité de l'alignement, à gauche sur la figure 1, correspond à la position de repos de l'organe de commande 4. Les autres creux 46 correspondent à des positions angulaires de blocage dé-terminées de l'organe de commande 4 autour du pivot 6. La tension exercée par l'organe de commande 4 sur le câble 30 est d'autant plus grande que le cliquet 40 est engagé dans un creux 46 décalé vers la seconde extrémité de l'alignement. Chaque dent 38 est délimitée d'un côté antihoraire de la figue 1 par une face orientée de telle sorte qu'elle constitue une surface de came 47 reliant les creux 46 situés de part et d'autre de ladite dent 38. La surface de came 47 est apte à guider le cliquet 40 de la position 46 située du côté antihoraire de la dent 38 vers la position 46 située du côté horaire de la dent 38, sous l'effet du déplacement de l'organe de commande 4 dans le sens horaire de la figure 1, c'est-à-dire dans le sens d'un effort croissant exercé sur le câble 10. Au contraire, chaque dent 38 est délimitée d'un côté horaire sur la figure 1 par une face orientée de telle sorte qu'un mouvement du cliquet 40 du creux 46 situé 6

d'un côté horaire de la dent 38 vers un creux 46 situé d'un côté antihoraire de la dent 38 est impossible. Le dispositif 1 comprend également un bouton 50 monté sur la partie 16 prévue pour être saisie manuellement du levier 14, et une tringle 52 reliant le bouton 50 au cliquet 40. Par ailleurs, l'organe de commande 4 comprend une portée 80 sur la-quelle le câble 10 est susceptible de s'enrouler quand l'organe 4 tourne autour du pivot 6 à partir de sa position de repos dans le sens de la flèche R. Cette portée 80 présente la forme d'une portion d'hélice, s'étendant de manière cen- .10 tripète par rapport au pivot 6 à partir du point 12 de fixation du câble 10 sur l'organe 4. Le fonctionnement du dispositif décrit ci-dessus va maintenant être dé-taillé. L'état initial est représenté sur la figure 1. L'organe de commande 4 oc- 15 cupe sa position de repos, et le levier d'entraînement 14 occupe sa position rétractée. Le câble 10 est faiblement tendu. Le frein de stationnement n'est pas engagé. Le levier 14 s'étend horizontalement, au-dessus du pivot 6. La biellette 28 s'étend, à partir de l'axe 34, vers le haut et vers la gauche de la figure 1, jusqu'à l'axe 36. 20 Pour engager le frein de stationnement, le conducteur saisit le levier 14 par sa partie 16, et déplace le levier 14 en rotation autour du pivot 6, vers le haut. L'organe 4 et le levier 14 sont liés en rotation autour du pivot 6 par la liai-son glissière 18, de telle sorte que l'organe 4 se déplace autour du pivot 6 d'un angle égal à l'angle de rotation du levier 14. 25 Comme le montre la figure 4, la rotation de l'organe 4 et du levier 14 provoque le déplacement de l'axe 36 vers le bas et vers la gauche de la figure 1. Ces mouvements combinés ont pour effet de pousser le levier 14 vers la gauche de la figure 1, à partir de sa position rétractée vers sa position déployée. La partie 16 prévue pour être saisie manuellement du levier 14, du fait du coulissement du levier 14 par rapport à l'organe 4, s'éloigne du pivot 6.

De manière concomitante, le levier 14 pivote par rapport à la biellette 28 autour de l'axe 36, dans le sens horaire de la figure 1. Sous l'effet de ce pivotement, le cliquet 40 se déplace à partir du creux 46 le plus à gauche de la figure 1, le long de la première surface de came 47, puis tombe dans le creux 46 suivant. Il parcourt ainsi les creux 46 successive-ment, jusqu'à ce que le mouvement de rotation du levier 14 s'arrête. Il reste alors engagé dans un des creux 46 et bloque l'organe de commande 4 en position. La figure 4 montre les positions successives adoptées par la biellette 28 et par le levier 14 quand l'organe de commande 4 pivote autour du pivot 6. Les positions représentées correspondent à des rotations a de l'organe 4 de 0 , 5 , 10 , 15 , 20 , 25 et 30 dans le sens horaire de la figure 1. La figure 4 montre que l'axe 36 d'articulation de la biellette avec le levier 14 pivote vers la gauche autour de l'axe 34 au cours de la rotation de l'organe 4 dans le sens d'enga- gement. La figure 4 montre également que la direction Y, définie comme la normale au levier 14 passant par le pivot 6, pivote vers la droite au fur et à me-sure de la rotation de l'organe 4 dans le sens d'engagement. Le point d'inter-section I entre la direction normale Y et le levier 14 se déplace au cours de ce mouvement vers l'axe 36, c'est-à-dire à l'opposé de la partie prévue pour être saisie manuellement 16. Ceci a pour effet d'accroître la longueur utile LU du levier, la longueur utile étant comprise ici comme étant la longueur séparant le point I de l'extrémité libre du levier 14 située du côté de la partie prévue pour être saisie manuellement 16.

L'augmentation de la longueur utile LU du levier 14 est mise en évidence sur la figure 5. La courbe 60, la plus haute sur la figure 5, donne la longueur utile LU du levier, exprimée en centimètres, en fonction de l'angle de rotation a de l'organe de commande 4 autour du pivot 6. Cette longueur passe de 21 cm à 27 cm, approximativement, quand l'organe de commande 4 effec- tue une rotation de 30 à partir de sa position de repos. La position de repos correspond à l'angle de 0 . La courbe 62 donne, en fonction de l'angle de rotation a de l'organe 4, l'augmentation ALU de la longueur utile du levier 14 par 8

rapport au point d'origine (longueur utile à 0 ). Cette augmentation ALU est exprimée en pourcentage de la longueur utile LU du levier à 0 . A 30 , la longueur utile LU du levier 14 est supérieure d'environ 28 % à la longueur utile du levier à 0 .

La rotation de l'organe 4 autour du pivot 6 provoque également l'enroulement du câble 10 sur la portée 80. Comme le montrent les figures 2 et 7, le point de contact entre le câble 10 et la portée 80 se déplace en conséquence le long de la portée 80 et se rapproche du pivot 6. Ce point de contact est aussi le point d'application de la force exercée par l'organe de commande 4 sur le câble 10. Pour ramener l'organe de commande 4 en position de repos, le conducteur fait pivoter le levier 14 légèrement dans le sens horaire de la figure 1, en appuyant de manière concomitante sur le bouton 50. Le cliquet 40 se déplace alors le long de la dent 38 jusqu'à un point où il est dégagé du creux 46 qu'il occupait, et peut pivoter autour de l'axe 42 sous l'effet de l'action du bouton 50. Le bouton 50, par l'intermédiaire de la tringle 52, déplace le cliquet 40 en rotation à l'encontre de la force de rappel du ressort 44. Une fois le cliquet 40 escamoté, l'organe 4 peut pivoter dans le sens antihoraire de la figure 1 autour du pivot 6, sous l'action de l'utilisateur, et également sous l'effet de la force de rappel exercée par le câble 10 sur l'organe 4. Les figures 6 et 7 illustrent un second mode de réalisation de l'invention, dans lequel les moyens de couplage 18 entre le levier 14 et l'organe de com- mande 4 comprennent un parallélogramme déformable 70. Le parallélo- gramme déformable 70 comprend typiquement quatre membres rigides dispo- sés parallèlement deux à deux. Ces quatre membres sont articulés deux à deux en quatre points d'articulation 72, 74, 76 et 78, autour d'axes parallèles au pivot 6. Les points d'articulation 72 et 74 sont solidaires du bâti 2. Le point 76 est solidaire du levier 14. Le point 78 est libre. Les points d'articulation 72 à 78 sont disposés de telle façon que, comme le montrent les figures 6 et 7, le déplacement du levier 14 à partir de sa position escamotée vers le haut pro- voque une déformation du parallélogramme 70 dans le sens d'un éloignement des points 72 et 76 l'un de l'autre, ces points étant opposés dans le parallélo- 9

gramme. Cette déformation du parallélogramme 70 provoque à son tour un déplacement du levier 14 par rapport à l'organe de commande 4, dans le sens d'une augmentation de la longueur utile du levier 14. Comme dans le premier mode de réalisation, le levier 14 et l'organe de commande 4 sont par ailleurs liés par une liaison glissière 18 de direction sensiblement parallèle au levier 14. Le dispositif de commande décrit ci-dessus présente de multiples avantages. Il est agréable d'utilisation, du fait que la partie prévue pour être saisie manuellement du levier d'entraînement peut être déplacée entre une position éloignée du pivot et une position proche du pivot. Quand la partie prévue pour être saisie manuellement est éloignée du pivot, la longueur utile du levier est plus importante, et l'effort que l'utilisateur doit exercer pour déplacer le levier est réduit. Quand la partie prévue pour être saisie manuellement est proche du pivot, le dispositif de commande présente un encombrement réduit. En particulier, il est avantageux que le dispositif comprenne des moyens pour coupler le déplacement du levier entre ses positions rétractée et d'extension avec le déplacement de l'organe de commande autour du pivot, de manière que la longueur utile du levier soit faible au départ du mouvement, et plus grande à la fin du mouvement. Le levier présente ainsi une longueur utile faible quand l'effort à exercer pour déplacer le câble est modéré. Le levier pré-sente une longueur utile importante quand l'effort pour accroître le déplace-ment du câble est important. Le couplage entre le levier et l'organe de commande est réalisé par des moyens simples : une biellette ou un parallélogramme déformable. Comme expliqué ci-dessus, le déplacement du levier par rapport à l'organe de commande dans le sens d'un éloignement de la partie prévue pour être saisie manuellement par rapport au pivot permet de réduire l'effort à exercer par le conducteur pour engager complètement le frein de stationnement.

Cet effet est encore accru par une autre caractéristique de l'invention, selon laquelle l'organe de commande présente une portée d'enroulement du câble d'entraînement s'étendant de manière centripète à partir du point de fixation du 10

câble sur l'organe de commande 4. Le point d'application de la force exercée par l'organe de commande 4 sur le câble se rapproche donc du pivot 6 au fur et à mesure que l'organe de commande 4 pivote autour du pivot 6. Pour un moment déterminé exercé par le conducteur sur l'organe de commande 4, la force exercée par l'organe 4 sur le câble 10 augmente puisque la distance entre le point d'application de la force et le pivot se réduit.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de commande d'un frein de stationnement de véhicule automobile, ce dispositif comprenant : - un organe de commande (4) mobile en rotation autour d'un pivot (6) et apte à coopérer avec le frein de stationnement, - un levier d'entraînement (14) comprenant une partie (16) prévue pour être saisie manuellement, - des moyens (18) de liaison du levier d'entraînement (14) avec l'organe de commande (4) en rotation autour du pivot (6), caractérisé en ce que le levier d'entraînement (14) est mobile par rapport à l'organe de commande (4) entre au moins une position rétractée dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement (16) du levier d'entraînement (14) est relativement plus proche du pivot (6), et une position d'extension dans laquelle la partie prévue pour être saisie manuellement (16) du levier d'entraînement (14) est relativement plus éloignée du pivot (6).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens (18) de liaison du levier d'entraînement (14) avec l'organe de commande (4) sont des moyens de liaison glissière, le levier d'entraînement (14) se déplaçant entre ses positions rétractée et d'extension par translation le long de la glissière.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (26) pour coupler le déplacement du levier d'entraînement (14) entre ses positions rétractée et d'extension avec le déplacement de l'organe de commande (4) autour du pivot (6).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de couplage (26) comprennent un bâti (2) fixe et une biellette (28) articulée d'une part sur le bâti (2) et d'autre part sur le levier d'entraînement (14).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la biellette (28) est articulée sur une partie du levier d'entraînement (14) opposée à la partie prévue pour être saisie manuellement (16) par rapport aux moyens de liaison glissière (18). 12

6. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de couplage (26) comprennent un parallélogramme déformable (70) à quatre points d'articulation (72, 74, 76, 78), deux points d'articulation (72, 74) consécutifs étant solidaires de l'organe de commande (4) et un troisième point d'articulation (76) étant solidaire du levier d'entraînement (14).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un câble (10) d'entraînement du frein de stationne-ment présentant une extrémité fixée en un point (12) de l'organe de commande (4), l'organe de commande (4) comprenant une portée (80) d'enroulement du câble d'entraînement (10) s'étendant de manière centripète par rapport au pivot (6) à partir du point (12) de fixation du câble d'entraînement (10).