FR2867590A1 - Procede et dispositif de protection d'un objet par image brouillee - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé et un dispositif de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification comprenant au moins un film de décodage (23), comprenant au moins un motif de décodage (13) pour au moins une image brouillée d'un motif source (15) sous-jacent, cette image brouillée étant adaptée pour être illisible par visualisation directe du motif source (15) isolément, être lisible par visualisation indirecte à travers au moins un motif de décodage (13) superposé au motif source (15), ce film de décodage (23) étant transparent au moins en regard de chaque motif de décodage (13) qu'il comprend.

Description

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PROCEDE ET DISPOSITIF DE PROTECTION

D'UN OBJET PAR IMAGE BROUILLEE L'invention concerne un procédé et un dispositif de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification, avec au moins un film protecteur appliqué sur une portion de surface de l'objet.

On connaît déjà des films de sécurité destinés à être appliqués sur des objets en surface. Ces films peuvent être transparents (comme décrit par exemple par EP-0.271.941) pour permettre la visualisation de motifs portés par l'objet (inscriptions variables ou communes de documents d'identité, motifs de sécurité, ...). Ils peuvent incorporer aussi des motifs de sécurité. Ils peuvent au contraire être opaques et former des étiquettes portant des motifs de sécurité.

Dans le domaine de l'authentification et/ou de l'antifalsification, on distingue différentes sortes de moyens de contrôle.

Tout d'abord, il peut s'agir de moyens de contrôle positif avec lesquels c'est le constat de la présence d'un motif (par exemple un hologramme) ou d'une information qui permet de garantir l'authenticité ou la nonfalsification d'un objet. Au contraire, dans le cas de moyens de contrôle négatif, le constat de la présence d'un motif ou d'une information révèle un objet non authentique ou une falsification (cf. par exemple WO/00. 71361).

Par ailleurs, les moyens de contrôle dits de premier niveau sont ceux qui permettent d'effectuer le contrôle immédiatement, par simple visualisation de l'objet, sans nécessiter d'appareil spécifique.

Les moyens de contrôle dits de deuxième niveau sont ceux qui au contraire nécessitent un dispositif spécifique pour réaliser le contrôle, par exemple un éclairage spécifique (UV ou infrarouge comme décrit par exemple par WO/00.24587). Ils présentent en général l'avantage d'une sécurité meilleure, avec néanmoins l'inconvénient d'un coût supplémentaire, d'une plus grande complexité d'utilisation, et d'une possibilité d'utilisation par un nombre de personnes plus 2 2867590 faible (seules les personnes dotées du dispositif spécifique peuvent effectuer le contrôle).

Les films de sécurité connus incorporent des motifs de sécurité formant des moyens de contrôle positif de premier ou second niveau (motifs visibles sous UV) ou des moyens de contrôle négatif de premier niveau. Les différentes solutions connues donnent satisfaction, mais les fraudeurs finissent par en connaître les qualités et les défauts et y trouvent des parades.

L'invention vise à proposer une nouvelle solution de protection combinant un moyen de contrôle d'authenticité positif pouvant être de premier niveau tout en présentant un niveau de sécurité similaire à celui d'un contrôle de deuxième niveau, avec une protection contre les falsifications.

L'invention vise aussi à atteindre cet objectif de façon simple, fiable, peu coûteux en fabrication à l'échelle industrielle -notamment compatible avec une utilisation pour les documents officiels tels que les documents de voyage et d'identité-.

Pour ce faire, l'invention concerne un procédé de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification dans lequel on applique au moins un film protecteur sur une portion de surface de l'objet, caractérisé en ce que: a) on applique sur ladite portion de surface de l'objet un motif source contenant au moins une image brouillée adaptée pour: - être illisible par visualisation directe du motif source isolément, - être lisible par visualisation indirecte à travers au moins un 25 motif de décodage superposé au motif source, b) on utilise au moins un film protecteur, dit film de décodage, comprenant au moins un motif de décodage pour l'image brouillée du motif source, ce film de décodage étant transparent au moins en regard de chaque motif de décodage qu'il comprend, c) on applique chaque film de décodage sur ladite portion de surface avec chaque motif de décodage qu'il comprend superposé au motif 3 2867590 source, de sorte que l'image brouillée ne peut être visualisée qu'en présence de chaque film de décodage.

Ainsi, du fait de l'utilisation d'une image brouillée et d'au moins un motif de décodage superposé, on réalise un contrôle positif présentant un degré de complexité et de sécurité correspondant à un contrôle de deuxième niveau. Néanmoins, l'emploi d'un film de décodage transforme ce contrôle en un contrôle qui peut être au moins pour partie de premier niveau et, de surcroît, procure une protection contre les falsifications.

Avantageusement et selon l'invention, chaque motif de 10 décodage est aussi adapté pour que l'image brouillée ne soit pas lisible par visualisation directe du motif de décodage isolément.

Avantageusement et selon l'invention, au moins un motif de décodage est un filtre optique, notamment un réseau (lignes) ou une trame (points) de diffraction, par exemple tel que décrit dans US-3.937.565, US-5.708.717 ou EP-0.877.998, US-6.104.812, US-5.396.559... Ce filtre optique peut être réalisé par gravure en relief, ou par impression de lignes ou points avec une encre colorée ou noire, ou de préférence transparente en lumière visible. Dans le cas d'un réseau, on imprime par exemple des lignes parallèles transparentes en lumière visible à raison d'environ 80 à 200 lignes par pouce (soit environ 30 à 80 lignes par centimètre).

Le motif source peut être appliqué sur la surface de l'objet, soit indépendamment du film de décodage, soit au moins en partie avec ce film de décodage.

Selon une première variante de l'invention, pour appliquer le motif source sur ladite portion de surface de l'objet, on utilise au moins un film de décodage multicouche comprenant le motif source associé à une couche de ce film de décodage, chaque motif de décodage correspondant étant associé à une couche du film de décodage distincte de celle, sous- jacente, à laquelle le motif source est associé, ces couches superposées étant susceptibles de se séparer au moins en partie en cas de tentative de séparation du film de décodage de la surface de l'objet, et on applique ce film de décodage comprenant à la fois le motif source et y- 4 2867590 au moins un motif de décodage sur ladite portion de surface de l'objet. Le motif source peut être associé à une couche continue de vernis du film de décodage, ou, à une couche continue d'adhésif du film de décodage.

Dans une deuxième variante de l'invention, on applique le motif source sur ladite portion de surface avant d'appliquer le film de décodage. Pour ce faire, avantageusement et selon l'invention, on imprime le motif source sur ladite portion de surface de l'objet. En sous-variante on applique sur ladite portion de surface de l'objet un film présentant le motif source distinct du film de décodage. Dans ce cas, on utilise plusieurs films superposés sur ladite portion de surface de l'objet.

Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage comprenant tous les motifs de décodage nécessaires à la visualisation de l'image brouillée. En général, un seul motif de décodage est nécessaire pour décoder une image brouillée par un filtre optique. Ainsi, avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage comprenant un unique motif de décodage.

Rien n'empêche cependant d'utiliser une image brouillée nécessitant plusieurs motifs de décodage superposés et/ou juxtaposés pour permettre sa visualisation. Dans ce cas, le film de décodage peut comprendre soit une pluralité de motifs de décodage, soit au contraire une partie seulement de ces différents motifs de décodage, voire un unique motif de décodage. Une autre partie des motifs de décodage peut être associée au motif source directement, par exemple imprimée avec le motif source sur la portion de surface de l'objet. En variante ou en combinaison, une autre partie des motifs de décodage peut être associée à une lentille de décodage (on obtient alors un contrôle de second niveau).

Pour réaliser le motif de décodage associé au film de décodage, plusieurs variantes de réalisation sont possibles. Dans une première variante de réalisation conforme à l'invention, on utilise un film de décodage comprenant une couche de vernis extérieure présentant une surface extérieure formant un motif de décodage. Ce motif de décodage peut être par exemple gravé 2867590 ou formé d'une empreinte dans la surface extérieure de la couche de vernis. La surface extérieure du film de décodage est celle qui se présente orientée vers l'extérieur lorsque le film de décodage est appliqué sur la portion de surface de l'objet. Cette surface extérieure n'est donc pas nécessairement à l'extérieur avant utilisation et pose du film de décodage. Par exemple, on peut utiliser un film de décodage appliqué par transfert à partir d'un dispositif de protection qui comprend un support amovible portant le film de décodage. Le motif de décodage peut résulter d'une impression ou d'une empreinte réalisée préalablement sur le support amovible en négatif, puis d'une couche de vernis extérieure du film de décodage imprimée ensuite sur ce support et sur ce motif en négatif.

Dans une autre variante de réalisation de l'invention, on utilise au moins un film de décodage comprenant un motif de décodage à l'interface entre deux couches continues distinctes de ce film de décodage.

Avantageusement et selon l'invention, un motif de décodage est à l'interface entre deux couches continues de vernis. En variante ou en combinaison, un motif de décodage est à l'interface entre une couche de vernis et une couche continue d'adhésif.

Dans le cas notamment où la portion de surface de l'objet présente des inscriptions qui doivent être visualisées à travers le film de décodage, avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage transparent, c'est-à-dire présentant une transparence en lumière visible suffisante pour permettre cette visualisation.

Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage fragile adapté pour entraîner la destruction au moins partielle du motif source et/ou d'un motif de décodage en cas de tentative de séparation du film de décodage de ladite portion de surface de l'objet. Avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage adhésif -notamment adhésif à température ambiante (c'est-à-dire autoadhésif, sensible à la pression à froid), ou adhésif à chaud-. Tel est le cas en particulier, lorsque le film de décodage est appliqué par transfert. Î

6 2867590 En outre, avantageusement et selon l'invention, on utilise un film de décodage multicouche d'épaisseur inférieure à 100 m -notamment comprise entre 6 et 30 m-. On utilise par exemple un film de décodage réalisé comme décrit par EP-0.271.941 ou US-5.232.527.

Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, le motif source et chaque motif de décodage correspondant sont adaptés pour permettre la visualisation de l'image brouillée à l'oeil nu, notamment sous éclairage en lumière diffuse (dans un domaine visible).

Rien n'empêche en variante, de prévoir que l'image brouillée soit visible par l'intermédiaire d'un dispositif de visualisation spécifique, formant ainsi un contrôle de second niveau présentant des caractéristiques de sécurité additionnelle par rapport à celles de l'utilisation de l'image brouillée. Par exemple, le motif source peut être imprimé avec une composition d'impression visible par éclairage sous UV uniquement (à pigments photoluminescents).

L'invention s'étend également à un dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. L'invention concerne ainsi un dispositif de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification comprenant au moins un film protecteur destiné à être appliqué sur une portion de surface de l'objet, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un film protecteur, dit film de décodage, comprenant au moins un motif de décodage pour au moins une image brouillée d'un motif source sous jacent, cette image brouillée étant adaptée pour: - être illisible par visualisation directe du motif source isolément, - être lisible par visualisation indirecte à travers au moins un 25 motif de décodage superposé au motif source, ce film de décodage étant transparent au moins en regard de chaque motif de décodage qu'il comprend.

Avantageusement et selon l'invention, le dispositif est caractérisé par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci- après en référence au procédé, et comprend notamment un film de décodage tel que décrit ci-dessus. En particulier, avantageusement et selon l'invention, le 7 2867590 dispositif de protection comprend un dispositif de transfert comprenant un film de décodage. Et ce dispositif de transfert peut être utilisé pour l'application du film de décodage sur la portion de surface de l'objet à protéger.

L'invention s'étend à un objet protégé par un procédé selon l'invention, c'est-à-dire à l'aide d'un dispositif de protection conforme à l'invention. L'objet selon l'invention comprend au moins une portion de surface sur laquelle est appliqué un motif source et au moins un film de décodage présentant au moins un motif de décodage superposé à ce motif source.

L'objet ainsi protégé peut être par exemple un document officiel (passeport, carte d'identité, permis de conduire, carte d'immatriculation de véhicule ou autre document officiel d'identification et/ou d'authentification, un document fiduciaire, un billet de banque, un chèque, une carte bancaire ou autre titre de paiement, une carte de contrôle d'accès, un badge, une étiquette, un acte légal, un contrat, un plan cadastral, un plan de fabrication ou autre plan... ).

L'objet protégé selon l'invention peut être aussi un emballage, un produit ou article quelconque dont l'authenticité et la non-falsification doivent être garanties.

L'invention s'étend également à un procédé de protection, un dispositif de protection et un objet protégé caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnée ci-dessus ou ci-après.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles: - les figures la à 1 d sont des vues schématiques en coupe illustrant diverses étapes d'obtention d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention, - les figures 2a et 2b sont des vues schématiques en coupe illustrant un procédé de protection selon l'invention d'un objet avec un dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention, et, respectivement, le comportement de ce dispositif en cas de tentative de falsification, 8 2867590 - les figures 3a à 3c sont des vues schématiques en coupe illustrant diverses étapes d'obtention d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue schématique en coupe illustrant un procédé de protection selon l'invention d'un objet avec un dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, ainsi que le comportement de ce dispositif en cas de tentative de falsification, - la figure 5 est une vue schématique en coupe illustrant une étape d'obtention d'un dispositif selon un troisième mode de réalisation de 10 l'invention, - les figures 6a, 6b sont des vues schématiques en coupe illustrant différentes étapes d'un procédé de protection selon l'invention d'un objet avec un dispositif selon le troisième mode de réalisation de l'invention, ainsi que son comportement en cas de tentative de falsification, - les figures 7a, 7b sont des vues schématiques de dessus illustrant un objet selon l'invention protégé à l'aide d'un dispositif selon l'invention, et, respectivement son comportement en cas de tentative de falsification.

Sur les figures, les échelles d'épaisseur sont exagérément 20 agrandies et ce aux fins de clarté.

Le dispositif de protection 10 conforme au premier mode de réalisation représenté figure 1d est un dispositif de type transfert qui a été réalisé par impressions successives, notamment par sérigraphie, sur un support d'impression 11. Ce support d'impression 11 est tout d'abord gravé (figure la) par embossage selon un motif 12 qui constitue un négatif d'un motif de décodage 13 pour une image brouillée.

On imprime ensuite une couche continue de vernis 14, de façon notamment à venir couvrir le motif 12. Ce vernis est par exemple un vernis polyuréthanne bicomposant tel que décrit dans EP-0.271.941 ou un vernis acrylique. Lors de cette impression, la couche de vernis 14 vient remplir le motif 12 négatif, grave dans le support 11, de sorte que le motif 13 de décodage (positif) 9 2867590 correspondant se forme sur la face de la couche de vernis 14 en contact avec ce motif 12 négatif du support 11 (figure lb).

Lors de l'étape subséquente représentée figure 1 c, on imprime sur la couche de vernis 14 durcie un motif source 15 incorporant au moins une image brouillée en regard du motif 13 de décodage, de sorte que ce motif 13 de décodage est superposé à l'image brouillée du motif source 15. Simultanément, on peut imprimer également d'autres motifs tels que 16 sur la couche de vernis 14, par exemple, des motifs de sécurité (photoluminescents, à visualisation variable selon l'orientation, ...).

On recouvre ensuite ces impressions 15, 16 de motifs discontinus par une nouvelle couche continue de vernis 17 qui peut être soit identique au vernis de la première couche 14, soit au contraire différent, et par exemple de nature chimique différente, de façon à permettre ensuite une délamination facile de ces deux couches 14, 17. Par exemple, l'une des couches 14, 17 continue de vernis est formée d'un vernis polyuréthanne, tandis que l'autre est formée d'un vernis acrylique.

On couvre enfin la couche de vernis 17 continue d'une couche d'adhésif 18 continue, qui peut être soit un adhésif sensible à la pression à froid (auto-adhésif), soit au contraire un adhésif thermoréactivable. Dans le premier cas, le dispositif de protection est à transfert à froid; dans le second cas, il s'agit d'un transfert à chaud. La couche d'adhésif 18 peut ensuite être protégée par un papier siliconé 19.

Pour l'utilisation du dispositif 10 en vue de la protection d'une portion de surface 21 d'un objet 20, on ôte tout d'abord le papier siliconé 19, on applique la couche d'adhésif 18 sur la surface 21 de l'objet 20, puis on réalise le transfert et on retire le support 11 d'impression qui est séparable, de façon à laisser libre la face 22 de la couche de vernis 14 portant le motif de décodage 13. De la sorte, tant que le film de décodage 23 ainsi constitué et appliqué sur la surface 21 de l'objet 20 conserve son intégrité (couche de vernis 14 avec motif de décodage 13, couche de vernis 17 avec motif source 15 et couche d'adhésif 18), l'image brouillée portée par le motif source 15 sera visible par visualisation directe à 2867590 travers le motif de décodage 13 et par transparence à travers la couche de vernis 14. Il est à noter à cet égard que pour que le film de décodage 23 soit opérationnel, il suffit que sa portion en regard du motif de décodage 13 et du motif source 15 soit transparente. Les autres portions des couches de vernis 14, 17 notamment, peuvent ne pas être transparentes et incorporer des motifs et/ou un fond coloré.

Par contre, lors d'une tentative de fraude telle que représentée figure 2b, compte tenu de la finesse et de la fragilité des couches de vernis 14, 17 ainsi que leur faible adhésion relative, le film de décodage 23 se délaminera, c'est-à-dire que la couche de vernis 14 se séparera indubitablement de la couche de vernis 17 sous-jacente. Ce faisant, le motif de décodage 13 sera dissocié du motif source 15 et la visualisation de l'image brouillée ne sera plus possible. De surcroît, la réalisation d'un tel motif de décodage qui est par exemple un réseau ou une trame procurant un effet moiré étant particulièrement délicate et étroitement liée au codage de l'image brouillée dans le motif source 15, la réparation d'un tel film de décodage 23 après délamination est en pratique quasiment impossible.

Ainsi, l'objet 20 représenté figure 2a est protégé par le film de décodage 23 contre les falsifications, et son authenticité est garantie par la visualisation de l'image à travers le motif de décodage 13 porté par le film 23 lui- même.

Dans le deuxième mode de réalisation représenté figures 3a, 3b, 3c et 4, on part encore d'un support d'impression 31 doté d'une première couche de vernis 34 continue (figure 3a) et on réalise par gravure en creux dans cette couche de vernis 34, par embossage, un motif de décodage 33. On peut ensuite imprimer des motifs 36 tels que des motifs de sécurité sur la couche de vernis 34, puis on réalise une deuxième couche de vernis continue 37 de même nature ou non que celle de la première couche de vernis 34. Là encore, il est avantageux d'utiliser un vernis de composition différente, par exemple un vernis polyuréthane pour l'une des couches 34, 37 et un vernis acrylique pour l'autre couche 37, 34 de façon à faciliter la délamination en cas de tentative de fraude ultérieure.

11 2867590 On réalise ensuite le motif source 35 incorporant au moins une image brouillée sur la deuxième couche de vernis 37 en regard du motif de décodage 33 puis on réalise une couche continue d'adhésif 38 que l'on protège éventuellement par un papier siliconé 39. On obtient ainsi un dispositif de protection 30 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention qui diffère du première mode de réalisation par le fait que le motif de décodage est incorporé entre deux couches de vernis 34, 37 et n'est pas accessible à la face libre externe du film de décodage 43 ainsi constitué (couches de vernis 34, 37 et couche d'adhésif 38).

La figure 4 représente simultanément l'application du film de décodage 43 par transfert à l'aide du dispositif de protection 30 sur une surface 21 d'un objet 20, le support 31 d'impression étant ensuite enlevé. La figure 4 représente aussi le comportement du film de décodage 43 lors d'une tentative de falsification. Comme on le voit, le motif de décodage 33 porté par la couche de vernis 34 est enlevé ou en tout cas détérioré lors de la délamination des deux couches 34, 37. De la sorte, l'image brouillée incorporée dans le motif source 35 initialement visible par transparence à travers le film de décodage 43 disparaît. En effet, le motif résiduel sur la couche 37 de vernis qui reste éventuellement associée à l'objet 20 est un motif négatif qui ne permet pas le décodage de l'image brouillée.

Dans le troisième mode de réalisation représenté sur les figures 5, 6a et 6b, le dispositif de protection 50 comprend un support d'impression 51, une première couche de vernis continue 54, sur laquelle un motif de décodage 53 est réalisé par impression, par exemple par impression sérigraphique. Simultanément, des motifs de sécurité 56 peuvent être imprimés sur la couche de vernis 54. L'ensemble est recouvert d'une deuxième couche de vernis continu 57 de façon similaire aux autres modes de réalisation mentionnés ci-dessus. De même, une couche d'adhésif 58 est appliquée sur la deuxième couche de vernis 57.

Dans l'exemple représenté figure 6a d'utilisation du dispositif de protection 50, un motif source 55 incorporant au moins une image 12 2867590 brouillée est directement imprimé sur la surface 21 de l'objet 20 à protéger, avant application du film de décodage 63 qui est superposé à cette impression du motif source 55 de façon que le motif de décodage 53 soit exactement superposé au motif source 55 et permette le décodage de l'image brouillée qui l'incorpore. Après le transfert réalisé et le support d'impression 51 enlevé, l'image brouillée sera donc visible par transparence à travers le film de décodage 63 ainsi appliqué à la surface 21 de l'objet 20. Des motifs de sécurité 64 peuvent être imprimés également sur la surface 21 de l'objet 20.

Le motif de décodage 53 est par exemple un réseau de diffraction formé d'une impression de lignes transparentes parallèles entre elles orientées avec un angle prédéterminé par rapport au sens de lecture de l'image brouillée sous-jacente. Le motif de décodage comprend par exemple environ 80 à 200 lignes par pouce (environ 30 à 80 lignes par centimètre) imprimées avec un vernis transparent. La largeur de chaque ligne est par exemple de l'ordre de celle de l'espace les séparant. Par exemple pour une linéature de 100 lignes par pouce, soit environ 40 lignes par centimètre, chaque ligne peut présenter une largeur de l'ordre de 100 m. L'épaisseur de chaque ligne est par exemple de l'ordre de 5 m à 12 m.

Comme également représenté figure 6b, en cas de tentative de falsification, le vernis 54 se sépare de la couche de vernis sous-jacente 57, et le motif de décodage 53 est détérioré, c'est-à-dire pour au moins pour partie emporté par la couche de vernis 54 qui est enlevée. Dès lors, l'image brouillée incorporée dans le motif source 55 n'est plus lisible.

Au lieu d'être imprimé sur la surface 21 de l'objet 20, le motif source 55 peut être incorporé dans un autre film, notamment un autre film transfert, distinct du film de décodage 63 et appliqué avant ce dernier La figure 7a représente une vue de dessus dans laquelle le motif de décodage 13, 33, 53 est par exemple un réseau de lignes parallèles orientées selon un angle prédéterminé, et l'image brouillée constitue une répétition du mot "FASVER". Dans l'état représenté figure 7a, le film de décodage 23, 43, 63 permet la visualisation de l'image brouillée. En cas de tentative de falsification, 13 2867590 le film de décodage est détérioré et la couche de vernis supérieure est enlevée et se sépare de la couche de vernis inférieure comme représenté figure 7b. Ce faisant, l'image brouillée n'est plus visible.

L'invention peut faire l'objet de très nombreuses variantes de réalisation par rapport aux modes de réalisation représentés ci-dessus et décrits sur les figures. Par exemple, plusieurs motifs de décodage peuvent être incorporés dans un même film, soit superposés, soit juxtaposés. De même, plusieurs images brouillées peuvent être incorporées dans un même motif source 15, 35, 55. Par exemple, une première image brouillée peut être incorporée de façon à être décodée par un réseau de lignes orientées selon un premier angle d'orientation. Et une deuxième image brouillée peut être incorporée dans le même motif source de façon à être décodée par un motif de décodage formé d'un autre réseau de lignes orientées selon un angle différent. La superposition des deux réseaux de lignes permet de visualiser les deux images brouillées simultanément.

Selon une autre variante, le motif source 15, 35, 55 incorpore plusieurs images brouillées dont l'une seulement est décodée par un motif de décodage 13, 33, 53 incorporé dans le film de décodage. Une deuxième image brouillée incorporée dans le motif source peut être visualisée à l'aide d'un décodeur spécifique, par exemple une lentille incorporant un autre motif de décodage permettant de visualiser cette deuxième image brouillée. De la sorte, le motif source constitue simultanément un contrôle de premier niveau (grâce au motif de décodage incorporé dans le film de décodage), mais également un contrôle de deuxième niveau, grâce à la deuxième image brouillée nécessitant un dispositif spécifique pour son décodage.

Exemple:

On réalise un film transfert de sécurité, par impression de cinq couchessuccessives par procédé sérigraphique sur un support polystyrène Robbex 515 PH commercialisé par la société ROYALITES (Milan, ITALIE).

1 ere couche: On imprime une couche continue de vernis polyuréthane bicomposant réf: 3X9067 et durcisseur réf: 3X9069 commercialisés par TIFLEX 14 2867590 (Poncin, FRANCE) à raison de 100 parts (en poids) de vernis pour 43 parts de durcisseur. On réalise l'impression avec un écran à maille 51 PW 70, et une enduction à quatre couches. On effectue le séchage et la polymérisation du vernis sur clayettes.

2ème couche: On imprime un motif de décodage avec un vernis polyuréthane bicomposant réf: 3X9065 et son durcisseur réf: 3X9069 auquel on ajoute un gel épaississant réf: CF030707/1 commercialisés par la société TIFLEX (Poncin, FRANCE), dans la proportion suivante: 100 parts (en poids) de vernis, 50 parts de durcisseur, 15 parts de gel épaississant. On utilise un écran à maille 150 PW 31, et une enduction à quatre couches. On effectue le séchage et la polymérisation sur clayettes.

Le motif de décodage est formé d'un réseau de lignes transparentes parallèles: 100 lignes par pouce, épaisseur de chaque ligne: 6 m, largeur de chaque ligne: 100 m, angle d'inclinaison par rapport à la hauteur du format: 70 .

Sème couche: On imprime une image brouillée avec une encre invisible en lumière du jour et fluorescente sous UV de couleur verte. Cette image brouillée est imprimée sur le motif de décodage. On utilise une encre réf: 3X7951 et un gel épaississant réf: CF030707/1 commercialisés par la société TIFLEX (Poncin, FRANCE), à raison de 100 parts (en poids) d'encre pour 10 parts de gel. On utilise un écran à maille 150 PW 31, et une enduction à trois couches. On effectue le séchage par polymérisation ultraviolet.

4eme couche: On imprime une deuxième couche continue de vernis au format de la première couche continue. On utilise un vernis transparent réf: 3X4708 commercialisé par la société TIFLEX (Poncin, FRANCE), imprimé 2867590 avec un écran à maille 77 PW 55, et une enduction à quatre couches. On effectue le séchage par polymérisation ultraviolet.

Les deux couches continues superposées, de natures chimiques différentes, sont susceptibles de se séparer l'une de l'autre en cas de 5 tentative de décollement. 5eme

couche: On imprime une couche d'un adhésif sensible à la pression réf: L 4000 commercialisé par la société KISSEL & WOLF (ALLEMAGNE) ou d'un adhésif thermoscellable réf: L110 commercialisé par la société KISSEL & WOLF (ALLEMAGNE). On utilise un écran à maille 51 PW 70, et une enduction à cinq couches. On effectue le séchage par air chaud pulsé (60 C, 1 à 2 min). On obtient un film de sécurité auto-adhésif ou thermoscellable présentant plusieurs fonctions sécuritaires: séparabilité des deux couches de vernis continues 15 (première et quatrième couches), - image brouillée invisible en lumière du jour et visible sous ultraviolets, - motif de l'image brouillée qui se brouille lors d'une tentative de décollement entraînant une séparation des deux couches de vernis continues et une dissociation de l'image brouillée et du motif de décodage.

On peut aussi incorporer au film d'autres motifs de sécurité, par exemple un motif dichroïque. On obtient un film transparent présentant une épaisseur totale de l'ordre de 30 m.

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Claims (39)

REVENDICATIONS

1/ - Procédé de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification dans lequel on applique au moins un film protecteur sur une portion de surface (21) de l'objet (20), caractérisé en ce que: a) on applique sur ladite portion de surface de l'objet un motif source (15, 35, 55) contenant au moins une image brouillée adaptée pour: - être illisible par visualisation directe du motif source (15, 35, 55) isolément, - être lisible par visualisation indirecte à travers au moins un motif de décodage (13, 33, 53) superposé au motif source (15, 35, 55), b) on utilise au moins un film protecteur, dit film de décodage (23, 43, 63), comprenant au moins un motif de décodage (13, 33, 53) pour l'image brouillée du motif source (15, 35, 55), ce film de décodage (23, 43, 63) étant transparent au moins en regard de chaque motif de décodage (13, 33, 53) qu'il comprend, c) on applique chaque film de décodage (23, 43, 63) sur ladite portion de surface (21) avec chaque motif de décodage (13, 33, 53) qu'il comprend superposé au motif source (15, 35, 55), de sorte que l'image brouillée ne peut être visualisée qu'en présence de chaque film de décodage (23, 43, 63).

2/ - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un motif de décodage (13, 33, 53) est un filtre optique.

3/ - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le filtre optique est un réseau ou une trame de diffraction.

4/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que pour appliquer le motif source (15, 35, 55) sur ladite portion de surface (21) de l'objet (20), on utilise au moins un film de décodage (23, 43, 63) multicouche comprenant le motif source (15, 35, 55) associé à une couche de ce film de décodage (23, 43, 63), chaque motif de décodage (13, 33, 53) correspondant étant associé à une couche du film de décodage (23, 43, 63) distincte de celle, sous-jacente, à laquelle le motif source (15, 35, 55) est associé, ces couches superposées étant susceptibles de se séparer au moins en partie en cas 17 2867590 de tentative de séparation du film de décodage (23, 43, 63) de la surface (21) de l'objet (20), et on applique ce film de décodage (23, 43, 63) comprenant à la fois le motif source (15, 35, 55) et au moins un motif de décodage (13, 33, 53) sur ladite portion de surface (21) de l'objet (20).

5/ - Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le motif source (15, 35) est associé à une couche continue de vernis (14, 37) du film de décodage (23, 43).

6/ - Procédé selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que le motif source (35) est associé à une couche continue 10 d'adhésif (3 8) du film de décodage (43).

7/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on applique le motif source (55) sur ladite portion de surface (21) avant d'appliquer le film de décodage (63).

8/ - Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'on imprime le motif source (55) sur ladite portion de surface (21) de l'objet (20).

9/ - Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'on applique sur ladite portion de surface (21) de l'objet un film présentant le motif source distinct du film de décodage (23, 43, 63).

10/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) comprenant tous les motifs de décodage (13, 33, 53) nécessaires à la visualisation de l'image brouillée.

11/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, 25 caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) comprenant un unique motif de décodage (13, 33, 53).

12/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23) comprenant une couche de vernis extérieure (14) présentant une surface extérieure (22) formant un motif de décodage (13).

18 2867590 13/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) appliqué par transfert.

14/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'on utilise au moins un film de décodage (43, 63) comprenant un motif de décodage (33, 53) à l'interface entre deux couches continues (34-37; 54-57) distinctes de ce film de décodage (43, 63).

15/ - Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'un motif de décodage (33, 53) est à l'interface entre deux couches continues de 10 vernis (34-37; 54-57).

16/ - Procédé selon l'une des revendications 14 ou 15, caractérisé en ce qu'un motif de décodage est à l'interface entre une couche de vernis et une couche continue d'adhésif.

17/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) transparent.

18/ - Procédé selon l'un des revendications 1 à 17, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) fragile adapté pour entraîner la destruction au moins partielle du motif source (15, 35, 55) et/ou d'un motif de décodage (13, 33, 53) en cas de tentative de séparation du film de décodage (23, 43, 63) de ladite portion de surface (21) de l'objet (20).

19/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) adhésif.

20/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce qu'on utilise un film de décodage (23, 43, 63) multicouche d'épaisseur inférieure à 100 m.

21/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que le motif source (15, 35, 55) et chaque motif de décodage (13, 33, 53) correspondant sont adaptés pour permettre la visualisation de l'image brouillée à l'oeil nu.

22/ - Dispositif de protection d'un objet aux fins d'authentification et d'antifalsification comprenant au moins un film protecteur 19 2867590 destiné à être appliqué sur une portion de surface de l'objet, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un film protecteur, dit film de décodage (23, 43, 63), comprenant au moins un motif de décodage (13, 33, 53) pour au moins une image brouillée d'un motif source (15, 35, 55) sous jacent, cette image brouillée étant adaptée pour: - être illisible par visualisation directe du motif source (15, 35, 55) isolément, - être lisible par visualisation indirecte à travers au moins un motif de décodage (13, 33, 53) superposé au motif source (15, 35, 55), ce film de décodage (23, 43, 63) étant transparent au moins en regard de chaque motif de décodage (13, 33, 53) qu'il comprend.

23/ - Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce qu'au moins un motif de décodage (13, 33, 53) est un filtre optique.

24/ - Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce 15 que le filtre optique est un réseau ou une trame de diffraction.

25/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un film de décodage (23, 43, 63) multicouche comprenant le motif source (15, 35, 55) associé à une couche de ce film de décodage (23, 43, 63), chaque motif de décodage (13, 33, 53) correspondant étant associé à une couche du film de décodage (23, 43, 63) distincte de celle sous jacente, à laquelle le motif source (15, 35, 55) est associé, ces couches superposées étant susceptibles de se séparer au moins en partie en cas de tentative de séparation du film de décodage (23, 43, 63) de la surface (21) de l'objet (20).

26/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 25, caractérisé en ce que le motif source (15, 35) est associé à une couche continue de vernis (14, 37) du film de décodage (23, 43).

27/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 26, caractérisé en ce que le motif source (35) est associé à une couche continue 30 d'adhésif (38) du film de décodage (43).

2867590 28/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 27, caractérisé en ce qu'il comprend un film présentant le motif source distinct du film de décodage (23, 43, 63).

29/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) comprenant tous les motifs de décodage (13, 33, 53) nécessaires à la visualisation de l'image brouillée.

30/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 29, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) comprenant un 10 unique motif de décodage (13, 33, 53).

31/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 30, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23) comprenant une couche de vernis extérieure (14) présentant une surface extérieure (22) formant un motif de décodage (13).

32/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 31, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transfert comportant un film de décodage (23, 43, 63).

33/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 32, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un film de décodage (43, 63) comprenant un motif de décodage (33, 53) à l'interface entre deux couches continues (34- 37; 54-57) distinctes de ce film de décodage (43, 63).

34/ - Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce qu'un motif de décodage (33, 53) est à l'interface entre deux couches continues de vernis (34-37; 54-57).

35/ - Dispositif selon l'une des revendications 33 ou 34, caractérisé en ce qu'un motif de décodage est à l'interface entre une couche continue de vernis et une couche continue d'adhésif.

36/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 35, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) transparent.

37/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 36, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) fragile adapté 21 2867590 pour entraîner la destruction au moins partielle du motif source (15, 35, 55) et/ou d'un motif de décodage (13, 33, 53) en cas de tentative de séparation du film de décodage (23, 43, 63) de ladite portion de surface (21) de l'objet (20).

38/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 37, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) adhésif.

39/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 38, caractérisé en ce qu'il comprend un film de décodage (23, 43, 63) multicouche d'épaisseur inférieure à 100 m.

40/ - Dispositif selon l'une des revendications 22 à 39, caractérisé en ce que le motif source (15, 35, 55) et chaque motif de décodage (13, 33, 53) correspondant sont adaptés pour permettre la visualisation de l'image brouillée à l'oeil nu.

41/ - Objet protégé par un procédé selon l'une des revendications 1 à 21, comprenant une portion de surface (21) sur laquelle est appliqué au moins un motif source (15, 35, 55) et au moins un film de décodage (23, 43, 63) présentant au moins un motif de décodage (13, 33, 53) superposé à ce motif source (15, 35, 55).