FR2864506A1 - Servomoteur a saut variable progressif - Google Patents

Abstract

Servomoteur (11) pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile comportant un piston mobile (24), dans lequel coulisse un élément (50) tubulaire porteur de premiers éléments transversaux annulaires d'étanchéité de clapets (46) axiaux d'admission (46) et de rééquilibrage (48) du servomoteur (11), et dans lequel coulisse un plongeur mû par une tige de commande du servomoteur, dont une extrémité arrière porte un second élément annulaire d'étanchéité du clapet d'admission, et dont une extrémité formant palpeur est agencée à une distance (d) dite de saut d'un disque de réaction par l'intermédiaire duquel le piston ou le palpeur peut solliciter un maître-cylindre (22) associé au servomoteur (11), la position axiale du premier élément annulaire d'étanchéité du clapet d'admission déterminant la distance dite de saut, caractérisé en ce qu'il comporte une douille navette (62) interne au piston (24) qui est commandée par le plongeur (50) pour repousser progressivement l'élément tubulaire (50) et faire varier la distance (d) de saut.

Description

"Servomoteur à saut variable progressif"

L'invention concerne un servomoteur pneumatique d'actionnement d'un maître-cylindre de freinage de véhicule automobile.

L'invention concerne plus particulièrement un servomoteur pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, du type qui comporte une enveloppe rigide à l'intérieur de laquelle est mobile une cloison transversale délimitant de façon étanche une chambre avant, soumise à une io première pression, et une chambre arrière, soumise à une deuxième pression variant entre la première pression et une pression supérieure à la première pression, qui est susceptible de solliciter une tige d'actionnement d'un maître cylindre associé au servomoteur par l'intermédiaire d'un disque de réaction, du type qui comporte un piston mobile tubulaire qui est monté coulissant dans l'enveloppe et dont un tronçon avant est solidaire de la cloison mobile, du type qui comporte une tige de commande se déplaçant dans le piston sélectivement en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant à l'encontre d'un effort de rappel exercé par un ressort de rappel, du type dans lequel les mouvements de la tige de commande sont susceptibles de déterminer les ouvertures et fermetures d'au moins un clapet axial dit "d'admission" qui est interposé entre une source de pression soumise à la pression supérieure à la première pression et la chambre arrière, et d'au moins un clapet axial dit "de rééquilibrage" qui est interposé entre la chambre avant et la chambre arrière, pour actionner la cloison mobile, et du type dans lequel un plongeur qui est reçu dans un tronçon interne avant du piston tubulaire et qui est solidaire de l'extrémité de la tige de commande, comporte à son extrémité un palpeur qui est reçu dans un alésage traversant la cloison mobile qui est susceptible de solliciter directement la tige d'actionnement du maître-cylindre par l'intermédiaire du disque de réaction, du type qui comporte un élément tubulaire flottant, qui est monté coulissant dans un tronçon interne arrière du piston tubulaire, et qui comporte radialement, de l'axe du piston vers sa périphérie, une première portée annulaire avant formant un premier élément transversal d'étanchéité du clapet axial d'admission et une seconde portée annulaire avant, de diamètre supérieur, qui forme un premier élément transversal d'étanchéité du clapet axial de rééquilibrage, du type qui comporte un second élément transversal annulaire d'étanchéité du clapet axial d'admission, complémentaire de la première portée annulaire de l'élément, et porté par l'extrémité io arrière du plongeur, du type qui comporte un second élément transversal annulaire d'étanchéité du clapet axial de rééquilibrage, complémentaire de la seconde portée annulaire de l'élément, qui est constitué d'au moins une face arrière d'épaulement délimitant les tronçons avant et arrière internes du piston, du type dans lequel la position axiale de la première portée annulaire de l'élément détermine une distance dite "de saut" entre le palpeur et le disque de réaction.

On connaît de nombreux exemples de servomoteurs conventionnels de ce type.

Dans un tel servomoteur, la distance séparant le premier palpeur du disque de réaction, est appelée "distance de saut" et elle correspond à la distance théorique que le premier palpeur doit parcourir avant que le conducteur du véhicule ne ressente l'effort de réaction du maîtrecylindre, le palpeur entrant en contact avec le disque de réaction du fait de l'avancée du palpeur et/ou de l'expansion du disque de réaction.

Dans la pratique, lorsqu'il existe un jeu entre le premier palpeur et le disque de réaction, cette distance correspond à la distance séparant le premier palpeur du disque de réaction, mais elle peut aussi, lorsque le disque de réaction est initialement décomprimé au contact du disque de réaction, correspondre à la course selon laquelle le premier palpeur est susceptible de comprimer le disque de réaction jusqu'à ce que ce dernier soit totalement comprimé.

Dans une situation de freinage pour laquelle un effort de freinage conséquent est exercé sur la tige de commande, l'actionnement de la tige du commande provoque le déplacement du plongeur comportant le premier palpeur, ce qui provoque l'ouverture maximale du clapet d'admission et la mise à la pression atmosphérique de la chambre arrière. Il s'ensuit un déplacement vers l'avant de la cloison mobile, et l'extrémité du plongeur formant le premier palpeur entre en contact avec le disque de réaction en matériau élastomère en le comprimant.

lo Ainsi, l'effort exercé sur la tige d'actionnement du maître-cylindre lorsque la tige de commande est en fin de course résulte de l'effort d'assistance qui est provoqué par la différence de pression de chaque côté de la paroi mobile et de l'effort exercé par le plongeur formant palpeur sur le disque de réaction. Le conducteur du véhicule ressent par ailleurs l'effort de réaction du freinage, qui est transmis du maître- cylindre au plongeur par l'intermédiaire du disque de réaction.

Or, on a constaté que bon nombre de conducteurs, confrontés à une situation de freinage appuyé, sous-estimaient les risques encourus, et que, après avoir freiné brutalement, ils relâchaient leur effort de freinage alors que le maintien d'un effort de freinage était indispensable pour éviter un accident.

En effet, dans le cas d'une situation de freinage accompagnée d'un déplacement rapide de la tige de commande, le plongeur peut entrer en contact avec le disque de réaction et transmettre au conducteur une sensation de freinage maximal avant même que la différence de pression ne soit maximale entre les chambres de pression avant et arrière, ce qui peut conduire le conducteur à relâcher son effort, quand bien même il devrait être maintenu pour bénéficier de l'effort de freinage maximal.

Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé un servomoteur qui comporte un premier palpeur qui est monté coulissant par rapport au plongeur pour pénétrer dans le disque de réaction puis qui peut, lorsque la tige de commande du servomoteur est actionnée à une vitesse déterminée, être verrouillé par rapport au piston mobile de manière à maintenir un effort de freinage maximal sur la tige d'actionnement du maître cylindre via le disque de réaction quand bien même le conducteur aurait partiellement relâché son effort.

Cette conception permet d'éviter que l'effort de freinage ne soit relâché involontairement. Toutefois, cette conception présente l'inconvénient de ne pas retransmettre fidèlement au conducteur la sensation de freinage, qui résultant de la lo transmission de l'effort de réaction du maître cylindre au palpeur.

En effet, une fois que le palpeur est verrouillé par rapport au piston mobile, l'effort de réaction issu du maître cylindre est transmis en partie au piston mobile et non plus seulement au conducteur.

Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un servomoteur qui comporte un dispositif permettant restituer au conducteur une sensation de freinage fidèle quelle que soit la vitesse et la course d'actionnement du plongeur. De ce fait, le servomoteur selon l'invention ne nécessite pas de dispositif de verrouillage du type précédemment décrit.

Le principe de fonctionnement du servomoteur selon l'invention repose sur le principe connu de l'état de la technique de l'obtention d'une variation de la distance de saut en fonction de la vitesse et de la course d'actionnement du plongeur, qui sont elles-mêmes croissantes proportionnellement à l'effort de freinage exercé par le conducteur du véhicule.

Cette variation de la distance de saut est obtenue en proposant un siège d'équilibrage apte à faire reculer un palpeur monté coulissant dans un alésage du piston afin de déterminer un volume variable qui est susceptible d'être comblé par le disque de réaction ou par le palpeur.

En effet, plus le volume à combler dans l'alésage est grand pour que le palpeur et le disque de réaction rentrent en contact, la valeur de l'effort de freinage à laquelle le saut apparaît étant constante, et plus l'effort de réaction, qui est proportionnel à la pression régnant dans le maître cylindre et qui est transmis du disque réaction au palpeur, est élevé lorsque le palpeur et le disque de réaction entrent en contact.

Cette configuration permet de faire varier l'intensité de l'effort de réaction transmis au conducteur en fonction de l'effort de freinage qu'il exerce sur le plongeur.

Cette conception permet de bénéficier d'un effort de freinage maximal dans le cas d'un freinage d'urgence.

io Des servomoteurs reposant sur ce principe de fonctionnement sont déjà connus de l'état de la technique.

Ils proposent généralement des systèmes de palpeurs concentriques qui sont susceptibles d'entrer ou non en contact avec le disque de réaction pour faire varier la distance de saut et le rapport de surface entre lesdits palpeurs et le disque de réaction, de manière à faire varier l'intensité de l'effort de réaction transmis au plongeur. II est notamment connu un servomoteur comportant un second palpeur concentrique qui, lors d'une application rapide, peut être poussé par le plongeur et verrouillé axialement par rapport au piston, puis être poussé par le piston dans le disque de réaction de manière que l'application rapide d'un effort de freinage puisse être effectuée, selon une nouvelle distance de saut de valeur supérieure à la valeur initiale, en ne rencontrant qu'un effort antagoniste réduit transmis par le disque de réaction.

Toutefois, de tels servomoteurs ne permettent pas de faire varier la distance de saut de manière progressive, et sont de surcroît très encombrants.

Il est aussi connu de l'état de la technique de remédier à cet inconvénient en tirant parti de la conception tubulaire des sièges de clapets du servomoteur. La variation du saut est obtenue en faisant varier la position axiale du siège du clapet de rééquilibrage.

Dans ce but, il est connu de proposer un servomoteur du type décrit précédemment qui comporte une douille navette, qui est reçue dans le tronçon avant autour du plongeur, qui est mobile uniquement entre une position extrême inactive de repos et une position active extrême dans laquelle elle est commandée par le plongeur en coulissement axial pour se substituer à la face arrière d'épaulement de manière à constituer un second élément transversal annulaire d'étanchéité du clapet axial de rééquilibrage mobile coopérant avec la seconde portée annulaire de l'élément io tubulaire de manière à le repousser pour faire varier la position axiale de la première portée annulaire dudit élément et modifier la distance dite "de saut" entre le palpeur et le disque de réaction.

Toutefois, la distance de saut n'est alors variable qu'entre deux positions extrêmes et ne peut varier progressivement.

Pour remédier cet inconvénient, l'invention propose un servomoteur du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte une douille navette, qui est reçue dans le tronçon avant autour du plongeur, qui est mobile entre une position inactive de repos et au moins une position active dans laquelle elle est commandée par le plongeur en coulissement axial pour se substituer à la face arrière d'épaulement de manière à constituer un second élément transversal annulaire d'étanchéité du clapet axial de rééquilibrage mobile coopérant avec la seconde portée annulaire de l'élément tubulaire de manière à le repousser progressivement pour faire varier progressivement la position axiale de la première portée annulaire dudit élément et modifier progressivement la distance dite "de saut" entre le palpeur et le disque de réaction.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention - le tronçon avant reçoit une douille d'actionnement qui est accolée à l'avant de la douille navette, qui est fixe axialement, qui est commandée en rotation par le plongeur, et qui est susceptible de commander le coulissement axial de douille navette, - la douille d'actionnement est commandée en rotation par le plongeur par l'intermédiaire de premiers moyens de rampe interposés entre le plongeur et la douille d'actionnement, - les premiers moyens de rampe comportent une bague qui est montée coulissante sur un premier tronçon du plongeur agencé en arrière du palpeur, qui est susceptible d'être sollicitée vers l'avant par une face d'épaulement d'un deuxième tronçon du plongeur agencé en arrière du premier tronçon, et qui comporte deux doigts diamétralement opposés qui sont reçus dans des lumières inclinées de la douille d'actionnement pour provoquer sa rotation quand le plongeur sollicite la bague, - la douille d'actionnement est susceptible de commander le coulissement de la douille navette par l'intermédiaire de seconds moyens de rampe interposés entre l'arrière de la douille d'actionnement et l'avant de la douille navette, - les seconds moyens de rampe comportent au moins trois rampes d'orientation axiale réparties angulairement à l'extrémité arrière de la douille de commande, qui sont destinées à glisser sur autant de rampes conformes réparties angulairement de manière régulière à l'extrémité avant de la douille navette pour permettre le coulissement de la douille navette selon une course déterminée de recul lorsque la bague d'actionnement est mue en rotation selon une position angulaire déterminée correspondant à une course déterminée de la bague, - le tronçon avant interne du piston comporte une portée tubulaire dans laquelle coulisse le plongeur et autour de laquelle est montée la douille d'actionnement, - la douille navette est maintenue dans sa position de repos par: 30. un ressort de rappel, interposé entre l'extrémité arrière de la douille navette et le tronçon interne avant du piston, et É la douille navette est maintenue par un ressort de rappel, interposé entre l'extrémité arrière de la douille navette et le tronçon interne avant du piston, et une clé radiale qui fait saillie à l'extérieur du piston de manière à prendre appui sur l'enveloppe du servomoteur lorsque le piston est en position de repos, qui présente la forme d'un cavalier dont les branches traversent la paroi externe du piston, deux lumières longitudinales opposées de la douille navette et deux lumières longitudinales opposées de la portée tubulaire, qui chevauche le plongeur en arrière du deuxième tronçon, pour que l'extrémité des lumières longitudinales de la douille navette coopérant avec la clé forment une butée qui permet le maintien de la douille navette dans sa position de repos et qui est susceptible de s'escamoter lors du mouvement du piston, le ressort de rappel permettant alors le mouvement de la douille navette selon la course de recul déterminée par la course angulaire de la douille d'actionnement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 20 apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe d'un servomoteur selon un étant antérieur de la technique, - les figures 2A et 2B sont des vues en coupe de détail d'un servomoteur selon l'invention représenté dans une position de repos, - les figures 3 A et 3B sont des vues en coupe de détail d'un servomoteur selon l'invention représenté quittant sa positon 30 de repos au début de l'ouverture du clapet d'admission, - les figures 4A et 4B sont des vues en coupe d'un servomoteur selon l'invention représenté à l'équilibre, le clapet d'admission étant fermé, - la figure 5 est une vue en perspective du piston mobile du servomoteur selon l'invention.

Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires.

Par convention, les termes "avant" ou "arrière" désignent respectivement des éléments ou des positions orientés respectivement vers la gauche ou la droite des figures 1 à 5.

On a représenté à la figure 1 l'ensemble d'un servofrein 10 io pneumatique conventionnel comportant un servomoteur 11 d'assistance au freinage pour un véhicule automobile destiné à actionner un maître cylindre 22.

De manière connue, le servomoteur 10 comporte une enveloppe 12 rigide à l'intérieur de laquelle est mobile une cloison 14 transversale, rappelée vers l'arrière par un ressort 15, qui délimite de façon étanche une chambre avant 16, soumise à une première pression "PI", et une chambre arrière 18, soumise à une deuxième pression "P2" variant entre la première pression "PI" et une pression "Pa" supérieure à la première pression "PI". La cloison mobile 14 est susceptible de solliciter une tige 20 d'actionnement du maître cylindre 22 associé au servomoteur 11 par l'intermédiaire d'un disque 28 de réaction.

Le servomoteur 11 comporte un piston 24 mobile tubulaire qui est monté coulissant dans l'enveloppe 12 et dont un tronçon avant est solidaire de la cloison 14 mobile. Une face avant 26 du tronçon avant est agencée en regard d'une coupelle 30, solidaire de l'extrémité arrière de la tige 20 d'actionnement, dans laquelle est logée le disque 28 de réaction.

Le servomoteur comporte une tige 32 de commande se déplaçant dans le piston 24 sélectivement en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant à l'encontre d'un effort de rappel exercé par un ressort 34 de rappel.

Les mouvements de la tige 32 de commande sont susceptibles de déterminer les ouvertures et fermetures d'au i0 moins un clapet 40 axial à trois voies qui est susceptible de sélectivement mettre en communication la chambre arrière 18 avec une source de pression soumise à la pression "Pa" supérieure à la première pression "PI", notamment le milieu ambiant mis à la pression atmosphérique "Pa" pour, au cours d'une phase dite "d'admission", provoquer le déplacement vers l'avant de la cloison mobile 14, ou de mettre en communication la chambre arrière 18 avec la chambre avant 16 soumise à la pression "PI" pour, au cours d'une phase de rééquilibrage, io permettre le rappel vers l'arrière de la cloison mobile 14 vers sa position de repos.

Un plongeur 36 est reçu dans un tronçon interne avant 51 du piston tubulaire 24. Ce plongeur 36 est solidaire de l'extrémité de la tige 32 de commande, et il comporte une extrémité comportant un palpeur 42 qui est reçu dans un alésage 44 traversant la face avant 26 du piston 24 et qui susceptible de solliciter directement la tige 20 d'actionnement du maître-cylindre 22 par l'intermédiaire du disque 28 de réaction.

Au repos, le palpeur 42 est agencé à une distance "d" de saut du disque 28 de réaction. Au freinage, en fin de course de la tige de commande 36, ou lorsqu'un effort de freinage est appliqué à une vitesse supérieure à la vitesse de déplacement de la paroi mobile 14, le palpeur 42 entre en contact avec le disque 28 de réaction et retransmet au conducteur l'effort de réaction qu'il reçoit de la tige 20 d'actionnement du maître cylindre 22.

Un tel servomoteur ne permet pas de faire varier la distance de saut.

L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un servomoteur 11 à distance de saut variable. Avantageusement, le servomoteur 11 selon l'invention permet de faire varier la distance de saut de manière progressive en tirant parti d'une conception connue de l'état de la technique de servomoteur comportant des clapets tubulaires axiaux.

Comme l'illustrent les figures 2A à 4B, de manière connue, le servomoteur 11 comporte un clapet 46 tubulaire dit "d'admission" et un clapet 48 tubulaire dit "de rééquilibrage".

Les mouvements de la tige 32 de commande sont susceptibles de déterminer les ouvertures et fermetures du clapet 46 axial d'admission, qui est interposé entre la source de pression soumise à la pression "Pa" supérieure à la première pression "PI" et la chambre arrière 18, et du clapet axial 48 de rééquilibrage qui est interposé entre la chambre avant 16 et la chambre arrière 18, io pour actionner la cloison 14 mobile.

Le détail des conduits internes du piston 24 permettant de mettre en communication la chambre avant 16 et la chambre arrière 18 ne faisant pas l'objet de la présente invention et étant par ailleurs largement connus de l'état de la technique, ils n'ont pas été représentés sur les figures 2 et suivantes.

Plus particulièrement, le piston 24 comporte un élément 50 tubulaire flottant, qui est monté coulissant dans un tronçon interne arrière 52 du piston 24 tubulaire, et qui comporte radialement, de l'axe "A" du piston 24 vers sa périphérie, une première portée annulaire 54 avant formant un premier élément transversal d'étanchéité du clapet 46 axial d'admission et une seconde portée 56 annulaire avant, de diamètre supérieur, qui forme un premier élément transversal d'étanchéité du clapet 48 axial de rééquilibrage.

Le servomoteur 11 comporte par ailleurs un second élément 58 transversal annulaire d'étanchéité du clapet 46 axial d'admission, complémentaire de la première portée 54 annulaire de l'élément 50, et porté par l'extrémité arrière du plongeur 36, et un second élément 60 transversal annulaire d'étanchéité du clapet 48 axial de rééquilibrage, complémentaire de la seconde portée annulaire 56 de l'élément 50, qui est constitué d'au moins une face arrière d'épaulement délimitant les tronçons avant et arrière internes 51, 52 du piston.

Selon cette configuration connue, la position axiale de la première portée annulaire 54 de l'élément 50, sur laquelle repose le plongeur 36, détermine une distance "d" dite "de saut" entre le palpeur 42 et le disque 28 de réaction.

s Conformément à l'invention, le piston 22 comporte une douille navette 62, qui est reçue dans le tronçon 51 avant autour du plongeur 36. Cette douille navette 62 est mobile entre une position inactive de repos, représentée aux figures 2A et 2B, et au moins une position active, représentée aux figures 3A, 3B, 4A, io 4B dans laquelle elle est commandée par le plongeur 36 en coulissement axial vers l'arrière pour qu'une face arrière 64 de la douille 62, d'un diamètre sensiblement égal à celui de la seconde portée 56 annulaire de l'élément tubulaire 50, se substitue à la face 60 arrière d'épaulement délimitant les tronçons 51 et 52 de manière à constituer un second élément transversal 64 annulaire d'étanchéité du clapet 48 axial de rééquilibrage mobile coopérant avec la seconde portée 56 annulaire de l'élément tubulaire 50 de manière à repousser ledit élément tubulaire 50 progressivement pour faire varier progressivement la position axiale de la première portée 54 annulaire dudit élément 50 et modifier ainsi progressivement la distance "d" dite "de saut" entre le palpeur 42 et le disque de réaction 28.

Plus particulièrement, pour commander le coulissement axial vers l'arrière de la douille navette 62, le tronçon avant 51 reçoit une douille d'actionnement 66 qui est accolée à l'avant de la douille navette 62, qui est fixe axialement, qui est commandée en rotation par le plongeur 36, et dont une extrémité arrière 68 qui est susceptible de coopérer avec une extrémité avant 70 de la douille navette 62 pour provoquer son recul.

La douille 66 d'actionnement est commandée en rotation par le plongeur 36 par l'intermédiaire de premiers moyens de rampe 72 interposés entre le plongeur 36 et la douille 66 d'actionnement.

Comme l'illustre la figure 2B, ces premiers moyens 72 de rampe comportent une bague 74 qui est montée coulissante sur un premier tronçon 78 du plongeur 36 agencé en arrière du palpeur 42. La bague 74 est susceptible d'être sollicitée vers l'avant par une face d'épaulement 80 d'un deuxième tronçon 82 du plongeur 36 agencé en arrière du premier tronçon 78, et qui comporte deux doigts 76 diamétralement opposés qui sont reçus dans des lumières 84 inclinées de la douille 66 d'actionnement pour provoquer sa rotation quand le plongeur 36 sollicite la bague 74.

Par ailleurs, la douille 66 d'actionnement est susceptible de commander le coulissement de la douille navette 62 par l'intermédiaire de seconds moyens 86 de rampe interposés entre l'extrémité arrière 68 de la douille 66 d'actionnement et l'extrémité avant 70 de la douille navette 62.

Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les seconds moyens 86 de rampe comportent au moins trois rampes 88 d'orientation axiale réparties angulairement à l'arrière de la douille 66 d'actionnement, qui, comme l'illustrent les figures 3A à 4B, sont destinées à glisser sur autant de rampes 90 conformes réparties angulairement de manière régulière à l'avant de la douille navette 62 pour permettre le coulissement vers l'arrière de la douille navette 62 selon une course déterminée de recul lorsque la douille 66 d'actionnement est mue en rotation selon une position angulaire déterminée correspondant à une course déterminée de la bague 74.

Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, pour assurer un guidage satisfaisant du plongeur 36 et de la douille navette 62, le tronçon avant 51 interne du piston 22 comporte une portée tubulaire 92 dans laquelle coulisse le plongeur 36 et autour de laquelle sont montées la douille navette 62 et la douille d'actionnement 66.

Pour permettre le recul de la douille navette 62, celle-ci est maintenue par: - un ressort 94 de rappel, interposé entre l'extrémité arrière 97 de la douille navette 62 et le tronçon interne avant 51 du piston 24, et une clé radiale 96 qui fait saillie à l'extérieur du piston 24 de manière à prendre appui sur l'enveloppe 12 du servomoteur 11 lorsque le piston 24 est en position de repos. La clé radiale 96 présente la forme d'un cavalier dont les branches 98 traversent la paroi externe 100 du piston 24, deux lumières longitudinales opposées 102 de la douille navette 62 et deux lumières longitudinales 104 opposées de la portée 92 tubulaire. La clé 96 chevauche le plongeur 36 en arrière du deuxième tronçon 82, pour que l'extrémité 106 des lumières longitudinales 102 de la douille navette 62 coopérant avec la clé 96 forment une butée qui permet le maintien de la douille navette 62 dans sa position de repos et qui est susceptible de s'escamoter lors du mouvement du piston 24, le ressort 94 de rappel permettant alors le mouvement de la douille navette 62 selon la course de recul déterminée par la course angulaire de la douille 68 d'actionnement.

De la sorte, lors de l'application d'un effort de freinage sur 20 la tige 32 de commande, la distance de saut varie de manière progressive.

A partir de la position de repos qui a été représentée aux figures 2A et 2B, l'application d'un effort de freinage sur la tige de commande 32 provoque l'avancée du plongeur 36. La face d'épaulement 80 du deuxième tronçon 82 du plongeur 36 sollicite la bague 74 dont les doigts 76, en sollicitant à leur tour les bords des lumières 84 provoque la rotation de la douille 66 d'actionnement comme représenté aux figures 3A et 3B.

Lorsque la douille 66 d'actionnement pivote, ses rampes 88 glissent sur les rampes 90 de la douille navette 62, ce qui a pour effet de repousser vers l'arrière la douille 62 vers l'arrière. La face arrière 64 de la douille 62 entre en contact avec la seconde portée annulaire 56 de l'élément 50 et se substitue au second élément 60 transversal constitué de la face arrière délimitant les tronçons avant et arrière 51, 52 du piston 24. Puis, la douille navette 62, repousse l'élément flottant 50.

En effet, le piston 24 avance simultanément du fait de l'introduction de la pression atmosphérique "P2" dans la chambre arrière 18, supérieure à lapression "PI" qui règne dans la chambre avant 16.

L'avancée du piston 24 permet à la clé 96 de quitter son appui sur l'enveloppe 12 du servomoteur 11 comme représenté aux figures 3A et 3B et libère la douille navette 62 sous la io sollicitation du ressort 94 de rappel.

Puis, comme l'illustrent les figures 4A et 4B, l'avancée du piston 24 conjugué au recul de la douille navette 62 permet à l'élément 58 transversal annulaire d'étanchéité du plongeur 36 de reposer sur l'élément 50 selon une position axiale décalée vers l'arrière par rapport à sa position initiale. De ce fait, le palpeur 42 est aussi décalé d'une course "X" par rapport à sa position initiale, et la distance "d" de saut se trouve augmentée de la course "X".

L'invention permet donc avantageusement de bénéficier d'un servomoteur comportant une distance "d" de saut qui est variable de manière progressive et dépend de la course d'actionnement initiale selon laquelle la tige de commande 32 est actionnée.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Servomoteur (11) pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, du type qui comporte une enveloppe (12) rigide à l'intérieur de laquelle est mobile une cloison (14) transversale délimitant de façon étanche une chambre avant (16), soumise à une première pression (PI), et une chambre arrière (18), soumise à une deuxième pression (P2) variant entre la première pression (PI) et lo une pression (Pa) supérieure à la première pression (PI), qui est susceptible de solliciter une tige (20) d'actionnement d'un maître cylindre (22) associé au servomoteur (11) par l'intermédiaire d'un disque (28) de réaction, du type qui comporte un piston (24) mobile tubulaire qui 15 est monté coulissant dans l'enveloppe (12) et dont un tronçon avant est solidaire de la cloison (14) mobile, du type qui comporte une tige (32) de commande se déplaçant dans le piston (24) sélectivement en fonction d'un effort axial d'entrée exercé vers l'avant à l'encontre d'un effort de rappel exercé par un ressort (34) de rappel, du type dans lequel les mouvements de la tige (32) de commande sont susceptibles de déterminer les ouvertures et fermetures d'au moins un clapet (46) axial dit "d'admission" qui est interposé entre une source de pression soumise à la pression (Pa) supérieure à la première pression (PI) et la chambre arrière (18), et d'au moins un clapet axial (48) dit "de rééquilibrage" qui est interposé entre la chambre avant (16) et la chambre arrière (18), pour actionner la cloison (14) mobile, et du type dans lequel un plongeur (36) qui est reçu dans un tronçon (51) interne avant du piston (24) tubulaire et qui est solidaire de l'extrémité de la tige (32) de commande, comporte à son extrémité un palpeur (42) qui est reçu dans un alésage traversant le piston mobile (24) et qui est susceptible de solliciter directement la tige (20) d'actionnement du maître-cylindre (22) par l'intermédiaire du disque (28) de réaction, du type qui comporte un élément (50) tubulaire flottant, qui est monté coulissant dans un tronçon interne arrière (52) du s piston (24) tubulaire, et qui comporte radialement, de l'axe du piston (24) vers sa périphérie, une première portée (54) annulaire avant formant un premier élément transversal d'étanchéité du clapet (46) axial d'admission et une seconde portée annulaire (56) avant, de diamètre supérieur, qui forme un premier élément lo transversal d'étanchéité du clapet (48) axial de rééquilibrage, du type qui comporte un second élément (58) transversal annulaire d'étanchéité du clapet (46) axial d'admission, complémentaire de la première portée (54) annulaire de l'élément (50), et porté par l'extrémité arrière du plongeur (36), is du type qui comporte un second élément (60) transversal annulaire d'étanchéité du clapet (48) axial de rééquilibrage, complémentaire de la seconde portée annulaire (56) de l'élément (50), qui est constitué d'au moins une face arrière d'épaulement délimitant les tronçons avant (51) et arrière (52) internes du piston (24), du type dans lequel la position axiale de la première portée annulaire (54) de l'élément (50) détermine une distance dite "de saut" entre le palpeur (42) et le disque (28) de réaction, caractérisé en ce qu'il comporte une douille navette (62), qui est reçue dans le tronçon avant (51) autour du plongeur (36), qui est mobile entre une position inactive de repos et au moins une position active dans laquelle elle est commandée par le plongeur (36) en coulissement axial pour se substituer à la face (60) arrière d'épaulement de manière à constituer un second élément (64) transversal annulaire d'étanchéité du clapet (48) axial de rééquilibrage mobile coopérant avec la seconde portée (56) annulaire de l'élément (50) tubulaire de manière à le repousser progressivement pour faire varier progressivement la position axiale de la première portée (54) annulaire dudit élément (50) et modifier progressivement la distance "d" dite "de saut" entre le palpeur (42) et le disque (28) de réaction,

2. Servomoteur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le tronçon avant (51) reçoit une douille (66) d'actionnement qui est accolée à l'avant de la douille navette (62), qui est fixe axialement, qui est commandée en rotation par le plongeur (36), et qui est susceptible de commander le coulissement axial de douille navette (62).

3. Servomoteur (Il) selon la revendication précédente, io caractérisé en ce que la douille (66) d'actionnement est commandée en rotation par le plongeur (36) par l'intermédiaire de premiers moyens de rampe (72) interposés entre le plongeur (36) et la douille (66) d'actionnement.

4. Servomoteur (Il) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les premiers moyens de rampe (72) comportent une bague (74) qui est montée coulissante sur un premier tronçon (78) du plongeur (36) agencé en arrière du palpeur (42), qui est susceptible d'être sollicitée vers l'avant par une face d'épaulement (80) d'un deuxième tronçon (82) du plongeur (36) agencé en arrière du premier tronçon (78), et qui comporte deux doigts (76) diamétralement opposés qui sont reçus dans des lumières (84) inclinées de la douille (66) d'actionnement pour provoquer sa rotation quand le plongeur (36) sollicite la bague (74).

5. Servomoteur (11) selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la douille (66) d'actionnement est susceptible de commander le coulissement de la douille navette (62 par l'intermédiaire de seconds moyens (86) de rampe interposés entre une extrémité arrière (68) de la douille (66) d'actionnement et une extrémité avant (70) de la douille navette (62).

6. Servomoteur (11) selon la revendication précédente prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisé en ce que les seconds moyens (86) de rampe comportent au moins trois rampes (88) d'orientation axiale réparties angulairement à l'extrémité arrière (68) de la douille (66) d'actionnement, qui sont destinées à glisser sur autant de rampes (90) conformes réparties angulairement de manière régulière à l'extrémité avant (70) de la douille navette (62) pour permettre le coulissement de la douille navette (62) selon une course déterminée de recul lorsque la douille d'actionnement (66) est mue en rotation selon une position angulaire déterminée correspondant à une course déterminée de la bague (74).

7. Servomoteur (11) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le tronçon avant interne du piston comporte une portée tubulaire (92) dans laquelle coulisse le plongeur (36) et autour de laquelle sont montées la douille navette (62) et la douille d'actionnement (66).

8. Servomoteur (11) selon la revendication précédente prise en combinaison avec la revendication 6, caractérisé en ce que la douille navette (62) est maintenue par: - un ressort (94) de rappel, interposé entre l'extrémité arrière (97) de la douille navette (62) et le tronçon interne avant 20 (51) du piston (24) , et - une clé radiale (96) qui fait saillie à l'extérieur du piston (24) de manière à prendre appui sur l'enveloppe (12) du servomoteur (11) lorsque le piston (24) est en position de repos, qui présente la forme d'un cavalier dont les branches (98) traversent la paroi externe (100) du piston (24), deux lumières longitudinales opposées (102) de la douille navette (62) et deux lumières longitudinales (104) opposées de la portée (92) tubulaire, qui chevauche le plongeur (36) en arrière du deuxième tronçon (82), pour que l'extrémité (106) des lumières longitudinales (102) de la douille navette (62) coopérant avec la clé (96) forment une butée qui permet le maintien de la douille navette (62) dans sa position de repos et qui est susceptible de s'escamoter lors du mouvement du piston (24), le ressort (94) de rappel permettant alors le mouvement de la douille navette (62) selon la course de recul déterminée par la course angulaire de la douille (68) d'actionnement.