FR2841758A1 - Oreiller ostheopatique - Google Patents

Abstract

Cet oreiller (10) comprend une masse (12) en matériau déformable élastiquement munie d'un dessus (14), sur lequel la tête d'un utilisateur est destinée à être posée, et d'un dessous (16), destiné à être placé en appui sur un support de l'oreiller. Le dessus (14) est relié au dessous (16) par au moins un côté scapulaire (18A, 18B). Le côté scapulaire (18A, 18B) est muni d'une échancrure scapulaire (20A, 20B) formant, d'une part, un dégagement pour les cervicales de l'utilisateur lorsque celui-ci est couché sur le dos et, d'autre part, un logement pour l'épaule de l'utilisateur lorsque celui-ci est couché sur le côté. De préférence, le dessus (14) comprend un enfoncement (22) de logement partiel de la tête de l'utilisateur (H), dit enfoncement (22) de réception de tête.

Description

La présente invention concerne un oreiller ostéopathique.

On connaît déjà dans l'état de la technique un oreiller du type comprenant une masse en matériau déformable élastiquement munie d'un dessus, sur lequel la tête d'un utilisateur est destinée à être posée, et d'un dessous, destiné à être placé en appui sur un support de l'oreiller, le dessus étant relié au dessous par au moins un côté scapulaire. Généralement, un oreiller anatomique a une forme adaptée pour soutenir les cervicales de l'utilisateur. En effet, conformément à un avis répandu, il est considéré que

les cervicales doivent être soutenues pendant les périodes de repos allongé.

Or, habituellement, en fin de journée, la lordose cervicale d'une personne est accentuée par la tension du cou conduisant à la rétraction des muscles cervicaux. Il apparaît donc plus approprié de soulager les cervicales en évitant leur soutien pendant

les périodes de repos allongé.

L'invention a pour but de proposer un oreiller du type précité permettant un étirement doux et progressif des cervicales pour détendre ce segment vertébral lors des

périodes de repos allongé.

A cet effet, l'invention a pour objet un oreiller du type précité, caractérisé en ce que le côté scapulaire est muni d'une échancrure scapulaire formant, d'une part, un dégagement pour les cervicales de l'utilisateur lorsque celui-ci est couché sur le dos et, d'autre part, un logement pour l'épaule de l'utilisateur lorsque celui-ci est couché sur le

côté.

Suivant d'autres caractéristiques de cet oreiller: - le dessus comprend un enfoncement de logement partiel de la tête de l'utilisateur, dit enfoncement de réception de tête; - le dessus comprend une gouttière cervicale de liaison formant un dégagement cervical s'étendant entre l'enfoncement de réception de tête et l'échancrure scapulaire, de façon à éviter ou, pour le moins, limiter, le contact du cou de l'utilisateur avec le dessus de la masse; - la masse en matériau déformable comprend un orifice, dit orifice auriculaire, muni de deux extrémités débouchant respectivement dans l'enfoncement de réception de tête et dans le dessous, cet orifice auriculaire permettant d'éviter ou, pour le moins, de limiter, la compression de l'oreille de l'utilisateur en contact avec l'oreiller, lorsque cet utilisateur est couché sur le côté; - le dessus est relié au dessous par deux côtés scapulaires opposés susceptibles d'être chacun en contact avec l'épaule de l'utilisateur selon le -2 choix de ce dernier, ces deux côtés scapulaires opposés étant munis chacun d'une échancrure scapulaire; - le dessus comprend deux gouttières cervicales de liaison s'étendant chacune entre l'enfoncement de positionnement de tête et une échancrure scapulaire correspondante; - le dessus et le dessous ont des formes semblables et peuvent être utilisés l'un pour l'autre; - la masse est en matériau composite de façon que la partie de la masse formant le dessus soit relativement dense, si bien qu'elle est adaptée pour l'hiver, et la partie de la masse formant le dessous soit relativement aérée, si bien qu'elle est adaptée pour l'été; - la masse en matériau déformable a une forme générale prismatique; - la forme générale prismatique de la masse en matériau déformable a pour base un trapèze isocèle, chacun des deux côtés parallèles de ce trapèze formant un côté scapulaire, les deux autres côtés du trapèze formant

respectivement le dessus et le dessous de la masse.

- la masse en matériau déformable est en mousse.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre,

donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un oreiller selon l'invention; - la figure 2 est une vue de côté, avec une coupe longitudinale, de l'oreiller représenté sur la figure 1, montrant un utilisateur, couché sur le côté, ayant sa tête posée sur l'oreiller; - les figures 3 et 4 sont des vues de dessus de l'oreiller représenté sur les figures précédentes, montrant un utilisateur couché respectivement sur le

côté et sur le dos.

On a représenté sur les figures un oreiller dit ostéopathique selon l'invention

désigné par la référence générale 10.

L'oreiller 10 comprend une masse 12 en matériau déformable élastiquement,

de préférence en mousse synthétique ou naturelle, le matériau étant par ailleurs antiacarien.

La masse 12 en matériau déformable peut être, le cas échéant, recouverte

d'une coiffe non représentée sur les figures.

Dans l'exemple illustré, la masse 12 en matériau déformable a une forme générale prismatique. Plus particulièrement, la masse 12 a pour base un trapèze isocèle

T dont le contour est représenté sur la figure 2.

-3 La masse 12 en matériau déformable est munie d'un dessus 14, sur lequel la tête d'un utilisateur H est destinée à être posée. La masse 12 en matériau déformable est également munie d'un dessous 16, destiné à être placé en appui sur un support de

l'oreiller 10, en général un élément de literie, tel qu'un matelas.

Le dessus 14 est relié au dessous 16 par un premier côté scapulaire 18A, destiné à venir en contact avec l'épaule ou les épaules de l'utilisateur H. Le premier côté scapulaire 18A est muni d'une première échancrure scapulaire 20A formant un logement pour l'épaule de l'utilisateur H, lorsque celui-ci est couché sur le côté, comme cela est représenté sur les figures 2 et 3. Cette première échancrure 20A forme également un dégagement pour les cervicales de l'utilisateur H

lorsque celui est couché sur le dos, comme cela est représenté sur la figure 4.

Par ailleurs, le dessus 14 comprend un enfoncement 22 de logement partiel

de la tête de l'utilisateur H, dit enfoncement 22 de réception de tête.

La première échancrure scapulaire 20A est reliée à l'enfoncement 22 de réception de tête par une première gouttière cervicale de liaison 24A. Cette gouttière 24A forme un dégagement cervical destiné à éviter ou, pour le moins, limiter le contact du cou

de l'utilisateur H avec le dessus 14 de la masse 12.

La masse 12 en matériau déformable comprend un orifice 26, dit orifice auriculaire, muni de deux extrémités débouchant respectivement dans l'enfoncement 22 de réception de tête et dans le dessous 16 de la masse 12. L'orifice auriculaire 26 a pour fonction d'éviter ou, pour le moins, de limiter, la compression de l'oreille de l'utilisateur H en contact avec l'oreiller 10, lorsque cet utilisateur H est couché sur le côté, comme cela

est représenté sur les figures 2 et 3.

Le dessus 14 est relié au dessous 16 par un second côté scapulaire 18B

opposé au premier côté scapulaire 18A.

On notera que les deux côtés parallèles du trapèze T délimitent les deux côtés scapulaires 18A, 18B respectivement. Les deux autres côtés du trapèze T forment

respectivement le dessus 14 et le dessous 16 de la masse 12 en matériau déformable.

Le second côté scapulaire 18B est, de façon analogue au premier côté scapulaire 18A, muni d'une deuxième échancrure scapulaire 20B ayant la même fonction

que la première échancrure 20A.

Le dessus 14 de la masse 12 en matériau déformable est également muni d'une seconde gouttière cervicale 24B s'étendant entre l'enfoncement 22 de réception de

tête et la seconde échancrure scapulaire 20B.

De préférence, le dessus 14 et le dessous 16 de la masse 12 ont des formes

semblables et peuvent être utilisés l'un pour l'autre.

-4 Ainsi, le dessous 16 comporte, comme le dessus 14, un enfoncement 22 de réception de tête, dans lequel débouche l'orifice auriculaire 26, et deux gouttières

cervicales 24A, 24B.

Le cas échéant, le matériau de la masse 12 peut être composite de façon que la partie de la masse 12 formant, par exemple, le dessus 14 soit relativement dense, si bien qu'elle est adaptée pour l'hiver et la partie de la masse 12 formant le dessous 16 soit

relativement aéré, si bien qu'elle est adaptée pour l'été.

On précisera ci-dessous les principaux aspects de l'utilisation de l'oreiller 10

liés à l'invention.

Lorsque l'utilisateur H est couché sur le côté, comme cela est représenté sur les figures 2 et 3, il place sa tête dans un enfoncement 22, par exemple celui formé sur le

dessus 14 de l'oreiller.

L'oreille de l'utilisateur H, en contact avec l'oreiller, est au moins partiellement

logée dans l'orifice auriculaire 26, ce qui permet de limiter la compression de cette oreille.

On notera que l'épaule de l'utilisateur H en position couchée, qui est en contact avec l'oreiller 10, a tendance à se rapprocher de la tête de cet utilisateur. L'échancrure

scapulaire 20A permet de loger cette épaule rapprochée de la tête.

La gouttière de liaison 24A forme un dégagement pour les cervicales de l'utilisateur H si bien que ce segment vertébral n'est pratiquement pas en appui sur

l'oreiller 10. Ceci permet un étirement doux et progressif des cervicales.

On notera que le dessus 14 et le dessous 16 convergent depuis le second côté scapulaire 18B vers le premier côté scapulaire 18A de hauteur inférieure à celle du second côté scapulaire 18B. Ceci permet d'adapter l'oreiller 10 à des morphologies d'utilisateurs H différentes. Un enfant aura avantage à placer le premier côté scapulaire 18A, le moins haut, au contact de son épaule, alors qu'un adulte aura avantage à placer

le second côté scapulaire 18B, le plus haut, au contact de son épaule.

Lorsque l'utilisateur H est allongé sur le dos, il place sa tête dans un enfoncement 22 de positionnement de tête, par exemple celui formé dans le dessus 14 de

la masse 12, comme cela est représenté sur la figure 4.

En considérant que le premier côté scapulaire 18A est en contact avec les épaules de l'utilisateur H, l'échancrure 20A et la gouttière cervicale 24A forment des dégagements permettant d'éviter, ou pour le moins, de limiter, le contact des cervicales sur l'oreiller 10. Ainsi, les cervicales peuvent s'étirer doucement et progressivement afin

de détendre ce segment vertébral lors de la période allongée de l'utilisateur.

-5 On notera que l'orifice auriculaire 26 optimise l'aération de l'oreiller 10 de façon à limiter la transpiration éventuelle de l'utilisateur H et/ou favoriser l'élimination de

cette transpiration.

-6

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Oreiller du type comprenant une masse (12) en matériau déformable élastiquement munie d'un dessus (14), sur lequel la tête d'un utilisateur (H) est destinée à être posée, et d'un dessous (16), destiné à être placé en appui sur un support de l'oreiller, le dessus (14) étant relié au dessous (16) par au moins un côté scapulaire (18A, 18B), caractérisé en ce que le côté scapulaire (18A, 18B) est muni d'une échancrure scapulaire (20A, 20B) formant, d'une part, un dégagement pour les cervicales de l'utilisateur (H) lorsque celui-ci est couché sur le dos et, d'autre part, un logement pour

l'épaule de l'utilisateur (H) lorsque celui-ci est couché sur le côté.

2. Oreiller selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dessus (14) comprend un enfoncement (22) de logement partiel de la tête de l'utilisateur (H), dit

enfoncement (22) de réception de tête.

3. Oreiller selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dessus (14) comprend une gouttière cervicale de liaison (24A, 24B) formant un dégagement cervical s'étendant entre l'enfoncement (22) de réception de tête et l'échancrure scapulaire (20A, B), de façon à éviter ou, pour le moins, limiter, le contact du cou de l'utilisateur (H) avec

le dessus (14) de la masse (12).

4. Oreiller selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la masse (12) en matériau déformable comprend un orifice (26), dit orifice auriculaire (26), muni de deux extrémités débouchant respectivement dans l'enfoncement (22) de réception de tête et dans le dessous (16), cet orifice auriculaire (26) permettant d'éviter ou, pour le moins, de limiter, la compression de l'oreille de l'utilisateur (H) en contact avec l'oreiller, lorsque cet

utilisateur (H) est couché sur le côté.

5. Oreiller selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé

en ce que le dessus (14) est relié au dessous (16) par deux côtés scapulaires opposés (18A, 18B) susceptibles d'être chacun en contact avec l'épaule de l'utilisateur (H) selon le choix de ce dernier, ces deux côtés scapulaires opposés (18A, 18B) étant munis chacun

d'une échancrure scapulaire (20A, 20B).

6. Oreiller selon les revendications 3 et 5 prises ensemble, caractérisé en ce

que le dessus (14) comprend deux gouttières cervicales de liaison (24A, 24B) s'étendant chacune entre l'enfoncement (22) de positionnement de tête et une échancrure

scapulaire (20A, 20B) correspondante.

7. Oreiller selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé

en ce que le dessus (14) et le dessous (16) ont des formes semblables et peuvent être

utilisés l'un pour l'autre.

-7

8. Oreiller selon la revendication 7, caractérisé en ce que la masse (12) est en matériau composite de façon que la partie de la masse (12) formant le dessus (14) soit relativement dense, si bien qu'elle est adaptée pour l'hiver, et la partie de la masse (12)

formant le dessous (16) soit relativement aérée, si bien qu'elle est adaptée pour l'été.

9. Oreiller selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé

en ce que la masse (12) en matériau déformable a une forme générale prismatique.

10. Oreiller selon la revendication 9, caractérisé en ce que la forme générale prismatique de la masse (12) en matériau déformable a pour base un trapèze isocèle, chacun des deux côtés parallèles de ce trapèze formant un côté scapulaire (18A, 18B), les deux autres côtés du trapèze formant respectivement le dessus (14) et le

dessous (16) de la masse (12).

11. Oreiller selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que la masse (12) en matériau déformable est en mousse.