FR2833064A1

FR2833064A1 - Collier de serrage a verrouillage irreversible ou reversible

Info

Publication number: FR2833064A1
Application number: FR0115707A
Authority: FR
Inventors: Frederic Derancourt
Original assignee: Derancourt SAS
Current assignee: Derancourt SAS
Priority date: 2001-12-05
Filing date: 2001-12-05
Publication date: 2003-06-06

Abstract

Le collier de serrage à verrouillage irréversible ou réversible pour l'assemblage en faisceau de câbles et autres, est formé d'un lien (4) avec tête de verrouillage (3) et organes de crantage coopérant (14, 15) en vue du blocage du lien refermé en boucle sur lui-même. La tête (3) comporte un couloir (5) de passage du lien (1), surplombé par un pontet (9) et un couple d'ergots (11, 12) sur lesquels prend appui et glisse ledit lien avant serrage. Le blocage du lien est opéré par serrage de la boucle formée sur les éléments à assembler, ce serrage forçant le déplacement du lien d'une position sur les ergots vers une position sous les ergots selon laquelle les organes de crantage (14, 15) sont en prises les uns avec les autres. Le blocage, du lien dans le sens de l'ouverture du collier, est assuré par les organes de crantage (14, 15), le pontet (9) et les ergots (11, 12).

Description

COLLIER DE SERRAGE A VERROUILLAGE IRREVERSIBLE OU
REVERSIBLE.

L'invention est du domaine des dispositifs d'assemblage, et plus particulièrement des attaches à serrage par friction. Elle a pour objet un collier de serrage à verrouillage irréversible ou réversible pour l'assemblage en faisceau d'une pluralité d'éléments entre eux, câbles notamment ou analogue.

On connaît des dispositifs d'assemblage, dits colliers de serrage, destinés à enserrer ensemble de manière irréversible un groupe d'éléments, câbles notamment. D'une manière générale, ces colliers de serrage sont formés d'un élément monobloc en matière plastique, comprenant un lien souple prévu pour être refermé en boucle sur lui-même par l'intermédiaire d'une tête de verrouillage. Cette tête de verrouillage est aménagée à l'une des extrémités du lien, et comporte des moyens de blocage irréversible de l'autre brin d'extrémité, libre, du lien. Ce blocage s'effectue après enserrage par le lien des éléments à assembler, sous l'effet d'une traction exercée par l'utilisateur à l'extrémité libre du lien, en exploitant la réaction de la résistance passive des éléments à leur serrage.

On connaît plus particulièrement de tels colliers de serrage, dont les moyens de blocage comprennent des organes de crantage coopérants respectivement ménagés sur la tête de verrouillage et le long de la face correspondante du lien. Le maintien emboîté de manière irréversible des organes de crantage est obtenu par l'intermédiaire de moyens de plaquage des organes de crantage les uns contre les autres, en position de blocage du lien.

Ces colliers de serrage comportent en outre des moyens de guidage du lien à l'intérieur de la tête de verrouillage.

En premier lieu, ces moyens de guidage comprennent des premiers moyens de guidage latéraux du lien. Ces moyens sont prévus pour faciliter l'introduction du lien à l'intérieur de la tête de verrouillage, et son ajustement en boucle autour des éléments à assembler. Par ailleurs, ce guidage vise à interdire une échappée latérale du lien après serrage. Ces moyens de guidage latéraux sont formés par un couloir de guidage ménagé entre des parois latérales de la tête de verrouillage.

En second lieu, les moyens de guidage du lien comprennent des moyens de guidage transversaux. Ces moyens comprennent un pontet ménagé à l'extrémité distale de la tête de verrouillage, reliant les parois latérales susvisées entre elles.

Un des problèmes des colliers de l'art antérieur réside pour l'essentiel dans le fait que les forces de frottement s'opposent au libre engagement du lien dans la tête lors de la formation en boucle du collier. Il faut savoir que ces colliers sont principalement destinés au maintien des câbles aériens et par temps froid sont parfois difficilement manipulable en raison de la rigidité du lien dû à une température trop basse. Un autre problème réside dans leur irréversibilité. En effet une fois le lien engagé dans la tête et les organes de crantage dudit lien en prise avec les organes de crantage de la tête, il est difficile de le manipuler dans le sens de l'ouverture de la boucle formée sans destruction des organes de crantage, soit pour l'extraire de la tête soit pour agrandir la boucle en vue de l'ajout de nouveau câble dans la boucle.

Le but de la présente invention est de proposer un collier de serrage monobloc du genre susvisé, dont les moyens de serrage sont perfectionnés, pour être fiables et pour garantir un maintien idoine du lien en position de verrouillage, sans altérer la facilité d'ajustement préalable de celui-ci autour des éléments à assembler
La démarche inventive de la présente invention a consisté dans sa globalité à organiser un collier de serrage du genre susvisé, qui offre les avantages d'aisance de guidage du lien lors de sa fermeture en boucle autour des éléments à assembler, pour obtenir un verrouillage ferme du lien en position de blocage.

Pour cela, sont prévus en amont d'un couloir de guidage du lien que comporte la tête deux ergots transversaux sur la face supérieure desquels glisse le lien lors de la phase d'ajustement de la boucle qu'il forme par engagement dans le couloir de la tête, ces ergots étant disposés à distance des organes de crantage que possède la tête, pour maintenir temporairement à distance de ces derniers, les organes de crantage que possède le lien, et lors du serrage de la boucle autour des éléments à assembler, le lien étant déplacé en force depuis le dessus des faces supérieure des ergots, vers le dessous de leur face inférieure.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de blocage sont notamment composés d'organes fixes, comprenant les organes de crantage, le pontet et les ergots, pour maintenir le lien en position de blocage à partir d'un double appui rigide et distant appliqué contre celui-ci par la tête de verrouillage à ses extrémités.

La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront, à la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation, en relation avec les figures de la planche annexée, dans laquelle : - les fig. 1, fig. 2 et fig. 3 sont des illustrations d'un collier de serrage de l'invention en position déployée, respectivement en vue de dessus, de côté et de dessous, - la fig. 4 est une vue en coupe de l'extrémité proximale de la tête de verrouillage du collier de serrage illustré sur les figures précédentes, - les fig. 5 et fig. 6 sont des vues partielles en coupe d'un collier de serrage de l'invention illustré sur les figures précédentes, respectivement en position de guidage de l'extrémité libre du lien à l'intérieur de la tête de verrouillage, et en position de blocage.

- la figure 7 montre en coupe longitudinale la tête d'un collier réversible selon une première forme de réalisation.

- la figure 8 montre en coupe transversale, la tête du collier réversible selon la figure7, les ergots étant en position active, - la figure 9 montre en coupe transversale, la tête du collier réversible selon la figure 7, les ergots étant en position effacée, la figure 10 montre en coupe longitudinale la tête d'un collier réversible selon une seconde forme de réalisation.

- la figure 11 montre en coupe transversale, la tête du collier réversible selon la figure 10, les ergots étant en position active, - la figure 11 montre en coupe transversale, la tête du collier réversible selon la figure 10, les ergots étant en position effacée,
Sur les figures, 1 à 6 est représenté un collier de serrage destiné à assembler de manière irréversible en faisceau une pluralité d'éléments longilignes rigides ou souples pouvant être des câbles de lignes électriques aériennes sans que cela soit limitatif.

Ce collier de serrage, obtenu à partir d'une matière thermoplastique, est monobloc et souple pour son enroulement autour des éléments à assembler. Ce collier de serrage comprend un lien 1 qui est pourvu à l'une de ses extrémités 2 d'une tête de verrouillage 3. Celle-ci est aménagée pour le blocage du lien 1 en boucle par immobilisation irréversible de son brin d'extrémité libre 4. Cette tête de verrouillage 3 comprend un couloir 5 de guidage latéral du brin d'extrémité libre 4 du lien, ménagé entre deux parois latérales 6 et 7 et une paroi de fond 3a qu'elle comporte.

Les parois 6 et 7, disposées à écartement l'une de l'autre sont parallèles l'une à l'autre.

La tête de verrouillage 3 comporte en outre à son extrémité distale 8 un pontet 9, et à son extrémité proximale 10 un couple d'ergots 11 et 12 respectivement ménagés sur les parois 6 et 7 qui délimitent, (les parois latérales et les ergots) avec une face interne 3b à la tête de la paroi de fond 3a, le couloir 5 de guidage. Cette face interne à la tête 3b s'étend de l'une des parois latérales à l'autre de manière perpendiculaire à ces dernières. Le pontet 9 s'étend d'une paroi latérale 6 à l'autre 7 et ce à écartement de la face 3b. La distance entre le pontet et ladite face correspond sensiblement à l'épaisseur du lien 1. Comme on peut le voir, le pontet 9 est parallèle à la face 3b et perpendiculaire à l'axe longitudinal du couloir 5, cet axe longitudinal correspondant à la direction du mouvement de coulissement du lien dans ledit canal.

Dans la paroi 3a depuis la face interne 3b sont pratiqués des organes de crantage 14 destinés à coopérer en emboîtement de forme et en blocage avec des organes de crantage 15 complémentaires pratiqués sur le lien souple 1. Ces organes de crantage se présentent sous la forme d'une série de dents inclinées autorisant le mouvement du lien dans le sens de l'introduction mais interdisant le mouvement inverse. Les dents s'étendent perpendiculairement à l'axe longitudinal du canal 5.

Les ergots 11,12 disposés à distance du pontet 9 sont enracinés aux deux faces latérales internes à la tête des deux parois latérales 6 et 7 et s'étendent de manière perpendiculaire à ces dernières et de manière parallèle à la face inférieure 3b de la tête.

Comme on peut le voir, les deux ergots 11,12 sont disposés dans la zone amont du couloir de guidage latéral en amont et/ou au dessus du crantage 15.

Les deux ergots 11,12 sont disposés en regard l'un de l'autre et sont axialement alignés selon un axe transversal, perpendiculaire à la direction d'engagement du lien 1 dans la tête 3. La distance axiale mesurée entre les ergots 11,12 est inférieure à la largeur du lien souple. De plus la distance entre la face inférieure 16 des ergots et la face 3b de la paroi de fond 3a est égale ou voisine de l'épaisseur du lien souple. Par face inférieure il faut comprendre la face de l'ergot située en regard de la face 3b de la paroi 3a.

Sur la fig. 5, le lien est en position de guidage et plonge obliquement dans le canal 5, c'est-à-dire que la partie du lien en coopération avec la tête 3 se développe de manière oblique par rapport à l'axe longitudinal du canal 5. Dans cette configuration, l'extrémité libre 4 du lien peut circuler en coulissement glissant à l'intérieur de la tête de verrouillage 3, pour permettre à l'utilisateur d'ajuster la boucle autour des éléments à assembler. Pour favoriser son coulissement le lien 1, repose sur la face supérieure 13 des ergots 11 et 12, en vue d'éloigner les uns des autres des organes de crantage 14 et 15 respectivement ménagés sur le lien 1 et sur la tête de verrouillage 3.

Sur la fig. 6, le collier de serrage est en position de blocage autour des éléments à assembler. Le passage du lien entre les positions de guidage et de blocage s'effectue à partir d'une traction exercée par l'utilisateur sur celle-ci. Lors de cette opération, le lien 1 est déplacé en force depuis le dessus de la face supérieure 13 des ergots 11 et 12, vers le dessous de leur face inférieure 16. La partie du lien disposée dans la tête se développe dans le canal 5 et selon l'axe longitudinal de ce dernier.

Pour faciliter ce déplacement, la face supérieure 13 de chaque ergot 11, 12 est avantageusement biseautée. Outre de faciliter ce déplacement, cette disposition présente de plus l'avantage de faciliter le coulissement du lien sur les faces supérieures 13 des ergots 11,12 en réduisant l'importance des surfaces en contact. En effet de part cette forme biseautée, et de part la forme rectangulaire de la section droite du lien, le contact du lien 1 sur les faces supérieures 13 des ergots s'établie selon deux lignes et non selon deux surfaces. Cette disposition, outre de faciliter le glissement, présente encore

l'avantage d'éviter tout échauffement des ergots pouvant entraîner leur destruction ou leur endommagement. Ce risque est encore réduit par le fait que la zone du lien comportant le crantage est bordée par deux zones marginales lisses destinée à venir par leur arrêtes au contact des faces supérieures des ergots. La zone crantée se trouve ainsi éloignée des ergots et ces derniers sont préservés de tout endommagement ou destruction.

On remarquera plus particulièrement que le collier de serrage de l'invention comporte des moyens de blocage, comprenant : a) Les organes de crantage coopérant 14 et 15, qui sont respectivement ménagés sur la tête de verrouillage 3 et le long de la face correspondante du lien 1. On remarquera plus particulièrement sur la fig. 2, que le collier étant déployé, les organes de crantage 15 du lien sont ménagés sur l'une des grandes faces de ce dernier, tandis que les organes de crantage 14 de la tête de verrouillage 3 sont ménagés sur l'autre de ses grandes faces. b) des moyens de placage 9 et 11,12 des organes de crantage 14 et 15 les uns contre les autres en position de blocage du lien.

Les organes de crantage 14 et 15 sont ménagés de manière fixe sur la face de la tête de verrouillage 3 qui est en regard sur l'extrémité libre 4 du lien en position de fermeture du collier. Les moyens de placage comprennent quant à eux le pontet 9 d'une part, et les ergots 11 et 12 d'autre part.

Ces dispositions sont telles que les moyens de blocage 9,11 et 12,14 et 15 sont des moyens de mise en coopération positive des organes de crantage 14 et 15 entre eux, en étant composés d'organes fixes du collier.

Pour cela, les moyens de placage sont des moyens d'appui positif de l'extrémité libre 4 du lien au voisinage de chacune des extrémités 8 et 10 de la tête de verrouillage 3, contre la face correspondante de cette dernière, qui comporte les organes de crantage. Ceux-ci sont maintenus en coopération à partir d'un double appui ferme 17 et 18 longitudinalement distant D.

On remarquera plus particulièrement sur la forme préférée de réalisation illustrée, les caractéristiques secondaires suivantes du collier de serrage de l'invention, qui sont à considérer tant isolément qu'en combinaison :

a) La face d'appui 16 des ergots 11 et 12 sur le lien 1 en position de blocage, est en vis à vis sensiblement parallèle sur la face de la tête de verrouillage 3 comportant les organes de crantages 14. b) Les faces d'appui 16 et 19, respectivement des ergots 11,12 et du pontet 9, sur le lien 1 en position de blocage sont sensiblement à une même distance d de la face de la tête de verrouillage 3 comportant les organes de crantage 14. c) La face 13 des ergots 11 et 12 sur laquelle repose l'extrémité libre 4 du lien en position de guidage, est agencée en biseau de glissement du lien pour favoriser son passage depuis sa position de guidage vers sa position de blocage. d) Le lien 1 comporte le long de sa face opposée à celle comportant les organes de crantage 15, des reliefs 20 pour favoriser sa prise par une pince. Une telle prise permet à l'utilisateur d'exercer aisément sur l'extrémité libre 4 du lien la traction nécessaire à son passage en force entre sa position de guidage et sa position de blocage.

Outre leur fonction d'organes de préhension, ces reliefs 20 constituent des butées dont le rôle, avant serrage du lien 1, en venant porter contre le pontet 9, est d'inhiber les forces élastiques internes au lien tendant à ouvrir la boucle formée. On assure ainsi le maintien provisoire et suffisant du lien 1 dans la tête 3 sans limiter les possibilités de resserrement ou d'élargissement, ou même d'ouverture de la boucle. Ainsi les colliers après pose peuvent être mis en attente de câbles successifs.

On a précédemment décrit un collier assurant un assemblage irréversible après serrage, les ergots 11,12 étant fixes par rapport aux parois latérales de la tête 3. En variante on pourra prévoir un collier dont les ergots 11,12 ne sont plus installés de manière fixe sur les parois latérales 6,7 de la tête, mais solidarisés de manière pivotante à leurs parois respectives pour pouvoir être effacés du canal 5 et libérer le lien 1. Ainsi par manoeuvre des ergots dans le sens de leur effacement on procèdera à l'ouverture du collier sans devoir détruire le crantage ou sectionner le lien.

Toujours selon la forme préférée de réalisation, chaque ergot, en position d'effacement se loge dans un creux pratiqué dans la paroi latérale

correspondante, ce creux pouvant être formé par une ouverture pratiquée dans cette dernière. Toujours selon la forme préférée de réalisation, chaque ergot 11, 12 est escamotable du canal 5 par pivotement vers l'extérieur du canal, autour d'un axe géométrique parallèle à l'axe géométrique longitudinal du canal 5. Cet axe de pivotement de l'ergot occupe une position supérieure par rapport audit ergot.

Préférentiellement, chaque ergot 11,12 comporte un talon d'enracinement 22 à la paroi latérale correspondante, ce talon 22 étant élastiquement flexible autour de l'axe de pivotement de l'ergot et occupe une position supérieure par rapport audit ergot.

Il y lieu de noter que les ergots 11,12, occupent naturellement une position active d'engagement dans le canal 5 et pour être amené en position d'effacement doivent être sollicité par un effort de pivotement qui est exercé à l'encontre des forces élastiques internes du talon. Dès que cet effort cesse, chaque ergot, sous l'effet des seules forces élastiques internes du talon, reprend sa position d'engagement dans le canal 5.

Comme on peut le voir, le talon flexible 22 de chaque ergot 11,12 est enraciné à la face horizontale supérieure de l'ouverture dans laquelle s'escamote l'ergot, cette ouverture étant de forme rectangulaire.

Pour faciliter leur manoeuvre en pivotement, les ergots sont avantageusement équipés chacun d'une queue de manoeuvre 23, se développant au dessus du talon. Dans ce cas de figure le talon est enraciné aux deux faces latérales de l'ouverture de la paroi correspondante et délimite la partie supérieure de ladite ouverture.

Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.

Claims

REVENDICATIONS

1/Collier de serrage à verrouillage pour l'assemblage en faisceau d'une pluralité d'éléments entre eux, câbles notamment ou analogue, du genre de collier formé d'un élément monobloc en matière plastique, comprenant un lien souple (1) prévu pour être refermé en boucle sur lui-même par l'intermédiaire d'une tête de verrouillage (3) qui est ménagée à l'une des extrémités (2) du lien (1) et qui comporte des moyens de blocage de l'autre brin d'extrémité libre (4) du lien (1), les moyens de blocage comprenant des organes de crantage coopérants (14,15) respectivement ménagés sur la tête de verrouillage (3) et le long de la face correspondante du lien (1), et des moyens de plaquage (9,) des organes de crantage (14,15) les uns contre les autres en position de blocage du lien (1), ce collier de serrage comportant en outre des moyens de guidage du lien (1) à l'intérieur de la tête de verrouillage (3), comprenant des premiers moyens de guidage latéraux du lien (1) qui sont formés par un couloir (5) de guidage ménagé entre des parois latérales (6,7) de la tête de verrouillage (3), et des moyens de guidage transversaux du lien (1) comprenant un pontet (9) ménagé à l'extrémité distale (8) de la tête de verrouillage (3), caractérisé en ce que la tête à son extrémité proximale comporte deux ergots transversaux disposés en amont du couloir de guidage du lien (5), sur la face supérieure desquels glisse ledit lien lors de la phase d'ajustement de la boucle qu'il forme par engagement dans le couloir (5) de la tête, ces ergots (11,12) étant disposés à distance des organes de crantage (15) que possède la tête, pour maintenir temporairement à distance de ces derniers, les organes de crantage (14) que possède le lien, et lors du serrage de la boucle autour des éléments à assembler, lesdits ergots (11,12) autorisent le déplacement en force dudit lien depuis le dessus de leurs faces supérieures vers le dessous de leurs faces inférieures.

2/Collier de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de crantage (14) sont ménagés de manière fixe sur la face de la tête de verrouillage (3) qui est en regard sur l'extrémité libre (4) du lien (1) en position de fermeture du collier, les moyens de placage comprenant le pontet (9) d'une part, et les ergots (11,12) d'autre part, de telle sorte que les moyens de blocage, composés d'organes fixes du collier, soient des moyens de mise en coopération

positive des organes de crantage (14, 15) entre eux, et que les organes de crantage soient maintenus en coopération à partir d'un double appui ferme (17, 18) longitudinalement distant (D).

3/Collier de serrage selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la face d'appui (16) des ergots (11, 12) sur le lien (1) en position de blocage est en vis à vis sensiblement parallèle sur la face de la tête de verrouillage (3) comportant les organes de crantages (14).

4/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les faces d'appui (16, 19) des ergots (11, 12) et du pontet (9) sur le lien (1) en position de blocage sont sensiblement à une même distance (d) de la face de la tête de verrouillage (3) comportant les organes de crantage (14).

5/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la face (13) des ergots (11, 12) sur laquelle repose l'extrémité libre (4) du lien en position de guidage, est agencée en biseau de glissement du lien pour favoriser le passage du lien depuis sa position de guidage vers sa position de blocage.

6/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le lien (1) comporte le long de sa face opposée à celle comportant les organes de crantage (15), des reliefs (20) pour favoriser sa prise par une pince.

7/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la zone crantée (15) du lien est bordée par deux zones marginales lisses, les dites zones par leur arrête prenant appui sur les faces supérieure des ergots en position de guidage du lien dans la tête.

8/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le lien présente une section droite rectangulaire.

9/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les ergots (11, 12) sont fixes par rapport aux parois latérales (6, 7), le serrage du lien (1) étant du type irréversible.

10/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les ergots 11, 12 sont solidarisés de manière pivotante à

leurs parois respectives pour pouvoir être effacés du canal 5 par pivotement et libérer le lien 1.

11/Collier de serrage selon la revendication 10, chaque ergot (11, 12), en position d'effacement se loge dans un creux (21) pratiqué dans la paroi latérale correspondante.

12/Collier de serrage selon la revendication 10 ou la revendication 11, caractérisé en ce que chaque ergot (11, 12) est escamotable du canal (5) par pivotement vers l'extérieur du canal, autour d'un axe géométrique parallèle à l'axe géométrique longitudinal du canal 5, ledit axe de pivotement de l'ergot occupant une position supérieure par rapport audit ergot.

13/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que chaque ergot (11, 12) comporte un talon d'enracinement (22) à la paroi latérale (6, 7) correspondante, ce talon (22) étant élastiquement flexible autour de l'axe de pivotement de l'ergot (11, 12) et occupe une position supérieure par rapport audit ergot.

14/Collier de serrage selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que chaque ergot (11, 12) est équipé d'une queue de manoeuvre (23) se développant au dessus du talon (22).