FR2831557A1 - Procede et dispositif d'entrainement positif du cylindre d'arrachage superieur d'une peigneuse rectiligne - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'entraînement positif du cylindre d'arrachage supérieur d'une peigneuse rectiligne.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur (16).L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine de l'industrie textile, notamment des peigneuses rectilignes.

Description

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DESCRIPTION
La présente invention concerne le domaine de l'industrie textile, notamment les peigneuses rectilignes et a pour objet un procédé d'entraînement positif du cylindre d'arrachage supérieur. L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Le cycle de peignage des peigneuses rectilignes modernes est bien connu et peut être décomposé en deux phases, dont la première est dite phase de peignage des têtes de fibres et la seconde phase de peignage des queues de fibres. La phase de peignage des têtes de fibres intervient lorsque la pince est fermée, alors que la phase de peignage des queues de fibres intervient au moment de l'arrachage, lorsque la pince est ouverte.

La phase de peignage des têtes de fibres est réalisée par un segment d'aiguilles ou de dents disposé sur une partie de la périphérie d'un cylindre rotatif, couramment appelé peigne circulaire, alors que la phase de peignage des queues de fibres est réalisée par un peigne couramment appelé peigne fixe ou rectiligne.

Les peigneuses rectilignes pour fibres longues sont habituellement équipées d'un dispositif d'arrachage composé d'un chariot mobile qui comporte d'une part, un cylindre d'arrachage inférieur et, au moins un cylindre de détour, entre lesquels est tendu un manchon d'arrachage et, d'autre part, un cylindre d'arrachage supérieur mis sous pression contre le cylindre arracheur inférieur par l'intermédiaire d'un manchon d'arrachage. Un tel dispositif est décrit, par exemple, dans FR-A- 2 264 899. Les cylindres d'arrachage inférieurs et supérieurs présentent de grosses cannelures hélicoïdales et sont bombés, afin de compenser la flèche créée par la pression du cylindre supérieur sur le cylindre inférieur. Le manchon passant entre les cylindres arracheurs supérieur et inférieur, ceuxci ne sont pas en contact direct l'un avec l'autre mais sont, toutefois, capables de coopérer l'un avec l'autre en contraignant le manchon à se déformer entre eux.

La mise sous pression du cylindre d'arrachage supérieur sur le cylindre d'arrachage inférieur est réalisée, de manière connue, par un dispositif de ressorts et de leviers. Le cylindre d'arrachage inférieur est mis en rotation par intermédiaire d'un pignon en bout d'arbre. Le mouvement de rotation du cylindre d'arrachage inférieur est dit"pas de pélerin".

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Le manchon d'arrachage est du type sans fin, à jonctions droites ou obliques, généralement en cuir naturel ou synthétique ou en élastomère et présente une largeur légèrement supérieure à la longueur utile garnie du peigne circulaire et son épaisseur est faible, à savoir de l'ordre de 2 à 4 mm. La surface de ce manchon est lisse et il est tendu fortement entre le cylindre arracheur inférieur et au moins un cylindre de détour. Le manchon est entraîné en rotation par le cylindre d'arrachage inférieur. Le pincement entre les cylindres d'arrachage supérieur et inférieur contraint le manchon à se déformer, afin qu'il épouse la forme des cannelures des cylindres d'arrachage.

L'embarrage ainsi réalisé du manchon entre les cylindres d'arrachage inférieur et supérieur doit assurer un entraînement par frottement dudit manchon. Les dimensions du manchon, notamment sa faible épaisseur, et le matériau du manchon doivent lui permettre de subir des tensions, compressions et flexions de forte énergie.

En particulier, la zone du manchon qui se trouve placée entre les cylindres d'arrachage est soumise à une forte compression et à une forte flexion qui fatiguent le manchon, l'échauffent et en limitent ainsi sa durée de fonctionnement.

Les dimensions des cylindres d'arrachage sont déterminées en fonction des efforts qui leurs sont appliqués, à savoir : la tension initiale du manchon, la pression du cylindre supérieur sur l'inférieur et les forces d'arrachage nécessaires à une bonne extraction des têtes de fibre.

La forme des cannelures et leurs dimensions sont adaptées pour assurer à la fois une bonne extraction des fibres et un bon entraînement par pincement du manchon sans que celui-ci ne soit trop sollicité, afin qu'il puisse avoir une durée de fonctionnement acceptable et qui devrait être allongée au maximum. Ainsi les dents des cannelures sont courbes, sans aspérité et de fort module et les cannelures sont inclinées. Le cylindre d'arrachage supérieur est constitué de la même manière mais son diamètre primitif peut être différent.

Les diamètres primitifs des cylindres d'arrachage sont importants pour pouvoir supporter les différentes contraintes qu'on leur impose et ainsi, la distance séparant la ligne d'arrachage du peigne fixe est par conséquent également importante, ce qui est néfaste à une bonne propreté du ruban peigné.

Le cylindre d'arrachage supérieur est entraîné en rotation par

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frottement par l'intermédiaire du manchon qui coopère avec le cylindre d'arrachage inférieur à la manière d'un engrenage à denture hélicoïdale. Pour assurer un parfait entraînement en rotation du cylindre d'arrachage supérieur, sans glissement, il est nécessaire que celui-ci soit appliqué fortement contre le cylindre inférieur, afin qu'il puisse déformer suffisamment le manchon et engrener correctement.

Le dispositif d'arrachage, qui est l'ensemble composé du manchon, des cylindres d'arrachage et d'au moins un tendeur, coopère avec un chariot et est animé d'un mouvement dit de"pélerin", c'est-à-dire que le cylindre d'arrachage inférieur est successivement mis en rotation dans un sens, ralenti, arrêté, mis en rotation en sens inverse d'une amplitude différente, puis à nouveau ralenti, arrêté et le cycle redémarre à la cadence de 260 cycles par minute, actuellement. Le chariot lui-même est animé d'un mouvement d'oscillation entre deux positions extrêmes, dont l'une se situe à proximité immédiate de la pince, lors de la phase d'arrachage et dont l'autre est proche de la boîte à friser.

La cadence de la machine est limitée par les masses mises en mouvement des différents organes et par le type d'entraînement par frottement du manchon et du cylindre d'arrachage supérieur. En effet, à très grande vitesse, il devient difficile d'assurer un entraînement sans glissement du cylindre d'arrachage supérieur et du manchon, de sorte que, du fait de leur inertie, ces derniers ne suivent pas le mouvement imposé par le cylindre d'arrachage inférieur.

Ainsi, le manchon subit une fatigue importante, qui résulte des efforts de compression, de flexion et de tension qui lui sont imposés et à laquelle s'ajoute des efforts de cisaillement provoqués par le glissement du cylindre d'arrachage supérieur contre la face extérieure du manchon, ce qui a pour effet de détériorer rapidement la surface extérieure du manchon.

L'ensemble de ces contraintes mécaniques entraînent une usure rapide du manchon qui limite considérablement sa durée de vie. Un manchon, dont la face intérieure est crantée, est décrit dans DE 85.35. 078. Ul. Cependant, l'expérience a démontré qu'un tel manchon n'assure pas un entraînement positif du cylindre d'arrachage supérieur.

On connaît aussi, par DE-U-7 133 097, un manchon en matériaux synthétiques ou en caoutchouc, dont la surface de travail extérieure est structurée de manière à réduire le glissement des fibres entre le cylindre d'arrachage et le manchon, ceci afin de faciliter l'arrachage

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desdites fibres.

La solution proposée remédie en partie aux défauts inhérents à ce type de manchons. En effet, d'une part les manchons synthétiques ou en caoutchouc présentent une forte rigidité qui les empêchent d'épouser le profil des cylindres d'arrachage et, d'autre part, à cause du procédé de fabrication, la surface extérieure de travail est généralement lisse ce qui ne permet pas d'assurer une bonne adhérence du cylindre d'arrachage supérieur, de sorte que l'efficacité de l'arrachage est considérablement réduite. La modification de l'état de surface extérieure du manchon, décrite dans ce document, apporte une légère amélioration de l'efficacité d'arrachage, mais nécessite d'appliquer fortement le cylindre d'arrachage sur le manchon, ce qui entraîne une usure prématurée du manchon et limite sa durée de vie. En outre, le cylindre d'arrachage supérieur n'est pas entraîné positivement et on constate des glissements intempestifs du cylindre d'arrachage sur le manchon.

Actuellement, l'opération de remplacement d'un manchon est longue et fastidieuse. En effet, cette opération nécessite un dégarnissage de la machine, un démontage puis un remontage du manchon, un réglage de la tension et de l'alignement du manchon, un regarnissage de la machine et une correction périodique de la tension et de l'alignement du manchon.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un procédé et un dispositif d'entraînement positif du cylindre d'arrachage supérieur permettant un entraînement sans glissement du cylindre arracheur supérieur et une durée de fonctionnement du manchon d'arrachage améliorée, ainsi qu'une amélioration des performances de la machine.

A cet effet, le procédé d'entraînement du cylindre d'arrachage supérieur consiste à réaliser un entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur.

Selon une caractéristique de l'invention, l'entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur est réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur et le manchon d'arrachage.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, l'entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur est réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur et le cylindre d'arrachage inférieur, le cylindre d'arrachage supérieur

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entraînant le manchon d'arrachage.

L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, qui est caractérisé en ce qu'il consiste au moins en des moyens d'engrènement prévus sur la surface extérieure du manchon d'arrachage et destinés à coopérer avec la surface correspondante du cylindre d'arrachage supérieur.

L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ciaprès, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une peigneuse rectiligne pourvue d'un dispositif conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue partielle en élévation latérale, à plus grande échelle, du manchon d'arrachage, et la figure 3 est une vue partielle agrandie, en élévation latérale, d'une variante de réalisation du dispositif.

La figure 1 des dessins annexés représente une peigneuse rectiligne, en phase d'arrachage, comportant un peigne alimentaire 1 associé à une grille alimentaire 2, une pince 3 formée par une mâchoire supérieure 4 coopérant avec une mâchoire inférieure 5, une tôle entre pince 6, un peigne circulaire 7 garni d'aiguilles ou de dents 8, dont la vitesse de rotation est continue et qui est monté sur un arbre de support 9, dont la position est fixe par rapport au bâti 10 de la machine. Cette peigneuse comporte, en outre, une brosse cylindrique 11 garnie de poils, un doffer 12 garni de pointes métalliques, un peigne battant 13, un chariot 14 support de cylindres d'arrachage 15 et 16, une biellette 17, un équipage mobile 18, un manchon d'arrachage 19, un cylindre de tension 20 et un peigne fixe 21 solidaire d'un levier articulé 22.

Le peigne alimentaire 1, qui est associé à la grille alimentaire 2, constitue, avec la pince 3 formée par la mâchoire supérieure 4 coopérant avec la mâchoire inférieure 5 et la tôle entre pince 6 le dispositif d'alimentation de la machine. La matière textile est déplacée par le dispositif d'alimentation ainsi constitué pour être amené en contact avec un dispositif de nettoyage des têtes de fibres, qui réalise la phase de peignage desdites têtes de fibres.

La matière textile passe entre le peigne alimentaire 1 et la grille alimentaire 2, qui sont mobiles de telle façon qu'ils puissent être écartés

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l'un de l'autre et qu'ils puissent être déplacés ensemble, soit dans le sens de déplacement de la matière textile, soit dans le sens inverse du déplacement de la matière textile. En l'occurrence, pendant un cycle de machine, le peigne 1 s'écarte de la grille 2, puis le peigne et la grille reculent ensemble.

Le peigne est alors rapproché de la grille et les aiguilles du peigne traversent la matière textile. Ensuite, cet ensemble ainsi constitué avance en entraînant avec lui la matière textile, de façon à présenter les têtes de fibres 23 au dispositif de nettoyage des têtes de fibres et à procéder à l'alimentation d'une nouvelle frange de fibres.

La pince 3 se ferme alors et la mâchoire inférieure 5, qui est articulée au bâti 10 de la machine, est abaissée de manière à se rapprocher du dispositif de nettoyage des têtes de fibres. La mâchoire supérieure 4, qui est également articulée au bâti de la machine, est abaissée, afin de se rapprocher de la mâchoire inférieure 5, jusqu'à entrer en contact avec elle pour pincer les fibres situées entre les deux mâchoires 4 et 5 et pour les retenir, puis la mâchoire supérieure 4 poursuit son mouvement en direction du dispositif de nettoyage des têtes de fibres et entraîne avec elle la mâchoire inférieure 5. Ce déplacement de la mâchoire inférieure vers le peigne circulaire 7 s'effectue progressivement.

La phase de peignage des têtes de fibres commence alors et est réalisée par le dispositif de nettoyage des têtes de fibres, qui est constituée par le peigne circulaire 7, monté sur l'arbre de support 9, dont la disposition est fixe par rapport au bâti 10 de la machine. Ce dispositif de nettoyage comporte, en outre, une brosse cylindrique 11 garnie de poils, un doffer 12 garni de pointes métalliques et un peigne battant 13.

Lors de leur rotation, les aiguilles ou les dents 8 du peigne circulaire 7 pénètrent dans les têtes de fibres 23 présentées par la pince 3 et en retirent les fibres courtes et les impuretés. La brosse cylindrique 11, dont les poils pénètrent entre les aiguilles ou les dents 8 du peigne circulaire 7, tourne plus vite que ledit peigne circulaire 7, mais en sens inverse, de manière à retirer les fibres courtes et les impuretés transportées par les aiguilles ou les dents 8 du peigne circulaire 7 et de façon à le maintenir propre.

Le doffer tourne moins vite que la brosse cylindrique 11 et en sens inverse de ladite brosse cylindrique 11 et ses pointes affleurent les poils de cette dernière et les déchargent des fibres courtes et des impuretés transportées par la brosse.

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Le peigne battant 13 du dispositif de nettoyage des têtes de fibres est une lame, qui est mise en oscillation à proximité des pointes du doffer 12, cette lame étant chargée de débarrasser les pointes du doffer 12 des fibres courtes et des impuretés qu'elles transportent. Les fibres courtes et les impuretés constituent la blousse, qui est récupérée par gravité et/ou par aspiration en vue de son évacuation
La matière textile est ensuite déplacée par le dispositif d'alimentation pour être mise en contact avec le dispositif d'arrachage et avec le dispositif de nettoyage des queues de fibres, ces dispositifs réalisant les phases d'arrachage et de nettoyage des queues de fibres.

Comme le montre la figure 1 des dessins annexés, le dispositif d'arrachage est constitué par une paire de cylindres d'arrachage 15 et 16, par un manchon d'arrachage 19 et par un cylindre de tension 20, et complété par un chariot 14, par une biellette 17 et par un équipage mobile 18.

Le chariot 14 est un levier, dont l'extrémité inférieure est articulée par un palier 24 sur le bâti 10 de la machine et dont l'extrémité supérieure est articulée, par l'intermédiaire d'un palier 25, à l'équipage mobile 18. La biellette 17 est un levier, dont l'extrémité inférieure est articulée par l'intermédiaire d'un palier 26 au bâti 10 de la machine et dont l'extrémité supérieure est articulée, par l'intermédiaire d'un palier 27, à l'équipage mobile 18. L'équipage mobile 18 est constitué par deux parties solidaires (non représentées) et coulissant l'une sur l'autre, dont l'une supporte le palier 25 de l'articulation haute du chariot 14 et dont l'autre supporte l'articulation haute 27 de la bielle 17.

Le chariot 14 est animé d'un mouvement d'oscillation autour de son articulation basse 24 par l'intermédiaire d'un levier 33 relié à un dispositif d'actionnement en va-et-vient (non représenté). Ainsi, le chariot 14 peut se déplacer entre deux positions angulaires extrêmes séparées l'une de l'autre d'une distance appelée couramment la course du chariot. Dans l'une de ses deux positions extrêmes, l'extrémité supérieure du chariot 14 se situe à proximité du dispositif d'alimentation et, dans l'autre position extrême, l'équipage mobile 18 est à proximité d'une boîte à friser 28.

Dans sa partie supérieure, le chariot 14 supporte le cylindre d'arrachage inférieur 15, qui est commandé positivement en rotation selon une loi de mouvement dite du pas de pèlerin et qui est surmonté par le cylindre d'arrachage supérieur 16, le manchon d'arrachage 19 étant pincé

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entre les cylindres d'arrachage 15 et 16.

L'équipage mobile 18 supporte, dans sa partie proche de la boîte à friser 28, le cylindre de tension 20 du manchon d'arrachage 19, qui est maintenu sous tension par écartement l'une de l'autre des deux parties coulissantes de l'équipage mobile 18. En outre, l'équipage mobile 18 supporte, entre le cylindre de tension 20 et un entonnoir de sortie 29, une paire de cylindres détacheurs 30a et 30b et, au-dessus du manchon d'arrachage 19, une tôle sur manchon 31 et un cylindre anti-barbe 32.

Le cylindre d'arrachage inférieur 15 présente à l'une de ses extrémités, un pignon cranté ou une roue à chaîne, relié à un dispositif différentiel 34, qui se compose essentiellement d'un pignon cranté ou d'une roue à chaîne 35 monté sur l'axe de l'articulation basse 24 du chariot 14 et entraînée positivement en rotation par tout moyen connu, tel qu'une cascade de pignons (non représentée), par exemple.

Un fléau 36 également monté sur l'axe de l'articulation basse 24 du chariot 14, mais libre en rotation, supporte à chaque extrémité de ses deux bras 37a et 37b des pignons 38a et 38b libres en rotation. Ce fléau 36 est animé d'un mouvement d'oscillation par l'intermédiaire d'un levier 39, lequel est mû par tout moyen connu, comme, par exemple, un dispositif à bielle manivelle (non représenté). Une courroie crantée 40, ou une chaîne, engrène avec les pignons ou roues 35 et 38a et 38b, ainsi qu'avec un pignon d'entraînement du cylindre d'arrachage inférieur 15, de sorte que la face intérieure de la courroie 40 engrène avec les pignons, 38a et 38b et le pignon du cylindre d'arrachage 15, alors que la face extérieure de la courroie 40 engrène avec le pignon 35.

Conformément à l'invention, le cylindre d'arrachage supérieur 16 est entraîné positivement suivant un procédé qui consiste à réaliser un entraînement positif sans friction dudit cylindre d'arrachage supérieur 16.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, cet entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur 16 est réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur 16 et le manchon d'arrachage 19.

A cet effet, il est prévu un dispositif qui est caractérisé en ce qu'il consiste au moins en des moyens d'engrènement 42 prévus sur la surface extérieure du manchon d'arrachage 19 et destinés à coopérer avec la surface correspondante du cylindre d'arrachage supérieur 16. De préférence, les moyens d'engrènement 42 prévus sur le manchon 19 se

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présentent sous forme de cannelures coopérant avec les cannelures 41 du cylindre d'arrachage supérieur 16, de telle sorte qu'il ne puisse pas y avoir de glissement du cylindre d'arrachage supérieur 16 sur le manchon 19 à la manière d'un couple d'engrenage.

De préférence, les dents des cannelures 42 du manchon 19 peuvent présenter une section courbe, par exemple circulaire, et sont espacées d'un module identique à celui du cylindre d'arrachage supérieur 16, sans correspondre exactement au développé de la surface du cylindre d'arrachage supérieur 16. Les dents des cannelures 42 de la face extérieure du manchon 19 peuvent présenter une section courbe, par exemple circulaire, être espacées d'un module identique à celui des cannelures 41 du cylindre d'arrachage supérieur 16 et correspondre exactement au développé de la surface du cylindre d'arrachage supérieur 16.

Les cannelures 42 de la face extérieure du manchon 19 peuvent être des cannelures droites, des cannelures hélicoïdales, des dents à flancs parallèles, des dents en développante ou des dents circulaires. La forme et les dimensions des cannelures 42 de la face extérieure du manchon 19 peuvent également être différentes de celles du cylindre d'arrachage supérieur 16.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la face intérieure du manchon 19 présente une structure 43 destinée à coopérer avec une structure correspondante 45 du cylindre d'arrachage inférieur 15. Ces structures 43 et 45 peuvent être cannelées ou rainurées, de telle sorte qu'elles peuvent coopérer l'une avec l'autre, tout en supprimant toute possibilité de glissement de l'une sur l'autre, à la manière d'un couple d'engrenages.

De préférence, chaque dent 42 de la face extérieure du manchon 19 sera prévue en face de la dent de la structure 43 de la face intérieure dudit manchon 19, afin de conférer à ce dernier une meilleure élasticité en flexion et de permettre l'obtention d'un rayon de flexion inférieur.

Selon une variante de réalisation de l'invention, la structure 45 du cylindre d'arrachage inférieur peut être cannelée ou rainurée, la structure 43 du manchon 19 restant lisse. A l'instar des cannelures 42 de la face extérieure du manchon 19, la structure 45 peut se présenter sous forme de cannelures droites, de cannelures hélicoïdales, de dents à flancs parallèles, de dents en développante, ou de dents circulaires, ces cannelures ou dents

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pouvant s'étendre sur toute la largeur utile du manchon d'arrachage ou être localisées sur une partie de ladite largeur.

Les cylindres d'arrachage supérieur 16 et inférieur 15 sont avantageusement bombés, afin de compenser leur flèche lorsqu'ils sont sous pression l'un contre l'autre. En outre, la forme et les dimensions des cannelures du cylindre d'arrachage supérieur 16 peuvent être différentes de celles du cylindre d'arrachage inférieur 15.

Conformément à une autre variante de réalisation de l'invention, la structure 45 du cylindre d'arrachage inférieur 15 peut présenter des picots répartis sur la circonférence dudit cylindre d'arrachage inférieur 15, ces picots coopérant avec des trous disposés dans la structure 43 du manchon 19, de façon à interdire le glissement du manchon 19 sur le cylindre d'arrachage inférieur 15 à la manière d'un entraînement à picots de feuilles de papier.

Il est également possible, suivant une autre variante de réalisation de l'invention, de constituer la structure 45 du cylindre d'arrachage inférieur sous forme d'une surface à fort coefficient de frottement avec le matériau de la structure 43 du manchon d'arrachage 19, la structure 43 du manchon 19 n'étant pas cannelée, mais étant constituée par un matériau présentant un fort coefficient de frottement avec le matériau de la structure 45.

A cet effet, la structure 45 est avantageusement constituée par un revêtement en matériau synthétique tel que du polyuréthanne, par un revêtement émerisée ou par un moletage.

Conformément à une autre variante de réalisation de l'invention représentée à la figure 3 des dessins annexés, l'entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur 16 peut être réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur 16 et le cylindre d'arrachage inférieur 15, le cylindre d'arrachage supérieur 16 entraînant le manchon d'arrachage 19.

A cet effet, l'entraînement positif du cylindre d'arrachage supérieur 16 est effectué par prévision sur son arbre d'au moins un pignon de commande 46 destiné à coopérer avec au moins un pignon de commande 47 solidaire du cylindre d'arrachage inférieur 15. Ainsi, le cylindre d'arrachage supérieur 16 est entraîné en rotation par le cylindre d'arrachage inférieur 15, par l'intermédiaire des pignons de commande 46 et 47, de sorte que la vitesse périphérique du cylindre arracheur supérieur 16 est

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égale à la vitesse périphérique du cylindre d'arrachage inférieur, de légers écarts de vitesse pouvant être absorbés par l'élasticité du manchon d'arrachage.

De préférence, le cylindre d'arrachage supérieur 16 est monté sur coulisses pour permettre de légers déplacements par rapport au cylindre d'arrachage inférieur 15. En outre, les pignons de commande 46 et 47 sont préférentiellement à denture hélicoïdale, afin de réduire les bruits de fonctionnement et les jeux, lors de l'inversion du sens de rotation.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le manchon d'arrachage 19 peut être armé, entre sa face extérieure 42 et sa face intérieure 43, par un renfort limitant l'allongement du manchon, tel que par exemple une ou plusieurs couches de fils, de tissus ou de nappes de fibres.

De préférence, le manchon d'arrachage 19 est réalisé en un matériau synthétique du type polyuréthanne ou caoutchouc synthétique.

La mise sous pression du cylindre d'arrachage supérieur 16 contre le manchon 19 est réalisée, à chaque extrémité dudit cylindre d'arrachage supérieur 16, par l'intermédiaire d'un ressort (non représenté) solidaire du chariot 14. De ce fait, la pression appliquée au cylindre d'arrachage supérieur 16 reste constante quelle que soit la position du chariot 14, contrairement aux modes de réalisation connus, dans lesquels le ressort est solidaire du bâti.

De préférence, les ressorts de mise sous pression du cylindre d'arrachage supérieur 16 sont actionnés chacun par l'intermédiaire d'un vérin, non représenté, solidaire du chariot 14. De tels vérins réalisent les mises en contact et hors contact effectives cylindre d'arrachage supérieur 16.

Par ailleurs, le cylindre anti-barbe 32, placé au-dessus du manchon d'arrachage 19 peut aussi être cannelé, de façon à coopérer avec les cannelures 42 de la face extérieure du manchon 19. Enfin, il est également possible de mettre en oeuvre un équipage mobile 18 ne comprenant pas de cylindres détacheurs 30a et 30b.

Lors de la phase d'arrachage des fibres (figure 2) l'extrémité supérieure du chariot 14 se situe à proximité du dispositif d'alimentation et les cylindres d'arrachage 15 et 16 associés au manchon d'arrachage 19 pincent l'extrémité des têtes de fibres 23 présentée par le dispositif d'alimentation. A cet effet, la pince 3 est ouverte et la tôle entre pince 6 est avancée dans le sens de déplacement des fibres, de manière à contraindre

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l'extrémité des têtes de fibres à se présenter entre les cylindres d'arrachage 15 et 16. Ces derniers sont mis en rotation, de façon à extraire les têtes de fibres du peigne alimentaire 1 et le chariot 14 est déplacé, afin de s'écarter de la pince 3.

Le peignage des queues de fibres à l'aide du dispositif de nettoyage des queues de fibres sera effectué simultanément à ce déplacement desdites fibres. A cet effet, le dispositif de nettoyage des queues de fibres présente un peigne fixe 21 solidaire d'un levier articulé 22.

Le peigne fixe 21 est approché des têtes de fibres 23, de telle manière que les aiguilles du peigne fixe 21, en traversant la matière, en retirent les impuretés pendant le déplacement de la matière par le dispositif d'arrachage. Les impuretés ainsi retenues sont récupérées par gravité et/ou par aspiration par le peigne circulaire 7 et un capteur pneumatique (non représenté).

Grâce à l'invention, il est possible d'améliorer nettement les performances des peigneuses rectilignes, du fait de la réduction de la masse des éléments en mouvement, ainsi que la propreté des rubans peignés, du fait de la réduction des dimensions des éléments et de la distance entre la ligne d'arrachage et la peigne fixe.

En outre, le manchon d'arrachage, qui est soumis à une tension moindre que celle d'un manchon lisse, est entraîné positivement par le cylindre d'arrachage inférieur et ne nécessite aucune opération de réglage complémentaire. Le manchon d'arrachage entraîne également positivement le cylindre d'arrachage supérieur. Cet entraînement peut également être réalisé par le cylindre d'arrachage inférieur.

De plus, la pression exercée par le cylindre d'arrachage supérieur sur le manchon est fortement réduite puisqu'elle ne sert qu'à sa mise en contact avec le manchon pour assurer son entraînement et à l'extraction des fibres et non plus à déformer le manchon pour assurer son entraînement.

L'efficacité de l'arrachage des têtes de fibres est améliorée, car elles sont mieux pincées entre le cylindre d'arrachage supérieur et le manchon, grâce à l'effet d'embarrage que créé la structure extérieure du manchon avec la forme du cylindre d'arrachage supérieur.

Les dimensions des cylindres d'arrachage peuvent être réduites, afin de diminuer la distance entre la ligne d'arrachage et le peigne fixe, ce qui présente un avantage notamment pour le peignage des fibres de faible

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longueur, telles que la laine destinée à la filature en système cotonnier.

Le manchon d'arrachage qui n'est plus trop fortement sollicité en compression, parce que la pression exercée par le cylindre d'arrachage supérieur est réduite, et en flexion, du fait qu'il ne nécessite plus d'être déformé pour engrener, a une durée de fonctionnement beaucoup plus élevée que celle d'un manchon lisse classique. Sa fréquence de remplacement est réduite, ce qui a pour effet une amélioration du rendement et de la production de la peigneuse, une réduction de consommation de pièces de rechanges et une réduction du nombre d'interventions de remplacement.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (26)

REVENDICATIONS

1. Procédé d'entraînement du cylindre d'arrachage supérieur (16) d'une peigneuse rectiligne caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur (16).

2. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur (16) est réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur (16) et le manchon d'arrachage (19).

3. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'entraînement positif sans friction du cylindre d'arrachage supérieur (16) est réalisé par un contact d'engrènement entre le cylindre d'arrachage supérieur (16) et le cylindre d'arrachage inférieur (15), le cylindre d'arrachage supérieur (16) entraînant le manchon d'arrachage (19).

4. Dispositif d'arrachage pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, comportant notamment un chariot (14), des cylindres d'arrachage inférieur (15) et supérieur (16) et un manchon d'arrachage (19), caractérisé en ce qu'il consiste au moins en des moyens d'engrènement (42) prévus sur la face extérieure du manchon d'arrachage (19) et destinés à coopérer avec la surface correspondante du cylindre d'arrachage supérieur (16).

5. Dispositif, suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens d'engrènement (42) prévus sur le manchon (19) se présentent sous forme de cannelures coopérant avec des cannelures (41) du cylindre d'arrachage supérieur (16) à la manière d'un couple d'engrenage.

6. Dispositif, suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les dents des cannelures (42) du manchon (19) présentent une section courbe, par exemple circulaire, et sont espacées d'un module identique à celui du cylindre d'arrachage supérieur (16), sans correspondre exactement au développé de la surface du cylindre d'arrachage supérieur (16).

7. Dispositif, suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les dents des cannelures (42) de la face extérieure du manchon (19) présentent une section courbe, par exemple circulaire, sont espacées d'un module identique à celui des cannelures (41) du cylindre d'arrachage supérieur (16) et correspondent exactement au développé de la surface du

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cylindre d'arrachage supérieur (16).

8. Dispositif, suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les cannelures (42) de la face extérieure du manchon (19) sont des cannelures droites, des cannelures hélicoïdales, des dents à flancs parallèles, des dents en développante ou des dents circulaires.

9. Dispositif, suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la forme et les dimensions des cannelures (42) de la face extérieure du manchon (19) peuvent également être différentes de celles du cylindre d'arrachage supérieur (16).

10. Dispositif, suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la face intérieure du manchon (19) présente une structure (43) destinée à coopérer avec une structure correspondante (45) du cylindre d'arrachage inférieur (15).

11. Dispositif, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que les structures (43) du manchon (19) et (45) du cylindre d'arrachage inférieur (15) sont cannelées ou rainurées.

12. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 5 à 11, caractérisé en ce que chaque dent (42) de la face extérieure du manchon (19) est prévue en face de la dent de la structure (43) de la face intérieure dudit manchon (19).

13. Dispositif, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que la structure (45) du cylindre d'arrachage inférieur (15) est cannelée ou rainurée, la structure (43) du manchon (19) restant lisse.

14. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 11 et 13, caractérisé en ce que la structure (45) se présente sous forme de cannelures droites, de cannelures hélicoïdales, de dents à flancs parallèles, de dents en développante, ou de dents circulaires, ces cannelures ou dents pouvant s'étendre sur toute la largeur utile du manchon d'arrachage ou être localisées sur une partie de ladite largeur.

15. Dispositif, suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les cylindres d'arrachage supérieur (16) et inférieur (15) sont bombés

16. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 5 et 13, caractérisé en ce que la forme et les dimensions des cannelures du cylindre d'arrachage supérieur (16) sont différentes de celles du cylindre d'arrachage inférieur (15).

17. Dispositif, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que la structure (45) du cylindre d'arrachage inférieur (15) présente des picots

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répartis sur la circonférence dudit cylindre d'arrachage inférieur (15), ces picots coopérant avec des trous disposés dans la structure (43) du manchon (19), de façon à interdire le glissement du manchon (19) sur le cylindre d'arrachage inférieur (15) à la manière d'un entraînement à picots de feuilles de papier.

18. Dispositif, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que la structure (45) du cylindre d'arrachage inférieur est constituée sous forme d'une surface à fort coefficient de frottement avec le matériau de la structure (43) du manchon d'arrachage (19) et la structure (43) du manchon est constituée par un matériau présentant un fort coefficient de frottement avec le matériau de la structure (45).

19. Dispositif, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que la structure (45) est constituée par un revêtement en matériau synthétique tel que du polyuréthanne, par un revêtement émerisée ou par un moletage.

20. Dispositif d'arrachage pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 3, comportant notamment un chariot (14), des cylindres d'arrachage inférieur (15) et supérieur (16) et un manchon d'arrachage (19), caractérisé en ce qu'il consiste en la prévision sur l'arbre d'entraînement du cylindre d'arrachage supérieur (16) d'au moins un pignon de commande (46) destiné à coopérer avec au moins un pignon de commande (47) solidaire du cylindre d'arrachage inférieur (15).

21. Dispositif, suivant la revendication 20, caractérisé en ce que le cylindre d'arrachage supérieur (16) est monté sur coulisses pour permettre de légers déplacements par rapport au cylindre d'arrachage inférieur (15).

22. Dispositif, suivant la revendication 20, caractérisé en ce que les pignons de commande (46 et 47) sont à denture hélicoïdale, afin de réduire les bruits de fonctionnement et les jeux, lors de l'inversion du sens de rotation.

23. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 4 et 20, caractérisé en ce que le manchon d'arrachage (19) est armé, entre sa face extérieure (42) et sa face intérieure (43), par un renfort limitant l'allongement du manchon, tel que par exemple une ou plusieurs couches de fils, de tissus ou de nappes de fibres.

24. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 4 et 20, caractérisé en ce que le manchon d'arrachage (19) est réalisé en un matériau synthétique du type polyuréthanne ou caoutchouc synthétique.

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25. Dispositif, suivant l'une quelconque des revendications 4 et 20, caractérisé en ce que la mise sous pression du cylindre d'arrachage supérieur (16) contre le manchon (19) est réalisée, à chaque extrémité dudit cylindre d'arrachage supérieur (16), par l'intermédiaire d'un ressort solidaire du chariot (14).

26. Dispositif, suivant la revendication 25, caractérisé en ce que les ressorts de mise sous pression du cylindre d'arrachage supérieur (16) sont actionnés chacun par l'intermédiaire d'un vérin solidaire du chariot (14).