FR2814768A1 - Calibre pour l'etalement regulier des lits de mortier de liaison sur une assise ou rangee horizontale de materiaux de construction - Google Patents

Abstract

Calibre pour l'étalement régulier des lits de mortier de liaison sur une assise horizontale de matériaux de constructions tels que moellons, parpaings ou briques (M), caractérisé en ce qu'il est constitué par deux joues latérales (1) de forme allongée et par des traverses d'appui (2) permettant de relier ces dernières, ces joues latérales et traverses d'appui étant agencées et conformées de sorte qu'en position d'assemblage, le bord supérieur des traverses (2) se trouve disposé en affleurement du bord supérieur desdites joues latérales (1), tandis que leur bord inférieur se trouve disposé à distance d'un plan dans lequel se trouve placé le bord inférieur de ces dernières.

Description

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Calibre pour l'étalement régulier des lits de mortier de liaison sur une assise ou rangée horizontale de matériaux de construction.

La présente invention concerne un calibre pour l'étalement régulier des couches ou lits de mortier de liaison des rangées horizontales ou assises de matériaux de construction tels que moellons, briques, parpaings, etc., lors de la construction de murs, parois ou autres ouvrages de maçonnerie.

Selon la technique habituelle de réalisation des joints horizontaux ou lits de mortiers appelés à assurer la jonction entre deux rangs superposés de moellons ou autres éléments de construction analogues, les maçons utilisent une taloche qui sert à la fois d'outil de coffrage et de surfaçage et une truelle pour prendre et déposer le mortier.

Cette technique traditionnelle a pour inconvénients, d'une part, de mal retenir latéralement le mortier qui tombe sur le côté sans pouvoir être réutilisé et, d'autre part, l'impossibilité d'obtenir une épaisseur de mortier régulière et constante. Il en découle une perte de quantités non négligeables de mortier et un résultat imparfait.

L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients.

Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un calibre principalement constitué par deux joues latérales de forme allongée et par des traverses d'appui permettant une jonction de ces dernières, ces joues latérales et traverses d'appui étant agencées et conformées de sorte qu'en position d'assemblage, le bord supérieur des traverses se trouve disposé en affleurement du bord supérieur desdites joues latérales, tandis que leur bord inférieur se trouve disposé à distance d'un plan dans lequel se trouve placé le bord inférieur de ces dernières.

Selon une autre disposition caractéristique, les joues latérales sont assemblées de manière séparable.

Selon une autre disposition caractéristique, le calibre selon l'invention comporte des moyens permettant de régler l'écartement de ses joues latérales.

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On comprend que pour l'étalement d'un lit de mortier sur une rangée de moellons ou éléments similaires de maçonnerie, il suffit de positionner le calibre sur le sommet de cette rangée, après avoir, si nécessaire, réglé l'espacement des joues à l'aide des moyens de réglage de la longueur des traverses, de façon que la partie inférieure desdites joues soient plaquées contre les parements opposés de ladite rangée et que le calibre repose sur ledit sommet, par l'intermédiaire des traverses d'appui, puis de verser et d'étendre le mortier dans l'espace délimité par les joues latérales jusqu'à ce que la couche de mortier viennent en affleurement du bord supérieur de ces dernières et du bord supérieur des traverses.

Il suffit ensuite de soulever et d'enlever le calibre pour disposer d'un lit de mortier régulier, présentant une surface supérieure plane et une épaisseur constante, et dont l'exécution n'entraîne aucune perte notable de matériau de liaison.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation intéressant du calibre selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessus de ce calibre.

La figure 3 est une vue en plan et à plus grande échelle de l'une des extrémités du calibre.

La figure 4 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne 4-4 de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la figure 3.

La figure 6 est une vue en plan d'un tronçon de traverse.

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La figure 7 est une vue en perspective montrant le calibre positionné sur le sommet d'une rangée d'éléments de construction.

La figure 8 est une vue en perspective et à plus grande échelle montrant l'une des portions extrêmes du calibre positionné sur le sommet d'un alignement de moellons.

La figure 9 est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la figure 8.

On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation intéressant, quoique nullement limitatif, du calibre à mortier selon l'invention.

Ce calibre comporte deux joues latérales de forme allongée 1 qui peuvent avoir, par exemple, une longueur de l'ordre de 224 cm, une hauteur de l'ordre de 5 cm et une épaisseur de l'ordre de 1 cm. Chaque joue 1 présente ainsi deux grandes faces planes opposées. Ce calibre comprend encore des traverses d'appui 2 reliant ou permettant de relier rigidement et parallèlement, à intervalles réguliers ou non, les joues 1, de manière à constituer un ensemble indéformable, ces traverses comportant un bord supérieur 2'et un bord inférieur 2"paralleles.

Par exemple, les joues latérales 1 sont reliées ou peuvent être reliées par quatre traverses 2 espacées de 60 cm, les traverses extrêmes étant disposées à distance des extrémités desdites joues latérales.

Les joues latérales 1 et les traverses 2 peuvent être réalisées dans tout matériau présentant la rigidité et la robustesse souhaitables, tel que, par exemple : acier, offrant une grande résistance à l'usure ; - aluminium, pour sa légèreté et sa résistance à l'oxydation ; - matière plastique rigide recyclable, par exemple PVC.

Les traverses d'appui 2 ont une hauteur h inférieure à la hauteur H des joues latérales 1, comme le montrent les figures 5 et 9, de sorte que lorsqu'elles sont reliées à ces dernières, leur bord supérieur 2'se trouve placé en

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affleurement du bord supérieur 1'des joues latérales 1, tandis que leur bord inférieur 2"se trouve disposé au-dessus et à distance du plan P-P dans lequel est placé le bord inférieur 1"desdites joues latérales.

Les traverses 2 ont, par exemple, une hauteur de l'ordre de 2,5 cm et une épaisseur de l'ordre de 1 cm ; leur bord inférieur 2"constitue une surface d'appui du calibre.

Les traverses 2 pourraient être formées d'une seule pièce et reliées rigidement aux joues latérales 1, par exemple par soudure, en ayant, dans ce cas, une longueur invariable correspondant sensiblement à la largeur d'un type de moellon ou autre élément de construction couramment utilisé dans le bâtiment.

Toutefois, selon une disposition caractéristique de l'invention, les joues latérales 1 sont assemblées de manière séparable et les traverses 2, ou les traverses et au moins l'une desdites joues latérales, sont agencées de manière à permettre leur assemblage démontable au moyen d'organes de liaison.

Selon une autre disposition caractéristique, le calibre selon l'invention comporte des moyens permettant de régler l'écartement de ses joues latérales 1.

Suivant l'exemple de réalisation représenté, ces moyens de réglage sont constitués par un agencement des traverses 2 qui permet d'adapter la longueur de celles-ci en fonction de la largeur des moellons M.

Selon cet exemple, des tronçons de traverses 2a, 2b sont rigidement fixés, par exemple par soudure, sur la face interne de chaque joue latérale 1, perpendiculairement à celle-ci, les tronçons de traverses 2a solidaires de l'une des joues étant légèrement décalés, dans le plan horizontal, par rapport aux tronçons de traverses 2b solidaires de l'autre joue latérale 1, comme le montre notamment la figure 3, de sorte que lesdits tronçons puissent glisser les uns sur les autres lors du montage du calibre.

Les tronçons de traverses 2a, 2b sont pourvus d'une succession de trous espacés 3, à axes horizontaux, sur au moins une portion de leur longueur.

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De préférence, les trous 3 sont espacés de manière irrégulière. Par exemple, chaque tronçon de traverse 2a, 2b, qui peut avoir une longueur de l'ordre de 15 cm, est perforé de cinq trous d'un diamètre de l'ordre de 1 cm. Le premier trou est percé à 2 cm de la jonction du tronçon de traverse (2a ou 2b) et

de la joue latérale 1, le deuxième à 7 cm, le troisième à 9 cm, le quatrième à 11,2 cm, le cinquième à 13,7 cm, cet espacement irrégulier permettant un réglage de l'écartement des joues latérales 1 en fonction de la largeur (22 cm, 20 cm, 17 cm, 15 cm) des quatre types de moellons que l'on trouve actuellement dans le commerce. Pour tenir compte des imperfections de fabrication des moellons, un jeu de 0,6 mm réparti de part et d'autre, permet un positionnement facile du calibre sur le sommet de la rangée horizontale de moellons précédemment mise en place.

L'assemblage des deux parties du calibre ainsi réalisées est obtenu au moyen d'organes de liaison à tige tels que, par exemple, clavettes 4, goupilles ou autres, engagés dans les trous 3 placés en alignement des tronçons de clavettes 2a, 2b.

Ces clavettes 4 ou autres, servent à relier les tronçons de traverses 2a, 2b, deux à deux, selon les largeurs des moellons ou autres éléments de construction utilisés et permettent de rigidifier l'ensemble du calibre à mortier. On observe que l'on pourrait éventuellement se limiter à assembler mécaniquement seulement un ou deux couples de tronçons de traverses 2a, 2b, sans que cela entraîne une gêne pour l'utilisation du calibre à mortier adaptable aux différentes largeurs de moellons.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, au moins l'une des extrémités des joues latérales 1, présente en partie basse, un enfoncement 5 s'étendant, par exemple, sur une longueur correspondant à la largeur d'un moellon couramment utilisé (de l'ordre de 22 cm). La portion de joue latérale 1a qui délimite cet enfoncement a une hauteur égale à celle des traverses 2, soit, par exemple, une hauteur de l'ordre de 2,5 cm. Cette disposition permet l'emboîtement et l'appui de l'extrémité ainsi conformée du calibre sur un moellon Ma orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal dudit calibre.

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Les figures 7, 8 et 9 montrent la constitution d'un lit de mortier L sur une rangée horizontale de moellons M.

On comprend que le calibre selon l'invention peut être réalisé : soit sous forme d'un ensemble rigide, non démontable, adapté à l'une des largeurs courantes de moellons, disponibles sur le marché, ce qui le rendra attractif pour le particulier qui utilise généralement des moellons, briques ou parpaings de même largeur ; soit sous forme d'un ensemble à écartement variable pour s'adapter aux différentes largeurs de moellons, de sorte à convenir davantage aux professionnels qui sont amenés à utiliser les moellons de différentes largeurs disponibles.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS 1. Calibre pour l'étalement régulier des lits de mortier de liaison sur une assise horizontale de matériaux de constructions tels que moellons, parpaings ou briques, caractérisé en ce qu'il est constitué par deux joues latérales (1) de forme allongée et par des traverses d'appui (2) permettant de relier ces dernières, ces joues latérales et traverses d'appui étant agencées et conformées de sorte qu'en position d'assemblage, le bord supérieur (2') des traverses (2) se trouve disposé en affleurement du bord supérieur (1') desdites joues latérales (1), tandis que leur bord inférieur (2") se trouve disposé à distance d'un plan (P-P) dans lequel se trouve placé le bord inférieur (1") de ces dernières.
2. 2. Calibre selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2a, 2b, 3,4) permettant de régler l'écartement de ses joues latérales (1).
3. 3. Calibre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les traverses (2) sont assemblées rigidement, à demeure, aux joues latérales (1).

   
4. 4 Calibre suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les joues latérales (1) sont assemblées de manière séparable et les traverses (2) ou les traverses (2) et au moins l'une desdites joues latérales (1), sont agencées de manière à permettre leur assemblage au moyen d'organes de liaison (4).
5. 5. Calibre selon la revendication 4, caractérisé en ce que des tronçons de traverses (2a, 2b) sont rigidement fixés sur la face interne de chaque joue latérale (1), les tronçons de traverses (2a) solidaires de l'une des joues latérales (1) étant légèrement décalés, dans le plan horizontal, par rapport aux tronçons de traverses (2b) solidaires de l'autre joue latérale (1), de sorte

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   que lesdits tronçons (2a, 2b) puissent glisser les uns sur les autres, lesdits tronçons étant assemblés au moyen d'organes de liaison (4).
6. 6. Calibre suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les tronçons de traverses (2a, 2b) sont pourvus d'une succession de trous (3) à axe horizontal sur au moins une portion de leur longueur, et en ce que l'assemblage desdits tronçons de traverses est assuré au moyen de clavettes (4), goupilles ou organes de liaison à tige, engagés dans les trous placés en alignement desdits tronçons de traverses accolés.
7. 7 Calibre selon la revendication 6, caractérisé en ce que les trous (3) sont irrégulièrement espacés, de sorte que les tronçons de traverses puissent être assemblés dans des positions permettant un réglage de l'écartement des joues latérales (1) en fonction de la largeur des modèles de moellons (M) ou éléments de construction analogues disponibles sur le marché.
8. 8. Calibre selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'une au moins des extrémités des joues latérales (1) présente, en partie basse, un enfoncement (5), la portion de joue latérale (la) qui délimite cet enfoncement ayant une hauteur égale à celle des traverses (2).