FR2805327A1

FR2805327A1 - Dispositif pour supprimer le jeu dans des trains d'engrenages divers, des transmissions par chaines, ou courroies crantees, permettant de fideliser les mouvements transmis et compenser l'usure et la dilatation

Info

Publication number: FR2805327A1
Application number: FR0001928A
Authority: FR
Inventors: Robert Valot
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2000-02-17
Filing date: 2000-02-17
Publication date: 2001-08-24
Anticipated expiration: 2020-02-17
Also published as: FR2805327B1

Abstract

L'invention a pour but, en mécanique générale, de supprimer le jeu dans : - des trains d'engrenages, quels qu'ils soient et quelque soit le type de la denture employée, - des secteurs dentés.- des roues à vis sans fin.- des couples coniques.- des transmissions par pignons à chaînes simples ou multiples maillons.- des transmissions à roues et courroies crantées.Que ce jeu provienne- de l'usure des composants- de la dilatation- de la qualité de l'usinage. Et dont l'application aura pour but de fidéliser dans les transmissions annoncées ci-dessus, les mouvements de rotation, aussi bien linéairement, qu'angulairement et d'en garantir l'homocinéité.

Description

INVENTION La présente invention concerne plusieurs dispositifs destinés à supprimer le jeu, non désirable, dans un ensemble d'engrenages qu'ils soient à dentures droites à dentures hélicoïdales à dentures chevrons des secteurs dentés # des couples coniques droits des couples coniques hypoïdes des vis à roues tangentes des poulies pour courroies crantées des pignons à chaînes doubles ou multiples Jusqu'ici aucun dispositif fiable, à part l'usinage de précision, permettait d'obtenir un entraînement fidèle, homocinétique et respectant les vitesses angulaires et linéaires, de séries d'engrenages par conséquent d'arbre mené par rapport à un arbre menant et ce, avec un usinage standard des engrenages, et de plus en compensant l'usure de ceux-ci.

Les dispositifs diversifiés décrits ci-dessous permettent d'y remédier.

Les dessins annexés illustrent l'invention, soit les figures 1-2-3-4a et 4b, 5a et 5b.

En référence à ces dessins on peut constater que le jeu dans les engrenages et leurs dentures est compensé soit par # des ressorts travaillant à la traction ou à la compression.

des éléments en caoutchouc qu'ils travaillent en torsion, compression, ou extension. Ex. sandows ou blocs caoutchoucs.

# des aimants permanents qu'ils travaillent en attirance ou en répulsion.

# des électro-aimants travaillant en traction ou en répulsion, alimentés par un collecteur et des balais.

des vérins hydrauliques ou pneumatiques alimentés par arbres creux et joints tournants et travaillant en compression ou en extension.

Ces caractéristiques devront, en plus de pouvoir transmettre la puissance nécessaire au cas traité, tenir compte de la vitesse imprimée à ces dits éléments pour tenir compte des effets de la force centrifuge (en cas de grande vitesse) et de la nécessité d'équilibrage.

En prenant en compte ces considérations, le dispositif selon l'invention apportera à la fois un contact permanent des dentures entre elles et une homocinéité, tant qu'aux vitesses linéaires qu'angulaires à transmettre avec une compensation automatique de l'usure des dents et en déjouant les problèmes de dilatations dans les grands écarts de température ambiante.

Les dessins annexes illustrent l'invention. Figure 1 soit à entraîner un arbre 1 distant d'un arbre 2 de X... à l'aide d'un train, constitué par 3 engrenages à denture droite d'égale largeur.

# Le pignon 3 est claveté sur l'arbre menant moteur 1.

Le pignon est claveté sur l'arbre 2 qui reçoit le mouvement de l'arbre 1 par l'intermédiaire d'un bloc formé de 2 engrenages 4 et 4, dont la largeur cumulée des deux est égale à la largeur des pignons 3 et 3 dans lesquels ils engrènent.

Ce bloc formé par les pignons 4a et 4b qui tournent librement sur un axe fixe 15.

Dans le cas de la figure n 1, le pignon n 4a porte deux bossages en forme d'oreilles calés à 180 qui pénètrent dans deux logements de formes circulaires aménagés dans l'autre pignon n 4b. Dans ces 2 logements sont imbriqués deux ressorts à boudins 7 (travaillant dans cet exemple à la compression) et remplissant chacun un compartiment semi-circulaire. L'une des extrémités des ressorts est en butée sur le pignon 4b et l'autre en butée sur les oreilles ou bossages sortant du pignon n 4a.

# Au moment de la mise en place du bloc formé par les pignons 4a et 4b et les ressorts mis en place, on arme alors le dispositif par un mouvement de rotation opposant le pignon 4a par rapport au pignon 4b, ce qui a pour effet de comprimer les ressorts à boudins n 7. On décale de la valeur d'une ou deux dents et l'un des engrenages engage ce bloc, formé par les pignons 4a et 4b dans les dentures des pignons 3 et 3 à entraîner, la détente des ressorts à boudins 7 ainsi comprimés supprime le jeu inhérent à l'état des dentures des pignons employés à condition que la force des ressorts n 7 ait été calculée en rapport de l'effort à transmettre par la chaîne cinématique de l'ensemble.

Figure 2 Soit à entraîner un arbre 2, par un arbre moteur 1 (qui peut être la sortie d'un moteur) sur lequel est claveté un pignon à denture droite 3a.

Sur l'arbre 2 sera disposé un ensemble de deux pignons dentés droits, dont la largeur totale sera la même que la largeur du pignon menant 3a.

Le pignon 4 tourne librement sur l'arbre 2.

Il est muni de deux tétons disposés à 180 qui pénètrent dans le pignon 3a à travers des lumières semi-circulaires aménagées dans le pignon 3b.

Le pignon 3b, percé de 2 lumières semi-circulaires 20, a lui également deux tétons fixes, en opposition à ceux de l'engrenage 4.

# Deux ressorts à boudins, travaillant à l'extension, sont accrochés, une extrémité sur un téton du pignon 4a et l'autre extrémité sur un téton du pignon 3b.

Des bagues d'arrêts goupillées 12 maintiennent l'ensemble des deux pignons en place. Une rondelle entretoise 13 maintient le jeu nécessaire entre les deux pignons 4 et 3a.

# Au moment d'engrener l'ensemble du bloc formé par les pignons 3b et 4, on accroche les ressorts à leur tétons de fixation, puis on imprime un mouvement de rotation opposant le pignon 3b par rapport au pignon 4, ce qui a pour effet de tendre les ressorts à boudins 7. On décale de la valeur d'une ou deux dents et l'on engage ce bloc formé par les pignons 3b et 4 dans la denture du pignon 3. La traction des ressorts à boudin 7 exerce une force tendant à maintenir fidèlement les dentures en contact entre elles, et supprime le jeu inhérent à l'état des dentures des pignons employés à condition que la force des ressorts à boudin 7 ait été calculée en rapport à l'effort à transmettre à l'arbre 2. Figure 3 Soit à entraîner un pignon 24 d'un mouvement homocinétique, c'est à dire en respectant les vitesses angulaires et linéaires, par l'intermédiaire d'un bloc 4 constitué par deux pignons, à denture droite, 3 et 4.

Le pignon 3 est claveté sur un arbre moteur 1 qui peut être la sortie d'un moteur électrique, hydraulique, pneumatique à explosion, à combustion, turbine etc.

Description du bloc formé par les pignons 3 et 4 Les pignons, à denture droite, 3 et 4 ont une largeur totale égale au pignon à entraîner 24.

Le pignon 3 est claveté sur l'arbre moteur 1, il reçoit, dans ce cas, quatre logements usinés pour recevoir 4 blocs de caoutchouc bi-coniques 14.

# Le pignon 4, à denture droite également, reçoit également, dans un évidemment, quatre logements usinés, pour recevoir l'autre extrémité des 4 blocs de caoutchouc 14 bi-coniques qui lui font face.

# Les blocs caoutchouc bi-coniques (dans ce cas) sont collés par leur base sur chacun des deux pignons.

Le pignon 4 tourne librement sur l'arbre moteur 1.

Au moment d'engrener l'ensemble bloc pignon, formé par les engrenages 3 et 4, on imprime un mouvement de torsion par rotation, opposant le pignon 3 au pignon 4, ce qui a pour effet d'imprimer aux blocs caoutchouc 14 une torsion. On décale de la valeur d'une ou deux dents et l'on engage ce bloc, formé par les pignons 3 et 4, dans la denture du pignon à entraîner 24, la torsion des 4 blocs caoutchouc 14 a pour effet de maintenir en contact permanent les dentures entre elles, et d'en supprimer le jeu et ses conséquences.

Economies à l'usinage, rattrapage automatique de l'usure. # Les blocs caoutchouc 14 seront calculés en fonction des puissances à transmettre.

# L'emploi de vérins hydrauliques ou pneumatiques peuvent prendre le relais en cas de puissances non compatibles avec ce système. Figures 4a et 4b Soit à entraîner un arbre 1 avec un arbre 2, un mouvement homocinétique, (c'est à dire en respectant les vitesses angulaires et linéaires), par un ensemble de pignons coniques, ces deux arbres étant à 90 l'un par rapport à l'autre.

Le pignon conique 5a, à denture droite, est claveté l'arbre 1.

Le pignon conique, à denture droite est constitué d'un bloc comprenant 3 éléments -1 pignon conique 5b à denture droite claveté sur l'arbre 2.

Dans la masse du pignon sont usinés deux logements semi-circulaires calés à 180 et destinés à recevoir deux ressorts à boudins 7 chargés de maintenir en contact les dentures entre elles. Il comporte également quatre perçages taraudés pour recevoir quatre vis d'assemblages 19, pour le flasque 18, et quatre entretoises 21 dont la hauteur est calculée, pour permettre au pignon 6 de tourner librement quoique étant imbriqué entre le pignon 5b et le flasque 18.

- Le pignon conique à denture droite 6, tournant librement sur l'arbre 2 par l'intermédiaire d'une bague bronze 11 et muni de 4 oreilles ou bossages 8 destinés à recevoir la poussée de 4 ressorts à boudins 7 travaillant à la compression. Il comporte également 4 lumières semi-circulaires 20 calées à 90 permettant sa mobilité entre le pignon 5b et le flasque 18 d'une longueur égale à la valeur de 3 dents, du module retenu, et d'une largeur légèrement supérieure au diamètre des entretoises 21.

Le flasque 18 est claveté sur l'arbre 2 ; ce flasque comporte 4 perçages à 90 permettant le passage de 4 vis d'assemblages 19, deux logements semi-circulaires calés à 180 et destinés à recevoir, sans contrainte, deux ressorts à boudins 7, chargés de maintenir en contact, sous pression, les dentures des pignons 5 et 6.

La largeur, cumulée des pignons 5b et 6 est égale à la largeur de la denture du pignon 5a. Au moment d'engrener le pignon 5a avec le bloc formé par les pignons 5b et 6, on imprime un mouvement de torsion par rotation en sens inverse des pignons par rapport à eux-mêmes et d'une valeur, égale à un décalage, de une à deux dents, qui a pour effet de comprimer les ressorts 7 qui maintiendront une pression entre les dentures respectives des pignons et cela indépendamment de la rotation.

Les 4 ressorts à boudins auront été calculés en fonction des efforts à transmettre à l'arbre 1.

On obtiendra ainsi le but recherché exposé plus haut. Figures 5a et 5b - Les figures 5a et 5b représentent un dispositif simplifié destiné surtout à s'appliquer à des pignons à chaînes simples ou multiples et à des roues crantées entraînant des courroies crantées.

- Le bloc formé par les pignons ou roues, ou poulies crantées, réf 3 et 4, est constitué par un pignon à chaîne, ou roue crantée réf 3 claveté sur l'arbre moteur 1 et un pignon à chaîne ou roue crantée réf 4 tournant librement sur l'arbre moteur 1.

- Les deux pignons à chaînes ou roues crantées 3 et 4 ont reçu chacun par usinage 2 gorges semi-circulaires à 180 d'une longueur égale au quart de la circonférence du moyeu et de section circulaire légèrement supérieure au diamètre des ressorts à boudins choisis.

Les pignons à chaînes ou roues crantées 3 et 4 se font face de sorte que les logements semi-circulaires soient face à face, l'un par rapport à l'autre et les 2 ressorts à boudins 7 sont conçus et disposés pour remplir les logements 25 et assurer une force suffisante pour maintenir en contact les dents ou les crans entre eux.

Pour le montage sur l'arbre moteur 1, on dispose d'abord la bague d'arrêt 12 goupillées par la goupille 23, puis on engage le pignon à chaîne ou la poulie crantée n 3, avec sa clavette 25 et on l'équipe des deux ressorts à boudins 7. Ensuite, on engage le pignon à chaîne ou la roue crantée 4 monté sur la bague bronze n 11 de sorte que les deux ressorts à boudins soit par moitié à cheval sur les deux pignons à chaîne ou roue crantée. On place ensuite la bague d'arrêt 12 arrêtée par la goupille 23.

- Dans le cas d'une roue crantée, le bloc formé par les pignons 3 et 4 aura une largeur totale égale à la largeur de la courroie choisie de sorte que les crans de la courroie soient en prise à la fois sur la roue crantée 3 et 4.

- Dans le cas d'un pignon à chaîne simple, le pignon 3 et le pignon 4 seront couverts par la chaîne.

- Dans le cas d'un pignon à chaînes multiples, le pignon 3 et le pignon 4 engrèneront dans chacune des chaînes. - Au moment de mettre en place le dispositif complet de transmission, que ce soit à chaîne ou par courroie crantée, on imprimera un mouvement de torsion par rotation, en sens inverse d'un pignon par rapport à l'autre, d'une valeur égale à une dent de chaîne ou un cran de courroie, qui aura pour effet de comprimer les deux ressorts à boudins 7 qui maintiendront une pression constante des dents par rapport aux chaînes, ou des crans par rapport aux courroies, et cela indépendamment de la rotation. Les 2 ressorts à boudins 7 auront été calculés en fonction de l'effort à transmettre par l'arbre moteur 1. On obtiendra ainsi le but recherché par l'invention : la suppression du jeu et la fidélité de la transmission d'un élément à un autre, même vitesse angulaire, même vitesse linéaire, indépendamment de l'usure et de la température ainsi que la qualité de l'usinage.

Nota Au moment de passer à la réalisation de l'invention, on tiendra compte de la pression exercée sur les dents d'engrenage, de chaînes, de crans de poulies pour le calcul et le choix des composants destinés à composer le dispositif de pression et ce, sans négliger l'effet de la force centrifuge en cas de grande vitesse, ainsi que de l'équilibrage de l'ensemble tournant. INVENTION Les dispositifs proposés, objet de l'invention, décrits ci-après, ont pour but de supprimer le jeu dans des trains d'engrenages, des roues et courroies crantées ou de transmissions par pignons et chaînes, d'en compenser l'usure et la dilatation en évitant un usinage de grande précision.

L'invention porte sur le fait que l'on introduit dans les composants de transmission, une force qui génère un contact permanent entre soit des dentures, soit des pignons et courroies crantées, soit des chaînes et pignons.

Les figures 1-2-3-4a-4b-5a-5b décrivant les moyens et les éléments employés à savoir - des ressorts travaillant en traction ou en compression ; - des éléments en caoutchouc travaillant en torsion, extension ou compression ; - des aimants permanents travaillant à l'attirance ou à la répulsion ; - des vérins hydrauliques ou pneumatiques.

Dans toutes les figures 1-2-3-4a-4b-5a-5b, il faut remarquer qu'il y a toujours un élément qui est divisé en deux . que ce soit un engrenage, une poulie crantée, un pignon à chaîne, pour permettre d'introduire un élément générateur d'une force qui va s'appliquer, soit sur des dents d'engrenages, de crans de poulies, et courroies crantées ou de chaînes et de pignons. Ces éléments générateurs de force sont désignés plus haut.

Figure 1 Dans cet ensemble formé d'un train d'engrenages comprenant 3 pignons à denture droite, le pignon central est divisé en deux demi-pignons, tournant librement sur leur axe. Dans un des deux demi-pignons, sont usinés deux logements semi-circulaires à 180 destinés à recevoir deux ressorts à boudins. L'autre demi-pignon porte deux oreilles à 180 destinées à pénétrer dans les logements et en aval des deux ressorts à boudins afin de les comprimer au moment du montage. Quand on procède à l'assemblage de ce bloc pignon et avant de l'introduire dans le train d'engrenage, on procède à son armement. Pour ce faire, on imprime à chacun des deux demi-pignons un mouvement de rotation inverse de l'un par rapport à l'autre, de la valeur de une ou deux dents. Les ressorts ainsi comprimés exerceront une force qui maintiendra les dents en contact forcé les unes contre les autres et supprimant ainsi le jeu dans cet ensemble en mouvement.

Figure 2 L'ensemble est constitué par deux pignons à denture droite, l'un étant claveté sur l'arbre moteur, l'autre étant composé de deux demi-pignons dont l'un est claveté sur l'arbre à entraîner et muni de deux plots vissés en son sein et passant au travers de deux lumières semi-circulaires usinées au travers de l'autre demi-pignon qui tourne librement sur axe et qui, lui, est muni de deux plots courts destinés à l'accrochage des deux ressorts à boudins qui, ici, travaillent en extension.

Chaque extrémité des deux ressorts étant fixées d'une part sur un plot long, d'autre part sur un plot court.

Au moment du montage et avant d'engrener le bloc formé par les deux demi-pignons, on armera les deux ressorts en imprimant un mouvement de rotation inverse de l'un par rapport à l'autre de la valeur d'une ou deux dents, ce qui aura pour effet de tendre les ressorts. Ainsi tendus, ceux- ci assureront un contact ferme et permanent des dentures entre elles supprimant ainsi le jeu dans cet ensemble en mouvement.

Sur cette figure, les ressorts à boudins référence 7 sur la nomenclature peuvent être aussi bien # des vérins hydrauliques ou pneumatiques travaillant en traction ou poussée ; des électro-aimants travaillant à la traction ou en poussée ; des aimants permanents travaillant à l'attirance ou à la répulsion, et pouvant s'adapter à une faible puissance. Figure 3 Comme dans le cas de la figure 2, cet ensemble est constitué de deux pignons, ici à denture droite, l'un n 24 étant claveté sur l'arbre à entraîner et l'autre composant de deux demi-pignons dont l'un est claveté sur l'arbre moteur et muni de quatre logements recevant chacun par collage l'extrémité des quatre blocs caoutchouc biconiques, l'autre tournant libre sur l'arbre 1 reçoit également les extrémités des quatre blocs caoutchouc bi-coniques également collés dans des logements à 90 qui se font face.

De la même façon, au moment du montage, on imprime à chacun des deux demi-pignons un mouvement de rotation en opposant un demi-pignon par rapport à l'autre demi-pignon ce qui créera par torsion une force qui maintiendra les dents des pignons en contact forcé et supprimera les jeux dans l'ensemble en mouvement.

Figures 4a et 4b Cet ensemble est constitué de deux pignons coniques entraînant des arbres disposés à 90 .

Comme dans le cas des figures précédentes, un arbre moteur 1 sur lequel est claveté un pignon d'angle entraîne un autre pignon d'angle qui, lui, cette fois, est constitué de trois éléments, à savoir un demi-pignon claveté sur l'arbre à mouvoir et qui comporte l'usinage de deux logements semi-circulaires à 180 , destinés à recevoir deux ressorts à boudins, un deuxième demi-pignon tournant librement sur son axe comprenant sur chacune des deux faces, deux oreilles qui vont pénétrer dans l'autre demi-pignon, au travers de lumières semi-circulaires afin d'appuyer sur les ressorts à boudins. Sur l'autre face, ces oreilles vont pénétrer également par des lumières semi-circulaires dans un flasque, claveté sur l'arbre à entraîner et comportant deux logements semi-circulaires dans lesquels sont logés deux ressorts à boudins, qui seront en contact avec les oreilles du deuxième demi-pignon tournant librement. Ce flasque, grâce à quatre vis et quatre entretoises, va permettre l'assemblage de cet ensemble.

Comme précédemment, au moment de la mise en place des pignons, on imprimera à chacun des deux demi-pignons un mouvement de rotation, opposant un demi-pignon à l'autre et qui aura pour effet de créer une tension entre les dents des engrenages en cause et en supprimera le jeu et ce, les engrenages étant en mouvement.

Avec quelques modifications, cette façon de faire peut s'adapter à un ensemble vis et roue tangente, dans ce cas, c'est la roue tangente qui sera modifiée à cet effet.

Figures 5a et 5b Dans ce dispositif s'appliquant soit à une roue crantée et sa courroie, soit à une roue dentée et sa chaîne double, la réalisation est simplifiée, mais le principe reste le même.

Un demi-pignon est claveté sur l'arbre moteur et comporte deux logements semi-circulaires, dans lesquels sont logés deux ressorts à boudins, calés à 180 et un autre pignon, tournant librement sur son axe, comporte également deux logements semi-circulaires. Dans cette version les logements n'accueillent que la moitié de la section des ressorts à boudins. Ces logements, calés à 180 se font face.

Au moment du montage, les deux ressorts sont prisonniers par moitié dans les logements respectifs des deux demi-pignons ; on assemble ces deux demi-pignons, comme l'indique les figures 5a et 5b, et on imprime à chacun des deux demi-pignons un mouvement de rotation inverse, l'un par rapport à l'autre, afin d'armer les ressorts avant de couvrir ce bloc pignon à chaîne ou poulie crantée de leur courroie crantée ou chaîne double, les deux ressorts ainsi comprimés vont faire en sorte de supprimer le jeu pouvant résulter de ces ensembles tournants.

Claims

REVENDICATIONS 1- Dispositif de suppression du jeu entre différents organes d'une transmission caractérisé en ce que l'on introduit dans divers composants de transmissions, au moins un élément qui génère une force de réaction s'opposant au jeu existant. 2- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de transmission formant un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux ressorts à boudins travaillant à la compression. 3- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'un des engrenages est constitué de deux éléments dentés dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 4- Dispositif, selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'un des éléments comporte deux oreilles en saillies décalées à 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements semi-circulaires, usinés dans l'autre élément denté qui lui fait face. 5- Dispositif, selon les revendications 2 et 4, caractérisé en ce que deux ressorts à boudins viennent se placer dans des logements semi-circulaires en contact avec deux oreilles de l'autre élément denté. 6- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux ressorts à boudins travaillant à l'extension. 7- Dispositif, selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'un des engrenages est constitué par deux éléments dentés dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 8- Le dispositif, selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés, comporte deux axes d'encrages, disposés à 180 et destinés à l'accrochage de deux ressorts à boudins travaillant à l'extension, et passant librement au travers de l'autre élément denté par l'intermédiaire de deux lumières semi-circulaires usinées en conséquence et disposées à 180 également. 9- Le dispositif, selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés comporte deux axes d'encrages, disposés à 180 et destinés à recevoir l'accrochage des deux ressorts à boudins. 10- Le dispositif, selon la revendication 9, caractérisé en ce que deux ressorts à boudins viennent s'accrocher sur les axes d'encrage respectifs. 11- Le dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de quatre plots biconiques en caoutchouc collés par leurs extrémités et travaillant à la torsion. 12- Dispositif, selon la revendication 11, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 13- Dispositif, selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés comporte quatre logements, usinés à 90 , destinés à recevoir les extrémités collées des quatre plots, et claveté sur l'arbre moteur. 14- Dispositif, selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'autre élément denté reçoit aussi quatre logements usinés à 90 et destinés à recevoir les autres extrémités collées des quatre plots en caoutchouc, et tourne librement sur le moyeu de l'autre élément denté lui faisant face, lui-même claveté sur un arbre. 15- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de transmission forme un ensemble de deux poulies pour courroie crantée dont le jeu, entre la courroie et l'élément moteur, la poulie crantée, est supprimé par l'intermédiaire de deux ressorts à boudins travaillant à la compression. 16- Dispositif, selon la revendication 15, caractérisé en ce que la poulie crantée est divisée en deux éléments crantés, dont la largeur est égale à celle de la courroie crantée réceptrice ou motrice. Un élément est claveté sur l'arbre moteur, l'autre élément tourne librement sur le moyeu de la demi poulie. 17- Dispositif, selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'un des éléments crantés comporte deux oreilles en saillie décalées à 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements semi-circulaires usinés dans l'autre élément cranté qui lui fait face. 18- Dispositif, selon la revendication 17, caractérisé en ce que deux ressorts à boudins viennent se placer dans les logements semi-circulaires en contact avec les deux oreilles de l'autre élément cranté. 19- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces organes de transmission forment un ensemble de pignons à chaîne et de chaîne simple ou multiples maillons, dont le jeu entre eux est supprimé par l'action de deux ressorts à boudins travaillant à la compression. 20- Dispositif, selon la revendication 19, caractérisé en ce que le pignon à chaîne est divisé en deux éléments dentés dont la largeur est égale à la largeur du maillon ou des maillons d'une chaîne simple ou à maillons multiples. Un demi-pignon denté est claveté sur l'arbre moteur. L'autre demi-pignon denté tourne librement sur le moyeu du pignon denté moteur. 21- Dispositif, selon la revendication 20, caractérisé en ce que l'un des demi-pignons à chaîne comporte deux oreilles en saillie, décalées à 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements semi- circulaires usinés dans l'autre demi-pignon à chaîne qui lui fait face. 22- Dispositif, selon la revendication 21, caractérisé en ce que deux ressorts à boudins viennent se placer dans les logements semi-circulaires en contact avec les deux oreilles de l'autre demi-pignon à chaîne qui lui fait face. 23- Dispositif, selon la revendication 22, caractérisée en ce que deux ressorts à boudins travaillant à la compression viennent se placer dans les logements semi- circulaires en contact avec les deux oreilles de l'autre demi-pignon à chaîne qui lui fait face. 24- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux vérins hydrauliques ou pneumatiques à l'extension. 25- Dispositif, selon la revendication 24, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux vérins hydrauliques ou pneumatiques alimentés par joint tournant. 26- Dispositif, selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'un des engrenages est constitué par deux éléments dentés dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 27- Dispositif, selon la revendication 26, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés comporte deux oreilles en saillies décalées à 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements semi-circulaires de dimension suffisante usinés dans l'autre élément denté qui lui fait face. 28- Dispositif, selon les revendications 27 et 24, caractérisé en ce que les vérins, hydrauliques ou pneumatiques, viennent placer leurs extrémités en contact avec les deux oreilles de l'autre élément denté. 29- Dispositif, selon la revendication n 1, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux électro-aimants travaillant soit à la poussée soit à la répulsion, alimentés par un collecteur. 30- Dispositif, selon la revendication 29, caractérisé en ce que l'un des engrenages est constitué de deux éléments dentés dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 31- Dispositif, selon la revendication 30, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés comporte deux oreilles en saillies décalées à 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements semi-circulaires usinés dans l'autre élément denté qui lui fait face. 32- Dispositif, selon les revendications 31 et 29, caractérisé en ce que deux électro-aimants sont disposés dans des logements semi-circulaires appropriés, en contact avec deux oreilles de l'autre élément denté. 33- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de transmission forment un ensemble de deux engrenages à denture quelconque dont le jeu est supprimé par l'intermédiaire de deux aimants permanents travaillant soit à la répulsion soit à la traction, adaptable à de petite puissance. 34- Dispositif, selon la revendication 33, caractérisé en ce que l'un des engrenages est constitué de deux éléments dentés dont la largeur totale est égale à la largeur du pignon moteur. 35- Dispositif, selon la revendication 34, caractérisé en ce que l'un des éléments dentés comporte deux oreilles en saillie décalées de 180 , usinées pour s'inscrire librement dans deux logements appropriés semi- circulaires usinés dans l'autre élément denté qui lui fait face. 36- Dispositif, selon les revendications 35 et 33, caractérisé en ce que les deux aimants viennent se placer dans des logements circulaires en contact avec les deux oreilles de l'autre élément denté.