FR2802561A1 - Dispositif de fixation de plaques de revetement sur un mur d'immeuble - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation de plaques de revêtement sur un mur d'immeuble, du type comprenant une ferrure (3) prenant appui contre ce mur (1) par une première partie formant patte de fixation (4), apte à être rendue solidaire du mur (1) par un boulon (5) ou similaire, tandis que, dans une ouverture d'une seconde partie (7), écartée du mur (1) et sensiblement parallèle à celui-ci, est engagée en une position réglable une tige filetée (8), vissée dans un premier écrou (9), cet écrou étant appliqué contre la face de la seconde partie (7) non tournée vers le mur (1) et comportant une partie cylindrique à évidement taraudé, qui fait saillie à travers ladite ouverture en direction du mur et est sertie sur la face de la seconde partie (7) tournée vers le mur (1).Selon l'invention, un second écrou (16), dans lequel est vissée la tige filetée (8), vient prendre appui en le serrant contre le premier écrou (9), en vue d'éviter tout jeu par rapport à la ferrure.

Description

<B>Dispositif de fixation de plaques de revêtement</B> <B>sur un mur d'immeuble.</B>

La présente invention concerne un dispositif de fixation de plaques de revêtement sur un mur d'immeuble.

On sait qu'il est fréquent d'appliquer des plaques de revêtement ou "parements" de faible épaisseur sur des façades d'immeubles en béton ou en parpaings, afin de les enjoliver et de dissimuler le gros oeuvre au regard. Ces parements peuvent être constitués de pierre de taille, mais il peut s'agir aussi de plaques métalliques ou en matière plastique, suivant l'effet recherché par l'architecte ou le maître d'oeuvre.

On a déjà proposé (voir, par exemple, FR-A-2 651 817) d'utiliser dans ce but une attache mécanique, par exemple à section en U, dont une branche prend appui contre la façade par une partie recourbée formant patte de fixation, qui peut être rendue solidaire de la façade à l'aide d'un boulon ou similaire, tandis que, dans une ouverture d'une seconde partie recourbée écartée de la façade et parallèle à celle- ci, est engagée en une position réglable une tige filetée, maintenue en position par un système d'écrou. L'extrémité de cette tige dirigée vers l'extérieur comporte une partie plane, disposée horizontalement, sur laquelle peut prendre appui une plaque verticale de revêtement, et un ergot vertical monté coulissant dans une ouverture de cette partie plane est engagé, de part et d'autre de celle-ci, dans un évidement de la plaque supportée par la partie plane et dans un évidement aligné avec le précédent et ménagé dans la plaque immédiatement inférieure. Un manchon en matière plastique peut éventuellement être interposé entre la partie inférieure de l'ergot et l'évidement qui lui sert de logement dans la plaque inférieure.

Un tel système est simple et efficace, car il permet de disposer les plaques de revêtement à une certaine distance de la façade, pour appliquer contre celle-ci une couche d'un matériau thermiquement isolant, tout en laissant subsister entre celui-ci et les plaques de revêtement un intervalle propre à éliminer les traces d'humidité.

Entre les plaques de façade associées à un même organe de fixation et disposées à l'aplomb l'une de l'autre subsiste également un intervalle, dont l'épaisseur est déterminée par celle de la partie plane formant l'extrémité de la tige filetée de l'organe de fixation. Cet intervalle est destiné à permettre aux plaques de se dilater ou de se contracter librement en fonction de la température externe, variable suivant les saisons.

Un inconvénient de l'attache mécanique mentionnée ci- dessus est que l'ergot vertical descend sous son propre poids jusqu'au fond de l'évidement de la plaque inférieure qui lui sert de logement. I1 prend donc appui contre le fond de ce logement et si, pour une raison quelconque, par exemple en raison de la présence de traces de mortier ou d'un corps étranger quelconque, il ne peut plus coulisser librement dans l'ouverture de la partie plane dans laquelle il est engagé, il va s'opposer à la dilatation thermique de la plaque inférieure. Cet incident a été fréquemment relevé dans la pratique et il entraîne de sérieux inconvénients.

Pour remédier à ces inconvénients, la Demanderesse a proposé, dans sa demande de brevet français FR-A-2 745 598, un système du type général décrit ci-dessus, mais dans lequel, en position d'utilisation, l'ergot vertical ne vient pas en butée contre le fond de l'évidement qui lui sert de logement dans la plaque inférieure, mais est maintenu à une certaine distance de ce fond, de manière à permettre à cette plaque de se dilater librement sous l'effet de la chaleur, sans que l'ergot risque de s'opposer à cette dilatation.

A cet effet, selon FR-A-2 745 598, l'ergot vertical comprend une partie faisant saillie latéralement, par exemple une collerette, disposée au-dessus de la partie plane de la tige filetée, sur laquelle elle prend appui, cette partie en saillie étant disposée à une distance suffisante de l'extrémité inférieure de l'ergot pour que cette dernière ne vienne pas au contact du fond de l'évidement de la plaque inférieure dans lequel elle est engagée ou d'un manchon logé dans évidement.

Ce dispositif a connu un grand succès auprès des spécialistes de la technique considérée, mais de nouvelles spécifications viennent d'être introduites dans cette technique.

En effet, une nouvelle norme impose que la partie plane de la tige filetée qui supporte une plaque verticale de revêtement fléchisse au plus de 2 mm sous la charge qu'elle supporte. or l'écrou dans lequel est vissée la tige filetée est en général serti sur la partie la ferrure dont il est solidaire et il comporte dans ce but une portion cylindrique à évidement taraudé qui traverse cette partie et qui est sertie de l'autre coté de celle-ci. I1 est clair que, si le sertissage n'est pas effectué avec une grande précision ce qui est bien rarement le cas pour de telles pièces industrielles, la partie d'extrémité plane de la tige filetée aura de ce seul fait une liberté de déplacement, qui peut atteindre le seuil de 2 mm de la nouvelle norme.

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient et à proposer un dispositif du type général décrit ci- dessus, dont la tige filetée est vissée d'une façon telle dans l'écrou associé serti sur la ferrure, qu'elle ne risque pas de se déplacer d'une distance supérieure à 2 mm du fait du sertissage.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fixation de plaques de revêtement sur un mur d'immeuble, du type comprenant une ferrure prenant appui contre ce mur par une première partie formant patte de fixation, apte à être rendue solidaire du mur par un boulon ou similaire, tandis que, dans une ouverture d'une seconde partie, écartée du mur et sensiblement parallèle à celui-ci, est engagée en une position réglable une tige filetée, vissée dans un premier écrou, cet écrou étant appliqué contre la face de la seconde partie non tournée vers le mur et comportant une partie cylindrique à évidement taraudé, qui fait saillie à travers ladite ouverture en direction du mur et est sertie sur la face de la seconde partie tournée vers le mur, l'extrémité de la tige filetée la plus éloignée du mur comportant une partie plane disposée horizontalement et apte à supporter une plaque verticale de revêtement, un ergot vertical monté coulissant dans une ouverture de cette partie plane étant engagé, de part et d'autre de celle-ci, dans un évidement de la plaque supportée par la partie plane et dans un évidement aligné avec le précédent et ménagé dans la plaque verticale de revêtement immédiatement inférieure, cet ergot comprenant de préférence une partie faisant saillie latéralement et disposée au-dessus de la partie plane de la tige filetée, sur laquelle elle prend appui, cette partie en saillie étant disposée à une distance suffisante de l'extrémité inférieure de l'ergot pour que cette dernière ne vienne pas au contact du fond de l'évidement de la plaque inférieure dans lequel elle est engagée, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'un second écrou, dans lequel est vissée la tige filetée, vient prendre appui en le serrant contre le premier écrou, en vue d'éviter tout jeu par rapport à la ferrure.

Avantageusement, afin de mieux répartir les efforts exercés par le premier écrou et la face de la second partie de la ferrure contre laquelle il prend appui, une rondelle est de préférence interposée entre l'extrémité de l'écrou écrasée lors du sertissage et la face correspondante de la seconde partie de la ferrure tournée vers le mur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'une forme de mise en oeuvre de celle-ci.

Dans cette description, on se référera aux dessins schématiques annexés, dans lesquels La figure 1 est une vue en perspective avec arrachement, illustrant le dispositif conforme à l'invention, en position d'utilisation ; La figure 2 est une vue latérale, partiellement en coupe, de ce dispositif.

Comme on le voit sur la figure 1, l'attache mécanique représentée est destinée à la fixation, en avant d'un mur 1 d'immeuble, de plaques de revêtement telles que 2a, 2b, en un autre matériau, parallèles à ce mur.

Dans ce but, l'attache mécanique comporte, de façon connue en soi, une ferrure 3 à section en U, dont une branche comporte à une extrémité une partie recourbée 4, appliquée contre le mur 1 et formant patte de fixation sur celui-ci, à l'aide d'un boulon 5 engagé dans une boutonnière de la patte 4.

La base 7 du U est percée d'une ouverture dans laquelle est engagée une partie cylindrique, comportant un évidement axial taraudé, d'un écrou 9, qui prend appui contre la face de la partie 7 tournée vers les plaques 2a et 2b. L'extrémité opposée de la tige cylindrique fait saillie en dehors de la partie 7, en direction du mur 1, et est sertie contre la face de cette partie 7 tournée vers le mur, pour rendre l'écrou 9 solidaire de la partie 7.

Dans cet écrou 9 est vissée une tige filetée 8, dont une extrémité aplatie 10 est interposée entre les plaques 2a et 2b et supporte la plaque supérieure 2a, tout en étant écartée de la plaque 2b, pour laisser subsister un intervalle 11 entre les plaques. Un ergot rectiligne 12, disposé verticalement, est engagé dans une ouverture de la partie plane 10, sa partie supérieure et sa partie inférieure étant logées respectivement dans un évidement 13 de la plaque supérieure 2a et dans un évidement 14 de la plaque inférieure 2b, aligné avec le précédent, avec interposition éventuelle de fourreaux en matière plastique entre l'ergot 12 et ses logements.

Pour empêcher l'extrémité inférieure de l'ergot 12 de venir au contact du fond de l'évidement 14, en risquant d'y être bloquée pour une raison quelconque et de s'opposer ainsi à la libre dilatation thermique de la plaque 2b, l'ergot 12 comporte une butée latérale, constituée dans le cas présent par une collerette 15, qui est disposée au- dessus de la partie plane 10 et qui prend appui sur celle-ci.

Cette collerette 15 est située à une distance telle de l'extrémité inférieure de l'ergot 12 que celui-ci ne repose pas sur le fond de l'évidement 14 et qu'il permette ainsi à la plaque 2b de se dilater librement, en cas d'élévation de la température ambiante.

L'extrémité de la tige filetée 8 qui fait saillie en dehors de la partie cylindrique de l'écrou 9 est simplement écrasée, de façon à rendre solidaire la tige 8 de l'écrou 9.

Pour éviter un déplacement intempestif de la partie plane 10 sous le poids de plaque 2a, en raison des jeux dûs sertissage, un second écrou 16 est vissé sur la tige filetée 8, entre l'écrou 9 et les plaques 2a et 2b, de manière à pouvoir être serré à force par vissage contre l'écrou 9.

Afin de bien répartir l'effort de sertissage du boulon 9 sur la partie 7 de la ferrure 3, une rondelle 17 est avantageusement interposée entre l'extrémité écrasée de la tige cylindrique du boulon 9 et la face de la partie 7 tournée vers le mur 1.

L'invention apporte donc u n moyen particulièrement simple pour adapter les dispositifs du même type général de la technique antérieure aux exigences des nouvelles normes en la matière.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation de plaques de revêtement sur un mur d'immeuble, du type comprenant une ferrure (3) prenant appui contre ce mur (1) par une première partie formant patte de fixation (4), apte à être rendue solidaire du mur (1) par un boulon (5) ou similaire, tandis que, dans une ouverture d'une seconde partie (7), écartée du mur (1) et sensiblement parallèle à celui-ci, est engagée en une position réglable une tige filetée (8), vissée dans un premier écrou (9), cet écrou étant appliqué contre la face de la seconde partie (7) non tournée vers le mur (1) et comportant une partie cylindrique à évidement taraudé, qui fait saillie à travers ladite ouverture en direction du mur et est sertie sur la face de la seconde partie (7) tournée vers le mur (1), l'extrémité de la tige filetée (8) la plus éloignée du mur comportant une partie plane (10) disposée horizontalement et apte à supporter une plaque verticale de revêtement (2a), un ergot vertical (12) monté coulissant dans une ouverture de cette partie plane (10) étant engagé, de part et d'autre de celle-ci, dans un évidement (13) de la plaque (2a) supportée par la partie plane (10) et dans un évidement (14) aligné avec le précédent et ménagé dans la plaque verticale (2b) d e revêtement immédiatement inférieure, cet ergot comprenant de préférence une partie (15) faisant saillie latéralement et disposée au-dessus de la partie plane (10) de la tige filetée (8), sur laquelle elle prend appui, cette partie en saillie (15) étant disposée à une distance suffisante de l'extrémité inférieure de l'ergot (12) pour que cette dernière ne vienne pas au contact du fond de l'évidement (14) de la plaque inférieure (2b) dans lequel elle est engagée, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'un second écrou (16), dans lequel est vissée la tige filetée (8), vient prendre appui en le serrant contre le premier écrou (9), en vue d'éviter tout jeu par rapport à la ferrure.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une rondelle (17) est interposée entre la partie (7) de la ferrure (3) et l'extrémité de la partie cylindrique du premier écrou (9) écrasée lors du sertissage.