FR2799517A1 - Cheville d'ancrage d'une vis et son procede de fabrication - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une cheville (1) d'ancrage d'une vis (2) dans un trou (3) suivant un axe longitudinal (6). La cheville (1) comporte un corps (7) présentant au moins deux fentes (20) d'expansion et muni extérieurement d'un profil d'accrochage dans le trou (3), sous la forme d'une alternance longitudinale de tronçons (24, 25, 26, 27, 28) dont la section longitudinale ne présente pas de symétrie de révolution autour de l'axe longitudinal (6) du corps (7), qui sont divisés par les fentes (20) et sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre autour de l'axe (6) de façon à former l'un par rapport à l'autre des saillies transversales (38), mutuellement décalées angulairement autour de l'axe (6).

Description

La présente invention concerne une cheville d'ancrage d'une vis dans un
trou suivant un axe longitudinal déterminé, du type comportant un corps longitudinal tubulaire délimitant intérieurement un passage longitudinal de vissage pour la vis et présentant extérieurement un profil d'accrochage dans le trou dans un sens longitudinal opposé à un sens longitudinal de vissage de la vis dans le passage, le corps comportant en outre au moins deux fentes longitudinales qui débouchent transversalement dans le passage et dans le profil d'accrochage, sont fermées dans ledit sehs opposé, sont régulièrement réparties angulairement autour de l'axe et/ou mutuellement symétriques par rapport à ce dernier et autorisent une expansion transversale du corps lors du
vissage d'une vis dans le passage.
De façon générale, on entend ici par " axe " ou " axe longitudinal " aussi bien un axe de la cheville que l'axe du trou, par commodité de langage, étant bien entendu que ces axes se confondent dès lors que la
cheville est engagée dans le trou.
On connaît déjà divers modes de réalisation d'une telle cheville, lesquels présentent en commun le fait que le profil d'accrochage du corps de la cheville dans le trou présente une symétrie de révolution autour de l'axe de la cheville; ainsi, dans un mode de réalisation connu, le profil d'accrochage présente la forme d'une alternance longitudinale de bourrelets transversaux, annulaires de révolution autour de l'axe de la cheville, et de gorges transversales, également annulaires de révolution autour de cet axe; dans un autre mode de réalisation également connu, le profil d'accrochage est défini par une succession longitudinale d'anneaux transversaux, tronconiques de révolution autour de l'axe de la cheville, et convergents dans le sens de vissage de
la vis.
Il apparaît à l'usage que de tels profils d'ancrage, symétriques de révolution autour de l'axe de la cheville, n'assurent pas toujours une retenue suffisante de celle-ci à l'encontre d'une rotation autour de son axe dans le trou, notamment lorsque l'on commence
à visser une vis dans le passage de la cheville, c'est-à-
dire tant que celle-ci n'a pas commencéeà s'expanser à l'intérieur du trou, même si l'on dote par ailleurs le corps de la cheville d'un certain nombre de reliefs destinés à s'opposer à cette tendance de la cheville à
tourner dans le trou.
Un but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et, à cet effet, la présente invention propose une cheville d'ancrage du type indiqué en préambule, caractérisée en ce que le corps présente extérieurement une alternance longitudinale de tronçons dont la section transversale ne présente pas de symétrie de révolution autour de l'axe, qui sont divisés par les fentes et qui sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe, de façon à former l'un par rapport à l'autre des saillies transversales mutuellement décalées angulairement autour de l'axe,
définissant le profil d'accrochage.
Alors, chaque tronçon peut se comporter par rapport au tronçon voisin comme un crampon en saillie par rapport à celui-ci selon une direction radiale en référence à l'axe de la cheville, et améliorer l'ancrage de la cheville dans le trou, notamment à l'encontre d'une rotation, en particulier lorsque le matériau dans lequel est creusé le trou de réception est un matériau poreux
et/ou hétérogène comme peut l'être par exemple un béton.
Naturellement, pour favoriser l'ancrage de la cheville dans le trou, on peut en outre prévoir qu'au moins certains tronçons soient évasés dans le sens opposé au sens de vissage, ce qui améliore l'ancrage de la
cheville à l'encontre d'un arrachement.
L'effet d'ancrage de la cheville à l'encontre d'une rotation et, notamment lorsque certains tronçons sont ainsi évasés, à l'encontre d'un arrachement est encore amélioré si, selon un mode de mise en ouvre préféré de la présente invention, la section transversale des différents tronçons est approximativement polygonale et symétrique par rapport à l'axe, ce qui crée au niveau de chaque tronçon une pluralité de crampons d'ancrage de
la cheville à l'intérieur du trou.
Ainsi, on peut prévoir que ladite section transversale soit approximativement hexagonale et que chaque tronçon soit décalé angulairement de 30 degrés autour de l'axe par rapport à un tronçon longitudinalement voisin, ce qui offre toute la sécurité requise en matière d'ancrage de la cheville dans un trou et, à la fois, est compatible avec le moulage de la cheville à l'intérieur d'une matrice comportant deux coques mutuellement jointives le long d'un plan incluant l'axe de la cheville à réaliser, dans des conditions de coût sensiblement inchangées par rapport au coût de
fabrication d'une cheville de l'art antérieur.
Avantageusement, le corps présente extérieurement une gorge annulaire transversale entre deux tronçons longitudinalement voisins, conçus de la façon caractéristique de l'invention, ce qui permet à chacun de ces tronçons de jouer son rôle d'ancrage sans risque d'entrave, à cet effet, du fait de la présence des
tronçons longitudinalement voisins.
Une cheville selon l'invention se prête à une pose dans des matériaux pleins, tels que béton, brique pleine, pierre, dans lesquels sa tenue est assurée par la mise sous contrainte radiale, en référence à son axe, des différents tronçons du corps entre la vis, qui tend à provoquer leur expansion radiale au fur et à mesure de son vissage dans le passage du corps, et le trou dans lequel la cheville est engagée. A cet égard, il est indifférent que les fentes soient ouvertes ou fermées
dans le sens de vissage.
Cependant, lorsque les fentes sont fermées non seulement en sens opposé au sens de vissage, mais également dans le sens de vissage, la cheville selon l'invention peut être posée non seulement dans des matériaux pleins, dans lesquels elle s'ancre par le phénomène qui vient d'être décrit, généralement dans un trou borgne percé dans la masse du matériau à partir d'une face de celui-ci, par laquelle on engage ensuite la cheville dans le trou et du côté de laquelle on effectue ensuite le vissage, mais également dans des matériaux creux tels que plaque de plâtre ou brique creuse présentant suivant l'axe du trou une épaisseur inférieure à la dimension longitudinale de la cheville, si bien que l'on aménage un trou traversant pour recevoir celle-ci, à
partir d'une première face ou face avant du matériau.
Dans ce dernier cas, dans la mesure o au moins un tronçon longitudinalement extrême, dans le sens de vissage, est continu selon une direction circonférentielle autour de l'axe de la cheville et peut donc coopérer à la manière d'un écrou avec la vis lorsqu'elle vient en prise avec lui au cours de son vissage, la poursuite de ce vissage provoque un raccourcissement apparent de la cheville, accompagné d'une expansion de celle-ci en direction radiale par rapport à son axe et d'une ouverture Progressive des fentes longitudinales dans une zone extrême de la cheville en saillie hors du trou, par une deuxième face ou face arrière du matériau, longitudinalement opposée à la face avant par laquelle on introduit la cheville dans le trou et on effectue le vissage par une deuxième face ou face arrière du matériau. En d'autres termes, le vissage produit alors un bridage de la cheville sur la
face arrière du matériau support.
Ainsi, la cheville selon l'invention peut alors être utilisée à la façon des chevilles connues dites " à
expansion ".
Naturellement, à cet effet, le passage de vissage est de préférence ouvert dans les deux sens
longitudinaux.
De façon connue en elle-même, le passage de vissage est avantageusement délimité par une face périphérique intérieure du corps, cylindrique de révolution autour de l'axe de la cheville avec un diamètre tel que cette face périphérique intérieure offre prise au vissage de la vis au moins sur une partie de l'étendue longitudinale du passage à partir d'une zone longitudinalement extrême du corps, dans le sens de vissage, et au moins sur une partie de l'étendue
longitudinale des fentes.
Toutefois, de préférence, le passage de vissage présente plusieurs zones différenciées, mutuellement juxtaposées longitudinalement; ainsi, de préférence, il est délimité par une face périphérique intérieure du corps, cylindrique de révolution autour de l'axe avec un diamètre tel que cette face périphérique intérieure assure un guidage coaxial de la vis sans'offrir prise au vissage de celle-ci, sur une partie de l'étendue longitudinale du passage à partir d'une zone longitudinalement extrême du corps, dans le sens opposé au sens de vissage, et les deux faces cylindriques précitées du passage de vissage sont raccordées mutuellement par une face tronconique de révolution autour de l'axe de la cheville, les fentes étant fermées dans le sens opposé au sens de vissage à un niveau
longitudinal intermédiaire de cette face tronconique.
Extérieurement, en-dehors desdits tronçons définissant le profil d'ancrage de façon caractéristique de la présente invention, le corps de la cheville peut présenter une conformation connue et, en particulier dans une zone longitudinalement extrême dans le sens de vissage, le corps de la cheville est avantageusement délimité extérieurement par une face au moins approximativement tronconique de révolution autour de l'axe et convergente dans le sens de vissage, ce qui facilite l'introduction de la cheville dans le trou, alors que le corps peut présenter extérieurement, desdits tronçons à une zone longitudinalement extrême dans le sens opposé au sens de vissage, une face périphérique extérieure cylindrique de révolution autour de l'axe afin de s'ajuster dans le trou à proximité de l'embouchure de celui-ci dans la face du matériau par laquelle on perce ce trou dans celui-ci et par laquelle on engage ensuite
la cheville dans celui-ci, puis la vis dans la cheville.
De façon connue en elle-même, dans cette face périphérique extérieure cylindrique, le corps présente avantageusement au moins deux encoches régulièrement réparties angulairement autour de l'axe'de la cheville et/ou mutuellement symétriques par rapport à ce dernier, et il porte solidairement dans chacune de ces encoches une languette respective d'ancrage dans le trou à l'encontre d'une rotation et/ou d'un arrachement, laquelle languette forme élastiquement une saillie par rapport à ladite face périphérique extérieure en s'écartant progressivement de celle-ci dans le sens
opposé au sens de vissage.
De telles encoches, généralement au nombre de deux diamétralement opposées en référence à l'axe de la cheville, et de telles languettes à raison d'une par encoche sont bien connues dans l'art antérieur et on sait que, parfois, les languettes de l'art antérieur s'escamotent totalement dans les encoches au contact du matériau environnant lorsqu'on engage la cheville dans le
trou, si bien qu'elles deviennent inefficaces.
On évite cet inconvénient, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, en prévoyant que chaque languette s'étende au-delà de l'encoche correspondante dans le sens opposé au sens de vissage, de façon à ne pouvoir s'escamoter intégralement dans cette
encoche par fléchissement élastique.
Alors, l'engagement de la cheville dans le trou s'accompagne d'une déformation plastique de chaque languette et/ou du matériau environnant le trou, ce qui préserve à chaque languette son effet d'ancrage de la
cheville dans le trou.
En outre, le corps peut avantageusement porter solidairement, en saillie vers l'extérieur dans une zone longitudinalement extrême dans le sens opposé au sens de vissage, au moins un moyen accessoire de coopération avec le trou, choisi dans un groupe comportant une collerette transversale de limitation d'enfoncement dans le trou, notamment amovible par arrachement ou sectionnement, au moins anneau anti-retour après enfoncement dans le trou, et au moins deux nervures longitudinales de coincement dans celui-ci, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe de la cheville et/ou mutuellement symétriques par rapport à cet axe, comme il est connu
dans le cas des chevilles de l'art antérieur.
De façon par contre originale, selon un mode de réalisation préféré d'une cheville selon l'invention, le corps porte solidairement, dans une zone longitudinalement extrême dans le sens de vissage, un prolongement longitudinal, axial, dimensionné longitudinalement de telle sorte que la somme de sa dimension longitudinale et de la dimension longitudinale du corps entre sa zone longitudinalement extrême dans le sens de vissage et sa zone longitudinalement extrême dans ledit sens opposé soit au moins égale à une profondeur minimale nécessaire du trou suivant l'axe. Ainsi on est assuré de ce que, dès lors que la cheville s'engage totalement dans le trou, on dispose d'un dégagement longitudinal suffisant pour effectuer ensuite un vissage à fond, si nécessaire, notamment compte tenu des longueurs de vis que l'on peut utiliser en fonction des dimensions de la cheville, et des normes qui peuvent exister à cet égard et auxquelles, naturellement, la
cheville selon l'invention se conforme de préférence.
De préférence, le prolongement longitudinal axial est apte à se détacher du corps, notamment sous l'effet d'une poussée longitudinale appliquée par la vis dans le sens de vissage, ce qui évite d'avoir à intervenir pour le détacher, notamment lorsque la cheville est destinée à être posée dans un matériau creux, c'est-à-dire à s'expanser en vue d'un bridage sur le matériau support par raccourcissement apparent, ce qui oblige la vis à dépasser dans le sens de vissage, par rapport à la zone
du corps longitudinalement extrême dans ce sens, c'est-à-
dire à la zone formant écrou.
De façon particulièrement simple et économique, notamment parce qu'elle est compatible avec un procédé de fabrication avantageux de la cheville, lequel constitue un autre aspect de la présente invention, le prolongement longitudinal du corps présente la forme d'un pont de matière chevauchant transversalement le passage, raccordé de part et d'autre de celui-ci au corps, dans des zones diamétralement opposées en référence à l'axe, et présentant une convexité dans le sens de vissage de façon à former une pointe en saillie dans ce sens par rapport
au corps, suivant l'axe.
Outre une cheville, indépendamment du fait que celle-ci présente ou non un prolongement ainsi conformé, la présente invention propose un procédé préféré de
fabrication de cette cheville.
Ce procédé se caractérise par la succession des étapes consistant à: a) réaliser ou choisir d'une part un poinçon présentant extérieurement une forme complémentaire de celle dudit passage, avec un axe longitudinal, et d'autre part une matrice présentant intérieurement une forme complémentaire de celle dudit profil d'accrochage, avec un axe longitudinal, la matrice comportant au moins deux parties mutuellement jointives, de façon amovible, le long de demi-plans définis par son axe longitudinal et régulièrement répartis angulairement autour de celui-ci, le poinçon et la matrice présentant, respectivement extérieurement et intérieurement dans une zone respective longitudinalement extrême dans un sens longitudinal correspondant audit sens de vissage, une face transversale de butée longitudinale du poinçon dans la matrice dans une position relative dans laquelle le poinçon, engagé coaxialement dans la matrice, délimite avec elle une empreinte présentant une forme complémentaire de celle de la cheville à fabriquer, b) placer le poinçon et la matrice dans ladite position relative en interposant entre eux, à l'intérieur de l'empreinte, des noyaux dont chacun présente extérieurement une forme complémentaire de celle de l'une des fentes et qui occupent des positions relatives identiques à celles de celles-ci, c) injecter une matière plastique à l'état fluide dans l'empreinte à travers la face de butée de la matrice jusqu'à emplir l'empreinte de matière plastique à l'état fluide, d) provoquer ou autoriser la prise de la matière plastique pour former une cheville, e) séparer le poinçon de la matrice, les parties
de la matrice et les noyaux pour démouler la cheville.
Dans toute la mesure du possible compte tenu de la conformation extérieure du corps de la cheville à réaliser, les parties précitées de la matrice consistent
en deux coques dont chacune constitue la moitié de celle-
ci et qui sont jointives le long de deux demi-plans mutuellement coplanaires, c'est-à-dire le long d'un plan
incluant l'axe longitudinal.
Le procédé de fabrication selon l'invention s'oppose à un procédé traditionnel qui consiste à pratiquer l'injection de la matière plastique à l'état fluide dans l'empreinte par l'intermédiaire du poinçon, en fait constitué par une aiguille creuse dans l'art antérieur; ce procédé de fabrication traditionnel présente un certain nombre d'inconvénients qui sont
résolus conformément à la présente invention.
L'un de ces inconvénients réside dans le fait que l'injection par le poinçon oblige à laisser subsister entre celui-ci et la matrice un espace qui se traduit par la création nécessaire d'un bouchon de matière plastique dans une zone longitudinalement extrême du passage, dans le sens de vissage. Ce bouchon présente une épaisseur qui n'est pas négligeable si bien que, notamment lorsque la cheville doit être utilisée pour un ancrage dans un matériau creux, il est nécessaire d'éliminer ce bouchon par une opération de reprise, ce qui est d'une part fastidieux et d'autre part coûteux en main d'oeuvre et en matière perdue. Par contre, le procédé selon l'invention permet d'injecter directement et sans reprise une cheville dont le passage est ouvert dans sa zone longitudinalement extrême en référence au sens de vissage. En outre, le fait d'utiliser le poinçon sous forme d'une aiguille creuse comme moyen d'injection de la matière plastique à l'état fluide dans le procédé antérieurement connu limite vers le bas les dimensions que l'on peut donner au passage, c'est-à-dire à la cheville dans son ensemble, alors que l'on peut donner à la section transversale du poinçon utilisé conformément à la présente invention toute dimension voulue, même petite; on peut par conséquent dimensionner à volonté le
corps de cheville.
Enfin, l'injection par le poinçon, conformément à l'art antérieur, n'assure pas nécessairement une répartition homogène de la matière dans l'empreinte, alors que cette répartition homogène peut être aisément obtenue lorsqu'on met en oeuvre le procédé selon l'invention. A cet effet, on peut pratiquer une injection suivant l'axe en conformant de façon appropriée les faces de butée de la matrice et du poinçon pour définir entre elles des canaux d'injection mais, de préférence, on prévoit que les faces de butée présentent une conformation telle qu'elles s'épousent mutuellement à la fin de l'étape b et l'on pratique l'étape c en injectant la matière plastique à l'état fluide par au moins un point décalé par rapport à la face de butée du poinçon dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe longitudinal, alors commun, du poinçon et de la matrice, à savoir de préférence par plusieurs points d'injection ainsi disposés, régulièrement répartis angulairement autour de l'axe longitudinal de la matrice et équidistants de celui-ci, autour de la face de butée du poinçon. Lorsqu'on désire que le corps de la cheville présente un prolongement longitudinal comme on l'a indiqué précédemment, on laisse au moins une carotte de moulage solidaire de la cheville, lors de l'étape e, pour constituer ce prolongement longitudinal. Lorsqu'en outre, on désire que ce prolongement longitudinal présente la forme d'un pont de matière comme on l'a indiqué précédemment, on réalise ou choisit lors de l'étape a la matrice de telle sorte que deux demi-plans de jonction entre deux de ses parties soient coplanaires et que lesdites parties définissent suivant ces demi-plans deux canaux d'injection de matière plastique à l'état fluide, qui présentent pour celle-ci une entrée commune disposée suivant l'axe longitudinal de la matrice et espacée longitudinalement de la face de butée de celle-ci, et qui divergent mutuellement à partir de cette entrée commune, de façon symétrique par rapport à l'axe longitudinal de la matrice, jusqu'à deux points d'injection diamétralement opposés par rapport à cet axe longitudinal, pour conformer ladite carotte de moulage en pont de matière. On remarquera que la réalisation d'un tel prolongement en forme de pont de matière serait particulièrement difficile à réaliser avec le procédé de fabrication de l'art antérieur, consistant à pratiquer l'injection de la matière plastique à l'état fluide par
l'intermédiaire du poinçon.
D'autres caractéristiques et avantages de la cheville selon l'invention, ainsi que du procédé selon
l'invention, ressortiront de la description ci-dessous,
relative à un exemple non-limitatif, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette
description.
Les figures 1 et 2 montrent ^des vues d'une cheville selon l'invention en élévation, selon deux directions perpendiculaires entre elles et
perpendiculaires à l'axe de la cheville.
La figure 3 montre une vue de celle-ci en bout,
dans un sens repéré en III à la figure 1.
La figure 4 montre une vue de la cheville en coupe par un plan incluant son axe et repéré en IV-IV à
la figure 1.
Les figures 5, 6, 7, 8 montrent une vue de la cheville en coupe par des plans perpendiculaires à son axe et repérés respectivement en V-V, VI-VI, VII-VII, VIII-VIII à la figure 1, sur laquelle on remarquera que le plan de coupe V-V, un premier plan de coupe VII-VII, un premier plan de coupe VI-VI, un deuxième plan de coupe VII-VII, un deuxième plan de coupe VI-VI, un troisième plan de coupe VII-VII et le plan de coupe VIII-VIII se
succèdent dans cet ordre dans le sens III.
La figure 9 montre une vue d'un moule destiné à la réalisation de la cheville par injection moulage d'une matière thermo-plastique par le procédé selon l'invention, en coupe par un plan qui, si l'on se réfère à la cheville moulée, inclut l'axe de celle-ci, est perpendiculaire au plan repéré en IV-IV à la figure 1, est lui-même repéré en IX-IX à la figure 2, et constitue un plan de jonction entre deux coques mutuellement identiques dont seule l'une est visible sur cette figure et qui constituent l'essentiel d'une matrice coopérant
avec un poinçon pour délimiter l'empreinte de moulage.
On se référera en premier lieu aux figures 1 à 8, qui montrent une cheville selon l'invention 1 réalisée en une seule pièce d'une matière thermo-rlastique moulée présentant une certaine flexibilité élastique, telle qu'un polyamide PA6 ou tout autre matériau habituellement utilisé pour la réalisation des chevilles connues du type
auquel s'apparente la cheville selon l'invention.
Comme ces chevilles connues, la cheville selon l'invention (1) est destinée à assurer l'ancrage d'une vis à bois (2) dans un trou (3) aménagé à cet effet dans un matériau (4) constitutif par exemple d'une paroi (5) telle qu'une cloison ou un mur, dans des conditions telles que la vis (2) et le trou (3) présentent un même axe longitudinal (6) qui, par la suite, servira de référence lorsqu'il s'agira de direction longitudinale ou axiale ou de direction transversale, radiale ou
circonférentielle.
En vue d'assurer cet ancrage, comme il est connu en soi de façon générale, la cheville (1) comporte un corps longitudinal, tubulaire (7) qui présente une symétrie générale de révolution autour de l'axe (6) et chemise intérieurement le trou (3) au moins sur une partie de la dimension longitudinale de celui-ci à partir d'une face transversale (8) ou face avant de la paroi (5), dans un sens longitudinal (9) qui est à la fois un sens d'insertion coaxiale de la cheville (1) dans le trou (3) et de vissage coaxial de la vis (2) dans la cheville (1). Ce sens (9) est opposé au sens repéré en III dans la
figure 1.
Pour recevoir la vis (2), le corps (7) présente intérieurement un passage longitudinal (10) qui débouche dans le sens longitudinal (11) opposé au sens (9) par une embouchure (12), ainsi que dans le sens (9), par une
embouchure (13), dans l'exemple préféré illustré.
Comme le montre plus particulièrement la figure 4, le passage (10) est délimité dans l'exemple illustré par trois faces périphériques intérieures (14), (15), (16) du corps (7), lesquelles se succèdent dans cet ordre dans le sens (9) et présentent une forme respective de
révolution autour de l'axe (6).
Plus précisément, la face (14), qui débouche dans le sens (11) par l'embouchure (12), est cylindrique de révolution autour de l'axe (6) avec un diamètre dl sensiblement égal, bien que légèrement supérieur, au diamètre D1 que la tige (17) de la vis (2) présente à proximité immédiate de la tête (18) de celle-ci, ce diamètre étant également le diamètre maximal du filet (19) de la vis (2). La face (14) est ainsi propre à assurer un guidage coaxial de la vis (2) à l'intérieur du
passage (10), toutefois sans offrir de prise au vissage.
La dimension longitudinale, non référencée de cette face périphérique intérieure (14) est faible par rapport à la dimension longitudinale totale, également non référencée, du passage (10); de préférence, elle est au plus égale à la dimension longitudinale, non référencée, de la zone de la tige (17) de la vis (2) directement adjacente à la tête (18) de celle-ci, c'est-à-dire de la zone de cette tige (17) qui est généralement démunie de filetage et délimitée par une face périphérique extérieure non référencée cylindrique de révolution autour de l'axe (6),
avec le diamètre D1.
La face périphérique intérieure (16), quant à elle adjacente à l'embouchure (13), est également cylindrique de révolution autour de l'axe (6) mais avec un diamètre d2 sensiblement identique ad diamètre D2 de la tige (17) de la vis (2), c'est-à-dire au diamètre que celle-ci présente à fond de filet au raccordement entre sa zone filetée et une zone en pointe qui la termine dans le sens (9). Ce diamètre D2 est inférieur au diamètre D1,
de même que le diamètre d2 est inférieur au diamètre dl.
Longitudinalement, la face périphérique intérieure (16) présente une dimension non référencée correspondant à l'essentiel de la dimension longitudinale, non référencée, du passage (10) et de préférence au moins égale à la dimension longitudinale, non référencée, de la zone filetée de la tige (17) de la vis (2), et plus précisément telle que dans une large gamme de possibilités d'écartement longitudinal entre la tête (18) de la vis (2) et l'embouchure (12), compte tenu des dimensions normalisées des vis à bois, le filet (19) puisse venir prendre dans la matière constitutive de la cheville (1) notamment à proximité immédiate de l'embouchure (13) sans autre déformation du corps (7) de la cheville (1) qu'une apparente dilatation radiale sous l'effet de la pénétration de la zone filetée de la tige (17) dans la face périphérique intérieure (16) du passage (10), grâce à des dispositions qui seront décrites plus loin. Entre les faces périphériques intérieures (14) et (16), la facepériphérique intérieure (15) présente une forme tronconique de révolution autour de l'axe (6) de façon à se raccorder à l'une et à l'autre par une arête circulaire non référencée. En d'autres termes, la face
périphérique intérieure (15) converge dans le sens (9).
Sa dimension longitudinale, non référencée, bien que supérieure à celle de la face périphérique intérieure (14) dans l'exemple illustré, reste faible par rapport à celle de la face périphérique intérieure (16) et par rapport à celle du passage (10) considéré dans son
ensemble.
Un homme du métier comprendra aisément que, du fait du dimensionnement précité, la face périphérique intérieure (16), dans son intégralité, et au moins la partie essentielle de la face périphérique intérieure (15) viennent en prise avec le filet (19) de la tige (17)
de la vis (2).
Cette prise s'effectue par effet auto-taraudant qui peut aller jusqu'à provoquer un appui direct de la tige (17), entre les pas du filet (19), contre la face périphérique intérieure (16) et l'essentiel de la face périphérique intérieure (15). En tout état de cause, elle s'accompagne d'une expansion radiale du corps (7), sauf au niveau de la face périphérique intérieure (14) et de la partie de la face périphérique intérieure (15) qui en est directement adjacente ainsi qu'à proximité immédiate
de l'embouchure (13), en raison des comparaisons pré-
citées entre les diamètres respectifs du passage (10) de
la tige (17) de la vis (2).
Par contre, sur l'essentiel de la dimension longitudinale de la face périphérique intérieure (16) à partir de son raccordement avec la face périphérique intérieure (15), et sur la majeure partie de cette face (15) à partir de son raccordement avec la face périphérique intérieure (16), l'expansion radiale du corps (7) est nécessaire à l'ancrage de la cheville (1) dans le trou (3) et elle est facilitée de façon connue en elle-même par la présence de fentes longitudinales (20) qui traversent le corps (7) de part en part, à partir du passage (10), suivant des demi- plans respectifs définis par l'axe (6) et régulièrement répartis angulairement autour de celui-ci et/ou mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, c'est-à-dire mutuellement coplanaires. Dans l'exemple illustré, de façon généralement suffisante, les fentes (20) sont au nombre de deux, disposées suivant un même plan (21) incluant l'axe (6) et constituant le plan de coupe IV-IV, et ces fentes (20) sont mutuellement identiques, mais on pourrait également prévoir un nombre supérieur de fentes (20), éventuellement différenciées mais cependant disposées de façon à préserver une symétrie dans
l'expansion du corps (7) à partir de l'axe (6).
Dans l'exemple illustré, les fentes (20) sont fermées dans les deux sens longitudinaux, à savoir dans le sens (11) au niveau de la face périphérique intérieure (15) et beaucoup plus près du raccordement de cette dernière avec la face périphérique intérieure (14) que de son raccordement avec la face périphérique intérieure (16), et dans le sens (9) à une certaine distance longitudinale de l'embouchure (13) d'une façon qui sera précisée ultérieurement, de telle sorte que la partie du corps (7) directement adjacente à l'embouchure (3) soit continue en direction circonférentielle, et puisse se comporter lors du vissage de la vis (2) comme un écrou afin de permettre l'utilisation de la cheville (1) comme moyen d'ancrage sur un matériau creux, alors qu'elle peut également servir comme moyen d'ancrage sur un matériau
plein.
Cependant, selon une variante non'représentée, on pourrait également prévoir que les fentes (20), tout en restant fermées dans le sens (11) comme on l'a décrit et illustré, soient par contre ouvertes dans le sens (9), c'est-à-dire jusqu'à l'embouchure (13), ce qui permettrait une expansion radiale du corps (7) jusqu'à son embouchure (13), la cheville (1) se prêtant alors pratiquement exclusivement à un ancrage sur un matériau plein. On entend ici par matériau creux un matériau qui, à partir de la face avant (8) de la paroi (5), présente une dimension longitudinale inférieure à celle que le corps (7) présente de l'embouchure (12) jusqu'à l'extrémité fermée des fentes (20) dans le sens (9), de façon à présenter longitudinalement à l'opposé de la face avant (8) une face arrière non illustrée par rapport à laquelle le corps (7) de la cheville (1) peut faire saillie longitudinalement dans le sens (9) lorsque l'embouchure (12) affleure la face avant (8). On entend par matériau plein un matériau qui, comme il est illustré, présente à partir de la face (8) de la paroi (5) une dimension longitudinale soit supérieure à la dimension longitudinale précitée du corps (7), dans le cas de fentes (20) fermées dans les deux sens, soit quelconque à partir de la face (8), dès lors que cette dimension est supérieure à la dimension séparant longitudinalement de l'embouchure (12) l'extrémité des fentes (20) fermée dans le sens (11) lorsque ces fentes
(20) sont ouvertes dans le sens (9).
Autour de l'embouchure (13), la face périphérique intérieure (16) du passage (10) se raccorde à une face frontale (22) plane, annulaire de révolution autour de l'axe (6) auquel elle est perpendiculaire, laquelle face (22) est tournée dans le sens (9) et matérialise
l'extrémité du corps (7) dans ce sens.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (6), cette face frontale (22) se raccorde à une face périphérique extérieure (23) du corps (7), laquelle est tronconique de révolution autour de l'axe (6), tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci et s'évase progressivement dans le sens (11) de façon à constituer un guide d'introduction coaxiale du corps (7),
dans le sens (9), à l'intérieur du trou (3).
A cet effet, respectivement à son raccordement avec la face frontale (22) et à l'opposé de ce raccordement sur le sens (11), la face (23) présente un diamètre minimal d3 et un diamètre maximal d4 l'un et l'autre supérieurs au diamètre d2 mais inférieurs à un diamètre D3 qui est celui d'une face périphérique intérieure (24) du trou (3), laquelle est cylindrique de révolution autour de l'axe (6) sur une dimension longitudinale, mesurée à partir de la face (8), au moins égale à la dimension longitudinale de l'ensemble de la cheville (1) à partir de l'embouchure (12) dans le sens (9). Naturellement, ce diamètre D3 est supérieur au diamètre dl, et sa relation avec ce dernier apparaîtra mieux par la suite. Dans le sens (11), c'est-à-dire suivant son diamètre d4, la face tronconique (23) se raccorde au premier d'une succession longitudinale de tronçons de face périphérique extérieure du corps (7), lesquels sont caractéristiques de la présente invention et sont prévus au nombre de six dans l'exemple illustré, étant entendu que l'on pourrait prévoir plus ou moins de ces tronçons sans sortir pour autant du cadre de la présente invention. Ces tronçons de face périphérique extérieure du corps (7) ont été désignés respectivement par: (24), (25), (26), (27), (28), (29), dans l'ordre dans lequel
ils se succèdent dans le sens (11).
Dans l'exemple illustré, dans lequel les fentes (20) sont fermées dans le sens (9), le premier de ces tronçons (24) est continu en direction circonférentielle, si bien que la zone de la face périphérique intérieure (16) du passage (10) joue le rôle d'écrou au même titre que la zone de cette face périphérique intérieure (16) qui correspond à la face périphérique extérieure tronconique (23). Cependant, les fentes (20) sont fermées à la jonction entre ce premier tronçon (24) et le tronçon (25) qui lui succède longitudinalement dans le sens (11), si bien que les fentes (20) débouchent dans tous les tronçons (25) à (29) et, comme il apparaîtra plus loin,
se prolongent dans le sens (11) au-delà du tronçon (29).
Naturellement, dans une variante non illustrée dans laquelle chaque fente (20) serait ouverte dans le sens (9), c'est-à-dire déboucherait longitudinalement dans la face (22), ces fentes déboucheraient également dans la face périphérique extérieure (23) et dans le tronçon de face périphérique extérieure (24) du corps (7)
de la cheville (1).
En-dehors du fait que le tronçon (24) n'est pas traversé par les fentes (20) dans l'exemple illustré, les tronçons (24) à (29) sont mutuellement identiques, mais
ils sont orientés différemment autour de t'axe (6).
Comme le montrent plus particulièrement les figures 5 à 7, chacun d'entre eux présente lorsqu'il est vu en coupe transversale une forme polygonale, à savoir dans l'exemple non limitatif illustré la forme d'un hexagone régulier à angles cassés, et chacun d'eux s'évase dans le sens (11) de telle sorte qu'au raccordement de deux de ces tronçons, celui qui est placé en amont en référence au sens (11) présente sa section transversale maximale alors que celui qui est placé en aval en référence au sens (11) présente sa section
transversale minimale.
De préférence, comme il est illustré, les tronçons (24), (25), (26), (27), (28), (29) longitudinalement voisins sont raccordés mutuellement par une gorge (30), (31), (32), (33), (34), (35) annulaire de révolution autour de l'axe (6), et le tronçon (29) extrême dans le sens (11) se raccorde par une telle gorge (35) à un tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7) qui lui succède dans le sens (11). Chacune des gorges (30 à 35) est délimitée par un fond respectif, non référencé, cylindrique de révolution autour de l'axe (6) et par deux flancs plans, non référencés, perpendiculaires à cet axe (6) à raison d'un flan amont en référence au sens (11), tourné dans le sens (9), et d'un flanc aval en référence au sens (11), tourné dans le sens (9). Ainsi, en particulier, la section polygonale de chaque tronçon (24), (25), (26), (27), (28), (29) , crée au raccordement avec le flanc amont de la gorge (30), (31), (32), (33), (34), (35) immédiatement adjacente dans le sens (11), une pluralité de saillies transversales anguleuses qui constituent autant de reliefs d'ancrage du corps (7) de la cheville (1) dans le trou (3). A cet effet, au niveau de ce raccordement, chaque tronçon de face périphérique extérieure (24), (25), (26), (27), (28), (29) présente en référence à l'axe (6) un diamètre d5 légèrement supérieur au diamètre D3 de telle sorte que l'enfoncement coaxial du corps (7) de la cheville (1) dans le trou (3), dans le sens (9), s'accompagne d'une déformation élastique, voire plastique, des saillies ainsi créées qui, de ce fait, s'accrochent au mieux dans le matériau (4) autour du trou (3) pour s'opposer à l'extraction du corps (7) de la cheville (1) dans le sens (11) hors du trou (3), ainsi qu'à une rotation relative
autour de l'axe (6).
Pour que cet effet soit obtenu dans les meilleures conditions, la section polygonale de chacun des tronçons de face périphérique extérieure (24), (25), (26), (27), (28), (29) est de préférence symétrique par
rapport à l'axe (6).
Dans l'exemple illustré, compte tenu de la forme générale hexagonale à angles cassés que présente chacun des tronçons de face périphérique extérieure (24), (25), (26), (27), (28), (29), chacun d'entre eux crée vers l'aval en référence au sens (11), c'est-à-dire à son raccordement avec la gorge (30), (31), (32), (33), (34), (35) qui lui succède respectivement dans le sens (11), douze saillies d'ancrage (38) dans le matériau (4) par la face périphérique intérieure (37) du trou (3). Par contre, le diamètre minimal d6 de chaque tronçon (24), (25), (26), (27), (28), (29), en référence à l'axe (6), c'est-à-dire le diamètre que ce tronçon présente à une extrémité amont en référence au sens (11), peut être légèrement inférieur au diamètre D3 de la face périphérique intérieure (37) du trou (3) tout en étant au
moins égal au diamètre d4.
Afin que chacune des saillies (38) soit dégagée au maximum, c'est-à-dire puisse remplir au mieux son rôle d'accrochage sur la face périphérique intérieure (37) du trou (3), deux tronçons (24), (25), (26), (27), (28), (29) longitudinalement voisins sont mutuellement décalés angulairement autour de l'axe (6), le décalage angulaire
étant de 30 degrés dans l'exemple illustré.
Ainsi, les tronçons (24), (26), (28) sont orientés identiquement autour de l'axe (6), et les tronçons (25), (27), (29), également orientés identiquement autour de cet axe (6), sont décalés angulairement de 30 degrés autour de cet axe par rapport aux tronçons (24), (26), (28); il en est naturellement
de même des saillies (38) correspondantes.
Un homme du métier comprendra aisément que la forme générale de polygone régulier centré sur l'axe (6) que l'on a donnée dans l'exemple illustré à la section transversale de chacun des tronçons de face périphérique extérieure (24), (25), (26), (27), (28), (29) ne constitue qu'un exemple non limitatif bien qu'actuellement préféré, étant entendu que toute autre forme de section transversale de chacun des tronçons (24), (25), (26), (27), (28), (29), qui ne présenterait pas de symétrie de révolution autour de l'axe (6) et qui correspondrait à un décalage angulaire de deux tronçons longitudinalement voisins de telle sorte que la juxtaposition longitudinale des différents tronçons donne naissance à des saillies transversales mutuellement décalées angulairement autour de l'axe (6) et définissant un profil d'accrochage dans le trou (3), à l'encontre d'une extraction dans le sens (11) et d'une rotation relative autour de l'axe (6), pourrait également donner satisfaction et ne sortirait par conséquent pas du cadre de la présente invention. Cette forme pourrait en outre
être identique ou différente d'un tronçon à l'autre.
Le tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7) de la cheville (1) est quant à lui pour l'essentiel cylindrique de révolution autour de l'axe (6) avec un diamètre d7 intermédiaire entre les diamètres d5 et d6 et sensiblement égal, bien que légèrement inférieur, au diamètre D3, tout en étant supérieur au diamètre dl de la face périphérique intérieure (14) du
passage (10).
Ce tronçon (36) de face périphérique intérieure du corps (7) s'étend ainsi dans le sens (11), à partir de la gorge (35), jusqu'à un niveau correspondant à celui de l'embouchure (12) et, dans un exemple non illustré mais aisément compréhensible par un homme du métier, pourrait se raccorder autour de celle-ci à la face périphérique intérieure (14) par une face frontale plane, annulaire de révolution autour de l'axe (6) et tournée dans le sens (11) pour affleurer la face (8) lorsque le corps (7) est engagé dans le trou (3). Cependant, dans l'exemple illustré, ce raccordement n'est pas direct et le corps (7) porte solidairement mais de préférence de façon aisément amovible par action volontaire d'un poseur, notamment par arrachement ou sectionnement, une collerette (39) annulaire de révolution autour de l'axe' (6) et formant une saillie par rapport au tronçon de face (36), dans le sens d'un éloignement radial par rapport à l'axe (6),
autour de l'embouchure (12).
Plus précisément, la collerette (39) est délimitée dans le sens (11) par une face plane (40), annulaire de révolution autour de l'axe (6) auquel elle est perpendiculaire; cette face (40) se raccorde ainsi vers l'axe (6) au tronçon de face périphérique extérieure (36), et peut ainsi s'appliquer à plat contre la face (8) de la paroi (5), autour du trou (3), lorsque le corps (7) de la cheville (1) est 'correctement engagé dans ce trou (3). Dans le sens (11), la collerette (39) est également délimitée par une face plane (41) annulaire de révolution autour de l'axe (10), cette face (41) étant tournée dans le sens (11) et ainsi placée en saillie dans ce sens par rapport à la face (8) de la paroi (5), lorsque la collerette (39) repose par sa face (40) sur la
face (8) de cette paroi.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (6), les deux faces (40) et (41) sont raccordées mutuellement par un chant (42) annulaire de révolution autour de l'axe (6) et convexe dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, cette forme étant indifférente. Dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe (6), la face (41) se raccorde à une face périphérique intérieure (43) cylindrique de révolution autour de l'axe (6) , avec un diamètre identique à celui de la face (14), que cette face (42) prolonge directement
au-delà de l'embouchure (12) dans le sens (11).
Les fentes (20) débouchent dans le tronçon (36) sur la majeure partie de la dimension longitudinale de celui-ci à partir de la gorge (35) de raccordement avec le tronçon (29), de même qu'elles s'étendent sur l'ensemble des tronçons (24), (25), (26), (27), (28),
(29) et des gorges (30), (31), (32), (33), (34), (35).
Dans le prolongement longitudinal de chaque fente (20) jusqu'à la face (40) de la collerette (39), selon le même plan moyen (21) que les fentes (20), le corps (7) porte de façon solidaire, en saillie sur le tronçon (36) dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (6), une nervure longitudinale respective (44) destinée à retenir la cheville (1), notamment à l'encontre d'une
rotation autour de l'axe (6), à l'intérieur du trou (3).
Par exemple, à cet effet, chacune des nervures (44), ici au nombre de deux comme les fentes (20) mais qui pourraient être prévues en un nombre différent en étant de préférence régulièrement réparties angulairement autour de l'axe (6) et/ou mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, présentent une section transversale courante hémi-circulaire présentant une génératrice longitudinale (45) selon le plan (21) ou demi-plan moyen respectif. Comme le montre la figure 4, les génératrices (45) définissent en référence à l'axe (6) un diamètre non référencé sensiblement identique au diamètre maximal du chant (42) de la collerette (39) auquel chacune des
génératrices (45) se raccorde ainsi.
Chaque nervure (44), compte tenu du matériau constitutif de la cheville (1), est propre à s'écraser élastiquement et/ou plastiquement vers l'axe (6) au contact de la face (37) du trou (3) lors de l'introduction coaxiale du corps (7) de la cheville dans celui-ci (3) En outre, longitudinalement entre les fentes (20) et la collerette (39), le tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7) de la cheville porte solidairement au moins un anneau transversal (46) subissant également une telle déformation à l'enfoncement coaxial du corps (7) de la cheville dans le trou (3) pour
créer un effet anti-retour.
Dans l'exemple illustré, deux de ces anneaux (46) sont prévus, délimités chacun par une face périphérique extérieure (47) tronconique de révolution autour de l'axe (6) et s'évasant dans le sens (11) à partir de son raccordement avec le tronçon (36) de face périphérique extérieure, jusqu'à un diamètre non référencé qui peut être égal au diamètre d5, et par un épaulement plan (48), annulaire de révolution autour de l'axe (6) et tourné dans le sens (11) pour assurer le raccordement de la face (47) au tronçon (36) de face périphérique extérieure dans
le sens (11).
Naturellement, un nombre différent de nervures (44) et d'anneaux antiretour (46) pourrait être prévu sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, de même que l'une et/ou l'autre de ces dispositions pourraient être omises, au même titre que la collerette (39), sans que l'on sorte pour autant du cadre
de la présente invention.
En outre, également à titre facultatif mais préféré, le tronçon cylindrique (36) de fàce périphérique extérieure du corps (7) présente plusieurs encoches (49) mutuellement identiques, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe (6) et/ou mutuellement
symétriques par rapport à celui-ci.
Dans l'exemple illustré, ces encoches (49) sont au nombre de deux, diamétralement opposées en référence à l'axe (6), et longent un plan (50) incluant l'axe (6) et perpendiculaire au plan (21), en étant situées d'un côté respectif de ce plan pour des raisons de fabrication de la cheville (1) par moulage, comme il apparaîtra plus loin, et se raccordent dans le sens (9) à la gorge (35) de transition entre les tronçons (29) et (36) alors que, dans le sens (11), elles s'étendent sur une partie seulement de la dimension longitudinale du tronçon (36) entre la gorge (35) et l'anneau anti-retour (46) le plus proche. Chacune des encoches (49) est délimitée dans l'exemple illustré par un flan (51) disposé selon le plan (50), par un fond (53) plan et parallèle au plan (21) depuis le raccordement de l'encoche (49) à la gorge (35) et jusqu'à proximité immédiate de l'extrémité de l'encoche (49) dans le sens (11), au niveau de laquelle le fond (53) s'infléchit en quart de cylindre pour venir se raccorder au tronçon (36) de face périphérique extérieure, au même titre que le flanc (51), et par une arête (52) parallèle au plan (50) et assurant le raccordement du fond (53) au tronçon (36) à l'opposé du flanc (51). Naturellement, la distance séparant mutuellement les fonds (53), perpendiculairement au plan (21), est en tout point supérieure au diamètre des zones longitudinalement correspondantes du pAssage (10), de telle sorte que les encoches (49) ne débouchent pas dans
ce dernier.
Pour partie à l'intérieur de chacune des encoches (49), le corps (7) porte solidairement une languette respective (54), élastiquement flexible, d'ancrage dans le trou (3), à l'encontre d'une rotation et/ou d'un arrachement, par appui en contrainte élastique, et de préférence avec déformation plastique, contre la face
périphérique intérieure (37) de ce trou (3).
A cet effet, chaque languette (54) se raccorde solidairement au corps (7) au niveau de la gorge (35) de transition entre les tronçons (29) et (36) de face périphérique extérieure de celui-ci, en présentant dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (6) une face (55) qui, définie par des génératrices perpendiculaires au plan (50), présente par rapport au plan (21) une inclinaison qui, au niveau de la gorge (35), est sensiblement identique à celle que le tronçon (29) présente par rapport à l'axe (6), de telle sorte que la face (55) se raccorde pratiquement sans décrochement au tronçon (29) en prolongeant approximativement ce dernier
dans le sens (11).
Cependant, la face (55) s'écarte progressivement du plan (21) dans ses zones successivement de plus en plus éloignées, dans le sens (11), de son raccordement au corps (7) au niveau de la gorge (35) et, par exemple, elle présente la forme d'une portion de cylindre de révolution autour d'un axe (156) perpendiculaire au plan (50) et situé à l'extérieur du corps (7), du même côté que la languette (54), de telle sorte que celle- ci forme élastiquement une saillie par rapport au'tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7), hors de l'encoche (49) correspondante, en s'écartant progressivement de l'axe (6) et du tronçon (36) de face
périphérique extérieure dans le sens (11).
Outre la face (55), la languette (54) présente deux chants (56), (57) dont le premier coïncide avec le plan (50), c'est-à-dire est coplanaire avec le plan (51) de l'encoche (49) correspondante, et dont le second est décalé par rapport au plan (50) du même côté que l'arête (52) de l'encoche (49), en étant toutefois plus proche du
plan (50) que cette arête (52).
Vers le plan (21), cette languette (54) est délimitée par une face (58) parallèle à la face (55) et se raccordant au fond (43) de l'encoche (49)
correspondante au niveau de la gorge (35).
Cette face (58) est raccordée à la face (55) d'une part par les deux chants (56) et (57), qui sont perpendiculaires à ces deux faces (55) et (58), et d'autre part, dans une zone d'extrémité libre (59) de la languette, c'est-à-dire à son extrémité dans le sens (11), à l'opposé de son raccordement solidaire avec le corps (7), par une face extrême (60) hémi-cylindrique de révolution autour d'un axe (61) perpendiculaire au plan (50). Dans l'exemple illustré, qui correspond à un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, chaque languette (54) présente des dimensions telles qu'elle s'étende longitudinalement, dans le sens (11), plus loin que l'encoche (49) correspondante si bien qu'elle ne peut intégralement s'escamoter à l'intérieur de cette dernière
par fléchissement élastique.
Lorsque la languette (54) n'est soumise à aucune contrainte, sa face (58) est espacée, radialement, de la jonction entre le fond (53) de l'encoche correspondante et le tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7). Lorsqu'on introduit coaxialement le corps (7) de la cheville (1) dans le trou (3), par translation dans le sens (9) vis-à-vis de la paroi (5), le contact de la face (55) de chaque languette (54) avec une arête de transition entre la face périphérique intérieure (37) du trou (3) et la face (8) de la paroi (5) provoque dans un premier temps un fléchissement élastique de chaque languette (54) dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe (6) puis, dans un deuxième temps, c'est- à-dire lorsque la face (58) est venue au contact de la jonction entre le fond (53) de l'encoche (49) correspondante et le tronçon (36) de face périphérique extérieure du corps (7), une déformation plastique de la languette (54), ce qui raffermit considérablement l'ancrage du corps (7) de
la cheville (1) dans le trou (3).
Naturellement, en fonction de la nature du matériau (4), ce dernier peut également subir une déformation, éventuellement élastique, le plus souvent
plastique, au passage des languettes (54).
Un fois le corps (7) de la cheville (1) totalement introduit dans le trou (3), l'orientation des languettes (54) et une certaine élasticité rémanente dans leur zone située à l'intérieur de l'encoche (49) correspondante renforce la sécurité à l'encontre d'un arrachement de la cheville (1), c'est-à-dire d'une extraction de celle-ci dans le sens (11) ' par rapport au
trou (3).
Naturellement, selon une variante non représentée, on pourrait également donner aux languettes (54) une dimension longitudinale au plus égale à celle des encoches (49) correspondantes, dans lesquelles les languettes (54) pourraient ainsi s'escamoter totalement, par déformation élastique, à la pénétration dans le trou (3), de façon connue en elle-même. En comparaison avec cette solution connue, la solution qui vient d'être décrite permet d'assurer un ancrage beaucoup plus efficace. Lorsqu'on désire utiliser une cheville (1) selon l'invention pour ancrer une vis (2) dans une paroi (5), on choisit une dimension de cheville (1) en fonction des dimensions normalisées de la vis (2) que l'on désire utiliser, et on perce le trou (3) au diamètre D3 et à une profondeur qui doit être légèrement supérieure à la dimension longitudinale du corps (7) de la cheville entre l'embouchure (12), c'est-à-dire la face (40) de la collerette (39) lorsqu'une telle collerette est présente,
et l'embouchure (13), c'est-à-dire la face frontale (22).
A cet égard, le terme " profondeur " est à comprendre dans son sens habituel lorsque le matériau (4) s'étend de façon continue, suivant l'axe (6), sur une longueur supérieure à cette dimension longitudinale du corps (7) de la cheville, c'est-à-dire lorsque la paroi (5) peut être considérée comme une paroi pleine; lorsque la dimension longitudinale ou épaisseur du matériau (4) est inférieure à la dimension longitudinale du corps (7) dela cheville (1), ce qui correspond à ce que l'on entend généralement par le cas d'une paroi creuse, ce terme " profondeur " doit être compris comme cumulant l'épaisseur de la paroi (5), mesurée suivant l'axe (6) à partir de la face (8), et la dimension longitudinale d'un dégagement dont on doit disposer suivant l'axe (6) et autour de celui-ci, longitudinalement à l'opposé de la
face (8) par rapport à la paroi (5).
En effet, plus particulièrement lorsque le corps (7) est continu en direction circonférentielle pour former un écrou à proximité immédiate de son embouchure (13), il est nécessaire de disposer d'un certain dégagement longitudinal à l'intérieur du trou (3) ou en dehors de celui- ci dans le sens (9), par rapport à l'embouchure (13), afin de permettre la prise du filet
(19) de la vis (2) avec l'écrou ainsi formé.
Pour permettre de s'assurer de ce que le trou (3) présente une profondeur suffisante à cet effet, o le terme " profondeur " doit être entendu dans l'un ou l'autre des sens précités, le corps (7) de la cheville (1) porte solidairement, en saillie dans le sens (9) sur sa face frontale (22), un prolongement longitudinal, axial (62), dimensionné longitudinalement de telle sorte que la somme de sa dimension longitudinale et de la dimension longitudinale du corps (7) entre sa face frontale (22) délimitant l'embouchure (13) et l'embouchure (12), ou la face (40) de la collerette (39) lorsqu'une telle collerette est présente, soit au moins égale à la profondeur minimale nécessaire du trou (3)
selon l'axe (6).
Ce prolongement (62) est conçu pour ne pas entraver le passage de la vis (2), notamment lorsque la cheville (1) est posée sur une paroi creue au sens o on
l'a indiqué plus haut.
A cet effet, ce prolongement (62) est de préférence apte à se détacher spontanément du corps après la mise en place de la cheville (1) dans le trou (3), notamment sous l'effet d'une poussée longitudinale appliquée par la vis (2) dans le sens de vissage (9), naturellement lorsqu'elle parvient à l'embouchure (13) et
en sort dans ce sens (9).
C'est notamment le cas dans l'exemple de réalisation de ce prolongement (62) qui a été illustré, cette aptitude résultant alors simplement de la conformation de ce prolongement (62) qui, en particulier, est faible mécaniquement en comparaison avec le corps
(7).
Dans cet exemple, le prolongement (62) présente la forme d'un pont de matière chevauchant transversalement l'embouchure (13) du passage (10) et raccordé de part et d'autre de celui-ci à la face frontale (22) du corps (7), dans deux zones (64)
diamétralement opposées par rapport à l'axe (6).
Plus précisément, le prolongement (62) est disposé suivant le plan (50), qui constitue pour lui un premier plan de symétrie, et il chevauche le plan (21),
qui constitue pour lui un deuxième plan de symétrie.
Vu dans le plan (50) ou suivant une direction perpendiculaire à celui-ci, le prolongement (62) présente une convexité dans le sens de vissage, et présente en pratique la forme d'un V de façon à former une pointe (63) en saillie dans ce sens (9) par rapport au corps (7), suivant l'axe (6), et ses zones (64) de raccordement à la face frontale (22) du corps (7), correspondant aux extrémités des branches du V opposées à la pointe (63),
sont mutuellement symétriques par rapport au plan (21).
Le prolongement (62) présente par exemple une section courante carrée, symétrique par rapport au plan (50), et l'aire de cette la section courante est faible par rapport à celle de la section du matériau constitutif du corps (7) notamment au niveau de la face frontale (22), de façon à faciliter le détachement du prolongement (62), notamment sous l'effet de la vis (2) elle-même lors
du vissage.
Naturellement, comme tous les autres composants de la cheville (1) qui ont été décrits jusqu'à présent, le prolongement (62) est avantageusement réalisé par injection-moulage en une seule pièce avec le corps (7), et la conformation préférée qui vient d'être décrite n'entraîne aucune complexité de fabrication si l'on adopte le procédé caractéristique de la présente invention, qui va être décrit à présent, étant entendu qu'un tel procédé pourrait être utilisé de façon plus générale pour la réalisation de chevilles quelles qu'elles soient, ne présentant pas ce prolongement (62) ou présentant un prolongement de fonction analogue sous
une forme différente.
Le procédé selon l'invention va cependant être décrit à présent en référence à la figure 9, en relation avec la fabrication d'une cheville présentant l'ensemble des caractéristiques décrites en référence aux figures 1 à 8, étant bien entendu qu'un homme du métier pourrait apporter à ce procédé toutes les modification nécessaires à la réalisation de chevilles de conformation différente, et ceci sans sortir pour autant du cadre de la présente invention. Ce procédé met en oeuvre une installation d'injection-moulage, illustrée schématiquement à la figure 9, étant entendu que les détails d'exécution de cette installation relèvent des aptitudes normales d'un
homme du métier.
Dans cette représentation schématique, l'installation (65) comporte cinq composants principaux, dont seuls quatre sont visibles, et qui seront décrits à l'état assemblé, tels qu'ils sont illustrés à la figure (9), en vue de l'injection-moulage d'une cheville, étant entendu que ces composants sont séparables, notamment pour permettre le démoulage de la cheville après
réalisation et le nettoyage du matériel.
L'un de ces composants est un poinçon (66) illustré en pointillés à la figure (9) et présentant extérieurement une forme complémentaire de celle du passage (10) et de son prolongement (43), c'est-à-dire en particulier une forme de révolution autour d'un axe longitudinal (67) dont on comprendra par la suite qu'il se confond avec l'axe (6) de la cheville en cours de
fabrication au moyen de l'installation (65).
De façon caractéristique de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le poinçon (66) est plein, massif, c'est-à-dire ne sert pas à l'amenée du matériau
constitutif de la cheville, à l'état plastique.
Plus précisément, le poinçon (66) est délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (67), par des faces périphériques extérieures (68), (69), (70), dont la première est cylindrique de révolution autour de l'axe (67) et directement complémentaire'de la face (14) avec son prolongement (43), dont la deuxième est tronconique de révolution autour de l'axe (67) avec une forme directement complémentaire de celle de la face (15) et dont la troisième est cylindrique de révolution autour de l'axe (67) et directement complémentaire de la face (16). Le poinçon (66) est par ailleurs délimité, dans les sens (103) et (104) de l'axe (67), correspondant respectivement au sens de vissage (9) et au sens oppose (11) si l'on se réfère à la cheville à réaliser, par des faces transversales, planes (77) et (71), présentant
respectivement la forme d'un disque d'axe (67).
La face (71), qui est tournée dans le sens (104) et se raccorde à la face (68) dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (67), est en appui à plat contre une face (72), également plane et perpendiculaire à l'axe (67), mais d'orientation opposée, d'un deuxième composant (73), ou fond de moule, de l'installation (65), le poinçon (66) étant solidarisé avec ce fond de moule (73) par tout moyen non représenté mais aisément concevable par un homme du métier afin de permettre de séparer à volonté le poinçon (66) du fond de moule (73),
ou de les assembler à nouveau dans la relation décrite.
La face (72) se prolonge dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (67) au-delà d'un prolongement de la face (68) du poinçon (66), avec un forme complémentaire de celle de la face (41) de la collerette (39), et présente autour de la face (68) un retour (74) annulaire de révolution autour de l'axe (67)
et complémentaire du chant (42) de la collerette (39).
Ce retour (74) raccorde la face '(72) à une face (75) du fond de moule (73), laquelle face (75) est plane, perpendiculaire à l'axe (67), orientée comme la face (72) et espacée de cette face (72), suivant l'axe (67), d'une distance correspondant à l'épaisseur de la collerette (39), parallèlement à l'axe (6), entre les faces (40) et (41), si bien que les faces (72) et (74) définissent à l'intérieur de la face (75), autour de la face (68) du poinçon (66), une cavité (76) complémentaire de la collerette (39) pour constituer une empreinte de moulage
de celle-ci.
Naturellement, pour la réalisation d'une cheville (1) ne comportant pas de collerette (39), la face (75) du fond de moule (73) serait intégralement plane, la face (68) du poinçon (66) serait étroitement complémentaire de la seule face (14) du passage (10), c'est-à-dire serait plus courte suivant l'axe (67) que dans l'exemple illustré, et la face (71) s'appliquerait à plat directement sur la face (75), de façon non illustrée mais
* aisément compréhensible par un homme du métier.
La face (77) du poinçon (66), tournée dans le sens (103), se raccorde quant à elle à la face (70) de celui-ci dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (67), et elle est séparée de la face (71), suivant l'axe (67), d'une distance égale à celle qui sépare mutuellement, suivant l'axe (6), soit la face (41) de la collerette (39) et la face frontale (22) du corps (7) de la cheville (1) à réaliser lorsque celle-ci doit présenter une telle collerette (39), soit l'embouchure (12) du passage (10) et la face frontale (22) du corps (7) de la cheville (1) à réaliser lorsque celle-ci ne doit pas comporter de collerette (39), de telle sorte que la face (77) soit coplanaire avec cette face (22) lorsque
la cheville est en cours de fabrication.
Autour du poinçon (66), l'installation (65) comporte une matrice (78) qui, pour des raisons de démoulage de la cheville réalisée, est formée de plusieurs parties mutuellement jointives, de façon amovible, le long de demi-plans définis par l'axe (67) et
régulièrement répartis angulairement autour de celui-ci.
Dans l'exemple illustré, pour réaliser la cheville (1) qui a été décrite en référence aux figures 1 à 8, la matrice (78) se compose seulement de deux parties ou coquilles (79) mutuellement identiques, qui constituent deux composants de l'installation (65) et
dont une seule a été illustrée à la figure 9.
Les deux parties (79) sont mutuellement jointives, à plat, par une face plane (80) respective, située dans un plan passant par l'axe (67) et coïncidant
avec le plan (50) de la cheville à fabriquer.
Dans la face (80) est creusée, autour de l'axe (67), une cavité (115) qui communique avec la cavité (76) et présente une forme complémentaire de la forme que présente extérieurement la moitié correspondante de la cheville (1), sous forme de faces (81) à (88) étroitement complémentaires des faces ou tronçons de face (22) à (29), respectivement, de nervures (89) à (94) respectivement complémentaires des gorges (31) à (35), et d'une face périphérique intérieure (95) étroitement complémentaire du tronçon de face périphérique extérieure (36) et présentant des creux (96) et (977 respectivement complémentaires de l'une des nervures (45) et de la moitié correspondante des anneaux anti-retour (46), ainsi qu'un décrochement (98) complémentaire (53) de l'encoche (49) correspondant à la moitié considérée de la cheville (1). La face (80) présente en outre, en creux, une forme complémentaire de celle de la languette (54) correspondante, à savoir des faces (99), (100), (101) et (102) étroitement complémentaires, respectivement, du chant (57) et des faces (55), (58), (60) de la languette (54), dont l'autre chant (56) est formé par la face (80)
de l'autre partie (79) de la matrice (78).
On observera toutefois qu'au lieu de se limiter à une demi-couronne étroitement complémentaire de la moitié de la face frontale (22) du corps (7) de la cheville (1) à réaliser, la face (81), tournée dans le sens (104), présente la forme de la moitié d'un disque d'axe (67) si bien qu'une moitié de la face (77) du poinçon (66) s'y applique à plat, en butée longitudinale mutuelle, autour de l'axe (67), alors que l'autre moitié de la face (77) du poinçon (66) s'applique à plat, de la même façon, sur
la face (81) de l'autre partie (79) de la matrice (78).
Ce contact mutuel, à plat, de la face (77) du poinçon (66) et des faces (81) des deux parties (79) de la matrice (78), autour de l'axe (67), crée des conditions propres à empêcher l'insinuation, à ce niveau, de la matière thermo-plastique l'état fluide destinée à réaliser la cheville (1) , de façon à laisser alors dégagée l'embouchure (13) du passage (10) dans le sens de vissage (9), auquel correspond sur la figure 9 le sens longitudinal (103) en référence auquel les faces (77) et (81) constituent des faces extrêmes aval? respectivement du poinçon (66) et de la cavité (115) de la partie (79)
de la matrice (78).
En outre, dans la face (80) est creusée une cavité (116) qui communique avec la cavité (115) et présente une forme complémentaire de celle de l'une des moitiés, définie par le plan (50), du prolongement (62)
en forme de pont de matière.
Plus précisément, cette cavité (116) définit deux demi-canaux rectilignes (105) qui se complètent d'une partie (79) de la matrice (78) à l'autre pour définir deux canaux d'injection de matière thermo-plastique à l'état fluide. Ces deux demi-canaux (105) débouchent dans la face (81) par deux zones ou points d'injection (114) diamétralement opposés en référence à l'axe (67), radialement plus loin de cet axe (67) que la jonction entre la face (77) du poinçon (66) et la face (70) de celui-ci, et convergent mutuellement dans le sens (103) pour se raccorder mutuellement sur l'axe (67) par une entrée commune (113) de matière à l'état fluide. Dans l'exemple illustré, cette entrée (113) se situe au niveau d'une face (106) plane, perpendiculaire à l'axe (67), de la partie (79) de la matrice (78) , laquelle face (106) est opposée suivant cet axe à une face plane (107), perpendiculaire à l'axe (67), par laquelle la partie (79) s'appuie à plat sur la face (75) du fond du moule (73). Un homme du métier comprendra aisément que lorsque les deux parties (79) sont mutuellement jointives, à plat, par la face (80), et que le poinçon (66) et le fond de moule (73) occupent la position dans laquelle ils viennent d'être décrits, les cavités (76), (115) et (116) se complètent pour définir une empreinte (108) de forme étroitement complémentaire de celle de la cheville (1) à fabriquer, telle qu'elle a été décrite en référence aux figures 1 à 8. Naturellement, la face (77) du poinçon (66) est alors en butée contre les faces (81) des deux parties (79) de la matrice (78) pour interdire l'insertion de la matière thermo-plastique à l'état fluide dans ce qui doit devenir l'embouchure (13) du passage (10); en ce qui concerne l'embouchure (12) de celui-ci, cette fonction est assurée par le contact, à plat, de la face (71) du poinçon (66) sur la face (72) du
fond de moule (73).
Dans chacune des parties (79) de la matrice (78) est monté, de préférence de façon amovible, un noyau respectif (112) présentant extérieurement un forme complémentaire de celle de l'une des fentes (20) à réaliser, et qui occupe une position en rapport avec la position de cette fente par rapport au corps (7) de la cheville (1) à réaliser. Chacun des noyaux (112) est jointif du poinçon (66) en direction de l'axe (67) de
façon à éviter toute insinuation de la matière thermo-
plastique à l'état fluide entre eux, c'est-à-dire toute occultation des fentes (21) par cette matière lors de la
fabrication de la cheville (1).
Pour permettre l'injection de matière thermo-
plastique, par les canaux formés des demi-canaux (105), dans l'empreinte (108) ainsi réalisée, est prévu un cinquième composant (109) de l'installation (65), lequel
peut consister en une buse d'injection de matière thermo-
plastique à l'état fluide, non détaillée, bien connue en elle-même. Le composant (109) a été illustré à la figure 9 comme reposant à plat par une face plane (110) sur la face (106) de la partie (79) de la matrice (78) dans une relation de solidarisation mutuelle, amovible, par des moyens non représentés mais bien connus en eux-mêmes d'un homme du métier, et dans une position telle qu'il présente selon l'axe (67), dans le prolongement de l'entrée de matière (116) des demi-canaux (105) dans le sens (103), un canal d'injection (111), communiquant
ainsi d'une part avec les canaux définis par les demi-
canaux (105) et d'autre part avec des moyens non représentés, bien connus en eux-mêmes, d'alimentation en
matière thermo-plastique à l'état fluide.
Ainsi, une fois les différents composants de l'installation (65) assemblées, y compris les noyaux (112), interposés à l'intérieur de l'empreinte (108) entre chaque partie (79) de la matrice (78) et le poinçon (66) respectivement, on pratique l'injection de matière thermoplastique à l'état fluide dans l'empreinte (108) par l'intermédiaire du canal d'injection (111), dans le sens (104), et par les canaux d'injection définis par les demi-canaux (105) divergeant dans ce sens, si bien que la matière thermo-plastique à l'état fluide débouche dans l'empreinte (108) à travers la face (81), dans les zones (114) diamétralement opposées par rapport à l'axe (6?) et plus éloignées de celui-ci que la face (70) du poinçon (66), et qui permet d'assurer une répartition optimale de la matière thermo-platique à l'état fluide à l'intérieur de l'empreinte (108), jusqu'à remplir cette dernière
totalement de matière thermo-plastique à l'état fluide.
Ensuite, on provoque ou autorise la prise de la matière thermo-plastique pour former la cheville (7), puis on sépare de la matrice (78) le ford de moule (73) et le poinçon (66), d'une part, et le composant (109), d'autre part, puis on sépare les parties de la matrice (79) et les noyaux (112) pour démouler la cheville (7)
ainsi réalisée.
On remarque que la matière plastique qui se trouvait dans les canaux définis par les demi-canaux (105) forme une carotte de moulage que l'on sépare de la matière restant dans le canal (111) mais que l'on laisse solidaire du corps (7) de la cheville réalisée, pour constituer le prolongement (62) de celle-ci, en forme de
pont de matière.
On observera que, lorsqu'un tel prolongement (62) n'est pas souhaité, notamment dans le cas de chevilles dont les fentes (20) se prolongent jusqu'à la face frontale (22), on peut laisser sans inconvénient sur le corps de cheville (7) la carotte de moulage formant ainsi un pont de matière, ce pont de matière se rompant facilement lors de l'expansion de la cheville (1), au moment o l'on y visse une vis (2) dans le sens (9) après avoir mis en place la cheville (1) dans un trou (3) d'une
paroi (5).
Un homme du métier comprendra aisément que le mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention qui vient d'être décrit, de même que la forme de cheville selon l'invention qui a été décrite précédemment, ne constituent que deux exemples non limitatifs par rapport auxquels on pourra prévoir de nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de la présente invention. Ces variantes pourront notamment porter sur le mode de réalisation pratique des saillies mutuellement décalées longitudinalement et angulairement, définissant le profil d'accrochage à l'extérieur du corps (7) de la cheville (1), ainsi que sur les dispositions accessoires prévues sur ce corps (7), notamment pour en favoriser l'ancrage dans le trou (3); elles pourront également porter sur la conformation du passage (10); en outre, la réalisation pratique de l'installation (65) d'injection-moulage pourra différer largement de celle que l'on a décrite et
qui n'est que schématique.

Claims (24)

REVENDICATIONS
1. Cheville d'ancrage d'une vis (2) dans un trou (3) suivant un axe longitudinal déterminé (6), du type comportant un corps longitudinal tubulaire (7) délimitant intérieurement un passage longitudinal (10) de vissage pour la vis (2) et présentant extérieurement un profil d'accrochage dans le trou (3) dans un sens longitudinal (11) opposé à un sens longitudinal (9) de vissage de la vis (2) dans le passage (10), le corps (7) comportant en outre au moins deux fentes longitudinales (20) qui débouchent transversalement dans le passage (10) et dans le profil d'accrochage, sont fermées dans ledit sens opposé (11), sont régulièrement réparties angulairement autour de l'axe (6) et/ou mutuellement symétriques par rapport à ce dernier et autorisent une expansion transversale du corps (7) lors du vissage d'une vis (2) dans le passage (10), caractérisée en ce que le corps (7) présente extérieurement une alternance longitudinale de tronçons (24 à 29) dont la section transversale ne présente pas de symétrie de révolution autour de l'axe (6) , qui sont divisés par les fentes (20) et qui sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe (6), de façon à former l'un par rapport à l'autre des saillies transversales (38) mutuellement décalées angulairement autour de l'axe (6), définissant
le profil d'accrochage.
2. Cheville d'ancrage selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins certains tronçons (24 à
29) sont évasés dans ledit sens opposé (11).
3. Cheville d'ancrage selon l'une des
revendications 1 et 2, caractérisée en ce que ladite
section transversale est approximativement polygonale et
symétrique par rapport à l'axe (6).
4. Cheville d'ancrage selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite section transversale est approximativement hexagonale, et en ce que chaque tronçon (24 à 29) est décalé angulairement de 30 autour de l'axe (6) par rapport à un tronçon (24 à 29) longitudinalement
voisin.
5. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le corps (7)
présente extérieurement une gorge annulaire transversale (30 à 34) entre deux tronçons (24 à 29) longitudinalement
voisins.
6. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les fentes
(20) sont ouvertes dans le sens de vissage (9).
7. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les fentes
(20) sont également fermées dans le sens de vissage (9).
8. Cheville d'ancrage selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'au moins un tronçon longitudinalement extrême (24), dans le sens de vissage (9), est continu suivant une direction circonférentielle
autour de l'axe (9).
9. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le passage
de vissage (10) est ouvert dans les deux sens
longitudinaux (9, 11).
10. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le passage
de vissage (10) est délimité par une face périphérique intérieure (16) du corps (7), cylindrique de révolution autour de l'axe (6) avec un diamètre tel que cette face périphérique intérieure (16) offre prise au vissage de la vis (2), au moins sur une partie de l'étendue longitudinale du passage (10) à partir d'une zone longitudinalement extérieure du corps (7), dans le sens de vissage (9), et au moins sur une partie de l'étendue
longitudinale des fentes (20).
11. Cheville d'ancrage selon la revendication 7, caractérisée: - en ce que le passage de vissage (10) est délimité par une face périphérique intérieure (14) du corps (7), cylindrique de révolution autour de l'axe (6) avec un diamètre tel que cette face périphérique intérieure (14) assure un guidage coaxial de la vis (2) sans offrir prise au vissage de celle-ci, sur une partie de l'étendue longitudinale du passage (10) à partir d'une zone longitudinalement extrême du corps (7), dans ledit sens opposé (11), - en ce que lesdites faces cylindriques (14, 16) sont raccordées mutuellement par une face (15) tronconique de révolution autour de l'axe (6) et - en ce que les fentes (20) sont fermées, dans ledit sens opposé (11), à un niveau longitudinalement
intermédiaire de ladite face tronconique (15).
12. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications i à 11, caractérisée en ce que, dans une
zone longitudinalement extrême, dans le sens de vissage (9), le corps (7) est délimité extérieurement par une face (23) au moins approximativement tronconique de révolution autour de l'axe (6) et convergente dans le
sens de vissage (9).
13. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 12, caractérisée en ce que le corps
(7) présente extérieurement, desdits tronçons (24 à 29) à une zone longitudinalement extrême dans ledit sens opposé (11), une face périphérique extérieure (36) cylindrique
de révolution autour de l'axe (6).
14. Cheville d'ancrage selon la revendication 13, caractérisée en ce que le corps (7) présente, dans ladite face périphérique extérieure (36), au moins deux encoches (49) régulièrement réparties angulairement autour de l'axe (6) et/ou mutuellement symétriques par rapport à ce dernier, et porte solidairement dans chacune de ces encoches (49) une languette respective (54) d'ancrage dans le trou (3) à l'encontre d'une rotation et/ou d'un arrachement, laquelle languette (54) forme élastiquement une saillie par rapport à ladite face périphérique extérieure (36) en s'écartant progressivement de celle-ci
dans ledit sens opposé (11).
15. Cheville d'ancrage selon la revendication 14,
caractérisée en ce que chaque languette (54) s'étend au-
delà de l'encoche (49) correspondante dans ledit sens opposé (11), de façon à. ne pouvoir s'escamoter intégralement dans cette encoche (49) par fléchissement élastique.
16. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 15, caractérisée en ce que le corps
(7) porte solidairement, en saillie vers l'extérieur dans une zone longitudinalement extrême dans ledit sens opposé (11), au moins un moyen accessoire de coopération avec le trou, choisi dans un groupe comportant une collerette transversale (39), notamment amovible par arrachement ou sectionnement, de limitation d'enfoncement dans le trou (3), au moins un anneau (46) anti-retour après enfoncement dans le trou, et au moins deux nervures longitudinales (49) de coincement dans celui-ci, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe (6)
et/ou mutuellement symétrique par rapport à celui-ci.
17. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 1 à 16, caractérisée en ce que le corps
(7) porte solidairement, dans une zone longitudinalement extrême dans le sens de vissage (9), un prolongement longitudinal (62), axial, dimensionné longitudinalement de telle sorte que la somme de sa dimension longitudinale et de la dimension longitudinale du corps (7) entre sa zone longitudinalement extrême dans le sens de vissage (9) et sa zone longitudinalement extrême dans ledit sens opposé (11) soit au moins égale à une profondeur minimale
nécessaire du trou (3) suivant l'axe (6).
18. Cheville d'ancrage selon la revendication 17, caractérisée en ce que le prolongement longitudinal axial (62) est apte à se détacher du corps (7) notamment sous l'effet d'une poussée longitudinale appliquée par la vis
(2) dans le sens de vissage (9).
19. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des
revendications 17 et 18, caractérisée en ce que le
prolongement longitudinal (62) du corps (7) présente la forme d'un pont de matière chevauchant transversalement le passage (10), raccordé de part et d'autre de celui-ci au corps (7), dans des zones diamétralement opposées en référence à l'axe (6), et présentant une convexité dans le sens de vissage (9) de façon à former une pointe (63) en saillie dans ce sens (9) par rapport au corps (7), suivant l'axe (6).
20. Procédé de fabrication d'une cheville (1)
selon l'une quelconque des revendications 1 à 19,
caractérisé par la succession des étapes consistant à: a) réaliser ou choisir d'une part un poinçon (66) présentant extérieurement une forme complémentaire de celle dudit passage (10), avec un axe longitudinal (67), et d'autre part une matrice (78) présentant intérieurement une forme complémentaire de celle dudit profil d'accrochage, avec un axe longitudinal (67), la matrice (78) comportant au moins deux parties (79) mutuellement jointives, de façon amovible, le long de demi-plans définis par son axe longitudinal (67) et régulièrement répartis angulairement autour de celui-ci, le poinçon (66) et la matrice (78) présentant, respectivement extérieurement et intérieurement dans une zone respective longitudinalement extrême dans un sens longitudinal correspondant (103) audit sens de vissage (9), une face transversale (77, 81) de butée longitudinale du poinçon (66) dans la matrice (78) dans une position relative dans laquelle le poinçon (66), engagé coaxialement dans la matrice (78), délimite avec elle une empreinte (108) présentant une forme complémentaire de celle de la cheville (1) à fabriquer, b) placer le poinçon (66) et la matrice (78) dans ladite position relative en interposant entre eux, à l'intérieur de l'empreinte (108), des noyaux (112) dont chacun présente extérieurement une forme complémentaire de celle de l'une des fentes (20) et qui occupent des positions relatives identiques à celles de celles-ci, c) injecter une matière plastique à l'état fluide dans l'empreinte (108) à travers la face de butée (81) de la matrice (78) jusqu'à emplir l'empreinte (108) de matière plastique à l'état fluide, d) provoquer ou autoriser la prise de la matière plastique pour former une cheville (1), e) séparer le poinçon (66) de la matrice (78), les parties (79) de la matrice (78) et]es noyaux (112)
pour démouler la cheville (1).
21. Procédé selon la revendication 20, caractérisé en ce que lesdites faces de butée présentent une conformation telle qu'elles s'épousent mutuellement à la fin de l'étape b et l'on pratique l'étape c en injectant la matière plastique à l'état fluide par au moins un point (114) décalé par rapport à la face de butée (81) du poinçon (66) dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe longitudinal (6), alors commun, du
poinçon (66) et de la matrice (78).
22. Procédé selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'on pratique l'étape c en injectant la matière plastique à l'état fluide par plusieurs points d'injection (114) régulièrement répartis angulairement autour de l'axe longitudinal (6) de la matrice (78) et équidistants de celui-ci, autour de la
face de butée (77) du poinçon (66).
23. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 20 à 22, pour la fabrication d'une
cheville (1) selon l'une quelconque des revendications 17
à 19, caractérisé en ce que, lors de l'étape e, on laisse au moins une carotte de moulage solidaire du corps (7) de la cheville (1) pour constituer ledit prolongement
longitudinal (62).
24. Procédé selon la revendication 23, dans sa relation de dépendance visà-vis de la revendication 22, pour la fabrication d'une cheville (1) selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'on réalise ou choisit, lors de l'étape a, la matrice (78) de telle sorte que deux demi-plans de jonction entre deux de ses parties (79) soient coplanaires et que lesdites parties (78) définissent suivant ces demi-plans deux canaux (105) d'injection de matière plastique à l'état fluide, qui présentent pour celle-ci une entrée commune (113) disposée suivant l'axe longitudinal (67) de la matrice (78) et espacée longitudinalement de la face de butée (81) de celle-ci, et qui divergent mutuellement à partir de cette entrée commune (113), de façon symétrique par rapport à l'axe longitudinal (67) de la matrice (78), jusqu'à deux points d'injection (114) diamétralement opposés par rapport à cet axe longitudinal (6), pour
conformer ladite carotte de moulage en pont de matière.
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