FR2794920A1 - Procede et dispositif d'affectation d'au moins un identificateur de routage a au moins un pont d'un reseau - Google Patents

Procede et dispositif d'affectation d'au moins un identificateur de routage a au moins un pont d'un reseau Download PDF

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Abstract

L'invention est relative à un procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont (1002, 1008, 1009, 1010, 1012) d'un réseau (1000), ledit pont comportant au moins deux équipements d'interconnexion (1021, 1035) dont un premier (1021) est relié à au moins une première partie (1014) dudit réseau, caractérisé en ce que, chacun des équipements d'interconnexion dudit pont étant dans un " état " déterminé par rapport à l'affectation d'un identificateur à cet équipement d'interconnexion, ledit procédé comporte les étapes suivantes :- détermination (1041, 1042; 1051, 1052, 1053; 1056, 1057) d'au moins un "état" qui correspond à " l'état " dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion duditdu pont- décision (1044; 1054; 1059) quant à l'affectation d'un identificateur audit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont en fonction dudit au moins un " état " déterminé.

Description

La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont d'un réseau, ledit pont comportant au moins deux équipements d'interconnexion dont un premier est relié à au moins une première partie dudit réseau et dont au moins un deuxième est relié à au moins une deuxième partie dudit réseau.
On connaît des réseaux de communication qui sont formés de plusieurs bus de communication série conformes à la norme IEEE 1394.
Ces bus sont organisés en réseau, c'est-à-dire qu'ils sont reliés entre eux par des équipements ou ensembles d'équipements que l'on nomme des "ponts" ("bridges" en terminologie anglo-saxonne).
Un pont permet de transférer des paquets de données d'une première partie du réseau ou premier sous-réseau vers une deuxième partie du réseau ou deuxième sous-réseau par liaison filaire, optique, radio ou par tout autre type de liaison physique envisageable.
Une partie d'un réseau est également appelée sous-réseau.
Les ponts reliant entre eux des bus de communication série font plus particulièrement l'objet de la norme P1394.1 qui est en cours de discussion.
Dans le cadre de cette norme, un pont comporte plus particulièrement au moins deux équipements d'interconnexion appelés "portals" en terminologie anglo-saxonne et permettant de relier entre eux au moins deux bus de communication série 1394. Un équipement d'interconnexion ou "portal" est un ensemble de ports conformes à la norme 1394 et connectés à un bus de communication série 1394.
Chaque bus de communication série d'un tel réseau relie différents équipements ou périphériques entre eux tels que des imprimantes, ordinateurs, serveurs, scanners, magnétoscopes, décodeurs (connus en terminologie anglo-saxonne sous le terme de "set top box"), téléviseurs, caméras numériques, caméscopes, appareils photographiques numériques...
Ces périphériques sont également appelés noeuds.
Chaque équipement ou périphérique situé sur un bus du réseau peut vouloir communiquer des informations à un autre équipement du réseau situé sur un autre bus du réseau, les deux bus sur lesquels ces équipements sont situés étant séparés par un ou plusieurs ponts.
Ces informations sont par exemple contenues dans un paquet de données circulant sur les différents bus du réseau que parcourt le paquet de données.
Pour parvenir à l'équipement destinataire le paquet de données doit connaître le chemin à emprunter.
Ce chemin est contenu dans le paquet de données sous la forme d'informations dites d'identification pouvant par exemple être placées dans l'en tête dudit paquet.
Les informations d'identification, comme leur nom l'indique, identifient les ponts rencontrés par le paquet sur le chemin et plus précisément les équipements d'interconnexion de ceux-ci, ainsi que l'équipement destinataire.
Pour que le chemin puisse être établi il est donc nécessaire de prévoir une phase d'affectation d'identificateurs dits de routage (encore appelés identificateur ou labels de routage) à au moins certains ponts du réseau afin d'identifier le ou les ponts considérés.
La phase d'affectation des identificateurs de routage repose sur un mécanisme d'énumération des différents équipements présents sur un bus. Ce mécanisme d'énumération a lieu à chaque fois qu'un équipement est ajouté ou enlevé sur un bus et comporte plusieurs phases.
Lors d'une première phase un identificateur dit physique est affecté de manière unique à chacun de ces équipements pour un bus donne. Ainsi, chaque pont se voit affecter deux identificateurs physiques par chacun des deux bus auxquels il est connecte, chaque identificateur étant associe à un équipement d'interconnexion dudit pont ou "portal".
Lors de cette première phase les équipements d'interconnexion d'un même bus s'identifient les uns par rapport aux autres.
Ainsi, n'importe quel équipement d'interconnexion d'un bus reconnaît l'identificateur physique associe â chacun des autres équipements d'interconnexion du même bus.
Suite à une mise sous tension d'un ensemble d'équipements d'un même bus, une deuxième phase donne lieu â une phase d'affectation d'un identificateur dit virtuel à tous les équipements, en fonction de la position de l'équipement d'interconnexion ayant le plus grand identificateur physique.
Cet équipement d'interconnexion est ainsi référence "alpha-portal" et porte un identificateur virtuel égal à 0.
On obtient donc au niveau de chaque équipement d'interconnexion du bus une table de correspondance identique entre l'identificateur physique et l'identificateur virtuel de chaque équipement connecté au bus.
Les phases suivantes du mécanisme d'énumération donnent lieu à une comparaison entre l'ancienne et la nouvelle topologie du bus selon des règles communes, ce qui permet à chaque équipement d'interconnexion du bus de mettre à jour de manière identique une table de correspondance des identificateurs qu'il détient, ceci afin de garder constante la valeur de l'identificateur virtuel associe à chaque équipement connecté au bus.
Ainsi, vu de l'extérieur du bus les valeurs des identificateurs virtuels ne changent pas malgré une modification de la topologie du bus considéré. II est connu de la demande de brevet français n 9903755 non publiée d'affecter à chaque équipement un identificateur ou label de routage en fonction de la valeur de l'identificateur virtuel.
Ainsi, par exemple, par ordre croissant des valeurs de l'identificateur virtuel on affecte à chaque équipement d'interconnexion un identificateur ou label de routage unique en commençant par 0 jusqu'a la dernière valeur disponible. Cette dernière valeur est définie par le nombre de bits accordés pour le codage de chaque identificateur ou label de routage et le nombre d'identificateurs de routage pour un bus donné est donc limité.
A titre d'exemple, un codage de chaque identificateur de routage sur trois bits permet d'affecter un identificateur de routage à 2'- 1 équipements d'un bus.
De ce fait, lorsque la dernière valeur disponible d'identificateur de routage a été affectée certains équipements d'interconnexion du bus peuvent ne pas avoir reçu d'identificateur ou label de routage et le pont correspondant ne pourra donc pas transférer de paquets entre les deux bus qu'il relie. Ce pont est alors considère comme désactivé.
II s'ensuit que les performances du réseau risquent de s'en trouver affectées.
La présente invention vise à remédier à ce problème en proposant un procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont d'un réseau, ledit pont comportant au moins deux équipements d'interconnexion dont un premier est relié à au moins une première partie dudit réseau et dont au moins un deuxième est relié à au moins une deuxième partie dudit réseau, caractérisé en ce que, chacun des équipements d'interconnexion dudit pont étant dans un "état" déterminé par rapport à l'affectation d'un identificateur à cet équipement d'interconnexion, ledit procédé comporte les étapes suivantes: - détermination d'au moins un "état" qui correspond à "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont, - décision quant à l'affectation d'un identificateur audit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont en fonction dudit au moins un "état" déterminé.
Corrélativement, l'invention vise un dispositif d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont d'un réseau, ledit pont comportant au moins deux équipements d'interconnexion dont un premier est relié à au moins une première partie dudit réseau et dont au moins un deuxième est relié à au moins une deuxième partie dudit réseau, caractérisé en ce que, chacun des équipements d'interconnexion dudit pont étant dans un "état" déterminé par rapport à l'affectation d'un identificateur à cet équipement d'interconnexion, ledit dispositif comporte - des moyens de détermination d'au moins un "état" qui correspond à "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont, - des moyens de décision quant à l'affectation d'un identificateur audit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont en fonction dudit au moins un "état" déterminé.
Ainsi, le fait de déterminer "l'état" de ce deuxième équipement d'interconnexion permet de savoir s'il est utile d'affecter un identificateur au premier équipement d'interconnexion.
En effet, dans le cas où "l'état" de ce deuxième équipement d'interconnexion montre qu'aucun identificateur ne lui a été affecté, alors aucun paquet de données ne pourra être transféré par le pont compte tenu de cet état et il est donc préférable de ne pas affecter un identificateur au premier équipement d'interconnexion.
Au contraire, l'identificateur disponible sera utilisé plus efficacement s'il est affecté à un premier équipement d'interconnexion d'un autre pont dont le deuxième équipement d'interconnexion avec lequel ils forment le pont est soit dans un "état" où un identificateur lui a été affecté, soit dans un "état" où ledit équipement est en attente d'affectation d'un identificateur. Les performances d'au moins une partie du réseau s'en trouvent donc améliorées.
Selon une caractéristique, le procédé comporte une étape de détermination de "l'état" dudit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont et l'étape de décision prend en compte "l'état" desdits au moins deux équipements d'interconnexion.
"L'état" d'un premier équipement d'interconnexion ne dépend pas seulement de la configuration de la première partie du réseau à laquelle il est connecté, mais aussi de la configuration de la deuxième partie du réseau adjacent connectée au deuxième équipement d'interconnexion. Ainsi, la détermination de "l'état" d'un équipement d'interconnexion prend en compte une plus grande partie du réseau et les performances d'au moins une partie du réseau s'en trouvent donc améliorées.
Selon une autre caractéristique, le procédé comporte une étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion.
L'émission de cette commande permet d'informer les autres équipements d'interconnexion de la première partie du réseau à laquelle ils sont connectés, par exemple, d'un même bus, qu'un identificateur de routage est de nouveau disponible ce qui potentiellement autorise la réactivation d'un pont précédemment désactivé auquel cet identificateur va alors être affecté.
De plus, cette commande permet de notifier l'ensemble des équipements d'interconnexion de cette première partie du réseau de l'affectation d'un identificateur de routage, permettant ainsi de maintenir la cohérence de la table de correspondance des identificateurs.
Cela permet d'activer un pont, autre que celui qui émet la commande et donc d'améliorer les performances d'au moins une partie du réseau. Selon encore une caractéristique, le procédé comporte une étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci qu'un identificateur a été affecté, audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
L'émission de cette commande permet d'informer les autres équipements d'interconnexion de la première partie du réseau à laquelle ils sont connectés, par exemple, d'un même bus qu'un identificateur de routage vient d'être affecté permettant ainsi la réactivation d'un pont.
De plus, cette commande permet de notifier l'ensemble des équipements d'interconnexion de cette première partie du réseau de l'affectation d'un identificateur de routage, permettant ainsi de maintenir la cohérence de la table de correspondance des identificateurs.
Cela permet d'activer le pont qui émet la commande et donc d'améliorer les performances d'au moins une partie du réseau.
Selon encore une autre caractéristique, l'étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion précède l'étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
II convient en effet de noter que l'étape de libération d'un identificateur de routage précède celle d'affectation d'un identificateur de routage.
"L'état" d'un équipement d'interconnexion correspond à l'un des cas suivants : un identificateur n'a pas été affecté audit équipement d'interconnexion, un identificateur a été affecté audit équipement d'interconnexion ou ledit équipement d'interconnexion est en attente d'affectation d'un identificateur. Selon une caractéristique, "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont correspond au cas où un identificateur n'a pas été affecté audit équipement d'interconnexion.
Selon une caractéristique, ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont passe de "l'état" où ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion est en attente d'affectation à "l'état" où un identificateur n'est pas affecté à cet équipement d'interconnexion.
Selon une caractéristique, "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont correspond au cas où un identificateur a été affecté audit équipement d'interconnexion.
Selon une caractéristique, ledit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont est dans un "état" où un identificateur a été affecté à cet équipement d'interconnexion.
Selon une autre caractéristique, ledit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont passe de "l'état" où ledit équipement d'interconnexion est en attente d'affectation à "l'état" où un identificateur n'est pas affecté à cet équipement d'interconnexion.
L'avantage associé à la manipulation des différents états réside dans le fait qu'il permet d'identifier les équipements d'interconnexion ou "portals" susceptibles d'émettre une commande de libération d'identificateur (passage de l'état "actif' à l'état "attente") ainsi que les équipements d'interconnexion ou "portals" susceptibles d'émettre une commande de réservation (passage de l'état "attente" a l'état "actif').
Selon une caractéristique, lorsque ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion ou "portal" est dans un "état" où un identificateur ne lui est pas affecté, alors le procédé comporte une étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion. Selon une caractéristique, lorsque ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion ou "portal" passe de "l'état" où il est en attente d'affectation d'un identificateur à "l'état" où un identificateur ne lui est pas affecté, alors le procédé comporte une étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion.
Selon une caractéristique, lorsque ledit au moins un premier équipement d'interconnexion ou "portal" dudit pont passe de "l'état" où il est en attente d'affectation â "l'état" où un identificateur ne lui est pas affecté, alors le procédé comporte une étape d'émission d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux- ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
Selon une caractéristique particulière, le procédé comporte une étape de désynchronisation des commandes émises respectivement sur les première et deuxième parties du réseau.
Cela permet d'éviter une situation de blocage quand "l'état" de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" dudit pont est modifié au même moment.
Ainsi, par exemple, le procédé comporte une étape de modification de la vitesse d'émission d'une commande par le premier équipement d'interconnexion du pont par rapport audit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont.
Selon une caractéristique, le procédé comporte une étape de désynchronisation des commandes émises respectivement entre différents équipements d'interconnexion connectés à la première partie du réseau.
Cette caractéristique permet également d'éviter une situation de blocage quand "l'état" de chaque équipement d'interconnexion connecté à la même première partie du réseau, par exemple, un bus de communication, est modifié au même moment.
Selon une caractéristique, la désynchronisation est adaptée en fonction de la valeur d'un identificateur appelé identificateur virtuel pour chaque équipement d'interconnexion.
Par exemple, la première partie du réseau comporte un bus de communication auquel sont connectés le pont reliant les première et deuxième parties du réseau ainsi que d'autres ponts.
Par exemple, le bus de communication est un bus de communication série qui est plus particulièrement du type conforme à la norme IEEE 1394.
Avantageusement, lorsque la première partie du réseau comporte un bus de communication et qu'une commande de libération et/ou de réservation d'un identificateur de routage est émise à destination d'au moins certains autres ponts connectés à ce bus, alors l'émission de commande ne concerne que le bus et ne perturbe donc pas le reste du réseau.
Selon un deuxième aspect, l'invention vise un équipement d'interconnexion relié à au moins une première partie d'un réseau et assurant l'interconnexion de celle-ci avec au moins une deuxième partie dudit réseau, caractérisé en ce que ledit équipement d'interconnexion comporte un dispositif comme exposé ci-dessus.
Selon une caractéristique, chacune desdites au moins deux parties dudit réseau comporte au moins un bus de communication auquel est relié l'un desdits au moins deux équipements d'interconnexion.
Selon un troisième aspect, l'invention vise un pont interconnectant au moins deux parties d'un réseau de communication, caractérisé en ce que ledit pont comporte au moins deux équipements d'interconnexion respectivement reliés à chacune desdites au moins deux parties dudit réseau de communication et qui sont chacun conformes à ce qui précède. Selon un quatrième aspect, l'invention vise un appareil de traitement de données, caractérisé en ce qu'il comporte un équipement d'interconnexion conforme au bref exposé qui précède.
L'appareil de traitement est, par exemple, une imprimante. L'appareil de traitement est, par exemple, un serveur. L'appareil de traitement est, par exemple, un ordinateur. L'appareil de traitement est, par exemple, un télécopieur. L'appareil de traitement est, par exemple, un scanner. L'appareil de traitement est, par exemple, un magnétoscope. L'appareil de traitement est, par exemple, un décodeur (connu en terminologie anglo-saxonne sous le terme de "set top box"). L'appareil de traitement est, par exemple, un téléviseur. L'appareil de traitement est, par exemple, un caméscope. L'appareil de traitement est, par exemple, une caméra numérique. L'appareil de traitement est, par exemple, un appareil photographique numérique.
Selon un cinquième aspect, l'invention vise un réseau de communication comportant au moins deux parties interconnectées par au moins deux équipements d'interconnexion , caractérisé en ce que chaque équipement d'interconnexion est conforme à ce qui précède.
Selon un sixième aspect, l'invention vise un réseau de communication comportant au moins deux parties interconnectées par au moins un pont, caractérisé en ce que ledit pont est conforme à ce qui précède.
Selon un septième aspect, l'invention vise un réseau de communication, caractérisé en ce que ledit réseau comporte un appareil de traitement de données tel que brièvement exposé ci-dessus.
L'invention vise par ailleurs un moyen de stockage d'informations, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur ou un processeur contenant des instructions d'un programme informatique, caractérisé en ce qu'il permet la mise en oeuvre du procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont tel que brièvement exposé ci-dessus.
L'invention vise en outre un moyen de stockage d'informations, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur ou un processeur contenant des données provenant de la mise en oeuvre du procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont tel que brièvement exposé ci-dessus.
L'invention vise également une interface permettant de recevoir les instructions d'un programme informatique, caractérisé en ce qu'il permet la mise en ceuvre du procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont tel que brièvement exposé ci-dessus.
L'invention vise en outre un signal comportant des instructions utilisables par un ordinateur et adaptées à configurer un dispositif de traitement programmable en un dispositif d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont tel qu'exposé ci-dessus.
L'invention vise par ailleurs un signal comportant des instructions utilisables par un ordinateur et adaptées à faire fonctionner un dispositif de traitement programmable pour mettre en ceuvre un procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont tel qu'exposé ci- dessus.
Les avantages et caractéristiques propres au dispositif d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont, à l'équipement d'interconnexion comportant un tel dispositif, au pont reliant au moins deux parties d'un réseau entre elles et comportant un tel dispositif, à l'appareil de traitement de données comportant un tel équipement d'interconnexion, à l'appareil de traitement de données comportant un tel pont, audit réseau comportant un tel équipement d'interconnexion, audit réseau comportant un tel pont et audit réseau comportant un tel appareil de traitement de données, ainsi qu'aux moyens de stockage d'informations étant les mêmes que ceux exposés ci-dessus concernant le procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont selon l'invention, ils ne seront pas rappelés ici.
D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une vue schématique d'un réseau de bus de communication série ; - la figure 2 est une vue schématique représentant la structure d'un paquet de données asynchrone tel que défini dans la norme IEEE 1394 95 ; - la figure 3 est une vue schématique détaillée d'un appareil de traitement de données comportant un pont référencé 66 sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue schématique représentant différents registres stockés dans la mémoire RAM de l'appareil de traitement de données de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue schématique illustrant le transfert d'un paquet de données à travers le pont intermédiaire référencé 66 la figure 1 ; - la figure 6 est une vue schématique illustrant le transfert d'un paquet de données à travers le pont destinataire référencé 67 sur la figure 1 ; - la figure 7 est une vue schématique illustrant le transfert d'un paquet de données à travers le pont source référencé 67 sur la figure 1 ; - la figure 8 est une vue schématique détaillée représentant une table de routage stockée dans la mémoire RAM de l'appareil de traitement de données de la figure 3 ; - les figures 9 et 10 représentent une vue schématique des algorithmes des procédés, d'une part, de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index dans la table de routage et, d'autre part, de récupération d'un index à partir d'un descripteur de chemin ; - la figure 11 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de transfert de paquets ; - la figure 12 est une vue schématique d'un réseau de bus lors de la diffusion d'un paquet de résolution d'adresse d'une part, et de son paquet réponse correspondant d'autre part ; - la figure 13 est une vue schématique représentant la structure d'un paquet de données de résolution d'adresse ; - la figure 14 est une vue schématique représentant la structure d'un paquet de données asynchrone de réponse au paquet décrit en figure 13 ; - la figure 15 est une vue schématique détaillée représentant une table de vérification stockée dans la mémoire RAM de la figure 3 ; - la figure 16 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de réception d'un paquet de résolution d'adresse au niveau d'un équipement d'interconnexion d'un pont ; - la figure 17 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de réception d'un paquet de données de réponse au paquet de résolution d'adresse au niveau d'un équipement d'interconnexion d'un pont ; - la figure 18 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de gestion de la longueur des identificateurs ou labels de routage au niveau d'un bus en fonction de la capacité du bus ; - la figure 19 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de gestion de la longueur des identificateurs ou labels de routage au niveau d'un bus en fonction du nombre de ponts connectés sur le bus.
- la figure 20 est une vue schématique partielle d'un réseau de bus ; - la figure 21 est une vue schématique d'une table de correspondance d'un équipement d'interconnexion de la figure 20 ; - la figure 22 est une vue schématique représentant le format d'une commande de libération ou de réservation d'un identificateur de routage, - la figure 23 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé d'affectation d'un identificateur de routage qui est mis en oeuvre au niveau de chaque équipement d'interconnexion de la figure 20; - la figure 24 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de réception d'une commande de libération ou de réservation d'un identificateur de routage et qui est mis en oeuvre au niveau de chaque équipement d'interconnexion de la figure 20; La figure 1 représente une vue schématique d'un réseau de bus de communication série dans le cadre duquel s'applique l'invention. Un ensemble de bus de communication série 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58 et 59, interconnectés par plusieurs ponts 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66 et 67, permettent à des périphériques situés sur des bus différents d'échanger des paquets de données asynchrones.
Ainsi, un périphérique 68, connecté au bus 52, peut initier une transaction avec un périphérique 69 qui, lui, se trouve connecté au bus 59, par échanges de paquets asynchrones. Le transfert de paquets d'un bus à l'autre est assuré par un procédé de transfert de paquets.
La structure d'un paquet asynchrone, largement décrite dans la norme IEEE 1394-95, est illustrée à la figure 2. Les paquets asynchrones sont entre autre utilisés pour effectuer des transactions entre un périphérique source et un périphérique destination. Une transaction est effectuée en émettant un paquet de type "Requête" de la source vers la destination, puis un paquet de type "Réponse" de la destination vers la source.
Le champ "destination-ID" 80 de la figure 2 ("Destination Identifier" en terminologie anglo-saxonne), représenté sur 16 bits, contient l'information de routage permettant d'atteindre le périphérique destination. Ce champ est composé de deux sous champs 80a "destination Bus_ID" représenté sur 10 bits et 80b "destination_Node_ID" représenté sur 6 bits.
Le champ 80a est appelé champ d'identification du chemin à parcourir par le paquet de données.
Le champ "source ID" 81 ("Source Identifier" en terminologie anglo-saxonne), représenté sur 16 bits, contient l'information de routage permettant d'atteindre le périphérique source. Ce champ est composé de deux sous champs 81a "source Bus_ID" représenté sur 10 bits et<B>81b</B> "source_Node_ID" représenté sur 6 bits.
Le champ 81a est appelé champ d'identification du chemin parcouru par le paquet de données.
La présence de ces deux champs 80 et 81 favorise le déroulement d'une transaction entre la source et la destination.
II convient de noter que les deux champs d'informations d'identification d'un paquet de données ne sont pas nécessairement placés dans l'en-tête dudit paquet, comme c'est la cas dans cet exemple, mais peuvent être situés à l'extrémité opposée de ce paquet, c'est-à-dire en fin de paquet.
Le champ "t1" 82 ("Transaction Label" en terminologie anglo- saxonne), représenté sur 6 bits, permet de numéroter une transaction entre des périphériques.
Le champ "rt" 83 ("Retry Code" en terminologie anglo-saxonne), représenté sur 2 bits, permet d'identifier les tentatives d'émission d'un même paquet asynchrone.
Le champ "tcode" 84 ("Transaction Code" en terminologie anglo- saxonne), représenté sur 4 bits, permet d'identifier un type de paquet asynchrone, tel que par exemple le type de la transaction.
Le champ "pri" 85 ("Priority" en terminologie anglo-saxonne), représenté sur 4 bits, permet d'identifier la priorité associée au paquet asynchrone.
Les champs 86, 87, 88, 89 et 90 sont pour certains optionnels et sont relatifs à l'interprétation des données véhiculées par le paquet asynchrone.
La figure 3 représente la structure schématique d'un appareil de traitement de données tel qu'un ordinateur 11 comportant, par exemple, le pont 66 représenté à la figure 1. Ainsi, tous les ponts du réseau représentés à la figure 1 ont par exemple cette structure. L'appareil de traitement de données pourrait également prendre la forme d'une imprimante, d'un serveur, d'un télécopieur, d'un scanner, d'un magnétoscope, d'un décodeur (connu en terminologie anglo-saxonne sous le terme de "set top box"), d'un téléviseur, d'un caméscope, d'une caméra numérique ou d'un appareil photographique numérique.
Tous les ponts de la figure 1 peuvent être par exemple être intégrés dans un appareil de traitement de données de ce type ou bien constituer l'appareil lui-même.
Le pont constitue, dans cet exemple, un dispositif de transfert de paquets. Ce pont comporte une unité de calcul CPU 12, une mémoire de stockage permanent 14 (ROM) qui contient les différentes instructions des algorithmes représentés aux figures 9, 10, 11, 16, 17, 18, 19, 23, 24 et une mémoire de stockage temporaire 16 (RAM). Ces trois éléments 12, 14 et 16 communiquent au moyen de bus d'adresses et de données respectifs notés 18, 20, 22, avec un bloc noté 24 et connu de l'homme de l'art sous le nom de pont PCI.
L'ordinateur 11 comporte également un écran 13, un clavier 15, un lecteur de disquettes 17, un lecteur de CD-ROM 19 et une interface réseau 21 (figure 3).
L'interface réseau 21 peut recevoir, par exemple, par l'intermédiaire d'un réseau local (non représenté) de type Ethernet les instructions d'un programme informatique permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
De telles instructions peuvent également être contenues dans le lecteur de disquettes ou le lecteur de CD-ROM.
Le bloc 24 est en fait un ensemble de composants PCI tel que l'ensemble Intel 440LX AGP ("Intel 440LX AGPset" dans la terminologie anglo- saxonne) commercialisé par la société INTEL. Ainsi, le bloc 24 comporte, par exemple, un composant 82443LX (non représenté) qui assure l'interface avec la mémoire 16 via le bus mémoire 22 et avec l'unité de calcul CPU 12 via le bus local 18. Le composant 82443LX est lui-même relié à un composant 82371AB (non représenté) qui fournit une interface avec le bus ISA 20 relié à la mémoire 14 et aux différentes extensions de périphériques : écran 13, clavier 15, lecteur de disquette 17, lecteur de CD-ROM 19 et interface de réseau 21. Un contrôleur d'interruption IOAPIC Intel 82093AA (non représenté) connecté à l'unité de calcul CPU 12 gère les interruptions pouvant survenir dans le système.
Ce bloc 24 permet notamment d'échanger des données au moyen du bus standard PCI 26 (PCI signifiant en terminologie anglo-saxonne "Peripheral Component Interconnect") avec un autre composant d'interface PCI noté 28. Le bus 26 peut également connecter entre eux d'autres éléments, non représentés sur la figure, eux-mêmes pourvus d'une interface PCI et pouvant mettre en oeuvre par exemple des fonctions de traitement de données.
Le composant 28 est un composant dénommé AMCC5933QC et est commercialisé par la société Applied Micro Circuits Corporation.
II convient de noter que le dispositif de transfert de paquets ne correspond pas nécessairement au pont lui-même. II peut ainsi, en effet, en représenter un sous-ensemble formé, par exemple, des différents éléments permettant de mettre en oeuvre les fonctions de traitement de l'en-tête d'un paquet de données, de prise en compte d'au moins un identificateur de pont, et de transfert de paquets asynchrones.
Les fonctions de traitement d'en-tête sont mises en oeuvre par l'unité de calcul CPU 12 et les mémoires ROM 14 et RAM 16.
La fonction de transfert d'un paquet asynchrone après traitement de l'en-tête est mise en oeuvre par un bloc logique de contrôle 34 et des composants 30, 32 sur ordre de l'unité de calcul CPU 12.
Le pont 66 représenté à la figure 3 comporte également deux ensembles de composants appelés aussi blocs 30 et 32 servant respectivement d'interfaces avec les bus de communication série 1394, par exemple notés 56 et 58 sur la figure 1. Chaque bloc ou ensemble de composants PHYILINK 1394 est par exemple constitué d'un composant PHY TSB21LV03A et d'un composant LINK TSB12LV01A commercialisés par la société Texas Instruments et de connecteurs 1394, par exemple commercialisés par la société Molex, par exemple sous la référence 53462.
Le pont 66 comporte deux équipements d'interconnexion du pont qui forment chacun ce que l'on appelle un "portal" en terminologie anglo- saxonne.
Sur la figure 3 les éléments du pont qui sont référencés 12,14,16,18,20,22,24,26,28,34,36,38,40,42 et 44 sont communs â chacun des équipements d'interconnexion ou "portais" de ce pont et seuls les blocs de composants PHYLINK 1394 notés 30 et 32 sont spécifiques respectivement à chaque équipement d'interconnexion.
Toutefois, dans certains cas les équipements d'interconnexion ou "portais" d'un pont sont physiquement éloignés (cas d'une liaison radio) et les autres éléments énoncés ci-dessus sont alors propres â chacun des équipements d'interconnexion.
Le bloc logique de contrôle noté 34 peut respectivement communiquer avec les blocs de composants 30 et 32 au moyen de bus notés 36 et 38, ainsi qu'avec le composant d'interface PCI 28 au moyen d'un bus 40.
Des bus 42 et 44 permettent également les transferts de données respectivement entre le composant d'interface PCI 28 et le bloc logique de contrôle 34, ainsi que le bloc de composants PHY/LINK 1394 référencé 30, d'une part, et, d'autre part, avec le bloc de contrôle logique 34 et le bloc de composants PHY/LINK 1394 référencé 32.
Ce bloc logique de contrôle 34 permet de transmettre des paquets de données isochrones ou asynchrones venant du bus de communication série 56 par l'intermédiaire du bloc de composants PHY/LINK 1394 noté 30 qui lui est associé et à destination de la mémoire RAM 16, sous le contrôle de la fonction mémoire à accès direct DMA ("Direct Memory Access" en terminologie anglo-saxonne) qui se trouve dans le composant d'interface PCI 28 et qui aura été préalablement initialisée par l'unité de calcul CPU 12.
Inversement, ce bloc 34 permet également de transmettre des paquets de données isochrones ou asynchrones provenant de la mémoire 16 vers l'autre bloc PHYILINK 1394 noté 32, en vue de sa transmission sur le bus de communication série qui lui est associé. Ceci a également lieu sous le contrôle de la fonction mémoire à accès direct DMA mentionné ci-dessus.
Le bloc logique de contrôle 34 permet en outre de déclencher une interruption PCI par exemple liée à la réception ou à l'émission d'un paquet asynchrone par l'intermédiaire du composant d'interface PCI 28 afin d'informer l'unité de calcul CPU 12. De la même manière, le bloc logique de contrôle 34 est susceptible de générer une interruption PCI pour d'autres types d'événements tels que la réception ou l'émission de tout autre paquet de données sur un bus 1394.
En outre, le bloc logique 34 permet d'accéder aux différents registres des blocs de composants 30 et 32 via le composant d'interface PCI 28.
Le bloc logique de contrôle 34 est un composant de type FPGA ("Field Programmable Gate Array" en terminologie anglo-saxonne) qui est par exemple commercialisé par la société Xilinx.
A chaque bloc de composants 30 et 32 sont associés des registres représentés à la figure 4, utilisés pour la mise en oeuvre du procédé de transfert de paquets de données.
Dans la description qui suit, un registre dont le nom est suffixé par 11_30" ou "-32" appartient aux blocs respectifs 30 et 32 décrits précédemment en référence à la figure 3.
Un registre 91 dénommé "routing label 30", représenté sur 8 bits, contient un identificateur ou adresse de routage qui identifie les paquets qui devront être transférés du bus 56 vers le bus 58 dans l'exemple du pont 66.
Un registre 92 dénommé "routing width 30", représenté sur 8 bits, est associé au registre 91 et indique le nombre de bits significatifs du registre 91. Les registres 91 et 92 sont associés au bloc de composants 30.
Un registre 93 dénommé "routing label 32", représenté sur 8 bits, contient un identificateur ou adresse de routage qui identifie les paquets qui devront être transférés du bus 58 vers le bus 56 dans l'exemple du pont 66. Un registre 94 dénommé "routing width 32", représenté sur 8 bits, est associé au registre 93 et indique le nombre de bits significatifs du registre 93. Les registres 93 et 94 sont associés au bloc de composants 32.
Un registre 97 dénommé "max width", représenté par exemple sur 32 bits, contient la valeur maximale que peuvent prendre les registres 92 et 94. Ce registre n'est donc pas associé à un équipement d'interconnexion ou "portal" en particulier. A un instant donné, il contient la même valeur dans chaque pont du réseau considéré.
Dans le mode préféré de réalisation, la valeur des registres 92, 94 et 97 est prédéterminée et égale à "3" pour chaque registre.
Parmi l'ensemble des équipements d'interconnexion ou "portals" connectés à un même bus 1394 la norme P1394.1 prévoit la détermination d'un équipement d'interconnexion particulier appelé "alpha-portal".
Les moyens de détermination de "l'alpha-portal" sont connus et notamment décrits dans le chapitre 4.1 du projet de norme P1394.1 version 0.04, du 7 Février 1999. Ces moyens permettent notamment d'identifier de manière constante et unique les périphériques d'un même bus. Par extension ces moyens permettent aussi d'affecter de la même manière un identificateur ou label de routage constant et unique à chaque équipement d'interconnexion ou "portal" d'un même bus.
II convient de noter que chaque équipement (périphérique, équipement d'interconnexion...) relié à un bus est repéré par un identificateur dit physique et par un identificateur dit virtuel.
La correspondance entre l'identificateur physique et l'identificateur virtuel d'un équipement est établie dans une table de correspondance telle que celle représentée à la figure 21 et sur laquelle on reviendra plus en détail ultérieurement.
La valeur de l'identificateur virtuel d'un équipement connecté à un bus reste constante même si la topologie liée à ce bus est modifiée. Ainsi, vues de l'extérieur du bus, les valeurs des identificateurs virtuels ne changent pas malgré une modification de la topologie du bus considéré.
Par ailleurs, les équipements d'interconnexion reliés à un bus possèdent également l'identificateur de routage mentionné ci-dessus.
Un identificateur de routage ainsi déterminé, par exemple pour l'équipement d'interconnexion du pont 66 qui est relié au bus 56, est stocké dans le registre 91 et identifie l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 30 de la figure 3. De même, un identificateur de routage ainsi déterminé, par exemple pour l'équipement d'interconnexion du pont 66 qui est relié au bus 58, est stocké dans le registre 93 et identifie l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 32 de la figure 3.
Un registre 95 dénommé "routing table 30" sur la figure 4, représenté sur 960 bits, représente une table de routage associée à l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 30 et est utilisé lors du transfert de paquets émis depuis le bus 56, en ce qui concerne le pont 66.
Un registre 96 dénommé "routing table 32", représenté sur 960 bits, représente une table de routage associée à l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 32 et est utilisé lors du transfert de paquets émis depuis le bus 58, en ce qui concerne le pont 66. La structure de cette table de routage est décrite en détail à la figure 8.
Un registre 98 dénommé "portal numbering 30" sur la figure 4 comporte, d'une part, au moins une table de correspondance dont la structure sera décrite ultérieurement en référence à la figure 21 et qui est associée à l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 30 et, d'autre part, deux registres notés "CNC_STATE" et "ADJ CNC STATE".
Un registre 99 dénommé "portal numbering 32" sur la figure 4 comporte, d'une part, au moins une table de correspondance dont la structure sera décrite ultérieurement en référence à la figure 21 et qui est associée à l'équipement d'interconnexion ou "portal" contenant le bloc 32 et, d'autre part, deux registres notés "CNC_STATE" et "ADJ CNC STATE".
Les registres 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98 et 99 représentés à la figure 4, sont situés dans la mémoire RAM 16 du pont 66 représenté â la figure 3.
Un paquet asynchrone, émis par un périphérique source situé sur un bus différent de celui sur lequel est situé le périphérique destinataire, est dit paquet asynchrone "distant", par opposition à un paquet asynchrone local.
En outre, lorsqu'un paquet asynchrone "distant" transite, par exemple depuis le périphérique 68 (figure 1) jusqu'au périphérique 69, via les ponts 61, 62, 64, 66 et 67, différents traitements sont appliqués par chacun de ces ponts en fonction de leur position relative par rapport au périphérique source et au périphérique destinataire.
Ainsi, lorsqu'aucun des équipements d'interconnexion ou "portals" d'un pont considéré n'est connecté ni au bus du périphérique source, ni au bus du périphérique destinataire, le pont est dit pont "intermédiaire". C'est le cas du pont 66 lorsque, par exemple, le périphérique 68 transmet un paquet asynchrone au périphérique 69.
La figure 5 illustre de manière schématique le traitement, qu'effectue le pont 66 en tant que pont "intermédiaire", sur les champs 80 et 81 du paquet asynchrone qu'il transfère depuis le bus 56 vers le bus 58, selon le sens indiqué par la flèche 219.
Le registre 76 est l'équivalent du registre 91 représenté à la figure 4 et a, par exemple, pour valeur "001" en représentation binaire sur 3 bits significatifs.
En outre, le registre 77 est l'équivalent du registre 93 représenté à la figure 4, et a, par exemple, pour valeur "011" en représentation binaire sur 3 bits significatifs.
On va maintenant s'intéresser, en référence aux figures 5 et 6, au transfert d'un paquet asynchrone de données noté 199 du bus 56 au périphérique 69 du bus 59. Le paquet asynchrone de données 199 transite sur le bus 56 et est transféré au bus 58, par le pont 66, après traitement, sous la forme d'un paquet 216. Les paquets asynchrones 199 et 216 sont conformes à la structure de paquet représentée à la figure 2 et ne diffèrent l'un de l'autre que par le contenu de leurs champs respectifs destination 80 et source 81.
Le champ 80 du paquet 199 est décomposé en plusieurs champs notés 200, 201, 202 et 203. Le champ 81 du paquet 199 est lui aussi décomposé en plusieurs champs notés 204, 205, 206, 207 et 208.
Les champs 201 et 202, tous les deux représentés sur 3 bits, contiennent les identificateurs de routage des équipements d'interconnexion ou "portals" à prendre en compte respectivement par les ponts 66 et 67 pour transférer le paquet asynchrone jusqu'au périphérique destinataire 69.
Les champs 208, 207 et 206, représentés chacun sur 3 bits, contiennent les identificateurs de routage des équipements d'interconnexion ou "portals" à prendre en compte respectivement par les ponts 64, 62 et 61 pour transférer un paquet asynchrone en retour jusqu'au périphérique source 68.
Le champ 203, représenté sur 6 bits, contient l'information qui permet au pont 67 d'identifier le périphérique destinataire 69 du paquet asynchrone parmi tous les périphériques du bus 59. De manière générale, il s'agit du champ 80b "destination Node_ID" de la figure 2.
Le champ 204, représenté sur 6 bits, contient l'information qui permet au pont 61 d'identifier le périphérique source 68 du paquet asynchrone parmi tous les périphériques du bus 52. De manière générale, il s'agit du champ 81 b "source Node_ID" de la figure 2.
Les champs 200 et 205 dont l'ensemble est représenté sur 5 bits qui sont tous positionnés à "1", contiennent un marqueur délimitant les champs 202 et 201, d'une part, des champs 208, 207 et 206, d'autre part.
Les champs 201 et 202 forment ce que l'on appelle un premier champ d'informations et identifient le chemin qui est à parcourir par le paquet de données 199. Les champs 206, 207 et 208 forment ce que l'on appelle un deuxième champ d'informations et identifient le chemin déjà parcouru par le paquet de données 199.
Les champs 200 et 205 forment ce que l'on appelle un troisième champ d'informations ou marqueur.
Dans le cas du paquet 216 issu du pont 66, le champ 80 comprend les champs 209, 210, 211 et 203 et le champ 81 comprend les champs 212, 213, 214, 215 et 204.
Le champ 211, représenté sur 3 bits, contient l'identificateur de routage à prendre en compte par le pont 67 pour transférer le paquet asynchrone jusqu'au périphérique destinataire 69. II correspond au champ 201 du paquet 199.
Les champs 215, 214 et 213, représentés chacun sur 3 bits, ainsi que les champs 209 et 212, dont l'ensemble est représenté sur 3 bits, contiennent les identificateurs de routage à prendre en compte respectivement par les ponts 66, 64, 62 et 61, pour transférer le paquet asynchrone, en retour, jusqu'au périphérique source 68. Les champs 213 et 214 correspondent respectivement aux champs 207 et 208 du paquet 199. Les champs 209 et 212 correspondent au champ 206 du paquet 199.
Le champ 210, représenté sur 5 bits, qui sont tous positionnés à <B>'T',</B> contient le marqueur délimitant le champ 211, d'une part, des champs 209 à 215, d'autre part.<B>Il</B> correspond aux champs 205 et 200 du paquet 199.
A la réception du paquet 199, le pont 66 lit et analyse la valeur du champ 202 qu'il compare avec le contenu du registre 76. Puisque les deux valeurs, exprimées sur le même nombre de bits significatifs, sont identiques, le paquet 199 va être transféré du bus 56 au bus 58 sous la forme du paquet 216.
On notera qu'entre le paquet 199 et le paquet 216, le pont 66 a, d'une part, supprimé du premier champ d'informations une première information constituée par les bits "001" appartenant au champ 202 et, d'autre part, ajouté au deuxième champ d'informations une deuxième information constituée par les bits "011" du registre 77 d'identification de l'équipement d'interconnexion ou "portal" considéré.
Sur la figure 5, il convient de noter que, d'une part, la suppression d'une première information (champ 202) du premier champ d'informations réduit la longueur de ce dernier et, d'autre part, l'ajout d'une deuxième information (champ 215) dans le deuxième champ d'informations augmente la longueur de ce dernier.
Cette deuxième information est représentée par le champ 215.
Le procédé de transfert de paquets procède également, après la suppression de la première information et avant l'ajout de la deuxième information, au décalage des premier, deuxième et troisième champs d'informations à l'intérieur des sous-champs 80a et 81 a des champs 80 et 81.
Lorsque l'un des équipements d'interconnexion ou "portals" d'un pont est connecté au bus du périphérique destinataire, le pont est dit pont "destination". C'est le cas par exemple du pont 67 de la figure 1 lorsque le périphérique 69 reçoit un paquet asynchrone distant en provenance du périphérique 68.
La figure 6 illustre de manière schématique le traitement, qu'effectue le pont 67 en tant que pont "destination", sur les champs 80 et 81 du paquet asynchrone 216 qu'il transfère depuis le bus 58 vers le bus 59, selon le sens indiqué par la flèche 229.
Le registre 78 illustre, pour le pont 67, le registre 91 représenté à la figure 4 et dont la valeur, sur 3 bits significatifs, est "011" en représentation binaire. Par ailleurs, le registre 79 illustre, pour le pont 67, un registre 93 représenté figure 4 et dont la valeur, sur 3 bits significatifs, est "000" en représentation binaire.
Le paquet asynchrone 216 qui transite sur le bus 58, est transmis sur le bus 59, par le pont 67 après traitement, sous la forme d'un paquet 226. Les paquets asynchrones 216 et 226 sont conformes â la structure de paquet représentée à la figure 2 et ne diffèrent l'un de l'autre que par le contenu de leurs champs respectifs 80 et 81. Dans le cas du paquet 226, le champ 80 est décomposé en plusieurs champs 220 et 221 et le champ 81 est lui aussi décomposé en plusieurs champs 223, 224 et 204.
Le champ 220, représenté sur 10 bits qui sont tous positionnés à <B>"l",</B> est représentatif d'un paquet asynchrone destiné au bus local et susceptible d'être reçu par l'un des périphériques du bus 59.
Le champ dénommé "offset" et noté 223 est ajouté par le pont 67 alors que le champ 224 contient l'identificateur de routage ou adresse de l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont 67 associé au bus 59 et stocké dans le registre 79.
A la réception du paquet 216, le pont 67 lit et analyse la valeur du champ 211 qu'il compare avec le contenu du registre 78. Puisque les deux valeurs, exprimées sur le même nombre de bits significatifs, sont identiques, le paquet 216 va être transféré du bus 58 au bus 59 sous la forme du paquet 226.
Lors du transfert du paquet 216 à travers le pont 67, ce dernier a supprimé d'un premier champ d'informations qui est formé du champ 211, une première information constituée par les bits "011" du champ 211 lui-même.
Ce premier champ d'informations identifie le chemin restant à parcourir au paquet 216 pour parvenir à destination.
Le pont 67 a ensuite sauvegardé dans la table de routage associée à l'équipement d'interconnexion ou "portal" comprenant le registre 79 un deuxième champ d'informations qui est formé de l'ensemble des champs 209, 212, 213, 214 et 215.
Ce deuxième champ d'informations identifie le chemin parcouru par le paquet 216 et ce sera le chemin dit de "retour" qui lui permettra, éventuellement, d'être renvoyé au périphérique source.
Le pont 67 a ensuite renseigné ce deuxième champ d'informations alors formé par le champs 224, une deuxième information constituée par les bits "000" du registre 79 d'identification de l'équipement d'interconnexion ou "portal" considéré. Le troisième champ d'informations correspond au marqueur noté 210 et précédemment évoqué.
Le procédé de transfert de paquets procède également, après la suppression de la première information et avant l'ajout de la deuxième information, à la sauvegarde du deuxième champ d'information, au stockage de l'index de cette sauvegarde dans le champ 223 et à la mise à "1" de tous les bits du champ 220..
Le champ 203, représenté sur 6 bits, permet au pont "destination" 67, d'identifier le périphérique destinataire 69 du paquet asynchrone parmi tous les périphériques du bus 59. Le champ 203 du paquet 216 a été remplacé, lors du transfert dans le pont 67, par le champ 221 dans le paquet 226. Le champ 221 identifie, par exemple, le périphérique 69 parmi tous les périphériques du bus 59, afin que le paquet 226 soit reçu par le périphérique 69. Le champ 203 contient l'identificateur virtuel du périphérique 69 alors que le champ 221 contient l'identificateur physique du périphérique 69 Le champ 204, représenté sur 6 bits, contient l'information qui permet au pont 61 d'identifier le périphérique source 68 émetteur du paquet asynchrone parmi tous les périphériques du bus 52. Le champ 204 est représentatif de l'identificateur virtuel du périphérique 68.
Lorsque l'un des équipements d'interconnexion ou "portals" d'un pont est connecté au bus du périphérique source le pont est dit pont "source". C'est le cas par exemple du pont 67 de la figure 1 lorsque le périphérique 69 transmet un paquet asynchrone "distant" à destination du périphérique 68, par exemple en réponse au paquet 226.
La figure 7 illustre de manière schématique les modifications effectuées par le pont 67 en tant que pont "source", sur les champs 80 et 81 d'un paquet asynchrone qu'il transfère depuis le bus 59 vers le bus 58, selon le sens indiqué par la flèche 230.
Le paquet asynchrone 231 émis sur le bus 59 par le périphérique 69 est transféré sur le bus 58, par le pont 67, après traitement, sous la forme d'un paquet 240. Les paquets asynchrones 231 et 240 sont conformes à la structure de paquet représentée à la figure 2 et ne diffèrent l'un de l'autre que par le contenu de leurs champs respectifs 80 et 81.
Dans le cas du paquet 231, le champ destination 80 est décomposé en plusieurs champs 232, 233 et 234 et le champ source 81 est également décomposé en plusieurs champs 235 et 236.
Le champ dénommé "offset" et noté 232 est utilisé par le pont 67 pour retrouver l'ensemble des identificateurs de routage à prendre en compte, respectivement par les ponts 66, 64, 62 et 61, pour transférer le paquet asynchrone jusqu'au périphérique destinataire 68. Le champ 233 contient l'identificateur de routage du pont 67 associé au bus 59 et stocké dans le registre 79.
Le champ 236, représenté sur 10 bits, qui sont tous positionnés à "1", est représentatif d'un paquet asynchrone émis par le bus local.
Dans le cas du paquet 240, le champ destination 80 est décomposé en plusieurs champs 241, 242, 243, 244 et 234 et le champ source 81 est également décomposé en plusieurs champs 246, 247, 248 et 249.
Les champs 244, 243 et 242, représentés chacun sur 3 bits, ainsi que les champs 241 et 246, dont l'ensemble est représenté sur 3 bits, contiennent les identificateurs de routage ou adresses des équipements d'interconnexion ou "portals" à prendre en compte respectivement par les ponts 66, 64, 62 et 61, pour transférer le paquet asynchrone jusqu'au périphérique destination 68.
Le champ 248, représenté sur 3 bits, contient l'identificateur de routage à prendre en compte par le pont 67 pour transférer en retour le paquet asynchrone jusqu'au périphérique source 69.
Le champ 247, représenté sur 5 bits et dont tous les bits sont positionnés à "l", contient un marqueur délimitant les champs 241 à 244, 234 et 246, d'une part, du champ 248, d'autre part.
A la réception du paquet 231, le pont 67 lit et analyse la valeur du champ 233 qu'il compare avec le contenu du registre 79. Puisque les deux valeurs, exprimées sur le même nombre de bits significatifs, sont identiques, le paquet 231 va être transféré du bus 59 au bus 58 sous la forme du paquet 240.
On notera que dans le paquet 240, les identificateurs de routage 241, 242, 243, 244 et 246 représentatifs du chemin à parcourir jusqu'au périphérique destination 68 et le champ 248 représentatif du chemin parcouru depuis le périphérique source 69 ont été initialisés par le pont 67 dans le paquet 240.
Pour cela, le pont utilise la valeur stockée dans le champ "offset" 232 du paquet 231 qu'il aura préalablement communiqué au périphérique source 69, par exemple, par l'intermédiaire d'un paquet asynchrone précédemment reçu. Ainsi, si, par exemple, le paquet 231 de la figure 7 constitue la réponse du périphérique 69 au paquet reçu 226 sur la figure 6, on notera que la valeur des champs 223 et 224 du paquet de données 226 est identique respectivement à la valeur des champs 232 et 233 du paquet 231 de la figure 7.
On notera aussi que dans ce cas, la valeur des champs 209, 210, 211 du paquet 216 de la figure 6 est respectivement égale à la valeur des champs 246, 247 et 248 du paquet 240 de la figure 7. De même, la valeur des champs 212, 213, 214 et 215 du paquet 216 est égale respectivement a la valeur des champs 241, 242, 243 et 244 du paquet 240.
Lors du transfert du paquet 231 à travers le pont 67, ce dernier a inséré<B>le</B> premier champ d'informations qui est formé des champs 244, 243, 242, 241 et 246. Ce premier champ d'informations identifie le chemin restant à parcourir au paquet de données 231 pour parvenir à destination.
Le pont 67 a ensuite ajouté dans un deuxième champ d'informations, vide au préalable, une deuxième information constituée par les bits "011" du registre 78 d'identification d'un équipement d'interconnexion ou "portal" considéré. Cette deuxième information est représentée par le champ 248.
Ce deuxième champ d'informations identifie le chemin parcouru par le paquet 231 depuis le périphérique 69 et ce sera le chemin d'informations dit de "retour" qui lui permettra, éventuellement, d'être renvoyé au périphérique source.
Le troisième champ d'informations correspond à une partie du champ 236 qui est transformée dans le paquet 240 en un champ 247 appelé "marqueur".
Le procédé de transfert de paquets procède également, après la suppression de la première information et avant l'ajout de la deuxième information, à la lecture de la table de routage associée à l'équipement d'interconnexion du registre 79.
Le contenu du champ 235, codé sur 6 bits, est représentatif de l'identificateur physique du périphérique 69 parmi tous les périphériques du bus 59. Le champ 235 du paquet 231 a été remplacé par le champ 249 dans le paquet 240. La valeur du champ 249 , est quant à elle représentative de l'identificateur virtuel du périphérique 69 parmi tous les périphériques du bus 59.
Le champ 234, codé sur 6 bits, est représentatif de l'identificateur virtuel du périphérique destinataire 68 du paquet asynchrone parmi tous les périphériques du bus 52.
On notera que la valeur du champ 234 est égale a la valeur du champ 204 des figures 5 et 6. De même, la valeur du champ 249 est égale à la valeur du champ 203 des figures 5 et 6 et la valeur du champ 235 est égale à la valeur du champ 221 de la figure 6.
Ainsi, on comprend que, lors du transfert d'un paquet par un pont intermédiaire, l'identificateur de routage de l'équipement d'interconnexion ou "portal" par lequel arrive le paquet est supprimé du premier champ d'informations car il est devenu inutile et l'identificateur de routage de l'équipement d'interconnexion ou "portal" par lequel le paquet quitte le pont est ajouté dans un deuxième champ d'informations afin de reconstruire le chemin parcouru par le paquet. Les deux identificateurs ayant la même longueur, la longueur totale des premier, deuxième et troisième champs d'informations (figure 5) reste inchangée.
En réduisant la longueur du premier champ et en augmentant la longueur du deuxième champ au fur et à mesure du transfert du paquet par différents ponts du réseau on peut donc augmenter la distance maximale parcourue par un paquet par rapport à l'art antérieur dans lequel la longueur de chaque champ destination et source reste fixe au cours du temps.
II convient de remarquer que le troisième champ ou marqueur a une longueur au moins égale au nombre de bits nécessaire pour coder un identificateur de routage d'un équipement d'interconnexion ou "portal".
Comme précédemment mentionné, le marqueur comporte une suite prédéterminée de bits qui peut être, par exemple, une suite consécutive de bits ayant tous un même état "0" ou"1 ".
L'utilisation et la gestion du champ "offset" par les ponts source et destination sont plus particulièrement décrites en référence aux figures 8, 9 et 10.
La figure 8 est une vue schématique détaillée d'une table de routage illustrée par chaque registre 95, 96 de la figure 4 et qui est stockée dans la mémoire RAM de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" d'un pont source ou destination. Cette table a pour objectif d'associer â un index ("offset" en terminologie anglo-saxonne) unique sur le bus local, un chemin permettant d'atteindre un périphérique distant et vice-versa.
Cette table est composée d'un ensemble d'enregistrements élémentaires 250 à 259, chaque enregistrement élémentaire étant associé à un index dans la table. Les enregistrements 250, 251, 252, 253, 254, 255, 256, 257, 258 et 259 sont respectivement associés aux index "0", 'T', "2", "3", "4", "5", "6", "7", "81@ "9,1_ La structure d'un enregistrement élémentaire est par exemple constituée des champs suivants. Le champ 270 "path descriptor" correspond à un "descripteur de chemin", représenté sur 16 bits et qui contient l'information de routage permettant d'atteindre le périphérique destinataire distant.
Le champ 271 "activ" (raccourci de "activity", terminologie anglo- saxonne de "activité") représenté sur 16 bits, contient l'information concernant la gestion au niveau du bus local dudit descripteur de chemin.
Ce champ est notamment utilisé pour connaître, à un moment donné, combien de transactions de type "Requête" et "en attente de Réponse" sont en cours de traitement.
Ce champ peut également être utilisé afin de connaître depuis combien de temps l'enregistrement élémentaire n'a pas été consulté.
Pour ce faire, un compteur est incrémenté suivant une période prédéfinie par l'équipement d'interconnexion ou "portal" et est remis à zéro à chaque utilisation de l'information "descripteur de chemin" ou de l'index. Ce champ permet ainsi d'optimiser la gestion de la mémoire de la table de routage.
II convient de noter que les index ("offsets") des enregistrements élémentaires, non en cours d'utilisation et/ou n'ayant pas été utilisé depuis un certain temps, sont de préférence réutilisés en premier.
Le champ 272 "local bus bit map", représenté sur 64 bits, permet de décrire quels sont les périphériques sur le bus local qui utilisent effectivement ce descripteur de chemin. Chacun des 64 bits, indexés de 0 à 63, correspond au périphérique dont l'identificateur physique a pour valeur l'index en question.
Comme précédemment mentionné, ce champ permet d'optimiser la gestion de la mémoire de la table, en évitant de réutiliser un index qui est utilisé, même peu souvent, par un nombre élevé de périphériques.
Ce champ présente surtout l'avantage de pouvoir déterminer, dans le cas où un index a été attribué à un autre enregistrement élémentaire, si l'index est toujours d'actualité pour un périphérique donné sur le bus local.
La figure 8 décrit par exemple une table de routage pouvant contenir jusqu'à dix enregistrements élémentaires qui sont alors indexés de 0 à 9. Chaque enregistrement élémentaire contient trois mots de 32 bits. La taille maximale des enregistrements élémentaires étant atteinte, une gestion de ceux-ci est nécessaire afin d'en libérer avant de pouvoir en ajouter.
On notera que la longueur des champs 270, 271 et 272 est indicative et peut être réduite ou augmentée suivant les capacités du réseau. Ainsi, par exemple, si l'on autorise un maximum de 32 périphériques par bus, ceci incluant les ponts, la longueur du champ 272 "local bus_bit map" peut être réduite à 32 bits et le nombre total d'index peut être augmenté jusqu'à 15 pour une même occupation de la mémoire.
Cette gestion peut obéir à différentes politiques comme par exemple celle selon laquelle les enregistrements élémentaires non en cours d'utilisation et n'ayant pas été utilisé depuis une certaine durée sont libérés.
De même, le nombre de périphériques qui ont utilisé et qui sont encore susceptibles d'utiliser un enregistrement élémentaire donné peut avantageusement être pris en compte.
La figure 9 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index dans la table de routage décrite en figure 8.
Ce procédé est, par exemple, mis en oeuvre dans le pont 67 de la figure 7 lors du transfert du paquet 231 du bus 59 vers le bus 58.
Ces instructions ou étapes d'un tel procédé sont stockées dans la mémoire ROM du pont considéré.
Au cours d'une étape 301, le procédé prévoit de recevoir une requête de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index donné. Au cours de l'étape 302, il est vérifié que l'index en question se réfère bien à un enregistrement élémentaire dans la table de routage. Dans le cas positif, le traitement se poursuit par l'étape 303. Dans le cas négatif, le procédé prévoit de retourner une information signifiant qu'aucun descripteur de chemin n'est valide pour ledit index (étape 305).
Au cours de l'étape 303, le procédé comporte une étape de vérification selon laquelle l'enregistrement élémentaire correspond bien à l'index présenté par le périphérique à l'origine de la requête. II se peut en effet que l'enregistrement élémentaire correspondant audit index ait été supprimé de la table, puis que cette valeur d'index ait été réutilisée pour décrire un autre enregistrement élémentaire pour un autre périphérique.
Pour ce faire, un ensemble de 64 bits (indexés de 0 à 63) est utilisé pour dresser une carte des périphériques utilisant l'enregistrement élémentaire en question.
Chaque bit permet de savoir si, pour le périphérique dont l'identificateur physique a pour valeur l'index parmi les 64 bits, l'enregistrement élémentaire est valide ou non.
Dans le cas où l'information est dite non valide, le procédé prévoit de retourner une information signifiant qu'aucun descripteur de chemin n'est valide pour ledit index (étape 305).
Dans le cas où l'information est valide, l'étape 303 est suivie de l'étape 304.
Au cours de l'étape 304, le procédé effectue une lecture du descripteur de chemin, met à jour les informations de gestion relatives à l'enregistrement élémentaire, et retourne finalement le descripteur de chemin pour ledit index.
Parmi les informations de gestion relatives à l'enregistrement élémentaire, on peut notamment citer les deux actions suivantes Premièrement, quand une demande de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index est issue d'une transaction de type "Requête", un compteur indiquant l'usage de cet enregistrement élémentaire est incrémenté si une transaction de type "Réponse" est attendue. Ce compteur sera décrémenté lors d'une prochaine demande de récupération d'un index à partir d'un descripteur de chemin issue d'une transaction de type "Réponse".
Deuxièmement, à chaque utilisation de l'enregistrement élémentaire, le compteur indiquant la durée écoulée depuis la dernière utilisation de cet enregistrement est remis à zéro. Ce dernier compteur peut par exemple être incrémenté sur un événement temporel généré avec une période prédéfinie.
Après avoir retourné le descripteur de chemin ou l'absence de descripteur de chemin pour ledit index, le procédé prévoit de revenir à l'étape 301 pour traiter toute nouvelle demande de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index dans la table de routage.
La figure 10 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de récupération d'un index à partir d'un descripteur de chemin dans la table de routage décrite en figure 8.
Ce procédé est par exemple mis en oeuvre dans le pont 67 de la figure 6 lors du transfert du paquet 216 du bus 58 vers le bus 59.
Les instructions ou étapes d'un tel procédé sont stockées dans la mémoire ROM du pont considéré.
Au cours d'une étape 311, le procédé prévoit de recevoir une requête de récupération d'un index à partir d'un descripteur de chemin donné. Au cours de l'étape suivante 312, le procédé prévoit de vérifier que le descripteur de chemin en question est présent dans la table de routage. Dans le cas positif, l'étape 312 est suivie de l'étape 315, au cours de laquelle on met à jour, le cas échéant, les informations de gestion relatives à l'enregistrement élémentaire, et l'index correspondant audit descripteur de chemin est retourné.
Concernant les informations de gestion relatives à l'enregistrement élémentaire, on peut notamment citer les deux actions suivantes Premièrement, quand une demande de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index est issue d'une transaction de type "Réponse", le compteur indiquant l'usage de cet enregistrement élémentaire est décrémenté.
Deuxièmement, le compteur indiquant la durée écoulée depuis la dernière utilisation de cet enregistrement est remis à zéro. Ce dernier compteur peut par exemple être incrémenté sur un événement temporel généré avec une période prédéfinie.
Dans le cas négatif, le procédé comporte une étape 313 au cours de laquelle il est vérifié si au moins un index (et donc un enregistrement élémentaire) est libre dans la table de routage.
Dans le cas positif, au cours d'une étape 314, un index est affecté et utilisé pour stocker le descripteur de chemin d'informations.
Un bit parmi l'ensemble des 64 bits (indexés de 0 à 63) qui correspond à l'identificateur physique du périphérique à l'origine de la demande, est positionné afin de valider cet enregistrement élémentaire pour le périphérique en question.
Si l'index n'est pas libre, le procédé procède à la libération d'un ou plusieurs index (et donc d'enregistrement(s) élémentaire(s)) dans la table de routage au cours d'une étape 316.
L'étape suivante 317 consiste à vérifier si l'étape de libération a pu se faire avec succès. Dans le cas positif, l'étape 314 précédemment décrite est à nouveau effectuée. Dans le cas négatif, au cours d'une étape 318, le procédé prévoit de retourner une information indiquant l'absence d'index (et donc d'enregistrement élémentaire) pour ledit descripteur de chemin. Ensuite, l'étape 311 est exécutée de nouveau.
La figure 11 représente un algorithme sur lequel est basé un procédé de routage des paquets asynchrones au niveau d'un pont.
*Les instructions ou étapes d'un tel procédé sont stockées dans la mémoire ROM de chaque pont.
Cet algorithme concerne la prise de décision de routage desdits paquets ainsi que la transformation de leurs en-têtes, en fonction du résultat de l'analyse du contenu des en-têtes des paquets reçus.
Dans la suite de la description, des variables temporaires stockées dans la mémoire RAM du pont considéré (D BusID, S BusID, in_RI, out RI, path_register) ont été introduites pour faciliter la compréhension de l'algorithme sur lequel est basé le procédé. Le procédé débute par une étape notée 100 sur la figure 11 consistant en l'attente de la réception d'un paquet asynchrone. Lorsqu'un tel paquet a été reçu et stocké en mémoire, on passe à l'étape 401 d'analyse de l'identificateur du bus de destination D BusID compris dans l'en-tête dudit paquet.
Dans la suite de la description, D-BusID représente l'information du champ "destination-Bus-ID" de la figure 2, de même S BusID représente l'information du champ "source-Bus-ID" de cette même figure.
Si ledit identificateur est égal à 3FF,6, il s'agit alors soit d'un paquet émis sur le bus local et destiné à ce bus local, soit d'un paquet distant arrivé sur son bus de destination (comme décrit en figure 6). Dans ce cas d'égalité, l'étape 401 est suivie par l'étape 402 consistant, puisque ce paquet est destiné audit bus local, à rejeter le paquet sans autre traitement. L'étape 402 est suivie par l'étape 400 d'attente d'un nouveau paquet asynchrone.
Lorsqu'au cours de l'étape 401 on trouve un identificateur du bus de destination différent de 3FF,6, cela signifie que le paquet est au niveau d'un pont intermédiaire et les étapes 403 et 404 sont alors exécutées.
II convient de noter que, dans la suite de la description, selon le cas de figure envisagé, l'information ou identificateur (ou label) de routage du descripteur de chemin de destination est lu dans les bits de poids faibles du champ D BusID et l'information ou identificateur (ou label) de routage du descripteur de chemin parcouru est écrit dans les bits de poids faibles du champ S BusID, les bits étant décalés d'un champ à l'autre de façon appropriée.
Par exemple, on procède à un décalage à droite du champ D BusID et à un décalage à gauche du champ S_BusID, chaque bit issu du décalage à gauche du bit de poids fort du champ S_BusID étant inséré, après décalage à droite des bits du champ D BusID , à la place du bit de poids fort du champ D BusID.
D'autres variantes consistant à combiner lecture/écriture des informations de routage des descripteurs de chemin sur les poids forts/faibles des champs D BusID et S BusID avec les décalages appropriés ne sont pas décrites dans la présente description, mais peuvent être envisagées par l'homme du métier.
De retour à l'algorithme de la figure 11, l'étape 403 consiste â déterminer l'identificateur ou label de routage du descripteur de chemin de destination in RI.
Pour ce faire l'identificateur ou label de routage est extrait du champ D BusID d'une longueur ou taille (en bits) égale au contenu du registre "routing width 30" 92 (figure 4) associé à l'équipement d'interconnexion ou "portal" d'entrée ("inbound portal" en terminologie anglo-saxonne).
Dans l'exemple de la figure 5 , le champ D BusID vaut "1111 011 001z", la valeur routing width 30 est égale à 3 et l'identificateur ou label de routage in_RI est égal à 001z.
Une fois la valeur de l'identificateur ou label de routage in RI du paquet connue, l'étape 404 permet de la comparer au contenu du registre "routing label 30" 91 qui constitue l'unique identificateur ou label de routage affecté pour le bus considéré à l'équipement d'interconnexion ou "portal" sur lequel le paquet en question à été reçu.
Si les deux valeurs sont différentes, alors l'étape 405 est exécutée. Cette étape consiste à rejeter le paquet puis à passer à l'étape 400 décrite ci-dessus.
Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque les valeurs in RI et routing label 30 sont égales, l'étape 404 est suivie du test 406 afin d'analyser l'identificateur du bus source S BusID compris dans l'en-tête du paquet traité.
Si l'identificateur est égal à 3FF,6 cela signifie que le paquet est situé au niveau d'un pont source, alors le paquet est dit "distant" (destinataire sur un bus distant) et est reçu de son bus source (comme par exemple le paquet référencé 231 en figure 7). L'en-tête de ce paquet sera alors traité suivant les étapes 410, 411, 412, 413 ou 414 et 415 décrites de façon plus en détail ci-dessous. Dans le cas contraire, le paquet "distant" traité transite sur un bus intermédiaire entre son bus source et son bus de destination (comme par exemple le paquet référencé 216 en figure 5). Le traitement de l'en-tête du paquet suit alors les étapes 420 et 421 également décrites ci-dessous.
Pendant l'étape 410, on extrait du champ D BusID du paquet un index ("offset" en terminologie anglo-saxonne) de routage (précédemment défini lors de la description des figures 6 et 7) en tenant compte de la valeur routing width_30 mentionnée ci-dessus lors de l'explication de l'étape 403. Cet index ("offset") est constitué des (10 - routing width 30) bits de poids forts du champ D BusID, 10 étant la largeur dudit champ D BusID.
Par exemple, dans le cas où le champ D BusID vaut "0001101 0002" et la valeur routing width 30 est égale à 3, l'index sera égal à 00011012.
Ensuite, pendant l'étape 411, l'index ("offset") est converti en descripteur de chemin selon le procédé de récupération d'un descripteur de chemin à partir d'un index dans la table de routage, tel que décrit ci-dessus (figure 9, étapes 301 à 305).
Un test 412 consiste alors à vérifier si un tel descripteur de chemin a été trouvé au cours de l'exécution du procédé.
Dans le cas négatif, on exécute l'étape 413 consistant â rejeter le paquet traité.
Dans des variantes de mise en oeuvre de ce procédé, des méthodes de traitement d'erreur plus sophistiquées (dont le détail n'est pas reproduit sur les figures) peuvent être envisagées au cours de l'étape 413.
De telles méthodes consistent, par exemple, à envoyer un acquittement négatif au périphérique dont est issu le paquet pour lequel le descripteur de chemin est obsolète, permettant à celui-ci d'ajuster sa table de routage sans attendre l'expiration d'une certaine durée ("time-out" en terminologie anglo-saxonne).
L'étape 413 est suivie par l'étape 400 d'attente d'un nouveau paquet à traiter déjà décrite ci-dessus. Dans le cas positif du test 412, le descripteur du chemin, retourné par l'étape 411, est stocké dans le registre "path_register" au cours de l'étape 414. Le registre "path_register" est utilisé pour la gestion des descripteurs de chemin (chemin destination et chemin parcouru) et est avantageusement composé de deux sous-champs, chacun de ces sous-champs correspondant aux informations respectivement contenues dans les champs D BusID et S BusID.
Ensuite, au cours de l'étape 415, le procédé effectue, sur le registre "path_register", le remplacement de l'identificateur physique du périphérique présent dans le champ de l'adresse source 235 du paquet de la figure 7 par l'identificateur virtuel correspondant, ceci en utilisant une table de correspondance appropriée établie lors de chaque réinitialisation ("bus reset" en terminologie anglo-saxonne) du bus source 52 de la figure 1. Cette table établissant la correspondance entre identificateurs physiques et virtuels des différents équipements (périphériques, ponts, ...) connectés à un bus est bien connue de l'homme du métier et est d'ailleurs illustrée à la figure 21.
L'étape 415 est alors suivie par une étape 430 dont la description est faite plus loin.
De retour à l'étape 406, si l'identificateur est différent de 3FF,6, alors cette étape est suivie d'une étape 420 de traitement d'un paquet reçu à partir d'un bus intermédiaire.
L'étape 420 consiste à charger (mémorisation) le registre "path_register" à partir des identificateurs de bus D BusID et S BusID extraits respectivement des champs "source-ID" 81 et "destination-ID" 80 de l'en-tête (figure 2) du paquet traité.
On rappelle ici que chacun des deux identificateurs du bus est constitué des 10 bits de poids fort du champ d'adresse correspondant (80 ou 81), tandis que les 6 bits restants desdits champs d'adresse représentent l'identificateur (soit physique, soit virtuel) du périphérique adressé sur le bus donné. L'opération de chargement tient compte du mode de gestion des champs D BusID et S BusID mentionné précédemment comme, par exemple, le décalage à droite du champ D BusID et le décalage à gauche du champ S BusID, et où chaque bit issu du décalage à gauche du bit de poids fort du champ S BusID est inséré, après décalage à droite des bits du champ D BusID, à la place du bit de poids fort du champ D BusID.
Ensuite, au cours de l'étape 421, le contenu du registre "path register" est transformé de la façon indiquée ci-après (pour une meilleure compréhension de cette étape, le lecteur est prié de se référer à la figure 5).
On repère tout d'abord une séquence de longueur maximale comportant au moins (2 max width - 1) bits consécutifs à "1" (max width étant la valeur du registre 97 de la figure 4) constituant un marqueur ou séparateur entre le champ identifiant le chemin de destination et le champ identifiant le chemin parcouru. Dans l'exemple du paquet 199 illustré à la figure 5, la séquence comporte 5 bits à "1 ", la séquence "011 0012" décrit le chemin de destination, et la séquence "011 0100112" décrit le chemin parcouru.
II convient de noter ici qu'en séparant les trois champs cités de la manière précédemment décrite, on peut attribuer (de façon erronée) au marqueur d'éventuels bits adjacents appartenant au champ du chemin parcouru et/ou au champ du chemin de destination dans le cas où lesdits bits sont égaux à 'T'. Ceci ne constitue toutefois pas un problème pour le fonctionnement correct de l'algorithme décrit.
On effectue ensuite un décalage dans le registre "path register", selon le mode de gestion adopté, des bits du champ descripteur du chemin de destination (identificateur du chemin à parcourir) d'un nombre de bits qui est égal à la valeur routing width 30.
Les bits non significatifs, suite au décalage, se trouvent positionnés à "1" et les bits du marqueur ne sont pas modifiés. Le registre "routing width 30" 92 indique la longueur en bits de l'identificateur ou label de routage sur le bus d'entrée du paquet traité. Ainsi, dans l'exemple de la figure 5, les bits du champ 202 ont disparu, les bits du champ 201 ont été décalé d'un nombre de bits égal à la valeur routing width 30 (à droite dans le champ "destination Bus_ID" 80a de la figure 2) et occupent maintenant le champ référencé 211, les bits devenus non significatifs du champ référencé 201 sont mis à 'T', les bits du marqueur, référencé par les champs 200 et 205 restant inchangés.
II convient de noter que la taille ou longueur en bits du marqueur se trouve ainsi augmentée d'un nombre égal à la valeur routing width 30.
On effectue alors un décalage dans le registre "path_register", selon le mode de gestion adopté, des bits du marqueur du chemin parcouru (identificateur du chemin parcouru) d'un nombre de bits qui est égal à la valeur routing width 32, un nombre de bits égal à la valeur routing width 32 des bits du marqueur se trouvant alors écrit.
Rappelons ici que le registre "routing width_32" 94 associé à l'équipement d'interconnexion ou "portal" de sortie ("outbound portal" en terminologie anglo-saxonne) indique en fait la longueur en bits de l'identificateur ou label de routage sur le bus de sortie du paquet traité.
La valeur des bits décrivant l'identificateur ou label de routage pour le descripteur du chemin parcouru (identificateur du chemin parcouru) sera déterminée pendant l'étape 450 exécutée ultérieurement.
Dans l'exemple de la figure 5, les bits d'informations des champs 206, 207 et 208, décrivant le chemin parcouru, ont été décalé d'un nombre de bits égal à la valeur routing width 32 (à gauche dans le champ "source-Bus-ID" 81a de la figure 2 puis à droite dans le champ "destination Bus_ID" 80a de la figure 2) et occupent alors respectivement les champs 209 et 212 pour le premier, 213 pour le second et 214 pour le troisième. Les champs 209 et 212 faisant auparavant partie du marqueur contiennent désormais des informations décrivant le chemin parcouru. Le champ 215 va être affecté lors de l'opération décrite à l'étape 450. Lors des différentes phases mentionnées ci-dessus et qui ont lieu au cours de l'étape 421, le marqueur s'est également trouvé déplacé par rapport à sa position antérieure à l'intérieur du registre "path register".
Si la valeur routing width-32 est supérieure à la valeur routing width 30, alors la longueur du marqueur est réduite de la différence.
De façon similaire, si la valeur routing width-32 est inférieure à la valeur routing width 30, alors la longueur du marqueur est augmentée de la différence.
II convient de noter qu'en suivant cette règle, la longueur du marqueur reste supérieure ou égale à la valeur 4*max width - 1 - routing width-30 - routing width 32 (qui est toujours supérieure ou égale à 2*max width - 1) dans chaque pont traversé à condition que cette condition soit remplie initialement.
Ceci garantit que le marqueur reste identifiable par chaque pont. Dans l'exemple de la figure 5, le marqueur ou champ séparateur auparavant constitué des champs 200 et 205, se trouve, après passage du pont 66, représenté par le champ 210, sa longueur étant restée de 5 bits.
Dans la présente description, la taille ou longueur des identificateurs ou labels de routage est fixe dans tout le réseau bien que cela ne soit pas impératif. Ceci implique que les registres "routing width-30" 92, "routing-width 32" 94 et "max width" 97 comportent la même valeur dans chaque pont du réseau. On notera que, pour ce faire, il suffit que le marqueur comporte au moins un nombre de bits égal à la valeur "max width" (au lieu de 2*max width - 1 bits dans l'hypothèse d'une longueur variable des identificateurs ou labels de routage).
Dans une variante de réalisation, les registres "routing width 30" 92, "routing width 32" 94 peuvent comporter des valeurs différentes pour un même pont du réseau.
On notera que la description faite en référence à la figure 1 et qui précède s'applique à cette variante. L'étape 421 est suivie par les étapes 430 de lecture du champ composé des (routing width_32) bits du premier champ (équivalent de D BusID) du registre "path register" et par le test 431 afin de déterminer si tous les bits lus sont égaux à "1 ", c'est-à-dire si le paquet est arrivé sur son bus de destination. Dans l'affirmative, les étapes 440, 441, 442 et 443 sont exécutées, sinon on passe aux étapes 450 et 451.
Pour une meilleure compréhension de la description des étapes 440 à 443 du traitement d'un paquet arrivant sur son bus de destination 59, le lecteur est prié de se référer à la figure 6.
Lors de l'étape 440, le champ 203 de l'en-tête du paquet asynchrone constituant l'identificateur virtuel du périphérique ou équipement 69 destinataire dudit paquet sur le bus 59 est remplacé par l'identificateur physique 221 qui lui correspond en utilisant la table de correspondance appropriée.
L'étape 441 consiste à convertir l'identificateur du chemin parcouru contenu dans le registre "path_register" en index 223 ("offset") comme décrit ci-dessus en référence aux étapes 311 à 318 de la figure 10.
Au cours de l'étape 442, le champ de l'en-tête identifiant le chemin parcouru est initialisé avec la concaténation dudit index 223 ("offset") et du contenu 224 du registre "routing label 32" 93 (figure 4) en tenant compte du nombre des bits valides de l'identificateur ou label de routage, indiqué par le registre "routing width 32" 94.
Ensuite, au cours de l'étape 443, le champ de l'en-tête 220 identifiant le bus de destination est initialisé avec la valeur 3FF,6. Ce traitement est suivi par l'étape 460.
Au cours de l'étape 450 (lorsque les bits lus ne sont pas tous égaux à<B>'T'),</B> les bits identifiant le chemin parcouru du registre "path_register (nombre indiqué par la valeur routing width_32) sont initialisés avec l'identificateur ou label de routage 93 stocké dans le registre "routing label 32" associé à l'équipement d'interconnexion ou "portal" situé sur le bus de sortie du paquet traité. Pendant l'étape 451 les champs identifiant le bus source, c'est-à- dire les champs 212, 213, 214, 215, 209 et le bus de destination, c'est-à-dire les champs 210 et 211 sont respectivement initialisés avec le contenu du registre "path_register". Ce traitement est également suivi par l'étape 460.
L'étape 460 consiste à transférer le paquet sur le bus 58 (figure 7), respectivement 59 (figure 6). Cette étape est suivie par l'étape 400 d'attente d'un nouveau paquet à traiter.
La figure 12 est une vue schématique d'un réseau de bus lors de la diffusion d'un paquet de résolution d'adresse d'une part, et de son paquet réponse correspondant d'autre part.
Ce réseau est composé des bus 501à 505 interconnectés par les ponts 506 à 511.
Le paquet de résolution d'adresse est envoyé par un équipement source 513 afin d'obtenir un descripteur de chemin permettant ensuite d'accéder à l'équipement distant au moyen de paquets asynchrones tels que décrits dans le standard 1394-95. Ce paquet de résolution d'adresse est diffusé dans tout le réseau de bus ("broadcast" en terminologie anglo-saxonne).
Un mécanisme complémentaire peut être mis en oeuvre au niveau de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" d'un pont pour éviter que le paquet ne soit transmis plus d'une fois sur le même bus et ainsi éviter tout bouclage infini dans le réseau de bus. Ce mécanisme, connu de l'homme du métier et décrit par exemple dans le livre "DATA NETWORKS, second edition, by Bertsekas Gallager, Prentice Hall International Editions, ISBN 0-13-201674- 5" dans le chapitre intitulé "Flooding and broacasting", s'appuie par exemple sur les principes suivants : le paquet en cours de diffusion est identifié de façon unique (par exemple à l'aide d'un numéro d'identification unique qui est le numéro EUI-64 de l'équipement source et d'un numéro de séquence identifiant ce paquet de manière unique dans ce même équipement source), quand un équipement d'interconnexion ou "portal" diffuse ce paquet, il mémorise certaines d'informations qui lui permettront ensuite de savoir si un paquet de diffusion qu'il a reçu doit ou ne doit pas être diffusé sur l'autre équipement d'interconnexion ou "portal" du pont considéré, le cas échéant sur chacun des autres équipements d'interconnexion ou "portais" dudit pont, notamment en fonction d'une précédente réception de ce même paquet.
Les équipements d'interconnexion ou "portais" doivent, entre autre, à cette fin gérer une table de vérification dite de "diffusion" comme par exemple celle décrite à la figure 15.
Dans le cas où ce paquet doit être diffusé sur un bus, l'équipement d'interconnexion ou "portal" en question met à jour le descripteur de chemin qui permettra de diriger (router) directement le paquet réponse vers l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse. La diffusion de ce paquet de résolution d'adresse est indiquée sur la figure 12 par les flèches 520, 521, 522 et 523.
Lorsque chaque équipement d'interconnexion ou "portal" d'un même pont est regroupé dans un seul et même dispositif tel que celui représenté à la figure 3, une seule table de vérification dite de "diffusion" commune peut être utilisée pour tous les équipements d'interconnexion ou "portais" d'un pont donné.
Sur un bus donné, chaque équipement d'interconnexion ou "portal", possédant en interne une table des numéros EUI-64 des différents équipements connectés sur le bus, est en charge de vérifier, à la réception d'un paquet de résolution d'adresse, si l'équipement recherché est présent ou non sur le bus.
Dans le cas positif, l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont 506 par exemple celui connecté au bus 501 stoppe la diffusion du paquet de résolution d'adresse et émet un paquet de données asynchrone de réponse 530 vers le pont 508 qui transfère cette réponse sous la forme d'un paquet 531 au pont 510, à destination de l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Pour ce faire l'équipement d'interconnexion ou "portal" récupère dans le paquet de résolution d'adresse le descripteur de chemin mis à jour lors de la diffusion. Le paquet de données asynchrone de réponse faisant route vers l'équipement 513 à l'origine du paquet de résolution d'adresse va construire le descripteur de chemin recherché. 11 en est de même pour l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont 507 qui va émettre un paquet de données asynchrone de réponse 533 vers le pont 510 (figure 12).
II appartient à chaque équipement d'interconnexion ou "portal" des ponts du bus 504 , où se situe l'équipement 513 à l'origine du paquet de résolution d'adresse, de reconnaître les différents paquets de données asynchrones de réponse, de les filtrer et de n'en envoyer qu'un seul, référencé 534 sur la figure 12, vers l'équipement 513, dans le cas où celui-ci ne viendrait pas déjà d'un autre équipement d'interconnexion ou "portal" relié au bus 504.
Pour ce faire, l'équipement d'interconnexion ou "portal" doit mémoriser le fait que la requête de résolution d'adresse a été suivie d'une réponse, par exemple en sauvegardant à partir de la première réponse reçue, et ce pendant une certaine durée, des données comme le numéro EUI-64 de l'équipement recherché et le numéro de séquence identifiant le paquet de résolution d'adresse de manière unique dans cet équipement source, et en les comparant avec celles effectivement reçues dans les autres paquets réponses. Les éventuels paquets de données asynchrones de réponse s'avérant être des doublons sont simplement ignorés.
La figure 13 est une vue schématique représentant la structure d'un paquet de données de résolution d'adresse 550. Ce format de paquet est préférentiellement basé sur le format d'un paquet global de flux asynchrone (en terminologie anglo-saxonne "Global Asynchronous Stream Packet" ou en abrégé "GASP").
Les champs 551 à 556 dénommés "data length", "tag", channel", "A161', "sy" et "header CRC" ont des valeurs constantes définies par le comité de normalisation 1394.
La valeur du champ 557 "source-ID" permet de spécifier l'adresse de l'équipement d'interconnexion ou "portal" émetteur du paquet. Les champs 558 à 560 dénommés "specifiier ID hi", "specifiier ID 1o", et "version" ont des valeurs constantes définies par le comité de normalisation 1394.
Les champs 561 à 568 constituent une partie dénommée "champ de données" ("data field" en terminologie anglo-saxonne) d'un paquet GASP et sont utilisés de la façon indiquée ci-après.
Le champ descripteur de chemin 561 ("path descriptor" en terminologie anglo-saxonne), représenté sur 20 bits, contient l'information de routage élaborée lors du cheminement du paquet de résolution d'adresse vers l'équipement destination recherché. La valeur de ce champ est donc représentative du chemin parcouru. La taille utile de ce champ est définie â partir de la valeur des champs "max width" 97, "routing_width 30" 92, et "routing_width 32" 94 (figure 4) et des traitements effectués sur le chemin parcouru tels qu'explicités lors de la description de l'étape 421 de la figure 11. Par exemple, lorsqu'un paquet de résolution d'adresse présent sur le bus 56 de la figure 1 est susceptible d'être transféré par le pont 66 sur le bus 58 et que le champ 561 comporte, par exemple, les champs 200 et 205 à 208 de la figure 5, alors le contenu du champ 561 sera remplacé par les champs 210, 209 et 212 à 215 lors du transfert via le pont 66.
Le champ dénommé "sequence_number" ("numéro de séquence") et noté 562, représenté sur 12 bits, permet d'identifier ce paquet de manière unique dans l'équipement source à l'origine de la requête de résolution d'adresse.
Les champs dénommés "Src EUI 64 hi" et "Src EUI 64 1o" ("EUI-64 source haut et bas") et notés respectivement 563 et 564, représentés chacun sur 32 bits, décrivent le numéro EUI-64 de l'équipement à l'origine de ce paquet de résolution d'adresse. Ce numéro EUI-64 est utile pour identifier de manière unique l'équipement source à l'origine de la requête de résolution d'adresse.
Les champs dénommés "Dev EUI 64 hi" et "Dev EUI 64 1o" ("EUI-64 équipement recherché haut et bas") et notés respectivement 565 et 566, représentés chacun sur 32 bits, décrivent le numéro EUI-64 de l'équipement recherché par l'équipement à l'origine de ce paquet de résolution d'adresse. Ce numéro EUI-64 identifie de manière unique l'équipement recherché.
Quand un équipement souhaite communiquer avec un équipement distant, celui-ci positionne, entre autres, les champs 563 et 564 ("Src EUI 64 hi" et "Src EUI 64 1o") avec son numéro EUI-64, et le champ numéro de séquence 562 avec une valeur unique pour cet équipement (valeur incrémentée, par exemple, après chaque émission d'un tel paquet).
En sauvegardant, pendant une durée prédéterminée par exemple égale à une seconde, ce numéro de séquence pour chaque équipement émetteur d'un paquet de résolution d'adresse, chaque équipement d'interconnexion ou "portal" du réseau peut ainsi éviter d'émettre à nouveau ce paquet sur le(s) bus adjacent(s).
Le champ dénommé "response packet type specific information" ("information spécifique pour le paquet réponse") et noté 567, représenté sur 48 bits, contient l'information nécessaire pour construire le paquet réponse en réponse au paquet de résolution d'adresse. Cette information est positionnée par l'équipement émetteur du paquet de résolution d'adresse. Ce champ spécifie notamment, dans le cas où le paquet réponse est basé, par exemple, sur un paquet primaire asynchrone ("asynchronous primary packet" en terminologie anglo-saxonne) de type écriture (décrit dans la norme 1394-95), l'adresse de destination dans l'équipement source qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse, adresse à laquelle l'équipement destinataire recherché pourra écrire des données en réponse à la requête. Le paquet de réponse est par exemple un paquet de type requête d'écriture d'un bloc de données ("write request for data block" en terminologie anglo-saxonne).
Un champ dénommé "reserved" ("réservé") et noté 568, représenté sur 16 bits, comme son nom l'indique, n'est pas utilisé pour l'instant. La valeur d'un champ dénommé "data CRC" et noté 569 est calculée en fonction de la valeur des champs 557 à 568 selon des règles prédéterminées par le comité de normalisation 1394.
La figure 14 est une vue schématique représentant la structure d'un paquet de données asynchrone 580 de réponse au paquet de résolution d'adresse 550 décrit précédemment. Le format d'un tel paquet est largement décrit dans le standard 1394-95 et est illustré en figure 2. Seuls les champs utiles dans le cadre du présent document sont décrits ci-après.
Comme il a été mentionné précédemment, la valeur d'un champ dénommé "tCode" et noté 585 peut par exemple correspondre à une requête du type "write request for data block".
Un champ dénommé "reserved" ("réservé") et noté 590, représenté sur 16 bits, comme son nom l'indique, n'est pas utilisé pour l'instant. Un champ dénommé "sequence number" ("numéro de séquence") et noté 591, représenté sur 12 bits, permet d'identifier le paquet de manière unique dans l'équipement qui est à l'origine de la requête de résolution d'adresse.
Des champs dénommés "Src EUI 64 hi" et "Src EUI 64 lo" ("EUI-64 source haut et bas") et notés respectivement 592 et 593, représentés chacun sur 32 bits, décrivent le numéro EUI-64 de l'équipement à l'origine du paquet de résolution d'adresse. Ce numéro EUI-64 est utile pour identifier de manière unique l'équipement qui est à l'origine de la requête de résolution d'adresse.
Les champs 592, 593 ("Src EUI 64 hi" et "Src EUI 64 1o") et le champ 591 ("sequence_number") permettent notamment à chaque équipement d'interconnexion ou "portal" sur le bus dit "source" (bus où se situe l'équipement qui est à l'origine de la requête de résolution d'adresse) de savoir si une réponse a déjà été envoyée à l'équipement qui est à l'origine de la requête de résolution d'adresse. Les équipements d'interconnexion ou "portals" sur le bus "source" doivent pour cela gérer une table de vérification dite de "réponse" comme par exemple celle décrite en figure 15.
On notera que la détection et le traitement du bouclage ("loop detection" en terminologie anglo-saxonne) concerne une amélioration apportée au procédé de routage d'un paquet de résolution d'adresse et qui utilise des procédés décrits dans l'état de l'art.
En effet, un traitement par défaut du bouclage est mis en oeuvre par le procédé de routage d'un paquet de résolution d'adresse lors du traitement associé au champ 561 : lorsque la totalité de la zone utile du champ 561 du paquet de résolution d'adresse est utilisée pour décrire le chemin parcouru, le procédé de transfert du paquet d'un bus à l'autre est stoppé.
Ainsi, le procédé de transfert de paquet va consommer, par insertion d'identificateurs ou labels de routage lors de chaque boucle, une partie de la zone utile du champ 561 du paquet de résolution d'adresse, jusqu'à remplir la totalité du champ, ce qui a pour effet de mettre fin au transfert du paquet.
La figure 15 est une vue schématique détaillée représentant une table de vérification 600 stockée dans la mémoire RAM de la figure 3. Ce type de table peut être utilisé par les deux types de vérification précédemment décrits - diffusion d'un paquet de résolution d'adresse d'une part, - génération d'un seul et unique paquet de réponse correspondant à un paquet de résolution d'adresse sur le bus où se situe l'équipement qui est à l'origine de ce paquet de résolution d'adresse.
La figure 15 illustre par exemple une table de vérification contenant un nombre limité d'enregistrements élémentaires notés 601 à 605. Des champs dénommés "Src EUI 64 hi" et "SrC-EUI 64 lo" ("EUI-64 source haut et bas") et notés respectivement 610 et 611, représentés chacun sur 32 bits, décrivent le numéro EUI-64 de l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse. Ce numéro EUI-64 est utile pour identifier de manière unique l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Un champ dénommé "sequence number" ("numéro de séquence") et noté 612, représenté sur 12 bits, permet d'identifier ce paquet de manière unique dans l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Un champ dénommé "management" ("gestion") et noté 613, représenté sur 20 bits, permet d'associer des informations à chaque enregistrement de la table selon le type de la table envisagée.
Dans le cas d'une table de vérification dite de "diffusion" (utilisée pour gérer la diffusion d'un paquet de résolution d'adresse de telle sorte que ce paquet soit transmis sur chaque bus du réseau, une et une seule fois), le champ "management" peut par exemple contenir une information indiquant si un paquet de résolution d'adresse a déjà été soit reçu par l'équipement d'interconnexion ou "portal", soit transmis par celui-ci (une valeur booléenne peut par exemple être suffisante).
Dans le cas d'une table de vérification dite de "réponse" (utilisée pour gérer la non-duplication d'une réponse vers l'équipement qui est à l'origine d'un paquet de résolution d'adresse), le champ "management" peut, par exemple, contenir une information indiquant si un paquet réponse a déjà été soit reçu par l'équipement d'interconnexion ou "portal", soit transmis par celui-ci (une valeur booléenne peut par exemple être suffisante).
Selon une première variante non décrite ici, un compteur pourrait apporter des informations supplémentaires sur le fait que plusieurs réponses, c'est-à-dire plusieurs descripteurs de chemin, existent et donc qu'un choix pourrait être fait sur le descripteur de chemin à retenir selon des critères prédéfinis comme, par exemple, le plus court chemin.
Cette variante impose alors de définir un protocole de communication entre les différents équipements d'interconnexion ou "portais" afin d'effectuer le changement de descripteur de chemin à utiliser. Dans une deuxième variante non décrite ici, c'est "l'alpha portal" qui centralise toutes les réponses reçues au niveau du bus local où se situe l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse, qui décide de retenir, selon des critères prédéfinis comme, par exemple, le plus court chemin, un descripteur de chemin, et qui n'envoie finalement qu'un seul paquet réponse vers l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Une troisième variante consiste à utiliser comme informations dans le champ "management", en plus de l'indicateur de passage de paquet de résolution d'adresse ou de paquet réponse déjà transmis, une valeur indiquant par exemple la durée en unités de temps correctement définie ("timeout" en terminologie anglo-saxonne) au-delà de laquelle cet enregistrement n'est plus significatif et peut donc être détruit.
Une quatrième variante consiste à n'utiliser qu'une seule table de vérification à la fois pour la "diffusion" et les "réponses". Dans ce cas, le champ "management" peut se décomposer entre deux champs, l'un contenant des informations relatives à la diffusion de paquet de résolution d'adresse, l'autre aux paquets réponses à ce paquet de résolution d'adresse.
La figure 16 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de réception d'un paquet de résolution d'adresse au niveau d'un équipement d'interconnexion ou "portal" d'un pont.
Les instructions ou étapes du procédé sont stockées dans la mémoire ROM de chaque pont du réseau.
Au niveau du bus source, le paquet de résolution d'adresse émis par l'équipement source est décrit en référence à la figure 13.
Ce paquet doit être compris par les équipements d'interconnexion ou "portals" sources qui vont le traduire en un paquet de résolution d'adresse tel que représenté sur la figure 13.
Au cours d'une étape 701, un paquet de résolution d'adresse est reçu au niveau d'un équipement d'interconnexion ou "portal". Au cours de l'étape 702, les champs "EUI-64 source" et "sequence number" décrits précédemment en référence à la figure 13 sont lus. Au cours de l'étape 703, le procédé prévoit de vérifier si un enregistrement élémentaire ayant le numéro EUI-64 source qui vient d'être lu dans le paquet reçu existe déjà dans la table de vérification 600, représentée à la figure 15, à partir des champs EUI-64 source haut et bas présents dans cette table.
Dans le cas où l'enregistrement n'existe pas, au cours de l'étape 704, le procédé prévoit d'en créer un avec les valeurs des champs "EUI-64 source" et "sequence number" lus dans le paquet reçu, par exemple l'enregistrement 601 représenté à la figure 15, puis se poursuit par l'étape 709.
Dans la cas où l'enregistrement existe déjà dans la table de vérification, au cours de l'étape 705, le procédé prévoit de vérifier que le numéro de séquence lu à partir du paquet reçu est strictement supérieur au numéro de séquence courant de l'enregistrement, par exemple noté 612 en figure 15.
Dans le cas négatif (plus petit ou égal), lors de l'étape 706, le paquet de résolution d'adresse est ignoré ; il se peut par exemple que ce soit un paquet plus ancien et qui, de toute façon, n'est plus valide.
Dans le cas positif, le procédé procède à une mise à jour du numéro de séquence de l'enregistrement avec celui lu du paquet reçu, au cours de l'étape 707, ainsi que des informations de gestion (comme celles précédemment mentionnées, telles que, par exemple, une valeur booléenne indiquant si un paquet de résolution d'adresse a déjà transité sur le bus vu par l'équipement d'interconnexion ou "portal", et/ou un compteur indiquant combien de paquets identiques de résolution d'adresse ont été détecté sur le bus vu par l'équipement d'interconnexion ou "portal", et/ou une valeur indiquant par exemple la durée en unités de temps correctement définie ("timeout" en terminologie anglo-saxonne) au-delà de laquelle cet enregistrement n'est plus significatif et peut donc être détruit), au cours de l'étape 708.
Au cours de l'étape 709, le procédé prévoit de vérifier si l'équipement d'interconnexion ou "portal" a connaissance de l'équipement recherché, identifié par les champs "Dev EUI 64 hi" et "Dev EUI 64 1o", notés respectivement 565 et 566 sur la figure 13.
Autrement dit, dans le cas où l'équipement recherché se situe sur le même bus (ce bus est dit "bus destination") que l'équipement d'interconnexion ou "portal" en question, alors ce dernier possède son numéro EUI-64 dans une table interne qui n'est pas décrite dans ce contexte car elle est définie dans le cadre des spécifications en cours du standard pont 1394.
Dans le cas positif, au cours de l'étape 710, le procédé prévoit d'effectuer les opérations de création et/ou de mise à jour dans la table de routage précédemment décrite en référence aux figures 8 et 9, puis d'initier l'envoi d'un paquet réponse 580, tel que décrit en référence à la figure 14, audit paquet de résolution d'adresse.
Les champs de ce paquet réponse 580 sont notamment positionnés en utilisant les valeurs des champs du paquet de résolution d'adresse de la façon suivante - le champ descripteur de chemin 561 est utilisé pour positionner les champs 581, 582, 587 et 588, - le champ "response_packettype specificinformation" 567 est utilisé pour positionner le champ de même nom 589, - le champ "sequence_number" 562 est utilisé pour positionner le champ de même nom 591, - les champs "Src EUI 64 hi" et "Src EUI 64 1o" respectivement notés 563 et 564 sont utilisés pour positionner les champs de mêmes noms 592 et 593.
Dans le cas négatif, au cours de l'étape 711, le procédé prévoit de vérifier si l'équipement d'interconnexion ou "portal" a reçu le paquet de résolution d'adresse du bus sur lequel il est situé (sinon cela signifie que le paquet a été reçu du (ou d'un) "portal" du pont auquel appartiennent ces "portals").
Dans le cas positif (paquet reçu du bus), le procédé mis en oeuvre au niveau de l'équipement d'interconnexion ou "portal" prévoit d'envoyer, au cours de l'étape 712, le paquet à (aux) l' (les) équipement(s) d'interconnexion ou "portal(s)" constituant le pont.
Dans le cas négatif (paquet reçu de l'équipement d'interconnexion ou "portal"), le procédé mis en oeuvre au niveau de l'équipement d'interconnexion ou "portal", au cours de l'étape 713, met â jour le descripteur de chemin du paquet de résolution d'adresse et l'envoie sur le bus, propageant ainsi la diffusion du paquet à travers le réseau de bus.
Le descripteur de chemin ayant une taille finie, lorsque ce descripteur de chemin du paquet de résolution d'adresse ne peut plus être mis à jour, la transmission ou diffusion dudit paquet de résolution d'adresse est stoppée. Ce traitement permet de contrôler le mécanisme de propagation du paquet de résolution d'adresse et, par la même, permet de détecter et de résoudre les problèmes de bouclage.
Suite aux étapes 710, 712 et 713, le traitement du paquet de résolution d'adresse se trouve alors terminé et le procédé revient à son étape initiale (701) d'attente d'un nouveau paquet.
La figure 17 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de réception d'un paquet de données de réponse, suite à l'émission d'un paquet de résolution d'adresse, au niveau d'un équipement d'interconnexion ou "portal" d'un pont situé sur le bus où se trouve l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Les instructions ou étapes d'un tel procédé sont stockées dans la mémoire ROM du pont considéré.
La réception d'un paquet de données de réponse peut revêtir deux formes : soit il s'agit d'un paquet de données de réponse émis par un équipement d'interconnexion ou "portal" distant signifiant la présence de l'équipement recherché sur son bus, soit il s'agit d'un paquet de données de réponse émis par un équipement d'interconnexion ou "portal" local au bus source et, dans ce cas, il s'agit du seul et unique paquet envoyé à l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse. Au cours d'une étape 751, le procédé mis en oeuvre au niveau de l'équipement d'interconnexion ou "portal" du bus où se trouve l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse, prévoit d'attendre un événement associé à un paquet de réponse, c'est-à-dire ou bien la réception d'un paquet de réponse ou alors l'écoulement d'une durée d'attente maximum prédéfinie depuis l'émission du paquet de résolution d'adresse.
Au cours de l'étape suivante 752, le procédé prévoit de vérifier si l'événement en question est effectivement un paquet de réponse au paquet de résolution d'adresse.
Dans le cas positif, au cours de l'étape 753, le procédé prévoit de vérifier si le type du paquet de réponse reçu est un paquet émis par un équipement d'interconnexion ou "portal" local au bus (paquet réponse unique envoyé à l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse).
Dans le cas négatif, au cours de l'étape 754, le paquet de réponse est acquitté comme décrit dans le standard 1394-95 et le paquet de réponse étant basé sur un paquet primaire asynchrone de type requête ("request" en terminologie anglo-saxonne), celui-ci doit être acquitté par un paquet de type réponse ("response" en terminologie anglo-saxonne).
Dans le cas négatif de la vérification faite à l'étape 752, celle-ci est suivie par l'étape 760.
Au cours de l'étape 755, le procédé prévoit de vérifier si un paquet de réponse pour le paquet de résolution d'adresse a déjà été reçu par l'équipement d'interconnexion ou "portal" ou détecté sur le bus "source" ou si un acquittement négatif n'a pas déjà été généré sur le bus source.
Dans le cas négatif où, a priori, aucun paquet réponse n'est attendu, au cours de l'étape 758, le procédé prévoit d'ignorer le paquet et de revenir à l'étape initiale 751.
Dans le cas positif, où effectivement un paquet réponse est attendu, au cours de l'étape 756, le procédé prévoit de mémoriser la réception ou la détection d'un paquet réponse. Puis, au cours de l'étape 757, dans le cas où le paquet réponse précédemment reçu n'était pas déjà un paquet réponse unique envoyé à l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse, le procédé prévoit d'envoyer un paquet réponse unique à l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse.
Au cours de l'étape 760, le procédé prévoit de vérifier si la durée d'attente maximum prédéfinie s'est écoulée depuis l'émission du paquet de résolution d'adresse. La durée d'attente doit être correctement choisie, par exemple de telle sorte qu'elle soit supérieure au temps du plus long parcours aller d'un paquet de résolution d'adresse additionné au temps de parcours de l'éventuel paquet réponse correspondant. Dans le cas négatif, le processus traite le cas d'erreur au cours de l'opération 761. Dans le cas positif, l'étape 760 est suivie d'une étape 762.
Au cours de l'étape 762, si aucune opération n'a été détectée sur le bus source, le procédé prévoit d'envoyer à l'équipement qui est à l'origine du paquet de résolution d'adresse un paquet de réponse signalant qu'aucun équipement répondant au champ "EUI-64 source" précisé dans le paquet de résolution d'adresse n'a été trouvé, et ce, pendant la durée d'attente maximum autorisée. Le procédé prévoit ensuite de revenir à l'étape initiale 751.
La figure 18 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de gestion de la longueur des identificateurs de ponts ou labels de routage au niveau d'un bus en fonction de la capacité du bus. Les étapes ou instructions de ce procédé sont stockées dans une mémoire ROM d'au moins un des ponts reliés au bus.
II convient de noter que le pont considéré relie deux parties d'un réseau entre elles, l'une des parties étant constituée du bus relié audit pont.
Au cours d'une étape 901, le procédé prévoit de détecter un événement indiquant une première initialisation d'un bus auquel le pont est connecté. Au cours de l'étape 902, on détermine pour ledit bus la capacité en bande passante (plus grande bande passante commune à tous les périphériques présents sur ce bus).
II convient de noter que la capacité en bande passante ou débit binaire du bus constitue une caractéristique de celui-ci.
Ensuite, au cours de l'étape 903, le procédé prévoit de vérifier, pour le bus, si la capacité dudit bus en bande passante est inférieure au débit binaire référencé S400 par la norme 1394-95 (S400 signifiant un débit de 393,216 Mbit/s).
Dans le cas négatif, au cours de l'étape 904, il est vérifié, pour le bus, si cette capacité du bus en bande passante est inférieure au débit référencé S800 par le standard 1394-95 (S800 signifiant un débit de 786,432 Mbit/s).
Selon la valeur de la capacité en bande passante dudit bus, le procédé prévoit de fixer, d'une part, la longueur en bits de l'identificateur ou label de routage au niveau dudit bus au cours des étapes 905, 907 et 909, puis, d'autre part, le nombre maximum de ponts ou d'équipements d'interconnexion de ponts ("portais") autorisés sur ledit bus ("max bridge" en terminologie anglo-saxonne), ceci au cours des étapes 906, 908 et 910.
On notera que pour une longueur en bits de l'identificateur ou label de routage de n bits, seulement 2" -1 valeurs d'identificateurs ou labels de routage sont autorisées car une valeur particulière dite de séparation (marqueur ou séparateur) est réservée.
Au cours de l'étape 911, on affecte un identificateur de routage constant et unique à l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont connecté au bus. Cette valeur d'identificateur de routage est avantageusement calculée de façon similaire par tous les équipements d'interconnexion ou "portais" à partir de la connaissance des identificateurs virtuels associés à chaque équipement d'interconnexion ou "portal" du bus considéré. Par exemple, la valeur de l'identificateur de routage est définie pour chaque équipement d'interconnexion par ordre croissant de la valeur de l'identificateur virtuel et, ainsi, ("'alpha portal" se verra assigner un identificateur de routage de valeur'0'.
Au cours de l'étape 912, le procédé prévoit de vérifier, pour le bus, si la valeur de l'identificateur de routage affecté à l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont en question est inférieure au nombre maximum de ponts autorisés sur ledit bus. Dans le cas négatif, au cours de l'étape 914, le pont est positionné dans l'état "désactivé" ("disabled" en terminologie anglo-saxonne) et l'algorithme se poursuit par l'étape 915 et une valeur particulière représentative de cet "état" est définie pour l'identificateur de routage de l'équipement d'interconnexion ou "portal" considéré.
Par exemple, si le codage des identificateurs a lieu sur 3 bits, on ne peut pas identifier plus de sept ponts dans un champ d'informations d'identifications.
Ainsi, si l'on connecte un huitième pont au bus, celui-ci ne sera pas géré au niveau du bus et aucun identificateur de routage valide ne lui sera affecté (pont "désactivé").
Dans le cas positif, au cours de l'étape 913, les différents paramètres et variables permettant la mise en ceuvre du routage décrit dans le présent document sont initialisés.
L'étape 915 consiste à attendre un événement de type initialisation de bus ("bus reset" en terminologie anglo-saxonne).
Dans le cas où cet événement se produit, au cours de l'étape 916, l'algorithme vérifie si la configuration des ponts au niveau du bus a changé (par exemple un pont a été nouvellement connecté ou un pont existant a été déconnecté).
Dans le cas négatif, on revient à l'étape précédente 915.
Dans le cas positif, au cours de l'étape 917, la mise en oeuvre du routage décrit dans le présent document est suspendue de telle sorte que plus aucun paquet ne peut entrer sur le bus ou sortir de ce bus par l'intermédiaire du pont. L'étape 918 consiste à attendre pendant une durée suffisante prédéfinie ("time out" en terminologie anglo-saxonne) afin que tout périphérique utilisant ce pont dans son descripteur de chemin pour communiquer avec un périphérique "distant" considère ce descripteur de chemin comme obsolète. En conséquence, le périphérique doit par exemple générer à nouveau un paquet de résolution d'adresse avant de pouvoir reprendre toute communication.
L'étape 902 est ensuite exécutée.
Une autre variante, non décrite ici consiste, par exemple, pendant l'intervalle de temps entre la suspension de la mise en ceuvre du routage décrit dans le présent document (étape 917) et la revalidation de cette mise en oeuvre du routage, à acquitter d'une façon particulière tout paquet désirant transiter via le pont.
La figure 19 est une vue schématique de l'algorithme d'un procédé de gestion de la longueur des identificateurs de ponts ou labels de routage au niveau d'un bus en fonction du nombre de ponts et donc d'équipements d'interconnexion ou "portals" connectés au bus. Les étapes ou instructions de ce procédé sont stockées dans une mémoire ROM d'au moins un des ponts reliés au bus.
L'algorithme de ce procédé ressemble fortement à celui décrit précédemment en référence à la figure 18, la différence portant principalement sur la caractéristique du bus utilisée pour décider de la longueur de l'identificateur ou label de routage à utiliser.
Dans la figure 18, cette caractéristique est la capacité en bande passante ou débit binaire d'un bus donné, l'objectif étant d'éviter d'autoriser un trop grand nombre de communications transitant sur ledit bus. A cette fin, un pont est mis dans l'état "désactivé" pour qu'il ne puisse plus faire transiter d'information. On note que dans le procédé de la figure 18, on cherche à prévenir toute congestion.
Dans l'algorithme de la figure 19, la caractéristique du bus qui est prise en compte est le nombre de ponts ou d'équipements d'interconnexion ou "portals" connectés sur ledit bus. En fonction du nombre de ponts sur ledit bus, un certain nombre de bits est nécessaire afin de pouvoir tous les identifier de façon unique.
Cet algorithme veille également à ne pas utiliser de bit inutilement pour cette identification. L'algorithme permet aussi de mettre un pont dans l'état "désactivé" dans le cas où trop de bits sont nécessaires pour l'identification dudit pont.
D'autres variantes, non décrites dans le présent document, peuvent aisément être envisagées à partir d'autres caractéristiques d'une partie du réseau, par exemple un bus, qui seront prises en compte dans la décision d'affectation de la longueur de l'identificateur ou label de routage à utiliser.
Au cours d'une étape 951, on détecte un événement indiquant une première initialisation d'un bus auquel le pont est connecté.
L'étape 952, détermine pour ledit bus le nombre de ponts ou d'équipements d'interconnexion ou "portals" présents sur ce bus.
Ensuite, le procédé prévoit de vérifier, pour ce bus, si le nombre de ponts est inférieur à 3 au cours de l'étape 953, sinon s'il est inférieur à 7 au cours de l'étape 954 et sinon s'il est inférieur à 15 au cours de l'étape 955. Dans la négative, l'algorithme se poursuit par l'étape 965.
Selon la valeur du nombre de ponts connectés audit bus, on fixe, d'une part, la longueur en bits de l'identificateur ou label de routage au niveau dudit bus au cours des étapes 956, 958 et 960, puis d'autre part, le nombre maximum de ponts ou d'équipements d'interconnexion ou "portals" autorisés sur ledit bus ("max bridge" en terminologie anglo-saxonne), ainsi que le nombre minimal d'équipements d'interconnexion ou "portals" pour ladite longueur en bits de l'identificateur ou label de routage ("min bridge" en terminologie anglo-saxonne), ceci au cours des étapes 957, 959 et 961.
Au cours de l'étape 911, on affecte un identificateur de routage constant et unique à l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont connecté au bus.
Cette valeur d'identificateur de routage est avantageusement calculée de façon similaire par tous les équipements d'interconnexion ou "portals", à partir de la connaissance des identificateurs virtuels associés à chaque équipement d'interconnexion ou "portal" du bus considéré.
Par exemple, la valeur de l'identificateur de routage est définie pour chaque équipement d'interconnexion par ordre croissant de la valeur de l'identificateur virtuel et, ainsi, l"'alpha portal" se verra assigner un identificateur de routage de valeur'0'.
Au cours de l'étape 963, le procédé prévoit de vérifier, pour ledit bus, si la valeur de l'identificateur de routage affecté à l'équipement d'interconnexion ou "portal" du pont en question est inférieure au nombre maximum de ponts autorisés sur ledit bus.
Dans le cas négatif, au cours de l'étape 965, le pont est positionné dans l'état désactivé ("disabled" en terminologie anglo-saxonne) et une valeur particulière représentative de cet "état" est définie pour l'identificateur de routage de l'équipement d'interconnexion ou "portal" considéré, puis l'algorithme se poursuit par l'étape 966.
Dans le cas positif, au cours de l'étape 964, les différents paramètres et variables permettant la mise en oeuvre du routage décrit dans le présent document sont initialisés.
L'étape 966 consiste à attendre un événement de type initialisation de bus ("bus reset" en terminologie anglo-saxonne). Dans le cas où cet événement se produit, au cours de l'étape 967, l'algorithme vérifie si la configuration des ponts au niveau du bus a changé (par exemple un pont a été nouvellement connecté ou un pont existant a été déconnecté) et si le nombre de ponts ou équipements d'interconnexion ("portals") est en dehors de l'intervalle défini précédemment par min bridge et max bridge.
Dans le cas négatif, l'algorithme revient à l'étape précédente 966. Dans le cas positif, au cours de l'étape 968, la mise en oeuvre du routage décrit dans le présent document est suspendue de telle sorte que plus aucun paquet ne peut entrer sur le bus ou sortir de ce bus par l'intermédiaire dudit pont. L'étape 969 consiste à attendre pendant une durée suffisante prédéfinie ("time out" en terminologie anglo-saxonne) afin que tout périphérique utilisant ce pont dans son descripteur de chemin pour communiquer avec un périphérique "distant" considère ce descripteur de chemin comme obsolète. En conséquence, le périphérique doit par exemple régénérer un paquet de résolution d'adresse avant de pouvoir reprendre toute communication.
L'étape 952 est ensuite exécutée.
II convient de remarquer que lorsqu'un pont relie entre elles deux parties d'un réseau, deux longueurs d'identificateurs différentes peuvent être déterminées respectivement pour les deux équipements d'interconnexion ou "portais" du pont considéré en fonction de deux caractéristiques respectivement propres à chacune desdites deux parties du réseau.
Ainsi, dans un tel cas de figure, le marqueur qui délimite deux champs d'informations d'identification, respectivement du chemin à parcourir et parcouru par le paquet de données, voit sa taille ou longueur varier en conséquence, afin que la différence de taille ou longueur entre les deux identificateurs des deux équipements d'interconnexion ou "portais" n'ait pas d'incidence sur la longueur totale du champ constitué du marqueur et des deux champs d'informations d'identification qui doit être fixe.
Dans la description qui précède faite en référence aux figures 18 et 19, il vient d'être expliqué que l'on adapte la longueur d'un identificateur ou label de routage au niveau d'un équipement d'interconnexion en fonction de caractéristique(s) propre(s) à une partie du réseau à laquelle est relié ledit équipement et que l'on affecte un identificateur ayant cette longueur adaptée à au moins un équipement d'interconnexion relié à cette partie du réseau.
Ceci permet notamment d'utiliser plus efficacement les ressources en identificateurs de routage au niveau d'un bus auquel sont reliés plusieurs certains équipements d'interconnexion.
Il est toutefois expliqué que certains équipements d'interconnexion d'un bus donné peuvent ne pas se voir affecter d'identificateurs de routage par suite de ressources en identificateurs de routage insuffisantes au niveau de ce bus.
Ceci peut se révéler préjudiciable pour les performances du réseau puisque certains ponts seront ainsi "désactivés" et ne permettront donc pas de transférer des paquets de données.
L'invention dont la description va suivre vise à gérer de manière plus efficace qu'auparavant les ressources en identificateurs de routage au niveau d'une partie d'un réseau et, par exemple, d'un bus.
Comme représenté partiellement à la figure 20, un réseau 1000 selon l'invention, de type conforme à la norme 1394, comporte un bus de communication série 1001, des équipements de type périphériques dits applicatifs 1002 à 1007 et des équipements d'interconnexion faisant partie de ponts numérotés 1008 à 1012 et permettant respectivement de connecter le bus 1001 avec d'autres bus numérotés 1013 à 1017.
Les équipements d'interconnexion reliés au bus 1001 sont référencés 1020 à 1024.
II convient de noter que chaque pont de la figure 20 a par exemple l'allure du pont noté 1009 et représenté à la figure 3.
Sur la figure 3 les éléments du pont qui sont référencés 12,14,16,18,20,22,24,26,28,34,36,38,40,42 et 44 sont communs à chacun des équipements d'interconnexion ou "portais" de ce pont et seuls les blocs de composants PHYLINK 1394 notés 30 et 32 sont spécifiques respectivement à chaque équipement d'interconnexion.
Ainsi, chaque équipement d'interconnexion 1020 à 1024 de la figure 20 comporte un bloc de composants PHYLINK 1394 identique au bloc 30 ou 32 de la figure 3 et les autres éléments énoncés ci-dessus et qui sont communs à chacun d'eux.
Toutefois, dans certains cas, les équipements d'interconnexion ou "portais" d'un pont sont physiquement éloignés (cas d'une liaison radio) et les autres éléments énoncés ci-dessus sont alors propres à chacun des équipements d'interconnexion. De manière identique à ce qui est représenté à la figure 3, les ponts 1008 à 1012 peuvent être intégrés dans un appareil de traitement de données (par exemple un ordinateur) ou bien constituer eux-mêmes ledit appareil.
Sur la figure 3, le pont 1009 est intégré dans un ordinateur 1027. Dans cet exemple, le dispositif d'affectation d'un identificateur de routage selon l'invention est constitué d'un bloc de composants PHYLINK 1394 identique au bloc 30 ou 32 de la figure 3 et des éléments référencés 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 34, 36, 38, 40, 42 et 44 sur cette même figure.
Dans la suite de l'exposé on s'intéressera notamment au pont noté 1009 qui relie directement le bus 1001 (et indirectement les bus 1016 et 1017) , considéré comme une première partie du réseau au sens de l'invention, au bus 1014, considéré comme une deuxième partie du réseau au sens de l'invention.
Pour que ce pont et tous les autres ponts reliés au bus 1001 permettent de transférer des paquets de données d'un bus à un autre bus il est nécessaire de les identifier en leur affectant des identificateurs ou labels de routage.
L'affectation des identificateurs de routage repose sur un mécanisme d'énumération des différents équipements (périphériques, équipements d'interconnexion....) présents sur un bus.
Ce mécanisme d'énumération a lieu à chaque fois qu'un équipement est ajouté ou enlevé sur un bus et comporte plusieurs phases.
Lors d'une première phase, un identificateur dit physique est affecté de manière unique à chacun des équipements 1002 à 1012 par traitement de paquets dits d'auto-identification ("self-id packets en terminologie anglo-saxonne.) Ainsi, chaque pont se voit affecter deux identificateurs physiques par chacun des deux bus auxquels il est connecté, chaque identificateur étant associé à un équipement d'interconnexion dudit pont ou "portal". Sur la figure 20 les équipements d'interconnexion 1020 à 1024 se voient respectivement affecter les identificateurs physiques notés 9,1,5,2, et 6 tandis que les périphériques applicatifs 1002 à 1007 se voient respectivement affecter les identificateurs physiques notés 0,10,8,3,4 et 7.
Lors de cette première phase les équipements d'interconnexion d'un même bus s'identifient les uns par rapport aux autres.
Ainsi, n'importe quel équipement d'interconnexion d'un bus reconnaît l'identificateur physique associe à chacun des autres équipements d'interconnexion du même bus.
Suite à une mise sous tension d'un ensemble d'équipements d'un même bus, une deuxième phase donne lieu à une phase d'affectation d'un identificateur dit virtuel à tous les équipements présents sur le bus, en fonction de la position de l'équipement d'interconnexion ayant le plus grand identificateur physique.
Cet équipement d'interconnexion, noté 1020 sur la figure 20, est ainsi référence "alpha-portal" et porte un identificateur virtuel égal à 0.
Cette phase d'affectation d'un identificateur virtuel s'effectue selon des règles prédéterminées qui sont notamment décrites dans la version 0.04 de Février 1999 du projet de spécification IEEE P1394.1.
On obtient donc au niveau de chaque équipement d'interconnexion du bus une table de correspondance identique entre l'identificateur physique et l'identificateur virtuel de chaque équipement connecté au bus.
Cette table notée 1028 est d'ailleurs représentée à la figure 21 et est stockée dans la mémoire RAM 16 de la figure 3.
Les phases suivantes du mécanisme d'énumération donnent lieu à une comparaison entre l'ancienne et la nouvelle topologie du bus selon des règles communes, ce qui permet à chaque équipement d'interconnexion du bus de mettre à jour de manière identique la table de correspondance des identificateurs qu'il détient, ceci afin de garder constante la valeur de l'identificateur virtuel associé à chaque équipement connecté au bus. Ainsi, vu de l'extérieur du bus les valeurs des identificateurs virtuels ne changent pas malgré une modification de la topologie du bus considéré.
La figure 21 illustre la table de correspondance mise à jour de manière identique par tous les équipements d'interconnexion ou "portais" du bus 1001 et permettant de connaître, pour chaque périphérique du bus, la valeur de son identificateur physique, représentée en première colonne , en fonction de son identificateur virtuel, représentée en deuxième colonne.
Une troisième colonne représente l'identificateur ou label de routage associé à chaque équipement d'interconnexion ou "portal", affecté dans un premier temps, par ordre croissant de la valeur de l'identificateur virtuel.
Les équipements d'interconnexion ou "portais" auxquels sont affectés un identificateur ou label de routage sont places dans un "état" dit "actif' et sont représentés par les lignes a, b et c du tableau de correspondance.
II s'agit des équipements d'interconnexion 1021, 1022 et 1023 qui portent respectivement les identificateurs physiques 1,5 et 2 sur la figure 20. Les équipements d'interconnexion ou "portais" auxquels ne sont pas affectés un identificateur ou label de routage sont placés dans un "état" dit d"'attente" ou "désactivé" et sont représentés par les lignes d et<B>e de la table</B> de correspondance.
II s'agit des équipements d'interconnexion 1020 et 1024 qui portent respectivement les identificateurs physiques 9 et 6 sur la figure 20. L'affectation des identificateurs ou labels de routage, leur gestion ainsi que celle de ("'état" des différents équipements d'interconnexion ou "portais" est plus particulièrement décrite dans la suite de l'exposé.
La figure 22 représente la structure d'un paquet de données de type GASP analogue à celui représenté sur la figure 13.
Ce paquet est uniquement transmis sur le bus local 1001 pour véhiculer des commandes dénommées "release RL cmd" et "allocate_RL_cmd" et qui concernent respectivement la libération et la réservation (la réservation est une phase particulière de l'affectation qui nécessite l'émission d'une commande) d'identificateur ou label de routage.
Ce paquet diffère de celui de la figure 13 par le fait qu'il ne comporte pas les champs notés 561à 567 et qu'il comporte en outre deux champs supplémentaires dénommé "Routing label" noté 1030 et "Command ID" noté 1031.
Le champ "Routing Label" contient la valeur de l'identificateur ou label de routage qui fait l'objet de la commande en question.
Le champ "Command ID", quant à lui, est utilisé pour différencier la commande de libération de l'identificateur ou label de routage ("release_RL_cmd") de la commande de réservation de l'identificateur ou label de routage ("allocate_RL_cmd").
Les autres champs notés 551 à 560 et 569 sur cette figure sont identiques aux champs de la figure 13 portant les mêmes références.
La figure 23 représente un algorithme sur lequel est basé le procédé d'affectation d'un identificateur de routage selon l'invention et qui est mis en oeuvre au niveau de chaque équipement d'interconnexion du réseau.
Les différentes instructions ou étapes de ce procédé font partie d'un programme informatique stocké dans la mémoire ROM de chaque pont qui est analogue à la mémoire ROM du pont de la figure 3.
"L'état" de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" d'un pont, appelé premier équipement d'interconnexion au sens de l'invention (par exemple noté 1021 sur la figure 20) est repéré par une variable dite "d'état" qui est mémorisée dans le registre "CNC_STATE" contenu dans le registre "portal_numbering" de la figure 4.
"L'état" de l'autre équipement d'interconnexion ou "portal", appelé deuxième équipement d'interconnexion au sens de l'invention (par exemple noté 1035 sur la figure 20), avec lequel chaque premier équipement d'interconnexion ou "portal" forme un pont est repéré par une variable "d'état" qui est mémorisée dans le registre "ADJ CNC_STATE" contenu dans le même registre "portal numbering" de la figure 4 que le registre "CNC-STATE".
A la mise sous tension (étape 1041), l'unité de calcul CPU de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" ou de chaque pont, comme représenté à la figure 3, exécute le programme stocké dans la mémoire ROM et basé sur l'algorithme de la figure 23 et chaque équipement d'interconnexion ou "portal" positionne sa variable d'état à la valeur nulle dans le registre "CNC STATE".
Après énumération de tous les équipements reliés au bus et détermination de la table de correspondance (figure 21), le premier équipement d'interconnexion ou "portal" détermine son "état" courant en fonction de la disponibilité d'un identificateur ou label de routage, d'après le contenu de la table de correspondance.
II mémorise la valeur de son "état" courant, "actif' ou "désactivé" dans le registre "CNC-STATE".
II récupère ensuite la valeur de "l'état" du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal" (également qualifié "d'adjacent") et la mémorise dans le registre ADJ CNC_STATE.
Un test pratiqué à l'étape 1042 porte sur la détermination (analyse) du contenu du registre "ADJ CNC_STATE".
La détermination de "l'état" du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" va aider à prendre une décision quant à l'affectation d'un identificateur ou label de routage au premier équipement d'interconnexion ou "portal".
Si le contenu du registre n'est pas égal à "actif', le pont considéré ne pourra pas transférer des paquets d'un bus à l'autre et l'étape 1043 est alors effectuée, sinon l'étape 1045 sera exécutée.
Un test pratiqué lors de l'étape 1043 porte sur la détermination (analyse) du contenu du registre "CNC-STATE".
Si ce contenu est égal à "actif', il ne sert à rien de maintenir une ressource (identificateur de routage) affectée à cet équipement d'interconnexion et l'étape 1044 est alors exécutée, sinon on procède directement à l'exécution de l'étape 1045.
L'étape 1044 consiste à libérer un identificateur ou label de routage par émission d'une commande "release_RL_cmd" dont la structure est représentée à la figure 22 et qui est destinée à informer tous les équipements d'interconnexion du bus 1001 qu'un identificateur n'est désormais plus affecté.
Le champ "Command ID" de la commande émise contient la valeur de l'identificateur ou label de routage qui aurait dû être associée au premier équipement d'interconnexion ou "portal".
Cet identificateur ou label de routage est alors libéré comme étant le prochain identificateur ou label de routage disponible (non affecté) et qui est à prendre en compte lors de la prochaine "réinitialisation" de bus ("reset" en terminologie anglo-saxonne) ou lors de la prochaine tentative d'affectation d'un identificateur ou label de routage.
L'étape suivante 1045 consiste à attendre le prochain événement de "réinitialisation" de l'un des deux bus connectés au pont considéré. Lorsqu'une "réinitialisation" de bus se produit, le test de l'étape 1046 est exécuté.
Lorsque ce test est positif, cela signifie que la "réinitialisation" porte sur le bus 1001 connecté au premier équipement d'interconnexion ou "portal" et l'étape 1047 est alors effectuée.
Dans le cas contraire, la "réinitialisation" vient d'avoir lieu sur le bus adjacent, par exemple, le bus 1014 si l'on considère le pont 1009, et l'étape 1055 est exécutée.
Les étapes 1047 à 1054 décrivent des traitements effectués lors d'une "réinitialisation" sur le bus local 1001, alors que les étapes 1055 à 1062 décrivent des traitements effectués lors d'une "réinitialisation" sur le bus adjacent (par exemple le bus 1014).
L'étape 1047 reprend la phase d'énumération des équipements (périphériques, équipements d'interconnexion ou "portais") qui éventuellement met à jour la table de correspondance de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" lorsqu'un changement "d'état" se produit, puis le test de l'étape 1048 est effectué. Ce test ne tient pas compte de l'éventuelle mise à jour.
Le test de l'étape 1048 est positif si la valeur du registre "CNC_STATE" est égale à "désactivé". Si le test est négatif, l'étape 1045 est de nouveau exécutée.
Lorsque la valeur du registre "CNC_STATE" est égale à "désactivé", l'étape suivante 1049 met à jour la valeur dudit registre "CNC_STATE" en fonction du contenu de la table de correspondance (figure 22), puis le test de l'étape 1050 est effectué.
Le test de l'étape 1050 est positif si la valeur du registre "CNC_STATE" est égale à "actif', ce qui indique un changement "d'état" du premier équipement d'interconnexion ou "portal" sachant qu'un identificateur ou label de routage a précédemment été libéré lors de l'étape 1047.
Si ce test est négatif, l'étape 1045 est de nouveau exécutée. Lorsque la valeur du registre "CNC_SATE" est égale à "actif', un test est pratiqué à l'étape suivante 1051 et il est positif si la valeur du registre "ADJ CNC_STATE" est égale à "attente", ce qui indique que le deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" est susceptible d'obtenir un identificateur ou label de routage.
Si ce test est négatif, l'étape 1054 est exécutée directement. Lorsque la valeur du registre "ADJ CNC_STATE" est égale à "attente", l'étape suivante 1052 consiste à mettre à jour le contenu du registre "ADJ CNC STATE" en fonction du résultat de la tentative du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" d'obtenir un identificateur ou label de routage.
Avant d'exécuter l'étape 1052, le deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" doit avoir de son coté exécuté l'étape 1061 ou 1062 afin de positionner le contenu de son registre "CNC_STATE" à la valeur correspondant à "l'état" "actif' ou "désactivé", qui deviendra la nouvelle valeur du registre "ADJ CNC_STATE" du premier équipement d'interconnexion ou "portal". II convient en effet de noter que chaque équipement d'interconnexion ou "portal" du réseau exécute le même algorithme que celui des figures 23 et 24 et qu'un cas qui parait ne pas avoir été pris en compte au niveau du premier équipement d'interconnexion ou "portal" est en fait pris en compte au niveau du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal".
Le nouveau contenu de ce registre est déterminé ("analyse") au cours d'un test pratiqué à l'étape 1053.
Si le contenu du registre "ADJ CNC_STATE" est égal à "actif' alors le pont est de nouveau activé pour effectuer des transferts de paquets d'un bus à l'autre, sinon l'étape 1054 est effectuée.
L'étape 1054 caractérise le traitement à effectuer lorsque la tentative de réactiver le pont considéré a échoué en raison de "l'état" du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" qui est "désactivé". Ce traitement correspond au traitement effectué lors de l'étape 1044 et qui a été décrit ci-dessus.
Par ailleurs, lorsqu'une "réinitialisation" du bus adjacent au bus 1001, par exemple le bus 1014 si l'on s'intéresse au pont 1009, intervient (test 1046 négatif) une étape 1055 consistant à tester le contenu du registre "CNC_STATE" du premier équipement d'interconnexion ou "portal" est effectuée.
Si le contenu de ce registre est égal à "attente", l'étape suivante 1056 est effectuée, sinon la prochaine "réinitialisation" du bus est attendue (étape 1045).
L'étape 1056 consiste à mettre à jour le contenu du registre "ADJ CNC_STATE" du premier équipement d'interconnexion ou "portal" en fonction du résultat de la tentative du deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" d'obtenir un identificateur ou label de routage.
Avant d'exécuter l'étape 1056, le deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" doit avoir de son coté exécuté les étapes 1047 à 1049, afin de positionner le contenu de son registre "CNC_STATE" à la valeur correspondant à "l'état" "actif' ou "désactivé" qui deviendra la nouvelle valeur du registre "ADJ CNC_STATE".
*Le nouveau contenu de ce registre est déterminé ("analyse") au cours d'un test 1057.
Si le contenu du registre "ADJ CNC_STATE" est égal à "actif', ce qui signifie que le deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" est de nouveau "activé", alors le premier équipement d'interconnexion ou "portal" essaye de s'affecter un identificateur ou label de routage et l'étape 1058 est effectuée.
Dans le cas contraire, l'étape 1045 est de nouveau effectuée.
Un test prévu à l'étape 1058 est le résultat d'une tentative d'affectation d'un identificateur ou label de routage au premier équipement d'interconnexion ou "portal".
Ce test échoue s'il n'existe pas d'identificateur ou label de routage disponible et l'étape 1062 est alors exécutée.
Si le test de l'étape suivante 1058 réussit, l'étape suivante 1059 consiste à affecter un identificateur ou label de routage par émission d'une commande" allocate_RL cmd" dont la structure est représentée à la figure 22 et qui est destinée à informer tous les équipements d'interconnexion ou "portais" sur le bus 1001 qu'un identificateur ou label de routage vient d'être affecté.
Le champ "Command-ID" de la commande émise contient la valeur de l'identificateur ou label de routage susceptible d'être affectée au premier équipement d'interconnexion ou "portal". Cet identificateur ou label de routage n'est alors plus disponible pour un autre équipement d'interconnexion ou "portal" du bus 1001.
Lors de l'étape suivante 1060, on pratique un test qui consiste à garantir que le même identificateur ou label de routage n'a pas été réservé simultanément par deux équipements d'interconnexion ou "portais" du même bus. II s'agit donc, pendant environ 1 ms, d'analyser les commandes d'affectation d'identificateur ou label de routage qui peuvent être émises par les autres équipements d'interconnexion ou "portais" du bus et de vérifier si le champ "Command-ID" comporte la même valeur que pour la commande émise à l'étape précédente 1059.
Dans le cas positif, et si la valeur de l'identificateur virtuel de l'équipement d'interconnexion ou "portal" est inférieure à celle de l'équipement d'interconnexion ou "portal" distant qui a émis la seconde commande, l'identificateur ou label de routage est affecté à l'équipement d'interconnexion ou "portal" distant et l'étape 1062 est exécutée.
Dans le cas contraire, l'étape suivante est l'étape 1061 qui consiste à positionner le contenu du registre "CNC_STATE" à la valeur "actif' et le pont est de nouveau "activé".
On attend ensuite la prochaine "réinitialisation" de bus (étape 1045).
L'étape 1062 consiste à positionner le contenu du registre "CNC_STATE" à la valeur "désactivé" et le premier équipement d'interconnexion ou "portal" devient alors responsable de la désactivation maintenue du pont.
On attend ensuite la prochaine "réinitialisation" de bus (étape 1045).
La figure 24 représente un algorithme sur lequel est basé un procédé de réception d'une commande de libération ou de réservation d'un identificateur ou label de routage selon l'invention et qui est mise en oeuvre au niveau de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" du réseau de la figure 20.
Les différentes instructions ou étapes de ce procédé font partie d'un programme informatique stocké dans la mémoire ROM du pont de la figure 3.
L'unité de calcul CPU de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" ou de chaque pont, comme représenté à la figure 3, exécute le programme stocké dans la mémoire ROM et basé sur l'algorithme de la figure 24. Après la mise sous tension du pont considéré relié au bus 1001 (étape 1070), l'étape suivante 1071 est exécutée.
L'équipement d'interconnexion ou "portal" relié au bus 1001 est alors en attente de réception d'une commande de libération ou de réservation d'un identificateur ou label de routage dont la structure est représentée à la figure 22.
Lorsqu'une telle commande est reçue un test prévu à l'étape suivante 1072 est exécuté.
Ce test permet de différencier le traitement associé à une commande de réservation ("affectation") d'un identificateur ou label de routage, étapes 1073 à 1076, d'une commande de libération d'un identificateur ou label de routage, étape 1077.
Si une commande de réservation ("affectation") est reçue, un test prévu à l'étape suivante 1073 est d'abord exécuté afin de déterminer si l'identificateur ou label de routage associé à la commande de réservation dans le champ "Routing label" de la figure 22 est déjà affecté dans la table de correspondance de la figure 21.
Dans l'affirmative, le test prévu à l'étape 1074 est exécuté.
Le test 34 de l'étape 1074 consiste à déterminer si la valeur de l'identificateur virtuel associé à l'identificateur physique du champ "source-ID" de la commande de réservation (figure 22) est supérieure à la valeur de l'identificateur virtuel de la table de correspondance auquel a déjà été affecté l'identificateur ou label de routage.
Dans la négative, l'étape 1071 est de nouveau exécutée, sinon on passe à l'étape 1075.
Cette dernière étape 1075 correspond à une permutation dans la table de correspondance (figure 21) des "états" des deux identificateurs virtuels considérés lors du test précédent de l'étape 1074.
Si le test prévu à l'étape 1073 est négatif, alors on passe à l'étape 1076 qui correspond à la mise à l'état "actif', donc à l'affectation du prochain identificateur ou label de routage disponible, de l'identificateur virtuel associé à l'identificateur physique du champ "source-ID" de la commande de réservation (figure 22).
Si une commande de libération est reçue, l'étape 1072 est suivie d'une étape 1077.
Cette étape 1077 correspond à la mise à "l'état" "attente", de l'identificateur virtuel associé à l'identificateur physique du champ "source ID" de la commande de libération (figure 22).
L'invention permet donc de gérer plus efficacement qu'auparavant les ressources limitées en identificateurs ou labels de routage d'un réseau et, notamment, au niveau d'un bus, d'une part, en n'affectant pas initialement un identificateur de routage à un premier équipement d'interconnexion ou "portal" dont le deuxième équipement d'interconnexion ou "portal adjacent" est désactivé et, d'autre part, en libérant un identificateur affecté â un tel premier équipement d'interconnexion ou "portal" si l'affectation avait déjà eu lieu.
L'identificateur ou label de routage qui lui etait précédemment affecté devient alors le prochain identificateur ou label disponible.
II convient de noter que lorsque des commandes sont émises simultanément sur deux parties du réseau reliées par un pont, comme par exemple les bus 1001 et 1014 interconnectés par le pont 1009, on peut arriver à une situation de blocage si "l'état" de chaque équipement d'interconnexion ou "portal" dudit pont est modifié au même moment. Ainsi, pour éviter cette situation, il est utile de désynchroniser l'émission des commandes entre les différents équipements d'interconnexion ou "portals" d'un même bus, et entre les deux parties du réseau, par exemple en ralentissant la vitesse d'émission de commandes par l'un des équipements d'interconnexion ou "portals" du pont considéré par rapport à la vitesse d'émission de commandes par l'autre équipement d'interconnexion ou "portal" dudit pont en fonction de la valeur d'identificateur virtuel qui leur a été attribué.
La présente invention peut également être utilisée pour optimiser la gestion des identificateurs ou labels de routage lors de la détection d'une boucle locale. Une boucle locale est définie comme étant réalisée par la connexion de deux bus adjacents par deux ponts différents. Dans un tel cas de figure l'un des deux ponts peut alors être supprimé.
Lorsque l'on supprime l'un de ces deux ponts il suffit d'émettre une commande de libération d'identificateur ou label de routage tant que l'on ne modifie pas, sur l'un des deux bus, la topologie relative aux ponts.
Une modification de la topologie consisterait à supprimer le pont en question.
Une commande spécifique de libération "release_RL_tmp cmd" pourra alors être émise selon le format représenté à la figure 22 et correspond à la libération temporaire d'un identificateur ou label de routage.
L'effet de cette commande prendra fin à partir du moment où l'on enlève un pont sur l'un des deux bus concernés.
II convient de noter que cette commande de libération n'est pas associée à une commande de réservation ("affectation") d'un identificateur ou label de routage.

Claims (54)

<U>REVENDICATIONS</U>
1. Procédé d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont (1002, 1008, 1009, 1010, 1012) d'un réseau (1000), ledit pont (1009) comportant au moins deux équipements d'interconnexion (1021, 1035) dont un premier (1021) est relié à au moins une première partie (1001) dudit réseau et dont au moins un deuxième (1035) est relié à au moins une deuxième partie (1014) dudit réseau, caractérisé en ce que, chacun des équipements d'interconnexion dudit pont étant dans un "état" déterminé par rapport à l'affectation d'un identificateur à cet équipement d'interconnexion, ledit procédé comporte les étapes suivantes: - détermination (1041, 1042 ; 1051, 1052, 1053 ; 1056, 1057) d'au moins un "état" qui correspond à "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion (1035) dudit pont, - décision (1044 ; 1054 ; 1059) quant à l'affectation d'un identificateur audit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont en fonction dudit au moins un "état" déterminé.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination (1043, 1048, 1049, 1050, 1055, 1058) de "l'état " dudit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont et l'étape de décision (1044) prend en compte "l'état" desdits au moins deux équipements d'interconnexion.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (1044, 1054) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion.
4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (1059) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux- ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
5. Procédé selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que l'étape d'émission (1044) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion précède l'étape d'émission (1059) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que "l'état" d'un équipement d'interconnexion correspond à l'un des cas suivants : un identificateur n'a pas été affecté audit équipement d'interconnexion, un identificateur a été affecté audit équipement d'interconnexion ou ledit équipement d'interconnexion est en attente d'affectation d'un identificateur.
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion (1035) dudit pont (1009) correspond au cas où un identificateur n'a pas été affecté audit équipement d'interconnexion.
8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion (1035) dudit pont (1009) passe de "l'état" où ledit au moins un deuxième équipement d'interconnexion est en attente d'affectation à "l'état" où un identificateur n'est pas affecté à cet équipement d'interconnexion.
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion (1035) dudit pont (1009) correspond au cas où un identificateur a été affecté audit équipement d'interconnexion.
10. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un premier équipement d'interconnexion (1021) dudit pont (1009) est dans un "état" où un identificateur a été affecté à cet équipement d'interconnexion.
11. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un premier équipement d'interconnexion (1021) dudit pont (1009) passe de "l'état" où ledit équipement d'interconnexion est en attente d'affectation à "l'état" où un identificateur n'est pas affecté à cet équipement d'interconnexion.
12. Procédé selon les revendications 7 et 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (1044 ; 1054) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion (1021) du pont (1009) n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion.
13. Procédé selon les revendications 8 et 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (1044 ; 1054) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion (1021) du pont (1009) n'est désormais plus affecté â cet équipement d'interconnexion.
14. Procédé selon les revendications 9 et 11, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (1059) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux- ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion (1021) du pont (1009).
15. Procédé selon l'une des revendications 3 à 5, et 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de désynchronisation des commandes émises respectivement sur les première et deuxième parties du réseau.
16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de modification de la vitesse d'émission d'une commande par le premier équipement d'interconnexion du pont par rapport audit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont.
17. Procédé selon les revendications 3 à 5, et 12 à 14 caractérisé en ce qu'il comporte une étape de désynchronisation des commandes émises respectivement entre les différents équipements d'interconnexion connectés à la première partie du réseau.
18. Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que la désynchronisation est adaptée en fonction de la valeur d'un identificateur appelé identificateur virtuel pour chaque équipement d'interconnexion.
19. Procédé selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la première partie du réseau comporte un bus de communication (1001) auquel sont connectés le pont (1009) reliant les première et deuxième parties du réseau ainsi que d'autres ponts.
20. Procédé selon les revendications 3, 4 et 16, caractérisé en ce que lesdits au moins certains autres ponts sont connectés à un même bus de communication.
21. Procédé selon la revendication 19 ou 20, caractérisé en ce que le bus de communication est un bus de communication série.
22. Procédé selon la revendication 21, caractérisé en ce que le bus de communication série est du type conforme à la norme IEEE 1394.
23. Dispositif (12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 34, 36, 38, 40, 42, 44, 30 ou 32) d'affectation d'au moins un identificateur dit de routage à au moins un pont d'un réseau , ledit pont (1009) comportant au moins deux équipements d'interconnexion (1021, 1035) dont un premier (1021) est relié à au moins une première partie (1001) dudit réseau et dont au moins un deuxième (1035) est relié à au moins une deuxième (1014) partie dudit réseau, caractérisé en ce que, chacun des équipements d'interconnexion dudit pont étant dans un "état" déterminé par rapport à l'affectation d'un identificateur à cet équipement d'interconnexion, ledit dispositif comporte -des moyens (12, 14, 16, 1041, 1042 ; 1051, 1052 ; 1056, 1057) de détermination d'au moins un "état" qui correspond à "l'état" dudit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont, -des moyens de décision (12, 14, 16, 1044 ; 1054 ; 1059) quant à l'affectation d'un identificateur audit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont en fonction dudit au moins un "état" déterminé.
24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détermination (12, 14, 16, 1043 ; 1048, 1050 ; 1055, 1058) de "l'état " dudit au moins un premier équipement d'interconnexion dudit pont et les moyens de décision (12, 14, 1044) prennent en compte "l'état" desdits au moins deux équipements d'interconnexion.
25. Dispositif selon la revendication 24, caractérisé en ce que les moyens de détermination (12, 14, 16) de "l'état " d'un équipement d'interconnexion dudit pont comprennent une table dite de correspondance (1028) qui établit une correspondance entre les équipements d'interconnexion d'au moins une partie du réseau considérée et "l'état" de ceux-ci par rapport à l'affectation d'un identificateur à ces équipements d'interconnexion.
26. Dispositif selon la revendication 24 ou 25, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'émission (12, 14, 1044 ; 1054) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci que l'identificateur précédemment affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont n'est désormais plus affecté à cet équipement d'interconnexion.
27. Dispositif selon l'une des revendications 24 à 26, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'émission (12, 14, 16, 1059) d'une commande à destination d'au moins certains autres ponts de la première partie du réseau et informant ceux-ci qu'un identificateur a été affecté audit au moins un premier équipement d'interconnexion du pont.
28. Dispositif selon l'une des revendications 23 à 27, caractérisé en ce que "l'état" d'un équipement d'interconnexion correspond à l'un des cas suivants : un identificateur n'a pas été affecté audit équipement d'interconnexion, un identificateur a été affecté audit équipement d'interconnexion ou ledit équipement d'interconnexion est en attente d'affectation d'un identificateur.
29. Dispositif selon la revendication 26 ou 27 , caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de désynchronisation des commandes émises respectivement sur les première et deuxième parties du réseau.
30. Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de modification de la vitesse d'émission d'une commande par le premier équipement d'interconnexion du pont par rapport audit au moins un deuxième équipement d'interconnexion dudit pont.
31. Dispositif selon la revendication 26 ou 27, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de désynchronisation des commandes émises respectivement entre différents équipements d'interconnexion connectés à la première partie du réseau.
32. Dispositif selon l'une des revendications 23 à 31, caractérisé en ce que la première partie du réseau comporte un bus de communication (1001) auquel sont connectés le pont reliant les première et deuxième parties du réseau ainsi que d'autres ponts.
33. Dispositif selon les revendications 26, 27 et 32, caractérisé en ce que lesdits au moins certains autres ponts sont connectés à un autre bus de communication.
34. Dispositif selon la revendication 32 ou 33, caractérisé en ce que le bus de communication est un bus de communication série.
35. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé en ce que le bus de communication série est du type conforme à la norme IEEE 1394.
36. Equipement d'interconnexion (1021) relié à au moins une première partie (1001) d'un réseau (1000) et assurant l'interconnexion de celle- ci avec au moins une deuxième partie (1014) dudit réseau, caractérisé en ce que ledit équipement d'interconnexion comporte un dispositif selon l'une des revendications 23 à 35.
37. Equipement d'interconnexion (1021) selon la revendication 36, caractérisé en ce que chacune desdites au moins deux parties dudit réseau comporte au moins un bus de communication (1001, 1014) auquel est relié l'un desdits au moins deux équipements d'interconnexion.
38. Pont (1009) interconnectant au moins deux parties (1001, 1014) d'un réseau (1000) de communication, caractérisé en ce que ledit pont comporte au moins deux équipements d'interconnexion (1021, 1035) respectivement reliés à chacune desdites au moins deux parties dudit réseau de communication et qui sont chacun conformes à la revendication 36 ou 37
39. Appareil de traitement de données, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un équipement d'interconnexion conforme à la revendication 36 ou 37.
40. Appareil de traitement de données, caractérisé en ce qu'il comporte un pont conforme à la revendication 38.
41. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est une imprimante.
42. Appareil selon la revendication 40 , caractérisé en ce que ledit appareil est un serveur.
43. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un ordinateur.
44. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un télécopieur.
45. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un scanner.
46. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un magnétoscope.
47. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un décodeur.
48. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un téléviseur.
49. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est une caméscope.
50. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est une caméra numérique.
51. Appareil selon la revendication 40, caractérisé en ce que ledit appareil est un appareil photographique numérique.
52. Réseau de communication (1000) comportant au moins deux parties (1001, 1014) interconnectées par au moins deux équipements d'interconnexion (1021, 1035), caractérisé en ce que chaque équipement d'interconnexion est conforme à la revendication 36 ou 37.
53. Réseau de communication (1000) comportant au moins deux parties (1001, 1014) interconnectées par au moins un pont (1009), caractérisé en ce que ledit pont est conforme à la revendication 38.
54. Réseau de communication, caractérisé en ce que ledit réseau comporte un appareil de traitement de données selon l'une des revendications 39 à 51.
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