FR2794853A1

FR2794853A1 - Arme a feu a securite renforcee

Info

Publication number: FR2794853A1
Application number: FR9907332A
Authority: FR
Inventors: Pierre Edmond Tuffet
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1999-06-10
Filing date: 1999-06-10
Publication date: 2000-12-15
Anticipated expiration: 2019-06-10
Also published as: FR2794853B1

Abstract

Dans cette arme à feu comprenant d'une part au moins un dispositif de percussion comportant un percuteur, un mécanisme d'armement du percuteur, et une détente (6), et d'autre part un dispositif de sécurité comportant un verrou mobile entre une première position dite de sûreté, dans laquelle il bloque la détente (6) pour que le percuteur ne puisse pas être libéré, et une seconde position dans laquelle la détente est débloquée, il a en outre une serrure électronique (31) comportant un organe mobile de condamnation (32) qui est entièrement situé à l'intérieur de l'arme à feu et inaccessible de l'extérieur de ladite arme, et qui est apte à coopérer avec un élément de l'un des dispositifs de percussion et dispositif de sécurité pour empêcher tout fonctionnement de l'arme à feu tant qu'un code secret approprié n'a pas été introduit dans la serrure électronique.

Description

ARMEA FEU A SECURITE RENFORCEE La présente invention concerne une armeà feu du type comprenant, d'une part, au moins un dispositif de percussion comportant un percuteur, un mécanisme d'armement du percuteur, et une détente qui, lorsqu'on exerce manuellement une pression sur elle, est apteà agir sur le mécanisme d'armement pour libérer le percuteur, et d'autre part, un dispositif de sécurité comportant un verrou mobile entre une première position dite de sûreté, dans laquelle il bloque la détente pour que le percuteur ne puisse pas être libéré, et une seconde position dans laquelle la détente est débloquée.

Dans les armesà feu comportant un tel dispositif de sécurité, le verrou est habituellement disposéà l'intérieur de l'armeà feu. Dans certains modèles d'armesà feu, le verrou peut être déplacé de sa premièreà sa seconde position et vice-versa au moyen d'un organe de manoeuvre tel qu'un curseur ou un levier pivotant, qui est monté sur une surface extérieure de l'arme et qui agit sur le verrou directement ou par l'intermédiaire d'un organe de transmission de force comme par exemple un levier oscillant. Dans d'autres modèles d'armesà feu, le verrou du dispositif de sécurité a deux extrémités qui passent respectivementà travers des ouvertures prévues dans des côtés opposés de l'armeà feu, au moins une des extrémités faisant saillieà l'extérieur de l'armeà feuà travers l'ouverture correspondante, de telle sorte que le verrou puisse être amené dans l'une ou l'autre de ses deux positions en exerçant une pression sur l'une ou l'autre de ses deux extrémités. Dans tous les cas, toute personne ayant l'armeà feu en main peut déplacer le verrou du dispositif de sécurité en agissant, selon le cas, sur l'organe de manoeuvre précité ou sur l'une ou l'autre des extrémités du verrou. En conséquence, un tel dispositif de sécurité ne permet pas au propriétaire de l'armeà feu d'interdire l'utilisation de son armeà des personnes non autoriséesà s'en servir.

On connaît par ailleurs des dispositifs de sécurité, appelés verrous de pontet ou verrous de transport, qui peuvent être installés sur l'arme,à l'extérieur de celle-ci, pour empêcher que la ou les détentes de l'arme puissent être actionnées. De tels verrous de pontet ou verrous de transport ont même été rendus obligatoires pour certaines catégories d'armes et doivent être mis en place par leur propriétaire avant de quitter un stand de tir. Les verrous de pontet ou verrous de transport sont des dispositifs comprenant usuellement deux pièces destinéesà être placées de chaque côté du pontet de l'armeà feu (le pontet étant la pièce qui entoure par en- dessous la ou les détentes de l'armeà feu) et qui peuvent être maintenues assemblées l'uneà l'autre par des moyens de fixation. Selon les modèles de verrous de pontet ou verrous de transport, ces moyens de fixation peuvent être constitués par un ensemble boulon-écrou ou par un dispositif de verrouillage actionnable au moyen d'une clef appropriée.

Bien que les verrous de pontet ou verrous de transport actionnables au moyen d'une clef permettent en principe au propriétaire de l'arme d'interdireà des tiers non autorisés de se servir de ladite arme, ils ne sont pas absolument sûrs. En effet, étant situésà l'extérieur de l'arme, ils peuvent être relativement aisément ouverts par effraction par une personne mal intentionnée qui se serait emparée de l'arme.

La présente invention a donc pour but de fournir une armeà feuà sécurité renforcée avec laquelle il soit beaucoup plus difficile pour une personne non autorisée de faire fonctionner l'arme.

A cet effet, l'armeà feu selon la présente invention est caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une serrure électronique comportant un organe mobile de condamnation qui est entièrement situéà l'intérieur de l'armeà feu et inaccessible de l'extérieur de ladite arme, et qui est apteà coopérer avec un élément de l'un des dispositifs de percussion et dispositif de sécurité pour empêcher tout fonctionnement de l'armeà feu tant qu'un code secret approprié n'a pas été introduit dans la serrure électronique.

Dans un mode de réalisation de l'invention, ledit organe de condamnation est une tige coulissante qui est guidée pour pouvoir coulisser dans une direction perpendiculaireà la direction de mouvement du verrou du dispositif de sécurité entre une première position dans laquelle elle bloque ledit verrou lorsqu'il est lui-même dans sa première position, et une seconde position dans laquelle elle libère ledit verrou pour qu'il puisse être déplacé de sa premièreà sa seconde position.

L'arme selon l'invention peut en outre présenter les caractéristiques suivantes: - ledit verrou comporte un trou dans lequel ladite tige coulissante peut être engagée lorsque le verrou est dans sa première position - ladite tige coulissante est déplaçable par un électroaimant - ledit électroaimant est un électroaimantà noyau plongeur et ladite tige coulissante est constituée par ledit noyau plongeur ou un prolongement de celui-ci; - l'arme comprend en outre un ressort qui sollicite ladite tige coulissante vers sa première position; - l'électroaimant, lorsqu'il est excité, fait passer la tige coulissante de sa premièreà sa seconde positionà l'encontre de la force de rappel dudit ressort; - ladite serrure électronique comprend des moyens pour exciter temporairement l'électroaimant en réponseà l'introduction d'un code secret approprié dans ladite serrure électronique; - ladite serrure électronique comprend,à titre de moyen d'introduction d'un code secret, un clavierà touches numériques, qui est logé dans un évidement prévu dans la crosse de l'armeà feu.

Avec une armeà feu ainsi réalisée, dès que le propriétaire de l'armeà feu place le verrou du dispositif de sécurité de l'arme dans sa première position, c'est-à-dire dans la position dite de sûreté, l'organe mobile de condamnation se met automatiquement dans sa première position et bloque la ou les détentes de Parine, de sorte que cette dernière ne peut pas être utilisée tant que le code secret n'est pas introduit par la serrure électronique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront au cours de la description détaillée suivante, donnéeà titre d'exemple, en r éf érence aux dessins annexés sur lesquels - la figure1 est une vue en élévation latérale, avec arrachement, montrant une partie d'un fusil de chasse conformeà la présente invention, le dispositif de sécurité étant dans sa position de sûreté et verrouillé; - la figure 2 est une vue semblableà la figure1, le dispositif de sécurité du fusil étant dans la position dans laquelle un tir peut être effectué; - la figure3 montre, toujours en élévation latérale età plus petite échelle, le fusil de chasse muni d'un clavierà touches numériques pour entrer un code secret; - la figure 4 est un schéma fonctionnel de la serrure électronique équipant le fusil de chasse des figures1 à 3. En se référant tout d'abord aux figures1 et 2, on peut voir une partie d'un fusil de chasse1, du typeà canons juxtaposés, sans que cela constitue une limitation du type d'armeà feu auquel la présente invention peut S'appliquer.A chaque canon 2 du fusil1 est associé un dispositif de percussion3, qui comporte essentiellement un percuteur 4, un mécanisme5 d'armement du percuteur, et une détente6, qui est montée pivotante sur un axe7. Le dispositif de percussion3 représenté sur les figures1 et 2 est celui relatif au canon gauche du fusil, celui qui est relatif au canon droit n'étant pas visibleà l'exception de sa détente8, mais étant senblable à celui qui est associé au canon gauche.

Le mécanisme5 d'armement du percuteur 4, qui est représenté dans les figures1 et 2, est un mécanisme bien connu du type ANSON & DEELEY, sans que cela constitue une limitation de l'invention, cette dernière étant également applicableà des fusils ou d'autres armesà feu équipées d'autres mécanismes d'armement.

Le mécanisme d'armement5 représenté ici comporte essentiellement une noix9, qui porte, d'un seul tenant, le percuteur 4 et qui est montée pivotante sur un axe11, un ressort principal 12 qui agit sur la noix9 dans un sens tendantà la faire pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe11, un levier d'armement13 qui est monté pivotant sur un axe 14 coaxialà l'axe de basculement des deux canons 2, et une gâchette15 qui est montée pivotante sur un axe16.

Dans les figures1 et 2, les canons 2 sont représentés en position fermée. Ils sont maintenus dans cette position par un mécanisme de verrouillage non représenté, qui peut être déverrouillé en faisant tourner manuellement une clef pivotante17 pour ouvrir ou "casser" le fusil. Ce faisant, les deux canons 2 basculent vers l'avant et vers le bas autour d'un axe coaxialà l'axe 14 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Pendant ce mouvement de basculement des canons 2, le levier d'armement 13 est entraîné en rotation dans le même sens et agit par en dessous sur le bras 9a de la noix9 pour la faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe11 en vue de bander le ressort principal 12 et d'armer le percuteur 4. Au cours de ce mouvement de pivotement de la noix 9, la gâchette15, qui est sollicitée par un ressort18, vient s'encliqueter derrière le cran19 de la noix9 afin de la maintenir dans la position correspondantà la position armée du percuteur 4 lorsque le fusil1 est refermé.

Lorsque le tireur exerce une pressionà l'aide d'un doigt sur la détente 6 (ou sur la détente8 pour actionner le dispositif de percussion correspondant), la détente6 pivote autour de l'axe7 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et vient agir sur la gâchette15 pour la faire pivoter également dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe16 afin de la dégager du cran19 et de libérer la noix9 et le percuteur 4. lequel va alors frapper la cartouche (non montrée) qui se trouve dans la chambre du canon 2 correspondant du fusil1.

Le fusil1 comprend en outre, de façon connue, un dispositif de sécurité 21. Celui-ci qui comporte essentiellement un verrou 22, qui peut être déplacé d'une première position, dite position de sûreté (figure1), dans laquelle le verrou 22 coopère avec un épaulement 6a de la détente6 (et également avec un épaulement semblable de la détente8), pour empêcher les deux détentes6 et8 de pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe7 et empêcher ainsi l'actionnement des deux dispositifs de percussion du fusil,à une seconde position (figure 2) dans laquelle les deux détentes6 et8 sont libres de pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe7. Le verrou de sécurité 22 est entièrement logéà l'intérieur d'un évidement (non représenté) prévu dans la crosse23 du fusil1 et il est porté, comme les deux détentes6 et8, par une plaque de montage 24 qui ferme, par le bas, l'évidement susmentionné. Le verrou 22 est guidé sur la plaque 24 par une pièce25, qui est fixéeà la plaque de montage 24. Le verrou 22 peut être déplacé de sa premièreà sa seconde position et vice-versa par un dispositif de manoeuvre comprenant un levier oscillant26, qui peut pivoter autour d'un axe27, et un bouton de manoeuvre 28, dont une partie se trouveà l'extérieur de la crosse23 et qui peut glisser dans une fente longitudinale29 située juste derrière la clef17.

Le fusil1 qui a été décrit ci-dessus est d'un type bien connu, de sorte qu'il n'est pasjugé utile de le décrire plus en détail.

Afin d'empêcher que le fusil puisse être utilisé par des personnes non autorisées, tout en garantissant une plus grande sécurité, le fusil1 comporte en outre une serrure électronique31 (figures3 et 4) dont l'organe mobile de condamnation32 (figures1 - 3) coopère avec un élément du dispositif de percussion3 ou du dispositif de sécurité 21 pour empêcher tout fonctionnement du fusil1 tant qu'un code secret approprié n'a pas été introduit dans la serrure électronique3 1.

Dans l'exemple de réalisation représenté, l'organe de condamnation 32 est constitué par une tige qui peut coulisser dans la pièce de guidage25 dans un trou33 de celle-ci dont l'axe est perpendiculaireà la direction de mouvement du verrou 22. La tige32 est poussée vers le verrou 22 par un ressort 34 de telle façon qu'elle s'engage dans un trou35 du verrou 22 lorsque ce trou35 est aligné avec le trou33 de la pièce de guidage25, comme montré dans la figure1. Dans cette position, le verrou 22 bloque les détentes6 et8 et la tige32 bloque elle-même le verrou 22 dans sa position de sûreté. Même si l'on exerce une pression sur le bouton de manoeuvre 28 dans le sens de la flèche F, le verrou 22 ne peut pas être amené dans la position montrée dans la figure 2, de sorte que les détentes6 et8 sont maintenues de façon sûreà l'état bloqué.

La tige32 peut être sortie du trou35 du verrou 22, contre la force de rappel du ressort 34,à l'aide d'un électroaimant36. La bobine de l'électroaimant36 est fixéeà un support qui peut être la pièce de guidage 25 précitée ou qui peut être conçue pour faire office de pièce de guidage pour le verrou 22. Le ressort 34 et la bobine de l'électroaimant36 sont logés dans un évidement (non montré) formé dans la crosse23 au-dessus de la pièce de guidage25. Comme montré, l'électroaimant36 peut être par exemple constitué par un électroaimantà noyau plongeur. Dans ce cas, la tige32 qui forme l'élément mobile de condamnation de la serrure électronique peut être constituée par le noyau plongeur de l'électroaimant ou par un prolongement de ce noyau plongeur.

Lorsque la bobine de l'électroaimant36 est excitée temporairement, elle fait sortir la tige32 hors du trou35 du verrou 22. Ce dernier peut être alors amené dans la position représentée dans la figure 2 en exerçant sur la bouton de manoeuvre 28 une poussée dans le sens indiqué par la flèche F dans la figure1.

La serrure électronique31 comprend donc des moyens permettant d'exciter temporairement la bobine de l'électroaimant36 en réponseà l'introduction d'un code secret approprié dans la serrure électronique3 1. A cet effet, la serrure31 comporte un clavier37, par exemple un clavier comportant10 touches numériques numérotées de0 à 9, plus une touche de validation et une touche d'annulation, marquées respectivement des lettres V etC. Le clavier37 porte en outre un témoin lumineux38, par exemple une diode électroluminescente de couleur verte qui s'allume ou clignote temporairement lorsqu'un code secret approprié a été introduit dans la serrure au moyen du clavier37. A la place de la diode électroluminescente 38 ou en plus de celle-ci, il peut être prévu un avertisseur sonore, qui émet un bip lorsqu'un code secret approprié a été composéà l'aide des touches du clavier37. Ce dernier est logé dans un évidement39 formé dans une des faces latérales de la crosse23. Si on le désire, la serrure31 peut être dotée d'un volet articulé (non montré) permettant de masquer le clavier37 lorsqu'il est rabattu en position fermée contre la crosse23, de manièreà être sensiblementà fleur de la surface latérale susmentionnée de ladite crosse.

Comme montré dans la figure 4, qui représente le schéma fonctionnel de la serrure électronique31, le clavier37 est connectéà un microprocesseur 41, qui est lui-même connectéà des moyens de mémorisation 42 età l'entrée d'un circuit monostable 43. La sortie du circuit 43 est reliéeà l'entrée de commande 44 d'un commutateur électronique 45 branché en série, par une ligne 40, avec la bobine de l'électroaimant36 entre une source de tension fournissant une tension continue V,, et la masse. La source de tension peut être par exemple constituée par une pile ou un accumulateur rechargeable 46 (figure3), qui délivre par exemple une tension continue de9 V et qui est logé dans un évidement 47 formé par exemple dans la surface arrière 48 de la crosse23 et obturé par un couvercle ou une plaque amovible 49. La ligne 40 passe dans un canal 40a foré logitudinalement dans la crosse23 depuis l'évidemment 47,à travers l'évidemment 39, jusqu'à la cavité dans laquelle se trouve l'électroaimant36.

Les moyens de mémorisation 42 contiennent le programme qui est nécessaire pour faire fonctionner le microprocesseur 41, ainsi qu'un code secret, qui est connu seulement du propriétaire du fusil. Ainsi que cela est connu en soi dans le domaine des serrures électroniques, le programme contenu dans les moyens de mémorisation 42 peut comporter une sous- routine permettant au propriétaire du fusil de modifier en cas de besoin le code secret contenu dans les moyens de mémorisation 42.

Du point de vue de la sécurité, le fusil1 et sa serrure électronique31 qui ont été décrits ci-dessus fonctionnent de la manière suivante. Lorsque le verrou 22 est dans la position représentée sur la figure 2 et que le propriétaire du fusil place ce verrou dans sa position de sûreté (figure1) en exerçant sur le bouton de manoeuvre 28 une poussée dirigée dans le sens opposéà la flèche F, le trou du verrou 22 vient en coïncidence avec le trou 33 de la pièce25. Par suite, la tige32 s'engage automatiquement dans le trou35 du verrou 22 et bloque celui-ci dans la position de sûreté. Le fusil1 ne peut plus alors être utilisé tant que le code secret n'a pas été introduit dans la serrure électronique3 1.

Lorsque le propriétaire du fusil compose son code secret, par exemple un codeà 4 chiffres, sur le clavier37, le microprocesseur 41 compare le code composé au code secret contenu dans les moyens de mémorisation 42 et, en cas de concordance des deux codes, le microprocesseur 41 déclenche le circuit monostable 43 qui ferme l'interrupteur électronique 45 pendant un temps prédéterminé, par exemple pendant5 secondes, afin d'exciter l'électroaimant36 pendant ce temps et de rétracter la tige32 hors du trou35. Pendant ce même temps, le microprocesseur 41 allume ou fait clignoter la diode électroluminescente 38, et/ou provoque l'émission d'un bip sonore, afin d'avertir le propriétaire du fusil1 que le bon code a été entré. Le propriétaire du fusil1 dispose alors d'environ5 secondes pour mettre le verrou 22 dans la position montrée dans la figure 2 en agissant sur le bouton de manoeuvre 28 dans le sens de la flèche F. Passé ce délai, l'électroaimant36 cesse d'être excité et la tige32 est repoussée par le ressort 34 contre la surface supérieure du verrou 22, comme montré dans la figure 2.

D'un autre côté, si le code composé sur le clavier37 est incorrect, la diode électroluminescente38 reste éteinte, aucun bip sonore n'est émis, l'électroaimant36 n'est pas excité et la tige32 continueà bloquer le verrou 22 dans sa position de sûreté, de sorte qu'une personne non autorisée ne connaissant pas le code secret ne peut utiliser le fusil.

Il va de soi que le mode de réalisation qui a été décrit ci-dessus a été donnéà titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi notamment que, au lieu d'être combiné au verrou 22 du dispositif de sécurité 21, l'organe mobile de condamnation (la tige32) de la serrure électronique pourrait être combinéà un autre élément du dispositif de sécurité 21 pour maintenir ce dernier dans une position correspondantà la position de sûreté. L'organe mobile de condamnation (la tige32) de la serrure électronique pourrait aussi être combinéà l'un des éléments du dispositif de percussion3, par exempleà la noix9 ouà la gâchette15 pour la bloquer dans une position empêchant le fonctionnement de l'arme.

En outre, bien que l'invention ait été plus particulièrement décriteà propos d'un fusil de chasse comportant un mécanisme d'armement du type ANSON & DEELEY, elle est bien sûr applicableà des fusils de chasse équipés d'autres types de mécanismes d'armement ou de dispositifs de sécurité. Elle est aussi applicableà des carabines ou d'autres armesà feu d'épaule.

Il est aussi possible de prévoir un indicateur lumineux, par exemple une diode électroluminescente de couleur rouge, qui s'allume en continu ou de manière clignotante lorsque le verrou 22 du dispositif de sécurité 21 West pas dans sa position de sûreté, afin d'indiquer au propriétaire de l'arme que son arme n'est pas dans un état de sûreté. Par exemple, un micro- contact ou autre détecteur de proximité peut être associéà l'un des éléments 22,26 ou28 du dispositif de sécurité 21 de manièreà fermer un circuit d'alimentation en courant de ladite diode électroluminescente rouge lorsque le verrou 22 n'est pas dans sa position de sûreté, c'est-à-dire lorsque les éléments 22,26 et28 sont dans la position montrée dans la figure 2.

Claims

RUEVENDICATIONS 1) Armeà feu comprenant: a) au moins un dispositif de percussion(3) comportant al) un percuteur (4), a2) un mécanisme(5) d'armement du percuteur, et a3) une détente(6) qui, lorsqu'on exerce manuellement une pression sur elle, est apteà agir sur le mécanisme d'armement(5) pour libérer le percuteur (4), et b) un dispositif de sécurité (21) comportant un verrou (22) mobile entre une première position dite de sûreté, dans laquelle il bloque la détente (6) pour que le percuteur (4) ne puisse pas être libéré, et une seconde position dans laquelle la détente est débloquée, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une serrure électronique (3 1) comportant un organe mobile de condamnation(32) qui est entièrement situéà l'intérieur de l'armeà feu et inaccessible de l'extérieur de ladite arme, et qui est apteà coopérer avec un élément de l'un des dispositifs de percussion(3) et dispositif de sécurité (21) pour empêcher tout fonctionnement de l'armeà feu tant qu'un code secret approprié n'a pas été introduit dans la serrure électronique. 2) Armeà feu selon la revendication1, caractérisée en ce que ledit organe de condamnation(32) est une tige coulissante qui est guidée pour pouvoir coulisser dans une direction perpendiculaireà la direction de mouvement du verrou (22) du dispositif de sécurité (21) entre une première position dans laquelle elle bloque ledit verrou lorsqu'il est lui-même dans sa première position, et une seconde position dans laquelle elle libère ledit verrou pour qu'il puisse être déplacé de sa premièreà sa seconde position. 3) Armeà feu selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit verrou (22) comporte un trou(35) dans lequel ladite tige coulissante(32) peut être engagée lorsque le verrou est dans sa première position. 4) Armeà feu selon la revendication 2 ou3, caractérisée en ce que ladite tige coulissante(32) est déplaçable par un électroaimant(36). 5) Armeà feu selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit électroaimant(36) est un électroaimantà noyau plongeur et ladite tige coulissante(32) est constituée par ledit noyau plongeur ou un prolongement de celui-ci. 6) Armeà feu selon la revendication 4 ou5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un ressort (34) qui sollicite ladite tige coulissante(32) vers sa première position. 7) Armeà feu selon la revendication6, caractérisée en ce que l'électroaimant(36), lorsqu'il est excité, fait passer la tige coulissante(32) de sa premièreà sa seconde positionà l'encontre de la force de rappel dudit ressort (34). 8) Armeà feu selon la revendication7, caractérisée en ce que ladite serrure électronique(31) comprend des moyens (41-45) pour exciter temporairement l'électroaimant(36) en réponseà l'introduction d'un code secret approprié dans ladite serrure électronique. 9) Armeà feu selon l'une quelconque des revendications1 à 8, caractérisée en ce que ladite serrure électronique(3 1) comprend,à titre de moyen d'introduction d'un code secret, un clavier(37) à touches numériques, qui est logé dans un évidement(39) prévu dans la crosse(23) de l'armeà feu(1).