FR2790445A1 - Machine automatique pour agrafer les encolures de sacs - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une machine automatique pour agrafer les encolures de sacs. Selon l'invention, elle est caractérisée en ce qu'elle comporte deux roues (140, 141) mises en contact l'une avec l'autre par leurs bandes de roulement, et pouvant être entraînées mutuellement en sens inverse l'une de l'autre et pouvant happer l'encolure d'un sac (340) transporté sur un convoyeur à tapis roulant (200) disposé sous la machine, l'encolure étant prise entre les bandes de roulement puis froissée dans un espace C prévu dans une plaque de fixation (150) montée parallèlement aux roues (140, 141), deux bras (160, 161) disposés de part et d'autre de la plaque (150) viennent successivement comprimer l'encolure dans l'espace C avant qu'une agrafeuse (175) montée sur la plaque (150) ne vienne agrafer la périphérie de l'encolure.

Description

La présente invention concerne une machine automatique pour agrafer les

encolures de sacs.

Certains produits sont conditionnés dans des sacs afin de simplifier leur vente et faciliter leur transport entre le revendeur et le client. Il peut s'agir par exemple de denrées comme des légumes, dont un volume ou une masse déterminée est préparée

puis introduite dans une unique ouverture d'un sac qu'il convient ensuite de refermer.

Ce travail peut être réalisé par couture. Les deux extrémités de l'ouverture sont maintenues tendues afin de permettre le rapprochement des deux bords latéraux de l'ouverture, pour qu'une machine à coudre industrielle les couse ensemble. Cette

opération peut être automatisée et incluse dans un cycle complet d'ensachage.

Pour des raisons commerciales, il peut être avantageux de fermer les sacs d'une manière différente, en agrafant l'ouverture dont les extrémités doivent être au préalable rapprochées puis torsadées de manière à ce qu'une agrafe puisse être fermée

autour de l'encolure ainsi réalisée.

Le sac ainsi formé présente un bel aspect cylindrique et peut être attrapé par son

encolure pour faciliter son transport.

Cependant l'opération consistant à rapprocher puis torsader les extrémités d'une

ouverture d'un sac est une opération délicate, réalisée jusqu'ici manuellement.

Deux opérateurs sont chargés de faire ce travail. L'un rapproche puis torsade les extrémités d'une ouverture d'un sac après qu'il ait été rempli au préalable à un poste de remplissage automatique ou non, et l'autre attrape le sac et présente son encolure torsadée dans la gueule d'une agrafeuse semi-automatique qui pose une agrafe autour

de l'encolure et ferme le sac.

Le but de l'invention est donc de proposer une machine automatique pour agrafer l'encolure de sacs, et dont l'opération d'agrafage peut être incluse dans un

cycle complet de conditionnement.

A cet effet, la machine automatique pour agrafer les encolures de sacs comporte deux roues mises en contact l'une avec l'autre par leurs bandes de roulement et pouvant être entraînées mutuellement en sens inverse l'une de l'autre et pouvant happer l'encolure d'un sac transporté sur un convoyeur à tapis roulant disposé sous la machine, l'encolure étant prise entre les bandes de roulement puis froissée dans un espace C prévu dans une plaque de fixation montée parallèlement aux roues, deux bras disposés de part et d'autre de la plaque viennent successivement comprimer

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l'encolure dans l'espace C avant qu'une agrafeuse montée sur la plaque ne vienne

agrafer la périphérie de l'encolure.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque reçoit l'agrafeuse montée en aval de l'espace C sur une face de la plaque, opposée aux roues, la face en regard des roues de la plaque reçoit transversalement un chargeur traversant ladite

plaque distribuant des agrafes à l'agrafeuse.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'espace C formé dans la plaque a l'apparence d'un V dont l'ouverture forme un angle compris entre 60 et 120 et est réalisée sur ladite plaque en aval du point de contact des roues, la partie refermée du

V est prolongée par une fente.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque est montée à faible

distance des roues du côté du convoyeur à tapis roulant.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les bras sont montés mobiles en rotation sur la plaque par respectivement deux axes et sont mus par respectivement deux vérins fixés sur la plaque, l'extrémité libre de chaque bras est façonnée en forme

de portion d'ellipse.

Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins l'une des roues est

entraînée par un moto-réducteur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les roues sont équipées de

pneumatiques dont la pression de gonflage est ajustée à une valeur inférieure à I bar.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la vitesse d'avancement du convoyeur à tapis roulant est sensiblement la même que la vitesse tangentielle des

roues à leur point de contact.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'évacuation du sac hors de la machine après son agrafage peut se faire par une mise en marche en sens inverse du moto-réducteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation comporte un dispositif d'entraînement par chenilles entraînant des films plastiques d'une bobine, et utilisés pour fabriquer des sacs remplis ultérieurement par un dispositif de dosage et de remplissage, les sacs étant ensuite séparés par un couteau et évacués par un convoyeur à tapis roulant vers une machine automatique pour agrafer les encolures de

sacs possédant au moins l'une des caractéristiques précédentes.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres,

apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de

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réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi

lesquels: la Fig. I représente une vue en perspective d'une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue suivant A d'une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue suivant B d'une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs et avant agrafage selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue suivant B d'une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs pendant l'agrafage selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue de dessus d'une machine de conditionnement de sacs incorporant une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs selon l'invention et,

la Fig. 6 représente une vue de face de la machine représentée à la Fig. 5.

La machine automatique pour agrafer les encolures de sacs, représentée à la Fig. 1, comporte un cadre rectangulaire 100 monté sur quatre pieds 101-104 de longueurs identiques. Deux des pieds latéraux 101 et 102 sont prolongés chacun par

un longeron 110 ou 111.

A mi longueur de chacun des deux longerons 110 ou 111 est rapportée une fixation 120 supportant une joue 201 ou 202 d'un premier convoyeur à tapis roulant

pouvant être entraîné par un premier moto-réducteur 210.

Les fixations 120 sont réglables sur leurs longerons respectifs 110 ou 111 et permettent de faire varier la distance entre le premier convoyeur 200 et le cadre rectangulaire 100. L'orientation par rapport au cadre rectangulaire 100 est également

rendue possible par les fixations 120.

La joue 202 du convoyeur à tapis roulant 200 reçoit deux détecteurs de proximité 220 et 221 chargés de détecter la présence de sacs que peut transporter le

convoyeur 200.

Une traverse 1 15 rejoint chacune des extrémités libres de chaque longeron 110

ou 111 de façon perpendiculaire à ceux-ci.

Deux platines 130 ou 131 d'aspect trapézoïdal sont fixées perpendiculairement

sur la traverse 115.

Ces platines 130 ou 131 sont orientées parallèlement au cadre rectangulaire

et vers l'intérieur de la projection de celui-ci.

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Chaque platine 130 ou 131 reçoit respectivement une roue 140 ou 141 assemblée de manière perpendiculaire à sa platine respective 130 ou 131, par son axe

de rotation, monté de préférence sur roulement à billes.

Chaque roue 140 ou 141 reçoit un pneumatique 142 ou 143 dont la pression de gonflage est ajustée pour ne pas excéder quelques centaines de grammes par cm2. L'entraxe entre les roues 140 et 141 est calculé de sorte que les roues 140 et 141 entrent en contact l'une avec l'autre par chacune des bandes de roulement de leurs

pneumatiques 142 et 143.

Les faces libres de ces roues 140 ou 141 sont orientées vers le cadre

rectangulaire 100.

La roue 140 est montée folle sur sa platine 130, alors que la roue 141 peut être entraînée en rotation par l'intermédiaire d'un second motoréducteur 145 monté

sur la platine 141 par sa face opposée à la roue 141.

La rotation de la roue 141 entraîne la rotation de la roue 140 par le contact

des bandes de roulement l'une à l'autre, de leurs pneumatiques 142 et 143.

Parallèlement aux platines 130 ou 131, est rapportée également sur les longerons 110 et 111, une plaque de fixation 150 rectangulaire, positionnée à une

courte distance des faces libres des roues 140 et 141.

Dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 1, une machine 300 de remplissage des sacs est associée en amont à une machine automatique pour agrafer les encolures des sacs. La machine 300 de remplissage des sacs comprend principalement une aire de stockage 310 des produits à ensacher, une tête de dosage 320, actionnée par une pédale de commande 325, et permettant de déterminer et de préparer une masse précise de ces produits. Une goulotte 330 de remplissage permet de distribuer dans un sac 340 la masse de produit à ensacher. Le sac 340 peut être du

type de ceux utilisés pour le transport de légumes.

Un support 400 de sacs permet de recevoir unitairement un sac sous la

goulotte 330 de remplissage.

En aval de la machine automatique pour agrafer les encolures des sacs, un second convoyeur à tapis roulant 250 permet d'évacuer automatiquement les sacs 340

agrafés vers un lieu d'expédition.

Un automate programmable 380 pilote l'ensemble des fonctions de la machine

automatique pour agrafer les encolures des sacs.

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A la Fig. 2, la plaque de fixation 150 reçoit un chargeur d'agrafes 170 en forme du U positionné dans un plan médian aux roues 140 et 141 entre la traverse et les roues 140 et 141. Le chargeur 170 traverse perpendiculairement la plaque

de fixation 150 par une ouverture pratiquée dans celle-ci.

Le chargeur 170 est fixé dans cette ouverture de manière à ce que son extrémité engagée s'arrête au débouché de l'une de ses face 150c exposée vers le convoyeur à tapis 200. Des agrafes 171 peuvent être enfilées sous forme de barrettes

dans le chargeur 170.

La plaque de fixation 150 reçoit également deux bras 160 et 161 montés libres en rotation par respectivement deux vis-axe 162 et 163 rapportées

perpendiculairement sur ladite plaque de fixation 150.

Les deux bras 160 et 161 sont assemblés parallèlement à la plaque 150. Le bras 160 est monté sur la face 150c de la plaque de fixation 150, exposée vers le convoyeur a tapis 200 et, le bras 161 est monté sur la face 150d de la plaque de

fixation 150, exposée vers les faces libres des roues 140 et 141.

Un sac 340 est représenté posé sur le premier convoyeur à tapis roulant 200,

avant l'agrafage de son encolure.

A la Fig. 3, les bras 160 et 161 peuvent être déplacés en rotation autour de leurs vis-axe respectifs 162 et 163 par respectivement deux vérins 164 et 165 de type pneumatique par exemple. Chacun des vérins 164 et 165 est monté flottant sur la

plaque de fixation 150 par l'intermédiaire d'une vis 168 ou 169.

Chacun des vérins 164 ou 165 peut entraîner son bras respectif 160 ou 161 par l'intermédiaire d'une rotule 166 ou 167 traversant chacun desdits bras 160 ou 161 à

proximité de l'une de ses extrémités.

L'autre extrémité de chacun des bras 160 ou 161 est façonnée en forme de

portion d'ellipse.

A la Fig. 3, les bras 160 et 161 sont représentés dans une première position de repos o les extrémités façonnées de chacun des bras 160 ou 161 en forme de portion d'ellipse, sont éloignées l'une de l'autre de manière symétrique au plan de contact des

bandes de roulement des pneumatiques 142 et 143 des roues 140 et 141.

Une découpe 151 dont les flancs 151 a et 151 b présentent une forme de V, est réalisée dans la plaque de fixation 150 à partir de l'un de ses grands côtés 150e le plus

proche des roues 140 ou 141.

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Cette découpe 151 est centrée autour du plan de contact des bandes de roulement des pneumatiques 142 et 143 des roues 140 et 141. La découpe 151 est prolongée par une fente rectangulaire 152 centrée également autour du plan de

contact des bandes de roulement des pneumatiques 142 et 143 des roues 140 et 141.

La découpe 151 ainsi que la fente rectangulaire 152 sont pratiqués dans la plaque 150 de telle sorte que le volume libéré permette de recevoir l'encolure d'un sac dans l'espace C défini par des hachures à la Fig. 3 entre les bandes de roulement des pneumatiques 142 et 143 des roues 140 et 141 et les flancs 151a et 151b associés à la

fente rectangulaire 152.

Une agrafeuse 175 est montée sur la face 150c de la plaque de fixation 150 à proximité de la fente rectangulaire 152. L'agrafeuse 175 peut être déplacée axialement de sa position de repos visible à la Fig. 3, par un vérin 180 de type pneumatique par exemple, lui permettant d'attraper une agrafe 171 dans le chargeur 170, puis de la

déplacer ouverte en direction de la fente rectangulaire 152.

Lorsque l'agrafe 171 est positionnée au périmètre de la fente rectangulaire 152, des mâchoires 176 articulées par des biellettes 177 peuvent sertir ladite agrafe 171 sous l'action du vérin 180. Le relâchement de l'action du vérin ouvre les

mâchoires 176 et déplace dans sa position repos, l'agrafeuse 175.

La distance entre le tapis 200 et les roues 140 et 141 de la machine automatique pour agrafer les encolures des sacs est ajustée au préalable en fonction de la taille des sacs, puis l'automate 380 est mis sous tension. Des agrafes 171 sont

disposées dans le chargeur 170.

L'ouverture d'un sac vide peut être présentée par un opérateur autour de la goulotte 330. L'opérateur appuie sur la pédale de commande 325. Une charge de

produits à ensacher est déposée dans le sac qui repose sur le support 400.

L'opérateur saisit ensuite le sac 340 rempli, puis le pousse sur le premier

convoyeur à tapis roulant 200 comme le montre la flèche A de la Fig. 1.

Le détecteur de proximité 220 détecte la présence du sac sur le convoyeur , puis l'automate 380 commande la mise sous tension du premier motoréducteur 210 actionnant le convoyeur à tapis roulant 200 qui déplace le sac 340 rempli en

direction des roues 140 et 141.

Le sac 340 parvient devant le détecteur de proximité 221 qui déclenche

l'opération d'agrafage de l'encolure du sac.

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L'automate 380 commande la mise sous tension du second motoréducteur 145 qui entraîne la roue 141 dans le sens indiqué par la flèche D à la Fig. 3. Par réaction le pneumatique 143 entraîne par contact le pneumatique 142 de la roue 140 qui se met à tourner en sens inverse suivant en cela la flèche D'. La vitesse de rotation des roues 140 et 141 est d'environ un tour par seconde, alors que la durée de rotation est de l'ordre d'une seconde. La vitesse d'avancement du tapis du convoyeur à tapis roulant est synchronisée avec la vitesse tangentielle des roues 140 et 141 prise au point

de contact des deux pneumatiques 142 et 143.

L'encolure du sac est happée entre les pneumatiques 142 et 143, puis boudinée dans l'espace C. L'arrêt des premier et second moto- réducteurs 145 et 210 est

commandé par l'automate 380 approximativement en même temps.

La faible pression de gonflage des pneumatiques 142 et 143 permet de bien resserrer l'encolure du sacs 340. Par ailleurs, le fonctionnement de ces roues 140 et 141 ne présente pas de danger pour la personne travaillant sur la machine même si,

par mégarde, ses mains passent entre les roues 140 et 141.

Ensuite l'automate 380 commande la manoeuvre du vérin 164 puis du vérin qui entraînent respectivement les bras 160 et 161 comme cela est représenté à la

Fig. 4.

L'extrémité façonnée en forme de portion d'ellipse de chacun des bras 160 et

161 étrangle l'encolure du sac dans la fente rectangulaire 152.

Enfin l'automate 380 commande le fonctionnement du vérin 180 qui pousse l'agrafeuse 175 comme cela est montré à la Fig. 4. Celle-ci extrait une agrafe 171 du chargeur 170 et l'entraîne ouverte à la périphérie de la fente rectangulaire 152 puis les mâchoires 176 se referment autour des extrémités libres de l'agrafe 171 la refermant

autour de l'encolure d'un sac.

Les vérins 180 puis 165 et 164 sont successivement mis en oeuvre en sens inverse pour respectivement ramener l'agrafeuse dans sa position de repos et, ouvrir

les bras 161 et 160 dans leur position de repos initial visible à la Fig. 3.

Le sac 340 est extrait par le côté aval de la machine automatique pour agrafer les encolures des sacs par la remise en marche du premier motoréducteur 210 qui entraîne le sac 340 vers le second convoyeur à tapis roulant 250 pour l'évacuer vers un lieu de stockage. L'encolure du sac 340 est alors extraite de l'espace C Dans une variante de fonctionnement, il est possible d'extraire le sac 340 par le côté amont de la machine automatique pour agrafer les encolures des sacs. Pour ce

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faire, l'automate 380 sollicite simultanément la mise en marche momentanée du second motoréducteur 145 et du premier motoréducteur 210, en sens inverse pendant une courte durée, de l'ordre d'une seconde. L'encolure du sac 340 passe en sens inverse entre les pneumatiques 142 et 143 des roues 140 et 141, alors que le premier convoyeur à tapis roulant 200 ramène en arrière le sac 340.

L'opérateur peut saisir le sac 340 et l'évacuer manuellement.

A l'issue de l'évacuation du sac 340, la machine automatique pour agrafer les

encolures des sacs est prête pour une nouvelle opération d'agrafage de sac.

La machine qui vient d'être décrite assure un agrafage automatique des sacs qui lui sont présentés. Par rapport à une agrafeuse semiautomatique, qui nécessite de torsader manuellement l'encolure du sac, l'invention permet d'augmenter les cadences et réduit d'un facteur élevé les risques d'accident. Le travail pénible consistant à

torsader les sacs est supprimé.

La machine ne nécessite l'aide que d'une personne chargée de présenter et éventuellement de retirer les sacs après agrafage. Deux personnes étaient employées

sur les machines semi-automatiques de l'état de la technique.

L'agrafage réalisé sur l'encolure resserrée par la machine assure une

présentation agréable du sac agrafé.

A la Fig. 5, une machine automatique pour ensacher et agrafer des sacs est représentée. Cette machine est constituée d'un bâti d'une structure parallélépipédique 400 formé par quatre longerons longitudinaux 410 reliés deux à deux par plusieurs

traverses 420.

Positionnée à l'une des extrémité de la machine, à gauche de la Fig. 5, une bobine 430 est prévue pour débiter deux films plastiques ajourés 431 et 432 faisant

face l'un à l'autre.

Les films plastiques 431 et 432 sont du type de ceux utilisés pour la fabrication

de sacs pour le transport de légumes dans cet exemple de réalisation.

Les deux films 431 et 432 sont montés sur la bobine 430. Leurs bords latéraux

d'un de leur même côté sont soudés entre eux formant le fond d'un sac.

Les deux films plastiques 431 et 432 sont montés dans la machine de manière à ce qu'ils puissent contourner un premier et second cylindres 440 et 441 parallèle à la bobine 430 et positionnés à la même hauteur que ladite bobine 430. Les deux films plastiques 431 et 432 suivent ensuite une trajectoire rectiligne dans un plan

sensiblement médian de la machine jusqu'à sa sortie.

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Un dispositif d'entraînement par chenilles 450 est supporté par une traverse 420. Il est constitué de deux chenilles d'entraînement 451 et 452 mise en contact l'une de l'autre et pouvant tourner autour d'un jeu de poulies respectives 453, 455 et 454,

456 lorsqu'elles sont mues par un premier motoréducteur 457.

Les chenilles 451 et 452 peuvent entraîner longitudinalement, par pincement, les deux films plastiques 431 et 432 par leurs bords latéraux non soudés, opposés aux bords latéraux soudés, suivant en cela le sens de la flèche A, après contournement du second cylindre 441 par les deux films plastiques 431 et 432. Les bords latéraux

entraînés sont également ceux qui formeront l'encolure 471 d'un sac 470.

Par ailleurs l'entraînement se fait par pas d'une longueur P à la Fig. 5.

Parallèlement à l'axe de la bobine 430 et sous le dispositif d'entraînement par chenilles 450, une tête de soudage 460 d'aspect parallélépipédique fait face

transversalement aux deux films plastiques 431 et 432.

La tête de soudage 460 est équipée d'une lame chauffante 461 disposée à proximité des deux films plastiques 431 et 432, pouvant les fendre transversalement par chauffage dans la partie située sous le dispositif d'entraînement par chenilles 450 et réunir par soudure les bords transversaux des deux films plastiques 431 et 432 ainsi formés. A la sortie du dispositif d'entraînement par chenilles 450, des sacs 470 sont formés et réunis entre eux par une bande 472 située à la même hauteur que leur

encolure 471.

En aval du dispositif d'entraînement par chenilles 450, un dispositif de dosage et de remplissage 480 est disposé dans le même plan que celui des deux films

plastiques 431 et 432.

Le dispositif de dosage et de remplissage 480 est prévu pour remplir successivement par leur encolure 471 chacun des sacs 470, d'une masse précise de

produit à ensacher dont il est approvisionné par une aire de stockage non représentée.

En aval de celui-ci est installé un dispositif d'entraînement par rouleau 490 reposant sur deux des longerons longitudinaux 410, et comportant un jeu de rouleaux 491 et 492 en contact l'un de l'autre, dont l'un peut être entraîné en rotation par un second motoréducteur 495. Les deux rouleaux 491 et 492 peuvent entraîner longitudinalement, par pincement, les deux films plastiques 431 et 432 par la bande 472. Les premier et second moto-réducteurs 457 et 495 ont un fonctionnement synchronisé

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Positionnée en aval du dispositif d'entraînement par rouleau 490, une cisaille 500, constituée d'un couteau 505 monté perpendiculairement aux films plastiques 431 et 432, est assemblée sur l'un des longerons longitudinaux 410. Le couteau 505 peut être entraîné en rotation dans un mouvement recouvrant un quart de cercle environ par l'intermédiaire d'un troisième motoréducteur 510. Le couteau 505 est positionné de manière à pouvoir sectionner, pendant son

mouvement, la bande 472 reliant deux sacs l'un à l'autre.

A l'autre extrémité de la machine pour ensacher et agrafer des sacs, à droite à la Fig. 5, une machine automatique 600 pour agrafer les encolures des sacs est installée. Sa structure et son fonctionnement sont identiques à ceux décrits aux Figs. I à4. Un convoyeur à tapis roulant 700 est disposé dans un plan horizontal sous les sacs 470 qu'il supporte dans leur déplacement, depuis le dispositif de dosage et de remplissage 480, jusqu'à la sortie de la machine automatique 600 pour agrafer les

encolures des sacs.

Le convoyeur 700 peut être entraîné par un quatrième moto-réducteur 710

dont la mise en service est synchronisée avec celle des premier et second moto-

réducteurs 457 et 495. Sa vitesse d'avancement est également sensiblement la même

que celles des bandes 472.

Un autre convoyeur à tapis roulant 800 jouxte par l'extrémité positionnée à la sortie de la machine, le convoyeur 700. Il est installé à la sortie de la machine automatique pour ensacher et agrafer des sacs et permet l'évacuation automatique des sacs 470 remplis et agrafés vers un lieu d'expédition. Ce convoyeur 800 peut être

entraîné de façon continue par un cinquième moto-réducteur 810.

Un automate programmable 880 pilote l'ensemble des fonctions de la machine

automatique ensacher et agrafer des sacs.

A la Fig. 6, une bobine 430 est installée dans la machine automatique pour ensacher des sacs et les films plastiques 431I et 432 introduits dans le dispositif

d'entraînement par chenilles 450, puis le dispositif d'entraînement par rouleau 490.

L'automate 880 est mis sous tension, les films plastiques 431 et 432 sont entraînés par pas successifs d'une longueur P par le dispositif d'entraînement par chenilles 450. Pendant leur arrêt entre chaque pas P, c'est à dire lors de chaque arrêt des premier et second moto-réducteurs 457 et 495. les films plastiques 431 et 432 s'arrêtent devant la tête de soudage 460 dont la lame chauffante 461 fend Xh l 2790445 transversalement les films plastiques 431 et 432 sur une partie I de leurs largeurs L à la Fig. 6 et soude l'un à l'autre les bords transversaux des deux films plastiques 431 et

432 sur la partie 1.

Un sac 470 est alors formé et, à la sortie du dispositif d'entraînement par chenilles 450, les bandes 472 relient les sacs 470 les uns aux autres. Chaque sac 470 formé s'arrête également sous le dispositif de dosage et de

remplissage 480 qui délivre, lors de chaque arrêt des premier et second moto-

réducteurs 457 et 495, une masse précise de produit à ensacher, au travers de leur

encolure 471.

Les sacs 470 remplis mais non séparés les uns des autres, sont transportés par le convoyeur à tapis 700, et entraînés également par leurs bandes 472 par les rouleaux

491 et 492 du dispositif d'entraînement à rouleau 490.

En aval des rouleaux 491 et 492 et lors de l'arrêt de chaque sac 470, le

couteau 505 sectionne la bande 472 qui sépare un sac 470 de son prédécesseur.

La machine automatique à agrafer les sacs est mise en marche de la même manière que celle qui est décrite aux Figs. I à 4, c'est-à-dire grâce à un détecteur de

proximité 221 qui détecte la présence du sac 470 sur le convoyeur 700 en aval.

Pour son fonctionnement, on se référera également aux Figs. I à 4

Les sacs remplis et agrafés sont ensuite évacués par le convoyeur 800.

La machine automatique pour ensacher et agrafer des sacs assure la formation des sacs puis le remplissage de ceux-ci d'un volume particulier de produit, et l'agrafage desdits sacs. Elle fonctionne sans personnel posté. Sa cadence est également élevée. Elle permet aussi l'agrafage des sacs par leur encolure resserrée procurant une

mise en valeur des produits ensachés.

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Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Machine automatique pour agrafer les encolures de sacs, caractérisée en ce qu'elle comporte deux roues (140, 141) mises en contact l'une avec l'autre par leurs bandes de roulement, et pouvant être entraînées mutuellement en sens inverse l'une de l'autre et pouvant happer l'encolure d'un sac (340) transporté sur un convoyeur à tapis roulant (200) disposé sous la machine, l'encolure étant prise entre les bandes de roulement puis froissée dans un espace C prévu dans une plaque de fixation (150) montée parallèlement aux roues (140, 141), deux bras (160, 161) disposés de part et d'autre de la plaque (150) viennent successivement comprimer l'encolure dans l'espace C avant qu'une agrafeuse (175) montée sur la plaque (150) ne vienne agrafer la

périphérie de l'encolure.

2) Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaque (150) reçoit l'agrafeuse (175) montée en aval de l'espace C sur une face (150c) de la plaque, opposée aux roues (140,141), la face (150d) en regard des roues (140, 141) de la plaque (150) reçoit transversalement un chargeur (170) traversant ladite plaque (150)

distribuant des agrafes (171) à l'agrafeuse (175).

3) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

l'espace C formé dans la plaque (150) a l'apparence d'un V dont l'ouverture forme un angle compris entre 60 et 120 et est réalisée sur ladite plaque (150) en aval du point de contact des roues (140, 141), la partie refermée du V est prolongée par une fente

(152).

4) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

la plaque (150) est montée à faible distance des roues (140, 141) du côté du

convoyeur à tapis roulant (200).

5) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

les bras (160, 161) sont montés mobiles en rotation sur la plaque (150) par respectivement deux axes (162, 163) et sont mus par respectivement deux vérins (164, 165) fixés sur la plaque (150), I'extrémité libre de chaque bras (160, 161) est

façonnée en forme de portion d'ellipse.

6) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au

moins l'une des roues (140, 141) est entraînee par un moto-réducteur (145).

7) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

les roues (140, 141) sont équipées de pneumatiques (142, 143) dont la pression de

gonflage est ajustée à une valeur inférieure à I bar.

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8) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

la vitesse d'avancement du convoyeur à tapis roulant (200) est sensiblement la même

que la vitesse tangentielle des roues (140, 141) à leur point de contact.

9) Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que

l'évacuation du sac (340) hors de la machine après son agrafage peut se faire par une

mise en marche en sens inverse du moto-réducteur (145).

) Installation comportant un dispositif d'entraînement par chenilles (450) entraînant des films plastiques (431, 432) d'une bobine (430) et utilisés pour fabriquer des sacs (470) remplis ultérieurement par un dispositif de dosage et de remplissage (480), les sacs (470) étant ensuite séparés par un couteau (505) et évacués par un convoyeur à tapis roulant (700) vers une machine automatique pour agrafer les encolures de sacs, caractérisée en ce que la machine automatique pour agrafer les

encolures de sacs est une machine selon l'une des revendications précédentes.