FR2782448A1 - Dispositif de traitement des matieres fecales sans evacuation d'effluents et n'utilisant pas d'eau courante - Google Patents

Abstract

Le dispositif de traitement des matières fécales, utilise une fosse étanche 1 à niveau 40 de liquide 9 constant communiquant avec le trou 5 de la planche percée 6 d'une cabine de W. C. par un tube vertical 4, dont la base 8 est immergée dans le liquide 9, et à l'intérieur duquel les odeurs sont bloquées par un joint d'étanchéité liquide. L'excédent de liquide est transféré dans un conteneur d'évaporation 32 où il est périodiquement évaporé et évacué à l'air libre par une cheminée 39. Les matières solides sont stockées par décantation au fond de la fosse étanche 1.

Description

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L'invention concerne un dispositif de traitement des matières fécales sans évacuation d'effluents et n'utilisant

pas d'eau courante.

On connait un dispositif de recueil des matières fécales, constituées de matière solide et d'urine, qui consiste à placer, sous une planche percée de latrine, une grille inclinée à environ quarante cinq degrés; cette grille inclinée est intégrée dans une fosse susceptible de s'ouvrir largement sur le côté, pour en faciliter le déchargement; les matières fécales tombent directement sur cette grille inclinée; les matières solides reste sur la grille inclinée tandis que les urines s'infiltrent dessous et tombent dans un bac d'évaporation qui est intégré à la base de la fosse; ce bac d'évaporation comporte des résistances électriques, qui sont immergées dans l'urine, et qui, lorsqu'elles sont chauffées, provoquent une évaporation rapide notamment de l'eau contenue; les matières solides sèchent et glissent sur la grille pour s'accumuler finalement à la base du conteneur contre l'ouverture latérale; les seuls effluents dégagés sur place, sont gazeux tandis que périodiquement on évacue par des moyens mécaniques les matières solides qui sont ensuite transportées dans des lieux appropriés. Ce genre d'équipement est par exemple utilisé dans des lieux d'accueil, situés en montagne, tels que les restaurants situés au sommet des remonte-pentes ou des téléphériques qui fonctionnent de jour et sont déserts la nuit et qui sont reliés au réseau de distribution d'électricité; la phase d'évaporation se fait généralement la nuit pour que les vapeurs dégagées n'incommodent pas les résidents. Des odeurs se dégagent néanmoins le jour aussi bien de l'urine z 2782448 que des matières solides placées sur la grille inclinée et elles ont tendance à s'échapper par l'ouverture de la planche percée et à se répandre dans les cabines de W.C.; un moyen d'éviter cela consiste à aspirer en permanence l'air contenu dans le conteneur et qui est remplacé par de l'air inodore provenant de la cabine de W.C. passant à travers la planche percée; l'air chargé de mauvaises odeurs ainsi collecté est évacué à l'extérieur par un tuyau débouchant à une hauteur suffisante. L'inconvénient d'un tel système réside dans le fait qu'il y a toujours autour de l'établissement la présence latente de mauvaises odeurs qui sont difficiles à éliminer car elles sont inexorablement ramenées soit par un vent rabattant soit par l'absence de vent. S'il y a plusieurs planches percées qui sont affectées à la même fosse il est impossible de contrôler la répartition des flux d'air d'aspiration et il est inévitable que certaines cabines soient envahies par les mauvaises odeurs. L'objet de l'invention est de chercher à supprimer au mieux ces mauvaises odeurs en dehors des périodes d'évaporation

des urines.

La figure.1 représente une vue perspective éclatée de

l'ensemble du dispositif objet de l'invention.

La figure.2 représente une vue perspective éclatée de la grille de nettoyage avec son dispositif de manoeuvre dans

son logement d'escamotage.

La figure.3 représente une vue en élévation de la grille de nettoyage, avec son dispositif de manoeuvre, en position escamotée. La figure.4 représente une vue en élévation de la grille de

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nettoyage, avec son dispositif de manoeuvre, en fin de cycle

de balayage.

L'invention consiste à utiliser au moins une cabine W.C. 27 (figure.1) associée à une fosse étanche 1 initialement pleine d'eau dont le niveau constant est déterminé par le déversoir 2 d'un trop plein; cette fosse étanche 1 comporte un couvercle étanche 3 à l'eau et aux gaz, traversé par au moins un tube vertical 4 de grande section de préférence sensiblement supérieure à celle du trou 5 d'une planche percée 6 sous laquelle il débouche à son extrémité supérieure 7 tandis que l'extrémité inférieure 8 plonge dans l'eau qui deviendra en cours d'usage un mélange d'urine et d'eau qui constitue le liquide à évaporer primaire 9 de la

fosse étanche 1; dans la description qui suit le terme de

"planche percée" recouvre tous les sièges percés susceptibles d'être utilisés; à titre d'exemple non limitatif la fosse étanche peut être obtenue à partir d'une fosse septique dont on a supprimé les cloisons et notamment à partir d'une fosse septique en polyéthylène; la liaison du tube vertical 4 et du couvercle étanche 3 est étanche aux liquides comme aux gaz; l'étanchéité de la liaison du tube vertical 4 et du couvercle étanche 3 peut être obtenue à l'aide de brides serrées par des boulons enserrant un joint; la portion de surface, du liquide à évaporer primaire 9 emplissant la fosse étanche 1, située à l'intérieur du tube vertical, et située à la verticale du trou 5 est recouverte d'une couche épaisse d'un liquide d'étanchéité de densité inférieure à celle de l'eau et qui constitue un joint liquide d'étanchéité 10; ce liquide d'étanchéité peut être par exemple, sans que cet exemple ait un caractère limitatif, de l'huile de paraffine. L'urine et les matières solides traversent le joint liquide d'étanchéité 10 tandis que le papier hygiénique a tendance à surnager sur ce dernier; pour forcer le passage du papier hygiénique à travers le joint liquide d'étanchéité 10, on utilise un moyen de nettoyage, qui est initialement situé dans un logement d'escamotage 12 intégré dans la paroi du tube vertical 4, qui entraîne le papier hygiénique à travers le joint liquide d'étanchéité 10 sur lequel il flotte. A titre d'exemple n'ayant pas un caractère limitatif, un moyen de nettoyage est constitué d'une grille de nettoyage 11 (figure.2, figure.3) qui est initialement placée verticalement dans le logement d'escamotage 12 et au-dessus du joint liquide d'étanchéité 10; la grille de nettoyage 11 peut pivoter autour d'un axe horizontal de basculement 13 qui lui-même est solidaire d'au moins un chariot de guidage 14 qui se déplace verticalement le long d'au moins une colonne de guidage 15 située dans le logement d'escamotage 12; l'axe horizontal de basculement 13 est situé à hauteur de la base inférieure 22 de la grille de nettoyage 11, à laquelle il est relié par un bras de liaison 24, et dans une position décalée par rapport à cette dernière située sensiblement à mi-chemin entre la grille de nettoyage 11 et le fond 23 du logement d'escamotage 12; le bras de liaison 24 est prolongé du côté du fond du logement d'escamotage 12 par une came 25 s'appuyant sur un chemin de came 21; lorsque la grille de nettoyage 11 est en position verticale, le chariot 14 est en butée sur l'extrémité haute de la colonne de guidage 15 et la came 25 en appui sur le chemin de came 21; l'ensemble est manoeuvré par un dispositif de manoeuvre

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constitué, à titre d'exemple non limitatif, d'un groupe moto-réducteur électrique 16 piloté électroniquement monté sur un axe horizontal fixe 17, parallèle à l'axe horizontal de basculement 13, actionnant une vis sans fin 18 agissant sur un écrou 19 solidaire de la grille de nettoyage 11 par l'intermédiaire d'un axe horizontal d'alignement 20 placé entre la grille de nettoyage 11 et l'axe horizontal de basculement 13 et solidaire du bras de liaison 24; initialement la vis sans fin 18 maintient la came 25 appuyée sur le chemin de came 21 par l'intermédiaire de l'écrou 19 et du chariot 13 qui est en appui sur l'extrémité supérieure de la colonne de guidage 15; lorsqu'on fait tourner la vis sans fin 18 dans un sens convenable l'écrou 19 descend le long de la vis sans fin 18 la grille de nettoyage 11 bascule dans un premier temps grâce à la came 25 qui glisse le long du chemin de came 21; lorsque la grille de nettoyage 11 (figure.4) est en position horizontale au-dessus du niveau du joint liquide d'étanchéité 10 sur lequel flotte le papier hygiénique, la came 25 prend une position verticale le chariot 14 coulisse vers le bas entraînant la grille de nettoyage 11 et le papier hygiénique à travers le joint liquide d'étanchéité 10; lorsque le chariot 14 arrive en fin de course le sens de rotation du groupe moto-réducteur 16 est inversé par l'action d'un dispositif détecteur de fin de course pour ramener l'ensemble à la position initiale; l'ensemble de ces mouvements constituent un cycle de balayage; si l'on peut se contenter d'un joint liquide de faible épaisseur, un autre moyen de nettoyage utilise l'axe 13 fixe et par exemple le même dispositif de manoeuvre. Il est souhaitable de ne déclencher le cycle de balayage que

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lorsqu'on est sûr qu'il n'y a personne dans la cabine de W.C. pour éviter que la grille de nettoyage 11 recoive des matières fécales sur sa partie supérieure qui viendraient souiller le logement d'escamotage 12 et provoquer l'émission de mauvaises odeurs. A titre d'exemple non limitatif on peut placer un moyen de détection de la présence d'une personne dans la cabine de W.C. 27, fermée par une porte 28, qui peut être par exemple un radar 26 détecteur de mouvement; lorsque le radar 26 (figure.1) constate que la cabine de W.C. 27 est vide, on vérifie que la porte 28 est bien close, par un moyen de refermeture automatique comme par exemple un dispositif à ressort amorti hydrauliquement 29, grâce à un moyen de détection de refermeture comme par exemple un contact magnétique de proximité 30, alors on condamne momentanément la porte grâce à un moyen de fermeture tel qu'un verrou électromagnétique 31 et on enclenche le cycle de balayage; lorsque le cycle de balayage

est terminé, on décondamne la porte 28 et la cabine de W.C.

27 peut être à nouveau utilisée; on peut compléter le dispositif en mettant une alarme qui indique que le cycle de nettoyage n'a pas pu se faire comme prévu parce que, par

exemple, la porte 28 est restée bloquée en position ouverte.

Nous ne détaillons pas les moyens électromécaniques et électroniques permettant de déclencher chaque cycle de

balayage parce qu'ils sont parfaitement connus.

Après avoir traversé le joint liquide d'étanchéité 10 l'urine se mélange à l'eau pour constituer le liquide à évaporer primaire 9 tandis que les matières solides ont tendance à s'amasser progressivement au fond de la fosse étanche 1 et à s'y décomposer progressivement; l'augmentation de volume du contenu de la fosse étanche se traduit par le débordement d'une quantité équivalente d'un mélange d'eau et d'urine qui passe par le déversoir 2 du trop plein pour rejoindre, par l'intermédiaire d'un moyen de transfert de liquide qui peut être constitué, d'une tuyauterie 33, un conteneur d'évaporation 32 équipé d'un moyen d'évaporation de liquide à évaporer décanté 35 et et d'un moyen d'évacuation, à l'air libre, des vapeurs produites par exemple par une cheminée 39; la tuyauterie 33 débouche de préférence au-dessus du niveau 38 du liquide à évaporer décanté 35 pour mettre en communication permanente la cheminée 39 avec le volume gazeux libre 41, sinon il est nécessaire d'établir une tuyauterie de ventilation 48 reliant directement la cheminée 39 au volume gazeux libre 41. A titre d'exemple non limitatif le fond du conteneur d'évaporation 32 comporte des résistances électriques 34 immergées dans le liquide à évaporer décanté 35 qui sont commandées par une horloge électronique ou électromécanique et qui enclenche des cycles d'évaporation à des heures programmées à l'avance; les parois du conteneur d'évaporation 32 comporte en outre des moyens de contrôle de niveau du liquide à évaporer dans le conteneur d'évaporation 32; il comporte d'une part, un détecteur de niveau minimum 36 qui autorise la mise en service du dispositif d'évaporation si le niveau 38 de liquide à évaporer décanté dans le conteneur d'évaporation 32 est supérieur au niveau minimum et qui l'interdit ou l'arrête si le niveau est inférieur ou égal au niveau minimum et au moins un détecteur de niveau maximum 37 qui déclenche par exemple une alarme ou qui ouvre un trop plein ou enclenche un cycle g 2782448 d'évaporation en dehors des heures programmées; les vapeurs produites sont évacuées par la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs, par exemple, par convection naturelle. Dans un perfectionnement de l'invention le dispositif d'évaporation peut aussi comporter un dispositif mécanique de balayage par de l'air, provenant de l'extérieur du conteneur et éventuellement réchauffé, de la surface de liquide à évaporer décanté 35 dans le conteneur d'évaporation 32 pour augmenter au mieux la différence entre la tension de vapeur saturante et la tension de vapeur au niveau du liquide à évaporer décanté 35; le mélange d'air de balayage et de vapeur est évacué par la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs. Le liquide à évaporer primaire 9 de la fosse étanche 1 comporte au- dessus du niveau 40 de sa surface libre un volume gazeux libre 41 dans lequel se dégagent les odeurs provenant du liquide à évaporer primaire 9 ainsi que les gaz provenant des fermentations anaérobies, des matières solides, qui se produisent dans la fosse étanche 1 et qui sont généralement essentiellement composés de méthane. Le volume gazeux libre 41 de la fosse étanche 1 communique avec le conteneur d'évaporation 32, par exemple par la tuyauterie 33, et donc avec la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs de manière à pouvoir évacuer les émissions de gaz en cours de journée si la situation de l'environnement le permet; dans une variante de l'invention la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs comporte au voisinage de sa sortie un moyen de fermeture étanche, de manière à pouvoir contenir les gaz émis en cours de journée, et qui peut être une vanne à boisseau 44 pouvant être électro-commandée; le conteneur y 2782448 d'évaporation 32 doit comporter obligatoirement un moyen de rééquilibrage de la pression interne par rapport à la pression atmosphérique pour éviter son collapsage ou l'aspiration d'air par le tube vertical 4 s'il ne plonge pas assez profondément dans le liquide à évaporer primaire 9 de la fosse étanche 1, ce qui entraînerait le passage du liquide du joint liquide d'étanchéité en dehors du tube vertical 4 puis par le déversoir 2 de trop plein et la tuyauterie 33 dans le conteneur d'évaporation 32; un moyen de rééquilibrage des pressions pour éviter le collapsage peut être constitué d'une soupape de sécurité 45 munie d'un ressort taré et qui s'ouvre dès que la dépression atteint

une valeur prévue à l'avance.

Lorsque le liquide à évaporer décanté 35 est au niveau minimum dans le conteneur d'évaporation 32 à la fin d'un cycle d'évaporation il y a une forte concentration de sels minéraux qui ont tendance à cristalliser et à gêner les échanges calorifiques; il est préférable de transférer par un dispositif de recyclage constitué d'une pompe 46 et d'une tuyauterie de vidange 47, le liquide à évaporer décanté 35 restant dans le conteneur d'évaporation et de le réintroduire dans la fosse étanche 1 de préférence au niveau d'un tube vertical 4; ce liquide se mélange alors au liquide à évaporer primaire 9 de la fosse étanche 1 et les cristaux éventuels qui sont en suspension se déposent dans la fosse étanche 1 avec les matières solides tandis que le déversoir 2 envoie une quantité équivalente de liquide à évaporer décanté 35 qui est alors moins concentré; s'il y a plusieurs tubes verticaux 4 communiquant avec la même fosse étanche 1 il est préférable d'établir des tuyauteries de communication

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entre les divers tubes verticaux au niveau des joints liquides d'étanchéité 10 pour permettre l'équilibrage des épaisseurs de liquide d'étanchéité entre les joints liquides

d'étanchéité 10.

Lorsque la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs est fermée les gaz ne pouvant être évacués, leur pression monte dans le volume constitué par le volume gazeux libre 41 et par le volume du conteneur d'évaporation 32 qui n'est pas occupé par le liquide à évaporer décanté 35; cela se traduit par une remontée du liquide à évaporer primaire 9 dans le tube vertical 4, d'une hauteur permettant d'équilibrer la pression de gaz, accompagné d'un abaissement du niveau du liquide à évaporer primaire 9 dans la cuve étanche 1; lorsque la nuit arrive on ouvre la cheminée 39 d'écacuation des vapeurs et les gaz stockés en cours de journée s'évacuent tandis que le niveau de liquide à évaporer primaire 9 de la fosse étanche 1 se rééquilibre en déversant éventuellement un trop plein de liquide à évaporer décanté correspondant au liquide à évaporer primaire 9 stocké dans le tube vertical 4; la course de la grille de nettoyage 11 (figure.3 et figure. 4) telle qu'on l'a décrite avec une phase de translation doit prendre en compte les variations de niveau admises dans le tube vertical 4 (figure. 1); il est néanmoins indispensable de prévoir un détecteur de niveau maximum dans un tube vertical 4 susceptible d'ouvrir momentanément la cheminée 39 d'évacuation des vapeurs si le dégagement de gaz est trop important pour ramener la pression à la pression atmosphérique. Dans une variante de l'invention le tube vertical 4 comporte à sa base un moyen de déviation des gaz permettant de réduire au maximum les

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dégagements de gaz en provenance du fond de la fosse étanche 1 susceptibles d'y pénétrer et de traverser le joint liquide d'étanchéité 10 pour se répandre dans la cabine de W.C. 27; à titre d'exemple non limitatif ce moyen de déviation peut être constitué d'une simple réduction de section du tube vertical qui se termine dans sa partie basse par un tronc de cône 42, dont la pointe serait tournée vers le bas, qui ne laisse qu'une faible section de passage pour les gaz; ce rétrécissement peut aussi être complété ou remplacé par un déflecteur plan immergé qui dévie les gaz qui remontent au

droit du tube vertical 4 vers le volume gazeux libre 41.

Le déversoir 2 de trop plein comporte de préférence un moyen de filtrage pour éviter d'avoir des éléments solides de faible granulométrie susceptibles de pénétrer dans le conteneur d'évaporation 32 qui recueille le liquide à évaporer décanté 35; ce moyen de filtrage peut être constitué d'un dispositif de filtrage 43 comportant une grille avec des trous de passage relativement grands doublées par un filtre relativement fin; ce dispositif de filtrage entoure le déversoir 2 et dépasse le niveau 40 du liquide à évaporer primaire 9 et s'enfonce relativement profondément dans la fosse étanche 1 pour présenter une surface de filtration suffisamment importante pour éviter le colmatage. Dans un perfectionnement de l'invention, on pulvérise du liquide d'étanchéité préalablement filtré sur les parois des tubes verticaux 4 et du logement d'escamotage pour empêcher

l'adhérance de matières solides ou de papier sur les parois.

Si l'on dispose de liquide d'étanchéité sous pression un dispositif de manoeuvre des moyens de nettoyage peut être

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constitué d'un vérin à double effet.

Tout au cours de l'utilisation de la fosse étanche 1 la concentration des urines dans l'eau augmente pour devenir prépondérante sans que cela perturbe le fonctionnement de l'ensemble du dispositif. Les matières solides se déposent dans le fond de la fosse étanche sous forme de boues qu'il faut pomper périodiquement; le pompage peut se faire en passant un tuyau par le tube vertical 4 en ayant éventuellement pris soin de récupérer préalablement le liquide d'étanchéité formant le joint liquide d'étanchéité; il faut ensuite remplir la fosse étanche avec de l'eau et

refaire le joint d'huile.

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Claims (9)

REVENDICATIONS

1-Dispositif de traitement des matières fécales, provenant d'une cabine W.C. (27) équipée d'une planche percée (6) avec un trou (5), ne produisant pas d'effluents liquides susceptibles de se déverser à l'extérieur du dit dispositif de traitement des matières fécales, l'effluent liquide étant éliminé par évaporation contrôlée utilisant des résistances électrique, la matière solide étant stockée et éliminée périodiquement par des moyens mécaniques, tandis que les odeurs émises par le liquide, sont retenues par un joint d'étanchéité liquide, de densité plus faible que celle de l'eau pour flotter à sa surface, caractérisé en ce que le trou (5) est relié, par un tube vertical (4) comportant un moyen de nettoyage, à une fosse étanche (1), remplie d'un liquide à évaporer primaire (9), dont le niveau (40) de la surface libre délimite un volume libre (41), dans lequel plonge l'extrémité inférieure (8) du tube (4) à l'intérieur duquel flotte un joint d'étanchéité liquide (10), la dite fosse étanche (1), servant au stockage des matières solides, tandis que l'excès de liquide à évaporer primaire (9) passe à travers de moyens de filtrage pour donner un liquide à évaporer décanté (35) pour aller grâce à des moyens de transfert dans un conteneur d'évaporation (32) comportant des moyens d'évacuation, à l'air libre, des vapeurs produites et des gaz dégagés dans le volume gazeux libre (41).

2-Dispositif de traitement des matières fécales, provenant d'une cabine W.C. (27) équipée d'une planche percée (6) avec un trou (5), ne produisant pas d'effluents liquides susceptibles de se déverser à l'extérieur du dit dispositif

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de traitement des matières fécales, l'effluent liquide étant éliminé par évaporation contrôlée, la matière solide étant stockée et éliminée périodiquement par des moyens mécaniques, tandis que les odeurs émises par le liquide, sont retenues par un joint d'étanchéité liquide, de densité plus faible que celle de l'eau pour flotter à sa surface, caractérisé en ce que le trou (5) est relié, par un tube vertical (4) comportant un moyen de nettoyage, à une fosse étanche (1), remplie d'un liquide à évaporer primaire (9), dont le niveau (40) de la surface libre délimite un volume libre (41), dans lequel plonge l'extrémité inférieure (8) du tube (4) à l'intérieur duquel flotte un joint d'étanchéité liquide (10), la dite fosse étanche (1), servant au stockage des matières solides, tandis que l'excès de liquide à évaporer primaire (9) passe à travers de moyens de filtrage pour donner un liquide à évaporer décanté (35) pour aller grâce à des moyens de transfert dans un conteneur d'évaporation (32), comportant des moyens d'évacuation, à l'air libre, des vapeurs produites et des gaz dégagés dans le volume gazeux libre (41) ainsi qu'un dispositif de recyclage, constitué d'une pompe (46) et d'une tuyauterie de vidange (47), le liquide à évaporer décanté (35) restant dans le conteneur d'évaporation et de le réintroduire dans

la fosse étanche (1).

3-Dispositif de traitement des matière fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un moyen de nettoyage est constitué d'une grille de nettoyage (11) qui pivote autour d'un axe horizontal de basculement (13) qui est solidaire d'au moins un chariot de guidage (14) qui se déplace verticalement le long d'au moins une colonne de

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guidage (15), l'axe horizontal de basculement (13) étant relié à la grille de nettoyage (11) par un bras de liaison (24) prolongé par une came (25) s'appuyant sur un chemin de came (21), l'ensemble étant manoeuvré par un groupe moto-réducteur électrique (16) monté sur un axe horizontal fixe (17), parallèle à l'axe horizontal de basculement (13), actionnant une vis sans fin (18) agissant sur un écrou (19) solidaire de la grille de nettoyage (11) par l'intermédiaire d'un axe horizontal d'alignement (20) solidaire du bras de

liaison (24).

4-Dispositif de traitement des matière fécales, suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'axe horizontal de basculement (13) a une position fixe par rapport au logement

d'escamotage (12).

5-Dispositif de traitement des matière fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un moyen de filtrage est constitué d'un dispositif de filtrage (43) comportant une grille avec des trous de passage relativement grands doublée par un filtre fin entourant le déversoir (2) et dépassant le niveau (40) du liquide à évaporer primaire (9) et s'enfonçant relativement profondément dans la fosse

étanche (1).

6-Dispositif de traitement des matière fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un moyen de transfert est constitué d'un déversoir (2) de trop plein relié à une tuyauterie (33) débouchant dans le conteneur

d'évaporation (32).

7-Dispositif de traitement des matières fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le conteneur d'évaporation (32) comporte une cheminée (39) communiquant avec l'air libre, constituant un moyen d'évacuation des vapeurs produites ainsi que des gaz dégagés dans le volume gazeux libre (41) avec lequel il communique par la

tuyauterie (33).

8-Dispositif de traitement des matières fécales, suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la cheminée (39) comporte sortie un moyen de fermeture étanche qui peut être une vanne à boisseau (44) et un moyen de rééquilibrage des pressions qui peut être constitué d'une soupape de sécurité

(45).

9-Dispositif de traitement des matières fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le tube vertical (4) comporte à sa base un moyen de déviation des gaz constitué d'une réduction de section du tube vertical qui se termine dans sa partie basse par un tronc de cône (42), dont la pointe serait tournée vers le bas, qui peut être complété

ou remplacé par un déflecteur plan immergé.

-Dispositif de traitement des matières fécales, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que du liquide d'étanchéité préalablement filtré est pulvérisé sur les parois du tube vertical (4) et du logement d'escamotage (12).