FR2781003A1 - Ensemble de fermeture d'urgence pour porte commande par une plaque de poussee formant poussoir - Google Patents

Abstract

L'invention propose un ensemble de fermeture d'une porte pivotante du type comportant un boîtier (44) de manoeuvre et au moins un verrou avec un pêne, monté mobile sous l'action d'une tringle (30), comportant des moyens d'empennage automatique, caractérisé en ce qu'une plaque (56) de poussée et le pêne sont montés pivotants autour d'axes fixes parallèles (AI, 54, AS, 168), et en ce que le mécanisme de manoeuvre comporte au moins un premier coulisseau (106) d'entraînement de la tringle haute (30) qui est mobile longitudinalement sous l'action d'une plaque (56) de poussée qui est reliée au coulisseau par une bielle (88 articulée sur la plaque (56) de poussée et qui commande le coulisseau (106) par l'intermédiaire d'une tige horizontale mobile (92) qui est reçue en coulissement dans une lumière longitudinale (104) du coulisseau (106), la tige mobile de commande (92) coopérant avec une extrémité longitudinale de la lumière de commande lorsque l'on fait pivoter la plaque (56) de poussée pour provoquer l'ouverture de la porte.

Description

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"Ensemble de fermeture d'urgence pour porte commandé par une plaque de poussée formant poussoir" La présente invention concerne la serrurerie pour le bâtiment et elle a plus particulièrement pour objet un ensemble de fermeture d'urgence destiné à équiper un vantail actif, tel que par exemple une porte montée pivotante par rapport à un dormant. Un tel ensemble de fermeture d'urgence est défini par la

norme NF EN 179.

Un tel ensemble de fermeture d'urgence manoeuvré mécaniquement par une plaque de poussée est destiné à être utilisé lorsqu'une situation de panique a peu de risques de se produire. Les législations relatives aux dangers de la fumée et/ou au feu et à la sécurité des personnes en général a rendu souhaitable d'équiper les portes des zones de circulation, ou bien celles qui doivent être manoeuvrées en situation

d'urgence, de fermetures d'urgence.

Il s'agit ainsi de concevoir des fermetures d'urgence destinées à être utilisées dans des situations d'urgence dans lesquelles les personnes sont généralement familières avec les issues de secours et ses quincailleries et dans lesquelles une

situation de panique à peu de risques de se développer.

Une fermeture d'urgence doit ainsi être conçue pour déverrouiller la porte depuis l'intérieur par une seule manoeuvre de la main, sans nécessiter l'utilisation d'une clé

ou d'un autre objet.

Quels que soient les moyens auxiliaires de fermeture ou d'ouverture incorporés, l'élément manoeuvrable constitué par la plaque de poussée doit permettre la sortie immédiate de

l'intérieur et à tout moment.

On entend par porte: une porte, une fenêtre, une porte-

fenêtre, une écoutille, ou un panneau pivotant dans un plan

vertical ou quasi vertical.

Selon une conception générale connue, un tel type d'ensemble de fermeture urgence comporte: - une crémone comportant un boîtier de manoeuvre situé sur la face intérieure de la porte et dans lequel est agencé un mécanisme de manoeuvre qui provoque la translation longitudinale d'au moins une tringle verticale, par exemple haute, sous l'action d'une plaque de poussée qui est montée pivotante - autour d'un axe parallèle à la face intérieure de la porte - entre une position de fermeture dans laquelle la porte est verrouillée et vers laquelle elle est rappelée élastiquement et une position d'ouverture de la porte; et - au moins un premier sous-ensemble, par exemple haut, avec une gâche apte à être fixée au dormant et avec un pêne monté mobile, sous l'action de la tringle, entre une position de fermeture vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle il est saillant pour s'engager dans la gâche pour normalement immobiliser la porte par rapport au dormant et une position d'ouverture dans laquelle il est escamoté pour être séparé de la gâche et permettre l'ouverture de la porte, le sous- ensemble comportant des moyens, dits d'empennage automatique, pour bloquer le pêne haut en position escamotée après ouverture de la porte et pour relâcher automatiquement

le pêne lorsque la porte occupe à nouveau sa position fermée.

L'invention vise à perfectionner un tel type de fermeture d'urgence. Dans ce but, I'invention propose un ensemble de fermeture d'urgence tel que défini précédemment et caractérisé en ce que la plaque de poussée et le pêne sont

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montés pivotants autour d'axes fixes parallèles et horizontaux, et en ce que le mécanisme de manoeuvre comporte au moins un premier coulisseau d'entraînement de la tringle haute qui est relié en translation à cette dernière et qui est guidé longitudinalement par rapport à un support fixe du mécanisme, entre une position extrême de fermeture et une position extrême d'ouverture, sous l'action de la plaque de poussée qui est reliée au coulisseau par une bielle dont une première extrémité est articulée sur la face interne de la plaque de 0o poussée autour d'un axe horizontal porté par la plaque de poussée et dont la seconde extrémité commande le coulisseau par l'intermédiaire d'une tige horizontale mobile qui est reçue en coulissement, selon une direction perpendiculaire à son axe, dans une lumière longitudinale du coulisseau, la tige mobile de commande coopérant avec une extrémité longitudinale de la lumière de commande lorsque l'on fait pivoter la plaque de poussée pour provoquer l'ouverture de la porte. Selon d'autres caractéristiques de l'invention - lI'axe de pivotement de la plaque de poussée, I'axe d'articulation de la bielle et la tige mobile de commande sont agencés successivement selon la direction verticale; - la plaque de poussée est montée pivotante par rapport au support fixe au voisinage de son extrémité haute; - la plaque de poussée est rappelée élastiquement vers sa position de fermeture par un ressort longitudinal de traction dont une extrémité est reliée au support fixe et dont l'autre extrémité est reliée à la tige mobile de commande pour solliciter cette dernière en coulissement en direction de l'autre extrémité de la lumière de commande du coulisseau; - la tige mobile de commande est guidée en coulissement longitudinal par rapport au support fixe;

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- la tige mobile de commande est guidée en coulissement dans une lumière longitudinale de guidage formée dans le support fixe et dont une extrémité constitue une butée avec laquelle la tige de commande coopère pour délimiter la fin de course angulaire de pivotement de la plaque de poussée dans le sens de l'ouverture; - la position de fermeture de la plaque de poussée vers laquelle elle est rappelée élastiquement est déterminée par une butée du support fixe avec laquelle coopère une partie de lo la plaque de poussée; - le mécanisme de manoeuvre comporte un second coulisseau d'entraînement longitudinal d'une tringle basse qui est relié en translation à cette dernière et qui est guidé longitudinalement par rapport au support fixe, entre une position extrême de fermeture et une position extrême d'ouverture; - I'ensemble comporte un second sous-ensemble bas avec une gâche apte à être fixée au dormant et avec un pêne monté mobile, sous l'action de la tringle basse, entre une position de fermeture vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle il est saillant pour s'engager dans la gâche pour normalement immobiliser la porte par rapport au dormant et une position d'ouverture dans laquelle il est escamoté pour être séparé de la gâche et permettre l'ouverture de la porte; - et le second coulisseau est entraîné en translation longitudinale dans les deux sens par le premier coulisseau auquel il est relié par un dispositif de renvoi de mouvement; - le dispositif de renvoi de mouvement comporte un levier de renvoi qui est monté tournant autour d'un axe fixe de rotation porté par le support fixe et dont chacune des deux extrémités opposées est reliée à l'un des deux coulisseaux;

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- I'axe de rotation du levier de renvoi est horizontal et parallèle à la tige mobile de commande - le pêne du sous-ensemble est monté pivotant sur une platine apte à être fixée sur la porte et il est commandé en pivotement par la tringle associée par l'intermédiaire d'un entraîneur qui est relié à cette dernière et qui est guidé en coulissement longitudinal par rapport à la platine, et l'entraîneur est relié au pêne par une tige d'entraînement dont l'axe est parallèle à l'axe de pivotement du pêne et qui est io reçue en coulissement dans une lumière d'entraînement; - la tige d'entraînement est portée par le pêne et la lumière d'entraînement est formée dans l'entraîneur; - la lumière d'entraînement est lumière coudée en L dont une extrémité détermine, en coopération avec la tige 1is d'entraînement, la position de fermeture du pêne; - le pêne est rappelé élastiquement vers sa position de fermeture par l'intermédiaire d'un ressort qui intervient entre la platine et l'entraîneur; - le ressort de rappel du pêne est une ressort longitudinal de compression qui est interposé entre la platine et l'entraîneur pour solliciter longitudinalement ce dernier; - les moyens d'empennage automatique comportent un levier de blocage qui est monté articulé sur la platine, entre une position de blocage vers laquelle il est rappelé élastiquement et une position effacée, qui comporte une patte de blocage susceptible de coopérer avec l'entraîneur pour immobiliser ce dernier dans une position longitudinale correspondant à l'escamotage du pêne, et qui comporte un bras de déclenchement qui fait saillie verticalement pour coopérer avec une partie correspondante du dormant lors du retour de la porte vers sa position fermée pour amener le

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levier de blocage dans sa position effacée dans laquelle l'entraîneur est libre de coulisser par rapport à la platine; - une extrémité inférieure du levier de blocage est montée articulée sur la platine autour d'un axe horizontal, la patte de blocage est portée par une portion centrale du levier, et le bras de déclenchement est constitué par l'extrémité supérieure libre du levier de blocage; - I'axe d'articulation du levier de blocage est parallèle à l'axe de pivotement du pêne; - le bras de déclenchement est susceptible de coopérer avec une partie de la gâche haute fixée sur le dormant; - le boîtier de manoeuvre comporte un capot d'habillage qui comporte, dans sa face verticale tournée vers l'utilisateur et parallèle à la face intérieure de la porte, une ouverture à travers laquelle au moins une partie de la plaque de poussée, éloignée verticalement de son axe de pivotement, fait saillie à l'extérieur du capot lorsque la plaque de poussée est dans sa position de fermeture pour constituer la zone active de la plaque de poussée sur laquelle un utilisateur est susceptible d'agir pour provoquer l'ouverture de la porte D'autres caractéristiques avantages de l'invention

apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va

suivre, donnée à titre non limitatif, pour la compréhension de laquelle on se rapportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective qui illustre les différents composants d'un ensemble conformes aux enseignements d'invention et sur laquelle la plaque de poussée est illustrée dans sa position de fermeture; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 et sur laquelle la plaque de poussée est illustrée dans sa position d'ouverture;

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- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale, par un plan vertical médian, du boîtier de la crémone dans la position de fermeture illustrée à la figure 2; - la figure 4 est une vue en coupe verticale transversale de la figure 3; - les figures 5 et 6 sont des vues similaires à celles des figures 3 et 4 sur lesquelles le mécanisme de manoeuvre est illustré en position de décondamnation de la porte; - la figure 7 est une vue latérale de détail qui illustre un lo pêne appartenant à l'un ou l'autre des deux sous-ensembles formant verrou; - la figure 8 est une vue, en coupe par un plan vertical médian, qui représente le sous ensemble haut formant verrou qui est illustré en position de fermeture; - la figure 9 est une vue est latérale de droite de la figure 8; - la figure 10 est une vue en coupe transversale de la partie inférieure du sous ensemble haut illustré à la figure 8; - les figures 11 et 12 sont des vues similaires à celles des figures 8 et 10 sur lesquelles le verrou haut est représenté en position d'ouverture avec la porte partiellement ouverte; - et la figure 13 est une vue de détail de l'entraîneur représenté aux figures 8 et 11; - la figure 14 est une vue de détail du levier de blocage représenté aux figures 8 et 11; - la figure 15 est une vue latérale de droite de la figure 14; et - la figure 16 est une vue similaire à celle des figures 8 et 11 qui représente le sous ensemble bas formant verrou qui est illustré en position d'ouverture avec la porte en position fermée.

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Dans la description qui va suivre, ainsi que dans les

revendications, on utilisera à titre non limitatif les termes haut,

bas, verticalement, horizontalement, supérieur, inférieur, etc. en référence aux figures. Sur ces mêmes figures, des composants et éléments identiques, similaires ou analogues

seront désignés par les mêmes chiffres de référence.

On a représenté aux figures 1 et 2 un ensemble 20 de fermeture d'urgence destiné à équiper une porte 22 qui est montée pivotante, ici autour d'un axe vertical, par rapport à des éléments fixes dont un dormant dont la partie supérieure 24 et la partie inférieure 26 sont illustrées partiellement et

schématiquement sur les figures.

Selon une conception générale connue, I'ensemble 20 comporte une crémone 28 permettant la manoeuvre de deux tringles verticales haute 30 et basse 32 respectivement dont chacune permet d'agir sur un sous-ensemble haut 34 et bas 36 dont chacun comporte notamment un pêne 38, 40 et une gâche

42, 44 respectivement.

Dans l'exemple illustré sur les figures, et ceci à titre non limitatif, c'est le sous-ensemble haut 34 qui comporte des

moyens d'empennage automatique tandis que le sous-

ensemble bas 36 est de conception plus simple tout en faisant appel à un grand nombre de composants communs aux deux

types de pêne.

Sans sortir du cadre de l'invention, le sous-ensemble bas 36 pourrait être équipé à lui seul des moyens d'empennage automatique, les deux sous-ensemble pouvant bien entendu être également chacun du type à empennage automatique. On décrira maintenant en détail la conception de la crémone 28 plus particulièrement en référence aux figures 3 à 6 La crémone 28 comporte un boîtier de manoeuvre 44 dans

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lequel est agencé un mécanisme de manoeuvre dont la conception est elle qu'il peut provoquer la translation longitudinale et simultanée des tringles 30 et 32, dans les

deux sens.

A cet effet, le boîtier de manoeuvre 44 comporte un support fixe de 46 qui est une pièce en tôle découpée et pliée comportant une plaque de fond 47 destiné à être fixée sur la face intérieure 49 de la porte et deux ailes 48 latérales verticales et opposées entre lesquelles sont reçus les

lo principaux composants du mécanisme de manoeuvre.

Au voisinage de l'extrémité supérieure du support fixe 46, les deux ailes 50 portent un axe fixe 52 horizontal et parallèle au plan de la face intérieure 49 de la porte 22, autour duquel est montée pivotante l'extrémité supérieure 54 d'une plaque de poussée 56 permettant à l'utilisateur de commander

le mécanisme de manoeuvre.

La plaque de poussée 56 est de forme générale rectangulaire avec sa longueur orientée selon la direction verticale et dont l'extrémité inférieure 58 se prolonge, en direction de la plaque de fond 47 du support fixe 46, par une

plaque perpendiculaire et donc sensiblement horizontale 60.

Le boîtier de manoeuvre comporte un capot 61 d'habillage de forme générale parallélépipédique rectangle creuse qui est ouvert dans sa face arrière pour entourer, protéger et habiller le mécanisme de manoeuvre et dont la face verticale externe 66 comporte une ouverture 62 de contour général rectangulaire complémentaire de celui de la plaque de poussée 56 qui, dans l'exemple illustré sur les figures, est pratiquement totalement visible à travers lI'ouverture 62, seule sa partie supérieure 54 étant masquee

par la partie supérieure 64 de la face externe 66 du capot 61.

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Ainsi, la plaque de poussée 56 peut faire saillie à l'extérieur du boîtier de manoeuvre 44 à travers l'ouverture 62 pour venir occuper sa position angulaire extrême de fermeture illustrée aux figures 1, 3 et 4, ou bien elle peut être enfoncée horizontalement à l'intérieur du boîtier de manoeuvre 44 pour venir occuper sa position angulaire extrême d'ouverture illustrée aux figures 2, 5 et 6 dans laquelle la plaque 56 s'étend sensiblement verticalement dans le plan général de la

face externe du capot 61.

Afin d'améliorer l'aspect extérieur de la crémone lorsque que la plaque de poussée 56 est en position de fermeture et pour accroître la sécurité de l'ensemble 20 en évitant que l'utilisateur puisse coincer ses doigts sous la plaque de poussée 56, cette dernière comporte aussi deux i5 joues latérales verticales parallèles et opposées 68 qui confèrent à la plaque de poussée 56, en association avec la plaque horizontale inférieure 60, une forme de coque qui peut

être réalisée par exemple par moulage.

Sur sa face interne 70, la plaque de poussée 56 comporte une pièce 72 en forme d'étrier, rapportée par exemple par soudage, dont deux ailes verticales parallèles et opposées 74 comportent chacune une boutonnière 76 d'orientation générale longitudinale qui est délimitée verticalement vers le haut par un fond arrondi 78 et qui est

ouverte verticalement vers le bas.

Les extrémités ouvertes des boutonnières 76 permettent d'y monter un axe 80 qui est réalisé sous la forme d'une tige cylindrique horizontale, d'axe géométrique A2 parallèle à l'axe géométrique fixe A1 de pivotement de la plaque de poussee 56. L'axe 80 est porté par l'extrémité inférieure 81 d'un levier double 82 dont l'extrémité supérieure 83 est montée à

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Il rotation sur les ailes 48 du support fixe autour d'un axe fixe 85 d'axe géométrique A3 parallèle aux axes géométriques A1 et A2. Ainsi, I'axe 80 porté par la plaque de poussée 56 se déplace toujours selon un cercle centré autour de l'axe A3 et

demeure à l'intérieur des boutonnières 76.

L'axe 80 constitue aussi l'axe articulation, par rapport à la plaque de poussée 56, de l'extrémité supérieure 86 d'une bielle double 88 dont l'extrémité inférieure 90 porte une tige io mobile de commande 92 qui est une tige cylindrique d'axe

géométrique A4 parallèle à l'axe d'articulation 80.

Comme on peut le voir aux figures 3 et 5, les extrémités libres opposées 94 de la tige de commande 92 sont reçues et guidées en coulissement longitudinal chacune dans une s5 lumière longitudinale de guidage 96 formée dans une aile correspondante du support fixe. Chaque lumière de guidage 96 est délimitée par une extrémité supérieure 98 et par une extrémité inférieure 100. Ainsi, les facultés de débattement de la tige mobile de commande 92 dans les lumières de guidage

96 parfaitement définies.

Le tronçon central 102 de la tige 92 est quant à lui reçu en coulissement dans deux lumières 104 de commande qui sont des lumières parallèles d'orientation longitudinale dont chacune est formée dans une aile latérale verticale 105 appartenant à un premier coulisseau 106 du mécanisme de manoeuvre qui est une pièce en tôle découpée et pliée qui comporte une plaque de fond 108 qui relie entre elles les ailes et qui sont guidées en coulissement entre les faces internes en vis-à-vis des ailes latérales 48 du support fixe 46 de manière à assurer un guidage en coulissement longitudinal du premier coulisseau 106, aussi appelé coulisseau haut 106,

dans les deux sens opposés.

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Les lumières de guidage 96 et les lumières de commande 104 sont formées, respectivement dans le support fixe 46 et dans le coulisseau 106, au voisinage des extrémités verticales inférieures 110 et 112 de ces deux éléments 46 et

106.

Le premier coulisseau 106 s'étend sensiblement sur toute la hauteur du support fixe 46 et du boîtier de manoeuvre 44 à l'intérieur duquel il peut coulisser longitudinalement entre sa position extrême supérieure de fermeture dans laquelle le lo bord supérieur 114 de sa plaque de fond 108 est situé à proximité de la face transversale supérieure 116 du capot 61, et sa position extrême inférieure d'ouverture dans laquelle le bord inférieur 112 des ailes 105 est situé a proximité de la

face transversale inférieure 118 du capot 61.

Le mécanisme de manoeuvre comporte un ressort de

rappel 120.

Dans le mode de réalisation de invention illustré aux figures3 à 6, le ressort de rappel 120 est un ressort hélicoïdal de traction dont l'extrémité supérieure 122 est accrochée sur I'axe fixe 85, et dont l'autre extrémité inférieure 124 est accrochée sur la tige mobile de commande 92 de manière à solliciter en permanence cette dernière verticalement vers le

haut, c'est-à-dire en direction de l'axe fixe 85.

Ainsi, le ressort de rappel 120 sollicite en permanence le levier 82 et la bielle de commande 88 dans leurs positions angulaires illustrées à la figure 3 dans laquelle la plaque de poussée 86 est dans sa position de fermeture. Cette position angulaire de fermeture de la plaque de poussée 56 est déterminée de manière précise par la venue en butée d'une patte 130 formée à l'extrémité libre de la plaque 60 et qui coopère avec une portion en vis-à-vis 132 des ailes 48 du

support fixe 46.

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A partir de cette position de fermeture de la plaque de poussée 56, si l'on agit sur cette dernière pour la faire pivoter dans le sens horaire en direction de sa position angulaire de fermeture, on provoque l'extension longitudinale du ressort de rappel 120 et le coulissement de la tige de commande 92, verticalement vers le bas, à l'intérieur des lumières de guidage, le tronçon central de la tige de commande 92 coopérant avec les extrémités de longitudinales inférieures des lumières de commande pour provoquer le coulissement longitudinal, verticalement vers le bas du coulisseau 106 par rapport au support fixe et ceci jusqu'à ce que les extrémités libres de la tige de commande viennent buter contre les extrémité longitudinales inférieures des lumières de guidage

pour atteindre la position de décondamnation de la porte.

AÀ cet effet, I'extrémité libre supérieure 114 de la plaque de fond 108 du coulisseau 106 est reliée en translation longitudinale à l'extrémité inférieure proximale 136 de la tringle haute par un pion 137. Ainsi, le mécanisme de manoeuvre permet de commander directement les déplacements longitudinaux dans les deux sens de la tringle haute. Le mécanisme de manoeuvre, toujours en agissant sur la plaque de poussée 56, permet aussi de commander les déplacements longitudinaux dans les deux sens de la tringle 32 basse par l'intermédiaire d'un second coulisseau 138, aussi appelé coulisseau bas, qui est monté et guidé en coulissement

entre les ailes latérales 105 coulisseau 106.

Le coulisseau bas 138 comporte lui aussi deux ailes latérales parallèles 139 qui sont reçues entre les ailes 105 du coulisseau 106 et dont chacune comporte, au voisinage de son extrémité supérieure 140, une lumière 141 de guidage du

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coulisseau bas 138 dans laquelle est reçu le tronçon central

d'une tige fixe 143 de guidage portée par le support fixe 46.

Afin d'assurer l'entraînement coulissement du coulisseau bas 138 indirectement par le coulisseau haut 106, il est prévu un dispositif de renvoi de mouvement 142 qui

intervient entre ces deux coulisseaux 106 et 138.

Le dispositif 142 est ici constitué par un levier double de renvoi 144 monté fou en rotation autour de la tige fixe de guidage 143 et dont chacune des extrémités libres opposées to 146 et 148 comporte un téton d'entraînement 150, 152 qui est reçu dans un trou correspondant 151, 153 du coulisseau 106

et du coulisseau 138 respectivement.

L'invention n'est bien entendu pas limité à cette seule conception du dispositif de renvoi de mouvement, celui-ci i5 pouvant par exemple être du type à maneton ou à pignon et crémaillères. Pour l'entraînement de la tringle basse, I'extrémité proximale 154 de cette dernière et fixée à l'extrémité inférieure

156 du coulisseau bas 138 par un pion 159.

On décrira maintenant en détail le sous-ensemble haut 34. Le verrou 34 comporte une partie inférieure qui loge le pêne 38 et une partie supérieure qui constitue la gâche fixe 42. La partie inférieure est un bloc 158 comportant une platine 160 formant support fixe qui comporte une plaque de fond 162 et deux ailes latérales verticales et opposées 164. La plaque de fond 162 et prévue pour être fixée par des vis sur la

face intérieure 49 de la porte 22.

Au voisinage de leurs extrémités supérieures 166, les

ailes latérales 164 de la platine 160 portent un axe fixe 168 -

d'axe géométrique A5 horizontal parallèle à l'axe d'articulation

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A1 de la plaque de poussée 56 - d'articulation du pêne 38 et qui s'étend transversalement entre les deux ailes latérales 164 entre lesquelles le corps 170 du pêne 38 est reçu en pivotement, la largeur transversale du corps 170 du pêne 38, délimitée par ses deux faces latérales opposées 172, étant légèrement inférieure à la distance séparant les faces internes

en vis-à-vis des deux ailes 164.

Le corps 170 du pêne 38 porte, de manière fixe, une tige d'entraînement cylindrique 176 dont l'axe géométrique A6 io est parallèle à l'axe de rotation A5 du pêne 38 et qui est agencée au voisinage de l'axe 168 sensiblement à la même

altitude que ce dernier.

Sous l'action de la tige d'entraînement 176, le pêne 38 est susceptible de pivoter dans les deux sens autour de son 1is axe de pivotement A5 pour coopérer avec la gâche 42 ou pour

être escamoté en dehors de la gâche.

La partie supérieure du corps 170 du pêne 38 est délimitée par une face transversale extérieure plane 180 et par une face transversale intérieure 182 de profil en arc de cylindre convexe et, dans la position de fermeture illustrée notamment la figure 8, elle est reçue dans un logement de forme complémentaire 184 de la gâche 42 qui est ouvert verticalement vers le bas et qui est délimité par deux parois

correspondantes 186 et 188.

La gâche 42 est par exemple une pièce moulée qui comporte, adjacent à la cavité 184, un évidement latéral 190 qui est ouvert horizontalement dans la face verticale extérieure 192 du corps de la gâche 42 et verticalement dans la face horizontale inférieure 194 de celui-ci. L'évidement 190 est délimité horizontalement vers l'intérieur à une face verticale de

fond 196.

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La fonction de l'évidement latéral 190 sera expliquée par la suite en association avec le bras de déclenchement des

moyens d'empennage automatique.

La tige d'entraînement 176 est reçue, par ses s extrémités opposées dans deux lumières parallèles d'entraînement 200 dont chacune présente un profil coudé en L et est formée dans une aile latérale verticale 202

appartenant à un entraîneur 204.

Les deux ailes parallèles et opposées 202 de o10 I'entraîneur sont reliées entre elles par une plaque verticale

206 qui est parallèle à la plaque de fond 162 de la platine 160.

La plaque 206 de l'entraîneur 204 est guidée en coulissement sous des pattes 207 appartenant chacune à l'une

des ailes latérales 164 de la platine 160.

Les lumières d'entraînement 200 sont formées au voisinage des extrémités supérieures 208 des deux ailes 202 de l'entraîneur 204, tandis que l'extrémité inférieure 210 de la plaque 206 de celui-ci est liée en translation avec l'extrémité

supérieure distale 212 de la tringle haute 30, par une vis 214.

En partant de la position illustrée à la figure 8, un mouvement de coulissement vertical vers le bas de la tringle provoque un déplacement identique de l'entraîneur 204 par rapport à la platine 160. Ce déplacementde l'entraîneur provoque un déplacement relatif de la tige d'entraînement 176

par rapport à la lumière d'entraînement 200.

Ainsi, la tige d'entraînement commence par parcourir le premier tronçon 220 d'orientation longitudinale, de bas en haut en considérant les figures 8 et 13, puis elle vient au contact du coude 222 ce qui provoque automatiquement son entrée dans

le tronçon sensiblement horizontal 224.

Du fait du montage pivotant du pêne 38 autour de son axe fixe de rotation 168, le parcours du tronçon 224 provoque

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le pivotement automatique du pêne 38 dans le sens anti-

horaire en considérant la figure 8.

Le pêne 38 passe alors de sa position saillante illustrée à la figure 8 à sa position escamotée illustrée notamment à la figure 11 sur laquelle on voit qu'il est alors possible de déplacer la porte par rapport au dormant, c'est-à-dire que le

sous-ensemble 34 formant verrou haut est déverrouillé.

La course de déverrouillage du pêne 38 est accomplie à l'encontre d'un effort de rappel élastique qui sollicite en 1o permanence l'entraîneur 204 et le pêne 38 vers leur position de verrouillage illustrée notamment à la figure 8. Cet effort de rappel élastique est exercé par un ressort de rappel 226 qui, dans l'exemple illustré aux figures, est un ressort hélicoïdal de compression qui est interposé longitudinalement entre la

1s platine 160 et l'entraîneur 204.

Plus précisément, la platine 160 comporte une patte 228 réalisée partir de la plaque de fond 162 et contre laquelle prend appui l'extrémité inférieure 230 du ressort 226 dont l'autre extrémité supérieure 231 est accrochée sur une tige de rappel 232 d'orientation horizontale et qui est reçue dans des encoches en arc de cercle 236 qui sont formées dans les ailes

latérales de l'entraîneur 204.

Lors de la course d'ouverture du verrou 34, I'entraîneur

204 comprime le ressort de rappel 226.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, il est prévu des moyens provoquant l'empennage automatique, c'est-à-dire des moyens qui retiennent le pêne 38 en position escamotée d'ouverture tant que la porte est ouverte, et ceci même si l'utilisateur a relâché son effort d'ouverture préalablement appliqué à la plaque de poussée 56 du mécanisme de manoeuvre. De plus, ces moyens doivent

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provoquer le verrouillage automatique à nouveau du verrou 34

lorsque la porte 22 est refermée.

Dans ce but, le verrou 34 comporte un levier 240 de blocage de l'entraîneur 204. Le levier 240 est une pièce en tôle pliée et découpée qui s'étend dans un plan parallèle aux ailes latérales et verticales 164de la platine 160 et plus précisément le long de l'aile de droite en considérant la figure 9. Le levier de blocage 240 en forme de plaque est articulé par rapport à la platine160 par son extrémité inférieure 242, autour d'un axe fixe horizontal A7 parallèle à l'axe de

pivotement du pêne 38.

Dans sa partie centrale 244, levier de blocage 240 comporte une patte de blocage 246 qui est rabattue transversalement à angle droit de manière à s'étendre en regard du bord longitudinal extérieur 248 de l'aile latérale de droite de l'entraîneur 204. Ce bord 248 comporte, comme on peut le voir notamment aux figures 8 et 13 une encoche 250 délimitée par un bord longitudinal, d'orientation verticale 252

et par un bord transversal 254 d'orientation horizontale.

La patte de blocage 246 est ainsi susceptible d'être reçue dans l'encoche 250 de manière que sa face intérieure 256 vienne en appui contre le bord longitudinal 252 et de manière que son bord inférieur 258 vienne en butée contre le

bord horizontal 254.

Dans la position de fermeture illustrée aux figures 8 et 9, la patte de blocage 246 est en appui par sa face intérieure 256 contre la portion en vis-à-vis du bord longitudinal 248 de l'aile de l'entraîneur 204 et elle est sollicitée élastiquement en permanence dans cette position par un ressort de blocage 260 qui est un ressort hélicoïdal de compression interposé entre la

platine 160 et la face extérieure de la patte de blocage 246.

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Ainsi, le levier de blocage 240 est sollicité en permanence en rotation autour de son axe d'articulation A6

dans le sens horaire en considérant la figure 8.

Lors de la course d'ouverture du verrou 34, I'entraîneur 204 se déplace verticalement vers le bas par rapport au levier de blocage 240 et la patte de blocage 246 vient alors en regard de l'encoche 250. Sous l'action du ressort de blocage 260, la patte de blocage pénètre automatiquement dans

l'encoche 250 pour occuper la position illustrée à la figure 11.

Dans cette position, si l'on relâche l'effort de traction verticale appliqué à l'entraîneur 204, ce dernier tend à remonter sous l'action du ressort de rappel 226, mais ce mouvement est immédiatement arrêté car le bord inférieur 258 de la patte de blocage 246 vient en butée contre le bord

horizontal 254 de l'encoche 250.

Pour permettre la fermeture à nouveau du verrou et donc pour libérer l'entraîneur 204, I'extrémité supérieure libre du levier de blocage 240 est conformée en un bras de

déclenchement 270.

Ce bras de déclenchement 270 s'étend longitudinalement verticalement vers le haut au-delà de la partie inférieure 158 du verrou 34 pour être reçu, lorsque la porte 22 est en position fermée, dans l'évidement latéral 190

de la gâche 42.

Lorsque la porte 22 est refermée, c'est-à-dire lorsque que la partie inférieure 158 du verrou 34 se déplace de la gauche vers la droite, en considérant la figure 11, par rapport à la gâche 42, la face extérieure 274 du bras de déclenchement 270 va venir en contact de avec le fond vertical 196. Il en résulte une rotation du bras de blocage 240 dans le sens anti-horaire qui a pour effet de provoquer la sortie de la patte de blocage 246 hors de l'encoche 250 et donc de

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permettre à nouveau un déplacement relatif de l'entraîneur 204, verticalement vers le haut, par rapport à la platine 160

sous l'action du ressort de rappel 226.

Les actions combinées des ressorts de rappel 226 et de blocage 260 permettent donc, du fait de la conception du levier de blocage 240, d'assurer la fonction d'empennage

automatique définie par la normalisation.

Pour améliorer l'aspect extérieur de la partie inférieur du verrou haut 34, un capot d'habillage 280 entoure l'ensemble

de ses composants.

Comme on peut le constater en se reportant à la figure 16, la partie supérieure 282 du verrou bas 36 est de conception globalement identique à celle de la partie inférieure 158 du verrou haut 34 et elle fait notamment appel aux mêmes composants ce qui permet une grande standardisation lors de

la fabrication.

Lorsqu'un verrou est simple, c'est-à-dire lorsqu'il ne comporte pas de moyens d'empennage automatique et comme c'est par exemple le cas du verrou bas 36 illustré aux figures, il suffit de supprimer le levier de blocage, tous les autres composants étant par ailleurs identiques à ceux d'un verrou complexe, c'est-à-dire d'un verrou comportant le levier de blocage.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Ensemble (20) de fermeture d'urgence destiné à équiper une porte (22), montée pivotante par rapport à un dormant entre une position fermée et une position ouverte, du type comportant - une crémone (28) comportant un boîtier (44) de manoeuvre situé sur la face intérieure de la porte (22) et dans lequel est agencé un mécanisme de manoeuvre qui provoque io la translation longitudinale d'au moins une tringle (30) verticale, par exemple haute, sous l'action d'une plaque (56) de poussée qui est montée pivotante - autour d'un axe (A1, 52) parallèle à la face intérieure (49) de la porte (22) - entre une position de fermeture dans laquelle la porte (22) est verrouillée et vers laquelle elle est rappelée élastiquement et une position d'ouverture de la porte (22); et - au moins un premier sous-ensemble (34), par exemple haut, avec une gâche (42) apte à être fixée au dormant et avec un pêne (38) monté mobile, sous l'action de la tringle (30), entre une position de fermeture vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle il est saillant pour s'engager dans la gâche pour normalement immobiliser la porte par rapport au dormant et une position d'ouverture dans laquelle il est escamoté pour être séparé de la gâche et permettre I'ouverture de la porte (22), le sous-ensemble (34) comportant des moyens, dits d'empennage automatique, pour bloquer le pêne haut (38) en position escamotée après ouverture de la porte (22) et pour relâcher automatiquement le pêne (38) lorsque la porte (22) occupe à nouveau sa position fermée; caractérisé en ce que la plaque (56) de poussée et le pêne (38) sont montés pivotants autour d'axes fixes parallèles et horizontaux (A1, 54, A5, 168), et en ce que le mécanisme

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de manoeuvre comporte au moins un premier coulisseau (106) d'entraînement de la tringle haute (30) qui est relié en translation à cette dernière et qui est guidé longitudinalement par rapport à un support fixe (46) du mécanisme, entre une position extrême de fermeture et une position extrême d'ouverture, sous l'action de la plaque (56) de poussée qui est reliée au coulisseau par une bielle (88) dont une première extrémité (86) est articulée sur la face interne (70) de la plaque (56) de poussée autour d'un axe horizontal (A2) porté o0 par la plaque (56) de poussée et dont la seconde extrémité (90) commande le coulisseau (106) par l'intermédiaire d'une tige horizontale mobile (92) qui est reçue en coulissement, selon une direction perpendiculaire à son axe (A4), dans une lumière longitudinale (104) du coulisseau (106), la tige mobile i5 de commande (92) coopérant avec une extrémité longitudinale de la lumière de commande lorsque l'on fait pivoter la plaque

(56) de poussée pour provoquer l'ouverture de la porte (22).

2. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'axe (A1) de pivotement de la plaque (56) de poussée, I'axe (A2) d'articulation de la bielle (88) et la tige mobile de commande

(92) sont agencés successivement selon la direction verticale.

3. Ensemble (20) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque (56) de poussée est montée pivotante par rapport au support fixe (46) au voisinage de son

extrémité haute.

4. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce

que la plaque (56) de poussée est rappelée élastiquement vers sa position de fermeture par un ressort longitudinal de traction (120) dont une extrémité (122) est reliée au support fixe (46) et dont l'autre extrémité (124) est reliée à la tige mobile de

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commande (92) pour solliciter cette dernière en coulissement en direction de l'autre extrémité de la lumière de commande

(104) du coulisseau (106).

5. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce

que la tige mobile de commande (92) est guidée en

coulissement longitudinal par rapport au support fixe (46).

6. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tige mobile io de commande (92) est guidée en coulissement dans une lumière longitudinale de guidage (96) formée dans le support fixe (46, 48) et dont une extrémité constitue une butée avec laquelle la tige de commande (92) coopère pour délimiter la fin de course angulaire de pivotement de la plaque (56) de poussée dans le sens de l'ouverture

7. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce

que la position de fermeture de la plaque (56) de poussée vers laquelle elle est rappelée élastiquement est déterminée par une butée (132) du support fixe (46) avec laquelle coopère une

partie (60, 88) de la plaque (56) de poussée.

8. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé:

- en ce que le mécanisme de manoeuvre comporte un second coulisseau (138) d'entraînement longitudinal d'une tringle basse (32) qui est relié en translation à cette dernière et qui est guidé longitudinalement par rapport au support fixe (46), entre une position extrême de fermeture et une position extrême d'ouverture;

- en ce que l'ensemble (20) comporte un second sous-

ensemble bas (36) avec une gâche (44) apte à être fixée au dormant et avec un pêne (40) monté mobile, sous l'action de la

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tringle basse (32), entre une position de fermeture vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle il est saillant pour s'engager dans la gâche (44) pour normalement immobiliser la porte (22) par rapport au dormant et une position d'ouverture dans laquelle il est escamoté pour être séparé de la gâche et permettre l'ouverture de la porte (22); - et en ce que le second coulisseau (138 est entraîné en translation longitudinale dans les deux sens par le premier coulisseau (106) auquel il est relié par un dispositif (142) de

io renvoi de mouvement.

9. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif (142) de renvoi de mouvement comporte un levier (144) de renvoi qui est monté tournant autour d'un axe fixe de rotation i (143) porté par le support fixe (46) et dont chacune des deux extrémités opposées est reliée à l'un des deux coulisseaux

(106, 138).

10. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'axe de rotation (143) du levier de renvoi (144) est horizontal et

parallèle à la tige mobile de commande (92).

11. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce

que le pêne (38, 40) du sous-ensemble est monté pivotant sur une platine (160) apte à être fixée sur la porte (22) et en ce qu'il est commandé en pivotement par la tringle associée (30, 32) par l'intermédiaire d'un entraîneur (204) qui est relié à cette dernière et qui est guidé en coulissement longitudinal par rapport à la platine, et en ce que l'entraîneur (204) est relié au pêne par une tige d'entraînement (176) dont l'axe est parallèle à l'axe (A5) de pivotement du pêne (38, 40) et qui est reçue en

coulissement dans une lumière d'entraînement (200).

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12. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tige d'entraînement (176) est portée par le pêne et la lumière

d'entraînement (200) est formée dans l'entraîneur (204).

s

13. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que la lumière

d'entraînement (200) est une lumière coudée en L.

14. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que

io le pêne est rappelé élastiquement vers sa position de fermeture par l'intermédiaire d'un ressort (226) qui intervient

entre la platine (160) et l'entraîneur (204).

15. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le ressort de rappel du pêne est une ressort longitudinal de compression (226) qui est interposé entre la platine (160 et l'entraîneur

(204) pour solliciter longitudinalement ce dernier.

16. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications 11 à 15, caractérisé en ce que

lesdits moyens d'empennage automatique comportent un levier de blocage (240) qui est monté articulé sur la platine (160), entre une position de blocage vers laquelle il est rappelé élastiquement et une position effacée, qui comporte une patte (246) de blocage susceptible de coopérer avec l'entraîneur (204, 250) pour immobiliser ce dernier dans une position longitudinale correspondant à l'escamotage du pêne (38, 40), et qui comporte un bras de déclenchement (270) qui fait saillie verticalement pour coopérer avec une partie correspondante (169) du dormant lors du retour de la porte (22) vers sa position fermée pour amener le levier de blocage (240) dans sa position effacée dans laquelle l'entraîneur (204) est libre de

coulisser par rapport à la platine (160).

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17. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'une extrémité inférieure (242) du levier de blocage (240) est montée articulée sur la platine (160) autour d'un axe horizontal (A6), en ce que la patte de blocage (246) est portée par une portion

centrale (244) du levier, et en ce que le bras de déclen-

chement (270) est constitué par l'extrémité supérieure libre du

levier de blocage (240).

18. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (A6) du levier de blocage (240) est parallèle à

l'axe de pivotement (A5) du pêne (38).

19. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que

le bras de déclenchement (270) est susceptible de coopérer avec une partie (169) de la gâche haute (42) fixée sur le dormant.

20. Ensemble (20) de fermeture d'urgence selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce

que le boîtier (44) de manoeuvre comporte un capot d'habillage (61) qui comporte, dans sa face verticale tournée vers l'utilisateur et parallèle à la face intérieure (49) de la porte (22), une ouverture à travers laquelle au moins une partie de la plaque (56) de poussée, éloignée verticalement de son axe de pivotement, fait saillie à l'extérieur du capot (61) lorsque la plaque (56) de poussée est dans sa position de fermeture pour constituer la zone active de la plaque (56) de poussée sur laquelle un utilisateur est susceptible d'agir pour provoquer l'ouverture de la porte (22)