FR2772819A1

FR2772819A1 - Semelle de reglage d'une gache de serrure de vehicule automobile

Info

Publication number: FR2772819A1
Application number: FR9716067A
Authority: FR
Inventors: Jean Michel Roncin
Original assignee: Valeo Systemes de Fermetures SA
Current assignee: Valeo Systemes de Fermetures SA
Priority date: 1997-12-18
Filing date: 1997-12-18
Publication date: 1999-06-25
Anticipated expiration: 2017-12-18
Also published as: FR2772819B1

Abstract

Semelle (1) pour le réglage de la position d'une gâche de serrure de véhicule automobile destinée à être fixée sur la carrosserie dudit véhicule par des moyens de vissage, dont les tiges passent à travers des évidements ménagés dans la semelle et des trous ménagés dans la carrosserie, ladite semelle (1) comportant des moyens pour sa fixation préalable sur la carrosserie dudit véhicule, caractérisée par le fait que lesdits moyens de fixation préalable comprennent un organe de fixation (5) prévu sur la semelle pour constituer, en coopération avec un premier trou de la carrosserie, un dispositif de fixation du type à baïonnette.

Description

SEMELLE DE RÉGLAGE D'UNE GÂCHE DE SERRURE DE
VÉHICULE AUTOMOBILE
La présente invention concerne les serrures d'ouvrant de véhicule automobile et, plus particulièrement, les semelles de réglage des gâches desdites serrures.

Une semelle de réglage est une pièce, qui est interposée entre une gâche et la partie de carrosserie sur laquelle ladite gâche est fixée. Elle a, notamment, pour fonction de permettre d'effectuer le réglage de la position de la gâche par rapport à la carrosserie, avant la fixation de ladite gâche sur la carrosserie au moyen d'organes de vissage tels que des vis ; les vis traversent la carrosserie par des trous de cette dernière, trous qui sont généralement de forme carrée et qui ont un côté supérieur au diamètre des tiges des vis, afin de permettre ledit réglage de la position de la gâche sur la carrosserie. La semelle est, à cet effet, fixée préalablement sur la carrosserie ; on amène ensuite la gâche sur la semelle et on fait glisser ladite gâche sur ladite semelle jusqu'à obtention de la position correcte de ta gâche par rapport à la carrosserie. On fixe alors la gâche.en serrant les vis, dont les filetages coopèrent avec des écrous maintenus prisonniers sur la carrosserie.

Actuellement, la fixation préalable d'une semelle de réglage sur la carrosserie est réalisée par un clipsage obtenu par l'engagement de saillies de clipsage, prévues sur la semelle, dans lesdits trous de la carrosserie. Or ces trous ne sont pas usinés avec grande précision et, en particulier l'écartement entre les trous est relativement peu précis. II en résulte que le clipsage de la semelle peut être de mauvaise tenue en raison d'un mauvais engagement des saillies de clipsage dans ces trous. Il en résulte surtout que le monteur doit fréquemment fournir une force importante pour réaliser le clipsage de la semelle sur la carrosserie, ce qui rend difficilement supportable par ce dernier cette opération de clipsage.

L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients.

L'invention a donc pour objet une semelle pour le réglage de la position d'une gâche de serrure de véhicule automobile destinée à être fixée sur la carrosserie dudit véhicule par des moyens de vissage, dont les tiges passent à travers des évidements ménagés dans la semelle et des trous ménagés dans la carrosserie, ladite semelle comportant des moyens pour sa fixation préalable sur la carrosserie dudit véhicule, caractérisée par le fait que lesdits moyens de fixation préalable comprennent un organe de fixation prévu sur la semelle pour constituer, en coopération avec un premier trou de la carrosserie, un dispositif de fixation du type à baïonnette.

Ainsi, grâce à l'invention, la fixation préalable de la semelle sur la carrosserie ne demande plus d'effort important de la part du monteur, puisqu'il suffit de présenter la semelle vis-à-vis de la carrosserie selon un certain angle, puis après engagement de l'organe de fixation dans le trou de passage de vis correspondant de la carrosserie, à savoir le premier trou, de tourner la semelle d'un angle convenable. De plus, cette constitution des moyens de fixation préalable de la semelle selon l'invention permet de tolérer des erreurs de dimensionnement de l'écartement entre les trous de passage de vis de la carrosserie.

Il est avantageux de munir la semelle d'un organe de fixation complémentaire susceptible de s'engager dans un deuxième trou de passage de vis de la carrosserie, pour constituer un dispositif d'arrêt en rotation de la semelle autour de l'axe dudit premier trou de la carrosserie, après que le dispositif de fixation du type à baïonnette ait été mis en place dans le premier trou de la carrosserie.

Avantageusement, dans le cas où la semelle est destinée à coopérer avec un premier trou de la carrosserie de forme carrée, on peut prévoir que l'organe de fixation de la semelle comprend quatre éléments en saillie ayant une section droite en L, éléments dont une première aile s'étend sensiblement parallèlement au plan moyen de la semelle, les quatre deuxièmes ailes desdits éléments en saillie constituant un ensemble qui, vu en plan perpendiculairement au plan moyen de la semelle, s'inscrit dans un carré dont le côté est sensiblement égal ou légèrement inférieur à celui dudit premier trou de la carrosserie. La semelle peut comporter un premier évidement de forme carrée, les deuxièmes ailes des éléments en saillie étant disposées en bordure des côtés dudit évidement. De préférence, le premier évidement est un carré dont le côté est égal à celui du premier trou de la carrosserie. On peut prévoir que les éléments en saillie aient tous la même longueur mesurée le long des côtés du premier évidement; la longueur des deuxièmes ailes des éléments en saillie est au plus égale à environ 0,4 fois la longueur du côté du premier trou et la bordure de chaque première aile est, vue en plan perpendiculairement au plan moyen de la semelle, entièrement située à l'intérieur d'un triangle rectangle isocèle dont l'hypoténuse est la longueur dé la deuxième aile correspondante.

Avantageusement, l'organe de fixation complémentaire comprend deux pattes sensiblement perpendiculaires au plan moyen de la semelle, ces pattes coopérant chacune avec la bordure du deuxième trou de la carrosserie ; les pattes coïncident chacune avec l'un des deux côtés opposés du bord du deuxième évidement carré de la semelle, lesdits côtés opposés s'étendant sensiblement radialement par rapport à la rotation de la semelle autour de l'axe du premier trou de la carrosserie ; de préférence, le deuxième évidement de la semelle a une forme carrée et les pattes de l'organe de fixation complémentaire sont disposées le long de deux côtés opposés dudit deuxième évidement. La semelle peut comporter deux évidements carrés de mêmes dimensions destinés à venir au droit de deux trous carrés de la carrosserie, qui ont sensiblement les mêmes dimensions que les deux évidements carrés précités.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, d'un mode de réalisation selon l'invention, la description étant faite en se référant au dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 représente, en vue en plan, une semelle selon l'art antérieur
-la figure 2 représente, en perspective et en vue de dessous, une semelle selon l'invention
- la figure 3 représente, en perspective et en vue de dessus, la semelle de la figure 2
-la figure 4 représente schématiquement, en plan, la semelle des figures 2 et 3 fixée sur la carrosserie d'un véhicule, sur laquelle est monté un appareil de réglage de la position de la gâche;
- la figure S représente une vue partielle en coupe selon V Vde la figure 4.

La semelle selon l'art antérieur, représentée sur la figure 1, comporte deux évidements carrés 10, 20 destinés au passage des vis de fixation de la gâche sur la carrosserie. Sur chacun de trois des bords desdits évidements carrés 10, 20 se trouve une saillie d'encliquetage 30. La fixation de la semelle sur la carrosserie est obtenue par enfoncement de l'ensemble des saillies 30 dans les trous carrés correspondants de la carrosserie, ce qui provoque l'encliquetage. La semelle de la figure 1 comporte à ses deux extrémités, une patte 40 ayant pour fonction de servir d'appui à un appareil de réglage de la position de la gâche, comme cela sera décrit plus loin en se référant aux figures 4 et 5.

On conçoit que ce dispositif de fixation de l'art antérieur ne tolère pas les écarts, par rapport à la valeur nominale, de la distance entre les trous carrés de la carrosserie et des. dimensions desdits trous, ces écarts produisant un décalage entre certaines des saillies 30 et le bord correspondant des trous carrés de la carrosserie. Ce décalage a d'abord pour conséquence de dégrader la qualité de la fixation de la semelle sur la carrosserie ; mais surtout, il nécessite de la part du monteur, un effort excessif pour obtenir l'engagement des saillies 30 dans les trous carrés de la carrosserie.

Comme on peut le voir sur la figure 2, la semelle 1 selon l'invention ne comporte pas de saillies d'encliquetage mais, à la place, un organe de fixation conçu pour constituer, en coopération avec un premier trou carré de la carrosserie, un dispositif de fixation à baïonnette.

La semelle 1 représentée sur la figure 2 comporte, comme celle de la figure 1, deux évidements carrés 2 et 3, à savoir un premier évidement 2 et un deuxième évidement 3. Les deux trous carrés (non représentés) de la carrosserie et les deux évidements carrés 2 et 3 sont tous de même dimension et ont un côté plus grand que le diamètre des vis de fixation de la gâche. Le premier évidement 2 est destiné à venir au droit du premier trou de la carrosserie et le deuxième évidement 3 au droit du deuxième trou de la carrosserie.

L'organe de fixation de cette semelle est constitué par quatre éléments en saillie 5 à section en L, disposés chacun sur un côté correspondant du bord de l'évidement carré 2. Les premières ailes 5a des éléments en saillie 5 sont sensiblement parallèles au plan moyen de la semelle ; elles s'étendent en direction opposée à l'évidement 3, et elles présentent, vues en plan perpendiculairement au plan moyen de la semelle, une forme trapézoïdale. La deuxième aile 5b de chaque élément en saillie 5 est sensiblement perpendiculaire au plan moyen de la semelle et coïncide avec le côté correspondant du. bord de l'évidement carré 2 ; elle supporte à son extrémité libre la première aile Sa correspondante.

Les éléments en saillie 5 sont agencés et dimensionnés de telle sorte que l'ensemble formé par les premières ailes Sa s'inscrive dans un carré, représenté par le trait mixte 6 sur la figure 2, ce carré 6 étant coaxial au carré que constitue le bord de l'évidement 2 et s'en. déduisant par une rotation d'environ 1 huitième de tour. Le carré 6 est, en outre, sensiblement identique ou de dimension légèrement inférieure à celle du bord du premier trou carré de la carrosserie ; la longueur des deuxièmes ailes 5b est donc au plus égale à 0,4 fois la longueur du côté du premier trou de la carrosserie et la bordure de chaque première aile
Sa est, vue en plan, entièrement située à l'intérieur d'un triangle rectangle isocèle, dont l'hypoténuse est la longueur de la deuxième aile 5h correspondante.

I1 résulte de ces caractéristiques que l'ensemble des éléments en saillie S constitue, avec le premier trou carré de la carrosserie, un dispositif de fixation du type à baïonnette.

Pour parfaire le dispositif de fixation de la semelle 1 de la figure 2, on prévoit également deux pattes 7 sensiblement perpendiculaires au plan moyen de la semelle 1, coïncidant chacune avec l'un de deux côtés opposés du bord de l'évidement carré 3.

Lesdits côtés opposés s'étendent dans le sens radial relativement à la rotation de la semelle autour du trou carré de la carrosserie correspondant à l'évidement 2. On comprend que les pattes 7 constituent avec le trou carré correspondant de la carrosserie un dispositif d'arrêt en rotation de la semelle 1 autour de l'axe du premier trou carré de la carrosserie correspondant à l'évidement 2 de la semelle 1.

La fixation de la semelle de la figure 2 sur la carrosserie est effectuée de la manière suivante : les quatre éléments en saillie 5 sont d'abord engagés, sans effort, dans le premier trou carré de la carrosserie. Puis on fait tourner la semelle 1 d'un huitième de tour autour de l'axe dudit trou carré ; les premières ailes trapézoïdales Sa se trouvent alors placées derrière la tôle constitutive de la carrosserie et servent d'éléments de retenue de la semelle. L'engagement des pattes 7 dans le deuxième trou carré de la carrosserie verrouille alors la fixation de la semelle 1 sur la carrosserie.

La figure 4 représente schématiquement, vue en plan, une semelle 1 fixée sur la carrosserie d'un véhicule, semelle sur laquelle est monté un appareil connu en soi pour le réglage de position de la gâche 13 par rapport à la carrosserie et donc par rapport à la semelle 1 préalablement fixée sur elle. Cet appareil comprend un équipage fixe 100 ancré sur la semelle 1 par encastrement sur les pattes 4 de cette dernière, et un équipage mobile 111 présentant un évidement 1 1 la destiné à recevoir sans jeu un élément 112 de la gâche destinée à être montée sur la semelle 1. L'équipage 111 est mobile, par rapport à l'équipage 100, selon les axes X et Y d'un plan parallèle au plan moyen de la semelle 1. Des moyens pneumatiques permettent de commander le déplacement de l'équipage mobile 111 par rapport à l'équipage fixe 100. Dès que le positionnement de la gâche 13 est réalisé, on fixe la gâche par vissage des vis 14. Le déplacement de l'axe des trous de vis par rapport à l'évidement est autorisé par le fait que l'évidement carré 2 a un côté plus grand que le diamètre des vis 14.

Naturellement, l'invention n'est pas limitée au mode particulier de réalisation, qui a été décrit à titre d'exemple préféré.

Claims

1 - Semelle (1) pour le réglage de la position d'une gâche (13) de serrure de véhicule automobile destinée à être fixée sur la carrosserie dudit véhicule par des moyens de vissage (14), dont les tiges passent à travers des évidements ménagés dans la semelle et des trous ménagés dans la carrosserie, ladite semelle (1) comportant des moyens pour sa fixation préalable sur la carrosserie dudit véhicule, caractérisée par le fait que lesdits moyens de fixation préalable comprennent un organe de fixation (5) prévu sur la semelle pour constituer, en coopération avec un premier trou de la carrosserie, un dispositif de fixation du type à baïonnette.

REVENDICATIONS
2 - Semelle selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte un organe de fixation complémentaire (7) susceptible de s'engager dans un deuxième trou de la carrosserie pour constituer un dispositif d'arrêt en rotation de la semelle (1). autour de l'axe dudit premier trou de la carrosserie.
3 - Semelle selon l'une des revendications 1 ou 2, destinée à coopérer avec un premier trou de la carrosserie de forme carrée, caractérisée par le fait que ledit organe de fixation de la semelle comprend quatre éléments en saillie (5) ayant une section droite en éléments dont une première aile (5Ja s'étend sensiblement parallèlement au plan moyen de la semelle (1), les quatre deuxièmes ailes (5b) desdits éléments en saillie constituant un ensemble qui, vu en plan perpendiculairement au plan moyen de la semelle (1), s'inscrit dans un carré dont le côté est sensiblement égal ou légèrement inférieur à celui dudit premier trou de la carrosserie.
4 - Semelle selon la revendication 3, caractérisée par le fait qu'elle comporte un premier évidement (2) de forme carrée, les deuxièmes ailes (5 ! 2) des éléments en saillie (5) étant disposées en bordure des côtés dudit évidement (2).
5 - Semelle selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le premier évidement (2) est un carré dont le côté est égal à celui du premier trou de la carrosserie.
6 - Semelle selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les éléments en saillie (5) ont tous la même longueur mesurée le long des côtés du premier évidement (2).
7 - Semelle selon la revendication 6, caractérisée par le fait que la longueur des deuxièmes ailes (5k) des éléments en saillie (5) est au plus égale à environ 0,4 fois la longueur du côté du premier trou et la bordure de chaque première aile (5 est, vue en plan perpendiculairement au plan moyen de la semelle, entièrement située à l'intérieur d'un triangle rectangle isocèle dont l'hypoténuse est la longueur de la deuxième aile (5k) correspondante.
8 - Semelle selon la revendication 2, prise seule ou en combinaison avec l'une des revendications 3 à 7 caractérisée par le fait que ledit organe de fixation complémentaire comprend deux pattes (7) sensiblement perpendiculaires au plan moyen de la semelle (1), ces pattes coopérant chacune avec la bordure du deuxième trou de la carrosserie.
9 - Semelle selon la revendication 8, caractérisée par le fait que le deuxième évidement (3) a une forme carrée et les pattes (7) de l'organe de fixation complémentaire sont disposées le long de deux côtés opposés dudit deuxième évidement (3).
10 - Semelle selon la revendication 9, caractérisée par le fait qu'elle comporte deux évidements carrés (2, 3) de mêmes dimensions destinés à venir au droit de deux trous carrés de la carrosserie, qui ont les mêmes dimensions que les deux évidements (2, 3).