FR2768227A1 - Dispositif de surveillance d'un appareil electrique, notamment d'une unite informatique d'un parc bureautique, et systeme de mise en oeuvre - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un dispositif de surveillance (4) d'un appareil électrique (10) comportant un cordon d'alimentation (100), notamment d'une unité d'un parc bureautique. Le dispositif (4) comprend un boîtier (40) sur lequel se connecte le cordon d'alimentation (100) et des circuits électroniques (5) munis d'un capteur de courant (51, 510) détectant l'alimentation en courant (i) de l'appareil (10). Un signal d'incident ou d'alarme est généré en fonction de cette détection, en vue de prévenir le vol de l'appareil ou de surveiller son utilisation selon des conditions préétablies. Le dispositif (4) peut comprendre des paires de contacts électriques (52) détectant sa déconnexion d'une prise (p) ou la déconnexion du cordon (100). La détection d'incident peut être répercutée à un poste de surveillance éloigné : système informatique ou central téléphonique; notamment via une liaison par radiofréquence (500, 5), une liaison par courants porteurs, une liaison téléphonique, ou une liaison informatique du type série.

Description

DISPOSITIF DE SURVEILLANCE D'UN APPAREIL ELECTRIQUE,
NOTAMMENT D'UNE UNITE INFORMATIQUE D'UN PARC
BUREAUTIQUE, ET SYSTEME DE MISE EN OEUVRE
La présente invention concerne un dispositif de surveillance d'un appareil électrique, plus particulièrement d'un appareil fonctionnant sur le secteur et comportant un cordon d'alimentation destiné à être branché dans une prise murale ou similaire.
L'invention concerne également un système pour la mise en oeuvre de ce dispositif.
Le domaine d'application préférentiel d'un dispositif selon l'invention, bien que non exhaustif, concerne la surveillance des unités informatiques d'un parc bureautique.
Dans le cadre de l'invention, le terme "unité" doit être entendu dans son acceptation la plus générale : microordinateur, serveur, écran de visualisation, imprimante, et de façon générale, tout périphérique.
Une première application du dispositif selon l'invention est de pouvoir pallier au vol de l'appareil surveillé, pour le moins détecter les tentatives de vols et, avantageusement, lancer une alarme.
Une deuxième application est de détecter une utilisation frauduleuse d'un appareil surveillé, ou pour le moins non conforme. Il peut s'agir, par exemple de l'utilisation d'une ressource informatique, par une personne non autorisée et/ou en dehors de plages horaires prédéterminées.
Une troisième application concerne le "piratage" de données, dans le sens le plus général que l'on peut donner à ce terme. Elle consiste à surveiller, voire empêcher l'utilisation de logiciels protégés et/ou l'accès à des informations verrouillées.
Pour fixer les idées, on va tout d'abord se placer dans le cas de l'application que l'on appellera "prévention des vols".
Ces toutes dernières années ont vu la montée en puissance des systèmes informatiques, notamment des microordinateur s et/ou des réseaux locaux de traitement de données qui permettent une grande concentration des données et informations traitées, et enregistrées (sous forme magnétique et optique), ce sous un faible volume. Les micro-ordinateurs portables illustrent de façon remarquable cette dernière caractéristique technique. D'autre part, les prix des matériels ont très fortement chuté, ce qui a eu un effet cumulatif, car le taux d'équipement en matériels informatiques, et notamment bureautiques, des entreprises a fortement augmenté. Les parcs des grosses et moyennes entreprises ont donc grossi. De même, les petites ou très petites entreprises, magasins ou cabinets de professions libérales possèdent, pour la plupart, au moins un microordinateur et un ou plusieurs périphériques (imprimante, modem, etc.).
il s'ensuit un double risque : le vol du matériel et la disparition des données et informations stockées.
Même si le prix des matériels a fortement chuté, il n'en reste pas moins vrai que le vol d'un micro-ordinateur reste un préjudice appréciable, préjudice aggravé si on y ajoute le vol des périphériques associés. La disparition des données et informations stockées peut être encore plus pénalisante, voire même avoir des conséquences irréparables, car elles peuvent être essentielles à la vie de l'entreprise. Normalement, des sauvegardes périodiques des données devraient être effectuées. D'une part, ce n'est pas toujours le cas et, d'autre part, l'unité de sauvegarde peut également être dérobée. Cette perte des données peut être simplement due au vol du matériel convoité, mais aussi résulter d'un acte de malveillance, le "support", c'est-àdire le matériel, n'ayant été dérobé qu'à titre accessoire, de manière à pouvoir s' approprier les données (des copies in situ s' avérant impossibles ou très difficilement réalisables).
Pour éviter, ou pour le moins pour retarder ou rendre plus difficile le vol des appareils précités, diverses méthodes et dispositifs ont été proposés. Parmi ceux-ci, on peut citer les suivants : des arceaux métalliques entourant l'appareil et vissés à la table support, des câbles d'acier, munis d'un cadenas, et qui viennent s'amarrer au lecteur de disquette du microordinateur, des dispositifs à aimant et alarmes sonores, par exemple utilisés dans les grandes surfaces, et des tatouages, réalisés de façon similaire au gravage des vitres d'automobiles.
Ces dispositifs présentent plusieurs inconvénients : l'appareil à surveiller ou son support doivent être adaptés (perçage de trous), ils ne sont pas discrets.
Pour la plupart, ils rendent difficile le déplacement des appareils par des personnes autorisées à effectuer ces déplacements, que ce soit pour une utilisation dans un autre lieu ou pour en effectuer la maintenance en atelier.
D'autre part, beaucoup de dispositifs nécessitent l'utilisation de clés, qui peuvent se perdre ou doivent être dupliquées, si plusieurs personnes sont autorisées à déplacer les appareils, ce qui diminue fortement l'efficacité que l'on peut attendre d'un tel système. On peut également remarquer enfin que l'efficacité des tatouages est très limitée si l'appareil (même d'un modèle portable) a été dérobé pour un usage ultérieur privé.
Enfin, ces dispositifs ne permettent pas d'assurer d'autres fonctions que la prévention des tentatives de vols. En particulier, ils ne peuvent assurer des fonctions de surveillance d'une utilisation anormale in situ ou de l'accès à des logiciels ou données réservées, à l'exception du dispositif à cadenas verrouillé sur la trappe de disquette et qui interdit uniquement l'utilisation de ce périphérique intégré.
L'invention se fixe pour but de proposer un dispositif de surveillance d'appareils électriques, notamment des unités informatiques d'un parc Bureautique, qui ne présente pas les inconvénients des dispositifs de l'art connu et qui permet, non seulement de prévenir le vol ou de détecter les tentatives de vols, mais aussi de détecter et/ou interdir les utilisations anormales de ces appareils.
Pour ce faire, le dispositif selon l'invention est basé sur la surveillance de l'état énergétique de l'alimentation en courant électrique des appareils. De façon plus précise, le dispositif est constitué essentiellement d'un boîtier comprenant des circuits électroniques détectant le passage ou non du courant électrique dans le cordon d'alimentation de l'appareil à surveiller. Ce boîtier se branche simplement sur la prise d'alimentation en énergie électrique (par exemple murale), que l'on appellera simplement "prise secteur" ci-après. Il comprend également avantageusement au moins un contact intermittent permettant de détecter la déconnexion du cordon d'alimentation. Le boîtier peut se présenter sous un très faible volume et etre doté de formes appropriées qui le rendent très discret, en d'autres termes qui n'attirent pas l'attention d'une personne non avertie.
En outre, il ne nécessite aucune adaptation du matériel électrique à surveiller, ni de son support.
On peut donc détecter le passage du courant d'alimentation et utiliser cette information pour divers types d'applications, que ce soit la prévention du vol ou la détection d'utilisations anormales.
Dans le domaine d'application préférée de l'invention, qui concerne la surveillance d'unités informatiques, les cordons d'alimentation habituellement utilisés sont amovibles et comportent quatre conducteurs deux conducteurs d'amenée du secteur, un conducteur de terre et un quatrième conducteur non actif. La fiche, côté appareil est une fiche femelle spécifique qui, lorsqu'elle est déconnectée de la fiche mâle de l'appareil, établit un contact provisoire entre le quatrième conducteur et le conducteur de terre. L'invention tire parti de cette caractéristique. Dans cette application préférée, les circuits électroniques du boîtier surveillent également l'apparition de ce contact galvanique entre deux conducteurs et peuvent utiliser cette information pour détecter une tentative d'enlèvement de l'appareil.
Dans une première variante de réalisation, le dispositif selon l'invention est associé à des organes de transmission, unidirectionnels, ou préférentiellement bidirectionnels, qui permettent de répercuter les détections d'incidents vers un poste central, que ce soit un poste de surveillance, sous le contrôle d'opérateurs (tableau lumineux par exemple), un système informatique central ou encore un central téléphonique. Si l'organe de transmission est bidirectionnel, le dispositif peut recevoir des commandes et/ou instructions de ce poste central, par exemple pour couper l'alimentation en énergie électrique pour une application de surveillance des conditions d'utilisation du dispositif (plage horaire non autorisée, etc.).
Le mode de liaison peut faire appel à diverses technologies : transmission par voie hertzienne, courants porteurs, liaisons téléphoniques par paires, bus informatique de type série, fibres optiques, transmission par faisceau infrarouge, boucle magnétique, etc.
Dans une deuxième variante de réalisation du dispositif selon l'invention, celui-ci est associé à une alarme, sonore ou visuelle.
Dans une variante de réalisation supplémentaire, on prévoit un organe de déverrouillage électronique (par exemple un clavier, un lecteur de carte, etc.), de façon à ce qu'une personne autorisée puisse saisir un code d'identification, ce qui lui permettra d'emmener l'appareil sans déclencher une alarme ou, pour le moins, sans détecter une tentative de vol.
L'invention a donc pour objet un dispositif de surveillance d'un appareil électrique comportant un cordon d'alimentation en énergie électrique comprenant au moins deux conducteurs d'alimentation, caractérisé en ce qu'il comprend un boitier sur lequel se connecte ledit cordon d'alimentation et en ce que ledit boîtier comprend des circuits électroniques comportant au moins un capteur de courant détectant le passage du courant dans l'un au moins desdits conducteurs de manière à générer un signal représentatif de l'état énergétique dudit appareil électrique à surveiller et des circuits d'exploitation dudit signal représentatif de l'état énergétique et générant un signal d'incident sur détection d'une variation prédéterminée du signal représentatif de l'état énergétique.
L'invention a encore pour objet un système mettant en oeuvre ce dispositif.
L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles
- les figures 1 et 2 illustrent un exemple de dispositif de surveillance d'appareils électriques selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 illustre schématiquement la configuration d'un câble amovible utilisé en bureautique
- les figures 4a à 4e illustrent des exemples de dispositifs de surveillance d'appareils électriques selon quatre modes de réalisation supplémentaires de l'invention ;
- la figure 5 illustre schématiquement un exemple d'architecture de système mettant en oeuvre des dispositifs de surveillance conforment à l'invention ;
- la figure 6 illustre schématiquement un exemple de poste central de surveillance pour un système selon la figure 6
- et la figure 7 illustre un exemple de dispositif de surveillance d'appareils électriques selon un mode de réalisation supplémentaire de l'invention, pour des transmissions bidirectionnelles
Pour fixer les idées, on va tout d'abord se placer dans le cadre du domaine d'application préféré de l'invention, en l'occurrence la surveillance d'unités informatiques.
La figure 1 illustre schématiquement un poste informatique 1, réduit à un micro-ordinateur 10 et à son écran de visualisation 11, le tout étant posé, de façon classique, sur un support approprié 2 (table ou autre). On suppose que le micro-ordinateur 10 et son écran ll sont reliés au secteur, via leur cordon d'alimentation respectivement 100 et 110, branché dans une prise murale d'un panneau d'alimentation 3. Dans l'exemple décrit, le panneau 3 comprend trois prises secteurs, pl à p3, dont deux seulement, P2 et p3, sont utilisées.
Plus précisément, selon une caractéristique importante de l'invention, les cordons 100 et 110 sont associés à des dispositifs de surveillance selon l'invention, dont deux ont été représentés 4a et 4b. Dans l'exemple décrit, les dispositifs de surveillance 4a et 4b, sont représentés distincts des prises murales pl à p3, mais pourraient tout aussi bien être intégrés dans ces prises. ils pourraient, par exemple être disposés derrière le cache du panneau d'alimentation secteur 3, ce qui les rendraient encore plus discrets.
La figure 2 illustre schématiquement la structure générale d'un dispositif de surveillance 4 selon l'invention. il comprend un boîtier 40 enfermant des circuits électroniques 5 de détection, de commande et, éventuellement d'émission et/ou réception de signaux.
Dans la variante de réalisation présentée sur la figure 1, le boîtier 40 s'enfiche sur une prise murale, ici référencée p. En réalité, le boîtier 40 sert d'intermédiaire entre la prise murale p et la fiche mâle 101 du cordon d'alimentation 100 de l'appareil à surveiller, ici 10. Le boîtier 40 comporte donc à une extrémité, dans la variante représentée, deux broches mâles 41 et une broche femelle 42 (pour la terre), disposées dans l'espace de manière à permettre l'insertion dans la prise murale p. On doit bien comprendre en effet que, bien que représentées dans un plan pour des raisons de clarté du dessin, les broches correspondent à la géométrie de la prise murale, selon les normes en vigueur dans un pays d'utilisation donné. A l'autre extrémité, le boîtier 40 comporte une prise de type femelle, comprenant deux broches femelles 44, une broche mâle (pour la terre), ainsi qu'un contact supplémentaire 46, dans lequelle s insère la fiche mâle 101 du cordon d'alimentation 100 de l'appareil 10. Les broches 41 et 42 sont reliées par des conducteurs 43. Les broches 42 et 45 sont avantageusement reliées à la masse du boîtier 40 ou reliées par un conducteur supplémentaire (non représenté), pour assurer la continuité de terre.
Selon une première caractéristique du dispositif 4 selon l'invention, les circuits électroniques 5 mesurent l'intensité du courant i alimentant l'appareil à surveiller (par exemple le micro-ordinateur 10), ou pour le moins détectent le passage de ce courant. Pour ce faire on utilise un capteur de courant 51. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, on a supposé que le capteur de courant 51 était basé sur le couplage magnétique entre un des conducteurs reliés au secteur et une bobine enfilée sur ce conducteur. On peut également utiliser, sur un principe analogue, un transformateur, dont le primaire serait constitué par une ou plusieurs spires de ce conducteur. Un tel organe a l'avantage d'offrir un bon découplage entre la tension élevée du secteur et les circuits électroniques 5, utilisateurs du signal capté. Cependant d'autres types de capteurs sont utilisables : organe à couplage optoélectronique, semi-conducteur à effet Hall ou mesure du courant passant dans une faible résistance série. Dans ce dernier cas, il sera généralement nécessaire de prévoir une isolation galvanique entre les conducteurs secteurs et les circuits électroniques 5. Le capteur 51 est relié à un organe de mesure 510, compris dans les circuits électroniques 5. Généralement, cet organe de mesure 510 assure aussi la conversion des signaux mesurés en signaux numériques, plus aisément exploitables par des circuits de traitement de l'information.
Les circuits électroniques peuvent être alimentés de façon autonome, à l'aide de piles ou batteries, et/ou par l'intermédiaire du secteur. Pour ce faire, comme représenté sur la figure 2, on a prévu des conducteurs d'alimentation 46 reliés aux broches 41 et une alimentation interne 47, fournissant une ou plusieurs tensions continues, tensions nécessaires au bon fonctionnement des circuits internes.
Les circuits électroniques 5 doivent répercuter les signaux mesurés ou détectés d'une manière ou d'une autre, pour qu'ils puissent être utilisés. Pour ce faire, comme il a été indiqué, on peut faire appel à des techniques de transmission diverses. Dans l'exemple illustré, on a supposé que la transmission vers un poste central (non représenté), dont la nature sera précisée ci-après, s'effectue par ondes radiofréquences. Les circuits électroniques 5 sont donc munis d'un organe de radioémission 500 et d'une antenne 50. il est clair que, si le boîtier 40 est en métal, il est nécessaire que l'antenne 50 soit extérieure au boîtier 40. Cependant, comme il le sera montré ci-après, les fréquences utilisées étant très élevées, les dimensions du circuit d'antenne sont très faibles. Dans une variante de réalisation préférée, la transmission est du type bidirectionnelle, ce qui permet de recevoir également des signaux de commande et/ou des instructions exploitables par des circuits de traitement de données locaux, c'est-à-dire compris dans les circuits 5 (par exemple un microprocesseur, un microcontrôleur ou un circuit similaire, associé à des circuits de mémoire).
Selon la fonction assignée au dispositif 4, le signal capté par les circuits électroniques 5 est exploité de façon, a priori, spécifique. On peut, par exemple, détecter des tentatives de vol, l'appareil 10 étant en marche, si le signal mesuré par le capteur 51 retombe à zéro. En effet, lorsque l'appareil 10 est en service, le capteur 51 détecte le passage d'un courant i, qui peut être d'amplitude variable selon la charge de l'appareil, mais qui n'est pas nul. Si l'un des organes suivants l'appareil 10, la fiche 101, voire le dispositif 4, est débranché ou déconnecté le signal mesuré par le capteur 51 retombe à zéro. il en est de même si le cordon 100 est déconnecté de l'appareil à mesurer, dans la mesure où le cordon 100 est amovible. La variation du signal (retombée) est répercutée vers un poste central, par la liaison radiofréquence précitée, pour une exploitation appropriée alarme, etc., qui sera également détaillée ci-après.
Dans le cas de la surveillance de l'utilisation anormale de l'appareil 10, par exemple en dehors d'une plage horaire autorisée (en dehors des heures de travail, la nuit, etc.), c'est au contraire la montée du signal qui peut être significative. En effet, cette montée indique la mise en marche de l'appareil. On peut également surveiller, de façon centralisée, le non-respect de consignes : par exemple une consigne d'extinction de l'appareil lorsqu'un collaborateur quitte son poste de travail. Si le signal détecté et répercuté au poste central, est toujours à l'état "haut" après une heure donnée, cela signifie que l'appareil est resté allumé.
Pour l'application détection d'une "tentative de vol", la description qui vient d'être faite suppose, pour qu'il ait détection effective, un changement d'état du signal détecté par le capteur 51. Si l'appareil n'est pas en fonctionnement, le débranchement de la fiche 101 ou du cordon 100, s'il est amovible, n'occasionne aucun changement d'état. Aussi, selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif 4 est muni d'un deuxième détecteur, qui comporte avantageusement une paire de contacts galvaniques 52, reliés par des conducteurs 53 à un organe de scrutation 530 de l'état de ces contacts 52, compris dans les circuits électroniques 5. Cet organe 52 détecte la présence physique de la fiche mâle 101 du cordon 100, par exemple d'au moins une des broches mâles 44. Les circuits électroniques 5 scrutent, de façon classique en soi, l'état de la paire de contacts précitée, état fermé ou ouvert. il est d'ailleurs à remarquer que la paire de contacts peut être indifféremment à l'état ouvert ou fermé lorsque la fiche 101 est insérée dans le boîtier 40, seul le changement d'état est significatif.
Cette dernière disposition ne permet toutefois pas de détecter le débranchement du cordon 100, côté appareil 10, si celui-ci est amovible.
Aussi, dans une variante de réalisation préférée, on prévoit un troisième capteur.
Pour ce faire, l'invention tire parti d'une particularité de la structure des cordons d'alimentation amovibles utilisés dans les applications bureautiques. Une telle structure est illustrée schématiquement par la figure 3. Le cordon 100, pour un appareil devant être relié à la terre, comprend en réalité quatre conducteurs : deux conducteurs d'alimentation proprement dits 102 et 103, un conducteur de terre 104 et un conducteur supplémentaire 105. Les conducteurs 102 à 103 sont disposés à l'intérieur d'une gaine isolante 106. Les conducteurs 102 et 103 sont reliés, du côté fiche mâle 101, à des broches mâles 1010 et 1011, respectivement, et du côté fiche femelle amovible 107, à des broches femelles 1020 et 1030, respectivement. Le conducteur de terre 104 est relié, du côté fiche mâle 101, à une broche femelle 1012 et, du côté fiche femelle amovible 107, à une broche femelle de configuration particulière. Le conducteur supplémentaire 105 est relié, du côté fiche mâle 101, à un contact métallique externe 1013, du côté fiche femelle amovible 107, à la même broche femelle de configuration particulière. La fiche femelle 107 est destinée à être enfichée sur une prise 1000, encastrée dans le capot de l'appareil 10, comprenant trois broches mâles 1001 à 1003.
La broche de terre de la fiche 107, à configuration particulière, comprend en réalité une paire de contacts 1050 et 1040, qui établit une continuité galvanique entre les conducteurs 104 et 105, et la supprime lorsque la fiche 107 est retirée de la prise 1000.
Cette paire de contacts 1040 et 1050, joue donc un rôle analogue à la paire de contacts constituant le capteur 52, interne au boîtier 40. On munit le boîtier 40 d'un frotteur 46, destiné à établir un contact galvanique avec la plage 1013, et on relie les circuits électroniques 5 à la broche 45 et au frotteur 46, par une paire de conducteurs 54. Les circuits électroniques 5 comprennent un second circuit 540, de scrutation de l'état des contacts 1040 et 1050. Ce circuit détecte la déconnexion du cordon 100, et plus particulièrement de la fiche 107, par l'apparition d'une discontinuité galvanique entre les conducteurs 104 et 105. On peut donc dire que le capteur, ou du moins l'organe de détection ou de mesure, est déporté, de fait, dans la fiche 107, en bout de cordon 100.
Si le dispositif 4 n'est pas solidaire de la prise murale p ou intégré dans cette prise, et si l'appareil 10 n'est pas en fonctionnement, le fait de déconnecter le dispositif 4 de la prise murale ne peut être détecté par aucun des capteurs précédents. Il n'y a pas de modification de l'amplitude du courant mesuré i, ni de modification de l'état des contacts 52 ou 1040-1050.
Ce problème peut être résolu par le dispositif de l'invention d'au moins deux manières
Une première solution consiste à émettre en permanence un signal particulier, par exemple un signal identifiant un boîtier donné parmi tous les autres.
L'émission de ce signal particulier doit être subordonnée à la présence dans le boîtier de la tension secteur. En d'autres termes, l'alimentation des circuits spécifiques de génération de ce signal doit être assurée par une tension dérivée de celui-ci, même si par ailleurs les circuits électroniques sont munis d'une alimentation autonome. Dans ce cas le fait de débrancher le dispositif 4 provoque l'arrêt de l'émission du signal particulier. On peut donc utiliser cette information pour prévenir là encore un vol, ou du moins détecter une tentative de vol ou d'enlèvement de l'appareil 10 (ou de tout autre appareil) par un personnel non autorisé peut être présumée.
Une seconde solution consiste à prévoir un capteur supplémentaire (non représenté), similaire au capteur 52, mais détectant la présence physique du dispositif 4 dans la prise murale p. Pour ce faire, on peut prévoir une paire de contacts actionnée par la broche de terre mâle de la prise murale. Un exemple d'un tel capteur sera décrit ci-après en regard de la figure 4c. La détection d'une modification de l'état de ces contacts signale le retrait du dispositif 4 de son logement. il est alors nécessaire de disposer d'un volant d'énergie, au moins temporaire, pour émettre un signal d'alerte après cette détection, même si le dispositif n'est alimenté que par le secteur. Un condensateur électrique chargé, de capacité suffisante, peut assurer cette fonction de stockage temporaire de l'énergie et permettre 1 'émission d'un message d'alerte.
Pour que les signaux émis soient exploitables, en particulier pour des installations importantes comportant plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d'appareils, répartis dans des salles différentes ou même dans des bâtiments différents, il est indispensable d i d'identifier, sans ambiguïté, l'appareil ayant émis un signal d'alerte ou d'incident. il est en effet primordial de localiser précisément l'incident, voire la nature de l'incident si les dispositifs 4 comportent plusieurs types de capteurs.
Pour ce faire, on utilise des mots binaires de longueur suffisante. Ces mots binaires comprennent au moins un code d'identification du dispositif, c'est-à-dire son adresse en terminologie informatique. Comme il a été indiqué, le code d'identification peut être émis en permanence, ce qui permet en outre d'assurer que le dispositif fonctionne correctement, du moins en ce qui concerne ses circuits de transmission. Dans un autre mode de fonctionnement, le dispositif 4 n'émet que si un incident est détecté. Le code d'identification peut être attribué in situ, mais cela nécessite le démontage du boîtier 40, car une personne non autorisée ne doit pas pouvoir le modifier de l'extérieur. Aussi, dans un mode de réalisation préféré, les données d'identification du dispositif 4, c'est-à-dire son adresse, sont enregistrées, en usine, dans une mémoire fixe, du type "ROM" par exemple, ou semi-fixe, du type "PROM", si on désire garder la possibilité de reconditionner les dispositifs de surveillance.
On peut se trouver dans l'obligation de compléter le code d'identification par des informations auxiliaires.
A titre d'exemple, une première information peut identifier un capteur particulier, c'est-à-dire son "adresse", s'il y en a plusieurs capteurs présents dans le boîtier 40. Le nombre de capteurs étant cependant limité, quelques bits sont suffisants pour assurer cette fonction. La plupart des capteurs fonctionnent en mode "tout ou rien". Un seul bit est donc suffisant pour déterminer complètement l'état de ce type de capteur. Par contre le capteur de courant 51 peut fonctionner, soit en "tout ou rien" : détection du passage ou non de courant, ou réellement en mesure de l'intensité du courant i (capteur ampèremétrique). Dans ce dernier cas, les circuits 510 devront comprendre un convertisseur analogique-numérique fournissant un mot de longueur proportionnelle à la précision de la mesure à effectuer. Cette dernière possibilité permet d'apprécier, notamment, le mode de fonctionnement de certains appareils.
Elle n'a pas d'utilité particulière pour l'application "détection de tentatives de vol", sauf si plusieurs appareils sont branchés sur une même prise, par exemple via un appareil commun. C'est le cas de certains écrans dont l'alimentation en courant électrique est fournie par un branchement sur l'unité centrale. Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas d'effectuer réellement des mesures de courant, mais de déterminer des valeurs discrètes d'intensité, c' est-à-dire de niveaux d'énergie absorbée, en nombre très limité. Le nombre de bits nécessaires reste donc aussi très limité.
Enfin, comme dans toute transmission, il peut etre nécessaire d'ajouter aux "bits utiles", selon le protocole utilisé, des bits dits de service (en-tête, etc.), des bits de parité ou des bits de redondance (code de détection et/ou de correction d'erreurs), etc.
A titre d'exemple non limitatif, on pourra choisir un mot binaire de longueur 48 bits, qui offrent 248 combinaisons binaires distinctes. Par contre, une telle longueur de mot ne présente aucune difficulté en ce qui concerne la capacité des circuits de mémoire, même si les dimensions du boîtier sont très réduites.
Le dispositif selon l'invention est susceptible de variantes de réalisation supplémentaires.
On peut notamment d'y adjoindre une alarme locale, optique ou de préférence sonore 6, comme illustré schématiquement par la figure 4a. Cette disposition peut s'avérer avantageuse, notamment pour de petites installations, c ' est-à-dire des installations ne comportant qu'un nombre restreint d'appareils à surveiller, et de préférence bien localisés. Dans ce cas, il peut être possible, pour certaines applications, de ne pas prévoir les circuits de transmission de signaux vers un site éloigné.
Une autre variante de réalisation du dispositif selon l'invention, illustrée schématiquement par la figure 4b, consiste à pourvoir le dispositif 4 d'un organe de déverrouillage électronique. Cet organe peut consister, comme illustré sur la figure 4b, en un clavier 7 de saisie et d'entrée de données. Une personne autorisée pourra déplacer l'appareil à surveiller ou le faire fonctionner (si l'accès à cet appareil est réservé), sans qu'il s'ensuive l'émission d'un signal de détection d'incident ou le déclenchement d'une alarme locale, par exemple sonore (si le dispositif est en outre muni d'une alarme 6, dans le mode de réalisation de la figure 4). Pour ce faire, il lui suffit d'entrer un code d'identification personnelle, en se servant du clavier 7. On peut également utiliser une clé électronique, par exemple constituée à base d'une "puce électronique" ' comprenant une mémoire fixe, du type "ROM", ou reprogrammable, du type "PROM" ou "EPROM". De telles clés électroniques sont disponibles dans le commerce, sous diverses références. En lieu et place du clavier ou de la clé électronique 7, on peut utiliser un lecteur de carte (non représenté), la carte étant du type à piste magnétique ou du type dit à "puce" électronique. On peut également associer les deux moyens. Les codes d'autorisation d'accès peuvent être stockés en local et l'autorisation donnée par des circuits de traitement de l'information (compris dans les circuits électroniques 5) également locaux, après vérification du code entré. Mais pour obtenir une plus grande souplesse de fonctionnement, on préfèrera un traitement centralisé. Dans ce cas, le code d'identification personnelle ou mot de passe entré est transmis à un poste central éloigné, par les circuits de transmission 500 du dispositif 4, en clair ou sous forme chiffrée. Cette dernière disposition est facilitée si la carte est du type à "puce" électronique. On peut alors utiliser un algorithme classique, similaire à celui des cartes bancaires, par exemple l'algorithme de chiffrage "RSA". Il est nécessaire également de transmettre le code d'identification du dispositif 4 associé à l'appareil à surveiller. La comparaison des données transmises avec des listes d'autorisation (personnes) et des niveaux éventuels d'autorisation (matériels, programmes, données stockées à accès réservé) est alors effectuée de façon centralisée. Il est par contre nécessaire que les transmissions puissent s'effectuer de façon bidirectionnelle, pour qu'en retour le dispositif de surveillance ayant émis la requête reçoive des signaux de commandes et/ou d'instruction autorisant l'opération demandée.
La figure 4c illustre une variante supplémentaire du dispositif selon l'invention, variante plus particulièrement adaptée à la surveillance des appareils électriques munis d'un cordon d'alimentation amovible. Les éléments communs aux figures précédentes portent les mêmes références et ne seront redécrits qu'en tant que de besoin.
Dans ce cas le dispositif, référencé 4', comprend avantageusement un cordon intégré 100' qui se substitue au cordon d'origine. Celui-ci se termine comme précédemment par une fiche femelle 107'. Dans l'exemple décrit, on suppose que l'appareil à surveiller (non représenté) n'a pas besoin de mise à la terre. Le cordon 100' est donc bifilaire. La prise murale p' ne comporte pas de broche de mise à la terre. il doit cependant être bien entendu que la configuration décrite permet une mise à la terre. il suffit de prévoir des prises et fiches appropriées et un conducteur supplémentaire de terre, comme dans le cas du dispositif 4 de la figure 2.
Dans l'exemple décrit sur la figure 4c, les circuits électroniques 5 mesurent le courant d'alimentation grâce à un capteur comprenant un transformateur de courant 51', dont la fonction est tout à fait similaire à celui, 51, représenté sur la figure 2. La déconnexion du dispositif 4' hors de la prise murale p' peut être détectée, soit par la présence de la tension secteur alimentant les circuits 5 (conducteur 46), comme précédemment, soit par un capteur supplémentaire 55, par exemple une paire de contacts 550, actionnée par un noyau plongeur 551 à ressort, enfoncé et refermant les contacts 550, lorsque le dispositif 4' est enfiché dans la prise murale p'. Un circuit 552 scrute en permanence l'état des contacts 550.
Dans le cas d'une alimentation bifilaire, la déconnexion de la prise 107' ne peut être détectée si l'appareil à surveiller n'est pas en fonctionnement.
L'application "prévention de vol" peut cependant être remplie entièrement si on utilise un câble avec terre du type décrit sur la figure 3, car on peut intégrer dans les circuits électroniques 5, un circuit scrutateur identique au circuit scrutateur 540 de la figure 2.
Les figures 4d et 4e illustrent une variante supplémentaire d'un dispositif selon l'invention 4" permettant de surveiller l'utilisation de certains périphériques d'ordinateurs, tels qu'un clavier 12, une souris 13, une tablette de numérisation (non représentée) ou tout dispositif similaire connecté à l'unité centrale 10 d'un micro-ordinateur 1.
Sur la figure 4d, on a supposé que l'unité centrale 10 du micro-ordinateur 1 et son écran 11 étaient alimentés par un seul câble 100' (l'écran 11 étant connecté sur l'unité centrale 10). On a également supposé que le dispositif 4" était semblable au dispositif 4' de la figure 4c, en ce sens que le cordon 100' remplace le cordon d'alimentation d'origine de l'unité centrale 10. Le dispositif 4" est donc fixé à l'extrémité du cordon d'alimentation 100'. La détection de la déconnexion du cordon 100' s'effectue conformément à ce qui a était décrit en regard de la figure 4c, et il est inutile de redécrire le processus.
Par contre, selon la caractéristique principale de cette variante de réalisation, un ou plusieurs périphériques, tels que le clavier 12 ou la souris 13 précités, sont raccordés à l'unité centrale 10 par l'intermédiaire du dispositif 4". On prévoit, pour ce faire, des prises appropriées sur le boîtier 40" du dispositif 4", par exemple une prise femelle 128, de type "DIN", pour brancher la prise mâle 121, terminaison du cordon de connexion 120 du clavier 12. De même, dans l'exemple décrit sur la figure 4d, on a prévu une prise femelle 132, de type "DB9" pour brancher un second connecteur 131, terminaison du cordon 130 d'une souris 13.
Sur la figure 4e, on a représenté l'intérieur du dispositif 4". Pour des raisons de simplification, on a supposé qu'un seul périphérique, la souris 13, était contrôlé par le dispositif 4", étant entendu que plusieurs périphériques peuvent être contrôlés comme le montre la figure 4d. De même, on n'a pas représenté les circuits de détection de l'état énergétique de l'alimentation en courant électrique du micro-ordinateur 1. Ces circuits sont réalisés selon l'une quelconque des variantes précédemment décrites, et il est inutile de les rappeler.
Un faisceau de connexions internes 133-134 établit une liaison fil à fil entre le connecteur d'entrée 132 et un câble de sortie 135. Ce dernier comprend un connecteur mâle classique d'extrémité 136 qui se branche, en lieu et place du connecteur 131, sur le connecteur 137 d'entrée de souris 13 de l'unité centrale 10 du micro-ordinateur 1. De façon plus précise, le faisceau 133, en sortie de connecteur 132, est connecté au faisceau 134, et donc au câble 135, via un banc de commutateurs K, avantageusement réalisés à base de commutateurs électroniques semiconducteurs.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'état des liaisons actives du faisceau 133 est scruté par des circuits électroniques appropriés, par exemple sous la commande du microprocesseur CPU intégré dans les circuits électroniques 5. On entend par "liaison active" toute liaison qui véhicule des signaux transmis du périphérique, par exemple la souris 13 dans l'exemple décrit, à l'unité centrale 10. S'il s'agit d'une liaison série, il est suffisant de surveiller un seul fil du faisceau 133. Le microprocesseur CPU reçoit par ailleurs des signaux de base de temps générés par des circuits spécifiques H (figure 4e) ou générés à partir de ses propres circuits d'horloge (non représentés).
Si le microprocesseur CPU ne détecte aucune activité du périphérique surveillé pendant un laps de temps prédéterminé, il génère un signal Sk commandant le basculement des commutateurs K, ce qui a pour effet de couper la liaison entre le faisceau d'entrée 133 et le faisceau de sortie 134. il s'ensuit également que le périphérique surveillé, en l'occurrence la souris 13, n'a plus d'action sur l'unité centrale 10. Dans le cas d'une liaison de type série, un seul commutateur K est nécessaire. De façon avantageuse, le signal Sk est un signal binaire à deux états, un premier état occasionnant l'ouverture des commutateurs K, un second état refermant ces commutateurs K.
Par ce biais, on peut empêcher automatiquement l'utilisation des périphériques d'entrée d'un microordinateur 1, par des personnes ou dans des conditions non autorisées. A titre d'exemple, si un opérateur autorisé quitte son poste de travail, le microprocesseur CPU détecte une inactivité du ou des périphériques surveillés. Lorsque l'intervalle de temps prédéterminé s'est écoulé, il génère le signal de commande Sk et rend inactif de ce fait ces périphériques.
Le déverrouillage des périphériques précédemment verrouillés peut être obtenu en faisant de nouveau appel à un clavier 7, une clé électronique, à un lecteur de carte à puce ou à tout organe similaire, de la manière décrite en relation avec la figure 4b. Toujours à titre d'exemple, l'opérateur autorisé qui a quitté son poste, pendant un laps de temps supérieur à l'intervalle de temps prédéterminé, saisit de nouveau son code d'identification personnelle ou son mot de passe. Après vérification de ces données, le signal Sk repasse au second état et la liaison entre les faisceaux 133 et 134 est rétablie. La souris 13, et de façon plus générale les périphériques surveillés, sont déverrouillés.
Dans une variante supplémentaire (non représentée), le signal Sk coupe l'alimentation en courant du microordinateur 1, de façon similaire à ce qui sera décrit ciaprès en relation avec la figure 7, en utilisant un relais électromagnétique dont les contacts sont placés en série avec les fils d'alimentation en énergie électrique.
On va maintenant décrire un exemple de système mettant en oeuvre un ou plusieurs dispositifs selon l'invention.
On suppose comme précédemment que les liaisons s'effectuent par ondes radiofréquences. Pour simplifier le dessin, on a également supposé que le parc à surveiller comprenait deux appareils Apa et Apb, situés dans une première salle S1 d'un immeuble, et deux autres appareils, APC et Apd, situés dans une deuxième salle S2. On suppose enfin que le poste central de surveillance 9 est situé dans une troisième salle S3.
Dans une variante de réalisation préférée, les liaisons sont du type bidirectionnel. Les dispositifs de surveillance 4a à 4d, associés aux appareils Apa et Apd, comportent des circuits émetteurs comme il a été indiqué en regard de la figure 2. Pour éviter, ou pour le moins minimiser, tous risques d'interférence avec des systèmes voisins (autres immeubles, autres sociétés), on limite avantageusement la portée des émetteurs à quelques dizaines de mètres, typiquement à 30 m. Dans le cas où la portée est insuffisante pour atteindre le poste central de surveillance 9, on peut utiliser des relais intermé diaires 8, constitués d'émetteurs-récepteurs, éventuellement à diagrammes de rayonnement très directifs. Sur la figure 5, les dispositifs 4c et 4d sont en communication directe avec le poste de surveillance central 9, alors que les dispositifs 4a et 4d sont relayés par l'émetteur- récepteur 8. Les liaisons inverses, dans le cas de transmissions bidirectionnelles, empruntent a priori les memes chemins.
Le poste central de surveillance 9 peut être de natures différentes.
Selon une première variante de réalisation, il peut comprendre essentiellement un tableau lumineux sous le contrôle d'un opérateur, associé éventuellement à une alarme sonore attirant son attention lorsqu'un incident est détecté par l'un au moins des dispositifs de surveillance.
L'allumage d'un témoin lumineux indique alors à l'opérateur le lieu de la détection d'incident pour qu'il puisse intervenir et/ou déclencher une alarme, en fonction de consignes préétablies. il est naturellement nécessaire que le poste central soit muni de circuits d'émission et/ou réception, et de circuits de décodage des messages reçus des dispositifs de surveillance, pour localiser l'appel (adresse) et, éventuellement la nature de l'incident (cas des dispositifs multicapteurs). Ces circuits sont connus en soi de l'Homme de Métier et il est inutile de les détailler plus avant.
Selon une deuxième variante de réalisation, le poste de surveillance central peut être constitué par un système informatique, par exemple un micro-ordinateur ou un réseau local, couplé à des circuits d'émission et/ou réception d'ondes radiofréquences par un port spécialisé.
Dans ce dernier cas, on peut avoir recourt au standard "IEEE 802.11" (en cours de normalisation) qui définit un protocole de communication et une gamme de fréquences autorisées : gammes 2446,5 MHz à 2483,5 MHz ; selon deux algorithmes principaux de modulation : le saut de fréquence ("FHSS" pour "Frequency Hopping Spread Spectrum") ou à fréquence fixe ("DSSS" pour "Direct Sequence Spread
Spectrum"). Des cartes spécialisées existent dans le commerce et peuvent constituer un point d'entrée sur le réseau local précité.
L'exploitation des signaux reçus peut s'effectuer de façon entièrement automatique, sous la conduite d'un programme enregistré, ou l'exploitation peut être, comme précédemment, sous le contrôle d'un opérateur. Dans ce cas, on prévoit au moins un écran de visualisation.
il est également avantageux que l'installation et l'exploitation du système puisse être réalisé par du personnel non spécialisé. On aura donc avantageusement recours à des affichages de type pictogrammes comme illustré schématiquement par la figure 6. Dans cet exemple, l'opérateur dispose d'un écran d'ordinateur 90, sur lequel s'affichent le plan de l'immeuble et, sous forme de pictogrammes (dont l'aspect peut changer suite à la détection d'un incident par un des dispositifs), l'emplacement des appareils à surveiller PC1 à PC4, répartis dans les locaux appelés ici "Salle 1" et "Salle 2". On peut prévoir des zones de texte Zt affichant divers messages selon l'application considérée : par exemple des instructions destinées à l'opérateur selon les incidents détectés, leurs types, etc. On peut également prévoir un synthétiseur de voix guidant l'opérateur.
Dans les applications de détection ou de prévention de vol, le plus souvent l'opérateur devra intervenir personnellement, avertir d'autres personnes (poste de gardiennage, etc.) ou déclencher une alarme. Ce peut être le cas également pour les autres types d'application surveillance de l'utilisation licite ou non d'un appareil, de logiciels enregistrés ou de données réservées.
Par contre, pour les applications de ce dernier type, si les liaisons autorisent des transmissions de données bidirectionnelles, l'opérateur peut intervenir pour l'appareil à surveiller, via le dispositif de surveillance associé. il suffit d'envoyer un ordre à ce dispositif, par exemple un ordre entraînant la coupure de l'alimentation secteur.
Pour ce faire, il est naturellement nécessaire que le message émis par le poste central 9 comporte une information d'adresse identifiant un ou plusieurs dispositifs de surveillance particuliers, a priori au moins le dispositif de surveillance ayant détecté un incident. Il est également nécessaire que les circuits d'émission 500 des circuits électroniques 5 soient complétés par des circuits de réception, l'antenne 50 pouvant servir pour ces deux fonctions. Les circuits électroniques 5 doivent aussi comporter un circuit décodeur (non représenté) permettant de reconnaître parmi tous les messages émis par le poste central sa propre adresse et, suite à cette reconnaissance, lui permettent d'accepter les seuls messages qui lui sont destinés.
Pour que la commande émise soit effective, il est nécessaire de prévoir des circuits de commutation à l'intérieur du boîtier du dispositif de surveillance. La figure 7 est une vue partielle d'un dispositif de surveillance 4' comprenant un tel circuit de commutation 56, constitué par exemple par un relais électromagnétique 561 commandant un contacteur 560 en série avec un des conducteurs d'alimentation, ce relais étant actionné par des circuits de commande 562 recevant les instructions décodées par les circuits électroniques 5. On peut également utiliser des commutateurs semi-conducteurs tels que des transistors de puissance, fonctionnant en tout ou rien, des thyristors ou des triacs, ce qui permet d'obtenir un volume plus réduit pour le boîtier du dispositif.
L'émission de messages de commande peut s'effectuer de façon automatique, sous la commande d'un programme enregistré par exemple, ou par intervention humaine, éventuellement assistée par programme. Pour ce faire, l'opérateur peut disposer d'un clavier d'ordinateur classique 91 (figure 6) ou d'un jeu de touches préprogrammées. il peut également disposer d'une souris 92 et cliquer sur un des pictogrammes affichés (par exemple celui correspondant au dispositif de surveillance ayant déclenché l'alarme), de façon à initier une action pré-programmée affichage d'une liste d'instructions destinées à l'opérateur, envoi automatique d'une commande vers le dispositif précité, etc.
Selon une troisième variante de réalisation, le poste de surveillance central peut être constitué par un central téléphonique, ou plus précisément comprendre des moyens informatiques intégrés dans ce central téléphonique.
Dans ce cas, l'appel généré par des dispositifs de surveillance peut être, soit traité in situ par le standardiste (après affichage sur un panneau lumineux ou sur un écran, par exemple), soit retransmis automatiquement à un ou plusieurs postes téléphoniques éloignés, ou plus généralement à un poste de surveillance éloigné (société de gardiennage, etc.). La retransmission peut aussi s'effectuer selon les techniques habituelles de télésurveillance, par exemple par appels successifs de numéros de téléphone d'une liste préétablie, selon un ordre de priorité prédéterminé.
A la lecture de ce qui précède, on constate aisément que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixés.
Le dispositif de surveillance selon l'invention est très simple d'emploi et d'installation, et ne nécessite pas l'intervention de personnel spécialisé. il suffit de le brancher sur une prise murale ordinaire ou une prise équivalente. il ne nécessite aucune adaptation du matériel à surveiller, ni de leurs supports (table, bureau, etc.).
Dans le cas des matériels bureautiques, dans une des variantes de réalisation pour laquelle le dispositif intègre le cordon d'alimentation, il suffit de remplacer le cordon d'origine par celui du dispositif.
De même, pour le système de mise en oeuvre, à l'exception de l'installation initiale, aucun personnel spécialisé n'est nécessaire. On doit noter en outre que la plupart des opérations effectuées pendant l'installation initiale se limitent à des opérations de routine. Enfin, en ce qui concerne les programmes, ceux-ci peuvent etre préchargés dans les appareils informatiques livrés. Il en est de même des fréquences utilisées et des adresses des dispositifs de surveillance, ces paramètres pouvant être déterminés en usine.
il doit être clair cependant que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisations explicitement décrits, notamment en relation avec les figures 1 à 7.
il doit être clair aussi que, bien que particulièrement adaptée à des applications dans le domaine bureautique, on ne saurait cantonner l'invention à ce seul type d'applications. Elle s'applique de façon générale à la surveillance de tout appareil électrique comprenant un cordon d'alimentation en énergie électrique, soit pour prévenir ou détecter des tentatives de vols, soit pour surveiller l'utilisation de ces appareils dans des conditions prédéfinies. A titre d'exemple non limitatif, on peut citer la surveillance des téléviseurs mis à la disposition dans les chambres d'hôtel, que ce soit pour éviter des tentatives de vols ou comptabiliser le temps d'utilisation, la surveillance de photocopieurs dans une entreprise, pour éviter leur utilisation en dehors de créneaux horaires préalablement définis, la surveillance du bon fonctionnement d'appareils électriques divers par le biais d'informations indiquant qu'ils consomment de l'énergie électrique, etc.

Claims (15)

REVENDICATIONS
1. Dispositif de surveillance d'un appareil électrique (10) comportant un cordon d'alimentation en énergie électrique (100) comprenant au moins deux conducteurs d'alimentation (102-105), caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (40) sur lequel se connecte ledit cordon d'alimentation (100) et en ce que ledit boîtier (40) comprend des circuits électroniques (5) comportant au moins un capteur de courant (51, 510) détectant le passage du courant (i) dans l'un au moins desdits conducteurs de manière à générer un signal représentatif de l'état énergétique dudit appareil électrique à surveiller (10) et des circuits d'exploitation dudit signal représentatif de l'état énergétique et générant un signal d'incident sur détection d'une variation prédéterminée du signal représentatif de l'état énergétique.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit capteur de courant comprend un organe à couplage magnétique (51) générant en sortie un signal proportionnel au courant électrique (i) passant dans lesdits conducteurs d'alimentation et un circuit (510) transformant ledit signal de sortie en un signal d'un premier niveau lorsque ledit appareil à surveiller (10) est alimenté et que le passage d'un courant (i) est détecté, et d'un second niveau, lorsque l'appareil à surveiller (10) n'est plus alimenté, ledit signal d'incident étant généré lors de la détection par lesdits circuits électroniques (5) du passage prédéterminé d'un desdits niveaux à l'autre.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un organe (6) de génération d'un signal d'alarme local, visuel ou sonore, actionné par l'apparition dudit signal d'incident.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de déverrouillage électronique comprenant un clavier (7) et/ou un lecteur de carte permettant d'entrer un code d'identification personnel dans lesdits circuits électroniques (5) de manière à inhiber l'action dudit signal de détection d'incident.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit appareil à surveiller étant une unité informatique (1-10) munie d'au moins un périphérique d'entrée de données (12, 13), ledit boîtier (40") du dispositif (4") comprend un organe de connexion (128, 132) pour ledit périphérique (12, 13), en ce qu'il comprend un faisceau (133-134) de conducteurs, interne au boîtier (40"), effectuant une liaison fil à fil entre ledit organe de connexion (128, 132) et un câble de liaison externe (126, 136), en ce que ledit câble de liaison externe (126, 136) est relié à une entrée (137) de connexion du périphérique (12, 13) sur ladite unité informatique (1-10), et en ce que lesdits circuits électroniques (5) comprennent des commutateurs (K) placés en série sur au moins une partie desdits conducteurs internes (133-134) véhiculant des signaux de données, dits actifs, et un organe de scrutation (CPU) desdits signaux de données véhiculés par lesdits conducteurs actifs, de manière à déterminer l'inactivité du périphérique (12, 13) pendant un laps de temps prédéterminé, à générer un signal de commande (Sk) desdits commutateurs (K), à couper ladite liaison fil à fil lorsque ledit laps de temps est dépassé et à verrouiller le périphérique (12, 13) en le rendant inactif.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits périphériques sont constitués par un clavier d'entrée de données (12), une souris (13) et/ou une tablette de numérisation, et en ce qu'il comprend un organe de déverrouillage (CPU) d'un périphérique, verrouillé après dépassement dudit laps de temps prédéterminé, commandé par la saisie dudit code d'identification personnelle par l'intermédiaire dudit organe de déverrouillage électronique (7)
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'étant branché sur une prise électrique (p), il comprend au moins un capteur supplémentaire (55) détectant ce branchement, en ce que ce capteur comprend une paire de contacts électriques (550) et un élément mobile (551) agissant sur lesdits contacts (550) de manière à établir une continuité galvanique lorsque le dispositif de surveillance (4) est branché sur ladite prise (p), et en ce que lesdits circuits électroniques (5) comprennent un circuit (552) détectant cette continuité et générant un signal d'incident lorsque ladite continuité est rompue.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit appareil à surveiller étant une unité informatique (10) munie d'un cordon d'alimentation électrique amovible (100), ledit cordon comportant deux conducteurs de distribution d'énergie (102, 103), un conducteur (105) dit de terre et un conducteur supplémentaire (105) établissant une continuité galvanique avec ledit conducteur de terre (104) lorsque le cordon (100) est branché sur ladite unité informatique (10) et la rompt lorsqu'il est débranché, il comprend un capteur supplémentaire muni de circuits (540) détectant la disparition de ladite continuité galvanique et générant un signal d'incident.
9. Système pour la mise en oeuvre d'au moins un dispositif de surveillance (4a-4d) d'un appareil électrique (Apa-Apd) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un poste central de surveillance (9) relié auxdits dispositifs de surveillance (4a-4d) par une liaison de communication, en ce que lesdits circuits électroniques (5) de chacun desdits dispositifs de surveillance (4a-4d) comprend au moins un circuit (500, 50) d'émission d'un message sur détection d'un incident et en ce que ledit message comprend au moins une information d'identification du dispositif de surveillance (4) ayant détecté ledit incident.
10. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite liaison de communication est une liaison radiofréquence de porteuse déterminée, en ce que ledit poste central de surveillance (9) comprend au moins un récepteur calé sur ladite porteuse déterminée, en ce que lesdits circuits électroniques (5) de chacun des dispositifs de surveillance (4a-4d) comprennent au moins un émetteur radiofréquence (500) émettant sur la porteuse déterminée ledit message.
11. Système selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits émetteurs radiofréquence (500) ont une portée limitée à une distance prédéterminée et en ce qu' il comprend des dispositifs relais (8), constitués
d'un émetteur-récepteur calé sur ladite porteuse de
fréquence déterminée, de manière à établir une liaison
entre des dispositifs de surveillance (4a, 4b) situés à
une distance dudit poste central de surveillance (9) plus
grande que ladite portée et le poste central de
surveillance (9).
12. Système selon les revendications 10 ou 11,
caractérisé en ce que ledit poste central de surveillance
(9) comprend un système informatique de traitement de
données à programme enregistré, en ce que ce système
informatique comprend au moins un écran de visualisation
(90) affichant sous forme graphique lesdits appareils à
surveiller (10) et leur emplacement, et en ce que lorsque
ledit système informatique reçoit un desdits messages,
des informations alphanumériques repérant le dispositif
de surveillance (4a-4d) ayant émis un signal d'incident
sont affichées sur ledit écran de visualisation (90).
13. Système selon la revendication 12, caractérisé
en ce que ladite liaison de communication est de type
bidirectionnelle, en ce que lesdits circuits électroni
ques (5) de chacun des dispositifs de surveillance (4a
4d) et ledit poste central de surveillance (9)
comprennent un émetteur-récepteur calé sur ladite
fréquence porteuse déterminée, en ce que ledit poste
central de surveillance (9) comprend en outre des organes
d'émissions de commandes destinées à initier des
opérations exécutables par lesdits circuits électroniques
(5) d'au moins un desdits dispositifs de surveillance
(4a-4d).
14. Système selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits organes d'émission de commandes comprennent un clavier d'entrée de données (91) couplé audit système informatique et actionnable par un opérateur, en ce que lesdits circuits électroniques (5) de chacun des dispositifs de surveillance (4a-4d) comprennent un organe (56) de coupure de l'alimentation en courant (i) dudit appareil à surveiller (10) et en ce que ladite opération exécutable consiste à couper ladite alimentation en courant sur réception de ladite commande.
15. Système selon les revendications 10 ou 11,
caractérisé en ce que ledit poste central de surveillance
(9) comprend un central téléphonique et en ce que lesdits
messages sont retransmis sur un lieu éloigné de
surveillance par ce central, de manière à assurer une
télésurveillance.
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