FR2764667A1 - Dispositif pour la fixation d'un element tubulaire contre une paroi d'un equipement - Google Patents

Abstract

Un dispositif pour la fixation d'un élément tubulaire (12) contre une paroi (14) d'un équipement est réalisé sous la forme d'une agrafe (10) munie d'un évidement (24) pour le passage de l'élément tubulaire (12) et munie d'au moins un logement (26) propre à recevoir un pion (16) issu de la paroi (14) de l'équipement, l'agrafe étant munie de moyens de blocage (34, 38, 40) faisant saillie dans le logement (26) pour coopérer avec le pion (16), de telle sorte que l'agrafe peut être rendue solidaire du pion en maintenant l'élément tubulaire contre la paroi. Le dispositif est applicable en particulier à la fixation d'un câble électrique contre une paroi d'un équipement de véhicule automobile.

Description

Dispositif pour la fixation d'un élément tubulaire contre une paroi d'un équipement
L'invention concerne un dispositif pour la fixation d'un élément tubulaire contre une paroi d'un équipement.

Elle s'applique en particulier à la fixation d'un câble électrique contre une paroi d'un équipement faisant partie d'un véhicule automobile.

Pour réaliser une telle fixation, on utilise habituellement des colliers, agrafes ou analogues qui entourent l'élément tubulaire et qui sont assujettis à la paroi par des organes de fixation du type vis, rivet ou analogue.

Une telle fixation nécessite donc différentes opérations, à savoir mise en place des colliers, agrafes ou analogues, puis fixation de ceux-ci par des organes du type vis ou analogue.

Par ailleurs, il est nécessaire de ménager des ouvertures appropriées dans la paroi afin de recevoir ultérieurement les organes de fixation.

Ces opérations multiples sont difficilement compatibles avec la fabrication de produits en grande série, comme c'est le cas des équipements de véhicules automobiles.

En outre, la présence d'ouvertures dans la paroi de l'équipe- ment peut conduire à des fuites d'air lorsque cet équipement est traversé par un flux d'air.

L'invention vise essentiellement à éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus.

C'est en particulier un but de l'invention de procurer un dispositif pour la fixation d'un élément tubulaire contre une paroi d'un équipement qui peut être facilement mis en place, sans nécessiter d'opérations complexes.

C'est encore un but de l'invention de procurer un tel dispositif qui convient particulièrement à la fixation d'un câble électrique contre une paroi d'un équipement, en particulier d'un équipement faisant partie d'un véhicule automobile.

Par le terme "câble électrique" on entend désigner ici aussi bien un simple câble électrique, qu'un câble réunissant un faisceau de fils électriques.

L'invention propose à cet effet un dispositif de fixation du type défini en introduction, lequel est réalisé sous la forme d'une agrafe munie d'un évidement pour le passage de l'élé- ment tubulaire et munie d'au moins un logement propre à recevoir un pion issu de la paroi de l'équipement, l'agrafe étant munie de moyens de blocage faisant saillie dans le logement et propres à coopérer avec le pion, de telle sorte que l'agrafe peut être rendue solidaire du pion de la paroi, en maintenant l'élément tubulaire entre l'agrafe et la paroi.

Ainsi, l'agrafe peut être facilement assujettie à la paroi par coopération de celle-ci avec un ou plusieurs pions issus de la paroi de l'équipement.

Il en résulte que l'agrafe peut être facilement mise en place en présentant son ou ses logements en vis-à-vis du ou des pions correspondants de la paroi et en exerçant un rapprochement mutuel de l'agrafe et de la paroi. Au cours de cette action, le ou chaque pion pénètre dans le logement correspondant de l'agrafe et est ensuite retenu dans ce logement par l'action des moyens de blocage qui font saillie dans le logement.

Par conséquent, la mise en place de l'agrafe ne nécessite pas d'outils particuliers et sa mise en place peut être effectuée manuellement ou automatiquement.

De plus, il n'est plus nécessaire de prévoir des ouvertures dans la paroi, ce qui minimise par conséquent les risques de fuites lorsqu'une telle paroi fait partie d'un boîtier ou d'un conduit destiné à être traversé, par exemple, par un flux d'air.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'agrafe comprend une partie en U qui est reliée à au moins une embase dans laquelle est formé le logement de réception du pion.

Bien qu'une telle agrafe puisse comprendre une seule embase, donc un seul logement, on préfère que la partie en U de l'agrafe soit reliée à deux embases dans lesquelles sont formés respectivement deux logements de réception d'un pion.

Dans ce cas, l'agrafe est propre à être fixée sur deux pions issus de la paroi de l'équipement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie en U est de forme générale semi-circulaire.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la ou chaque embase présente une forme générale parallélépipédique.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le logement de réception du pion présente une forme générale parallélépipédique limitée par quatre parois opposées deux à deux.

Les moyens de verrouillage de l'agrafe peuvent revêtir différentes formes. De préférence, ces moyens comprennent au moins deux pattes élastiques dirigées de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe du pion et propres à prendre appui contre le pion.

Autrement dit, ces pattes sont propres à exercer une action latérale contre le pion, dans une direction généralement perpendiculaire à son axe.

Lorsque le logement de réception du pion comporte quatre parois opposées deux à deux, les moyens de verrouillage comprennent avantageusement quatre pattes élastiques opposées deux à deux, rattachées respectivement aux quatre parois du logement de réception.

I1 en résulte que les moyens de verrouillage exercent une action contre le pion, dans quatre directions situées à 90" les unes des autres.

De préférence, chacune des pattes se termine par un bec de retenue.

L'invention prévoit également que l'agrafe comprend au moins une languette interne de forme incurvée qui fait saillie dans l'évidement pour appuyer l'élément tubulaire contre la paroi de l'équipement et s'adapter à des éléments tubulaires de diamètres différents.

Bien que l'on puisse utiliser une seule languette, l'agrafe comprend de préférence deux languettes internes opposées.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'agrafe est réalisée par moulage, en particulier d'une matière plastique.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le ou chaque pion est venu de moulage avec la paroi et présente une forme apte au démoulage.

Dans le sens où il est utilisé ici, le terme "pion" entend désigner un élément qui s'étend à partir de la paroi de l'équipement, généralement dans une direction perpendiculaire à cette paroi, et qui présente une forme propre à un emmanchement dans un logement correspondant de l'agrafe.

Ce pion peut, notamment, être choisi parmi une nervure, une chandelle, un croisillon.

L'invention trouve une application particulière au maintien d'un câble électrique contre une paroi d'un équipement de véhicule automobile.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère au dessin annexé, sur lequel - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une agrafe selon l'invention, appliquée contre une paroi d'un équipement et servant à la fixation d'un câble électrique, la coupe correspondant à la ligne I-I de la figure 3; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale correspondante de la paroi de l'équipement; - la figure 3 est une vue de dessus de l'agrafe de la figure 1; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3; et - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 3.

On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente un dispositif 10, encore appelé "agrafe", destiné à la fixation d'un élément tubulaire 12 (représenté en trait interrompu) contre une paroi 14 (également représentée en trait interrompu) faisant partie d'un équipement.

Dans une application de l'invention, la paroi 14 (représentée également à la figure 2) fait partie d'un équipement d'un véhicule automobile, par exemple d'un boîtier d'un appareil de chauffage et/ou climatisation.

La paroi 14 est réalisée par moulage d'une matière plastique, par exemple une matière thermoplastique et elle comporte deux pions 16 ayant des axes respectifs X-X parallèles entre eux et perpendiculaires au plan de la paroi 14. Ces pions 16 sont, dans l'exemple, des chandelles de forme tronconique.

Ces chandelles ont une section transversale circulaire et comportent quatre rainures longitudinales 18, comme on peut le voir sur la figure 3. De façon générale, les pions 16 doivent posséder une forme apte au démoulage de la matière plastique dont est formée la paroi.

L'agrafe 10 comprend une partie en U 20, de forme générale semi-circulaire, reliée à deux embases 22 de forme générale parallélépipédique.

La partie en U 20 et les deux embases 22 délimitent conjointement un évidement 24 pour le passage de l'élément tubulaire 12. Par ailleurs, chacune des embases 22 comporte un logement 26 propre à recevoir un pion 16 issu de la paroi 14.

Comme on peut le voir sur la figure 1, la partie en U 20 constitue une sorte de voûte qui relie les deux embases 22, à la manière d'un pont.

Chacune des embases 22 est limitée par quatre parois opposées deux à deux (figure 3). Plus particulièrement, chacune des embases 22 comporte deux parois longitudinales 28 qui sont situées dans l'alignement de parois homologues de l'autre embase et qui s'étendent parallèlement entre elles.

En outre, chacune des embases 22 comporte une paroi d'extrémité 30 qui s'étend perpendiculairement aux parois 28 et une paroi intérieure 32 qui s'étend parallèlement à la paroi 30.

Les parois 32 sont reliées à la partie en U 20 et délimitent avec elle l'évidement 24.

Ainsi, les deux parois 28 et les parois 30 et 32 de chaque embase 22 contribuent à délimiter le logement 26 qui présente une forme générale parallélépipédique.

L'agrafe 10 comporte en outre, dans chacun des logements 26, des moyens de verrouillage propres à coopérer avec un pion 16, lorsque celui-ci est introduit dans le logement.

Ces moyens de verrouillage comprennent deux pattes 34 issues respectivement des parois 28 et situées dans l'alignement l'une de l'autre. Ces deux pattes 34 ont des becs d'extrémité 36 qui ont un profil adapté à la section transversale du pion et susceptibles de pénétrer à chaque fois dans une rainure 18. Par ailleurs, chaque bec 36 présente une inclinaison, comme on le voit mieux sur les figures 4 et 5.

Les moyens de verrouillage comprennent en outre deux autres pattes 38 et 40 issues respectivement des parois 30 et 32.

Ces pattes sont alignées et ont des becs respectifs 42 et 44 (figure 1) qui sont propres également à coopérer avec le pion 16 et présentent une forme adaptée, notamment une extrémité propre à coopérer avec une des rainures 18.

Les becs 42 et 44 sont inclinés, mais de manière différente de celle des deux becs 36.

Comme on peut le voir sur la figure 1, les becs 42 et 44 définissent une entrée conique facilitant l'introduction d'un pion 16, tandis que les becs 36 forment une entrée conique, dirigée du côté opposé.

L'agrafe 10 est réalisée d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique souple, par exemple un polyamide chargé, de manière à ne pas blesser l'élément tubulaire 12.

Par ailleurs, du fait de la souplesse de cette matière plastique, les deux pattes 34 ainsi que les pattes 38 et 40, qui constituent les moyens de verrouillage, présentent une certaine élasticité, si bien que le pion 16 peut être immobilisé dans le logement 26 par coopération, d'une part des becs 42 et 44 qui se situent à un niveau proche de la paroi 14 et, d'autre part, par coopération des becs 36 qui se situent à un niveau plus éloigné de la paroi 14.

La partie en U 20 présente une forme générale semi-circulaire. Elle est formée d'un élément central 46 et de deux éléments latéraux 48, tous trois en forme de bandes, disposés espacés. Ainsi, entre l'élément central 46 et chacun des éléments latéraux 48 est ménagé un évidement 50. Dans chaque évidement 50 se trouve une languette interne 52 qui présente une extrémité 54 rattachée à une paroi 32 et une extrémité libre 56. Chacune des languettes 52 possède une forme incurvée (figure 1) qui fait saillie dans l'évidement 24 pour appuyer l'élément tubulaire 12 contre la paroi 14.

Les deux languettes 52 sont rattachées respectivement aux deux parois 32 et se trouvent ainsi opposées.

Par ailleurs, chacune des languettes 52 est élastique, du fait de la matière utilisée pour l'agrafe, et est déformable.

I1 en résulte que les deux languettes 52 peuvent se déformer pour s'adapter à des éléments tubulaires 12 de différents diamètres et contribuer ainsi au maintien de l'élément tubulaire de sorte que le centre de celui-ci se trouve sensiblement dans le plan axial P (figure 1) de l'agrafe 10.

Ainsi, les languettes internes 52 de l'agrafe contribuent à l'appui de l'élément tubulaire 12 contre la paroi 14 et peuvent s'adapter à des éléments tubulaires de diamètres différents.

Il en résulte que l'élément tubulaire 12 peut être facilement maintenu contre la paroi 14 de l'équipement en utilisant de préférence plusieurs agrafes disposées espacées et en des endroits appropriés de la paroi. La mise en place de chacune des agrafes s'effectue de façon simple par rapprochement de l'agrafe de manière à provoquer l'enfoncement des pions 16 dans les logements correspondants. Une fois l'agrafe mise en place, les moyens de blocage de cette dernière s'opposent à son retrait, l'élément tubulaire 12 se trouvant ainsi parfaitement maintenu contre la paroi.

Si nécessaire, l'agrafe peut être facilement démontée, puis remise en place ou remplacée par une agrafe neuve.

Dans tous les cas, la mise en place de l'agrafe s'effectue de façon simple, sans outils particuliers.

Cette mise en place peut être faite manuellement ou bien sur chaîne automatisée.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite précédemment et s'étend à d'autres variantes.

Ainsi, il est possible de concevoir une agrafe comportant un seul logement propre à coopérer avec un pion.

Par ailleurs, la configuration des moyens de blocage est susceptible de nombreuses variantes.

I1 en est de même pour la configuration de chaque pion issu de la paroi de l'équipement.

Claims (15)

Revendications

1. Dispositif pour la fixation d'un élément tubulaire contre une paroi d'un équipement, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'une agrafe (10) munie d'un évidement (24) pour le passage de l'élément tubulaire (12) et munie d'au moins un logement (26) propre à recevoir un pion (16) issu de la paroi (14) de l'équipement, l'agrafe (10) étant munie de moyens de blocage (34, 34; 42, 44) faisant saillie dans le logement (26) et propres à coopérer avec le pion (16), de telle sorte que l'agrafe peut être rendue solidaire du pion de la paroi, en maintenant l'élément tubulaire entre l'agrafe et la paroi.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'agrafe (10) comprend une partie en U (20) reliée à au moins une embase (22) dans laquelle est formé le logement (26) de réception du pion (16).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie en U (20) de l'agrafe (10) est reliée à deux embases (22) dans lesquelles sont formés respectivement deux logements (26) de réception d'un pion, et en ce que l'agrafe (10) est propre à être fixée sur deux pions (16) issus de la paroi (14) de l'équipement.

4. Dispositif selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la partie en U (20) est de forme générale semi-circulaire.

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la ou chaque embase (22) présente une forme générale parallélépipédique.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le logement (26) de réception du pion (16) présente une forme générale parallélépipédique limitée par quatre parois (28, 28; 30, 32) opposées deux à deux.

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent au moins deux pattes élastiques (34, 34; 38, 40) dirigées de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe (X-X) du pion (16) et propres à prendre appui contre le pion.

8. Dispositif selon la revendication 7, prise en combinaison avec la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent quatre pattes élastiques (34, 34; 38, 40) opposées deux à deux, rattachées respectivement aux quatre parois (28, 28; 30, 32) du logement (26) de réception du pion.

9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que chacune des pattes se termine par un bec de retenue (36, 36; 42, 44).

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'agrafe (10) comprend au moins une languette interne (52) de forme incurvée qui fait saillie dans l'évidement (24) pour appuyer l'élément tubulaire (12) contre la paroi (14) de l'équipement et s'adapter à des éléments tubulaires de diamètres différents.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'agrafe (10) comprend deux languettes internes opposées (52).

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l'agrafe (10) est réalisée par moulage, en particulier d'une matière plastique.

13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le ou chaque pion (16) est venu de moulage avec la paroi (14) et présente une forme apte au démoulage.

14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le pion (16) est choisi parmi une nervure, une chandelle, un croisillon.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est appliqué au maintien d'un câble électrique contre une paroi d'un équipement de véhicule automobile.