FR2752152A1 - Perfectionnement aux gondoles de magasins - Google Patents

Abstract

La gondole comporte des tablettes (5) munies d'un rebord (9) en matériau plastique transparent encastré à l'avant desdites tablettes. Des cloisons (12) sont emboîtées sur le rebord (9) et elles comportent au niveau de leur paroi frontale un aménagement qui leur permet de rester en appui sur la tablette (5) quelle que soit l'inclinaison prise par ledit rebord (9) sous l'effet de la pression exercée par les produits stockés sur ladite tablette (5). Pour permettre une adaptation des tablettes (5) à tous types de gondoles, ces tablettes sont télescopiques au moyen d'une portion de tablettes et de glissières qui permettent un allongement de l'ordre de quelques centimètres.

Description

PERFECTIONNEMENT AUX GONDOLES DE MAGASINS
La présente invention concerne un perfectionnement aux gondoles utilisées dans les magasins.

Elle concerne plus particulièrement le matériel d'équipement de ces gondoles c'est-à-dire les tablettes avec leurs accessoires, sur lesquelles sont rangés les produits destinés à la vente.

L'invention a pour but d'améliorer la présentation des produits sur les gondoles mais elle permet aussi et en premier lieu, d'offrir des équipements plus efficaces et aussi plus polyvalents compte-tenu du fait que les gondoles utilisées dans les magasins ne sont pas toutes identiques.

Selon une première disposition de l'invention, les tablettes comportent un rebord avant de préférence amovible, et au moins une cloison de séparation, perpendiculaire audit rebord, laquelle cloison comporte des moyens qui permettent de I'emboter sur ledit rebord, et des moyens pour la maintenir en appui sur la surface supérieure de la tablette et en particulier maintenir sa partie inférieure arrière dans un système de positionnement constitué de crantage, disposé à la partie antérieure de ladite tablette.

Selon l'invention, les moyens d'emboîtement de la partie avant de la cloison sur le rebord de la tablette sont constitués d'une pince qui s'étend en saillie audelà de la paroi frontale de ladite cloison, laquelle pince, en forme de L renversé, comporte une branche perpendiculaire à ladite paroi frontale, située dans le prolongement de l'arête supérieure de la cloison, au bout de laquelle s'étend vers le bas, devant ladite paroi, une branche ou patte élastique de serrage ; la distance qui sépare l'extrémité interne de ladite patte par rapport à la paroi frontale, est inférieure à L'épaisseur dudit rebord et, la partie supérieure de ladite patte, est située à une distance de ladite paroi frontale qui est au moins égale à deux fois ladite épaisseur dudit rebord.

Selon une autre disposition de l'invention, les moyens de maintien des cloisons en appui sur la surface supérieure de la tablette correspondante, sont constitués d'un aménagement particulier de la paroi frontale desdites cloisons, qui consiste en une surface dont l'enveloppe est courbe, formant une sorte d'arc qui est centré en un point situé à une distance comprise entre une à deux fois la longueur de la cloison, à l'carrière de cette dernière et dans une zone délimitée par l'arête supérieure de ladite cloison et une ligne parallèle à cette arête située à une distance de cette dernière de l'ordre du tiers de la hauteur de la cloison.

Selon une disposition préférentielle de l'invention, l'aménagement de la paroi frontale de la cloison consiste en une succession de surfaces planes disposées chacune dans un plan perpendiculaire au plan de la cloison, lesquelles surfaces forment, vue de côté, une ligne brisée.

Selon une autre disposition de l'invention, la paroi frontale est constituée : - d'une première surface située dans la partie haute de la cloison, s'étendant sur un tiers de la hauteur environ, faisant un angle de l'ordre de 30 par rapport à la perpendiculaire à l'arête supérieure de la cloison, - d'une seconde surface, disposée à mi-hauteur de la cloison, faisant elle aussi un angle de l'ordre de 30 avec la perpendiculaire à l'arête supérieure, les deux surfaces en question formant un dièdre dont le sommet est normalement en contact avec le côté interne du rebord c'est-à-dire le côté orienté vers la tablette, lequel sommet se situe sensiblement en face de l'arête inférieure de la patte de la pince, de préférence légèrement au-dessus pour forcer la position de la cloison sur la tablette, - d'une troisième surface disposée à la partie inférieure, à la suite de la deuxième, faisant un angle de l'ordre de 50 par rapport à la perpendiculaire à ladite arête.

Toujours selon l'invention, la pince a une largeur qui est du même ordre que sa hauteur, de même que la surface première de la paroi frontale de la cloison sur la partie supérieure de laquelle prend naissance ladite pince, laquelle première surface s'étend vers le bas de la cloison avec une diminution de largeur, formant une sorte de V qui s'étend sur le reste de la hauteur de ladite cloison.

Selon une autre disposition de l'invention, la cloison est réalisée en matériau plastique transparent avec une âme mince et un rebord périphérique plus épais, laquelle cloison comporte de préférence plusieurs tronçons : un tronçon principal se prolongeant par un ou plusieurs petits tronçons sécables selon une arête perpendiculaire à l'arête supérieure de ladite cloison.

Toujours selon l'invention, le rebord avant de la tablette est constitué d'une bande plane en matériau plastique transparent, laquelle bande est insérée et encastrée dans un logement approprié aménagé dans la partie frontale de ladite tablette.

Selon une autre disposition de l'invention, la tablette comporte une structure support télescopique constituée d'une paire de glissières dont les coulisses sont solidaires de ladite tablette et les coulisseaux sont solidaires d'une portion de tablette dont la longueur est de l'ordre de quelques centimètres, laquelle portion de tablette permet d'adapter la largeur de la tablette et en particulier la distance qui sépare ses équerres supports à toutes les largeurs de gondoles et en particulier à l'écartement des crémaillères.

Selon une autre disposition de l'invention, les équerres supportant les tablettes comportent une paire de crochets superposés : - un crochet inférieur servant de talon ou de référence, - un crochet supérieur servant de maintien, dont la profondeur est plus importante que celle du crochet inférieur, le cran dudit crochet inférieur comporte un fond qui est normalement en appui sur un échelon de la crémaillère, un côté normalement en appui sur l'avant dudit échelon, et un côté disposé au dos de l'échelon, qui fait un angle de quelques degrés avec Le plan vertical de cette dernière.

Toujours selon l'invention, le crochet supérieur de l'enquerre est constitué d'un cran dont la largeur est du même ordre que l'épaisseur des échelons de la crémaillère et dont l'axe médian est incliné par rapport au plan vertical desdites crémaillères, d'un angle de l'ordre de 9 , ledit axe allant en s'écartant vers le devant des crémaillères, sous ledit crochet.

Selon une autre disposition de l'invention, l'enquerre comporte une ouverture entre les deux crochets pour enjamber l'échelon qui coopère avec le crochet supérieur, laquelle ouverture s'étend dans l'enquerre audelà de l'alignement des crans des deux crochets de façon à former une anse qui offre un dégagement suffisant dans l'équerre, pour enfiler cette dernière sur certains types de crémaillères.

Selon une autre disposition de l'invention, l'entrée du cran du crochet supérieur, disposée du côté du dos de la crémaillère, est évasée sur une hauteur qui correspond sensiblement au tiers de la profondeur dudit cran.

L'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante des dessins annexés, donnés à titre indicatif, et dans lesquels - la figure 1 représente de façon partielle et schématique, une gondole de magasin et quelques équipements en forme de tablettes prévus pour équiper cette gondole - la figure 2 représente une partie de cloison, en élévation - la figure 3 représente, vue de face, la cloison - la figure 4 représente une tablette télescopique.

- la figure 5 représente une portion d'équerre qui maintient la tablette avec une inclinaison de l'ordre de 200 par rapport à l'horizontale - la figure 6 représente une portion d'équerre pour tablette horizontale.

La figure 1 représente partiellement et schématiquement, une gondole classique constituée d'un socle 1 posé à même le sol, d'un panneau de fond 2 qui s'étend perpendiculairement à partir du socle 1 et qui est constitué d'une tôle, le plus souvent métallique.

Ce panneau est équipé de crémaillères 3 disposées verticalement sur lesquelles sont accrochées selon les besoins, des équerres 4.

Ces équerres 4 supportent plusieurs niveaux de tablettes 5 sur lesquelles sont rangés les produits à distribuer.

Les tablettes 5 sont généralement réalisées en tale pliée. Elles comportent une surface supérieure ou plan de base 6 sur lequel sont posés les produits, et un fond 7 qui est perpendiculaire audit plan de base et qui permet d'éviter la chute éventuelle des produits entre la tablette et le panneau 2 de la gondole.

La partie frontale des tablettes 5 comporte un rebord 9 formant balustrade qui est de préférence réalisée en matériau plastique transparent du type PMMA.

Ce rebord 9 se présente sous la forme d'une bande plane rectangulaire qui est encastrée dans une rainure 10 aménagée par pliage à l'extrémité frontale de la tablette 5. En avant de cette rainure 10, on trouve encore un repli 11 qui est incline et qui peut accueillir des indications sur les produits, le prix, etc.

Sur chaque tablette, les produits peuvent être séparés au moyen de cloisons qui s'étendent perpendiculairement derrière le rebord 9. Ces cloisons 12 sont de préférence réalisées en matériau plastique transparent du genre PMMA.

Ces cloisons 12 peuvent être prévues pour s'adapter à différents types de tablettes dont les profondeurs peuvent varier. Ainsi, comme représenté figure 1, la cloison 12 comporte à son extrémité arrière des portions 13 qui sont sécables, c'est-à-dire qu'elles permettent d'adapter la longueur de la cloison à la profondeur de la tablette 5 correspondante.

Ces portions sécables 13 sont séparées de la portion principale 14 au moyen d'un amincissement ou d'une rainure 15 aménagée sur toute la hauteur de la cloison, perpendiculairement à l'arête supérieure 16 de cette dernière.

La partie avant de la cloison 12 s'embolte sur le rebord 9 de la tablette. Elle comporte une pince de fixation sur le rebord 9. Cette pince 17 est en forme de cavalier ; elle vient coiffer le rebord 9. Cette pince 17 permet de déplacer transversalement les cloisons 12 sur le rebord 9, en fonction des besoins, afin de séparer et de maintenir correctement les produits qui sont stockés sur la tablette 5.

Les tablettes 5 peuvent etre inclinées pour améliorer la présentation des produits.

Les produits eux-memes ou l'inclinaison des tablettes peut provoquer un fléchissement du rebord 9 qui, de ce fait, n'est plus tout-à-fait perpendiculaire au plan 6 de la tablette. Ce fléchissement vers l'avant du rebord 9 a tendance à provoquer un basculement de la cloison 12, laquelle cloison ne remplit plus son rôle qui consiste notamment à séparer les produits sur la tablette 5.

La cloison 12 est emboîtée sur le rebord 9, et sa partie arrière coopère avec un crénelage 19 posé sur le plan de base 6 de la tablette 5. Ce crénelage est par exemple réalisé sous la forme de bandes plastiques thermoformées, autocollantes, disposées à volonté sur les tablettes.

Pour éviter un basculement de la cloison 12, sous l'effet d'une variation angulaire de la position du rebord 9, la partie frontale de ladite cloison comporte un aménagement particulier. La partie supérieure 20 de la pince 17 est suffisamment large pour accepter un basculement du rebord 9 sans pour cela faire basculer la cloison 12.

De plus, la paroi frontale 21 de la cloison 12 est constituée d'une succession de surfaces planes et en particulier - une première surface 22 disposée à la partie supérieure de ladite cloison 12, qui s'étend sensiblement sur le tiers de la hauteur. Cette surface 22 fait un angle de l'ordre de 30 par rapport à la perpendiculaire à l'arête supérieure 16 de la cloison 12. Une seconde surface 23 dont la position est médiane, s'étend sous la, , surface 22, sur un tiers de la hauteur de la paroi frontale 21, faisant un angle de l'ordre de 30 avec la perpendiculaire à l'arête supérieure 16 de la cloison. Les surfaces 22 et 23 forment un dièdre dont le sommet 24 est normalement en contact avec le dos du rebord 9, c'est-à-dire la face située du côté de la tablette 5.

Ce sommet 24 du dièdre se situe légèrement au-dessus de l'arête inférieure 25 de la pince qui permet d'exercer une pression sur le rebord 9.

Une troisième surface 26 s'entend sous la surface 23 jusqu'à la partie inférieure de la cloison ; elle fait un angle de l'ordre de 5 par rapport à la perpendiculaire à l'arête supérieure de la cloison 12.

Ainsi, lorsque le rebord 9 bascule sous l'effet de la pression des produits, la paroi frontale 21 de la cloison 12 reste en contact avec ledit rebord 9, mais la liberté relative de l'un par rapport à l'autre permet à ladite cloison de rester en appui sur la surface de base de la tablette 5.

La pince 17 comporte en fait une patte avant 27 dont la hauteur et la largeur correspondent sensiblement au tiers de la hauteur de la cloison 12.

La distance qui sépare l'arête de pincement 25 située en bas de la patte 27, du sommet 24 de la face avant 21 est sensiblement inférieure à l'épaisseur du rebord 9. La largeur de la partie supérieure 20 de la pince est de l'ordre de deux à trois fois l'épaisseur du rebord 9.

Vues de côté, les trois surfaces 22, 23 et 26 qui constituent la paroi frontale 21 de la cloison, forment une ligne brisée. Cette ligne brisée s inscrit dans une sorte d'arc qui est centré en un point situé à une distance comprise entre une et deux fois la longueur de la cloison 12, à l'arrière de cette dernière, dans une zone qui est délimitée par l'arête supérieure 16 de ladite cloison et une ligne parallèle à cette arête, qui est située à une distance de cette dernière de l'ordre du tiers de la hauteur de la cloison.

La paroi frontale 21 comporte, au niveau de sa première surface supérieure 22, des dimensions en hauteur et en largeur qui s'apparentent à celles de la patte 27 de la pince 17, et, sous cette surface 22, on trouve au niveau de la surface 23 une partie en forme de V qui s'étend sur toute la hauteur ou seulement une partie de la hauteur comme représenté figure 3.

La cloison 12 est obtenue directement par moulage d'un matériau plastique transparent du type PMMA.

La figure 4 représente un aménagement particulier des tablettes 5, lequel aménagement permet d'adapter lesdites tablettes 5 à tous types de gondoles.

En effet, l'écartement entre les crémaillères 3 peut varier d'une gondole à l'autre. Dans ce cas, il est nécessaire de faire varier l'écartement entre deux équerres 4 qui supportent une même tablette 5.

L'étagère représentée figure 4 comporte, sous son plan de base 6, des glissières et en particulier une paire de coulisses 30 solidaires dudit plan 6, qui coopèrent avec des coulisseaux 31, lesquels coulisseaux sont solidaires d'une portion 32 de tablette, laquelle portion est fixée à une équerre 4, par tous moyens appropriés.

Ainsi, la portion de tablette 32 permet d'ajuster la dimension de a tablette 5 en procurant une variation de l'ordre de quelques centimètres, suffisante pour équiper tous types de gondoles.

La figure 5 représente une portion d'équerre 4 et en particulier la partie qui se situe du côté des crémaillères 3 et qui comporte une paire de crochets un crochet inférieur 33 et un crochet supérieur 34.

Cette équerre représentée figure 5, est une équerre qui permet de positionner les tablettes avec une inclinaison de l'ordre de 200 par rapport à l'horizontale.

Les crochets 33 et 34 se positionnent sur les échelons 35 de l'échelle 3. Le pas de ces échelons est de l'ordre de 50 mm.

Le crochet inférieur 33 comporte un cran 36 qui fait office de "talon ou de référence c'est-à-dire qu'il est pleinement engagé sur un échelon 35. Ce cran 36 comporte - un fond 37 en appui sur la partie supérieure de l'échelon correspondant 35 et dont la largeur correspond à l'épaisseur des échelons, - un côté 39 qui est normalement en appui sur la face apparente de l'échelon 35, et - un côté 40 qui fait un angle ouvert de quelques degrés par rapport à la face cachée de l'échelon 35 c'està-dire par rapport au plan général vertical 41 de la crémaillère.

Le crochet supérieur 34 comporte un cran 42 dont l'axe médian 43 fait un angle de l'ordre de 9" avec le plan vertical 41 de la crémaillère.

La partie de l'axe médian du cran 42 se situant sous ce dernier, s'étend devant le plan vertical 41 des crémaillères.

La profondeur du cran 42 est supérieure à celle du cran 36. Ces deux crans ont une largeur qui est sensiblement supérieure à ltépaisseur des échelons 35.

Le cran 42 comporte - un fond 44 qui est perpendiculaire à son axe médian 43, et - deux côtés un côté 45 sur l'avant et un côté 46 sur l'arrière de l'échelon 35. Le côté 46 se prolonge, à l'entrée du cran, par une portion 47 évasée qui s'étend sur une hauteur qui correspond sensiblement au tiers de la profondeur du cran 42.

On remarque, toujours figure 5, que l'ouverture 49 entre les crochets 33 et 34, se prolonge dans l'enquerre 4, au-delà du plan 41 c'est-à-dire au-delà d'une ligne qui passe par les crans 36 et 42, formant un évidement complémentaire en forme d'anse 50, qui permet d'offrir un dégagement suffisant pour l'enquerre lors de sa mise en place sur les échelons 35 de la crémaillère.

Cette anse 50 est délimitée par un prolongement du côté 45 du cran 42 vers le bas avec un arrondi à la partie inférieure de 1 ouverture 49, lequel arrondi se
l v raccorde avec la partie supérieure 52 du crochet 33.

L'arête supérieure 54 de l'enquerre peut comporter, à proximité des crochets, un cran 55 pour loger par exemple un rebord du fond 7 qui s'étend sous la tablette 5. On remarque aussi, figure 5, un orifice 56 dans la partie inférieure de l'équerre 4, à proximité des crochets. Cet orifice 56 permet d'assembler les tablettes avec les équerres ou des tablettes voisines au moyen de boulons non représentés.

La figure 6 représente une équerre 4 pour un montage de tablettes à l'horizontale sur les échelons 35 de la crémaillère 3. On retrouve la même disposition des crochets 33 et 34 et des crans 36 et 42 correspondants. On retrouve également l'anse 50 qui creuse le crochet en avant de la crémaillère, c'est-à-dire en avant de la ligne passant par les crans 36 et 42.

On remarque, figure 6, une différence de niveau
E entre le rebord inférieur 57 de l'enquerre 4 et le rebord inférieur 59 du crochet 33. Cet écart permet, tout en conservant un bon appui au niveau du cran 36, de faciliter la mise en place du crochet dans la crémaillère 3 et en particulier dans tous les types de crémaillères. Cet écart se retrouve également sur l'enquerre représentée figure 5.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières, et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (14)

- REVENDICATIONS

1.- Gondole de magasin comprenant un socle (1), un panneau de fond (2) et des crémaillères (3), des tablettes (5) portées par des équerres (4) qui sont accrochées auxdites crémaillères, lesquelles tablettes sont munies d'une part, en façade, d'un rebord (9) qui retient les produits stockés sur ladite tablette et, d'autre part, de cloisons (12) pour séparer, en fonction des besoins, lesdits produits, caractérisée en ce que lesdites cloisons comportent des moyens qui permettent de les emboter sur ledit rebord, perpendiculairement à ce dernier, et des moyens pour maintenir lesdites cloisons en appui sur le plan de base (6) de la tablette et en particulier pour maintenir la partie inférieure arrière de la cloison dans le système de crantage (19) disposé à la partie antérieure de ladite tablette.

2.- Gondole de magasin selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens d'embotement des cloisons (12) sont constitués d'une pince (17) qui s'étend en saillie au-delà de la paroi frontale (21) de la cloison, laquelle pince en forme de L renversé comporte une branche (20) perpendiculaire à ladite paroi frontale, située dans le prolongement de l'arête supérieure (16) de la cloison, au bout de laquelle s'étend vers le bas, devant ladite paroi (21), une branche ou patte (27) élastique qui presse le rebord (9) contre ladite paroi (21) ; la distance séparant l'arête inférieure (25) de pincement de ladite patte, par rapport à la paroi frontale (21) est inférieure à l'épaisseur du rebord (9) et la distance entre la partie supérieure de ladite patte (27) par rapport à ladite paroi frontale (21) est égale à deux ou trois fois ladite épaisseur du rebord (9).

3.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens de maintien des cloisons (12) en appui sur le plan de base (6) des tablettes sont constitués d'un aménagement particulier de la paroi frontale (21) desdites cloisons, qui consiste en une surface dont l'enveloppe est courbe, formant une sorte d'arc qui est centré en un point situé à une distance comprise entre une à deux fois la longueur de ladite cloison, à l'arrière de cette dernière, et dans une zone délimitée par l'arête supérieure (16) de la cloison et par une ligne parallèle à cette arête, située à une distance de cette dernière qui est de l'ordre du tiers de la hauteur de la cloison.

4.- Gondole de magasin selon la revendication 3, caractérisée en ce que la paroi frontale (21) est constituée d'une pluralité de surfaces juxtaposées qui, vues de côté, forment une ligne brisée : - une première surface (22) disposée à la partie supérieure de la cloison, perpendiculairement au plan de cette dernière, qui s'étend sur environ un tiers de la hauteur de ladite cloison, faisant un angle de l'ordre de 3 par rapport à la perpendiculaire à l'arête supérieure (16) de la cloison, - une seconde surface (23), disposée en partie médiane, qui s'étend également sur une hauteur sensiblement égale au tiers de la hauteur de la cloison, formant un angle de l'ordre de 3 avec la perpendiculaire à l'arête (16), les deux surfaces (22) et (23) forment un dièdre dont le sommet (24) est en contact avec le côté arrière ou interne du rebord (9), lequel sommet se situe sensiblement en face de l'arête (25) de la patte (27), de préférence légèrement au-dessus, - une troisième surface (26), disposée à la partie inférieure, faisant un angle de l'ordre de 50 avec la perpendiculaire à l'arête (16).

5.- Gondole de magasin selon la revendication 3, caractérisée en ce que la pince (17) a une largeur qui est de l'ordre du tiers de la hauteur de la cloison (12), ladite pince (17) ayant une hauteur qui correspond sensiblement à sa largeur.

6.- Gondole de magasin selon la revendication 5, caractérisée en ce que la paroi frontale (21) de la cloison (12) comporte : - une surface (22) dont les dimensions correspondent sensiblement à celle de la patte (17), et sous cette surface supérieure (22), - une paroi qui s'étend en V sur tout ou partie du reste de la hauteur de ladite paroi frontale.

7.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications le à 6, caractérisée en ce que la cloison est réalisée en matériau plastique transparent genre PMMA, obtenue par moulage.

8.- Gondole de magasin selon la revendication 7, caractérisée en ce que la cloison (12) comporte plusieurs tronçons dont au moins un tronçon disposé à sa partie arrière, du type sécable c'est-à-dire relié à la partie principale (14) de ladite cloison selon une ligne (15) perpendiculaire à son arête supérieure (16), laquelle ligne correspond à un amincissement de ladite cloison.

9.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le rebord (9) est constitué d'une bande plane rectangulaire réalisée en matériau plastique transparent encastrée dans une rainure (10) aménagée à l'extrémité avant de la tablette (5).

10.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la tablette (5) comporte une structure télescopique constituée d'une paire de glissières et d'une portion de tablette (32) qui permet d'adapter sa largeur et en particulier la distance entre ses équerres supports (4) à l'écartement des crémaillères (3).

11.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les équerres (4) supportant les tablettes (5) comportent une paire de crochets (33, 34), superposés : - un crochet inférieur (33) servant de talon ou de référence, - un crochet supérieur (34) servant de maintien et dont la profondeur est plus importante que celle dudit crochet inférieur, le cran (36) du crochet inférieur comporte un fond (37) normalement en appui sur la partie supérieure d'un échelon (35) de la crémaillère (3), un côté (39) en appui sur l'avant dudit échelon (35) et un côté (40), disposé au dos dudit échelon (35), qui fait un angle ouvert de quelques degrés par rapport au plan vertical (41) de ladite crémaillère.

12.- Gondole de magasin selon la revendication 11, caractérisée en ce que le crochet supérieur (34) est constitué d'un cran (42) dont la largeur est du même ordre, sensiblement supérieure à l'épaisseur des échelons (35) et dont l'axe médian (43) est incliné par rapport au plan vertical (41) de la crémaillère, d'un angle de l'ordre de 9 , ledit a > Ce (43) allant en s'écartant vers le devant des crémaillères, sous ledit crochet.

13.- Gondole de magasin selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisée en ce que l'enquerre comporte une ouverture (49) entre les deux crochets (33) et (34), pour enjamber l'échelon (35) qui coopère avec le crochet supérieur (34), laquelle ouverture (49) s'étend dans l'enquerre au-delà de l'alignement des crans (36) et (42), c'est-à-dire au-delà du plan (41) de façon à former une anse (50) qui permet d'offrir un dégagement suffisant sur l'enquerre pour faciliter sa mise en place sur les échelons de la crémaillère.

14.- Gondole de magasin selon la revendication 12, caractérisée en ce que l'entrée du cran supérieur (42), disposée du côté dos de la crémaillère, est évasée sur une hauteur qui correspond sensiblement au tiers de la profondeur dudit cran supérieur.