FR2739957A1 - Dispositif electronique de guidage portatif et son application a la recherche automatisee d'une place de stationnement automobile - Google Patents

Abstract

Le dispositif électronique de guidage portatif (1) comprend un boîtier (10) muni de touches de commande (30, 34) et d'un afficheur (2) comportant une seule ligne d'affichage. Des circuits électroniques à programme enregistré comprenant un microcontrôleur réagissent à l'actionnement des touches (30, 34) et commandent l'afficheur (2) de manière à ce que celui-ci affiche, en défilement horizontal, les données. L'appui sur une touche de validation (34) sélectionne une information en cours d'affichage et initie une phase ultérieure de recherche ou d'affichage de caractéristiques associées à l'information recherchée. Le dispositif électronique de guidage portatif (1) peut également afficher les données de façon classique. Dans une variante préférée, il peut communiquer avec un serveur extérieur ou à des bornes de diffusion de données. Application notamment, à la recherche automatiser de places de stationnement.

Description

Dispositif électronique de guidage portatif et son application à la recherche
automatisée d'une place de stationnement automobile
La présente invention concerne un dispositif de guidage électronique portatif destiné à assister un utilisateur pour la recherche d'une information particulière.

Elle concerne plus particulièrement l'application d'un tel dispositif à la recherche automatisée d'une place de stationnement automobile, notamment dans un parc de stationnement urbain.

Bien que l'invention ne soit pas limitée à ce seul domaine, dans ce qui suit, pour fixer les idées, on se placera, sauf indications contraires, dans le cadre de cette application préférée.

Dans l'art connu, lorsqu'on circule en automobile dans une agglomération urbaine et que l'on désire stationner, le plus souvent on recourt à deux méthodes empiriques:
- La première est de chercher au hasard un parc de stationnement;
- La seconde est de disposer, pour une ville ou zone donnée, d'un plan indiquant les emplacements des parcs de stationnement.

La seconde méthode parait plus efficace, mais n'est pas exempte d'inconvénients.

En effet, même si les emplacements des parcs de stationnement sont portés sur le plan, ces derniers ne sont généralement pas suffisamment détaillés ou à échelle suffisante pour que l'on puisse déterminer avec une très grande précision l'emplacement précité. A titre d'exemple, on pourra déterminer qu'un parc de stationnement existe dans une rue donnée, mais il faudra repérer, à vue, I'entrée du parc en recherchant la présence d'un panneau indicateur approprié.

En outre, cette recherche étant effectuée, ce parc de stationnement peut s'avérer complet, en particulier dans les endroits très fréquentés (centre des villes, gares, etc.), ce qui ne peut être prévu à l'avance.

Le besoin se fait sentir, notamment pour cette application, de disposer de moyens de guidage et de recherche plus efficaces.

D'autre part, il devra être tenu compte de spécificités propres à l'application. En effet, le conducteur, en particulier s'il est seul dans son véhicule, doit pouvoir rester attentif à la conduite et au trafic environnant, a priori dense. I1 est donc primordial que les moyens de guidage précités n'accaparent pas son attention et soient ergonomiques. Leur manipulation doit être très simple, facile d'accès et l'information recherchée doit être claire, sans ambiguïté et pouvoir être lu très rapidement, précisément pour ne pas détourner l'attention du conducteur.

L'invention vise à répondre à ces besoins.

Pour ce faire, elle propose un dispositif électronique de guidage portatif sous la forme d'un boîtier comportant des circuits électroniques de traitement de données à programme enregistré, associé à un clavier ou à un jeu de touches de commandes et à un écran. Les données, représentant des informations, notamment sur l'emplacement des parcs de stationnement, sont enregistrées préférentiellement dans une mémoire fixe, du type "ROM" (de l'anglo-saxon "Read Only Memory" ou mémoire à lecture seule) ou "PROM" (de l'anglo-saxon "Programmable Read Only
Memory" ou mémoire à lecture seule programmable). Ces données constituent une base de données interne.

Selon une première caractéristique importante de l'invention, L'écran ne comprend qu'une seule ligne d'affichage. Cette disposition participe à la bonne lisibilité des informations affichées, perceptibles d'un seul coup d'oeil par l'utilisateur.

Selon une deuxième caractéristique importante, en combinaison avec l'actionnement de touches prédéterminées en nombre très limité, l'affichage des données s'effectue par défilement horizontal, au moins pour un choix initial. Ce choix étant validé par appui sur une touche appropriée, les affichages ultérieurs peuvent s'effectuer soit selon ce mode, soit selon un mode classique de saut de ligne (défilement vertical).

Avantageusement, le dispositif électronique de guidage portatif est multi-usage, en ce sens que la mémoire fixe précitée peut comprendre deux catégories d'informations ou plus. A titre d'exemple non limitatif, outre les informations concernant les parcs de stationnement, la liste des musées et autres sites touristiques peut être enregistrée dans la mémoire. Il est alors nécessaire, par exemple, soit d'actionner une ou plusieurs touches supplémentaires pour effectuer le choix entre les deux catégories d'informations (ou plus), soit une combinaison de touches prévues individuellement pour un autre usage.

Avantageusement également, L'écran est associé à des moyens d'éclairage pour que l'information affichée soit visible quelle que soit la luminosité ambiante.

Enfin, dans un mode de réalisation préférentiel du dispositif électronique de guidage portatif selon l'invention, les circuits électroniques sont associés à des circuits d'interface permettant de le mettre en communication avec des organes extérieurs émettant des données d'information. Ces données sont reçues par le dispositif électronique de guidage portatif et mettent àjour sa base de données interne.

Les liaisons avec les organes extérieurs émettant des données d'information précitées peuvent s'effectuer, notamment, par des liaisons de type téléphonique ou similaire, par ondes radioélectriques, à couplage inductif, rayonnement infrarouge.

Les organes extérieurs émettant des données d'information eux-mêmes peuvent être constitués, par exemple, par un serveur actif ou passif ou des bornes de guidage. Dans le premier cas, la mise à jour de la base de données s'effectue, a priori, par interrogation préalable du serveur. Dans le second cas, la mise à jour de la base de données peut s'effectuer quasiment e temps réel, si des bornes de guidage sont disséminées dans une zone urbaine, par exemple à proximité des parcs de stationnement. Notamment, ces bornes de guidage peuvent diffuser, en temps réel, des informations concernant le taux d'occupation d'un ou plusieurs parcs situés à proximité de celles-ci.

L'invention a donc pour objet un dispositif électronique de guidage portatif, pour la recherche automatisée d'au moins une information particulière, comprenant un boîtier, un organe de visualisation de données alphanumériques, des touches d'actionnement et des circuits électroniques pour la commande de l'organe de visualisation de données alphanumériques, détectant l'actionnement desdites touches ou combinaison de touches, et pour l'enregistrement d'au moins une base de données permettant ladite recherche, caractérisé en ce que ledit organe de visualisation de données alphanumériques comprend une seule ligne d'affichage, comprenant un nombre déterminé de positions d'affichage et en ce que, sous l'actionnement desdites touches ou combinaison de touches, lesdits circuits de commande transmettent des données à l'organe de visualisation de données alphanumériques pour être affichées, par défilement horizontal, suivant au moins un sens de défilement.

L'invention a encore pour objet l'application d'un tel dispositif à la recherche automatisée d'une place de stationnement automobile.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit en référence aux figures annexées, et parmi lesquelles
- La figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif électronique de guidage portatif selon l'invention;
- La figure 2 illustre schématiquement son utilisation d'un tel dispositif à l'intérieur d'un véhicule;
- La figure 3 est un schéma fonctionnel d'un exemple de réalisation de circuit électronique permettant le fonctionnement du dispositif électronique de guidage portatif selon l'invention;
- La figure 4 est un organigramme illustrant des étapes du processus de recherche d'information;
- La figure 5 illustre un exemple de réalisation d'afficheur et de ces circuits de commande;;
- La figure 6 illustre un mode de réalisation supplémentaire du dispositif électronique de guidage portatif selon l'invention autorisant la communication avec des bornes de diffusion d'informations.

La figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif électronique de guidage portatif 1 selon l'invention.

I1 comprend un boîtier 10 de faibles dimensions, de forme sensiblement parallélépipèdique rectangle. Pour fixer les idées, les dimensions du boîtier 10 sont typiquement les suivantes : longueur 12 cm, largeur 5 cm, épaisseur 2 cm.

La face avant est munie d'un clavier ou plus précisément de touches de fonctions 3, en nombre le plus restreint possible, bien différenciées les unes des autres et, préférentiellement en relief par rapport à la paroi avant du boîtier 10, de façon à pouvoir être actionné "à l'aveugle" sans ambiguïté. Elle est munie également d'un afficheur 2, avantageusement à cristaux liquides. Les fonctions associées aux touches seront explicitées ci-après.

Cet afficheur 2 constitue une des parties les plus importantes du dispositif électronique de guidage portatif 1.

Selon une caractéristique importante, il est constitué d'une seule ligne d'affichage de données alphanumériques. La lisibilité doit être parfaite, avec une bonne définition, de façon à ce que les informations affichées sur cette ligne puissent être lues en une seule fois et rapidement. Pour fixer les idées, l'afficheur peut être pourvu d'une capacité de 16 caractères, de 6 mm chacun.

En outre, on associera avantageusement un moyen d'éclairage à cet afficheur 2 (non référencé explicitement sur la figure 1), particulièrement s'il s'agit d'un affichage du type à cristaux liquides non visible dans l'obscurité, voire dans de faibles conditions d'éclairage. On prévoit alors un rétro-éclairage. Cet éclairage auxiliaire peut être déclenché, soit manuellement par appui sur une touche ou combinaison de touche particulière, soit automatiquement par détection, à l'aide d'un photodétecteur classique, d'un flux lumineux inférieur à un seuil préétabli.

On peut munir également le dispositif électronique de guidage portatif 1 d'un organe d'avertissement sonore classique 4 : "buzzer", etc., dont l'utilité apparaîtra ci-après.

Enfin, on munit avantageusement le boîtier 10 du dispositif électronique de guidage portatif 1 d'un moyen de fixation approprié 11 de celui-ci sur le tableau de bord du véhicule ou en tout autre endroit à portée de vue du conducteur. I1 s'agit de préférence de moyen auto-fixants: aimant, agrafe, etc.

La figure 2 illustre schématiquement la disposition d'un dispositif électronique de guidage portatif 1 à l'intérieur d'un véhicule V, sur le tableau de bord T, à portée de vue du conducteur (non représenté).

Les circuits électroniques 5 permettant le fonctionnement du dispositif électronique de guidage portatif l peuvent être réalisés à partir de circuits câblés associés à des moyens de mémoire, mais aussi, de façon préférentielle, comme décrit par la figure 3, à base d'un microcontrôleur ou microprocesseur disponible dans le commerce. I1 s'agit alors de circuits de traitement de données à programme enregistré.

L'architecture de circuits représentée sur la figure 3 comprend un microcontrôleur 50 commandant l'afficheur 52 par un bus ou des liaisons électriques 520. Si l'on prévoit un éclairage auxiliaire 58 de l'afficheur 52, le microcontrôleur 50 commande l'allumage de celui-ci par une liaison électrique 580. Cet allumage peut s'effectuer sous la commande d'une des touches 3 ou être réalisé de façon automatique. On prévoit, pour ce faire, un détecteur photoélectrique 59 mesurant le flux lumineux reçu par le dispositif électronique de guidage portatif l, de façon plus précise par sa face avant. I1 suffit de le disposer à proximité de l'écran de l'afficheur 2.

Le microcontrôleur 50 reçoit des signaux de commande du clavier 51 via un bus ou des liaisons électriques 510. De façon plus précise, le microcontrôleur 50 surveille en permanence l'état des touches du clavier 51 (figure 1 : 3).

L'enfoncement de l'une d'elle se traduit par une variation d'un signal électrique détecté par le microcontrôleur 50, ce qui lance une série d'opération en fonction de la touche ou de la combinaison de touches enfoncées.

De façon classique, en soi, le microcontrôleur 50 est associé à une ou plusieurs mémoires, généralement de deux types : une mémoire à lecture seule et une mémoire volatile à accès aléatoire.

Pour des raisons de commodité de description, on a supposé, sur la figure 3, que la mémoire à lecture seule est elle-même divisée en une mémoire de programme 54, échangeant des données et adresses par des bus représentés sous la référence unique 540, et une mémoire de données 53, échangeant des données et adresses par des bus représentés sous la référence unique 530. Ces deux mémoires, 53 et 54, peuvent dans la réalité représenter deux zones d'une mémoire unique.

Comme il a été indiqué, on peut utiliser une mémoire de type "ROM" ou une mémoire de type "PROM" ou similaire ("EPROM", etc.).

La mémoire de programme 54 stocke les instructions nécessaires au bon fonctionnement du dispositif selon un programme préétabli. En soi, ce mode de fonctionnement ne diffère pas de l'art connu, et l'établissement de tels programmes est à la portée de l'homme de métier.

La ou les base(s) de données, spécifiques aux applications de l'invention, sont stockées dans la mémoire 53.

De façon classique, la mémoire volatile 55 sert au stockage temporaire de programmes ou segments de programmes, ainsi qu'au stockage temporaire de commandes en provenance des touches 3 et de données, brutes ou traitées provenant de la mémoire 53. Elle communique avec le microcontrôleur 50 via un bus d'adresses et de données 550.

Le microcontrôleur 50 peut également commander un organe facultatif d'avertissement sonore 4.

On a également représenté sur la figure 3 un bloc d'alimentation en énergie électrique 57. I1 se compose habituellement d'une ou plusieurs piles ou batteries rechargeables, et d'un régulateur de tension. Ce dernier fournit la ou les tensions nécessaires au fonctionnement des circuits 5. Le microcontrôleur 50 peut commander cette alimentation 57, notamment les phases d'allumage (montées contrôlées des diverses tensions, par exemple) et de mise hors tension du dispositif électronique de guidage portatif 1. De façon avantageuse, il peut couper l'alimentation lorsqu'il détecte une période d'inactivité dépassant un intervalle de temps déterminé, ce de façon à économiser les piles ou batteries.

D'autres organes classiques (non représentés) doivent être prévus circuits d'horloge alimentant en signaux d'horloge les divers circuits (représentés sous la référence unique H), etc. Enfin, le microcontrôleur 50 peut être associé à des registres de mémoires ou mémoires tampons (non représentés), en sus de la mémoire 55 et de ses propres registres internes.

Dans une variante préférée de l'invention, le dispositif électronique de guidage portatif doit pouvoir communiquer avec des circuits extérieurs, par exemple un serveur 6. Pour ce faire, on prévoit des circuits d'interface 56 communiquant avec le microcontrôleur 50 via un bus ou des liaisons série 560. Ces circuits d'interface 56 communique avec le monde extérieur via un bus ou des liaisons série 561 et éventuellement d'un connecteur de sortie 562 adapté, ou encore une antenne disposée à l'intérieur du boîtier (non représentée). Le connecteur 562 peut, par exemple, être disposé sur le côté ou la face arrière du boîtier 10 (voir figure 1).

La nature exacte des circuits d'interface 56 dépend du type de liaisons.

Les transmissions de données entre l'organe extérieur 6 et le dispositif électronique de guidage portatif 1 peuvent utiliser tout support et notamment une ligne téléphonique ou similaire, une onde radioélectrique, un couplage inductif, un rayonnement infrarouge. Cet aspect sera explicité ci-après.

Le mode de fonctionnement du dispositif électronique de guidage portatif 1 va maintenant être explicité en regard de l'organigramme de la figure 4.

Sur cet organigramme, il n'a été représenté que quelques combinaisons de séquences d'affichage.

La première étape ("étape I"), ou étape préliminaire, consiste à mettre en marche le dispositif électronique de guidage portatif 1. Celle-ci s'effectue en actionnant la touche de gauche 30 "ARRET/MARCHE". L'alimentation 57 est activée et l'écran de visualisation 2 affiche une information par défaut.

Cette action peut s'accompagner de l'émission d'un bip sonore, si le dispositif électronique de guidage portatif 1 comporte un organe d'avertissement sonore 4, indiquant la mise en marche effective de l'appareil.

On va tout d'abord supposer que le dispositif électronique de guidage portatif 1 est monofonction et est destiné à la recherche automatique de place de stationnement dans un parc. On suppose également, pour fixer les idées, qu'il s'agit d'une grande ville comportant des secteurs ou arrondissements, comme c est le cas pour Paris.

Dans ce cas, la première information affichée par défaut, INFO 1, pourrait être le N" d'arrondissement, plus précisément l'information affichée pourrait être "1 ER ARRONDT. ".

A partir de là l'automobiliste qui désire trouver un parc de stationnement dans un autre arrondissement, appui sur la touche 31 (flèche vers la gauche, sur la figure 1).

Selon une caractéristique importante de l'invention, les informations vont être affichées par défilement horizontal, pour tout ou partie des opérations d'affichage, ce sur action de touches ou combinaison de touches déterminée, ou encore en fonction du type d'action sur ces touches. On entend par "type d'action", par exemple, le temps d'appui sur une touche ou une combinaison de touches.

Notamment, si le temps d'appui dépasse un seuil déterminé, I'opération ou la série d'opération initiée peut être différente de celle initiée par un appui simple, c'est-àdire de faible durée.

De préférence, I'affichage est réalisé en boucle, c'est-à-dire qu'une fois affichées toutes les informations élémentaires d'un message, celles-ci recommencent à être affichées dans le même ordre, jusqu'à ce qu'une nouvelle action soit initiée par l'utilisateur.

La surveillance de ces différents événements et de leur configuration est à la charge du microcontrôleur 50.

Pour réaliser ce défilement horizontal, les informations élémentaires,
INFO 1 à INFO N+2, du message MSG sont transmises en série à l'afficheur 2. Bien que l'on ait représenté ces données sous la forme d'un "ruban" (en pointillés) sur la figure 4, il doit être clair que seule une partie des données de chaque information élémentaire, dépendant de la capacité de l'afficheur 2 (par exemple 16 caractères) est effectivement affiché, c'est-à-dire visible de l'utilisateur.

L'affichage est naturellement sous la commande du microcontrôleur 50 qui va chercher les données à des adresses prédéterminées de la mémoire 53 pour les présenter dans un ordre préétabli, sous la commande du programme enregistré dans la mémoire 54.

Pour réaliser un affichage par défilement horizontal, on peut avoir recours à des moyens matériels, tel qu'un registre à décalage commandé par le microcontrôleur 50.

La figure 5 illustre un exemple de réalisation possible d'un circuit de commande de l'afficheur 52, plus précisément des positions d'affichage, par exemple 21 à 216, si celui-ci en compte seize, de l'organe de visualisation 2. I1 comprend un registre à décalage 7, comportant également seize étages, 71 à 716. Les sorties de chaque étage sont transmise aux entrées de circuits de commande 8 de l'organe d'affichage 2. Ces circuits 8, au nombre de seize, 81 à 816, sont tout à fait classiques. Le registre à décalage 7 reçoit en entrée (bus série 520) le flot de données à afficher, sous le contrôle du microcontrôleur 50. Les sorties des étages, 71 à 716, du registre à décalage 7, commandent, par des signaux électriques, les positions d'affichage de l'organe de visualisation 2.De façon classique également, les positions d'affichage, 21 à 216, sont munies d'électrodes de commande (non représentées) activée par les signaux électriques de commande.

Dans une variante préférée, l'afficheur 52 est muni de moyens permettant un bouclage des données sur elles-mêmes, symbolisés par une liaison 521 refermées sur l'entrée du registre à décalage.

Le cadencement de l'affichage est assuré par des signaux d'horloge, représentés sous la référence générale H.

On peut, par ailleurs, faire appel à un procédé purement logiciel. Les données à afficher sont alors assemblées, sous la conduite du programme enregistré, et traduites sous forme de signaux de commande des positions d'affichage.

Plusieurs possibilités d'affichage se présentent et notamment les deux suivantes
- affichage continu par déplacement horizontal des caractères du message complet MSG ( INFO 1, puis INFO 2, etc..), ce caractère par caractère ou pixel par pixel, si chaque caractère est affiché sous forme d'une matrice de pixel et que les circuits d'affichages permettent de différencier chaque rangée verticale de pixels;
- par paquets successifs de caractères, le nombre de caractères étant toutefois inférieur au nombre de positions d'affichage.

Pour fixer les idées, l'appui prolongé de la touche 31 (flèche vers la gauche sur la figure 1), par exemple pendant plus de deux secondes, initie un défilement continu du message, alors qu'un appui bref initie un défilement par paquets d'informations, représentant tout ou partie des différentes informations élémentaires, INFO 1 à INFO N+1, du message MSG.

Là encore, l'émission d'un bip sonore ou de plusieurs bips sonores peut indiquer à l'utilisateur que le défilement commence, et selon quel mode il a été initié, sans que celui-ci soit obligé de vérifier l'état de l'écran.

La vitesse de défilement est déterminée pour une lecture aisée des informations. Dans une variante de réalisation non explicitement illustrée, une combinaison spécifique de touches pourrait occasionner l'accélération du défilement.

A 1' "étape II", le message MSG va commencer à défiler, selon l'une ou l'autre des méthodes ci-dessus. Sur la figure 4, l'organe de visualisation 2 affiche pendant cette étape encore une fraction de la première information élémentaire
INFO 1 et une fraction de l'information suivante : INFO 2.

Ces dispositions, et en particulier le défilement continu, permettent au conducteur de maintenir son attention sur la conduite de son véhicule et de ne la relâcher que pendant de brefs instants, suffisants pour saisir l'information en cours d'affichage.

En actionnant la touche 32 (flèche vers la droite sur la figure 1), l'utilisateur peut naturellement inverser le sens de défilement, dans les mêmes conditions que pour le défilement en sens direct. Cette étape n'est pas illustrée par le diagramme de la figure 4.

En outre, comme il a été signalé, le défilement peut s'effectuer "en boucle", c'est-à-dire de façon répétitive. L'utilisateur peut attendre que l'information recherchée, qu'il aurait manquée, "repasse" à l'écran.

A l'étape suivante ("étape III"), l'utilisateur sélectionne une des informations défilantes, par exemple l'information INFO N, qui pourrait être, dans l'exemple décrit "8 EME ARRONDT. ". Cette sélection s'effectue simplement par appui sur la touche 34 de validation "V". Un bip sonore peut également accompagner cette action.

A la fin de l'étape précédente ("étape III"), une information d'un premier niveau est sélectionnée.

Une fois la validation réalisée, un message spécifique peut être affiché, par exemple affichant la sélection, avec un attribut spécifique, tel qu'un clignotement. On peut naturellement, en cas d'erreur de sélection, annuler celle-ci.

Cette annulation peut avoir pour effet, selon l'application, de réinitialiser le processus à la première étape ou de relancer le défilement d'informations, à partir de l'état atteint lors de la sélection ou validation ("étape III").

Le processus qui vient d'être décrit peut être répété pour différents niveaux d'information, de façon similaire, c'est-à-dire avec affichage à défilement horizontal, en continu ou par sauts. Par exemple, après l'affichage des différents arrondissements et la sélection (validation) de l'un de ceux-ci, le dispositif électronique de guidage portatif 1 pourrait alors proposer tous les parcs de stationnement de cet arrondissement, la dernière étape étant une étape de sélection de l'un d'eux.

Selon un mode de réalisation préféré du dispositif électronique de guidage portatif 1 selon l'invention, l'affichage peut s'effectuer également de manière classique, c'est-à-dire par sauts "verticaux". Selon ce mode de fonctionnement, les informations élémentaires sont affichées en mode "plein écran", c'est-à-dire sur les "x" positions de la ligne unique d'affichage (seize par exemple).

Le passage d'un mode à l'autre s'effectue, a priori, sous la commande du programme enregistré. Celui-ci détermine que, à un niveau donné de la recherche en cours, le mode de défilement change.

Les étapes successives, "étape IV" et "étapes V", sur la figure 4, illustrent cette possibilité. Le processus de commande est similaire à celui de la commande de défilement horizontal. I1 suffit, par exemple d'appuyer sur la touche 31 (flèche vers la gauche) pour provoquer les sauts successifs des informations élémentaires DONNEE 1 à DONNEE M+2, M étant un nombre arbitraire.

L'ensemble M+2 informations élémentaires constitue le message complet de cette phase d'affichage. Dans le mode de fonctionnement à défilement vertical, on préférera, a priori, un affichage par sauts et non continu.

Comme précédemment, également, l'appui sur la touche 32 (flèche vers la droite) pourrait provoquer la "remontée" des informations : par exemple pour réafficher les informations élémentaires précédentes, par exemple pour revenir de
DONNEE 2 à DONNEE 1. Ces données sont représentatives des caractéristiques du parc de stationnement sélectionné en dernier lieu : nombre de places, numéro dans la rue, etc.

Jusqu'à présent, il a été supposé que le dispositif électronique de guidage portatif 1 selon l'invention était monofonction. Dans un exemple de réalisation préféré, ce guide est multifonctions.

On peut enregistrer, concurremment aux données de la base "parcs de stationnement", une ou plusieurs autres bases de données.

De façon avantageuse, on peut enregistrer, dans la mémoire 53 (figure 3) une base de données complémentaire "sites touristiques" : musées, monuments, etc. Cette liste n'est pas exhaustive. Elle peut comprendre les commerces (grands magasins, grandes surfaces, etc.), les gares, les administrations, etc.

Dans ce cas, l'utilisateur peut avoir le choix, à l'initialisation de l'appareil, soit de l'utiliser uniquement pour chercher une place de stationnement, comme décrit ci-dessus, soit pour rechercher un site ou monument donné. Ce choix peut être réalisé simplement par appui sur une touche dédié ou une combinaison de touches servant à d'autres fonctions. Pour fixer les idées, un appui initial sur la touche 32 pourrait initier la recherche de sites touristiques ou autres informations, et un appui initial sur la touche 31, la recherche de places de stationnement.

La recherche peut s'effectuer de façon similaire à la recherche d'une place de stationnement.

Une fois cette étape atteinte, l'utilisateur peut demander à la machine d'afficher les parcs de stationnement à proximité immédiate de ce site par appui sur une touche dédiée ou une combinaison de touches. L'enchaînement vers la recherche d'une place de stationnement pourrait aussi s'effectuer de façon automatique, sous la commande du programme enregistré, une fois effectuée la sélection d'un site.

Le dispositif électronique de guidage portatif 1, dans la variante de réalisation qui vient d'être décrite, présente encore un inconvénient, notamment dans l'application recherche de parc de stationnement. En effet, même si le guidage de l'utilisateur s'effectue de façon très ergonomique, dans des conditions de sécurité de conduite préservées, il n'en reste pas moins vrai qu'un parc de stationnement peut s'avérer complet sans que l'utilisateur puisse le savoir à l'avance.

Dans mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif électronique de guidage portatif l selon l'invention est muni d'une interface 56 de communication avec l'extérieur, comme il a été indiqué en regard de la figure 3.

La nature exacte de cette interface dépend essentiellement du mode de choisi pour les communications précitées.

Selon une première variante, le dispositif électronique de guidage portatif 1 peut être mis en communication, via l'interface 56, avec un serveur de données 6, en mode passif ou actif. En mode actif, le dispositif électronique de guidage portatif l peut interroger sélectivement le serveur 6, par exemple sur un ou plusieurs parcs de stationnement prédéterminés. En mode passif, il est à 1"'écoute" de ce serveur 6 et "capture" les seules informations utiles recherchées au moment où elles sont émises.

Les données recueillies, selon l'un ou l'autre mode, sont enregistrées, par exemple dans la mémoire volatile 55. Elles peuvent compléter la base de données enregistrée dans la mémoire de données 53 ou encore se substituer à celles-ci. On peut enfin imaginer que pour certains types de mémoire fixe, par exemple une mémoire de type "PROM", les données ainsi recueillies servent à mettre à jour ("rafraichir") la base de données.

Le support physique de la liaison peut une ligne téléphonique ou similaire. Dans ce cas, il sera nécessaire de disposer d'un modem bi - ou unidirectionnel. On doit bien comprendre que ce modem peut être dissocié du dispositif électronique de guidage portatif 1. En effet, a priori, les liaisons sont établies dans un lieu fixe, par exemple le domicile de l'utilisateur. Celui-ci interroge le serveur 6 avant de quitter ce domicile.

On prévoit un connecteur approprié 562, pour bancher le dispositif électronique de guidage portatif 1 sur le modem ou directement sur la ligne téléphonique, selon les cas.

On peut également utiliser les ondes radio, notamment en mode passif.

Il suffit de munir le dispositif électronique de guidage portatif 1 d'une antenne (non représentée), par exemple d'une antenne constituée par une antenne cadre disposée à l'intérieur du boîtier 10. On peut utiliser une sous-porteuse d'une station radio. De façon avantageuse, on peut faire appel au procédé de transmission d'informations numériques dit "RDS" ("Radio Data System"). Celui-ci permet de transmettre, concurremment à une émission radio en bande FM, des informations numériques à faible débit. L'interface 56 se présente alors sous la forme d'un étage HF et d'un décodeur.

Ce second procédé permet de "rafraichir" les informations de la base de données en temps réel ou quasi-réel. En effet, si une station locale diffuse des informations du type "nombre de places disponibles dans les parcs de stationnement de l'agglomération", éventuellement complétées par d'autres services : "état de la circulation", etc., l'utilisateur ayant présélectionné un parc de stationnement donné connaît l'état d'occupation de celui-ci, les difficultés d'accès, et peut orienter son choix vers un autre si celui-ci s'avère complet.

Selon une seconde variante, illustrée plus particulièrement par la figure 6, si l'on dispose d'un réseau de bornes émettrices, Bx, Bx+1, etc., disposées le long des voies de circulation Vi d'une agglomération ou à proximité des parcs de stationnement Pi , sites touristiques, commerces, gares ou tout autre lieu figurant dans les bases de données enregistrées dans la mémoire 53 (figure 3), ces bases de données peuvent également être mises à jour lorsque le véhicule V transportant le dispositif électronique de guidage portatif 1 passe à proximité de ces bornes. I1 suffit de disposer à l'intérieur de ces bornes émettrices, Bx, Bu+1, des émetteurs de faible puissance émettant des informations, soit très locales si elles sont associées à un seul site (parc de stationnement, etc.), soit concernant l'ensemble des sites de l'agglomération.

Dans cette variante, le mode de communication peut être interactif, car il suffit de disposer d'un émetteur de bord de faible puissance, disposé dans le boîtier du dispositif électronique de guidage portatif 1, du fait de la proximité. Si les bornes émettrices, Bx, Box+1, sont signalées convenablement (panneaux de signalisation, etc.), l'émetteur de bord peut être actionné, par appui sur une touche ou une combinaison de touches, que pendant un court instant, de manière à économiser l'énergie électrique.

A la lecture de ce qui précède, on constate aisément que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixés.

La recherche d'une information prédéterminée s'effectue de façon simple, dans de bonne condition de visibilité et de sécurité pour le conducteur d'un véhicule. En outre, le dispositif électronique de guidage portatif offre de nombreuses possibilités : mise àjour en temps réel, etc.

Il doit être clair cependant que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisations précisément décrits, notamment en regard des figures l à 6.

Notamment, le nombre de touches, bien qu'il doive être limité, de préférence, à un nombre le plus réduit possible, pour des raisons d'ergonomie, peut être quelconque.

Les niveaux successifs de recherche d'information pour arriver à une sélection finale et la stratégie de recherche peuvent être adaptés sans sortir du cadre de l'invention.

I1 doit être clair aussi que, bien que particulièrement adaptée à l'application préférentielle, la recherche automatisée d'une place de stationnement en agglomération, on ne saurait cantonner l'invention à ce seul type d'application. Elle s'applique à de nombreux autres types de recherches, simples ou en combinaison, comme d'ailleurs il a été montré.

Claims (10)

REVENIDICATIONS

1. Dispositif électronique de guidage portatif (1), pour la recherche automatisée d'au moins une information particulière, comprenant un boîtier (10), un organe de visualisation de données alphanumériques (2), des touches d'actionnement (30 - 34) et des circuits électroniques (5) pour la commande de l'organe de visualisation de données alphanumériques (2), détectant l'actionnement desdites touches ou combinaison de touches (30 - 34), et pour l'enregistrement d'au moins une base de données permettant ladite recherche, caractérisé en ce que ledit organe de visualisation de données alphanumériques (2) comprend une seule ligne d'affichage, comprenant un nombre déterminé de positions d'affichage (21 - 216) et en ce que, sous l'actionnement desdites touches ou combinaison de touches (30 - 34), lesdits circuits de commande (5) transmettent des données à l'organe de visualisation de données alphanumériques (2) pour être affichées, par défilement horizontal, suivant au moins un sens de défilement.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'actionnement d'une première touche déterminée (31), pendant un intervalle de temps dépassant un seuil minimum, détecté par lesdits circuits de commande (5), initie l'affichage, en défilement horizontal continu, d'un message (MSG) de longueur déterminée, constitué d'informations alphanumériques élémentaires (INFO 1 - INFO N+2), selon un premier sens de défilement, et en ce que l'appui sur une première touche supplémentaire (33) sélectionne et valide une desdites informations élémentaires (INFO N).

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'actionnement d'une première touche déterminée (31), pendant un intervalle de temps inférieur à un seuil déterminé, détecté par lesdits circuits de commande (5), initie l'affichage en défilement horizontal, par segments comprenant un nombre de caractères inférieur audit nombre déterminé de positions d'affichage (21 - 216), d'un message (MSG) de longueur déterminée, constitué d'informations alphanumériques élémentaires (INFO 1 - INFO N+2), selon un premier sens de défilement, et en ce que l'appui sur une touche supplémentaire (33) sélectionne et valide une desdites informations élémentaires (INFO N).

4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'appui sur une seconde touche déterminée (32) initie ledit affichage par défilement horizontal, selon un second sens de défilement.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'appui sur une seconde touche supplémentaire (33) annule ladite validation.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour commander l'affichage d'informations alphanumériques (DONNEES 1 - DONNEES M+2) de longueur égale audit nombre déterminé de positions d'affichage (21 - 216).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits circuits électroniques de commande (5) comprennent un microcontrôleur (50) communiquant avec au moins une mémoire de données fixe (53) pour le stockage desdites bases de données.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits circuits électroniques de commande (5) comprennent des circuits d'interfaces (56) permettant des communications, unidirectionnelles ou bi-directionnelles, avec un serveur de données (6) ou une borne de diffusion de données (Bx - Bx+l) extérieur, de manière à pouvoir mettre àjour lesdites bases de données avant utilisation.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdites communications s'effectuent par liaison téléphonique ou par la sous-porteuse d'une onde radioélectrique.

10. Application d'un dispositif électronique de guidage portatif selon l'une quelconque des revendications précédentes à la recherche automatisée d'une place de stationnement dans un parc de stationnement urbain.