FR2731027A1 - Fermette perfectionnee pour constructions prefabriquees - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une fermette pour constructions préfabriquées telles que tribunes, étayée par une série de membrures (4) reliant alternativement l'arbalétrier (3) et l'entrait (1), une contremarche (6) et son palier (5) correspondant étant en outre fixés sur l'arbalétrier (3) au niveau de chaque intersection de ce dernier avec une membrure (4), en vue de l'installation de sièges et de repose-pieds. Selon l'invention la contremarche inférieure (61 ) est fixée sur l'arbalétrier (3) par l'intermédiaire d'une articulation solidaire de l'extrémité inférieure de ladite contremarche de sorte que cette dernière puisse pivoter par rapport à un axe horizontal perpendiculaire au plan de la fermette, ce qui améliore considérablement la résistance de l'ensemble de la structure.

Description

L'invention se situe dans le domaine technique des constructions préfabriquées telles que des tribunes, et concerne plus particulièrement une fermette permettant de réaliser de telles constructions.

On connaît par le FR-A-130555, une tribune composée de fermettes élémentaires qui se présentent sous forme d'un châssis constitué de pièces profilées soudées entre elles. La liaison entre fermettes est réalisée, dans le sens de la largeur, par l'intermédiaire des sièges, des repose-pieds et des contreventements.

Dans le sens de la profondeur, les fermettes sont accouplées les unes aux autres, chaque fermette de niveau supérieur étant supportée par au moins un bâti auxiliaire reposant sur le sol. De la sorte, on peut moduler à la fois la largeur, la profondeur et la hauteur de l'ensemble de la tribune.

Ce type de constructions doit répondre aux normes de sécurité en vigueur, qui ont été rendues plus sévères notamment en ce qui concerne sa résistance aux contraintes et, d'une façon générale, la solidité de toute la structure.

Une solution permettant d'améliorer la solidité des installations consisterait à adjoindre des éléments de renfort aux différentes pièces de la fermette, mais cela présente notamment le désavantage de considérablement alourdir l'ensemble, et particulièrement pour des structures à vocation démontable.

L'objet de l'invention est donc la réalisation d'une fermette permettant un montage simple et rapide de l'ensemble de la tribune, présentant en outre une solidité accrue par rapport aux fermettes de l'art antérieur, et ce sans augmentation de sa masse.

Pour ce faire, 1 l'invention a pour objet une fermette pour constructions préfabriquées telles que tribunes, composée d'un arbalétrier, d'un montant et d'un entrait formant, vus de côté, un polygone présentant une partie verticale et une partie en pente, notamment un triangle rectangle, ladite fermette étant étayée par une série de membrures reliant alternativement l'arbalétrier et l'entrait, une contremarche et son palier correspondant étant en outre fixés sur l'arbalétrier au niveau de chaque intersection de ce dernier avec une membrure, en vue de l'installation de sièges et de repose-pieds, fermette dans laquelle la contremarche inférieure est fixée sur l'arbalétrier par l'intermédiaire d'une articulation solidaire de l'extrémité inférieure de ladite contremarche de sorte que cette dernière puisse pivoter par rapport à un axe horizontal perpendiculaire au plan de la fermette.

La fermette conforme à l'invention permet de supporter les chargements réglementaires sans le recours à des augmentations de masse ou à des renforcements additionnels.

En effet, la Demanderesse a constaté, à la suite de calculs de résistance des matériaux effectués sur logiciels informatiques, qu'il existe une importante concentration de contraintes mécaniques dans l'angle intérieur du palier inférieur de la fermette.

Cette concentration, due essentiellement au moment induit sur le palier inférieur par sa contremarche associée, apparaît à l'origine du besoin de renforcement évoqué cidessus.

Or, la chape articulée conforme à l'invention supprime le moment induit sur le palier inférieur par sa contremarche associée qui possède désormais un degré de liberté en rotation du fait de l'adjonction de cette chape.

La fermette selon l'invention, pour une masse peu différente, apparaît donc à même de supporter des charges beaucoup plus conséquentes, sans que le mode de montage de l'ensemble de la tribune ne soit modifié.

Ainsi, alors que les fermettes de l'art antérieur étaient en mesure de supporter une charge d'exploitation de 350 daN/m2, la fermette conforme à l'invention supporte désormais une charge de 500 daN/m2.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lecture de la description faite ci-après de différents modes de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles
- la figure 1 est une vue schématique d'une fermette selon l'invention;
- la figure 2a est une vue agrandie de la zone Z de la fermette, montrant plus précisément l'articulation conforme à l'invention;
- la figure 2b est une coupe transversale selon la ligne II-II de la figure 2a;
- les figures 3a et 3b, 4a et 4b, sont des vues respectivement analogues aux figures 2a et 2b, montrant deux variantes de réalisation de l'invention.

Comme le montre la figure 1, la fermette selon l'invention présente, de manière connue, sensiblement la forme d'un triangle rectangle. Elle est constituée par un entrait 1 destiné à reposer au sol, un montant 2 vertical et un arbalétrier 3 selon l'hypoténuse du triangle. Elle est en outre étayée par une série de membrures 4 de renfort s'étendant alternativement de l'arbalétrier à l'entrait. Sur l'arbalétrier 3 sont rapportés une série de paliers horizontaux 5 et de contremarches verticales 6, destinés à recevoir respectivement des repose-pieds et des sièges non représentés.

Dans ce qui suit, pour plus de clarté, on désignera par contremarche associée à un palier donné, la contremarche située immédiatement au-dessus de ce palier.

De manière connue, plusieurs fermettes peuvent être accouplées l'une au-dessus de l'autre, par un assemblage à emboîtement, les fermettes supérieures reposant sur au moins un bâti auxiliaire. Dans ce cas, il y a association entre les contremarches inférieures 60 et les paliers supérieurs 54 de chaque fermette voisine.

L'ensemble des liaisons entre les différentes pièces constitutives de la fermette, sont assurées par soudure, exception faite de la liaison entre l'arbalétrier et la contremarche 61 associée au palier inférieur 51.

En effet, comme le montrent les figures 2a et 2b, cette dernière liaison est réalisée au moyen d'une articulation désignée dans son ensemble par la référence 7.

De manière plus précise, cette articulation 7 se compose de deux plaques 8 soudées en leur sommet sur les côtés de la contremarche 61, plaques qui coiffent à leur extrémité inférieure les flancs de l'arbalétrier qui est un profilé à section carrée. Un axe cylindrique 9 traverse en outre l'arbalétrier au niveau d'alésages 10 correspondants, et se trouve soudé à l'extrémité inférieure des deux plaques 8.

De la sorte, lorsque d'importantes contraintes s'exercent au niveau de la contremarche 61, cette dernière est à même de pivoter légèrement autour de l'axe 9, et donc n induit aucun moment sur le palier 51 auquel elle est associée, ce qui supprime ainsi les risques de rupture dans cette zone de la fermette.

Il est possible de réaliser l'articulation sous forme d'un étrier soudé au-dessous de la contremarche, coopérant avec un axe cylindrique analogue à celui décrit ci-dessus.

Il est également envisageable que l'articulation soit constituée de deux tiges verticales soudées sur les flancs de la contremarche, chacune étant terminée par un crochet dont l'extrémité cylindrique coopère avec des alésages correspondants.pratiqués dans l'arbalétrier.

Les figures 3a et 3b montrent une variante de réalisation de l'invention.

Dans ce cas, l'articulation 7 est constituée par une plaque mince 11 soudée par l'extrémité inférieure 12 de son chant 13 sur le dessus de l'arbalétrier, plaque mince présentant deux languettes 14 soudées sur les côtés de la contremarche.

Une telle plaque mince possède un moment d'inertie très inférieur à celui de la contremarche, et apparaît donc susceptible de se déformer élastiquement et d'assurer un léger pivotement d'avant en arrière, suffisant pour supprimer le moment induit sur le palier inférieur par sa contremarche associée.

Il est également envisageable de réaliser l'articulation sous forme de deux plaques minces séparées soudées par leur chant sur les côtés respectifs de l'arbalétrier et de la contremarche.

Les figures 4a et 4b montrent une variante supplémentaire de réalisation.

L'articulation 7 est alors composée de deux barres 15 soudées sur les côtés de la contremarche. Les barres coiffent par leur extrémité inférieure les côtés de l'arbalétrier et sont pourvues d'échancrures 16 s'évasant vers l'avant de la fermette.

Deux tiges 17 sont soudées sur le côté de l'arbalétrier en avant des barres 15, et pénètrent au sein des échancrures 16 avec subsistance d'un jeu J suffisant pour que les barres 15 et donc la contremarche qui en est solidaire, puissent pivoter autour de l'arbalétrier.

Un plot 18 est en outre soudé sur l'arbalétrier à l'arrière des barres 15, de manière à limiter le débattement de la contremarche et à maintenir la liaison entre les tiges 17 et les échancrures 16 correspondantes.

On peut également réaliser l'arbalétrier sous forme de deux tiges soudées sur les côtés de la contremarche, terminées par deux pointes coopérant avec deux butées au profil en V, soudées de chaque côté de l'arbalétrier.

L'articulation peut en outre se composer de deux tiges soudées sur les côtés de la contremarche dont les extrémités inférieures présentent un profil convexe, coopérant avec deux butées soudées de chaque côté de l'arbalétrier, qui présentent un profil concave complémentaire.

De manière plus générale, l'invention trouve son application à toute fermette dont la contremarche associée au palier inférieur, est susceptible de pivoter et ainsi de supprimer les moments appliqués sur ce dernier.

Ainsi, l'invention concerne également des fermettes correspondant à des usages spécifiques qui différent de la fermette décrite précédemment.

Ces fermettes ne forment pas, vues de côté, un triangle rectangle complet mais, selon les usages, un triangle rectangle tronqué, ou de manière plus générale, un polygone présentant une partie verticale et une partie en pente.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Fermette pour constructions préfabriquées telles que tribunes, composée d'un arbalétrier, d'un montant et d'un entrait formant, vus de côté, un polygone présentant une partie verticale et une partie en pente, notamment un triangle rectangle, ladite fermette étant étayée par une série de membrures reliant alternativement l'arbalétrier et l'entrait, une contremarche et son palier correspondant étant en outre fixés sur l'arbalétrier au niveau de chaque intersection de ce dernier avec une membrure, en vue de l'installation de sièges et de reposepieds, caractérisée en ce que la contremarche inférieure (61) est fixée sur l'arbalétrier (3) par l'intermédiaire d'une articulation (7) solidaire de l'extrémité inférieure de ladite contremarche de sorte que cette dernière puisse pivoter par rapport à un axe horizontal perpendiculaire au plan de la fermette.

2. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation (7) se compose de deux plaques (8) soudées en leur sommet sur les côtés de la contremarche (61), et qui coiffent à leur extrémité inférieure les flancs de l'arbalétrier, un axe cylindrique (9) traversant ce dernier au niveau d'alésages (10) et se trouvant soudé à l'extrémité inférieure des plaques (8).

3. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation est un étrier soudé au-dessous de la contremarche, soudé à son extrémité inférieure à un axe cylindrique traversant l'arbalétrier.

4. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation est constituée de deux tiges verticales soudées sur les flancs de la contremarche, chacune étant terminée par un crochet dont l'extrémité cylindrique coopère avec des alésages correspondants de l'arbalétrier.

5. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation (7) est constituée par une plaque mince (11) soudée par l'extrémité inférieure (12) de son chant (13) sur le dessus de l'arbalétrier (3), et présentant deux languettes (14) soudées sur les côtés de la contremarche (61).

6. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation est constituée de deux plaques minces séparées, soudées par leur chant sur les côtés respectifs de l'arbalétrier et de la contremarche.

7. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation (7) est composée de deux barres (15) soudées sur les côtés de la contremarche (61), coiffant par leur extrémité inférieure les côtés de l'arbalétrier (3) et pourvues d'échancrures (16) s'évasant vers l'avant de la fermette, deux tiges (17) étant soudées sur le côté de l'arbalétrier en avant des barres (15), et pénétrant au sein des échancrures (16) avec subsistance d'un jeu (J).

8. Fermette selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'un plot (18) est soudé sur l'arbalétrier à l'arrière des barres (15).

9. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation est formée de deux tiges soudées sur les côtés de la contremarche, terminées par deux pointes coopérant avec deux butées au profil en V, soudées de chaque côté de l'arbalétrier.

10. Fermette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'articulation est composée de deux tiges soudées sur les côtés de la contremarche dont les extrémités inférieures présentent un profil convexe, coopérant avec deux butées soudées de chaque côté de l'arbalétrier, qui présentent un profil concave complémentaire.