FR2730699A1 - Caisse d'emballage secable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une caisse d'emballage sécable. La caisse est réalisée à partir d'un unique flan en matériau semi-rigide, par exemple en carton ondulé, en forme de bande allongée, sur laquelle sont marquées, transversalement à la direction longitudinale, une ligne médiane de faible résistance (14) équidistante des extrémités de ladite bande, et, sur chacune des deux portions définies des deux côtés de ladite ligne médiane et symétriquement par rapport à celle-ci, plusieurs lignes de pliage transversales qui définissent des parois latérales (26, 28, 30) et une patte de collage (32) aux extrémités desdites portions, certaines parmi lesdites parois latérales étant munies de rabats supérieurs (48, 50, 52) et inférieurs. Lors de la mise en volume, lesdites portions sont pliées pour former des volumes tubulaires ou unités d'emballage (63, 631 ) en collant lesdites pattes de collage (32) de part et d'autre de ladite ligne médiane (14) et en position adjacente à celle-ci.

Description

CAISSE D'EMBALLAGE SECABLE.

La présente invention concerne une caisse d'emballage pour le conditionnement d'articles divers, rigides ou semirigides, du type bouteilles, flacons, étuis, produits alimentaires, produits pharmaceutiques et articles de loisir, ladite caisse pouvant être divisée en deux parties identiques par déchirement le long d'une ligne de faible résistance.

Dans le cas particulier de caisses d'emballage pour bouteilles, si l'on souhaite acheter un nombre de bouteilles inférieur à celui contenu dans une caisse, on doit les prendre dans une caisse ouverte et les transporter individuellement. Mais la manipulation de bouteilles individuelles sans emballage est peu commode et présente un risque de casse.

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient et a pour objet un emballage qui puisse être divisé en deux unités contenant un même nombre de bouteilles.

La caisse d'emballage selon l'invention se caractérise en ce qu'elle est réalisée à partir d'un unique flan en matériau semi-rigide, par exemple en carton ondulé, en forme de bande allongée, sur laquelle sont marquées transversalement à la direction longitudinale, une ligne médiane de faible résistance, équidistante des extrémités de ladite bande, et, sur chacune des deux portions définies des deux côtés de ladite ligne médiane et symétriquement par rapport à celle-ci, plusieurs lignes de pliage transversales qui définissent des parois latérales et des pattes de collage aux extrémités desdites portions, certaines parmi lesdites parois latérales étant munies de rabats supérieurs et inférieurs et en ce que lesdites portions sont pliées pour former des volumes tubulaires ou unités d'emballage en collant lesdites pattes de collage de part et d'autre et en position adjacente à ladite ligne médiane.

La caisse mise en volume est donc constituée de deux unités d'emballage articulées entre elles le long de la ligne médiane et pouvant être séparées l'une de l'autre par déchirement le long de ladite ligne médiane.

En magasin, la caisse peut être présentée soit sous sa forme fermée dans laquelle les deux unités sont appliquées l'une sur l'autre et éventuellement rendues solidaires entre elles par exemple par des points de colle, soit sous sa forme ouverte à la façon d'un dièdre ouvert debout.

L'une des parois latérales de chaque unité d'emballage peut comporter une ou plusieurs fenêtres, laissant apercevoir les bouteilles et leurs étiquettes au travers.

Lesdites fenêtres peuvent être réalisées soit par découpage et élimination d'une portion de paroi latérale, soit par découpage sur la paroi latérale d'incisions sensiblement en forme de C, puis pliage des volets définis par les incisions vers l'intérieur de l'unité d'emballage, perpendiculairement au plan de ladite paroi latérale. Dans ce cas, les volets constituent en même temps des cloisons de séparation entre les bouteilles.

Chacune des unités d'emballage peut être munie de ses propres moyens de préhension individuels, par exemple de trous pour le passage des doigts, formés sur deux parois latérales opposées, ou de poignées formées sur les rabats supérieurs des unités.

L'invention sera décrite à présent en détail en regard des dessins annexés dans lesquels
la figure 1 montre un flan développé à plat servant à réaliser une caisse sécable selon une première forme de réalisation
la figure 2 montre une étape de préformage de la caisse
la figure 3 est une vue en perspective de la caisse complètement montée, les deux unités étant disposées en dièdre et ouvertes à leur extrémité supérieure
la figure 4 est une vue en perspective de la caisse, les deux unités étant appliquées l'une sur l'autre pour former un ensemble unique
la figure 5 montre un flan servant à réaliser une caisse sécable selon un second mode de réalisation
la figure 6 est une vue en perspective de la caisse en cours de montage ; et
la figure 7 est une vue en perspective de la caisse entièrement montée.

Le flan 10 représenté sur la figure 1 est en matière semi-rigide, par exemple en carton ondulé, et a sensiblement la forme d'une bande allongée rectangulaire. De préférence, les ondulations 12 du carton sont orientées dans la direction transversale de la bande.

Le flan est symétrique par rapport à une ligne médiane transversale de faible résistance 14, facilement déchirable.

Les deux portions 101, 102 situées de part et d'autre de cette ligne étant identiques, on utilisera pour les éléments homologues des deux parties les mêmes références numériques, affectées de l'indice 1 pour la partie de droite.

Chaque portion est marquée de plusieurs lignes de pliage transversales 16, 18, 20 et 22 qui définissent successivement, entre la ligne de faible résistance 14 et le bord transversal extrême, quatre parois 24, 26, 28, 30 destinées à former les parois latérales d'une unité d'emballage, comme on l'expliquera par la suite et une patte de collage 32 destinée à être collée sur la paroi 24.

Dans le mode de réalisation représenté, les unités d'emballage à réaliser à partir des portions 101 et 102 sont destinées à contenir trois bouteilles chacune. Elles sont chacune en forme de parallélépipède rectangle, les petites parois 24, 28 ayant une largeur sensiblement égale au diamètre d'une bouteille, et les grandes parois 26, 30 ayant une largeur égale au triple du diamètre d'une bouteille.

L'une des grandes parois, par exemple 30, présente en son centre une fenêtre évidée 34 laissant apparaître une partie de la bouteille centrale. En outre, sur la paroi 30 sont pratiquées deux incisions 36, 38 en forme de C symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe de la fenêtre. Les bords centraux des incisions 36, 38 sont respectivement confondus avec les lignes de pliage 20, 22.

Les volets 40, 42 définis à l'intérieur des incisions 36, 38 peuvent être pliés le long des lignes 44, 46 qui joignent respectivement les extrémités des incisions.

Sur les bords longitudinaux des parois 24, 26 et 28 sont articulés des rabats supérieurs 48, 50, 52 et des rabats inférieurs 54, 56, 58.

La grande paroi 26 comporte à sa partie haute une incision 60 en forme de boucle ovale ouverte, qui définit intérieurement une patte 62. Celle-ci peut être enfoncée par l'utilisateur afin qu'il puisse introduire les doigts dans l'ouverture ainsi formée, en vue de transporter la caisse, comme on le verra par la suite.

On décrira à présent le mode de montage de la caisse. Ce montage peut se faire automatiquement.

Le flan 10 découpé et rainuré de la figure 1 est entraîné dans le sens de la flèche F dans une machine de mise en forme. Les pattes 32, 321 reçoivent sur leur face arrière des projections de colle. Le flan est ensuite plié autour des lignes 18, 181, ce qui permet d'appliquer et de coller les pattes 32, 321 sur les petites parois 24, 241, de part et d'autre de la ligne de faible résistance 14, les lignes de pliage 22, 221 étant adjacentes à cette dernière comme représenté sur la figure 2.

Les flans peuvent être stockés et livrés sur les lieux de remplissage sous la forme semi-pliée de la figure 2. Là, ils peuvent être mis en forme soit manuellement, soit automatiquement. Pour cela, les deux parties se trouvant de part et d'autre de la ligne de faible résistance 14 sont pivotées de 900 vers l'observateur de la figure 2. I1 se forme alors deux volumes tubulaires qui sont en contact par les grandes parois 30, 301. Les petits rabats inférieurs 54, 58 de la partie 10 sont ensuite rabattus, puis le grand rabat inférieur 56 par dessus eux, après qu'il ait reçu des points de colle. On procède de la même façon pour les rabats inférieurs de l'autre partie 101.On obtient ainsi deux unités d'emballage élémentaires 63, 631 accolées le long de la ligne de faible résistance 14, fermées à leur extrémité inférieure et ouvertes à leur extrémité supérieure.

On ouvre ensuite le dièdre formé par les deux unités d'emballage comme montré sur la figure 3 et l'on enfonce les volets 40, 42 et 401, 421, vers l'intérieur des unités par pliage autour des lignes de pliage 44, 46, en position où ils divisent l'intérieur de chaque unité en trois compartiments. Des bouteilles sont alors introduites en automatique, semi-automatique ou manuel dans les caisses et les rabats supérieurs sont fermés comme on a procédé pour les rabats inférieurs.

La caisse ainsi obtenue peut être présentée en étalage soit sous la forme ouverte de la figure 3, ce qui permet aux clients de voir les bouteilles au travers des fenêtres 34 et des ouvertures 64, 66 créées par le rabattement des volets 40, 42 à l'intérieur de la caisse, soit sous la forme compacte représentée sur la figure 4 où les deux unités d'emballage sont accolées. Dans cette position, les deux unités peuvent être solidarisées entre elles par tout moyen, par exemple par des points de colle appliqués sur les parois en contact 30, 301.

Une telle caisse contient en tout six bouteilles, mais elle peut être divisée en deux unités de trois bouteilles chacune par déchirement le long de la ligne de faible résistance 14.

Pour soulever la caisse complète, on enfonce les pattes 62, 621 des deux unités, ce qui permet d'introduire les doigts dans les ouvertures ainsi formées. On procédera de même pour le transport d'une unité.

La figure 5 montre un autre mode de réalisation de flan adapté au montage manuel de la caisse. Ce flan ne diffère de celui de la figure 1 que par la forme de ses rabats supérieurs et inférieurs et par le mode de fermeture de ces rabats. Par simplification, on n'a pas représenté sur la figure 5, la fenêtre 341, ni les volets 40, 42. On ne décrira ci-après que les éléments du flan qui diffèrent de ceux de la figure 1.

Les grandes parois 26, 261 sont munies chacune de rabats supérieur et inférieur 50, 56 et 501, 561 sur lesquels sont pratiquées des incisions 70, 72 en C dont le côté central est parallèle à la direction longitudinale du flan. Ces rabats présentent des lignes de pliage 78, 80 passant par les extrémités des parties recourbées des incisions. Ces lignes de pliage définissent des volets pliables 74, 76.

Les autres grandes parois 30, 301 se prolongent à leur partie supérieure par des anses 82, 821 pourvues à leur base de fentes 84, 841 orientées dans la direction longitudinale du flan, dont la longueur est égale à celle de l'incision 70 et dont la largeur est égale à l'épaisseur du carton.

Les grandes parois 30, 301 comportent sur leur bord inférieur des languettes de verrouillage 86, 861 destinées à pénétrer dans des fentes 90 définies par les incisions 72, 72l des rabats inférieurs 56, 561.

L'anse 82 comporte une patte repliable 62 analogue à celle du flan de la figure 1, et l'anse 821 est percée d'une ouverture 88 de même dimension que la patte 62.

Le mode de montage de la caisse à partir du flan de la figure 5 est illustré par la figure 6.

Après avoir formé les deux volumes tubulaires, comme on l'a fait avec le flan de la figure 1, on plie les petits rabats inférieurs 54, 58 de chacun d'eux, puis le grand rabat inférieur 56 dont le volet 76 est lui-même plié et inséré dans la caisse. La languette de verrouillage 86 est ensuite introduite dans la fente 90 qui se forme au moment où le volet 76 est plié. On obtient alors deux unités d'emballage 63, 631, accolées le long de la ligne de faible résistance 14, fermées à leur extrémité inférieure et ouvertes à leur extrémité supérieure.

Après introduction des bouteilles par le haut, on ferme les petits rabats supérieurs, puis le grand rabat supérieur 50. Pour cela, on insère la patte 74 dans l'unité d'emballage et l'on veille à introduire la languette 75 dans la fente 84, comme cela est clairement représenté sur la partie droite de la figure 6. Cette languette en position dans la fente assure un bon équerrage des unités et empêche leur déformation.

Ici également, la caisse peut être divisée en deux unités d'emballage 63, 631 par déchirement le long de la ligne de faible résistance 14. Dans le cas où l'on veut transporter la caisse complète, les deux unités sont amenées par pivotement dans la position dos à dos montrée sur la figure 7, puis on enfonce la patte 62 et on la fait passer à travers le trou 88.

Pour le transport de la caisse, on passe les doigts à travers le trou 88.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Caisse d'emballage sécable, caractérisée en ce qu'elle est réalisée à partir d'un unique flan (10) en matériau semi-rigide, par exemple en carton ondulé, en forme de bande allongée, sur laquelle sont marquées, transversalement à la direction longitudinale, une ligne médiane de faible résistance (14) équidistante des extrémités de ladite bande, et, sur chacune des deux portions (101, 102) définies des deux côtés de ladite ligne médiane et symétriquement par rapport à celle-ci, plusieurs lignes de pliage transversales (16, 18, 20, 22) qui définissent des parois latérales (24, 26, 28, 30) et une patte de collage (32) aux extrémités desdites portions, certaines parmi lesdites parois latérales étant munies de rabats supérieurs et inférieurs (48 à 58) et en ce que lesdites portions (101, 102) sont pliées pour former des volumes tubulaires ou unités d'emballage (63, 631) en collant lesdites pattes de collage (32, 321) de part et d'autre de ladite ligne médiane (14) et en position adjacente à celle-ci.

2. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 1, caractérisée en ce que le flan (10) comprend, de chaque côté de la ligne médiane (14), quatre lignes de pliage transversales (16, 18, 20, 22) qui définissent deux grandes parois latérales opposées (26, 30), deux petites parois latérales opposées (24, 28) et une patte de collage (32) à l'extrémité libre, en ce que les deux petites parois latérales sont pourvues de rabats supérieurs et inférieurs (48, 54 et 52, 58) et en ce que l'une des grandes parois latérales (26) est munie d'un rabat supérieur (50) et d'un rabat inférieur (56).

3. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 2 destinée à recevoir des bouteilles, caractérisée en ce que les petites parois latérales (24, 28) ont une largeur égale au diamètre d'une bouteille et les grandes parois latérales (26, 30) ont une largeur égale à un multiple du diamètre d'une bouteille.

4. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 2, caractérisée en ce que les grandes parois latérales (30, 301) appartenant aux deux unités d'emballage (63, 631) et qui sont en contact l'une de l'autre lors de la fermeture du dièdre formé par les deux unités comprennent des ouvertures (34, 64, 66) à travers lesquelles on peut apercevoir les bouteilles.

5. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 3, caractérisée en ce que certaines parmi lesdites ouvertures (64, 66) sont obtenues en pratiquant sur la grande paroi latérale une incision (36, 38) en forme de C et en pliant vers l'intérieur de la caisse le volet (40, 42) défini par l'incision, autour de la ligne (44, 46) joignant les extrémités de l'incision, lesdits volets constituant à l'intérieur des unités d'emballage des cloisons de séparation entre les bouteilles.

6. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 2, caractérisée en ce que les grandes parois latérales (26, 261) appartenant aux deux unités d'emballage (63, 631) et qui se trouvent à l'extérieur lorsque les deux unités sont rabattues l'une sur l'autre, présentent des ouvertures (62, 621) pour le passage des doigts en vue du transport de la caisse entière ou des unités d'emballage séparées.

7. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdites grandes parois latérales (30, 301) se prolongent vers le haut par des portions formant anse (82, 811) susceptibles de s'appliquer l'une sur l'autre lorsque les deux unités d'emballage (63, 63l) sont accolées par lesdites parois (30, 301), lesdites portions formant anse étant percées de trous (62, 88) qui viennent en coïncidence et à travers lesquels on peut passer les doigts pour transporter la caisse.

8. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 7, caractérisée en ce que chacune desdites grandes parois latérales (30, 301) comporte au niveau de la base de l'anse (82) une fente (84), parallèle à la direction longitudinale du flan (10) et d'épaisseur égale à celle du carton et en ce que chacun des rabats supérieurs (50, 501) relatifs aux autres grandes parois latérales (26, 261) présente une incision (70) en C dont le côté central est orienté dans la direction longitudinale du flan, et a la même longueur que ladite fente (84), ledit rabat pouvant être plié le long d'une ligne de pliage (78) passant par les extrémités des parties recourbées de l'incision, de sorte qu'il se forme au bord dudit rabat lors de son pliage, un volet (74) qui peut être inséré dans l'unité d'emballage correspondante et une languette (75) qui est susceptible d'être introduite dans la fente (84), assurant ainsi l'équerrage de l'unité d'emballage.

9. Caisse d'emballage sécable selon la revendication 2, caractérisée en ce que chacun des rabats inférieurs relatifs aux grandes parois latérales (26, 261) présente une fente longitudinale (90) et peut être plié le long d'une ligne de pliage (80) colinéaire avec ladite fente, de sorte qu'il se forme au bord dudit rabat, lors de son pliage, un volet (76) qui peut être inséré dans l'unité d'emballage et en ce que chacune des grandes parois (30, 301) est munie sur son bord inférieur d'une languette (86) susceptible d'être insérée dans ladite fente (90), verrouillant ainsi le fond de l'unité d'emballage.