FR2727305A1 - Dispositif de liaison pour protheses dentaires adaptable sur des racines naturelles ou artificielles - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un dispositif destiné à assurer la liaison entre une racine sur laquelle il est fixé et une prothèse dentaire qui vient en rétention sur ledit dispositif. Le dispositif selon l'invention comporte: a) un pivot articulé (1) apte à être scellé directement dans le canal d'une racine naturelle ou dans l'alésage du canon d'un implant et pourvu d'une rotule (6); b) un plateau (7) pourvu d'un logement axial (8) cylindroconique apte à recevoir la rotule (6) et à laisser passer le pivot (1) à l'extérieur dudit plateau.

Description

DISPOSITIF DE LIAISON POUR PROTHESES DENTAIRES
ADAPTABLE SUR DES RACINES NATURELLES OU ARTIFICIELLES
L'invention est relative à un dispositif destiné à assurer la liaison entre une racine, naturelle ou artificielle du type implant, sur laquelle il est fixé et une prothèse dentaire qui vient en rétention sur ledit dispositif, par l'intermèdiaire d'un attachement dentaire, de manière fixe (prothèse conjointe) ou amovible (prothèse adjointe).

Les dispositifs connus du genre en question sont spécifiques à chaque type de racine naturelle ou artificielle et sont constitués par une gamme de moyens, de formes et de dimensions diverses, pas toujours bien adaptés au cas à traiter, qu'il faut modifier et tordre en bouche après les avoir scellés dans le canal dentaire ou vissés dans le canon de l'implant.

Dans le cas de prothèses conjointes, le faux-moignon n'est pas taillé et parallélélisé de manière satisfaisante.

Dans le cas de prothèses adjointes, la partie conjointe de l'attachement n'est pas non plus fixé et parallélisé de manière satisfaisante.

Un dispositif visant à éliminer lesdits inconvénients est décrit dans le brevet FR-2669210 des mêmes déposants. La mise en oeuvre du dispositif en question nécessite la réalisation de chapes métalliques coulées dont la technique (cire perdue) induit un travail long et onéreux nécessitant l'intervention d'un prothèsiste dentaire.

C'est pour éliminer l'ensemble des inconvénients sus-mentionnés que les déposants ont conçu un dispositif, techniquement non équivalent au précédent, simple, économique et pouvant être mis en bouche, indifféremment sur une racine naturelle ou artificielle, directement par le praticien sans nécessiter la réalisation d'une chape coulée et ce quelle que soit l'inclinaison de la racine.

Les avantages obtenus grâce à l'invention consistent essentiellement à - ne disposer qu'un seul dispositif quel que soit le cas à traiter; - le mettre en oeuvre selon des techniques simples directement en bouche par le praticien; - se placer dans des conditions mécaniques et physiologiques optimales.

Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaitre plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés.

Sur ces dessins - la figure 1 est une vue en coupe du dispositif; - la figure 2 est une vue en coupe partielle du dispositif placé dans un implant; - la figure 3 est une vue en coupe partielle du dispositif placé dans une racine naturelle; - la figure 4 est une vue en coupe du plateau associé à un attachement magnétique; - la figure 5 est une vue en coupe du plateau associé à un attachement à joint torique élastique; - la figure 6 est une vue en coupe du plateau associé à un faux-moignon; - la figure 7 est une vue en coupe de la prothèse adjointe.

Le dispositif représenté aux figures comporte essentiellement - un pivot articulé (1) apte à être scellé directement dans le canal dentaire (2) d'une racine naturelle (3) ou dans l'alésage (4) du canon d'un implant (5) et pourvu, à son extrémité supérieure, d'une rotule (6); - un plateau (7) pourvu, à sa partie inférieure, d'un logement axial (8), cylindro-conique, apte à recevoir la rotule (6) et à laisser passer le pivot articulé (1) à l'extérieur dudit plateau.

Le plateau (7) comporte, à sa partie supérieure, un logement axial (9), cylindrique, apte à recevoir la partie conjointe (10) ou (11) d'un attachement dentaire.

La partie conjointe de l'attachement peut être une pastille ferromagnétique (10) ou un cylindre (11) pourvu d'une gorge (12) dans laquelle est placé un joint torique élastique (13).

Le logement (9) du plateau (7) peut également recevoir un fauxmoignon(14).

La partie adjointe de l'attachement, associée à la pastille (10), comporte un aimant permanent (15) sur lequel on a injecté une matière souple (16) qui lui sert d'enveloppe compressible.

La partie adjointe de l'attachement, associée au cylindre (11) et au joint torique (13), comporte une cavité (17) qui vient en appui rétentif sur ledit joint torique (13).

Selon les figures 1,2 et 3 - le pivot (1) comporte un axe (18) qui est destné à coincider avec l'axe d'insertion (19) de l'implant (5) ou (20) du canal (2) de la racine (3); - le pivot (1) comporte également des rainures de rétention (21); - l'implant (5) ou la racine (3), quelle que soit l'inclinaison de l'axe(19) ou (20), sont meulés (sous spray), à plat et horizontalement, sur le dessus, suivant la ligne (22); - la tige (1) du pivot est introduite et scellée dans l'alésage (4) ou le canal ajusté (2), le plateau (7) reposant horizontalement sur le dessus de l'implant ou de la racine meulés; - la muqueuse porte le repère (23) et l'os associé à l'implant le repère (24).

Selon la figure 4, lors de la mastication, il y a écrasement de la matière souple (16) de manière à provoquer un léger déplacement axial relatif entre la pastille (10) et le dessus (25) de la partie (16) qui est solidaire de la partie adjointe de la prothèse.

Selon la figure 5, lors de la mastication, il y a également un léger déplacement axial relatif entre la partie mâle (11) et la partie femelle (26) de l'attachement ainsi qu'un léger déplacement radial entre lesdites deux parties par l'intermèdiaire du joint torique élastique (13).

Selon la figure 7, l'appareil amovible (27), par exemple en résine, porteur de dents prothétiques (28), sera alésé par le praticien, alésage (29), pour recevoir la partie adjointe de l'attachement.

Les éléments (10), (11) et (14) peuvent être scellés dans le logement (9), tout autre type de fixation (filetée par exemple) pouvant être envisagé.

Tous les matériaux utilisés, qu'ils soient en matière plastique ou en métal, sont obligatoirement biocompatibles.

Le plateau (7) est en matériau amagnétique pour permettre son utilisation avec un attachement magnétique.

Le dispositif ainsi réalisé - permet un rattrapage immédiat de l'inclinaison grâce au pivot articulé; - est extra-plat : environ 0,8 mm d'épaisseur pour le plateau seul; - abaisse au maximun le centre de gravité.

Grâce aux attachements associés, l'ensemble selon l'invention - élimine tout traumatisme de l'implant et de la racine grâce à l'effet résilient et souple; - est interchangeable.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes essentiellement dans les formes, les dimensions et les matériaux utilisés, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1- Dispositif destiné à assurer la liaison entre une racine, naturelle ou artificielle du type implant, sur laquelle il est fixé et une prothèse dentaire qui vient en rétention sur ledit dispositif de manière fixe (prothèse conjointe) ou amovible (prothèse adjointe), caractérisé en ce qu'il comporte a) un pivot articulé (1) apte à être scellé directement dans le canal dentaire (2) d'une racine naturelle (3) ou dans l'alésage (4) du canon d'un implant (5) et pourvu, à son extrémité supérieure, d'une rotule (6); b) un plateau (7) pourvu, à sa partie inférieure, d'un logement axial (8), cylindro-conique, apte à recevoir la rotule (6) et à laisser passer le pivot articulé (1) à l'extérieur dudit plateau.

2- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plateau (7) comporte, à sa partie supérieure, un logement axial (9), cylindrique, apte à recevoir la partie conjointe (10) ou (11) d'un attachement dentaire.

3- Dispositif, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie conjointe de l'attachement est une pastille ferromagnétique (10).

4- Dispositif, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie conjointe de l'attachement est un cylindre (11) pourvu d'une gorge (12) dans laquelle est placé un joint torique élastique (13).

5- Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plateau (7) comporte, à sa partie supérieure, un logement axial (9),cylindrique, apte à recevoir un faux-moignon (14).

6- Dispositif, selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie adjointe de l'attachement, associée à la pastille ferromagnétique, comporte un aimant permanent (15) sur lequel on a injecté une matière souple (16) qui lui sert d'enveloppe compressible.

7- Dispositif, selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie adjointe de l'attachement, associée au cylindre (11) et au joint torique (13), comporte une cavité cylindrique (17) qui vient en appui rétentif sur ledit joint torique (13).