FR2723133A1 - Dispositif d'habillage d'ouvertures de batiments, telles que des fenetres - Google Patents

Abstract

Pour habiller une ouverture dans un mur de bâtiment comprenant deux parois distinctes comportant chacune des éléments rigides présentant des nervures ou ondulations, la paroi extérieure formant bardage, on prévoit un cadre interne (5) à section en U ouvert en direction opposée au centre de l'ouverture et qui reçoit les bords de la découpe prévue dans la paroi intérieure (71), et éventuellement le chevêtre (70) et qui est fixé sur ce dernier, et un cadre externe (2), fixé sur le cadre interne et pénétrant à l'intérieur de ce dernier, le cadre externe définissant, avec le cadre interne, une deuxième structure en U, analogue à la première et qui reçoit les bords de la découpe prévue dans le bardage (73,74).

Description

La présente invention est relative à un dispositif d'habillage d'ouvertures de bâtiments, en particulier un entourage de fenêtre.

Des murs de bâtiments, notamment industriels, comportent, en allant de l'intérieur vers l'extérieur du bâtiment
- une paroi intérieure comportant des éléments rigides qui présentent des nervures ou ondulations, par exemple une série de "plateaux" dont le plan d'ensemble est vertical, constitués de tôles métalliques profilées, fixés sur la charpente et formant une surface continue en dehors des ouvertures, et portant un garnissage isolant,
- un bardage extérieur, distinct de la paroi intérieure, et comportant lui aussi des éléments rigides qui présentent des nervures ou ondulations, formant un plan sensiblement vertical, constitué habituellement de tôles, généralement profilées, résistant aux agents atmosphériques, et constituant une surface protectrice pour la paroi intérieure, et, pour le garnissage isolant qui est maintenu entre ce bardage et les plateaux, si ce garnissage est prévu.

Les moyens d'obturation de l'ouverture, notamment les fenêtres avec leur huisserie sont fixés sur des poutres horizontales et verticales, dites "chevêtres", qui font partie d'une charpente porteuse à laquelle est fixée la paroi intérieure du mur. A l'endroit d'une ouverture, la paroi intérieure et le bardage sont coupés, et il est habituellement prévu un cadre monté sur les chevêtres et qui vient faire saillie à l'extérieur, un peu au-delà du bardage.

Ce cadre doit avoir un effet esthétique, en constituant un entourage pour l'ouverture, notamment la fenêtre, et il doit aussi protéger le garnissage isolant, en garantissant notamment un écoulement sans obstruction des eaux de ruissellement collectées par la partie du bardage qui surplombe l'ouverture.

Habituellement, le cadre est constitué avec des éléments métalliques qu'on découpe sur le chantier aux dimensions désirées, ce qui est un travail délicat. Les éléments découpés sont mis en place avec interposition, entre eux et les plateaux et les éléments de bardage, de joints d'étanchéité de matière à base de silicone. Certains de ces joints viennent ultérieurement au contact des eaux de ruissellement, ce qui réduit leur durée de vie.

On trouve également dans le commerce des dispositifs qui comprennent des cadres préparés en usine à des dimensions qui sont un multiple des dimensions de plateaux formant la paroi intérieure. Un cadre remplace ainsi un nombre entier de plateaux et est fixé sur les plateaux restants éventuellement renforcés au préalable. Ce cadre est destiné à être lié à l'huisserie de la fenêtre. Il comporte une partie à section en U ouvert à l'opposé du centre de l'ouverture, et dans lequel viennent se loger les bords de la découpe qui a été réalisée au préalable dans le bardage.

Un tel système manque de souplesse, car l'architecte n'est pas maître de la position des ouvertures, ni de leurs dimensions.

La présente invention a pour but d'éviter les inconvénients des solutions antérieures, et de fournir un dispositif d'habillage qui puisse être mis en place sans qu'on ait besoin de découper ses éléments sur le chantier, et qui puisse, cependant, être préparé en atelier sans être dépendant des dimensions des plateaux ou des éléments de bardage.

Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit un dispositif d'habillage d'ouvertures dans un mur extérieur de bâtiment du type indiqué plus haut, ledit dispositif d'habillage étant formé d'un ensemble métallique monté sur des chevêtres et faisant saillie vers l'extérieur du bâtiment au-delà du bardage,
cet ensemble comprenant
- un cadre interne ou "structure intermédiaire", qui, au moins sur les côtés verticaux et supérieurs de l'ouverture, est à section en U avec une âme, une aile intérieure et une aile extérieure, ces ailes étant sensiblement parallèles à la direction du mur et s'écartant de l'ouverture, l'aile intérieure étant conçue pour être fixée sur un chevêtre et l'écartement de ces deux ailes étant au moins à peu près égal à l'amplitude maximale des nervures ou ondulations des éléments rigides de la paroi intérieure, si bien que les bords de ceux-ci, et éventuellement le chevêtre, peuvent pénétrer à faible jeu dans ledit cadre interne, et un cadre externe ou "partie extérieure n, qui peut être fixé avec étanchéité au cadre interne, ce cadre externe ayant en section une âme parallèle au plan du mur et qui fait saillie en direction opposée à l'ouverture, et une aile de forme adaptée à celle de l'âme de la section du cadre interne, et les dimensions de l'âme du cadre interne et de l'aile du cadre externe étant calculées de telle sorte que, lorsque le cadre externe est fixé au cadre interne, la distance entre l'aile extérieure du cadre interne et ladite âme du cadre externe est égale ou légèrement supérieure à l'amplitude des nervures ou ondulations du bardage, si bien que les bords de celui-ci peuvent être insérés entre le cadre interne et ladite âme du cadre externe.

Grâce à la structure de l'invention, la création et l'habillage d'une ouverture peuvent se faire de la façon suivante : on choisit, sur stock, les cadres correspondant à l'ouverture désirée, ces cadres pouvant être pré-assemblés de façon rigide ou réglables à l'aide d'éclisses, de façon connue en soi, on coupe la paroi intérieure et le bardage aux dimensions pour former une découpe un peu plus grande que l'ouverture désirée, puis on met en place le cadre interne en y insérant les bords de la découpe de de la paroi intérieure, et le cadre externe en insérant, entre celui-ci et le cadre interne, les bords de la découpe du bardage.

Avantageusement, l'aile du cadre externe porte, en section, un rebord, située du côté opposé à l'aile par rapport à l'âme et dirigée vers le centre de l'ouverture, ce rebord étant destiné à venir en contact, une face intérieure ou extérieure avec des moyens d'obturation de l'ouverture, tels qu'un dormant de fenêtre.

Le rebord de la section du cadre extérieur constitue une sorte de couvre-joint qui obture les jeux qui pourraient apparaître entre les moyens d'obturation et leur support, par exemple les chevêtres, en raison des tolérances usuelles dans les techniques du bâtiment.

De préférence, le cadre interne est conçu pour être fixé sur la face des chevêtres qui est tournée vers l'extérieur du bâtiment. Dans ce cas, seuls les bords des plateaux seront insérés dans le cadre interne, qui sera plus étroit, et le chevêtre pourra être dégagé pour recevoir les moyens d'obturation.

L'invention va maintenant être décrite de façon plus détaillée à l'aide d'un exemple pratique d'entourage de fenêtre, illustré à l'aide des dessins parmi lesquels
Figure 1 est une vue montrant la forme des différents éléments dont sont formées la structure intermédiaire et la partie extérieure, ces éléments étant séparés les uns des autres.

Figure 2 est une vue analogue, mais montrant la structure intermédiaire et la partie extérieure montées, mais non assemblées, l'une dans l'autre.

Figure 3 est une vue analogue aux figures 1 et 2 mais montrant la structure médiane et la partie extérieure montées l'une dans l'autre.

Figures 4 à 7 sont des schémas en coupe et perspective, respectivement du bord supérieur, du bord inférieur, et de deux bords latéraux dans deux cas particuliers de situation du bardage, dans le cas où ce bardage est à nervures verticales.

Figure 8, 9 et 10 sont des vues analogues à celles des figures 4, 5 et 6, mais dans le cas où le bardage est à nervures horizontales.

La partie extérieure est formée, dans son ensemble, de deux montants verticaux 1, dont un seul est représenté, d'une traverse supérieure 2, et d'une traverse inférieure 3, qui ne sont représentées que partiellement aux figures.

De même, la structure intermédiaire est constituée de deux montants verticaux 4, dont un seul est représenté, d'une traverse supérieure 5 et d'une traverse inférieure 6, représentées en partie aux figures.

Toutes ces pièces sont en tôle pliée.

Le montant 1 de la partie extérieure comprend une âme 7, plane, qui s'étend dans un plan vertical parallèle au plan d'ensemble du mur. L'âme 7 est bordée, du côté de l'ouverture, par une aile 8, dite "aile interne", qui s'étend dans un plan vertical perpendiculaire au plan du mur, en direction de l'intérieur du bâtiment. Cette aile 8 est elle-même bordée par un rebord 9, qui s'étend en direction du centre de l'ouverture, c'est-à-dire vers la droite sur la figure 1, et qui est parallèle à l'âme 7. Le bord de l'âme 7 qui est le plus écarté de l'ouverture est lui-même bordé par une autre aile 10, dite "aile externe" qui s'étend dans un plan vertical en direction de l'intérieur du bâtiment. L'aile 10 est elle-même bordée par un rebord 11, qui s'étend dans un plan vertical, en direction du centre de l'ouverture.

L'âme 7, l'aile externe 10, et le rebord 11 ont la même hauteur. L'aile interne 8 a, le long de son arête commune 12 avec l'âme 7, la même hauteur que celle-ci, mais elle est échancrée de telle sorte qu'elle est plus courte sur son arête opposée 13, par laquelle elle se raccorde au rebord 9.

Le bord supérieur de l'aile 8 est donc en forme de Z, avec une partie horizontale 14, qui se raccorde à l'extrémité supérieure de l'arête 12, une partie verticale descendante 15, et une partie horizontale 16, qui se raccorde à l'extrémité supérieure de l'arête 13. Le bord inférieur de l'aile 8 présente une forme à peu près symétrique du bord supérieur, avec une partie horizontale 17 qui se raccorde à l'extrémité inférieure de l'arête 12, une partie verticale dirigée vers le haut 18, et une partie 19 qui se raccorde à l'extrémité inférieure de l'arête 13. Cependant, la partie 19 n'est pas horizontale, elle s'incline vers le bas en direction de l'extérieur du bâtiment, pour une raison qu'on expliquera plus loin. Le rebord 9 a la même hauteur que l'arête 13, par laquelle il se raccorde à l'aile 8. La partie supérieure de l'âme 7 porte un repli horizontal 20, dirigé vers l'intérieur du bâtiment, et qui prend appui, outre le bord supérieur de l'âme 7, sur les bords supérieurs de l'aile 10 et du rebord 11, ainsi que sur la partie 14 du bord de l'aile 8. De même, un repli 21, horizontal et dirigé vers l'intérieur du bâtiment, prend appui sur les bords inférieurs de l'âme 7, de l'aile 10 et du rebord 11, ainsi que sur la partie 17 du bord inférieur de l'aile 8. Les replis 20 et 21 sont plus longs que les parties 14 et 17 des bords supérieur et inférieur de l'aile 8, d'une façon qu'on expliquera plus loin.

La traverse 2 de la partie extérieure a une structure plus simple que le montant 1. Elle comprend une âme 22, qui se trouve dans un plan vertical parallèle à celui du mur, qui porte une aile interne, horizontale, 23, dirigée vers l'intérieur du bâtiment. L'aile 23 porte, elle-même, un rebord 24, dirigé verticalement vers le centre de l'ouverture. Sur son bord opposé, l'âme 22 porte une aile externe, horizontale, 25, dirigée vers l'intérieur du bâtiment. L'âme 22 et l'aile 25 ont la même longueur, qui est supérieure à celle de l'aile 23 et du rebord 24, qui sont, quant à eux, de même longueur. Un repli 26, dirigé verticalement vers le bas, se raccorde au bord d'extrémité 27 de l'aile 23, et au bord d'extrémité 28 du rebord 24.

La traverse inférieure 3 présente une forme relativement proche de celle de la traverse supérieure 2, avec une âme verticale 29, une aile interne 30 terminée par un rebord 31, et, sur l'autre côté de l'âme 29, une aile externe 32. Cependant, l'aile interne 30 n'est pas horizontale, elle est légèrement inclinée vers l'extérieur du bâtiment, avec un angle de l'ordre de 5 environ.

L'aile interne 30 porte, à son extrémité, un repli 33.

La figure donne faussement l'idée que ce repli n'est pas vertical. En réalisé, ce repli est dans un plan vertical, comme le repli 26 de la traverse supérieure, auquel il correspond, mais, comme ses bords latéraux sont perpendiculaires au bord 34 de l'aile 30, ils font un angle d'environ 5 avec la verticale. Cet angle a été exagéré sur la figure.

Il en résulte que le repli 33 ne vient pas en contact avec le bord terminal 35 du rebord 31. Si on désire, par exemple pour une meilleure rigidité, que le repli 33 vienne en contact avec le rebord 31, on peut prévoir que le bord latéral correspondant du repli fait un angle de 95" environ avec le bord 34.

Le montant 4 de la structure intermédiaire a la forme générale d'une gouttière à section en U, avec une âme 40, située dans un plan vertical perpendiculaire à la direction du mur, et deux ailes 41, 42, verticales et parallèles au mur, qui avancent en direction opposée au centre de l'ouverture.

On attire ici l'attention sur le fait qu'on a désigné par "âme", dans les éléments 1, 2 et 3 du cadre extérieur, une partie parallèle au plan du mur, alors que, dans les éléments 4, 5 et 6 de la structure intermédiaire, l'âme désigne une partie perpendiculaire au plan du mur.

L'aile 41, la plus proche de l'intérieur du bâtiment, se raccorde à l'âme 40 le long d'une arête verticale 43, qui est sensiblement de même longueur que le bord 13 du montant 1 de la partie extérieure. L'aile 42 s'étend entre un bord supérieur 44, qui est horizontal, et un bord inférieur qui comprend une première partie 45, laquelle s'étend le long de l'aile 42, une partie verticale dirigée vers le haut 46, et une partie 47, qui présente la même inclinaison sur l'horizontale que la partie 19 du bord de l'aile 8 du montant 1 de la structure extérieure. L'aile 41 s'étend vers le haut et vers le bas au-delà du bord supérieur 44 et de la partie 47 du bord inférieur de l'âme 40. L'autre aile 42 s'étend vers le haut au-delà du bord 44, et vers le bas, elle s'étend jusqu'au niveau de la partie 45 du bord inférieur de l'âme 40.

La traverse supérieure 5 de la structure intermédiaire présente une section en U, qui est pratiquement identique à la section horizontale du montant 4, c'est-à-dire que cette traverse comporte une âme 48, horizontale, avec deux ailes 49, 50, verticales et dirigées à l'opposé du centre de l'ouverture, l'aile 49 étant celle qui est la plus proche de l'intérieur du bâtiment. L'âme 48 et les deux ailes 49, 50 s'étendent horizontalement sur la même longueur. L'âme 48 est prolongée par un repli 51, dirigé verticalement vers le bas.

La traverse inférieure 6 de la structure intermédiaire présente une forme encore plus simple que la traverse supérieure. Elle comprend seulement une ame 52, qui n'est pas horizontale mais présente une légère pente descendant vers l'extérieur, cette pente étant égale à l'inclinaison de la partie 19 du bord de l'aile 8 de la traverse 1, et de la partie 47 du bord inférieur de l'âme 40 du montant 4. L'âme 52 se raccorde à une aile 53, située du côté le plus proche de l'intérieur du bâtiment. L'âme 52 et l'aile 53 ont la même longueur horizontale. L'âme 52 est prolongée par un repli 54, qui est situé dans un plan parallèle perpendiculaire au plan du bâtiment. Sur la figure, le repli 54 paraît faussement être dans un plan oblique. Cela est dû aux mêmes raisons que celles qui ont été exposées plus haut à propos du repli 33 de la traverse 3.

Près du bord inférieur de l'aile 42, il est prévu une pièce de rejet d'eau 60, qui comprend une première partie verticale 61, parallèle au plan du mur et fixée sur l'aile 42, une deuxième partie verticale 62, à angle droit sur la première et qui prolonge sensiblement le plan de l'âme 40, et une troisième partie 63 inclinée sur l'horizontale et descendant vers l'extérieur.

La figure 2 montre la partie extérieure et la structure intermédiaire à l'état assemblé. On constate que la largeur de l'aile 23 de la traverse 2 est adaptée à la longueur de la partie 16 du bord de l'aile 8 du montant 1. Le repli 26 de la traverse 2 est collé derrière, si on se place au centre de l'ouverture, de l'aile 8. De même, l'âme 30 de la traverse inférieure est adaptée à la partie inclinée 19 du bord inférieur de l'aile 8, et le repli 33 est collé derrière cette aile 8. Les rebords 24 et 31 des traverses supérieure et inférieure viennent en appui sur le rebord 9 de l'aile 8.

Si nous considérons maintenant la structure intermédiaire, nous constatons que l'âme 48 de la traverse supérieure s'adapte au bord 44 de l'âme du montant, le repli 51 venant se coller derrière l'âme 40. De même, l'âme 52 de la traverse inférieure s'adapte au bord incliné 47 du bord inférieur de l'âme 40, et le repli 54 est collé sur la face arrière de l'âme 40.

La figure 3 montre le cadre assemblé. On constate que la partie extérieure est enfoncée dans la structure intermédiaire, les faces tournées vers l'intérieur du bâtiment de la partie extérieure et de la structure intermédiaire sont sensiblement dans le même plan vertical.

La figure 4 est une coupe verticale selon le plan IV-IV de la figure 3 montrant en plus la position d'un chevêtre et des éléments constituant le mur.

Le chevêtre horizontal 70 est disposé le long de l'ouverture. La paroi interne est constituée de plateaux en tôle 71 accrochés les uns aux autres le long de leurs bords horizontaux, et à l'intérieur desquels est placé un garnissage isolant 72. Un bardage extérieur 73 est formé, dans le cas représenté ici, de tôles présentant des nervures 74 verticales. Les plateaux 71, le garnissage 72 et le bardage 73 sont coupés au droit de l'ouverture, c'est-à-dire ici sensiblement au droit du bord inférieur du chevêtre horizontal 70. Le bord entaillé des plateaux 71 et du garnissage 72 pénètre à l'intérieur de la gouttière à section en U constituée par l'âme 48 de la traverse 5 de la structure intermédiaire et les deux ailes 49, 50. L'aile 49 s'intercale entre le plateau 71 et le chevêtre 70. L'âme 48 se trouve approximativement en prolongement du bord inférieur du chevêtre 70. La traverse supérieure 2 de la partie extérieure est fixée sur la traverse 5. Plus précisément, l'aile 23 de la traverse 2 est en contact, avec étanchéité, sur l'âme 48 de la traverse 5. Le rebord 24 vient sensiblement en prolongement de l'aile 49 de la traverse 5.

Dans cette disposition, le chevêtre 70 est dégagé pour recevoir des moyens d'obturation de l'ouverture, par exemple un dormant de fenêtre (non représenté), qui viendra en contact avec le rebord 24. On peut concevoir aussi que l'aile 23 se prolonge pour recouvrir partiellement ou totalement le chevêtre, comme représenté en trait mixte à la figure 6. Dans ce cas, l'élément d'obturation pourra être placé extérieurement par rapport au rebord 24A, ses moyens de fixation traversant alors l'âme 23. Bien entendu, la position des rebords 9 et 31 (figures 6 et 5) doit être adaptée à celle du rebord 24.

L'aile 23 de la traverse 2 est en contact avec l'âme 48 de la traverse 5, des moyens d'étanchéité 77 étant prévus entre ces deux parties.

Du fait que l'aile 23 est plus large que l'âme 48, il subsiste, entre l'aile 50 et l'âme 22, un espace dans lequel vient se loger le bardage 73. Plus précisément, le bardage 73 est en appui par le fond de ses nervures 74, sur l'aile 50, et, en dehors des nervures 74, il est en appui sur le bord du rebord 25.

Il n'y a pas d'étanchéité possible entre le bord entaillé du bardage et l'aile 23, étant donné que le bardage a été entaillé sur le chantier, donc de façon assez irrégulière. Toutefois, les eaux de pluie qui circulent le long de la face extérieure du bardage, et notamment dans les nervures 74, parviennent dans une gouttière sensiblement étanche formée par l'âme 22, une partie de l'aile 23 de la traverse 2, et l'aile 50 du profilé 5, grâce aux étanchéités 77 mentionnées plus haut. Les eaux de ruissellement peuvent donc s'écouler vers les extrémités des traverses, sans risque de pénétration vers l'intérieur du bâtiment.

La figure 5 montre le bord inférieur d'une fenêtre, selon le plan V-V de la figure 3.

On constate qu'il y a peu de différences entre la structure de la figure 5 et celle de la figure 4. Cependant, le bardage 73 vient en appui directement sur les bords des plateaux 71, sans interposition d'une aile de la structure intermédiaire. En effet, il n'est pas nécessaire ici de prévoir une étanchéité spéciale pour empêcher des eaux de ruissellement de s'échapper en direction de l'intérieur de bâtiment. En outre, l'âme 52 de la traverse 6 de la structure intermédiaire, de même que l'aile 30 de la traverse de la partie extérieure 3, sont inclinées vers l'extérieur, afin de faciliter le départ de l'eau ruisselant éventuellement sur les moyens d'obturation de la fenêtre.

Cette inclinaison est une technique banale dans les métiers du bâtiment.

Les panneaux de bardage sont donc maintenus entre les panneaux 71 et le bord 32 de la traverse 3 de la partie extérieure.

Les figures 6 et 7 sont des coupes suivant un plan horizontal désigné par VI-VI sur la figure 3.

La présence de ces deux figures correspond au fait suivant
La position des bords verticaux d'une ouverture de bâtiment par rapport aux nervures 74 du bardage est évidemment aléatoire. Il peut se trouver que, comme représenté à la figure 6, une nervure 74 soit relativement proche du bord de l'ouverture, ou qu'elle en soit très éloignée.

La figure 6 correspond au cas où l'ondulation 74 est proche de l'ouverture, et la figure 7 correspond au cas où elle en est éloignée. Dans les deux cas, on trouve un chevêtre vertical 76, et les montants 4 de la structure intermédiaire, et un de la partie extérieure, dans une disposition qui est analogue à celle de la figure 4.

Cependant, dans le cas de la figure 6, l'ondulation 73 vient en contact étanche avec l'aile 42 du montant 4 de la structure intermédiaire, assurant ainsi l'étanchéité, en empêchant l'eau de ruissellement, s'écoulant verticalement, de pénétrer derrière le bardage 73. Au contraire, dans le cas de la figure 7, la nervure 74 est trop éloignée du bord de l'ouverture pour venir en contact avec l'aile 42. Dans ce cas, on prévoit une pièce supplémentaire 80, qui est un profilé vertical à section en Z avec une aile 81 qui est liée de façon étanche à la face du bardage 73 qui est tournée vers l'intérieur du bâtiment, et une autre aile 82 qui est liée de façon étanche à l'aile 42. L'étanchéité est ainsi assurée par la pièce 80, qui empêche toute pénétration d'eau entre le bardage 73 et les plateaux 71 et le garnissage 72.

Les figures 8 à 10 sont relatives à d'autres exemples qui présentent avec le précédent les différences suivantes:
- les nervures 74 du bardage sont horizontales, et non verticales,
- des pièces d'écartement 90, 91, 92 sont placées entre le bardage 73 et les plateaux 71 avec leur garnissage 72.

Ces pièces d'écartement ont une section en Z, analogue à celle de la pièce d'étanchéité 80 de la figure 7, mais leur rôle est différent. Les pièces 90, 91 qui se trouvent à proximité des traverses supérieure 2 et inférieure 3 de la partie extérieure, sont verticales et s'écartent de l'ouverture à partir de la traverse correspondante, sur une distance sensiblement supérieure à l'extension de ces traverses. Sur les côtés de l'ouverture, les pièces d'écartement 92 sont verticales, et se trouvent à une distance de l'ouverture largement supérieure à l'extension, en direction opposée au centre de l'ouverture, des montants 1 et 4. Une tôle supplémentaire 93, liée de façon étanche à la pièce d'écartement 92, protège la matière isolante 72 contre le ruissellement des eaux s'écoulant verticalement le

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'habillage d'ouvertures dans un mur extérieur de bâtiment, ce mur comprenant

une paroi intérieure comportant des éléments rigides qui présentent des nervures ou ondulations,

- un bardage extérieur, distinct de la paroi intérieure, et comportant lui aussi des éléments rigides qui présentent des nervures ou ondulations,

- des chevêtres horizontaux et verticaux entourant chaque ouverture, solidaire de la paroi intérieure et capables de supporter des moyens d'obturation de l'ouverture,

ce dispositif étant constitué d'un ensemble métallique monté sur les chevêtres et faisant saillie vers l'extérieur du bâtiment au-delà du bardage

caractérisé en ce que ledit ensemble comprend

- un cadre interne ou "structure intermédiaire" (4, 5, 6) qui, au moins sur les côtés verticaux et supérieurs de l'ouverture, est à section en U avec une âme (40, 48, 52), une aile intérieure (41, 49, 53) et une aile extérieure (42, 50), ces ailes étant sensiblement parallèles à la direction du mur et s'écartant de l'ouverture, l'aile intérieure étant conçue pour être fixée sur un chevêtre et l'écartement de ces deux ailes étant au moins à peu près égal à l'amplitude maximale des nervures ou ondulations des éléments rigides (71) de la paroi intérieure, si bien que les bords de ceuxci, et éventuellement le chevêtre, peuvent pénétrer à faible jeu dans ledit cadre interne,

et un cadre externe ou "partie extérieure" (1, 2, 3), qui peut être fixé avec étanchéité au cadre interne, ce cadre externe ayant en section une âme (7, 22, 29) parallèle au plan du mur et qui fait saillie en direction opposée à l'ouverture et une aile (8, 23, 30) de forme adaptée à celle de l'âme de la section du cadre interne, et les dimensions de l'âme du cadre interne et de l'aile du cadre externe étant calculées de telle sorte que, lorsque le cadre externe est fixé au cadre interne, la distance entre l'aile extérieure (42, 50) du cadre interne et ladite âme (7, 22, 29) du cadre externe est égale ou légèrement supérieure à l'amplitude des nervures ou ondulations des éléments du bardage, si bien que les bords de celui-ci peuvent être insérés entre le cadre interne et ladite âme du cadre externe.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'aile (8, 23, 30) du cadre externe porte, en section, un rebord (9, 24, 31), située du côté opposé à l'aile par rapport à l'âme et dirigé vers le centre de l'ouverture, ce rebord étant destiné à venir en contact sur une face intérieure ou extérieure avec des moyens d'obturation de l'ouverture, tels qu'un dormant de fenêtre.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que, lorsque le dispositif est monté, le rebord (9, 24, 31) du cadre externe permet la mise en place des moyens d'obturation de l'ouverture sensiblement dans le plan des chevêtres.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le cadre interne est conçu pour être fixé sur la face des chevêtres qui est tournée vers l'extérieur du bâtiment.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'âme (7, 22, 29) du cadre externe est prolongée par un repli (10, 25, 32) dirigé vers l'intérieur du bâtiment, la dimension de ce repli étant telle que le bord du bardage peut être inséré entre ledit repli et le cadre interne.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, si le bardage présente des nervures ou ondulations verticales, il est prévu des moyens d'étanchéité entre le bardage et les parties verticales du cadre interne, ces moyens comprenant:

- si une nervure ou ondulation du bardage vient au contact du cadre interne, un contact étanche entre cette nervure ou ondulation et le cadre,

- si aucune nervure ou ondulation du bardage ne vient au contact du cadre interne, un profilé intercalaire en Z, relié de façon étanche à la fois au bardage et au cadre interne.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est prévu

d'une part, des moyens pour déverser dans le canal vertical, défini par le bardage, le cadre interne et le cadre externe et éventuellement le profilé intercalaire, l'eau recueillie dans la gouttière horizontale définie entre le cadre interne et le cadre externe,

et, d'autre part, des moyens pour rejeter vers l'extérieur du bâtiment l'eau parvenant à la partie inférieure dudit canal vertical.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens pour rejeter l'eau comprennent une pièce de rejet comportant une paroi verticale fixée sur l'aile extérieure (42) d'un montant vertical du cadre interne (4), près du bord inférieur de cette aile, et une paroi oblique descendant vers l'extérieur du bâtiment, cette pièce de rejet étant reliée de façon étanche aux parois du canal.

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le cadre interne ne comporte pas d'aile extérieure sur le côté inférieur de l'ouverture.

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est constitué avec un assemblage de pièces obtenues à partir de profilés métalliques dont les extrémités ont été conformées en usine, ces pièces étant assemblées sur le chantier avec interposition de joints d'étanchéité, et fixées sur des chevêtres.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les pièces sont conformées en usine à une longueur normalisée choisie.

12. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'au moins certaines des pièces sont en plusieurs parties, des éclisses étant prévues pour les ajuster à la longueur désirée.