FR2710982A1 - Source de lumière thermique dans un boîtier métallique. - Google Patents

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Oehler Oscar
Satir-Kolorz Anne
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SATIR KOLORZ ANNE
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SATIR KOLORZ ANNE
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Abstract

L'invention concerne un dispositif pour la production de rayonnement lumineux. Il est composé d'un filament 1 disposé à l'intérieur d'un boîtier de lampe 2 servant de réflecteur 14, 24 équipé avec une fenêtre 12 fixée par soudure avec agent actif ou brasure. La fenêtre est le cas échéant affinée par une couche antireflet 12"' et/ou partiellement réfléchissante 12". Le cas échéant elle est en outre formée comme filtre optique 19'. Le rayonnement peut être le cas échéant conduit vers un détecteur photoacoustique 18 ou photothermique.

Description

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Source lumineuse dans un bottier métallique L'invention se situe dans le domaine de l'optique, en particulier dans la spectroscopie infrarouge. Elle concerne une 5source lumineuse qui est appropriée à l'utilisation d'appareils optiques, surtout pour les détecteurs spectroscopiques infrarouges. Il exsiste aujourd'hui des éléments émetteurs de lumière non conventionnels comme le laser et les diodes électroluminescentes (LED). De telles sources lumineuses émettant dans le domaine visible sont bon marché et relativement puissantes. Cependant les sources lumineuses classiques, en particulier celles thermiques sont encore très15 souvent utilisées pour des applications dans le visible et l'infrarouge moyen (2 lm - 20 lim). La raison d'être de ces sources lumineuses est à chercher dans la grande largeur de bande, la fiabilité, la robustesse, le maniement simple et le prix relativement faible.20 Des sources thermiques se laissent décrire par la loi de Planck. Le spectre rayonné et par là le rayonnement maximum sont uniquement déterminés par la température de la source lumineuse. L'intensité maximale rayonnée pour de la lumière25 visible est obtenue autour de 3700 C. Pour obtenir une source lumineuse efficace une température de filament aussi élevée que
possible est nécessaire. Il n'est donc pas étonnant que le métal ayant le point de fusion le plus élevé, nommément le tungstène (point de fusion 3410 C), convient très bien comme30 corps à incandescence.
Pour obtenir une grande surface émissive et une résistance électrique suffisament grande pour le circuit d'alimentation, le filament est formé en spirale simple ou double. Cette forme est alors particulièrement importante lorsque le rayonnement doit être thermiquement modulé en enclenchant et en déclenchant le courant d'alimentation. L'inertie thermique peut être - 2 - réduite à un minimum par la forme spiralée de la géométrie de l'émetteur. La géométrie spiralée implique cependant que seul un matériau bien usinable, ayant un point de fusion élevé, donc un métal peut être utilisé comme filament. 5 Le tungstène convient non seulement à cause de son point de fusion élevé. Ce matériau possède aussi une pression de vapeur exceptionnellement basse (point d'ébullition du tungstène est 5600 OC). Cette grandeur est déterminante pour la durée de vie de la source de rayonnement, puisque le vieillissement du filament est surtout conditionné par l'évaporation du matériau
le constituant.
Malgré son large spectre d'applications le tungstène présente quelques désavantages fondamentaux: Le tungstène a un faible pouvoir émissif de lumière. Celui-ci vaut à 1000 C ú = 0.15, à 1500 C: E = 0.23 et à une température de 2000 C: ú = 0.28.20 Le tungstène comme métal à haut point de fusion supporte bien une très haute température. Cependant ce métal doit être exploité dans un environnement absolument excempt d'eau, car en présence de vapeur d'eau un oxyde très facilement sublimable se25 forme à la surface chauffée du tungstène par dissociation de l'eau. La température de sublimation de l'oxyde de tungstène se
situe vers 800 - 900 C. L'oxyde de tungstène condense à la surface froide du boîtier de la lampe. Mais cet oxyde n'est pas stable; il sera réduit en formant de l'eau par l'hydrogène30 produit lors de la dissociation. L'eau retourne à nouveau vers le filament, de l'oxyde de tungstène se forme alors à nouveau.
De cette manière le tungstène, en présence de faibles traces d'eau est rapidement transporté de la surface chauffée vers la surface froide du boîtier de l'ampoule, par ce processus35 circulaire dit de Langmuir.
Pour obtenir l'environnement exempt d'eau requis le filamnent 3- en tungstène est, en règle général, enfermé dans le bottier de lampe en verre scellé et maintenu en même tant que celui-ci pendant l'opération d'évacuation à une température de plus de 400 C. Des joints en matière synthétique ne conviennent absolument pas, car ils ne supportent pas la température de dégasage requise. De plus une étanchéité suffisante à l'eau ne
peut pas être garantie et il existe aussi des risques que de l'oxygène et de l'hydrogène, respectivement de l'eau soit libérés lors de la décomposition chimique de la matière10 synthétique.
La technique du scellement d'un filament de tungstène dans un
bottier en verre est tellement au point que les lampes correspondantes peuvent être ainsi produites à un prix15 extrêmement avantageux.
Par contre pour des applications en spectrométrie infra-rouge, en particulier dans l'analyse de gaz, les lampes avec filament de tungstène ne conviennent pas de fa on optimale:20 D'un côté aucune compatibilité à haute température n'est requise, car le intensité maximale du rayonnement infrarouge du corps noir d'une longueur d'onde dans le domaine 2 pm pm est atteint à une température inférieure à 2000 oC. Par exemple25 le maximum du rayonnement de 4.5 pm, qui est principalement utilisé dans la détection optique du gaz CO2, est situé à une
température de 1000 C. De l'autre côté le verre n'est pas transparent aux infrarouges moyens, ce qui nécessite l'emploi d'autres matériaux tel le saphir comme fenêtre. De tels30 matériaux ne se laissent que difficilement souder à du verre à cause de la différence de leur coefficient de dilation.
Il existe des métaux qui peuvent être chauffés à l'air sans
subir de dommages. Il s'agit des soi-disant conducteurs de35 chaleur, connus entre autre sous la désignation "Kanthal". Ceux-ci sont souvent composés d'alliages de fer-chrome, fer-
aluminium-chrome ou fer-nickel-chrome. En chauffant, le chrome 4 - migre vers la surface du métal et y forme sous l'effet de l'oxygène de l'air une couche d'oxyde protectrice. L'inconvénient de ces alliages est la résistance à la température limitée à environ 1000 C, et pour des fils très 5 fins la température maximale de service est inférieure. Par exemple selon de propres essais ( profondeur de modulation à 10 Hz: 30 %) des filaments de fil de 0.03 mm peuvent être chauffés seulement à une température de 820 C sans avoir à s'accomoder d'une sérieuse limitation de la durée de vie. Il est évidement que dans les matériau très minces trop peu de chrome est à
disposition pour former une couche superficielle protectrice suffisante.
Les conducteurs de chaleur possèdent de par leur surface oxydée un bon pouvoir émissif de 0.3 à 0.8 dans le domaine infrarouge,
ce large domaine de variation étant conditioné par la nature différente de la surface d'oxyde.
Pour ces conducteurs, la présence d'oxygène est inévitable, car autrement la couche de surface serait réduite, ce qui donnerait
des fluctuations de rayonnement.
A l'exception des métaux nobles il est impératif que les
filaments métalliques soient exploités dans le vide ou sous atmosphère protectrice.
Dans le domaine spectral infrarouge les métaux purs ont un pouvoir émissif typique d'environ ú = 0.2. Par contre le30 pouvoir émissif de métaux oxydés en surface est beaucoup plus élevé, typiquement ú = 0.6 - 0.8. Contrairement à l'oxyde de tungstène facilement sublimable et à sa réduction en présence d'hydrogène sur la surface froide de l'enveloppe d'autres oxydes métalliques très stables existent.35 Cette stabilité de l'oxyde sur le filament chauffé apporte l'avantage que les exigences en vide poussé auxquelles doivent
-- 5 --
être soumises les traversées métalliques et les liaisons métalliques peuvent être modestes de telle sorte qu'au cas
échéant on peut se passer de verre scellé.
L'abandon d'une liaison Saphir-verre a les avantages suivants: diminiution des coûts de production -maniement facilité des composants (technologie métal au lieu de verre) -bonne conductibilité thermique du réflecteur vers l'environnement, ce qui signifie une plus grande profondeur de modulation dans le cas d'une source de rayonnement thermique modulée, -usinage précis du réflecteur et ajustage précis de la
géométrie réflecteur-filament.
Il est évident que le confinement de la lumière par un réflecteur métallique équipé d'une fenêtre est plus simple que dans le cas de l'emploi d'un filament scellé dans du verre.20 Le bon confinement de la lumière, en particulier une focalisation efficiente est aujourd'hui particulièrement importante vu la miniaturisation croissante des détecteurs de gaz. D'ailleurs des constructions correspondantes existent bien25 (se réferer à l'article de O. Oehler, S. Kunz et J.Wieland dans Helv. Phys. Acta, 65, 834 (1992)) mais les filaments en Kanthal
sont significativement moins résistants à la température que ceux en matériau à haut point de fusion comme le tungstène.
Pour des travaux dans le domaine spectral en dessous de 7 hm une fenêtre en saphir ne convient plus car la transparence n'est plus suffisante. D'autres matériaux comme le silicium ou des verres ioniques monocristalins ne se laissent pas souder au verre.35 Le traitement de la surface de la fenêtre présente un autre problème. Pour des matériaux à haut indice de réfraction, comme - 6 - le silicium, un affinage de la surface de la fenêtre par une couche antireflets est très recommandée. De même il est intéressant de remplacer la fenêtre de la source lumineuse par un filtre optique, particulièrement par un filtre 5 interférentiel. La double fonction de la fenêtre en tant que filtre optique amène une construction simplifiée. De plus par une géométrie adéquate du réflecteur et de la disposition du filament la lumière ne sortant pas du réflecteur est renvoyée vers le filament augmentant ainsi l'efficience de la lampe.10 Une contruction de lampe intéressante se base sur le montage d'un contre réflecteur ayant une zone de passage centrale sur la surface de la fenêtre. De tels dispositifs sont discutés en détail aux figures 1 et 2.15 Une construction métallique offre par rapport à une construction en verre l'avantage qu'un partie de la lumière peut être déviée latéralement et conduite vers un détecteur de lumière accouplé au bottier de la lampe pour en contrôler20 l'intensité lumineuse. De même avec un bottier de lampe métallique le montage d'une flasque métallique pour le pompage
et la valve correspondante est simple à réaliser.
Les constructions de lampes à disposition, en particulier celles équipées d'une fenêtre de saphir soudée comme le décrivent les remarques ci-dessus sont grevées de désavantages considérables. Le devoir de cette invention est de réaliser une source
thermique de lumière qui ne présente pas les désavantages cités cidessus.
Celui-ci est résolu au moyen du dispositif spécifié dans la partie descriptive de la revendication principale.35 La nature de l'invention consiste en ce que le corps de la lampe est en métal, en particulier l'Anticorodal, et que la 7 - fenêtre prétraitée est fixée au corps de la lampe par une
brasure à l'étain.
Des méthodes pour la soudure d'oxydes métalliques, comme les céramique d'oxyde d'aluminium et d'oxyde de silicium ou du saphir avec un métal sont bien connues. On se référera dans ce contexte à la lampe "Cermax"- xénon de la maison ILC Technology, Sunnyvale, CA 94089, USA. La brasure se base en règle générale sur le mouillage de de la surface d'oxyde avec un métal actif10 comme le Ti, Zr, Hf, V, Nb ou Ta ceux-ci étant faiblement présent dans la soudure. Bien que la soudure présente une température de fusion relativement faible d'environ 600 C des températures de soudage d'environ 900 C sont quand même nécessaires car une liaison avec la surface de l'oxyde n'a lieu15 qu'à haute température. Des essais pour lier du saphir à de l'aluminium sont donc restés sans succès. La température maximale autorisée pour l'aluminium est de 600 C permet bien de fondre la soudure mais pas à mouiller la surface du saphir. Avec du cuivre qui supporte une température de 1000 C une20 soudure saphir-métal est donc possible. On se référera à ce sujet à l'ouvrage "Verbundwerkstoffe und Werkstoffeverbunde",
Hrsg. G. Leonhardt, G. Ondracek S 385 (1993).
Des essais pour réunir par soudure avec agent actif un boîtier de lampe en cuivre avec une surface optique polie ne se sont pas avérés faciles. Il est évident que la qualité de la surface optique a été déteriorée à la suite de la haute température. De même les essais pour protéger la surface optique par une dorure n'ont pas été couronnés de succès. Même une barrière de30 diffusion en titane ou nickel n'a pas pu empêcher l'or de pénétrer dans le cuivre constituant le bottier de la lampe et
de former un alliage avec le cuivre.
Les coefficients de dilatation très différents du saphir et du cuivre posent un autre problème. Ainsi des défauts dans la liaison métal- saphir ont été observées lesquels peuvent se répercuter désavantageusement sur le comportement à long terme - 8 - de la lampe. On retiendra en outre qu'avec une géométrie
adéquate les assemblages cuivre-saphir étanches au vide se laissent tout à fait produire, comme il en ressort de la précédente citation de A. Satir. Par contre dans le cas exposé 5 d'une fenêtre en saphir plane les degrés de liberté de construction sont limités.
La température élevée de la soudure avec agent actif constitue une difficulté supplémentaire. Les oxydes métalliques cités10 ainsi que certains matériaux semiconducteurs résistent certes à des température de soudure de 900 C. Par contre l'affinage antireflets cité ou des films à caractère de filtre, par exemple un filtre interférentiel, ne supportent pas une température atteignant 900 C. De même, une métallisation de la15 fenêtre, par exemple avec une dorure partielle, sera affectée par la température. Une diminution notable du pouvoir de
réflexion a été observé.
Des métallisations, affinages et filtres optiques supportent tout à fait des températures nécessaires à la brasure
(inférieures à 400 C).
Le principe de l'assemblage du bottier métallique de la lampe avec la fenêtre se base sur le fait que la fenêtre est d'abord25 soumise à une préparation adéquate au soudage. Cette opération préliminaire peut être la déposition d'une bordure métallique sur le pourtour de la tranche de la fenêtre, par exemple par évaporation ou pulvérisation cathodique, ou par l'assemblage du matériau de la fenêtre par brasure avec une soudure à agent actif. L'opération suivante consiste déposer la couche d'affinage, ou de la métalliser partiellement, respectivement l'équiper d'une couche filtre. Finalement la fenêtre ainsi préparée est assemblée au boîtier métallique de la lampe par brasage. Le cas échéant, la soudure utilisée pour le brasage35 présente aussi des propriétés de soudure avec agent actif. Dans ce cas on peut travailler dans le vide sans utiliser de solvant. -9 - La ductilité élevée de la soudure pour le brasage permet une
compensation des différences entre les coefficients de dilatation des matériaux constituant la fenêtre et le boîtier 5 de la lampe, ce qui se répercute avantageusement sur la qualité et la stabilité de l'assemblage métal-fenêtre.
Du point de vue technique de production il est important que toutes les soudures, en particulier celles de la ou des10 fenêtres, le montage d'une embase avec des traversées pour le filament et la fixation pour le pompage aient lieu
simultanément. De plus c'est un avantage que le changement ultérieur de composants, par exemple le filament ou la fenêtre avec un filtre optique soit facilement faisable.15 L'invention sera décrite en détail grâce aux figures suivantes.
Fig.1 montre une source lumineuse avec un réflecteur parabolique, un contre réflecteur infra-rouge, un filament et détecteur photoacoustique et la Fig.2 montre une construction analogue à la figure 1 avec un réflecteur elliptique, alors q'un détecteur infrarouge supplémentaire est monté pour le contrôle du rayonnement émis et que le rayonnement est conduit à un détecteur photothermique. La figure 1 montre comme exemple la représentation d'une source infrarouge à laquelle le réflecteur 4 fait également partie du bottier en métal ou en céramique de la lampe 2. Par opposition à une construction en verre le confinement parallèle ou la focalisation de la lumière est dans ce cas avantageux, car l'usinage très précis et l'ajustage de l'optique composée du
filament 1, du réflexteur 14 et de la fenêtre 12 est possible. Les traversées 3, 3' avec le filament 1 sont fixées avantageusement sur une embase 13. Avec celle-ci il est35 possible d'ajuster exactement le filament, par exemple sous un microscope, avant le montage dans le bottier 2 de la lampe.
Finalement l'embase 13 est fixée par brasure dans le bottier de
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la lampe. La bonne focalisation est particulièrement importante
lorsque le rayonnement doit être découplé vers une cellule détectrice miniaturisée, par exemple un détecteur photoacoustique 18 (figure 1), ou un détecteur photothermique 5 28 ( figure 2).
La construction décrite à la figure 1 a en plus la possibilité avantageuse que pour contrôler l'intensité du rayonnement une partie de la lumière peut facilement être déviée au travers dulo fenêtre latérale 12' vers un détecteur de lumière 15 exactement positionné et monté. Par ce simple moyen une liaison
optique entre le filament 1 et le détecteur de lumière 15 est réalisée. Le cas échéant, le montage d'un raccord métallique de pompage 16 sur le corps de la lampe 2 et sa fermeture après15 l'évacuation ou remplissage de gaz de protection ne posent pas de problèmes.
Le réflecteur 4 représenté à la figure 1 est de forme parabolique 14. La lumière sortante est donc principalement20 parallèle si lefilament est placé à son foyer 14'. Si la lumière doit être focalisée le dispositif de focalisation 17 est nécessaire. Pour le rétrecissement de la lumière sortante la fenêtre 12 peut être munie d'un contre réflecteur 12' ayant une zone de passage centrale. Si le corps incandescent est25 partiellement transparent, ce qui est le cas du filamanent incandescent, une augmentation de l'intensité du rayonnement
peut être atteinte, comme décrit dans le brevet Nr. 0 112 237.
Une autre variante de la forme du réflecteur est donnée à la figure 2. Il s'agit d'un réflecteur elliptique 24. Dans ce cas le rayonnement provenant du filamente 1 situé à proximité du point focal interne 24' du réflecteur elliptique 24 est focalisé au point focal externe 24". La fenêtre 12 peut le cas échéant également être équipée d'un contre-réflecteur 12" supplémentaire ayant un diaphragme central. Comme cité dans le brevet européens Nr. 0 112 237, une collection efficace de lumière est donnée si le contre-réflecteur 12" est placé dans
- il -
le plan médian des deux points focaux 24', 24" du réflecteur
elliptique 24.
Le rayonnement collecté du filament 1 peut être modulé par exemple en enclenchant et en déclenchant le courant alimantant la source par les traversées de courant 3, 3'. Pour détecter un gaz, la lumière infrarouge de la source 1 peut être conduite, comme le montre la figure 1, au travers d'une fenêtre 18" vers un détecteur photacoustique 18. Par l'absorption de la lumière10 modulée en intensité par le milieu à analyser un signal sonore est produit dans le détecteur photoacoustique 18 et est
enregistré à l'aide d'un microphone 18'.
Une autre possibilité de détection d'un milieu gaseux repose sur le fait qu'au lieu de mesurer le signal alternatif de pression dû à l'absorption, on mesure l'échauffement périodique du milieu. A cet effet comme le figure 2 le rayonnement modulé en intensité et le cas échéant monochromatique est couplé par la fenêtre 28"' à un détecteur photothermique 28 et les20 fluctuations de température dues à l'absorption du rayonnement sont enregistrées, par exemple par le désaccord d'un résonateur ultrasonique, lequel est constitué de deux transducteurs à ultrasons 28', 28". Dans ce contexte, on se référera au brevet europpéen no. 0 362 307.25 Pour atteindre la sélectivité un rayonnement monochromatique est avant tout nécessaire. Le spectre d'émission d'une source thermique plutôt large peut être réduit au domaine nécessaire par l'adjonction d'un filtre optique 19, par exemple un filtre30 à bande étroite sous forme d'un filtre interférentiel, sur le parcours du rayon de lumière entre la source de lumière 1, 2 et les détecteurs 18, 28. Le cas échéant, le filtre optique peut être formé par une métallisation 19' de la surface de la fenêtre 12 de la source de lumière et/ou le cas échéant par une métallisation 19' sur la fenêtre latérale 12'. La disposition de la couche filtrante 19' sur la fenêtre 12 est particulièrement avantageuse dans le cas d'utilisation d'un
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réflecteur parabolique 14 ou d'un réflecteur elliptique 24, car
le rayonnement réfléchi est renvoyé vers lfilament 1 placé sur les point focaux 14', respectivement 24'.
Comme lors de l'utilisation d'un filtre interférentiel en tant que filtre optique 19 non seulement la profondeur de modulation, c'est-à-dire le rapport de l'amplitude de l'intensité à la valeur moyenne, mais aussi la longueur d'onde dépendent de la température du corps de la lampe,10 respectivement de la température du filtre interférentiel il est inévitable que pour des mesures précises la température du boîtier de lampe 2 aussi bien que celle du filtre interférentiel 19' soit maintenue constante. Grâce à la construction entièrement métallique ou en céramique du boîtier15 de la lampe 2 et des fenêtres 12, 12' soudées, ce qui est possible par l'apport d'une bordure métallisée 11, 11' sur la surface des fenêtres, une grosse transmission de chaleur existe sur le boîtier de lampe et la fenêtre. Le bottier de lampe 2 et les fenêtres avec leur couche filtre interférentiel 19', 19"20 peuvent être facilement maintenus à une température constante par un dispositif de chauffage et/ou de réfrigération, un élément Peltier par exemple. Dans le cas d'une construction en verre avec réflecteur interne le contr8le de température serait
beaucoup plus difficile à réaliser, mis à part le fait que le25 filtre interférentiel ne peut être directement soudé sur le bottier de la lampe.
- 13 -

Claims (7)

R E V E N D I C A T I 0 N S
1. Dispositif pour la production de lumière, en particulier du rayonnement infrarouge, composé d'un filament (1) monté à l'intérieur d'un boStier de lampe (2) en métal ou en céramique, lequel a aussi la fonction de réflecteur (4, 14, 24) et lui-même étant doté de traversées (3,3') montées sur une embase (13) et comprenant au moins une fenêtre (12,12'), qui se distingue par le fait que la/les fenêtre(s) est/sont préparée(s) par une bordure métallisée (11,11') et jointe(s) au bottier de la lampe
par brasure.
2. Dispositif selon la revendication 1, se distinguant par le fait que la soudure est un alliage contenant du Sn et/ou Ag et/ou Cd et/ou Sb et/ou Zn et/ou Pb et le cas échéant contenant un agent actif, comme Ti-, Zr-,Hf-,V-,Nb- ou Ta-. 3. Dispositif selon la revendication 1, se distinguant par le fait que la bordure métallisée (11,11') de la fenêtre est formée par la déposition de soudure contenant un agent actif. 4. Dispositif selon la revendication 3, se distinguant par le fait que la soudure contenant un agent actif est une
soudure dopée par Ti-, Zr-, Hf-, V-, Nb-, ou Ta-.
5. Dispositif selon la revendication 1, se distinguant par le fait que la bordure métallisée (11, 11') de la fenêtre est formée par l'évaporation ou la pulvérisation cathodique. 6. Dispositif selon la revendication 1, se distinguant par le fait qu'au moins une des fenêtres (12, 12') est munie d'une couche d'affinage diminuant les réflections (12"') et/ou d'un film ayant les propriétés d'un filtre optique (19', 19"), en particulier un filtre à bande étroite,
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et/ou d'un contre réflecteur (12") avec passage central.
7. Dispositif selon la revendication 1, se distinguant par le fait que le bottier de lampe (2) formant le réflecteur (14, 24) avec la fenêtre supplémentaire (12') est muni d'un détecteur de lumière (15), lequel est en liaison
optique avec le filament (1).
8. Dispositif selon les revendications 1 à 7, se distinguant
par le fait que le réflecteur (4) est un réflecteur parabolique (14), que le filament (1) est placé à proximité de son foyer (14'), que la fenêtre (12) est recouverte le cas échéant avec un contre réflecteur (12") ayant une zone de passage centrale et qu'une optique de focalisation (17) est positionnée le cas échéant sur le
parcours de la lumière sortant par la fenêtre (12).
9. Dispositif selon les revendications 1 à 7, se distinguant
par le fait que le réflecteur (4) est un réflecteur elliptique (24), que le filament (1) est placé à proximité du foyer intérieur (24') du réflecteur (24) et que la fenêtre (12), laquelle est positionnée le cas échéant dans le plan médian normal aux deux foyers (24', 24") et recouverte le cas échéant d'un contre réflecteur
(12") avec zone de passage centrale.
1O.Dispositif selon les revendications 1 à 9, se distinguant
par le fait que sur le parcours du rayonnement spectralement limité par un filtre optique (19, 19') se trouve - un détecteur photoacoustique (18) muni d'une fenêtre (18") qui de son côté est doté d'un microphone (18') pour détecter le signal sonore dépendant de l'absorption ou - un détecteur photothermique (28) muni d'une fenêtre (28"') qui de son côté permet de détecter le signal dû aux fluctuations de température dépendantes de
- 15 -
l'absorption dans la cavité d'un résonateur ultrasonique formé de deux transducteurs ultrasoniques
(28', 28") placés l'un en face de l'autre.
11.Dispositif selon les revendications 1 à 10, se distinguant
par le fait que le bottier de lampe (2) est relié à un dispositif de chauffage/refrigération (29) de telle sorte que le bottier de la lampe (2) avec la fenêtre (12) soudée, en particulier avec un filtre optique (19') peut
être maintenu à température constante.
12 Procédé pour la fabrication d'une source de lumière, en particulier source de lumière infrarouge, composée d'un filament (1), lequel est monté à l'intérieur d'un boîtier de lampe (2) équipé de son côté d'une embase (13) munie de traversées (3, 3') et contenant au moins une fenêtre (12, 12') recouverte le cas échéant d'une couche d'affinage (12"'), un film agissant comme filtre optique (19') et/ou un contre réflecteur (12") avec zone de passage centrale, ainsi qu' un dispositif de réflection (14, 24), se distinguant par le fait qu'au moins une fenêtre (12, 12') est brasée avec de la soudure contenant un agent actif, dotée finalement-d'une ou plusieurs couches (12", 12"', 19') et finalement fixée au bottier
de la lampe (2) par une brasure.
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