FR2695819A1 - Tête de succion d'aspirateur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une tête de succion à double flux, additionnant l'effet de soufflage à l'effet d'aspiration. Cette tête comprend principalement une structure (1), creuse, formant des passages d'aspiration s'ouvrant sur une ouverture (7) placée en avant, délimitée par le bord (8) de la semelle (2) de déplacement et par le bord (11) de la paroi extérieure (9), ce dit bord (11) réalisant avec le sol, suivant Z-Z', un espace (E) d'amenée de flux extérieur. Un déflecteur (3) de section triangulaire, prenant appui sur le sol, est accroché et articulé, aux extrémités de la structure (1) en réalisant, un intervalle (16) ouvert vers le haut, destiné à canaliser et accélérer l'air arrivant de l'extérieur avant introduction sous l'espace (E). La semelle (2) de déplacement est avantageusement pourvue de crans (17) dissymétriques pour un surcroît d'arrivée des poussières en direction de l'ouverture (7) d'aspiration. Application: équipement d'aspirateurs.

Description

TETE DE SUCCION POUR ASPIRATEUR
L'invention concerne une tête de succion d'aspirateur, à double flux, l'arrivée d'air étant canalisée pour former un flux de soufflage venant s'additionner à l'action du flux d'aspiration.

Les têtes de succion les plus évoluées: diffusées actuellement, possèdent, près du sol, dans la semelle de contact, des saignées partant de part et d'autre des extrémités de la largeur de la tête pour converger, en s'élargissant, vers l'entrée d'aspiration.

La plupart de ces techniques ont l'inconvénient de provoquer la formation d'un écoulement laminaire parallèle au sol, qui tend à coucher les poils des moquettes ou tapis sur les saletés à enlever et, à les bloquer au soi, de sorte que plusieurs va et vient restent nécessaires pour assurer leur entraînenient, en frottant le sol tout le long de leur parcours d'acheminement, jusqu'à l'orifice d'aspiration.

La demande de brevet français déposée le 16 avril 92, sous le numéro 92/04706, de conception originale, par rapport aux techniques classiques, fait état d'un principe où l'air aspiré est canalisé pour former un flux de soufflage propre à aller chercher les poussières en profondeur et, ou, notamment sur sols lisses, à les décoller pour être aspirées.

Dans l'esprit du brevet, le flux de soufflage est prioritairement réalisé par le retour de l'air aspiré par l'aspirateur et, en conséquence, le flux de soufflage est amené par l'intérieur, les sortie# étant entourées par les entrées d'aspiration afin de pouvoir éviter les reiets de poussières vers l'extér eur.

Cette technique, bien adaptée au recyclage du flux sortant de l'aspirateur et au travail sur sols moquettes, possède le désavantage, entre autre, d'apporter, sur les bords extérieurs et au niveau des entrées d'aspiration calibrées des difficultés d'introduction des éléments à aspirer d'une certaine dimension.

La tête de succion conforme à l'invention remédie à la plupart des handicaps précités.

Suivant l'invention, la tête de succion comprend principalement une structure creuse formant des passages intérieurs bien délimités qui, d'une part, convergent vers l'orifice d'aspiration relié à l'aspirateur, d'autre part, s'ouvrent vers le sol en direction de l'avant par une ouverture allongée, à bords en principe parallèles, la paroi extérieure avant laissant un certain espace entre son bord inférieur et le sol afin de permettre un passage de flux.

Un déflecteur placé devant, parallèlement à ladite paroi, accroché à chaque extrémité et prenant appui sur le sol sur toute sa longueur, laisse, entre son bord arrière et ladite paroi extérieure, un intervalle ouvert vers le haut de manière à canaliser l'air arrivant de l'extérieur en flux de soufflage. Une semelle pourvue de crans dissymétriques permet le déplacement au sol et favorise le cheminement des poussières restantes vers l'ouverture d'entrée.

L'espace constitué entre le bord inférieur de la paroi extérieure et le sol est préférentiellement très inférieur à celui compris entre ladite paroi et le bord avant de la semelle, réalisant l'ouverture d'aspiration.

Cette paroi extérieure peut, avantageusement, être munie d'une brosse, portée en avant dans l'intervalle d'arrivée d'air, de manière à obtenir un auto-dégagement des poils de brosse, celle-ci étant rétractable selon besoin.

Préférentiellement, le déflecteur est articulé à chaque extrémité de la tête et très en arrière, afin de permettre de conserver une position propre à assurer la continuité de passage du flux d'arrivée, ou, d'obstruer partiellement cette arrivée lors de son soulèvement.

Ce déflecteur possède, préférentiellement, une pente d'introduction formant un angle ouvert sur l'avant, de sorte que les éléments à enlever, d'une certaine grosseur, puissent soulever le déflecteur et s'introduire facilement vers l'entrée d'aspiration.

Afin de provoquer une accélération de l'air aspiré, l'intervalle compris entre la paroi extérieure et le déflecteur est, préférentiellement, pourvu d'un rétrécissement progressif de haut en bas en direction du bord inférieur de ladite paroi.

Les crans dissymétriques de la semelle sont avantageusement couchés sur l'avant et peuvent être de biais et secondés par des bandes d'arrachage ou des brosses rétractables.

Selon une variante, applicable au nettoyage dans l'industrie, le déflecteur est avantageusement fixe, son bord inférieur étant placé sensiblement plus bas que le bord de la paroi extérieur de la structure, et, préférentiellement, précédé par un peigne-grille destiné à gratter, puis séparer les éléments fins aspirables des éléments grossiers qui sont alors poussés par une plaque placée perpendiculairement au sol, devant le peigne-grille.

En se référant aux dessins annexés, on va décrire plus en détail plusieurs modes de réalisation, illustratifs et non limitatifs d'une tête de succion conforme à l'invention.

Sur les dessins: - la figure 1, représente en coupe transversale suivant I-I' de la figure 3, une tête de succion selon l'invention.

- la figure 2 est une coupe suivant Il-Il de cette même figure 3, avec implantation d'une brosse.

- la figure 3 est une vue de dessous de la tête de succion.

- la figure 4 représente en coupe transversale, une variante destinée au nettoyage dans l'industrie.

- la figure 5 montre, en vue frontale, le détail d'un composant de la variante.

Telle qu'illustrée en figure 1, la tête de succion conforme à l'invention comprend principalement une structure (1) creuse, en principe en matière plastique, munie d'une semelle (2) de déplacement, cette structure (1) recevant par accrochage, un déflecteur (3) permettant de canaliser et d'accélérer le flux d'arrivée extérieure (S).

La structure (1) contient, comme on le voit plus facilement en figure 2, les passages (4) d'aspiration qui débouchent, d'une part, vers l'orifice (5) du collecteur (6) relié à la conduite d'aspiration, d'autre part, vers le sol, figuré sur tous les dessins par le plan Z-Z', par une ouverture (7) d'aspiration délimitée par le bord (8) de la semelle (2) de déplacement et la paroi extérieure (9) placée en avant de la structure (1), l'avant étant défini par la flèche (10) correspondant à la direction habituelle d'utilisation.

La figure 3 montre, en complémentarité des figures 1 et 2, la forme allongée de l'ouverture (7) d'aspiration, qui, s'ouvre sur le quasi totalité de la largeur (L) de la tête de succion, sans interruption, le bord (11) de la paroi extérieure (9) (figure 1) et le bord (8) de la semelle (2) étant, en principe parallèles entre eux et formant ainsi une section de passage uniforme.

En figure 1, on remarquera également que le bord (11) de la paroi extérieure (9) s'arrête près du sol en laissant un espace (E) afin de constituer un passage de circulation et d'aspiration de l'air extérieur, matérialisé en direction par la flèche (A).

Il est à noter que, de préférence, cet espace (E) est de section très inférieure à celle de l'ouverture (7) d'entrée d'aspiration, ceci dans le but de créer un certain déficit d'alimentation d'air et, ainsi, d'assurer un appel d'air et une certaine circulation d'air sous la semelle (2) et, permettre une conservation de la vitesse de flux sous ledit espace (E).

La figure 2 montre l'implantation d'une brosse (12) qui est placée devant le bord (11) de la paroi extérieure (9) afin notamment d'obtenir un auto-dégagement des saletés pouvant s'accrocher aux poils de la dite brosse (12), dont un dispositif, non représenté, en permet le dépassement ou le recul selon le travail à effectuer.

Ainsi qu'on le voit en figures 1,2 et 3, un déflecteur (3), de section triangulaire, est placé devant et sur toute la longueur de la paroi extérieure (9), (figure 3), parallèlement à cette dernière, articulé à chaque extrémité (13) de la structure (1) à l'aide de bras (14) axés en X-X', prenant appui sur le sol, suivant le plan Z-Z', sur toute sa longueur, en position de repos, et, laissant entre le bord inférieur (15) de la section triangulaire et le bord (11) de la paroi extérieure (9) un intervalle (16) ouvert vers le haut afin de constituer une arrivée d'air, figurée par la flèche (S), par la partie supérieure.

On voit, en figure 3, que l'axe X-X' d'articulation du déflecteur (3) est placé très en arrière par rapport à la partie avant dudit déflecteur (3) et, sensiblement à mi hauteur de ce dernier en coordonnées X"-X"' (figure 2), de sorte que l'on puisse conserver un intervalle (16) de passage de flux d'arrivée satisfaisant lorsque des saletés de petite dimension se présente, alors que cet intervalle se réduira jusqu'à obstruction lorsque le déflecteur (3) se soulèvera pour laisser passer des corps à aspirer importants. Il est à noter, en figure 1 et 2, que dans ce dernier cas, l'entrée est facilitée sous le déflecteur (3) par une pente d'introduction d'angle (eX), s'ouvrant sur l'avant, de façon que les éléments à aspirer puissent soulever aisément ledit déflecteur (3).

Par ailleurs, on remarquera, sur ces mêmes figures 1 et 2, la section en forme d'entonnoir donnée à l'intervalle (16) réalisant un rétrécissement progressif en direction du bord (11) de la paroi extérieure (9), ceci en vue de créer une accélération de la vitesse du flux d'arrivée d'air, matérialisé par la flèche (S), et, ainsi, un effet de soufflage optimum.

Les figures 1,2 et 3 permettent d'illustrer les crans (17), placés en dessous de la semelle (2), qui sont, de préférence dissymétriques, couchés en direction de l'avant, défini par la flèche (10), afin de permettre un surcroît d'acheminement des poussières vers l'ouverture (7) d'aspiration. On notera, que les crans (17) peuvent être disposés de biais selon opportunités (figure 3).

Il peut être ajouté, près du bord (8) de la semelle (2), des bandes tissées (18) d'arrachage (figure 2) fixées, de préférence, de façon amovible ou rétractable, et, ou, en variante non représentée, être secondées ou remplacées par des brosses à poils courts.

Selon une variante destinée au nettoyage, des sols de préférence non huileux et secs, dans l'industrie, pour entrepôts, ateliers, etc... illustrée par les figures 4 et 5, le déflecteur (19) est fixe et laisse, entre son bord inférieur (20) et le sol, un espace (g), en principe uniforme et sensiblement inférieur ou identique à l'espace (E') compris entre le bord (21) de la structure (1) et ce même sol, défini par le plan Z-Z'.

On remarquera que, en considérant le sens d'utilisation suivant la flèche (22), ce déflecteur (19) est précédée par un peigne-grille (23), de même longueur que le dit déflecteur (19), frottant au sol sur des dents (24) (figure 5) de forme tronconnique constituant, entre elles, des fentes (25), d'introduction des poussières, auto-dégageantes, ledit déflecteur (19) et ledit peigne-grille (23) étant montés sur une plaque (26) placées, en principe, perpendiculairement au sol et solidaire de la structure (1).

Le fonctionnement de la tête de succion selon l'invention est basé sur la conjugaison de l'effet de soufflage et d'aspiration, l'atmosphère extérieur apportant, avantageusement et préférentiellement, les moyens d'amenée d'une pression qui, jointe à la dépression d'aspiration, constitue, à l'aide du rétrécissement de l'intervalle (16), un flux de soufflage (S) de grande vitesse.

Ce flux de soufflage pénètre ainsi avec force, sous une certaine incidence, entre les poils des moquettes et tapis afin d'extirper les poussières, ou attaquer, sur sols lisses, les saletés collées au sol, ce flux de soufflage étant repris aussitôt, sous le passage (E), et pratiquement en conservation de vitesse par l'ouverture (7) d'entrée.

Dans le cas de la variante, destinée à l'industrie, sur sols secs, on pousse les saletés devant la plaque (26), tous les éléments fins passant dans les fentes (25) du peigne-grille (23) sont enlevés au fur et à mesure du déplacement de la tête, les éléments trop gros restant devant la plaque (26) pour être mis en tas et enlevés ainsi aisément.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1/ Tête de succion d'aspirateur, à double flux, à structure permettant le passage de l'air d'aspiration, caractérisé par le fait que cette structure (1), creuse, forme des passages intérieurs (4) d'aspiration bien délimités s'ouvrant, d'une part, vers un collecteur (6) d'aspiration, d'autre part, sur une ouverture (7), allongée, à bords (8; 11) en principe parallèles, la paroi extérieure (9), située en avant, selon la flèche (10), laissant un certain espace (E) entre son bord (11) et le sol, matérialisé par le plan Z-Z', afin de permettre le passage d'un flux d'aspiration dans le sens défini par la flèche (A), un déflecteur (3) placé devant ladite paroi extérieure (9), accroché en principe à chaque extrémité (13) de la structure (1) et prenant appui sur le sol sur toute la longueur (L) de la tête de succion, laisse, entre son bord inférieur (15) et le bord (11) de la paroi extérieure (9), un intervalle (16) ouvert vers le haut de manière à canaliser l'air extérieur et former un flux de soufflage près du bord (11) de ladite paroi extérieure (9), une semelle (2), pourvue de crans (17) dissymétriques, permet par ailleurs le déplacement sur le sol et favorise le cheminement des poussières vers l'ouverture (7) d'aspiration.

2/ Tête de succion, selon la revendication, caractérisée par le fait que l'espace (E) constitué entre le bord (11) de la paroi extérieure (9) et le sol, de plan Z-Z', est de section très inférieure à celle de l'ouverture (7) d'aspiration.

3/ Tête de succion, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la paroi extérieure (9) peut recevoir une brosse (12), placée devant ladite paroi extérieure (9) afin d'obtenir un auto-dégagement, cette brosse (12) étant rétractable suivant usages.

4/ Tête de succion, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le déflecteur (3) est articulé, très en arrière, selon un axe X-X' et sensiblement à mi hauteur, selon un axe X"-X"', de manière à assurer une continuité de passage, ou de l'obstruer partiellement lors de son soulèvement.

5/ Tête de succion, selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le déflecteur (3) est pourvu d'une pente d'introduction d'angle $ #) dirigée vers l'avant afin que ledit déflecteur (3) puisse se soulever facilement sous l'action d'éléments d'une certaine grosseur.

6/ Tête de succion, selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que l'intervalle (16) est réalisé en formant un rétrécissement progressif en direction du bord (11) de la paroi extérieure (9).

7/ Tête de succion, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les crans (17) dissymétriques de la semelle (2) sont couchés sur l'avant et de biais, et, peuvent être secondés par une ou plusieurs bandes tissées (18) d'arrachage, ou par des brosses rétractables.

8/ Tête de succion, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le déflecteur (19) est, en variante, fixe et possède un bord inférieur (20) placé à un niveau identique ou sensiblement plus bas que le bord (21) de la structure (1) laissant ainsi avec le sol, de plan Z-Z', un espace (e) réduit.

9/ Tête de succion, selon la revendication 8, caractérisée par le fait que le déflecteur (19) fixe est précédé par un peigne-grille (23) frottant au sol sur des dents (24) de forme tronconnique laissant, entre elles, des fentes (25) d'introduction, ledit déflecteur (19) et le peigne-grille (23) étant montés sur une plaque (26) perpendiculaire au sol et solidaire de la structure (1).