FR2690543A1 - Procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique à l'aide d'histogrammes calculés dans des fenêtres positionnées dans l'image. - Google Patents

Procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique à l'aide d'histogrammes calculés dans des fenêtres positionnées dans l'image. Download PDF

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Abstract

Le domaine de l'invention est celui de la vision artificielle appliquée à la reconnaissance de forme entendue au sens large. Le procédé selon l'invention, basé sur l'utilisation de façon extensive des histogrammes, s'applique d'une part aux cas où l'on souhaite comparer un objet à contrôler par rapport à un objet (42) type de référence, et d'autre part aux cas où l'on souhaite analyser un objet unique au moyen d'un procédé de comparaison de signature, par exemple pour vérifier l'homogénéité de sa signature en différents endroits, ou encore pour détecter des transitions dans l'objet ou même le contour de l'objet. Le procédé selon l'invention comprend une première phase de création d'une signature originale de l'objet (42) (positonnement d'une fenêtre (44); calcul d'un histogramme de référence des pixels contenus dans cette fenêtre (44); extraction d'un paramètre caractéristique de cet histogramme de référence et calcul de sa valeur), suivie d'une seconde phase de vérification de la signature à contrôler (positionnement d'une fenêtre sur une zone d'objet à contrôler; calcul d'un histogramme; calcul de la valeur du même paramètre caractéristique pour cet histogramme; comparaison des deux valeurs de paramètre caractéristique).

Description

Procédé de création/véri1ication de la signature d'un objet représenté sur une image numérique, à l'aide d'histogrammes calculés dans des fenêtres positionnées dans Pilage.
Le domaine de l'invention est celui de la vision artificielle appliquée à la reconnaissance de forme entendue au sens large.
Une application particulièrement adaptée à l'invention est le contrôle de qualité. Un "système qualité" tel que défini par les normes ISO 9000 doit permettre, par mesure sans contact, d'identifier et de préparer un enregistrement relatif par exemple à la qualité de fabrication d'un objet. I1 s'agit de déterminer au moins un paramètre caractéristique de l'objet contrôlé, ce paramètre étant utilisé ensuite pour vérifier la conformité d'autres objets du même type. Les mesures étant effectuées sans contact, un objet contrôlé ne subit aucun dommage.
Plus précisément, l'invention concerne un procédé de créationfivérification, de la "signature" (constituée d'un ou plusieurs paramètres de contrôle) d'un objet représenté sur une image numérique décrite pixel par pixel, de façon à comparer la signature d'une zone d'objet à une signature originale.
L'invention s'applique à deux grandes catégories de situations d'analyse d'image:
- le cas où l'on souhaite comparer un objet à contrôler par rapport
à un objet type de référence;
- le cas où l'on souhaite analyser un objet unique au moyen d'un
procédé de comparaison de signature, par exemple pour vérifier
l'homogénéité de sa signature en différents endroits, ou encore pour
détecter des transitions dans l'objet ou même le contour de l'objet.
L'invention peut s'appliquer dans tous les cas où un système de prise de vue peut mémoriser, pour chaque objet à contrôler, une image contenant cet objet.
I1 peut s'agir, notamment, d'une caméra fixe située en regard d'un tapis roulant entraînant des objets issus d'une même chaîne de fabrication.
Les mêmes déposants ont déposé le 24 février 1992 une demande de brevet
FR 9202263, non publiée, et ayant pour titre "Procédé de création de la signature d'un objet représenté sur une image numérique, du type consistant à définir au moins un calibre dimensionnel caractéristique dudit objet, et procédé correspondant de vérification de la signature d'un objet".
Dans cette demande de brevet, on décrit un procédé qui consiste à déterminer un calibre dimensionnel d'un objet de référence représenté sur une image, puis à vérifier la conformité d'autres exemplaires de l'objet de référence par comparaison de leur calibre dimensionnel avec le calibre dimensionnel de l'objet de référence.
Plus précisément, ce procédé antérieur comprend deux phases : une phase d'initialisation, et une phase de vérification.
Dans la première phase d'initialisation, l'opérateur choisit un type de calibre dimensionnel parmi plusieurs types disponibles. n s'agit en général d'effectuer une mesure de distance entre deux éléments caractéristiques de l'objet (et plus précisément entre deux portions de contours telles qu'un cercle, un coin ou une portion de droite).
Concrètement, l'opérateur va placer une fenêtre autour de chacune des deux portions de contour délimitant le calibre de distance choisi, et va indiquer à l'appareil quelle nature de contour il a entendu choisir dans chaque fenêtre (cercle, coin ou portion de droite).
En retour, l'appareil va automatiquement rechercher dans la fenêtre l'élément d'image le plus proche du type de contour fourni par l'opérateur, et va transformer (au moyen d'une sorte d'opération de lissage) le contour reconnu en un contour parfait permettant d'éliminer les imperfections de l'image de l'objet.
Cette opération étant faite pour les deux contours, un enregistrement est stocké dans la mémoire de l'appareil qui comprend la position de l'objet dans l'image, la position de chacune des deux fenêtres, la nature de contour à reconnaître dans chacune des fenêtres, et la valeur de la distance calculée entre les deux contours lissés.
Au cours d'une seconde phase, appelée phase de vérification de conformité, l'appareil détermine la position de l'objet à vérifier dans l'image de travail, et positionne automatiquement les fenêtres sur l'objet à vérifier aux mêmes endroits que ceux choisis par l'opérateur lors de la phase d'initialisation.
Ensuite, l'appareil, comme lors de la phase d'initialisation, reconnaît les natures de contour, transforme les portions de contours en portions de contours parfaits, puis calcule la distance séparant ces deux portions de contours parfaits.
Enfin, l'appareil compare le calibre dimensionnel de l'objet de référence (distance calculée lors de la phase d'initialisation) avec le calibre dimensionnel de l'objet à vérifier (distance calculée lors de la phase de reconnaissance) et apprécie la qualité de l'objet à vérifier.
Selon ce procédé, on ne travaille pas directement sur l'image numérique mais on utilise les dérivées première et seconde de l'image de façon que les contours apparaissent plus clairement.
La dérivée seconde de l'image est visualisée pour constituer un masque d'aide à l'utilisateur pour fournir à l'appareil les fenêtres de recherche contenant les contours. En parallèle, c'est la dérivée première de l'image qui est utilisée lors de toutes les étapes de calcul et de traitement d'image du procédé.
Cette demande de brevet antérieure suggère également de déterminer un seuil de niveau d'amplitude dans l'image dérivée, notamment à l'aide d'un histogramme des niveaux d'amplitude. Ensuite, les pixels dont l'amplitude de la dérivée est inférieure à ce seuil sont éliminés, les pixels d'amplitude supérieure au seuil étant conservés intacts. En d'autres termes, on effectue un seuillage adaptatif aux contrastes et illuminations de l'image. Cela permet de réduire la vulnérabilité des mesures aux variations de l'éclairage, et la sensibilité aux "bruits" dans l'image.
Enfin, le repérage de la position de l'objet dans l'image (qui permet de décaler les fenêtres de recherche lors de la phase de reconnaissance) est basé sur la détermination d'informations de position verticale (ligne d'écran correspondant à une extrémité verticale de l'objet et bord par lequel doit commencer la recherche de cette ligne) et d'informations de position horizontale (profil sur plusieurs lignes d'écran et bord par rapport auquel est mesuré ce profil).
Le procédé antérieur possède de nombreux avantages et permet notamment d'optimiser les temps de traitement, de réduire les délais et les coûts d'implantation.
En effet, l'utilisation du procédé est simple grâce à la visualisation de la dérivée seconde de l'image, et nécessite une unique initialisation au départ.
Par ailleurs, ce procédé antérieur est très fiable puisque notamment le lissage de l'image par l'opération de dérivée permet de réduire la vulnérabilité des mesures aux variations d'éclairage, ainsi que la sensibilité aux "bruits" dans l'image.
Enfin, ce procédé antérieur optimise particulièrement les temps de traitement lors de la phase de repérage de la position de l'objet dans l'image, et lors des phases de traitement d'image, du fait notamment que seules des portions de l'image sont prises en compte pour les différents traitements.
La présente invention consiste à apporter un perfectionnement au procédé décrit dans cette demande de brevet principale en permettant d'utiliser de façon optimale des histogrammes représentatifs de l'image.
L'utilisation de façon extensive de la méthode des histogrammes permet en effet d'améliorer considérablement la rapidité de traitement (qui permet de travailler en temps réel au moment de la phase de vérification de conformité), la synergie, et la précision et la fiabilité de mesure.
L'amélioration de la rapidité de traitement est due notamment au fait que le calcul d'histogrammes peut être réalisé sous forme de circuits câblés, ces histogrammes pouvant être calculés aussi bien sur l'image numérique de base que sur les dérivées première et seconde de cette image.
La synergie est également augmentée puisque l'utilisation des histogrammes offre de nombreuses possibilités d'applications combinées, à partir d'un calcul d'histogramme unique, à savoir non seulement des opérations de seuillage automatique comme cela était déjà suggéré dans la demande de brevet antérieure, mais aussi notamment l'exploitation des différents paramètres de l'histogramme dans l'opération de vérification de conformité des objets, comme on le verra ciaprès.
En outre, pour certains paramètres (la longueur par exemple), la fiabilité de mesure est accrue car l'utilisation d'histogrammes permet de s'affranchir davantage des défauts de la chaîne de traitement d'image.
Plus précisément, l'invention concerne, dans un premier mode de mise en oeuvre, un procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique décrite pixel par pixel, de façon à comparer la signature d'une zone d'objet à une signature originale, caractérisé en ce qu'il comprend: - d'une part une première phase de création d'une signature originale de
l'objet comprenant les étapes suivantes
* positionnement d'une fenêtre dans l'image numérique représentant
l'objet;
* calcul d'un histogramme de référence consistant à compter et
classer le nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction de
différents niveaux d'amplitude;
* extraction d'un paramètre caractéristique dudit histogramme de
référence correspondant à ladite signature originale, et calcul de sa
valeur; - d'autre part une seconde phase de vérification de la signature à contrôler
comprenant les étapes suivantes:
* positionnement d'une fenêtre de calcul sur une zone d'objet à
contrôler;
* calcul d'un histogramme dans les mêmes conditions que dans la
phase de création de signature consistant à compter et à classer le
nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction de différents niveaux
d'amplitude;
* calcul de la valeur dudit paramètre caractéristique pour l'histo
gramme correspondant à la signature de la zone d'objet à contrôler;
* comparaison des signatures.
Ainsi, ce mode de mise en oeuvre correspond au cas où l'on souhaite analyser un objet unique au moyen d'un procédé de comparaison de signature, par exemple pour vérifier l'homogénéité de sa signature en différents endroits, ou encore pour détecter des transitions dans l'objet ou même le contour de l'objet.
Cette méthode présente de nombreux avantages, et peut ainsi notamment fonctionner par autoapprentissage, le processus étant autoadaptatif.
En effet, par exemple dans le cas où l'on recherche une transition dans l'objet, l'opérateur positionne la fenêtre de façon qu'elle comporte une première sous-zone connue qui permettra de calculer des histogrammes de référence, puis le système recherchera itérativement, en s'éloignant de cette sous-zone en direction de la transition à détecter, la localisation de la transition par comparaison des histogrammes successifs obtenus dans les sous-zones successives explorées par comparaison avec l'histogramme de référence.
Ce premier mode de mise en oeuvre concerne par exemple avantageusement un procédé de création/vérification de la signature d'un objet, du type consistant à détecter une zone d'extrémité dudit objet, comprenant les étapes suivantes: - on positionne une fenêtre dans ladite zone d'extrémité, - on établit des premiers histogrammes de référence par balayage des lignes
d'écran situées dans ladite fenêtre et du côté du centre de l'objet, - on calcule les histogrammes d'exploration correspondant à une succession
de lignes s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction de
mesure, en s'éloignant du centre de l'objet; - on compare les histogrammes d'exploration aux histogrammes de
référence, jusqu'à détecter un histogramme divergent qui présente une
valeur du paramètre caractéristique de comparaison avec la valeur dudit
paramètre caractéristique de l'histogramme de référence d'une différence
supérieure à une valeur prédéterminée, la ligne correspondant audit
histogramme divergent étant alors réputée constituer ladite extrémité de
l'objet.
Dans ce cas, la fenêtre est constituée par une ligne située du côté du centre de l'objet.
D'autre part, on positionne en quelque sorte une pluralité de fenêtres de mesures correspondant à chacune des lignes successives explorées jusqu'à trouver l'histogramme divergent révélateur de l'extrémité de l'objet.
Ceci veut dire que c'est dans l'objet à contrôler lui même que l'on va trouver à la fois l'histogramme de référence et les histogrammes à comparer à l'histogramme de référence, et qu'on applique répétivement le procédé de la revendication 1.
Ce premier mode de mise en oeuvre concerne également avantageusement un procédé de création/vérification de la signature d'un objet du type consistant à détecter une condition d'homogénéité d'un objet en comparant des signatures de différentes zones dudit objet, dans lequel: - on positionne une pluralité de fenêtres dans ledit objet, - on établit un histogramme pour chacune des dites zones d'objet délimitée
par chacune desdites fenêtres, - on calcule un paramètre caractéristique d'histogramme constituant une
référence pour l'objet à contrôler, ledit paramètre à contrôler étant
élaboré à partir des histogrammes calculés pour la pluralité des fenêtres.
Avantageusement, ledit paramètre caractéristique d'un histogramme appartient au groupe comprenant: - une mesure de surface déterminée à partir dudit histogramme; - une largeur correspondant à l'intervalle en abscisse pour lequel la
représentation graphique dudit histogramme est située au-dessus d'une
valeur prédéterminée; - une hauteur correspondant à la valeur maximale en ordonnée de la
représentation graphique dudit histogramme.
Dans un second mode de mise en oeuvre, le procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique décrite pixel par pixel, du type consistant à comparer un objet à contrôler par rapport à un objet type de référence, est caractérisé en ce qu'il comprend: - d'une part une première phase de création d'une signature originale d'un
objet type représenté sur une image numérique de référence comprenant
les étapes suivantes:
* repérage de la position dudit objet type dans l'image de référence;
* positionnement d'une fenêtre dans ladite image de référence;
* calcul d'un histogramme de référence consistant à compter et
classer le nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction de
différents niveaux d'amplitude;
* extraction d'un paramètre caractéristique dudit histogramme de
référence correspondant à ladite signature originale, et calcul de sa
valeur; - d'autre part une seconde phase de vérification de la signature d'un objet
à contrôler représenté sur une image numérique de travail comprenant les
étapes suivantes
* repérage de la position dudit objet à contrôler dans l'image de
travail;
* calcul du décalage entre ladite position de l'objet à contrôler dans
l'image de travail et ladite position de l'objet type dans l'image de référence
* décalage de ladite fenêtre de façon qu'elle soit positionnée de la
même façon par rapport à l'objet à contrôler et par rapport à
l'objet type;
* calcul d'un histogramme dans les mêmes conditions que dans une
phase de création de signature consistant à compter et classer le
nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction des différents
niveaux d'amplitude;
* calcul de la valeur dudit paramètre caractéristique dudit histo
gramme correspondant à la signature de l'objet à contrôler;
* comparaison de la signature de l'objet à contrôler avec la signature
originale afin d'apprécier la qualité dudit objet à contrôler.
Ce mode de mise en oeuvre correspond au cas où l'on souhaite comparer un objet à contrôler par rapport à un objet type de référence.
Ainsi, dans ce cas, l'invention propose de substituer à une comparaison difficile de deux objets, la comparaison aisée de deux histogrammes représentant chacun un des deux objets à comparer. En effet, ces histogrammes présentent l'avantage d'être faciles à calculer et de permettre la définition de mesures fiables de reconnaissance.
Dans le premier comme dans le second mode de mise en oeuvre, l'invention permet de faire un traitement parallèle pouvant être sous-traité par un processeur secondaire.
Cette méthode rend également possible l'analyse des contours de forme complexe d'une manière beaucoup plus rapide (et suffisamment fiable) que si on souhaitait modéliser a priori la forme complexe.
Cette méthode s'applique même au cas où le contour n'est pas modélisable.
De plus, les histogrammes sont calculés pour des objets pris dans leur ensemble, ou bien pour des portions d'objets obtenues en apposant des fenêtres ou masques de façon à limiter encore les traitements d'image et de comparaison.
Un critère de caractérisation d'un histogramme correspond par exemple à la somme des pixels de chaque valeur d'amplitude pondérée par un coefficient prédéterminé affecté à chaque valeur d'amplitude.
Si les coefficients de pondération sont identiques, cette somme correspond à une surface.
En prenant des coefficients distincts, on peut privilégier la prise en compte de sous-zones plus lumineuses, moins lumineuses, ou de luminosité déterminée.
Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ledit paramètre caractéristique est une mesure de surface consistant à compter le nombre de pixels dont l'amplitude est supérieure à un seuil, et la détermination dudit seuil comprend les étapes suivantes: - recherche d'un premier niveau d'amplitude correspondant au plus grand
nombre de pixels; - recherche, parmi les niveaux restants, d'un second niveau d'amplitude
correspondant au plus grand nombre de pixels et répondant aux contraintes suivantes
* le nombre de pixels correspondant au second niveau est supérieur
à un seuil déterminé d'après la moyenne des nombres de pixels
correspondant à tous les niveaux d'amplitude;
* le nombre de niveaux d'amplitude existant entre le second niveau
et le premier niveau doit être suffisamment grand;
* la valeur crête du second niveau doit être la plus grande, ladite
valeur crête étant fonction du nombre de pixels du second niveau
et du nombre de niveaux existant entre le premier niveau et le
second niveau; - recherche d'un troisième niveau d'amplitude d'une part situé entre lesdits
premier et second niveaux d'amplitude et d'autre part correspondant au
nombre de pixels le plus faible, ledit troisième niveau d'amplitude étant
choisi comme seuil.
Préférentiellement, ladite fenêtre est constituée d'un élément fermé unique constitué d'un seul tenant, ou d'une pluralité de tels éléments, ou d'une imbrication de tels éléments alternativement de sorte que si une première fenêtre délimite une surface à prendre en compte pour l'analyse de l'image, la fenêtre de niveau immédiatement inférieur qui est imbriquée dans ladite première fenêtre délimite une zone dont les pixels ne sont pas pris en compte pour l'analyse de l'image, et ainsi de suite.
Dans un mode de réalisation avantageux, ladite fenêtre est un masque de contour de l'objet à contrôler, ledit masque de contour étant défini lors de la première phase de création de signature, et ladite étape de calcul d'un histogramme consiste à balayer ligne à ligne l'image numérique incluant le masque, et à prendre en compte sélectivement les pixels de l'image au cours d'un processus d'activation/désactivation de la construction de l'histogramme: - le processus étant placé en mode d'activation lors de chaque franchisse
ment d'un contour de masque en direction de l'intérieur du masque, - le processus étant placé en mode de désactivation lors d'un franchissement
en sens contraire.
De façon préférentielle, ledit contour subit une étape de lissage préalable consistant à balayer ligne à ligne le contour et d'une part à éliminer les points de rebroussement isolés, et d'autre part à ne conserver qu'un seul point pour toute série de points adjacents sur une même ligne, et ledit processus d'activation/désactivation est mis en oeuvre automatiquement au moyen d'un système de bascule inversant le mode courant d'activation/désactivation à chaque rencontre d'un nouveau pixel du contour du masque lors du balayage de l'image.
Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit masque est de largeur sensiblement constante et en ce que ladite mesure de surface permet de déduire une mesure de longueur.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels - la figure 1 présente une vue d'un système de vision artificielle appliquée
au contrôle de qualité; - la figure 2 présente un mode de réalisation du procédé selon l'invention
dans le cas où l'on souhaite comparer un objet à contrôler par rapport à
un objet type de référence.
- la figure 3 présente une représentation graphique d'un histogramme
donnant le nombre de pixels pour chacun des différents niveaux d'ampli tude; - la figure 4 présente un exemple de signature correspondant à une mesure
de surface; - la figure 5 présente un exemple de signature correspondant à une mesure
de surface avec pose d'un masque de contour; - la figure 6 présente un exemple de masque de contour dans le cas d'un
contour en forme d'ellipse; - la figure 7 présente un exemple de signature correspondant à une mesure
de distance; - la figure 8 présente un mode de réalisation préférentiel d'un procédé de
création/vérification de la signature d'un objet du type consistant à
détecter une zone d'extrémité de cet objet; - la figure 9 présente un mode de réalisation préférentiel d'un procédé de
création/vérification de la signature d'un objet du type consistant à
détecter une condition d'homogénéité d'un objet en comparant des
signatures de différentes zones de cet objet; - la figure 10 présente un synoptique d'un circuit de calcul d'un histogramme
utilisable dans le cadre de l'invention; - la figure 11 présente un exemple d'utilisation de fenêtres multiples; - la figure 12 présente un exemple de fenêtre constituée d'une imbrication
d'éléments fermés constitués d'un seul tenant.
La description suivante correspond à un système de vision artificielle appliquée au contrôle de qualité. Un tel système permet de créer la signature d'un objet, c'est-à-dire de déterminer au moins un paramètre caractéristique de cet objet.
Par ailleurs, un tel système permet de vérifier la conformité d'autres objets du même type en utilisant comme référence la caractéristique déterminée auparavant.
En d'autres termes, le système compare la signature de l'objet à contrôler à la signature originale.
La figure 1 présente une vue d'un tel système de vision artificielle appliquée au contrôle de qualité.
Lors de la création de la signature d'un objet, l'objet étant une poupée dans cet exemple, le système détermine un paramètre caractéristique d'une poupée.
Ensuite, le système doit contrôler ce même paramètre sur toutes les poupées du même type.
Une caméra 1 fixe est située en regard d'un tapis roulant 2 entraînant des poupées 31 32, 33, 34. Cette caméra 1 est reliée à un système 4 de traitement qui mémorise, pour chaque poupée 31 32, 33, 34 une image numérique décrite pixel par pixel contenant la poupée.
Le système 4 de traitement détermine, sur chaque image numérique, le paramètre caractéristique de l'objet et Ie compare au paramètre caractéristique choisi comme paramètre de référence lors de la création de la signature.
D'une part, les résultats sont imprimés (5) en continu. Ainsi, le système 4 de traitement permet de préparer un enregistrement relatif à la qualité de fabrication d'un objet.
D'autre part, grâce à des sorties application (non représentées), le système 4 peut commander en temps réel des unités (non représentées) de traitement des non-conformités.
La figure 2 présente un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'un procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique décrite pixel par pixel, dans le cas où l'on souhaite comparer un objet à contrôler par rapport à un objet type de référence.
Ce procédé comprend une première phase de création d'une signature originale d'un objet type représenté sur une image numérique de référence, puis une seconde phase de vérification de la signature d'un objet à contrôler représenté sur une image numérique de travail.
La première phase I de création d'une signature originale comprend les étapes suivantes: - repérage 21 de la position de l'objet type dans l'image de référence
consistant à définir successivement une information de position verticale
et une information de position horizontale à partir de mesures effectuées
soit dans l'image de base, soit dans l'image délivrée.
L'information de position verticale de l'objet comprend d'une part la ligne d'écran correspondant à une extrémité verticale de l'objet et d'autre part le bord de l'image par lequel doit démarrer la recherche de cette ligne d'écran.
L'information de position horizontale de l'objet est constituée d'une part de plusieurs distances correspondant à la mesure, pour plusieurs lignes d'écran, de l'écart entre un bord de l'image et le contour le plus proche de l'objet, et d'autre part du bord de l'image par rapport auquel sont mesurées ces distances.
Un tel repérage de la position d'un objet dans une image est expliqué en détail dans la demande de brevet antérieure FR 92 02263 citée auparavant.
- positionnement 22 d'une fenêtre dans cette image de référence, ce
positionnement est réalisé par un opérateur grâce à la visualisation sur un
écran de la dérivée seconde de l'image contenant l'objet, par exemple à
l'aide d'un stylet optique.
Dans le cas le plus simple, cette fenêtre est constituée d'un élément fermé unique constitué d'un seul tenant
Mais cette fenêtre peut également être constituée d'une pluralité de tels éléments (on parle dans ce cas de fenêtres multiples), un exemple d'une telle fenêtre étant présenté en relation avec la figure 11.
Enfin, cette fenêtre peut être constituée d'une imbrication d'éléments fermés constitués d'un seul tenant, comme présenté sur la figure 12.
Par exemple, sur une image numérique 121, un opérateur pose une première fenêtre délimitant une surface à prendre en compte pour l'analyse de l'image. Ensuite, l'opérateur pose une seconde fenêtre 123, imbriquée dans la première fenêtre 122, et délimitant une zone dont les pixels ne sont pas pris en compte pour l'analyse de l'image. Dans cet exemple, l'opérateur a posé une troisième fenêtre 124, délimitant une surface à prendre en compte pour l'analyse de l'image. Dans d'autres exemples, on peut poser plus de fenêtres, en respectant la règle que les différentes fenêtres délimitent successivement une surface à prendre en compte et une surface à ne pas prendre en compte.
Dans l'exemple présenté sur la figure 12, la surface finalement prise en compte correspond à la surface hachurée.
- calcul 23 d'un histogramme consistant à compter le nombre de pixels de
ladite fenêtre en fonction des différents niveaux d'amplitude, comme
expliqué ci-après; - extraction 24 d'un paramètre caractéristique de cet histogramme corres
pondant à la signature originale, les différents types de paramètres
(surface, largeur, hauteur) sont explicités par la suite en relation avec la
figure 3, et différents exemples d'applications sont présentés en relation
avec les figures 4, 5, 7, 8 et 9.
La seconde phase II de vérification de la signature d'un objet à contrôler comprend les étapes suivantes: - repérage 25 de la position de l'objet à contrôler dans l'image de travail,
selon la méthode présentée auparavant pour l'étape correspondante de la
phase I de création; - calcul 26 du décalage entre la position de l'objet à contrôler dans l'image
de travail et la position de l'objet type dans l'image de référence; - décalage 27 de la fenêtre de façon qu'elle soit positionnée de la même
façon par rapport à l'objet à contrôler et par rapport à l'objet type; - calcul 28 d'un histogramme consistant à compter le nombre de pixels de
la fenêtre pour chacun des niveaux d'amplitude existants; - extraction 29 d'un paramètre caractéristique de l'histogramme du même
type que celui extrait lors de l'étape correspondante de la phase de
création et correspondant à la signature de l'objet à contrôler; - comparaison 210 de la signature de l'objet à contrôler avec la signature
originale afin d'apprécier la qualité de l'objet à contrôler.
Par exemple, si le paramètre caractéristique est une mesure de surface, l'écart entre la surface de l'objet à contrôler et la surface choisit un certain nombre de niveaux d'amplitudes parmi tous les niveaux quantifiés disponibles (on prend par exemple 64 niveaux d'amplitudes sur 256 niveaux d'amplitudes quantifiés disponibles en sortie de la caméra numérique), et on associe un registre à chacun de ces niveaux. Chaque pixel de la fenêtre est quantifié et correspond à un de ces niveaux d'amplitude. On incrémente Ia valeur du registre correspondant à cette valeur, puis on passe au pixel suivant.
Ainsi, lorsque tous les pixels ont été affectés à l'un des niveaux d'amplitude, l'histogramme est disponible directement grâce aux valeurs des différents registres.
Le paramètre caractéristique extrait d'un tel histogramme et correspondant à la signature de l'objet peut être notamment une mesure de surface, de largeur, ou de hauteur caractéristique de la forme de l'histogramme.
Par hauteur H de l'histogramme, on entend la valeur maximale M en ordonnée de la représentation graphique de cet histogramme.
La largeur L d'un histogramme correspond toujours à un nombre de niveaux d'amplitude dont le nombre correspondant de pixels n'est pas nul. Dans l'exemple de la figure 3, l'histogramme possède une largeur L.
Enfin, le paramètre caractéristique de l'histogramme peut être une mesure de surface consistant à compter le nombre de pixels dont l'amplitude est supérieure à un seuil.
Dans le cas de l'utilisation des registres, il suffit d'additionner les valeurs des registres correspondant aux niveaux d'amplitude sélectionnés.
Ce seuil est par exemple déterminé de la façon suivante. On recherche un premier niveau d'amplitude 316 correspondant au plus grand nombre M de pixels.
Puis on recherche, parmi les niveaux restants, un second niveau d'amplitude correspondant au plus grand nombre de pixels et répondant aux contraintes suivantes: - le nombre de pixels de ce second niveau doit être supérieur à un seuil
déterminé d'après la moyenne des nombres de pixels de tous les niveaux
d'amplitude; - le nombre de niveau d'amplitude existant entre le second et le premier
niveau d'amplitude doit être suffisamment grand; - la valeur crête du second niveau doit être la plus grande possible, cette
valeur crête est en fonction du nombre de pixel du second niveau et du
nombre de niveau existant entre le premier niveau et le second niveau. La
valeur crête peut par exemple être calculée à l'aide de la formule suivante:
(valeur dans la table)2 . (distance par rapport au premier maximum).
Dans l'exemple de la figure 3, la valeur 33 correspondant au niveau d'amplitude 313 ne peut être choisie comme second niveau d'amplitude car ce niveau 313 est situé trop proche du premier niveau d'amplitude 316. Le second niveau d'amplitude choisi est ici le niveau d'amplitude noté 34.
Enfin, on recherche un troisième niveau d'amplitude d'une part situé entre lesdits premier 316 et second 34 niveau d'amplitude, et d'autre part correspondant au nombre de pixels le plus faible. Dans l'exemple de la figure 3, ce troisième niveau d'amplitude est le niveau d'amplitude noté 35.
C'est ce troisième niveau d'amplitude 35 qui est choisi comme seuil et qui permet de séparer au mieux l'histogramme en deux groupes distincts.
Des exemples de tels paramètres caractéristiques d'un histogramme sont présentés par la suite en relation avec les figures 4 à 9.
La figure 4 présente un exemple de signature correspondant à une mesure de surface. Cette mesure de surface consiste à compter le nombre de pixels dont l'amplitude est supérieure à un seuil, ce seuil étant calculé selon la méthode expliquée en relation avec la figure 3.
A l'aide d'un système de vision artificielle telle que présentée sur la figure 1, il s'agit de vérifier la qualité d'écrous sortant d'une chaîne de fabrication. Sur une image numérique 41 de référence représentant l'objet type 43, c'est-à-dire l'écrou, on positionne une fenêtre 44. Le système calcule un histogramme des pixels contenus dans cette fenêtre 44, c'est-à-dire compte le nombre de pixels correspondant à chaque niveau d'amplitude.
Le système calcule le seuil de telle façon que seuls les pixels correspondant à Ia surface de l'écrou possèdent un niveau d'amplitude supérieure à ce seuil. De cette façon, si l'écran est positionné sur un fond noir, la zone de l'alésage central de l'écran fournira sur l'image des pixels de faible amplitude, qui seront éliminés automatiquement par seuillage.
Le calcul de la surface de l'écrou 42 consiste donc simplement à comptabiliser le nombre de pixels supérieur au seuil déterminé. On aura alors indirectement une information représentative de la dimension de l'alésage.
Lors de la phase de vérification, chaque écrou à contrôler est représenté sur une image numérique. La position de cet écrou dans l'image n'est pas forcément la même que celle de l'écrou type dans l'image de référence. La position de l'écrou à contrôler peut notamment avoir subi une rotation par rapport à la position de l'écrou type. Le système grâce au repérage de la position de l'objet type dans l'image de référence, et après avoir repéré la position de l'objet à contrôler dans l'image de travail, positionne une fenêtre sur l'objet à contrôler.
Ensuite, comme lors de la phase de création de la signature originale, le système calcule un histogramme, puis en déduit un seuil lui permettant de calculer la surface de l'écrou à contrôler.
Par comparaison de la surface de l'écrou type et la surface de l'écrou à contrôler, le système peut apprécier la qualité de l'écrou, et notamment vérifier la conformité du trou 43 situé au centre de cet écrou 42.
Un tel procédé n'est pas sensible aux variations de contraste ou d'illumination puisque le seuil permettant de différencier les pixels appartenant à la surface de l'écrou des pixels appartenant au reste de l'image n'est pas prédéterminé mais au contraire est calculé en tenant compte de l'ensemble des pixels.
De plus, cette mesure de surface, contrairement à une mesure de distance, n'est nullement affectée par une rotation de l'objet à contrôler. En effet, toute mesure de surface est indépendante de la direction.
La figure 5 présente un exemple de signature correspondant à une mesure de surface avec pose d'un masque de contour.
Dans cet exemple, on cherche à vérifier la conformité de l'ensemble des trous d'une semelle de fer à repasser.
Sur une image numérique 51, on visualise la semelle 54 du fer à repasser ainsi que le support 53 permettant de maintenir l'ensemble du fer à repasser dans une telle position.
Comme expliqué précédemment, on place une fenêtre de façon à ne travailler que sur l'objet à contrôler. De plus, afin de ne travailler que sur la semelle 54 du fer à repasser et donc d'optimiser les temps de traitement, on utilise une fenêtre égale à un masque de contour 52. Ce masque de contour 52, calculé à partir de l'objet type lors de la phase de création de la signature ou créé mathématiquement, possède un contour correspondant sensiblement au contour de la semelle 54. Ainsi, le calcul de l'histogramme ne porte que sur les pixels correspondant à la surface théorique de la semelle 54.
Après l'étape de seuillage, le calcul de la surface réelle de la semelle 54 à contrôler (c'est-à-dire le comptage de tous les pixels dont le niveau d'amplitude est supérieur au seuil) permet de détecter l'absence de certains des trous 55 de la semelle ou bien une taille incorrecte de ces trous 55.
La figure 6 présente un exemple de masque de contour dans le cas d'un contour en forme d'ellipse.
Un masque est défini, lors de la première phase de création de la signature, par l'ensemble des pixels 61 constituant son contour. Un masque de contour a généralement une forme concave (l'exemple d'une ellipse présentée sur la figure 6 correspond à une telle hypothèse). I1 peut être décomposé en une suite verticale de lignes 11 à 1;, chaque ligne ne comprenant que deux points 61 du contour du masque.
Le calcul d'un histogramme, lorsqu'un masque de contour a été positionné, consiste à balayer ligne à ligne la plus petite portion d'image rectangulaire contenant ce masque et à prendre en compte sélectivement les pixels de la portion d'image au cours d'un processus d'activation/désactivation de la constructiuon de l'histogramme.
Le processus est placé: - en mode d'activation lors de chaque franchissement d'un contour de
masque en direction de l'intérieur du masque; - en mode de dés activation lors d'un franchissement en sens contraire (c'est
à-dire de l'intérieur du masque vers l'extérieur).
Le contour du masque, comme présenté sur la figure 6, peut subir une étape de lissage consistant à balayer ligne à ligne le contour et: - à éliminer les points de rebroussement isolés ; et - à ne conserver qu'un seul point pour toute série de points adjacents sur
une même ligne.
Ainsi, le processus d'activation/désactivation de la construction de l'histogramme est mis en oeuvre automatiquement au moyen d'un système de bascule inversant le mode courant d'activation/désactivation à chaque rencontre d'un nouveau pixel 61 du contour du masque lors du balayage de l'image.
La figure 7 présente un exemple de signature correspondant à une mesure de distance.
Dans cet exemple, il s'agit de déterminer la distance D d'un des bras d'un objet 72 représenté sur une image numérique 71.
Pour cela, on pose une fenêtre 74 très fine puis on calcule la surface de l'objet 72 situé dans cette fenêtre 74. La largeur de la fenêtre 74 étant fixe, il est aisé de passer d'une mesure de surface à une mesure de longueur. Ainsi, on se retrouve dans le cas expliqué en relation avec la figure 4. Ce procédé de mesure de longueur est beaucoup plus fiable qu'un procédé classique car on ne mesure pas la longueur entre deux points mais la longueur entre deux groupes de points, ce qui rend le procédé beaucoup moins sensible aux points parasites.
En d'autres termes, au lieu de faire une mesure de distance avec une longueur de droite (mesure linéaire), on fait une mesure sous forme matricielle.
Pour cela, on utilise un ensemble de pixels ordonnés dans des histogrammes construits sur une portion d'image à deux dimensions.
La figure 8 présente un mode de réalisation préférentiel d'un procédé de création/vérification de la signature d'un objet du type consistant à détecter une zone d'extrémité de cet objet.
Un tel problème se pose en effet lors de la fabrication de biscuits fourrés à la confiture. ll arrive en effet fréquemment que les extrémités de ces biscuits, lorsqu'ils viennent d'être formés, ne présentent pas des bords nets, mais au contraire comprennent une traînée due à la confiture utilisée pour les fourrer.
Dans ce cas, le procédé selon l'invention consiste à positionner dans chaque image numérique 81 contenant un objet 82 à contrôler, une fenêtre 84 dans la zone de transition 83.
On établit des premiers histogrammes de référence par balayage des lignes d'écran situées dans la fenêtre 84 et du côté de l'objet 82 (c'est-à-dire du côté du biscuit).
Puis on calcule les histogrammes correspondant à une succession de lignes s'étendant perpendiculairement à la direction de mesure (c'est-à-dire vers la zone de transition floue 83). Chaque histogramme calculé est comparé aux histogrammes de référence (qui sont sensiblement identiques) jusqu'à ce qu'un histogramme différent des précédents apparaisse. On considère que l'extrémité du biscuit 82 est situé sur la ligne correspondant à ce changement d'histogramme.
En répétant si nécessaire cette opération pour l'autre extrémité, on connaît les deux extrémités du biscuit 82 de façon précise et l'on peut facilement calculer la distance les séparant. Cette distance est comparée à une distance de référence, et comme dans tous les exemples précédents l'objet à contrôler 82 est jugé conforme aux critères de qualité si sa distance caractéristique se trouve comprise entre les valeurs minimales et maximales admises.
La figure 9 présente un mode de réalisation préférentiel d'un procédé de création/vérification de la signature d'un objet du type consistant à détecter une condition d'homogénéité d'un objet en comparant des signatures de différentes zones de cet objet. Ce cas correspond par exemple à la mesure de la rugosité du bord d'un joint torique, de façon à détecter des taches, c'est-à-dire d'éventuelles inhomogénéités.
Dans ce cas, le procédé selon l'invention consiste à prendre une pluralité d'images 91 contenant chacune une portion 92 du joint. Puis, pour chaque image, on décompose la portion de joint en une multitude de petits rectangles 84A à 84E adjacents, correspondants en quelque sorte à autant de fenêtres de calcul d'histogramme. On calcule un histogramme pour chacun de ces petits rectangles 84A à 84E. Puis on somme ces histogrammes deux par deux par paires adjacentes de façon que chacun de ces petits rectangles soit pris deux fois. On obtient des histogrammes sommés. Ceci permet de détecter une tache même si elle se trouve à la limite de deux petits rectangles 84A à 84E.
Puis on calcule l'histogramme moyen correspondant à la moyenne de tous ces histogrammes sommés. On choisit comme paramètre caractéristique de cet histogramme moyen sa largeur. Par largeur on entend ici le nombre de niveaux d'amplitude étant associés à des quantités de pixels non nulle.
Enfin, on compare chaque histogramme sommé (somme de deux histogrammes correspondant à deux petits rectangles). Une tache est détectée, et indique que le joint est de mauvaise qualité, si la valeur de la largeur de l'histogramme sommé n'est pas comprise dans un intervalle de tolérance situé autour de la valeur de la largeur de l'histogramme moyen.
La figure 10 présente un synoptique d'un circuit de calcul d'un histogramme utilisabIe dans le cadre de Finvention
Le fonctionnement d'un tel circuit est le suivant. Un processeur 106 initialise la mémoire vive 103 destinée à stocker les valeurs de l'histogramme en inscrivant la valeur 0 dans chaque case de cette mémoire.
Le processeur 106 commande le multiplexeur 101 de façon à sélectionner: - soit une entrée de données "temps réel", ces données correspondant à une
image en cours d'acquisition ou une image issue d'un autre traitement (par
exemple une convolution); - soit une entrée de données stockées auparavant et envoyées par un
processeur principal (non représenté) transitant par le processeur 106.
Le processeur 106 indique à des moyens 105 de logiques de contrôle si les données doivent être analysées avec ou sans masque de contour. Dans le cas de l'utilisation d'un masque de contour, chaque pixel de ce contour possède un code particulier (0 par exemple).
Par ailleurs, le processeur 106 inscrit dans un registre 102 l'adresse de la zone de la mémoire 103 à utiliser, ce registre étant relié aux fils d'adresses hautes
AH de la mémoire 103.
Dans le cas d'une analyse sans masque de contour, les différentes valeurs de niveaux d'amplitude des pixels servent d'adresse à la mémoire 103. Dans ce cas, l'entrée est reliée aux fils d'adresse basses AB. Lorsqu'un pixel arrive pour être traité, son niveau d'amplitude permet de sélectionner une case mémoire. Le contenu de cette case mémoire sélectionnée est envoyé à un compteur 104 qui incrémente d'une unité la valeur de la case mémoire. Le compteur 104 possède des moyens d'écrêtrage afin d'éviter de repasser à zéro après avoir atteint sa valeur maximale. Le résultat de l'incrémentation est ensuite écrit en mémoire 103 dans la case mémoire sélectionnée, puis on passe au pixel suivant.
Ainsi, lorsque tous les pixels ont été traités, chaque case mémoire correspondant à un niveau d'amplitude distinct contient une valeur indiquant le nombre de pixels possédant effectivement cette valeur. On dispose donc de l'histogramme des valeurs d'amplitude.
Dans le cas d'une analyse avec masque de contour, des moyens 107 de détection du "code de contour" indiquent aux moyens 105 de logique de contrôle chaque pixel faisant partie du contour du masque, en faisant changer d'état une bascule interne/externe.
Si le pixel ne fait pas partie du contour du masque et si la bascule est dans l'état interne, alors le pixel est traité comme expliqué précédemment pour une analyse sans masque de contour.
Sinon, c'est-à-dire si le pixel appartient au contour du masque ou si la bascule se trouve dans l'état externe, le pixel n'est pas traité. De cette façon, on possède l'histogramme de tous les pixels situés à l'intérieur du contour délimité par le masque.
Après le traitement de l'ensemble des pixels, le processeur 106 récupère les résultats dans la mémoire 103 et les transmet au processeur principal (non représenté).
La figure 11 présente un exemple d'utilisation de fenêtres multiples.
Dans cet exemple, le procédé selon l'invention permet de mesurer de façon économique la longueur d'un objet 116 en positionnant deux fenêtres 112A, 112B à chacune de ses deux extrémités.
Un histogramme unique est alors réalisé sur l'union des deux fenêtres. En effectuant une mesure de surface sur cet histogramme, le cas échéant après seuillage pour élimination des pixels non significatifs, on obtient une valeur représentative de la longueur de l'objet et susceptible d'être comparée à une valeur de référence.
Ceci s'explique par le fait que la mesure ainsi effectuée revient en quelque sorte à placer deux fenêtres imbriquées l'une dans l'autre. Une première fenêtre de plus grande longueur de type "positif' (c'est-à-dire dont les pixels sont pris en compte pour l'analyse de l'image), dans laquelle on vient placer une seconde fenêtre de type négatif (c'est-à-dire sont les pixels ne sont pas pris en compte), cette seconde fenêtre étant placée de manière telle qu'il ne subsiste plus de la première fenêtre que les deux fenêtres d'extrémité sur l'union desquelles est réalisé l'histogramme comme décrit précédemment.
Ce cas est notamment particulièrement avantageux dans l'hypothèse où la zone médiane de l'objet (correspondant à la seconde fenêtre "négative") comporte des éléments susceptibles de parasiter ou de fausser la luminosité des pixels (imaginons par exemple un lettrage de produit en lettres fluorescentes).
En fait, même en l'absence d'un tel risque de parasitage, le principe de fenêtrage multiple permet de réduire considérablement le nombre de pixels pris en compte et les temps de traitement de calcul.
D'autre part, comme on pourra le constater sur la figure 11, il est plus avantageux de prendre une largeur de fenêtre X inférieure à la largeur c de l'objet.
En effet, dans ce cas, la forme de l'histogramme calculé sera moins dépendante de la géométrie de l'extrémité, et donc diminuera l'exigence de précision pour le positionnement des deux fenêtres jumelles par rapport à chaque objet.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique décrite pixel par pixel, de façon à comparer la signature d'une zone d'objet à une signature originale, caractérisé en ce qu'il comprend: - d'une part une première phase de création d'une signature originale de
l'objet comprenant les étapes suivantes
* positionnement d'une fenêtre dans l'image numérique représentant
l'objet;
* calcul d'un histogramme de référence consistant à compter et
classer le nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction de
différents niveaux d'amplitude;
* extraction d'un paramètre caractéristique dudit histogramme de
référence correspondant à ladite signature originale, et calcul de sa
valeur; - d'autre part une seconde phase de vérification de la signature à contrôler
comprenant les étapes suivantes
* positionnement d'une fenêtre de calcul sur une zone d'objet à contrôler
* calcul d'un histogramme dans les mêmes conditions que dans la
phase de création de signature consistant à compter et à classer le
nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction de différents niveaux
d'amplitude;
* calcul de la valeur dudit paramètre caractéristique pour l'histo
gramme correspondant à la signature de la zone d'objet à contrôler;
* comparaison des signatures.
2. Procédé de création/vérification de la signature d'un objet (42) représenté sur une image numérique (41) décrite pixel par pixel, du type consistant à comparer un objet à contrôler par rapport à un objet type de référence, caractérisé en ce qu'il comprend: d'une part une première phase (I) de création d'une signature originale d'un objet type représenté sur une image numérique de référence comprenant les étapes suivantes * repérage (21) de la position dudit objet (42) type dans l'image (41)
de référence; * positionnement (22) d'une fenêtre (44) dans ladite image (41) de
référence; * calcul (23) d'un histogramme de référence consistant à compter et
classer le nombre de pixels de ladite fenêtre (44) en fonction de
différents niveaux d'amplitude (311 à 31n); * extraction (24) d'un paramètre caractéristique dudit histogramme
de référence correspondant à ladite signature originale, et calcul de
sa valeur; d'autre part une seconde phase (II) de vérification de la signature d'un objet à contrôler représenté sur une image numérique de travail comprenant les étapes suivantes: * repérage (25) de la position dudit objet à contrôler dans l'image de
travail; * calcul (26) du décalage entre ladite position de l'objet à contrôler
dans l'image de travail et ladite position de l'objet type dans l'image
de référence; * décalage (27) de ladite fenêtre de façon qu'elle soit positionnée de
la même façon par rapport à l'objet à contrôler et par rapport à
l'objet type; * calcul (28) d'un histogramme dans les mêmes conditions que dans
une phase de création de signature consistant à compter et classer
le nombre de pixels de ladite fenêtre en fonction des différents
niveaux d'amplitude; * calcul (29) de la valeur dudit paramètre caractéristique dudit histo
gramme correspondant à la signature de l'objet à contrôler;
* comparaison (210) de la signature de l'objet à contrôler avec la
signature originale afin d'apprécier la qualité dudit objet à contrô
ler.
3. Procédé de création/vérification de la signature d'un objet (82) selon la revendication 1, du type consistant à détecter une zone d'extrémité dudit objet (82), caractérisé en ce qu'on positionne une fenêtre (84) dans ladite zone d'extrémité, en ce qu'on établit des premiers histogrammes de référence par balayage des lignes d'écran situées dans ladite fenêtre (84) et du côté du centre de l'objet (82), en ce qu'on calcule les histogrammes d'exploration correspondant à une succession de lignes s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction de mesure, en s'éloignant du centre de l'objet (82); et en ce qu'on compare les histogrammes d'exploration aux histogrammes de référence, jusqu'à détecter un histogramme divergent qui présente une valeur du paramètre caractéristique de comparaison avec la valeur dudit paramètre caractéristique de l'histogramme de référence d'une différence supérieure à une valeur prédéterminée, la ligne correspondant audit histogramme divergent étant alors réputée constituer ladite extrémité de l'objet (82).
4. Procédé de création/vérification de la signature d'un objet selon la revendication 1 du type consistant à détecter une condition d'homogénéité d'un objet (92) en comparant des signatures de différentes zones dudit objet, caractérisé en ce qu'on positionne une pluralité de fenêtres (84A à 84E) dans ledit objet, en ce qu'on établit un histogramme pour chacune desdites zones d'objet délimitée par chacune desdites fenêtres (84A à 84E), et en ce qu'on calcule un paramètre caractéristique d'histogramme constituant une référence pour l'objet (92) à contrôler, ledit paramètre à contrôler étant élaboré à partir des histogrammes calculés pour la pluralité de fenêtres (84A à 84E).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit paramètre caractéristique d'un histogramme appartient au groupe comprenant: - une mesure de surface déterminée à partir dudit histogramme; - une largeur (L) correspondant à l'intervalle en abscisse pour lequel la
représentation graphique dudit histogramme est située au-dessus d'une
valeur prédéterminée; - une hauteur (H) correspondant à la valeur maximale en ordonnée de la
représentation graphique dudit histogramme.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit paramètre caractéristique est une mesure de surface consistant à compter le nombre de pixels dont l'amplitude est supérieure à un seuil (35), et en ce que la détermination dudit seuil (35) comprend les étapes suivantes - recherche d'un premier niveau d'amplitude (316) correspondant au plus
grand nombre de pixels; - recherche, parmi les niveaux restants, d'un second niveau d'amplitude (34)
correspondant au plus grand nombre de pixels et répondant aux contraintes
suivantes:
* le nombre de pixels correspondant au second niveau (34) est
supérieur à un seuil déterminé d'après la moyenne des nombres de
pixels correspondant à tous les niveaux d'amplitude (311 à 31);
* le nombre de niveaux d'amplitude existant entre le second niveau
(34) et le premier niveau (316) doit être suffisamment grand;
* la valeur crête du second niveau (34) doit être la plus grande, ladite
valeur crête étant fonction du nombre de pixels du second niveau
(34) et du nombre de niveaux existant entre le premier niveau (316)
et le second niveau (34); - recherche d'un troisième niveau d'amplitude (35) d'une part situé entre
lesdits premier (34) et second (316) niveaux d'amplitude et d'autre part
correspondant au nombre de pixels le plus faible, ledit troisième niveau
d'amplitude (35) étant choisi comme seuil.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite fenêtre est constituée d'un élément (44 ; 52 ; 74 ; 84) fermé unique constitué d'un seul tenant, ou d'une pluralité de tels éléments (112A, 112B), OU d'une imbrication de tels éléments (122, 123, 124) alternativement de sorte que si une première fenêtre (122) délimite une surface à prendre en compte pour l'analyse de l'image (121), la fenêtre (123) de niveau immédiatement inférieur qui est imbriquée dans ladite première fenêtre (122) délimite une zone dont les pixels ne sont pas pris en compte pour l'analyse de l'image (121), et ainsi de suite.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite fenêtre est un masque de contour (52) de l'objet (54) à contrôler, ledit masque (52) de contour étant défini lors de la première phase de création de signature, et en ce que ladite étape de calcul d'un histogramme consiste à balayer ligne à ligne l'image numérique (51) incluant le masque (54), et à prendre en compte sélectivement les pixels de l'image au cours d'un processus d'activation/désactivation de la construction de l'histogramme:
- le processus étant placé en mode d'activation lors de chaque
franchissement d'un contour de masque en direction de l'intérieur
du masque (54),
- le processus étant placé en mode de désactivation lors d'un
franchissement en sens contraire.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit contour subit une étape de lissage préalable consistant à balayer ligne à ligne le contour et d'une part à éliminer les points de rebroussement isolés, et d'autre part à ne conserver qu'un seul point (61) pour toute série de points adjacents sur une même ligne, et en ce que ledit processus d'activation/désactivation est mis en oeuvre automatiquement au moyen d'un système de bascule inversant le mode courant d'activation/désactivation à chaque rencontre d'un nouveau pixel (61) du contour du masque lors du balayage de l'image.
10. Procédé selon la revendications 9, caractérisé en ce que ledit masque (74) est de largeur sensiblement constante et en ce que ladite mesure de surface permet de déduire une mesure de longueur (D).
FR9205340A 1992-04-27 1992-04-27 Procédé de création/vérification de la signature d'un objet représenté sur une image numérique à l'aide d'histogrammes calculés dans des fenêtres positionnées dans l'image. Pending FR2690543A1 (fr)

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