FR2683616A1 - Appareil d'eclairage encastrable, partie decorative associee et insert pour une telle partie decorative. - Google Patents

Abstract

L'appareil d'éclairage encastrable selon l'invention comporte des moyens de fixation (10, 13) d'une partie décorative (12). Ces moyens de fixation sont de préférence amovibles et ils consistent avantageusement en des moyens de clipsage, pour un montage par simple encastrement, à force. Selon un mode de réalisation particulier, l'appareil d'éclairage comporte au moins deux ergots d'accrochage (10) destinés à coopérer avec une couronne d'encastrement (13) complémentaire, prévue sur la partie décorative (12). Cette dernière peut avantageusement être réalisée en un matériau tel que du plâtre et être munie d'un insert (15) en matériau rigide comportant les moyens de fixation sur l'appareil encastrable.

Description

La présente invention a trait au domaine des appareils d'éclairage ; elle concerne en particulier, mais de façon non exclusive, les spots lumineux qui sont destinés à être encastrés, notamment dans les plafonds de locaux.

L'invention concerne également la partie décorative associée à de tels appareils d'éclairage ainsi qu'un insert adapté à cette partie décorative.

Les spots encastrés dans les murs ou les plafonds sont très fréquemment utilisés pour l'éclairage de locaux, de vitrines ou même de zones d'extérieur. Des appareils de ce type sont par exemple décrits dans les documents
FR-A-2 589 984 et FR-A-2 638 815. Etant donné leur incorporation dans la structure porteuse, ils restent très discrets et ne permettent pas la réalisation d'effets de fantaisie architecturale et/ou lumineuse.

La présente invention vise à procurer un appareil d'éclairage du type précité, qui donne la possibilité aux décorateurs ou architectes par exemple de les utiliser pour participer plus complètement à la décoration d'ambiance.

A cet effet, l'appareil d'éclairage encastré selon l'invention comporte des moyens de fixation d'un organe complémentaire qui s'étend en saillie à partir de la structure porteuse et qui consiste en une partie décorative et/ou en une partie qui, selon sa forme a pour fonction de diriger le faisceau de lumière. Ces moyens de fixation sont de préférence amovibles et consistent avantageusement en des moyens en forme de clip permettant un montage par simple encastrement, à force.

Pour des raisons de simplification cet organe complémentaire sera dénommé "partie décorative" dans le reste de la description.

Selon une forme de réalisation préférée, les moyens de fixation sont constitués d'au moins deux ergots d'accrochage disposés sur l'un des éléments, qui coopèrent avec une couronne d'encastrement prévue sur l'autre élément. Cette structure particulière permet d'orienter à volonté la partie décorative par rapport à l'appareil d'éclairage encastré, fixe.

Selon un mode de réalisation préférentiel, l'appareil d'éclairage comporte au moins deux ergots d'accrochage sur son rebord périphérique qui est destiné à venir prendre appui sur la structure porteuse, et la partie décorative est munie de la couronne d'encastrement complémentaire.

Selon une autre caractéristique, la couronne d'encastrement comporte des butées de sortie susceptibles d'être positionnées face aux ergots d'accrochage pour désolidariser les deux éléments.

L'invention concerne encore la partie décorative destinée à être adaptée sur l'appareil d'éclairage décrit ci-avant.

Selon une forme de réalisation préférée, cette partie décorative est réalisée en un matériau tel que du plâtre ; elle est munie d'un insert en matériau rigide, de préférence plastique, qui comporte les moyens de fixation sur l'appareil encastrable.

L'invention concerne encore l'insert destiné à être associé à la partie décorative en plâtre ou en matériau similaire. Cet insert consiste en une collerette constituée d'une embase munie d'une couronne d'encastrement destinée à la fixation sur l'appareil d'éclairage et de moyens de scellement dans la masse de la partie décorative. Ces moyens de scellement consistent en des éléments en saillie dont au moins une partie est avantageusement munie d'amorces de rupture qui confèrent la possibilité d'une adaptation en longueur, selon la forme de la partie décorative.

Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés dans lesquels - la figure I est une vue en coupe transversale de l'appareil d'éclairage encastré et de la partie décorative à même de lui être associée, - la figure 2 est une vue en perspective de l'insert de la partie décorative, - les figures 3 à 5 sont respectivement des vues de dessus, de dessous et de côté de cet insert.

Tel qu'on l'a représenté sur la figure 1, l'appareil d'éclairage 1 est encastré dans un orifice 2 de forme adaptée, réalisé dans la structure porteuse 3 par exemple en forme de plafond rapporté.

L'appareil d'éclairage est constitué d'une cloche 4 ayant sensiblement la forme d'une virole cylindrique dont le diamètre, de l'ordre de 70 mm, est légèrement inférieur à celui de l'orifice 2. La partie inférieure de la cloche 4 comporte un rebord périphérique 5 qui s'étend en équerre, dans un plan perpendiculaire à l'axe 6 de ladite cloche. Le rebord périphérique 5 définit une couronne autour de la virole 4, destinée à venir se positionner en appui contre la face externe de la structure porteuse 3. Des ressorts de maintien latéraux 7, au nombre de deux par exemple, permettent de maintenir l'appareil d'éclairage en position, par appui sur la surface interne de la structure porteuse.

La cloche 4 supporte le noyau central 8 sur lequel est montée la lampe 9. La liaison entre la cloche 4 et le noyau 8 est réalisée par tout moyen approprié, non représenté ; les broches de la lampe 9 sont, de façon classique, enfilées dans une douille de réception connectée aux moyens d'alimentation, par exemple très basse tension 12 ou 24 Volts.

L'appareil d'éclairage est pratiquement totalement encastré dans la structure porteuse.

Tel qu'on peut le voir sur la figure 1, le rebord périphérique 5 de la cloche 4 comporte deux ergots d'accrochage 10 faisant saillie vers l'extérieur et disposés sensiblement en vis à vis sur le même diamètre.

Les ergots 10 peuvent s'étendre sur une longueur de l'ordre de 0,5 à 1 cm ; ils sont orientés selon une direction sensiblement parallèle à l'axe 6 de la cloche.

Les deux ergots 10 sont réalisés d'une seule pièce avec la couronne 5 et la cloche 4. L'ensemble est de préférence obtenu par moulage de matériau plastique des fibres de verre peuvent avantageusement renforcer le matériau de base pour résister aux températures élevées.

Les ergots 10 ont une élasticité intrinsèque qui leur permet de s'écarter de leur position repos. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, les butées d'extrémité Il des ergots 10 sont orientées vers l'axe central 6 et se font face.

Les ergots d'accrochage 10 servent de moyen de fixation de la partie décorative 12 destinée à faire saillie à partir de la structure porteuse 3. Cette partie décorative a pour fonction de conférer à l'ensemble un aspect esthétique particulier et/ou est destinée à canaliser le faisceau de lumière émanant de la lampe 9.

La partie décorative 12 peut avoir une forme quelconque, cylindrique ou non, entourant complètement ou simplement partiellement la lampe 9. Elle peut être réalisée en métal ou en plastique mais, en fonction de l'aspect esthétique particulier recherché, notamment pour des spots encastrés dans un plafond ou un mur, elle est avantageusement réalisée en plâtre.

Dans tous les cas, cette partie décorative 12 comporte des moyens d'encastrement sur les ergots 10, aptes à permettre une solidarisation par clipsage. Selon une disposition particulièrement avantageuse, ces moyens d'encastrement consistent en une couronne 13 munie d'un rebord circulaire 14 orienté vers l'extérieur, lequel détermine une rainure d'encastrement périphérique 14'.

La couronne 13 est centrée sur l'axe 6 de la cloche 4.

Une fois positionnée, la partie décorative peut être réglée en orientation en fonction de l'effet esthétique ou lumineux recherché et notamment pour les formes assymétriques.

Dans le cas où la partie décorative est réalisée en matériau friable tel que du plâtre, la couronne d'encastrement 13 peut faire partie intégrante d'un insert 15 en matériau rigide, du type plastique chargé de fibres de verre.

Un tel insert est détaillé figures 2 à 5. I1 consiste en une collerette constituée d'une embase 16, plane, à partir de laquelle s'étend, d'un côté, la couronne d'encastrement 13 et, de l'autre, tout un ensemble d'organes destinés à son scellement dans la masse.

L'embase 16 est en f-orme de couronne circulaire à partir de la bordure interne de laquelle s'étend en saillie la couronne d'encastrement 13. On remarque, notamment figures 2, 3 et 5, la présence de deux butées 17 sur l'extérieur de la couronne 13, disposées en vis à vis sur un même diamètre. Ces deux butées 17 comblent au moins partiellement la rainure d'encastrement 14' de la couronne 13 afin de permettre l'extraction des ergots 10 et en particulier de leurs butées d'extrémités 11, dans une position définie des deux éléments 1, 12, l'un par rapport à l'autre. Les deux butées 17 ont une longueur légèrement supérieure à celle des ergots d'accrochage 10 ; tel qu'on peut le voir sur la zone agrandie de la figure 3, leurs côtés latéraux s'écartent progressivement du fond de la rainure 14' en formant des rampes 18 destinées à faciliter l'écartement des butées d'extrémités 11.

La face de l'embase 16 opposée à celle qui supporte la couronne d'encastrement 13, est munie de tout un ensemble d'organes de scellement 19, 20 dans la masse de la partie décorative 12. Dans l'exemple de réalisation représenté, ces organes de scellement sont de deux types : l'un en forme d'arceau 19, l'autre en forme de queue de carpe 20. Les différents organes 19 et 20 s'étendent sensiblement perpendiculairement au plan de l'embase 16. Tel qu'on peut le voir sur la figure 4, quatre arceaux 19 et quatre queues de carpe 20 sont disposés de façon alternée sur le cercle médian 21. Les arceaux 19 ont une hauteur correspondant sensiblement à la moitié de celle des queues de carpe 20 ; ces dernières peuvent comporter des orifices 22 pour assurer une meilleure prise dans la masse plâtreuse.En outre, elles sont avantageusement munies d'amorces de rupture 23 permettant de limiter leur longueur en vue d'adapter 1 'insert 15 à la forme de la partie décorative.

L'insert 15 est adapté sur la partie décorative lors de son moulage, de telle sorte que la couronne d'encastrement 13 face saillie à partir de la face destinée à venir se solidariser sur l'appareil d'éclairage. De préférence, la partie décorative comporte une bordure périphérique 24 en forme de couronne destinée à venir masquer latéralement les moyens de fixation 10, 13.

L'embase 16 de l'insert 15 détermine une couronne de renforcement sur laquelle les ergots d'accrochage 10 vont venir prendre appui lors de l'encastrement. Tel qu'on peut le voir sur la figure 1, les organes de scellement 19, 20 sont intégralement inclus dans la masse et ils réalisent la solidarisation entre la partie décorative proprement dite et ses moyens de fixation 13, 14 sur l'appareil d'éclairage 1.

Dans le mode de réalisation représenté, la cloche 4 de l'appareil d'éclairage 1 s'étend vers le bas au-delà du rebord périphérique 5. La bague 25 ainsi formée a un diamètre externe légèrement inférieur au diamètre interne de la couronne d'encastrement 13 et lui sert de surface de guidage lors de la fixation de la partie décorative.

Le positionnement de la partie décorative 12 sur l'appareil d'éclairage 1 est généralement réalisé in fine sur le chantier et il s'effectue par simple encastrement à force de la couronne 13 sur les ergots d'accrochage 10. La butée d'extrémité 14 de la couronne 13 écarte dans un premier temps les ergots 10 de façon à réaliser l'encastrement des butéees 11 dans la rainure périphérique 14'. Le positionnement et l'encastrement des deux éléments est guidé par la bague d'extrémité 25.

L'orientation particulière des butées 11 et 14, associées à la bague d'extrémité 25 et à la bordure périphérique 24, permet de masquer l'intégralité du système de fixation.

Si l'on désire désolidariser la partie décorative 12 de l'appareil d'éclairage 1, pour changer la lampe 9 ou remplacer la partie décorative 12 endommagée, par exemple, on tourne ladite partie décorative 12 manuellement, de façon à ce que les butées de sortie 17 se positionnent face aux ergots d'accrochage 10. Cette position particulière est aisément repérable du fait de la légère résistance à la rotation ressentie. Etant donné l'écartement des ergots 10 et en particulier le désencastrement de leur butée d'extrémité 11, dans cette position, une simple traction vers le bas permet le retrait et la désolidarisation des deux éléments.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (10)

- REVENDICATIONS

1.- Appareil d'éclairage encastrable, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation (10, 13) d'un organe complémentaire (12) en saillie faisant office de partie décorative ou d'élément de direction du faisceau lumineux.

2.- Appareil d'éclairage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation (10, 13) de la partie décorative (12) sont amovibles.

3.- Appareil d'éclairage selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation de la partie décorative (12) en forme de clip (10, 13), pour un montage par simple encastrement, à force.

4.- Appareil d'éclairage selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation constitués d'au moins deux ergots d'accrochage (10) sur l'un des éléments (1, 12), qui coopèrent avec une couronne d'encastrement (13) prévue sur l'autre élément (1, 12).

5.- Appareil d'éclairage selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ergots d'accrochage (10) sur son rebord périphérique (5) destiné à venir prendre appui sur la structure porteuse (3), et une couronne d'encastrement complémentaire (13) sur la partie décorative (12).

6.- Appareil d'éclairage selon l1une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que la couronne d'encastrement (13) comporte des butées de sortie (17) susceptibles d'être positionnées face aux ergots d'accrochage (10) pour désolidariser les deux éléments (1, 12).

7.- Partie décorative pour appareil d'éclairage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu elle comporte des moyens de fixation sur l'appareil encastrable (1).

8.- Partie décorative selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en matériau du type plâtre et en ce qu'elle est munie d'un insert (15) en matériau rigide, comportant des moyens de fixation sur l'appareil encastrable (1).

9.- Insert pour partie décorative selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il consiste en une collerette (15) constituée d'une embase (16) munie d'une couronne d'encastrement (13) destinée à la fixation sur l'appareil d'éclairage et de moyens de scellement (19, 20) dans la masse de la partie décorative (12).

10.- Insert selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de scellement (20) dont au moins une partie est munie d'amorces de rupture (23).