FR2679474A1 - Appareil pour optimiser la perpendicularite d'un outil par rapport a la surface de la piece, lors d'un percage. - Google Patents

Abstract

Afin d'optimiser la perpendicularité d'un outil tel qu'un foret monté dans une perceuse à main, par rapport à la surface de la pièce, il est proposé d'équiper la perceuse d'un appareil comprenant au moins trois éléments (52), régulièrement répartis autour de l'axe de l'outil, sensibles à la distance qui sépare la surface de la pièce d'un plan de référence. Ces éléments peuvent notamment être des plots (52) dont l'enfoncement ferme des commutateurs électriques (60). La fermeture simultanée des trois commutateurs, qui se produit lorsque l'axe de l'outil est bien perpendiculaire à la surface de la pièce, a pour effet l'allumage d'une lampe ou la mise en route du circuit d'alimentation de la perceuse.

Description

APPAREIL POUR OPTIMISER LA PERPENDICULARITE D'UN OUTIL
PAR RAPPORT A LA SURFACE DE LA PIECE, LORS D'UN PERCAGE.

DESCRIPTION
L'invention concerne un appareil conçu pour optimiser la perpendicularité d'un outil coupant monté dans une perçeuse portative, par rapport à la surface d'une pièce à percer.

Lorsque des opérations manuelles de perçage sont effectuées dans des conditions d'accès difficiles, l'opérateur ne peut garantir en toute rigueur la perpendicularité du perçage. Cela conduit à une qualité de travail médiocre et peut nécessiter, dans certains cas, des opérations ultérieures de rattrapage visant à rectifier la perpendicularité défaillante et conduisant à un surcoût et à une perte de temps.

Cette dernière situation se présente notamment lorsqu'on effectue l'assemblage de deux tronçons de fuselage d'aéronef grâce à des éclisses reliant intérieurement les deux tronçons et qui sont rivées automatiquement, depuis l'extérieur du fuselage, à l'aide d'un robot.

Ainsi, et comme on l'a représenté très schématiquement sur la figure 1A, après que les panneaux lOa et 10b des deux tronçons de fuselage aient été accostés bout à bout, on place sur chacune des lisses 12a et 12b qui renforcent intérieurement chacun de ces panneaux selon son axe longitudinal une éclisse 14 chevauchant les deux tronçons. Des serre-joints (non représentés) sont ensuite placés entre l'éclisse 14 et l'extrémité de la lisse 12a, 12b de chacun des deux tronçons, puis un opérateur perce quelques trous 16, de petit diamètre, depuis l'intérieur du fuselage, à l'aide d'une perceuse à commande manuelle équipée d'un foret, au travers de l'éclisse 14 et des panneaux 10a et 10b des deux tron çons de fuselage. Au cours de cette opération, la diffi culté d'accès aux zones de perçage due notamment à La présence des lisses nécessite généralement l'utilisation d'une perceuse à tête coudée et rend très difficile la réalisation de perçages perpendiculaires à la surface des éclisses, comme on l'a représenté volontairement de façon exagérée sur la figure 1A.

Comme L'illustre la figure 1B, l'opérateur met ensuite en place dans les trous 16 des épingles 18 qui permettent d'assurer un maintien et un positionnement provisoire des éclisses 14 à l'intérieur du fuselage.

Ce positionnement et ce maintien étant assurés, un robot 19 agissant depuis l'extérieur du fuselage, assure ensuite la fixation définitive de chacun des panneaux de fuselage 10a et 10b sur les éclisses 14. Pour cela, le robot 19 effectue successivement le perçage de trous 20, de plus grand diamètre que les trous 16, et puis un rivetage, à l'aide de rivets 22, tel qu'illustré sur la figure 1C, en dehors des zones dans lesquelles a été effectué au préalable l'épinglage des éclisses 14 sur les panneaux de fuselage.

Pour terminer l'assemblage des deux tronçons de fuselage et comme l'illustre la figure ID, l'opéra- teur retire ensuite les épingles de maintien et de positionnement provisoires 18 et le robot effectue un contre perçage, puis un rivetage, de la même manière que précédemment, aux emplacements des trous 16. Les trous 23 qui sont alors percés par le robot 19 présentent le même diamètre que ceux qu'il a percés précédemment avant de mettre en place Les autres rivets 22.

Compte tenu des conditions difficiles de per çage manuel des trous 16, qui peuvent conduire comme on l'a mentionné à un défaut de perpendicularité de ces trous par rapport à la surface intérieure des éclisses 14, il peut se trouver que les contre perçages 23 effectués par le robot dans ces mêmes trous 16 ne permettent pas de contre percer en totalité certains des trous 16. Il est alors nécessaire d'effectuer, depuis l'extérieur du fuselage un contre perçage de plus grand diamètre, puis la mise en place de rivets également surdimensionnés. Etant donné que les opérations effectuées par le robot ne peuvent prendre en compte de tels défauts, les contre perçages de plus grand diamètre et les rivetages particuliers qui en découlent doivent être réalisés manuellement, ce qui conduit à une perte de temps, à un non respect du cycle de fabrication et, par conséquent, à un coût supplémentaire.

L'exemple qui vient d'être décrit en se référant aux figures 1A à 1D illustre parfaitement la nécessité d'un appareil permettant d'optimiser la perpendicularité d'un perçage manuel. Cependant, aucun appareil de ce type n'existe actuellement.

L'invention a précisément pour objet un appareil permettant d'optimiser la perpendicularité d'un perçage manuel, sur des surfaces planes, galbées ou évolutives, afin d'améliorer la qualité des perçages manuels et, dans certains cas tels que dans l'exemple précité, de réduire les temps de fabrication et les coûts.

Conformément à L'invention, il est proposé un appareil pour optimiser la perpendicularité d'un outil coupant monté dans une perceuse portative, par rapport à la surface d'une pièce à percer, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins trois moyens de détection régulièrement répartis autour de l'axe de l'outil et à proximité de ce dernier, chacun de ces moyens de détection étant sensible à la distance qui sépare la surface de la pièce d'un plan de référence perpendiculaire à l'axe de l'outil, parallèlement à cet axe, pour actionner des moyens d'optimisation de la perpendicularité.

Selon un premier mode de réalisation de I' in- vention, chacun des moyens de détection comprend un plot apte à être déplacé parallèlement à L'axe de l'outil entre une position normale avancée et une position recu lée, à l'encontre de l'action d'un premier moyen élastique, lorsque ce plot est mis en contact avec la surface de la pièce à percer.

Les moyens de détection comprennent alors, avantageusement, un commutateur électrique associé à chacun des plots, de façon à se fermer lorsque le plot est en position reculée. Selon le cas, tous les commutateurs peuvent alors être montés en série dans un circuit électrique comportant lesdits moyens d'optimisation de la perpendicularité, ou chaque commutateur peut être monté en série dans un circuit électrique comportant un moyen séparé d'optimisation de La perpendicularité associé à ce commutateur. Dans ce dernier cas, une information sur le sens de l'inclinaison éventuelle de la perceuse est fournie à l'utilisateur.

Selon une variante de ce premier mode de réalisation de l'invention,chacun des plots forme un noyau mobile d'un bobinage électrique coaxial relié électriquement auxdits moyens d'optimisation de la perpendicu
Parité.

Avantageusement, L'appareil comprend également une bague apte à être déplacée sur le nez de la perceuse, parallèlement à l'axe de L'outil, entre une position normale avancée et une position reculée, à l'encontre de l'action de deuxièmes moyens élastiques exerçant une force de rappel supérieure à la somme des forces de rappel exercées par les premiers moyens élastiques, la position normale avancée de ladite bague étant telle que les plots font saillie au-delà de l'extrémité de
L'outil coupant, quelles que soient les positions occupées par ces plots.

Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, adapté au cas où la pièce à percer comprend au moins en surface un matériau électriquement conducteur, les moyens de détection comprennent des plots électriquement conducteurs montés fixement dans une pièce électriquement isolante, chacun des plots étant monté en série dans un circuit électrique passant par la pièce à percer, avec un moyen séparé d'optimisation de la perpendicularité.

Dans ce cas, La pièce électriquement isolante est avantageusement solidaire d'une bague apte à être déplacée sur le nez de la perceuse, parallèlement à L'axe de L'outil, entre une position normale avancée et une position reculée, à l'encontre de moyens élastiques de rappel, la position normale avancée de ladite bague étant telle que les plots font saillie au-delà de l'extrémité de L'outil coupant.

L'appareil selon l'invention peut, selon le cas, constituer un accessoire amovible ou faire partie intégrante de la perceuse. Dans le premier cas, la bague est portée par un support apte à être fixé sur le nez de la perceuse, des moyens de guidage étant prévus entre la bague et le support. Dans le second cas, la bague est montée directement sur le nez de la perceuse par l'intermédiaire de moyens de guidage.

En fonction de l'application envisagée, les moyens d'optimisation de la perpendicularité peuvent comprendre un moyen avertisseur, un moyen inhibiteur de perçage, et/ou un moyen d'affichage. Lorsqu'il s'agit d'un moyen avertisseur, celui-ci peut notamment comprendre un avertisseur optique ou sonore. Lorsqu'il s'agit d'un moyen inhibiteur de perçage, celui-ci peut être constitué par un moyen de coupure d'un circuit électrique ou pneumatique d'alimentation de la perceuse ou par un moyen de blocage de la bague.

On décrira maintenant, à titre d'exemple non
Limitatif, plusieurs modes de réalisation de I' invention, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels
- les figures 1A à 1D, déjà décrites, illustrent en coupe schématique les problèmes posés par un perçage manuel lors de l'assemblage de deux tronçons de fuselage d'un aéronef ;
- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale représentant un appareil conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, fixé sur le nez d'une perceuse
- la figure 3 illustre schématiquement une première réalisation possible du circuit électrique de l'appareil représenté sur la figure 2 ;
- la figure 4 illustre schématiquement une deuxième réalisation possible du circuit électrique de l'appareil représenté sur la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en perspective et partiellement en coupe illustrant schématiquement l'utilisation d'une perceuse équipée d'un appareil selon les figures 2 et 3, pour effectuer un perçage manuel lors de l'assemblage de deux tronçons de fuselage d'aéronef ;
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale partielle, représentant à plus grande échelle l'extrémité avant de L'appareil, selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 7 est une vue comparable à la figure 6, illustrant un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et
- la figure 8 illustre schématiquement le circuit électrique de L'appareil représenté sur la figure 7.

Sur la figure 2, la référence 30 désigne le nez d'une perceuse comportant également un mandrin rota tif 32 dans lequel a été monté un outil coupant constitué par un foret 34. La perceuse (non représentée) est une perceuse manuelle portative qui peut être par ailleurs de tout type connu, dans lequel le perçage s'effectue en soumettant l'ensemble de la perceuse à un mouvement rectiligne vers la pièce à percer, sans qu'aucun mouvement relatif ne se produise entre le nez 30 et le mandrin 32 parallèlement à l'axe XX' de l'outil.

Ainsi, la perceuse peut être aussi bien une perceuse droite qu'une perceuse coudée.

Conformément à l'invention, un appareil, désigné de façon générale par la référence 36 sur la figure 2, est fixé sur le nez 30 de la perceuse. Cet appareil 36, conçu pour optimiser la perpendicularité du foret 34 par rapport à la surface 38 de la pièce à percer, comprend un support 40, de forme tubulaire, prévu pour être vissé par l'une de ses extrémités sur un filetage 30a formé à l'extrémité du nez 30 de la perceuse. L'axe de ce support 40 est alors confondu avec l'axe XX' du foret 34.

Dans un mode de réalisation non représenté, il est à noter que le support 40 peut faire partie intégrante du nez 30 de la perceuse si l'on désire que l'appareil 36 soit monté à demeure sur cette dernière, au lieu de constituer un accessoire démontable.

Une bague 42, en forme de couronne, est montée sur le support 40 de façon à pouvoir coulisser axialement à l'intérieur de ce dernier. Le déplacement axial de la bague 42 dans le support 40 est limité par des moyens de guidage constitués, dans le mode de réalisation représenté, par une vis 44 fixée à la partie supérieure de La bague 42, selon une direction radiale, et dont la tête est reçue dans une fente longitudinale 46 formée parallèlement à l'axe XX' dans le support 40.

On comprendra aisément que plusieurs ensembles vis 44-fentes 46 peuvent être prévus, le cas échéant, et que le guidage axial de la bague 42 peut être assuré par d'autres moyens équivalents.

Un ressort de compression 48 est monté à l'intérieur du support 40, coaxialement à l'axe XX', de telle sorte que ses extrémités soient respectivement en appui sur un épaulement 50 formé à l'intérieur du support 40 et sur la face d'extrémité de la bague 42 tournée vers le nez 30 de la perceuse. Le ressort de compression 48 a donc normalement pour effet de maintenir la bague 42 dans une position avancée, illustrée sur la figure 2, dans laquelle la vis 44 est en butée contre l'extrémité de la fente 46 éloignée du nez 30.

Dans cette position, la bague 42 fait largement saillie au-delà de l'extrémité du support 40 opposée au nez 30 de la perceuse.

Comme on le verra par la suite, la bague 42 peut cependant se déplacer parallèlement à l'axe XX', à l'encontre de l'action du ressort 48, vers une position reculée dans laquelle la bague 42 est en partie effacée à l'intérieur du support 40.

Dans sa partie la plus éloignée du support 40, la bague 42 supporte trois plots de contact identiques 52, dont les axes sont orientés parallèlement à l'axe
XX' et situés à une même distance de ce dernier. En outre, les plots 52 sont régulièrement répartis autour de L'axe XX', c'est-à-dire qu'ils sont décalés de 1200 l'un par rapport à l'autre autour de cet axe.

Dans le premier mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 2, chacun des plots 52 présente la forme d'une tige de section circulaire, qui est reçue dans un alésage 54 de la bague 42, de façon à pouvoir se déplacer à l'intérieur de cet alésage, parallèment à l'axe XX', entre une position normale avancée, dans laquelle le plot fait saillie au maximum au-delà de l'extrémité de la bague 42 opposée au support 40 et une position reculée, dans laquelle le plot est en partie escamoté à l'intérieur de la bague. Un ressort de compression 56, disposé coaxialement dans chacun des alésages 54 et prenant appui par ses extrémités opposées respectivement sur des épaulements formés sur le plot 52 et dans l'alésage 54, maintient normalement chacun des plots 52 dans sa position avancée.

A son extrémité la plus proche du support 40, située à l'intérieur de la bague 42, chacun des plots 52 porte un élément 58 électriquement conducteur, constituant le contacteur d'un commutateur désigné de façon générale par la référence 60. Afin d'assurer un fonctionnement correct du système, chaque élément conducteur 58 est isolé électriquement du plot 52 qui le supporte et chacun des plots 52 est lui-même isolé électriquement de la bague 42. Le contacteur 58 est normalement éloigné de deux contacts 62 du commutateur 60, montés dans le fond de chacun des alésages 54, lorsque le plot occupe sa position avancée, de telle sorte que le contacteur 60 est alors ouvert.

Au contraire et comme on l'a représenté sur la partie droite de la figure 2, lorsque le plot 52 occupe sa position reculée, le contacteur 58 de ce plot vient en contact électrique sur chacune des bornes 62, de telle sorte que le commutateur 60 correspondant est fermé. Le plan radial ou transversal dans lequel se trouvent les bornes 62 des commutateurs constitue un plan de référence, perpendiculaire à l'axe XX' de l'outil.

En variante, l'élément 58 peut constituer directement l'une des bornes du commutateur 60, les deux bornes 62 étant alors remplacées par une borne unique.

Dans un premier exemple de réalisation illustré de façon schématique sur la figure 3, les trois commutateurs 60 sont montés en série dans un circuit électrique qui comporte par ailleurs une source d'alimentation électrique telle qu'une pile 64 et un avertisseur optique tel qu'une lampe 66. Dans un tel circuit, l'allumage de la lampe 66 n'a lieu que lorsque les trois commutateurs 60 sont fermés, c'est-à-dire lorsque les trois plots 52 occupent simultanément leur position reculée. Compte tenu de la répartition des plots 52 autour de l'axe XX' du foret 34, cela signifie que cet axe est alors perpendiculaire à la surface plane ou incurvée 38 présentée par la pièce à L'endroit où l'on désire effectuer le perçage.

La lampe 66 constitue ainsi un moyen d'optimisation de la perpendicularité, en permettant à l'opérateur de n'entamer le perçage que lorsque cette lampe est allumée.

Comme l'illustre la figure 2, le dimensionnement de L'appareil 36 selon l'invention est tel que les plots 52 viennent en contact avec la surface 38 de la pièce à percer et sont repoussés jusqu'à leur position reculée avant que l'extrémité du foret 34 n'affleure la surface 38.

Pour que le recul des plots 52 conduisant à la fermeture des commutateurs électriques 60 ait lieu lorsque l'appareil 36 est amené au contact de la surface 38 de la pièce à percer, il faut que la bague 42 reste d'abord dans sa position normale avancée. Pour cela, la force de rappel exercée par le ressort 48 doit être supérieure à la somme des forces de rappel exercées par chacun des ressorts 56.

Lorsque l'opérateur constate l'allumage de la lampe 66, indiquant que l'axe XX' du foret 34 est bien perpendiculaire à La surface 38 de la pièce, i I peut effectuer le perçage en déplaçant l'ensemble de la perceuse selon cet axe XX'. Au cours de cette opéra tion, la bague 42, qui est en butée sur la surface 38 par l'intermédiaire des plots 52, coulisse à l'intérieur du support 40 vers sa position reculée, à l'encontre de l'action du ressort 48.

Dans une variante de réalisation non représentée, la lampe 66, qui constitue un avertisseur optique, peut être remplacée par un avertisseur sonore ou associée à un tel avertisseur.

Par ailleurs, l'information sur la perpendicularité du nez de la perceuse vis-à-vis de la surface 38 de la pièce à percer peut être utilisée non plus pour commander un système avertisseur mais pour commander un système d'affichage, permettant à L'opérateur d'avoir connaissance d'un angle d'inclinaison mesuré de L'axe
XX' par rapport à la surface 38. Pour cela, les commutateurs 60 peuvent être remplacés, par exemple, par des réostats fournissant une indication du déplacement individuel de chacun des plots 52 à un circuit permettant de calculer L'angle d'inclinaison précité.

Indépendamment des moyens avertisseurs ou des moyens d'affichage précités, ou en combinaison avec de tels moyens, les plots 52 peuvent aussi servir à commander des moyens inhibiteurs de perçage dont l'effet n'est supprimé que lorsqu'une condition de perpendicularité satisfaisante est obtenue entre l'axe XX' et la surface 38.

Ces moyens inhibiteurs de perçage peuvent notamment comprendre un moyen de coupure tel qu'un interrupteur placé dans un circuit électrique d'alimentation de la perceuse ou une électrovanne placée dans un circuit de fluide sous pression de commande de la perceuse, selon que celle-ci est commandée électriquement ou pneumatiquement.

Le moyen inhibiteur de perçage peut aussi être constitué par un moyen de blocage empêchant tout dépla cement de la bague 42 par rapport au support 40 tant que la condition de perpendicularité requise n'est pas obtenue. Un tel moyen de blocage peut alors comprendre, par exemple, un système de friction porté par le support 40 et venant engager la surface extérieure de la bague 42, tant que la condition de perpendicularité n'est pas satisfaite.

Dans la pratique, les conducteurs électriques du circuit illustré sur la figure 3 et qui sont reliés aux bornes 62 des commutateurs 60 cheminent dans des passages axiaux (non représentés) ménagés dans la bague 42, pour aboutir à un boîtier 68 (figure 4) portant la lampe 66 et dans lequel peut être placée la pile 64.

Ce boîtier peut être soit monté directement sur le support 40, soit prévu pour être assujetti au nez 30 de la perceuse.

En variante, au lieu d'être détectée par les trois plots de contact 52, l'information relative à l'angle formé par l'axe XX' du foret 34 avec la surface 38 de la pièce à percer peut être obtenue par des moyens de mesure de distance sans contact, tels que des capteurs optiques ou par ultrasons, situés aux mêmes emplacements que les plots 52, c'est-à-dire régulièrement répartis autour de L'axe XX' du foret 34.

En outre, bien que le nombre de plots 52 ou de systèmes de mesure de distance équivalents soit de préférence égal à trois comme dans le mode de réalisation décrit, ce nombre peut dans certains cas être supérieur à trois, à condition que la répartition uniforme des dispositifs autour de l'axe XX' soit préservé.

Comme L'illustre la figure 4, le circuit électrique décrit précédemment en se référant à la figure 3 peut aussi être modifié, si l'on désire que l'utilisateur de la perceuse soit renseigné sur l'orientation de l'axe de la perceuse par rapport à la normale à la surface de la pièce, afin que la correction de cette orientation lui sot facilitée.

Dans ce cas, le circuit électrique comprend trois avertisseurs optiques tels que des lampes 66 et chacune de ces lampes 66 est montée en série avec l'un des commutateurs 60 sur une ligne électrique 67 séparée.

Les trois lignes 67 sont elles-mêmes montées en paral lèle dans le circuit électrique global, qui comporte par ailleurs une pile 64, comme dans le premier exemple de réalisation décrit.

Les trois lampes 66 sont alors montées avantageusement sur une couronne 69 entourant le nez de la perceuse, à 120 L'une de l'autre autour de l'axe de la couronne. Ainsi, l'utilisateur qui observe l'alluma- ge d'une ou deux lampes peut immédiatement remédier au défaut d'équerrage en inclinant la perceuse vers la ou les lampes qui restent éteintes.

Comme on l'a illustré de façon très schématique sur la figure 5, une perceuse portative équipée d'un appareil 36 conforme à l'invention telle qu'elle a été décrite en se référant aux figures 2 et 3 peut notamment être utilisée, lors de t'assemblage des panneaux 10a et 10b de deux tronçons de fuselage d'un aéronef, pour percer depuis l'intérieur du fuselage les trous 16 permettant d'assurer un positionnement des éclisses 14 à l'aide d'épingles 18. L'opérateur n'actionne la perceuse que lorsque la lampe 66 s'allume. Cela signifie que les trois plots 52 sont enfoncés de la même manière et, par conséquent, que L'axe du foret 34 est bien perpendiculaire à la surface intérieure de l'éclisse 14. Lorsqu'un contre perçage est ensuite effectué par un robot, depuis l'extérieur du fuselage, afin de mettre en place des rivets de fixation, il n'y a donc plus de risque pour qu'un contre perçage manuel de plus grand diamètre soit rendu nécessaire par un défaut de perpendicularité des trous 16.

Sur [a figure 6, on a représenté schématiquement une variante du premier miode de réalisation de l'invention qui vient d'être décrit.

Dans ce cas, le montage des plots 52 est semblable à celui qui a été décrit précédemment en se référant à la figure 2, c'est-à-dire que chacun des trois plots 52 est reçu de façon coulissante dans un alésage 54 de la bague 42 et sollicité vers sa position normale avancée par un ressort 56. Cependant, la partie arrière de chacun des plots constitue le noyau mobile d'un bobinage électrique 57 monté coaxialement dans l'alésage 54. Les bobinages 57 sont reliés électriquement à un circuit électronique (non représenté) particulièrement simple, qui commande l'allumage d'une lampe lorsque l'induction mesurée par le circuit électronique est la même pour chacun des bobinages 57 et atteint une valeur préréglée.

Les figures 7 et 8 illustrent un deuxième mode de réalisation de l'invention, qui se distingue principalement du premier par le fait qu'au lieu d'être mobiles, les plots 52 sont montés fixement dans une pièce isolante 43 solidaire de la bague coulissante 42. Une autre différence essentielle concerne le fait qu'au lieu de pouvoir être utilisé pour tous les types de matériaux à percer, comme dans le premier mode de réalisation, l'appareil ne peut être utilisé, dans ce cas, que lorsque la pièce à percer comprend, au moins en surface, un matériau électriquement conducteur.

Comme L'illustre en particulier la figure 8, chacun des plots métalliques fixes 52 est alors monté en série avec une lampe 66 montée sur une couronne 69 entourant le nez de la perceuse, comme dans L'exemple de réalisation décrit précédemment en se référant à la figure 4. De plus, les trois lignes électriques 67 comportant chacune un plot 52 et une lampe 66 sont montées en parallèle dans un circuit électrique global qui comporte de plus une pile 64. Ce circuit électrique est fermé entre chaque plot 52 et la pile 64 par la pièce à percer et par une tresse 33 reliant électriquement la pièce et la pile, lorsque ce plot 52 est en contact avec la surface 38 de la pièce.

En variante, et comme on l'a représenté en traits mixtes sur la figure 8, la tresse 33 peut être remplacée par le foret 34 lui-même.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Appareil pour optimiser la perpendicularité d'un outil coupant monté dans une perceuse portative, par rapport à la surface d'une pièce à percer, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins trois moyens de détection (52) régulièrement répartis autour de L'axe de l'outil et à proximité de ce dernier, chacun de ces moyens de détection étant sensible à la distance qui sépare la surface ae la pièce d'un plan de référence (62) perpendiculaire à L'axe ae l'outil, parallèlement à cet axe, pour actionner des moyens (66) a'optimisation de la perpendicularité.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque moyen de détection comprend un plot (52) apte à être déplacé parallèlement à l'axe de l'outil entre une position normale avancée et une position reculée, à L'encontre ae l'action d'un premier moyen élastique (56), lorsque ce plot est mis en contact avec la surface ae la pièce à percer.

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de détection comprennent un commutateur électrique (ou) associé à chacun des plots (52) de façon à se fermer lorsque le plot est en position reculée.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les commutateurs électriques (6U) sont montés en série oans un circuit électrique comportant lesdits moyens (66) d'optimisation de la perpendicularité.

5. Appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait que chacun des commutateurs électriques (bU) est monté en série dans un circuit électrique comportant un moyen séparé (66) d'optimisation de la perpendicularité associé à ce commutateur.

b. Appareil selon la revendication 2, caracté risé par le fait que chacun des plots (52) forme un noyau mobile d'un bobinage électrique coaxial (57) relié électriquement auxdits moyens (66) d'optimisation de la perpendicularité.

7. Appareil selon L'une quelconque des revendications 2 et 6, caractérisé par le fait qu'il comprend de plus une bague (42) apte à être déplacée sur le nez de la perceuse, parallèlement à l'axe de l'outil, entre une position normale avancée et une position reculée, à l'encontre de l'action de deuxièmes moyens élastiques (48) exerçant une force de rappel supérieure à La somme des forces de rappel exercées par les premiers moyens élastiques (56), la position normale avancée de ladite bague (42) étant telle que les plots (52) font saillie au-delà de l'extrémité de l'outil coupant, quelles que soient les positions occupées par les plots.

8. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pièce à percer comprenant, au moins en surface, un matériau électriquement conducteur, les moyens de détection comprennent des plots (52) électriquement conducteurs montés fixement dans une pièce électriquement isolante (43) chacun des plots étant monté en série dans un circuit électrique passant par la pièce à percer, avec un moyen séparé (66) d'optimisation de la perpendicularité.

9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la pièce électriquement isolante (43) est solidaire d'une bague (42) apte à être déplacée sur le nez de la perceuse, parallèlement à l'axe de L'outil, entre une position normale avancée et une position reculée, à l'encontre de moyens élastiques de rappel (56), la position normale avancée de ladite bague (40) étant telle que Les plots (52) font saillie au-delà de L'extrémité de L'outil coupant.

10. Appareil selon L'une quelconque des reven dications 7 et 9, caractérisé par le fait que ladite bague (42) est portée par un support (40) apte à être fixé sur le nez de la perceuse, des moyens de guidage (44,46) étant prévus entre la bague et le support.

11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 7 et 9, caractérisé par le fait que ladite bague (42) est montée directement sur le nez de la perceuse, par l'intermédiaire de moyens de guidage (44,46).

12. Appareil selon L'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens d'optimisation de la perpendicularité comprennent un moyen avertisseur (66).

13. Appareil selon la revend4cation 12, caractérisé par le fait que le moyen avertisseur comprend un avertisseur optique (66).

14. Appareil selon la revendication 11, caractérisé par le fait que le moyen avertisseur comprend un avertisseur sonore.

15. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que les moyens d'optimisation de la perpendicularité comprennent un moyen inhibiteur de perçage.

16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé par le fait que le moyen inhibiteur de perçage est un moyen de coupure d'un circuit d'alimentation de la perceuse.

17. Appareil selon la revendication 15, combinée avec l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé par le fait que le moyen inhibiteur de per çage est un moyen de blocage de ladite bague (42).

18. Appareil selon L'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que les moyens d'optimisation de la perpendicularité comprennent un moyen d'affichage.